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Belgique - Page 344

  • La figure du Roi instrumentalisée dans une campagne de promotion de l'adultère

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    Nous faisons nôtres ces réflexions d'un ami :

    Cette utilisation de l'image du Roi dans une campagne publicitaire divise les spécialistes du droit. En tout cas, on peut imaginer que ceux qui ont imaginé cette campagne se réjouiront de tout le tapage médiatique autour de leur projet. Cfr : http://www.lalibre.be/societe/insolite/article/773319/la-publicite-du-roi-albert-sera-affichee-mercredi.html

    Mais ce n'est pas le côté le plus grave. Le vrai problème est que personne ne semble remarquer ou trouver anormal que des gens puissent faire librement la promotion publique de l'adultère dans notre société, à des fins d'enrichissement personnel. Notre société laisse donc publiquement passer le message auprès de ses citoyens que le mensonge, la trahison, le parjure de la parole donnée, envers la personne qui vous aime le plus, tout cela serait normal. Que cela mettrait simplement du piment dans une vie trop bien réglée.

    On entend parler, en Belgique ou ailleurs, de morale laïque. Cette publicité est-elle un exemple de cette morale laïque qu'on veut nous imposer, ainsi qu'à nos enfants ? En bref, on pourrait dire qu'on veut nous dés-évangéliser de plus en plus, et sans vergogne. On veut nous faire jeter le décalogue au parc à conteneurs, comme quelque chose dont on n'a plus l'usage. Au nom du 'progressisme', on veut faire régresser notre civilisation de 3000 ans en arrière.

    Et pendant ce temps-là, les élites pédagogiques nous endorment avec un projet de cours de « questionnement philosophique, dialogue interconvictionnel et éducation à une citoyenneté active » (sic) qui serait censé faire de nos enfants des adultes responsables. On imagine sans doute que ce cours utilisera la publicité de promotion de l'adultère comme exemple concret de comportement d'adulte responsable.

  • Belgique: enseigner l'islam à l'école catholique ?

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    Enseigner l’islam dans les écoles catholiques : une hypothèse (d’école ?) que Monseigneur Léonard, archevêque de Malines-Bruxelles ne refuse pas d’envisager.

    Mais pourquoi rester alors en si (bon?) chemin: la Belgique reconnait aussi six autres cultes, laïcité comprise.  

    Pour le Segec, n'est-ce pas aussi une question de chiffres?  Les écoles belges sont payées au nombre d'élèves. Si les écoles officielles sont les seules à proposer un cours de religion musulmane, elles ratissent cette importante clientèle. Si les écoles "libres" (qui scolarisent la moitié des jeunes belges) offrent ces cours, elles trouvent une nouvelle part de marché, en se livrant au petit jeu de la concurrence entre réseaux, tous alimentés par les Pouvoirs publics pluralistes.   

    Au point de vue de Mammon, il est peut-être permis de préférer l’idée d’un cours de religion catholique prenant résolument en compte l’identité chrétienne de l’école et la nécessité d’une apologétique intelligente adaptée à l’origine sociale ou sociétale de ses élèves. Qu’en pensent les beaux esprits qui peuplent le Synode sur la « nouvelle » évangélisation ?

    Très logiquement, les tenants de la morale laïque en tirent les conclusions qui s'imposent : http://www.enseignons.be/actualites/2012/10/23/reseau-libre-religion/

  • Deborsu désavoué par la RTBF

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    On sait que ce journaleux a commis une publication sur la famille royale qui a suscité l'émoi du Palais et qui lui vaut aujourd'hui un désaveu de la RTBF. On verra et on écoutera avec plaisir la video de l'interview accordée par Francis Balace au sujet de cette parution malencontreuse.

    Un livre à ignorer et une maison d'édition (La Renaissance du Livre) à boycotter.

  • Echos de la 10ème marche des pères (14 octobre)

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    Le témoignage d'un participant :

    J'y vais, j'y vais pas, j'y vais...

    La liste des 'bonnes' raisons de ne pas participer ont longuement trotté dans ma tête mais n'ont finalement pas eu raison d'un autre appel insistant qui me poussait à participer à cette 10ème Marche des Pères de Famille de Belgique. Belle initiative, inspirée du Pèlerinage des Pères de famille de Cotignac qui a essaimé ses petits au fils du temps un peu partout en France et jusqu'en Belgique.

     

    Un, deux, trois, sac à dos fait, rendez-vous aux aurores devant l'église Notre Dame de Stockel où je retrouve 7 autres courageux pères de ma paroisse pas plus réveillés que moi dont un inscrit de la dernière heure. Cafés, croissants sont là comme par miracle pour nous récompenser de l'effort matinal. 

     

    Direction Spa, point de départ de notre marche. Spa, ville d'eau par excellence. Ici l'eau soigne et réconforte nos pauvres corps. Nous marcherons donc de cette source d'eau vers une autre source d'eau révélée par Marie à Banneux pour soigner et réconforter non pas nos corps mais nos pauvres âmes.

    Nous voilà donc en route, marchant au rythme de Marie qui nous accompagne de sa prière et à qui nous confions nos intentions. Après un déjeuner où nous partageons l'amitié et quelques douceurs, nous arrivons dans l'Eglise de Becco où le Frère Gonzague, frère de Saint Jean à Banneux
    , nous parle de la Foi, thème central de notre marche et de cette année Jubilaire et qui trouve son plein écho dans mes doutes. Les paroles tombent, coulent en moi et font leur chemin: 'La Foi c'est l'œuvre de Dieu en moi, et l'œuvre de Dieu c'est que nous croyions'. 'La Foi c'est une relation avec une personne, un père, cette relation pour se déployer nécessite de prendre du temps, d'écouter et de partager avec ce père, elle nécessite la prière'. 'Elle nécessite de lâcher prise afin que Dieu puisse faire son œuvre en moi. Elle nécessite la confiance "au-delà de toute raison" à l'image de celle d'un enfant envers s
    on père'.

     

    Voilà de quoi à nourrir notre troisième tronçon. L'eau se rappel alors à nous, mais cette fois ci sous forme d'une insistante 'drashe' qui semble mettre à l'épreuve pendant près de deux heures notre Foi et notre Espérance alors même que nous méditons avec Marie les mystères douloureux. Après quelques détours imprévus, nous rejoignons enfin le sanctuaire de Banneux que nous abordons par la forêt. Nous recherchons LA source, celle dans laquelle Marie nous invite comme tous les pèlerins à 'pousser les mains' avec ferveur selon le message de son apparition en 1933 pour mieux être en contact avec "LA SOURCE" unique qu'est Dieu. Instant béni que nous clôturons par l'Angelus.

     

    Soirée amicale, retrouvailles  et nouvelles rencontres, séchage, avant de se retrouver à la chapelle des Frères de Saint Jean pour une soirée d'adoration, de prière et de miséricorde que certains courageux prolongent en session de 'théologie au fût' sur laquelle je ne m'étendrais pas.

    Après une Eucharistie matinale, élections obligent, nous profitons d'un second enseignement du Frère Gonzague où il nous introduit plus en détails aux messages des apparitions de Banneux et comment ces messages sont autant de balises sur notre chemin de Foi. Marie a conduit Mariette PAS à PAS sur un chemin de Foi qui la conduisait à la Source qu'elle voulait lui révéler. A chaque apparition, Marie a invité Mariette à faire un pas supplémentaire dans sa direction mais aussi dans sa propre Foi. A mesure que Mariette  progressait sur le chemin vers elle et sur son chemin de Foi intérieur, Marie reculait pour lui permettre d'avancer encore plus loin. Même les périodes d'absence d'apparition de Marie étaient pour Mariette une épreuve de Foi lui permettant de mieux se préparer au pas suivant que Marie lui demanderait de faire dans la confiance. Marie lui a ainsi révélé qu'elle était la Vierge de pauvres, venu pour soulager nos souffrances. Enfin, Marie l'a conduit jusqu'à la source de Banneux, et lui a révélée ainsi La Source qui est à l'issue de tout chemin de Foi. Elle l'a invité et nous invite à suivre avec confiance le chemin qui conduit à La Source. Elle nous invite à 'pousser nos mains' dans cette Source qui coule en abondance à l'image de l'Amour de Dieu, non pas pour soulager nos corps mais bien plus pour 'soulager nos souffrances' selon le message de Marie à Banneux.

     

    Voilà déjà la fin de cette cuvée 2012 de la Marche des Pères de famille de Belgique, elle fût riche et abondante en amitiés, en grâces et en enseignements. Rendez-vous l'année prochaine pour la 11ème éditions les 28-29 Septembre 2013.

     

    Pour plus d'infos:www.marchedesperes.be

     

    Aymard de Touzalin, pèlerin de la dernière heure

  • Belgique : déjà une retombée du Synode sur la nouvelle évangélisation ?

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    C’est un communiqué de « Belga » :

    « L'enseignement catholique a demandé samedi de pouvoir à nouveau dispenser des cours de religion islamique, dans une perspective de dialogue inter-convictionnel à l'école. "Est-il juste, lorsqu'une majorité des élèves qui fréquentent une école catholique est de confession musulmane, de ne pas offrir le choix de suivre un cours de cette confession", a demandé Etienne Michel, directeur du SeGEC (Secrétariat général de l'enseignement catholique), au terme d'un congrès sur les perspectives de l'enseignement catholique pour les dix prochaines années.

    Actuellement, une seule école catholique d'enseignement fondamental à Cheratte (province de Liège) bénéficie d'une dérogation pour pouvoir dispenser un tel cours, que le cadre légal exclut de l'enseignement catholique depuis plus d'une dizaine d'années.

    "Comment construire un vrai dialogue inter-convictionnel dans les écoles, sachant que la relégation du religieux dans la sphère privée n'offre aucune solution à l'égard des risques de dérive fondamentaliste ? Plutôt un vrai cours de religion, donné par quelqu'un de formé, que des discours simplistes tenus dans des arrière-salles de café", plaide Etienne Michel.

    Nombre de familles musulmanes inscrivent leur(s) enfant(s) dans des écoles de l'enseignement officiel, où les cours de religion islamique sont dispensés.

    Un débat sur l'opportunité d'instaurer un tronc commun de cours dits "philosophiques" dès l'enseignement fondamental fera l'objet d'auditions dès mardi, en commission de l'Education du parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

    Côté laïc, le CEDEP (Centre d'étude et de défense de l'école publique), favorable à la création d'un cours commun de philosophie, y sera entendu de même que, côté chrétien, la CSC (syndicat), l'UFAPEC (parents) et le SeGEC (pouvoir organisateur).

    Le directeur du SeGEC a également insisté sur la nécessité d'une évaluation formelle des enseignants, pour objectiver les évaluations "informelles, diffuses, permanentes, par l'intermédiaire du regard des élèves, de la direction, des parents, des autres enseignants".

    Il a aussi plaidé pour le développement d'une centrale d'achat de l'enseignement catholique. Une asbl se met sur pied pour aider les écoles, confrontées à la complexité d'un nombre croissant de marchés publics et demandeuses d'économies d'échelle.

    L'enseignement catholique scolarise un élève sur deux en Fédération Wallonie-Bruxelles. Un millier de participants ont fréquenté ses trois jours de congrès décennal à Louvain-la-Neuve ».

    Ici : L'enseignement catholique dispensera-t-il à nouveau des cours de religion islamique?

    Des imams pour enseigner la religion dans l’enseignement catholique ? Enfin des professeurs qui auraient la foi. L’ennui c’est que ce n’est pas la bonne…

  • Restructurations en vue dans le diocèse d'Anvers

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    Nous lisons sur Le Vif :

    "Nous avons établi les moyens financiers pour tous nos grands secteurs: les écoles, les hôpitaux et les paroisses", explique l'évêque d'Anvers Johan Bonny. "Mais maintenant, tous les coûts pour la formation et le suivi de nos collaborateurs nous reviennent. Pour ce faire, nous voulons engager des professionnels et cela a un coût L'évêque a établi un plan d'action pour les 5 prochaines années. Il souhaite notamment réduire le nombre de paroisses, de 300 actuellement à 60, et va rechercher des prêtres à l'étranger pour remédier à la pénurie. L'évêché envisage aussi l'organisation de baptêmes groupés et va élaborer, d'ici 5 ans, une politique pour tous les bâtiments paroissiaux.

  • BXL, 23 octobre : Laïcité et christianisme par Etienne Montero

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    Laïcité et christianisme :

    le nouveau cycle des soirées jeunes!

    Ecouter, se former, comprendre ...se rencontrer... Un programme jeune!

    Vous êtes tous invités à ce nouveau cycle de soirées.

    L'orateur est de qualité. Il s'agit du Prof. Etienne MONTERO, Doyen de la Faculté de Droit à Namur.

    • le mardi 23 octobre à 20h   =>   "Laïcité et christianisme : je t'aime moi non plus? "

    Aperçu des relations entre l’Eglise et l’Etat depuis l’Antiquité romaine jusqu’à nos jours afin de mieux comprendre le principe de laïcité de l’Etat.

    • le mardi 6 novembre à 20h  =>   "Croix et voile dans l’espace public. " 

    Clarification de la notion de laïcité et mesure de sa portée dans des situations concrètes tirées de l’actualité.

    La soirée se termine comme d'habitude par un drink pour tous les participants.

    Où ? 
    IET – Institut d’Etudes Théologiques
    24, Bd St-Michel – 1040 Bruxelles

    PAF : 3€ par soirée ou 5€ pour les deux soirées

    Renseignements et inscriptions : cycledesoireessophia@gmail.com ou 0477/04.23.67

  • Vols dans les églises

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    Le site web du diocèse de Liège attire notre attention sur le fait que   depuis le début de l’année 2012, le département français de la Moselle est touché par un phénomène intense de vols organisés dans les églises.

    Ce phénomène s'est accentué à partir du mois d'août 2012. Le ou les auteurs ont pour cible divers objets religieux, principalement les calices et les ciboires. Ces actes sont commis le plus souvent par effraction. Il y a encore eu quatre faits la nuit du jeudi au vendredi 12 octobre 2012.

    Il y a toujours une possibilité, comme dans le passé, que les auteurs déplacent leur terrain d'action vers la Belgique. Il est demandé à tous les responsables de rester vigilants pour chaque agissement suspect et, en cas de vol, d'immédiatement porter plainte à la police locale.

    Après la plainte, vous avez notamment la possibilité d'aviser la police judiciaire fédérale section ART de ce vol par le site-web néerlandophone CRKC www.religieuserfgoed.be en remplissant le formulaire "aangifteformulier" et de l'envoyer au service de police judiciaire fédérale ART ou d'envoyer un message à leur adresse e-mail djb.art@telenet.be

    Ici : Vol dans les églises

  • Bulletin de l'Institut Européen de Bioéthique (18/10/2012)

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    Sommaire

  • Séparatisme: la Catalogne plus radicale que la Flandre ?

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    On s'éloigne à toute allure du "Catalunya serà cristiana o no serà" figurant au fronton de l'abbaye de Montserrat. Lu sur les “matinales” du site La Vie:

    Le président de la Generalitat (le gouvernement régional) Artur Mas, a surpris tout le monde en promettant un référendum sur l'indépendance de la région la plus riche d'Espagne. Elu du parti Convergència i Unió (CIU), considéré par les observateurs comme plus autonomiste que réellement indépendantiste, Artur Mas semble avoir durci considérablement ses positions après le refus par le chef du gouvernement espagnol Mariano Rajoy de permettre à la Generalitat de mettre en place le pacte fiscal promis par le CIU; un pacte fiscal qui aurait permis aux Catalans de participer de façon moins forte à la solidarité nationale espagnole.

     Si l'on en croit les sondages, un référendum proposé aujourd'hui donnerait une légère avance aux indépendantistes, suffisante pour faire de la Catalogne un Etat souverain. Les conséquences pour l'Espagne seraient catastrophiques: la Catalogne est de loin la région la plus riche du pays. Et sur la question de l'indépendance, pour la première fois, une ligne de fracture apparaît au sein de la Conférence épiscopale espagnole. Jusqu'ici, les évêques espagnols avaient toujours défendu l'idée d'une Espagne unie et pourfendu la tentation séparatiste. Comme le rappellent Les Echos, la Commission permanente des évêques d'Espagne avait pointé "les propositions politiques menant l'Espagne à une désintégration unilatérale de son unité, [...] source de grande inquiétude".

    Aujourd'hui, le ton a changé. Sur Radio Cataluña, Mgr Sebastiá Taltavull, évêque auxiliaire de Barcelone, a affirmé que "l'Eglise en Catalogne sera aux côtés du peuple catalan" quoi qu'il se passe. De son côté, le plus jeune évêque du pays, Mgr Xavier Novell, évêque de Solsona, est déjà dans l'après-indépendance: "Si la Catalogne devenait indépendante, cela affecterait l'Eglise catholique catalane parce que ce nouveau pays aurait probablement des relations diplomatiques avec le Saint-Siège, et il est possible que le Saint-Siège aurait à penser la création d'une Conférence épiscopale propre à ce nouveau pays".

    Référence:  En Catalogne, les évêques se préparent à l'indépendance

    Voir également : quand-leurope-renie-sa-foi-chretienne

  • Des nouvelles du séminaire de Namur

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    Le séminaire de Namur a connu une bonne rentrée et l'on peut s'en réjouir:
    • 33 étudiants en philosophie (dont 6 en propédeutique)
    • 29 étudiants en théologie;
    • 12 Belges en philo,
    • 11 Belges en théologie.

  • Les manuels scolaires sont dangereusement sexistes

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    Vous ne vous en étiez pas aperçu? Vous dormiez ? Fort heureusement, la police du culturellement correct veille et débusque la propagande sexiste omniprésente dans les manuels scolaires. Jugez-en plutôt :

    "Maxime est fier de son nouveau vélo, Elise a reçu une poupée et un landau. Sophie aide sa maman à faire la vaisselle, tandis qu’Arthur aide son papa à réparer la voiture. Julie est attentive en classe et a reçu un 10/10. Philippe n’écoute pas la leçon, il sera puni. La maman de Théo est institutrice, le papa de Théo est docteur".

    Verdict : "autant de clichés sexistes, de représentations stéréotypées qui existeraient toujours bel et bien dans les manuels scolaires des écoliers, rythmant ainsi leurs apprentissages d’images non égalitaires." Tel est "l’avis de la direction de l’Egalité des chances du ministère de la Communauté française qui vient de publier une brochure de plus de cent pages intitulée : "Sexes et Manuels". Un ouvrage qui entend promouvoir une représentation égalitaire des femmes et des hommes, des filles et des garçons dans les manuels scolaires."

    "L’objectif de la démarche ? Faire connaître aux inspectrices et inspecteurs, aux enseignantes et enseignants, aux formatrices et formateurs de futurs enseignants et aux acteurs de la chaîne du manuel scolaire les résultats des recherches récentes en la matière, et surtout, leur transmettre des clés de lecture pour détecter les représentations stéréotypées afin de promouvoir l’égalité des sexes dans les supports pédagogiques." 

    Il s'agit bel et bien d'une nouvelle offensive des partisans de la théorie du genre très présents dans les organes qui président aux orientations pédagogiques. Il s'agit notamment de pourfendre tout ce qui pourrait asseoir la différence sexuelle dans l'éducation :

    "Parmi ces valeurs (qui agissent sur les représentations mentales de l'apprenant), le genre, les relations femmes/hommes, filles/garçons, les rôles qu’on leur attribue sont fondateurs de la construction de l’identité de l’élève. "On a tendance à naturaliser la différence des sexes, et a se référer au savoir dit ‘de sens commun’ c’est-à-dire aux choses apprises socialement parce que liées à la conduite des pairs", expliquent-elles. Ces valeurs participent à la construction de l’image de soi, des comportements et préoccupations, des modes relationnels et des projets d’avenir personnels et professionnels."

    Ainsi faut-il encore dénoncer "les attributs scolaires - jupe rose et cheveux longs pour les filles, pantalon bleu et cheveux courts pour les garçons - ostentatoirement plus donnés aux garçons qu’aux filles. "Par exemple, c’est le garçon qui tient le stylo, la fille n’a rien dans les mains." 

    Mais, heureusement, la nouvelle police des esprits veille "à constituer un éventail de recommandations sur des clichés à éviter et met l’accent sur des démarches à encourager, que ce soit lors de la conception d’un ouvrage (illustrateurs, éditeurs), lors de son agrément (inspecteurs) ou encore lors de son utilisation (professeurs)."

    L'article est ici : Un guide pour détecter le sexisme dans les manuels scolaires