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Bioéthique - Page 46

  • Jacob McMahon, le plus jeune prématuré d'Angleterre...

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    Notre source privilégiée en matière d'éthique, genethique.org, rapporte cet évènement qui bousculera quelques idées toutes faites sur la viabilité des prématurés :

    "Né le 22 février 2011 après 23 semaines de grossesse seulement, Jacob McMahon, le plus jeune prématuré d'Angleterre, a rejoint le domicile familial après avoir passé 5 mois à l'hôpital : il a survécu malgré les pronostics des médecins qui avaient conseillé à sa maman d'avorter peu avant sa naissance.

    Sara Fisher et Scott McMahon attendaient à l'origine des jumeaux. A cause d'une infection, l'un des bébés, une petite fille, est née au bout de 21 semaines et 6 jours et n'a pas survécu. Son jumeau étant resté dans le ventre de sa mère, les médecins avaient conseillé à ses parents d'avorter, ne croyant pas à la survie de l'enfant. Pesant seulement 0, 567 grammes, le petit Jacob est né quelques jours plus tard, 8 heures avant l'échéance donnée au couple pour décider d'un éventuel avortement. Rentré chez ses parents, l'enfant pèse aujourd'hui 3,26kg. "Cela me paraît surréaliste d'être à la maison, explique sa mère Sara. Nous n'avions pas parlé de ce jour là car nous avions peur qu'il n'arrive jamais [...]. Nous n'arrivons pas à croire que les médecins nous avaient demandé d'avorter. Ils nous avaient dit que j'avais une infection et qu'il ne pourrait survivre. Nous avions 24h pour nous décider à prendre ou non, une pilule qui arrêterait son coeur".

    http://www.genethique.org/revues/revues/2011/Juillet/20110728.2.asp

  • Grande-Bretagne : monstruosités "scientifiques"

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    La revue de presse de généthique.org (25 juillet) nous fait part de ces informations :

    "Le Daily Mail rapporte que des scientifiques britanniques ont créé plus de 150 embryons hybrides homme-animal en laboratoire durant les 3 dernières années dans le plus grand secret. Ce chiffre a été rendu public par Lord Alton après une question parlementaire.

    Cette révélation intervient peu après qu'un comité de scientifiques a mis en garde contre des recherches sur certaines créations homme-animal risquant d'aller trop loin.

    Des scientifiques affirment que ces recherches peuvent être utilisées pour développer des cellules souches embryonnaires pour traiter des maladies incurables. Depuis l'introduction du Human Fertilisation Embryology Act, 3 laboratoires britanniques (du King College de Londres, de l'université de Newscatle, de l'université de Warwick) ont obtenu des licences pour effectuer des recherches dans ce sens (Cf. Synthèse de presse du 24/10/08). Selon le Daily Mail, ces laboratoires auraient cessé de créer des embryons hybrides par manque de financement.

    "J'ai fait valoir devant le Parlement mon opposition à la création d'hybrides humain-animal  comme une question de principe. Aucun des scientifiques que nous avons entendu n'a pu nous donner aucune justification en termes de traitement. [...] Ethiquement, cela ne peut jamais être justifié. Cela nous discrédite en tant que pays. C'est patauger dans le grotesque", a déclaré Lord Alton. "A chaque étape, la justification des scientifiques était : si seulement vous nous permettez de faire cela, nous allons trouver des remèdes pour toutes les maladies actuellement connues. C'est du chantage émotionnel", dénonce-t-il. Il ajoute que sur les 80 traitements mis au point à partir de cellules souches, tous l'ont été à partir de cellules souches adultes, et non de cellules embryonnaires.

    Quelques jours auparavant, des chercheurs éminents de l'Académie britannique des sciences médicales avaient averti d'expériences dignes de "la planète des singes". Ils ont rendu un rapport demandant que de nouvelles règles soient établies pour empêcher que des attributs humains soient donnés à des animaux de laboratoire, comme par exemple l'injection de cellules souches humaines dans le cerveau de primates. Ils recommandent aussi de ne pas autoriser le développement d'embryons hybrides au delà de 14 jours, comme la loi le requiert déjà. Toutefois, l'auteur principal du rapport, le professeur Robin Lovell-Badge, ne s'oppose pas à la recherche sur des embryons hybrides, considérant qu'il y a "un impératif moral à poursuivre ces recherches" pour trouver des moyens de guérir des maladies graves. "Tant que nous avons des contrôles suffisants, comme nous le faisons chez nous, nous devrions être fiers de ces recherches" a-t-il dit. Des contrôles plus stricts doivent selon lui être appliqués aux recherches sur les embryons animaux dans lesquels sont implantés du matériel génétique humain.

    "Je suis consternée que cela continue et que nous n'ayons rien su à ce sujet", a déclaré Josephine Quintavalle de l'association Comment on Reproductive Ethics. "Pourquoi ont-ils gardé ce secret ? S'ils sont fiers de ce qu'ils font, pourquoi devons-nous poser des questions parlementaires pour que cela vienne à la lumière ?" Le problème, ajoute-telle, est que beaucoup de chercheurs veulent "faire des expériences. [Or] Ce n'est pas une justification suffisante".

  • La conférence du cardinal Burke publiée sur le blog de J. Smits

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    La première partie (Introduction) a paru ici.

    La deuxième partie (Présupposés fondamentaux) est ici.

    La troisième partie (Le Magistère et la promotion de la culture de vie (1/2) est ici.

    La quatrième partie (Le Magistère et la promotion de la culture de vie (2/2) est ici.

    La cinquième partie (Défis à l'obéissance au magistère) est ici.

    La sixième partie (Le Magistère et la vie publique) est ici.

    La septième partie (L'Orthodoxie catholique : l'antidote contre la culture de mort) est ici.

  • France : la théorie du "gender" dans les manuels et le malaise des catholiques

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    Dans Sud-Ouest, un professeur de théologie morale explique avec nuances le malaise "justifié" des catholiques (mais pourquoi les catholiques seulement?) face à l'introduction de l'idéologie du gender dans les programmes scolaires et sa publication dans certains manuels. Certains trouveront que cela manque de radicalité, mais le but n'est pas de se faire plaisir à soi-même en tenant des propos tranchants mais bien de faire comprendre ses positions de façon ce qu'elles puissent être entendues.

    Ce prêtre déclare notamment :  "Nous avons un corps que nous n'avons pas choisi, mais il n'est jamais bon de refuser la réalité telle qu'elle est. J'ai été médecin. J'ai rencontré des transsexuels et j'en ai soigné. Je peux vous dire que je n'en ai pas vu d'heureux. Ce n'est certainement pas en changeant les données de base de ce que l'on est que l'on peut résoudre un mal-être."

    Découvrir cette interview ici : http://www.sudouest.fr/2011/07/23/malaise-justifie-458301-3200.php

  • Les futurs médecins britanniques plutôt favorables à l'objection de conscience

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    "Une enquête effectuée en Grande-Bretagne auprès de plus de 700 étudiants en médecine montre que la moitié d'entre eux considèrent qu'ils devraient avoir le droit à l'objection de conscience concernant certaines pratiques.

    Pour cette enquête anonyme publiée le 18 juillet 2011 dans le Journal of Medical Ethics, des étudiants en médecine de 4 universités britanniques différentes ont été interrogés sur 11 procédures médicales incluant l'avortement, la prescription de la pilule contraceptive, le traitement de patients drogués ou alcoolisés et la réalisation d'examens intimes sur des patients du sexe opposé. A la question de savoir si les médecins devraient avoir le droit de s'opposer aux pratiques envers lesquelles ils ont un désaccord d'ordre moral, culturel ou religieux, 45,2% ont répondu positivement, 40, 6% négativement et 14,2% étaient incertains. Sur le total des raisons soulevées, 44,1% ne sont pas d'ordre religieux,  19,7% sont fondées sur des croyances religieuses et 36, 2% sont à la fois d'ordre non religieux et religieux. 

    Globalement, les étudiants se sont montrés moins enclins à pratiquer des avortements. 1 étudiant sur 10 s'est dit opposé au traitement d'une personne ivre ou droguée et 5,4% préfère ne pas mener d'examen intime sur un patient du sexe opposé.

    Selon le Dr. Steve Hambleton, président de l'Association médicale australienne, bien que ce sondage concerne des étudiants britanniques, des conclusions similaires existent dans les écoles de médecine australiennes qui pourraient avoir besoin d'intensifier leurs enseignements sur les questions éthiques. Cette enquête est "un test décisif pour l'avenir en ce que ce ne sont pas des médecins qui ont été interrogés mais des étudiants en médecine", a-t-il affirmé." (genethique.org)

  • Italie : projet de loi sur la fin de vie

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    "Les parlementaires italiens ont adopté le projet de loi interdisant toute forme d’euthanasie et prohibant l’interruption des traitements, de la nutrition et de l’hydratation des patients en fin de vie (Cf. Synthèse de presse du 25/05/11). Garantissant le droit à la vie dans sa phase terminale et dans les cas où la personne n’est plus capable de comprendre ni d’exprimer sa volonté, le texte de loi réaffirme que la vie humaine est inviolable. Il a été adopté à 278 voix contre 205 avec 7 abstentions." (genethique.org)

  • Quel statut humain pour une une personne en état végétatif persistant ?

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    Dans sa synthèse de presse bioéthique du lundi 18 janvier, genethique.org recense l'article de Pierre-Olivier Arduin, paru sur Liberté Politique, au sujet des malades en état végétatif persistant :

    "Sur Liberté Politique.com, Pierre-Olivier Arduin revient sur les propos tenus par Benoît XVI le 22 avril 2011 lors d'une émission de télévision italienne : le Pape avait notamment répondu à la question d'une mère se demandant si l'âme de son fils, plongé dans un état végétatif persistant depuis 2 ans, avait abandonné son corps. Benoît XVI avait répondu que son âme est bien présente dans son corps (Cf. Synthèse de presse du 27/04/11).

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  • La responsabilité de l'Occident dans la sélection des sexes en Asie

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    La revue de presse de Généthique (http://www.genethique.org/revues/revues/2011/Juillet/20110712.3.asp) publie cette note du plus haut intérêt d'où l'Occident ne sort pas grandi :

    "Slate.fr publie un article de Mara Hvistendahl, correspondante du magazine Science, qui explique le rôle joué par l'Occident dans la sélection du sexe des enfants naître et les avortements sélectifs en défaveur des filles dans les pays d'Asie.

    Auteur d'un livre sur le sujet (Unnatural Selection: Choosing Boys Over Girls, and the Consequences of a World Full of Men), Mara Hvistendahl affirme que les raisons ayant conduit à la généralisation des avortements sélectifs et au déséquilibre du ratio hommes-femmes sont rarement bien comprises. On invoque habituellement des raisons culturelles et économiques pour expliquer la préférence marquée pour les garçons dans des pays tels que la Chine et l'Inde : les garçons prennent en charge les rituels liés aux funérailles et s'occupent de leurs parents dans leur vieillesse, les filles représentent un fardeau financier du fait de la dot à verser lorsqu'elles se marient. Pourtant, ces raisons ne suffisent pas à rendre compte du phénomène de la sélection des sexes qui prend de l'ampleur et qui s'est récemment étendu à divers pays comme le Vietnam, l'Azerbaïdjan ou l'Albanie.

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  • Bulletin de l'Institut européen de bioéthique (I.E.B.) du 4 juillet 2011

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    Bulletin de l'IEB - 4 juillet 2011

    Sommaire

    (cliquer sur les titres pour accéder aux contenus)

     

  • Bannir la différence sexuelle à l'école ?

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    Dans sa synthèse de presse du 28 juin, genethique.org nous apprend que :

    "Une école maternelle suédoise veut déconstruire les genres masculin et féminin. L’école maternelle "Egalia", financé par le contribuable, a ouvert il y un an. Regroupant 33 enfants âgés de 1 à 6 ans, elle illustre la manière dont la Suède entend instaurer une "égalité des sexes" dès le plus jeune âge. "La société attend que les filles soient féminines, gentilles et jolies, et que les garçons soient virils, forts et sociables, affirme une jeune institutrice de l’école, "Egalia" est une formidable opportunité pour leur permettre d’être ce qu’ils veulent vraiment".

    Tout dans l’école est pensé pour qu’aucune différenciation sexuelle ne soit faites par les enfants, de l’emplacement des jouets au choix des contes. Ainsi, au lieu d’entendre les histoires de "Cendrillon" ou "Blanche-neige", contenant trop de "stéréotypes hétérosexuels", ils peuvent écouter l’histoire de deux girafes de même sexe tentant d’adopter un œuf de crocodile. Leurs enseignants bannissent de leur langage toute référence masculine ou féminine, y compris dans l’emploi des pronoms "lui" ou "elle", qu'ils n'emploient jamais. Ils sont pour cela assistés de "pédagogues du genre" qui les aide à identifier dans leur langage et leur comportement des stéréotypes hétérosexuels.

    Jay Belsky, psychologue spécialisé de l’enfance à l’université de Californie, s’interroge sur une telle application du gender à l’école maternelle : "Les sortes de choses que les garçons aiment faire, courir, prendre un bâton pour jouer au chevalier, sera bientôt désapprouvé. La pire application de la neutralité des sexes conduit à émasculer la masculinité".

    Egalia est la seule école de ce type ouverte en Suède. Si la liste d’attente pour y entrer semble s’allonger, certains parents craignent qu’elle n’aille trop loin, considérant que cette "obsession" à effacer les "rôles" de genre rend leur enfants confus et ne leur permet pas d’être préparé à affronter le monde extérieur."

  • France : les recherches sur l'embryon restent interdites mais...

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    Pierre-Olivier Arduin, sur Liberté Politique, commente le vote qui, à quelques voix près, a maintenu l'interdiction de procéder à des recherches sur les embryons humains en expliquant les limites et les faiblesses du texte adopté : c'est ICI

  • Un site à fréquenter : "AvortementIVG.com"

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    Un site bien au fait de la question organisé de la façon suivante :