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Bioéthique - Page 45

  • Spina-bifida : progrès de la chirurgie foetale (suite)

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    Genethique.org rapporte ces succès étonnants de la chirurgie intra-utérine :

    Deux foetus souffrant d'un spina bifida ont récemment été opérés in utero avec succès, a annoncé, le 28 juillet 2011, l'Hôpital des enfants de Zurich. C'est une première européenne, de telles opérations n'ayant été conduites, jusqu'à aujourd'hui, qu'aux Etats-Unis.

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  • Un enfant à tout prix ?

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    Généthique.org relaie les propos de deux spécialistes à propos de l'assistance médicale à la procréation :

    Dans un article intitulé "Le désir d'enfant peut-il aller trop loin ?", le magazine Marie Claire donne la parole à Elisabeth Belghiti, psychologue et membre du Centre d'éthique clinique de l'hôpital Cochin à Paris et à Sophie Marinopoulos, psychanalyste au CHU de Nantes.

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  • La conférence du cardinal Burke sur "l'orthodoxie catholique, antidote à la culture de mort"

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    Cette conférence a été mise en ligne par Jeanne Smits sur son blog: voici les liens:
    La première partie (Introduction) a paru ici.

    La deuxième partie (Présupposés fondamentaux) est ici.

    La troisième partie (Le Magistère et la promotion de la culture de vie (1/2) est ici.

    La quatrième partie (Le Magistère et la promotion de la culture de vie (2/2) est ici.

    La cinquième partie (Défis à l'obéissance au magistère) est ici.

    La sixième partie (Le Magistère et la vie publique) est ici.

    La septième partie (Le scandale de la désobéissance au Magistère) est ici.

    La huitième partie (Le bien commun et la promotion de la culture de vie) est ici.

    La neuvième partie (Conclusion) est ici.

  • Euthanasie aux Pays-Bas : la loi façonne l'opinion et la pratique médicales

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    Tel est le constat que fait Jeanne Smits sur la base d'une enquête d'opinion réalisée par "Een Vandaag" après de 800 médecins au sujet de l'euthanasie :

    Enquête : les médecins néerlandais et l'euthanasie

    Une enquête d'opinion menée par l'institution Een Vandaag (« Un aujourd'hui) auprès de 800 médecins généralistes sur leur façon de considérer, de pratiquer et de subir les demandes d'euthanasie, du 21 au 27 juillet derniers, vient d'être publiée dans la presse néerlandaise. Celle-ci met l'accent sur certaines réticences des médecins : en témoigne des titres sur « des médecins aux prises avec des demandes d'euthanasie en augmentation » ou « un tiers des médecins refuse l'euthanasie ».

    Mais à y regarder de plus près les reponses font état d'une très large acceptation de l'euthanasie et même d'une disposition à la pratiquer personnellement. Je vous en livre quelques-unes qui me paraissent significatives. Quelque 10 ans après l'adoption de la loi, on peut voir à quel point celle-ci a pu façonner l'opinion et la pratique médicales.

    Découvrir la suite ici : http://leblogdejeannesmits.blogspot.com

  • Jacob McMahon, le plus jeune prématuré d'Angleterre...

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    Notre source privilégiée en matière d'éthique, genethique.org, rapporte cet évènement qui bousculera quelques idées toutes faites sur la viabilité des prématurés :

    "Né le 22 février 2011 après 23 semaines de grossesse seulement, Jacob McMahon, le plus jeune prématuré d'Angleterre, a rejoint le domicile familial après avoir passé 5 mois à l'hôpital : il a survécu malgré les pronostics des médecins qui avaient conseillé à sa maman d'avorter peu avant sa naissance.

    Sara Fisher et Scott McMahon attendaient à l'origine des jumeaux. A cause d'une infection, l'un des bébés, une petite fille, est née au bout de 21 semaines et 6 jours et n'a pas survécu. Son jumeau étant resté dans le ventre de sa mère, les médecins avaient conseillé à ses parents d'avorter, ne croyant pas à la survie de l'enfant. Pesant seulement 0, 567 grammes, le petit Jacob est né quelques jours plus tard, 8 heures avant l'échéance donnée au couple pour décider d'un éventuel avortement. Rentré chez ses parents, l'enfant pèse aujourd'hui 3,26kg. "Cela me paraît surréaliste d'être à la maison, explique sa mère Sara. Nous n'avions pas parlé de ce jour là car nous avions peur qu'il n'arrive jamais [...]. Nous n'arrivons pas à croire que les médecins nous avaient demandé d'avorter. Ils nous avaient dit que j'avais une infection et qu'il ne pourrait survivre. Nous avions 24h pour nous décider à prendre ou non, une pilule qui arrêterait son coeur".

    http://www.genethique.org/revues/revues/2011/Juillet/20110728.2.asp

  • Grande-Bretagne : monstruosités "scientifiques"

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    La revue de presse de généthique.org (25 juillet) nous fait part de ces informations :

    "Le Daily Mail rapporte que des scientifiques britanniques ont créé plus de 150 embryons hybrides homme-animal en laboratoire durant les 3 dernières années dans le plus grand secret. Ce chiffre a été rendu public par Lord Alton après une question parlementaire.

    Cette révélation intervient peu après qu'un comité de scientifiques a mis en garde contre des recherches sur certaines créations homme-animal risquant d'aller trop loin.

    Des scientifiques affirment que ces recherches peuvent être utilisées pour développer des cellules souches embryonnaires pour traiter des maladies incurables. Depuis l'introduction du Human Fertilisation Embryology Act, 3 laboratoires britanniques (du King College de Londres, de l'université de Newscatle, de l'université de Warwick) ont obtenu des licences pour effectuer des recherches dans ce sens (Cf. Synthèse de presse du 24/10/08). Selon le Daily Mail, ces laboratoires auraient cessé de créer des embryons hybrides par manque de financement.

    "J'ai fait valoir devant le Parlement mon opposition à la création d'hybrides humain-animal  comme une question de principe. Aucun des scientifiques que nous avons entendu n'a pu nous donner aucune justification en termes de traitement. [...] Ethiquement, cela ne peut jamais être justifié. Cela nous discrédite en tant que pays. C'est patauger dans le grotesque", a déclaré Lord Alton. "A chaque étape, la justification des scientifiques était : si seulement vous nous permettez de faire cela, nous allons trouver des remèdes pour toutes les maladies actuellement connues. C'est du chantage émotionnel", dénonce-t-il. Il ajoute que sur les 80 traitements mis au point à partir de cellules souches, tous l'ont été à partir de cellules souches adultes, et non de cellules embryonnaires.

    Quelques jours auparavant, des chercheurs éminents de l'Académie britannique des sciences médicales avaient averti d'expériences dignes de "la planète des singes". Ils ont rendu un rapport demandant que de nouvelles règles soient établies pour empêcher que des attributs humains soient donnés à des animaux de laboratoire, comme par exemple l'injection de cellules souches humaines dans le cerveau de primates. Ils recommandent aussi de ne pas autoriser le développement d'embryons hybrides au delà de 14 jours, comme la loi le requiert déjà. Toutefois, l'auteur principal du rapport, le professeur Robin Lovell-Badge, ne s'oppose pas à la recherche sur des embryons hybrides, considérant qu'il y a "un impératif moral à poursuivre ces recherches" pour trouver des moyens de guérir des maladies graves. "Tant que nous avons des contrôles suffisants, comme nous le faisons chez nous, nous devrions être fiers de ces recherches" a-t-il dit. Des contrôles plus stricts doivent selon lui être appliqués aux recherches sur les embryons animaux dans lesquels sont implantés du matériel génétique humain.

    "Je suis consternée que cela continue et que nous n'ayons rien su à ce sujet", a déclaré Josephine Quintavalle de l'association Comment on Reproductive Ethics. "Pourquoi ont-ils gardé ce secret ? S'ils sont fiers de ce qu'ils font, pourquoi devons-nous poser des questions parlementaires pour que cela vienne à la lumière ?" Le problème, ajoute-telle, est que beaucoup de chercheurs veulent "faire des expériences. [Or] Ce n'est pas une justification suffisante".

  • La conférence du cardinal Burke publiée sur le blog de J. Smits

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    La première partie (Introduction) a paru ici.

    La deuxième partie (Présupposés fondamentaux) est ici.

    La troisième partie (Le Magistère et la promotion de la culture de vie (1/2) est ici.

    La quatrième partie (Le Magistère et la promotion de la culture de vie (2/2) est ici.

    La cinquième partie (Défis à l'obéissance au magistère) est ici.

    La sixième partie (Le Magistère et la vie publique) est ici.

    La septième partie (L'Orthodoxie catholique : l'antidote contre la culture de mort) est ici.

  • France : la théorie du "gender" dans les manuels et le malaise des catholiques

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    Dans Sud-Ouest, un professeur de théologie morale explique avec nuances le malaise "justifié" des catholiques (mais pourquoi les catholiques seulement?) face à l'introduction de l'idéologie du gender dans les programmes scolaires et sa publication dans certains manuels. Certains trouveront que cela manque de radicalité, mais le but n'est pas de se faire plaisir à soi-même en tenant des propos tranchants mais bien de faire comprendre ses positions de façon ce qu'elles puissent être entendues.

    Ce prêtre déclare notamment :  "Nous avons un corps que nous n'avons pas choisi, mais il n'est jamais bon de refuser la réalité telle qu'elle est. J'ai été médecin. J'ai rencontré des transsexuels et j'en ai soigné. Je peux vous dire que je n'en ai pas vu d'heureux. Ce n'est certainement pas en changeant les données de base de ce que l'on est que l'on peut résoudre un mal-être."

    Découvrir cette interview ici : http://www.sudouest.fr/2011/07/23/malaise-justifie-458301-3200.php

  • Les futurs médecins britanniques plutôt favorables à l'objection de conscience

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    "Une enquête effectuée en Grande-Bretagne auprès de plus de 700 étudiants en médecine montre que la moitié d'entre eux considèrent qu'ils devraient avoir le droit à l'objection de conscience concernant certaines pratiques.

    Pour cette enquête anonyme publiée le 18 juillet 2011 dans le Journal of Medical Ethics, des étudiants en médecine de 4 universités britanniques différentes ont été interrogés sur 11 procédures médicales incluant l'avortement, la prescription de la pilule contraceptive, le traitement de patients drogués ou alcoolisés et la réalisation d'examens intimes sur des patients du sexe opposé. A la question de savoir si les médecins devraient avoir le droit de s'opposer aux pratiques envers lesquelles ils ont un désaccord d'ordre moral, culturel ou religieux, 45,2% ont répondu positivement, 40, 6% négativement et 14,2% étaient incertains. Sur le total des raisons soulevées, 44,1% ne sont pas d'ordre religieux,  19,7% sont fondées sur des croyances religieuses et 36, 2% sont à la fois d'ordre non religieux et religieux. 

    Globalement, les étudiants se sont montrés moins enclins à pratiquer des avortements. 1 étudiant sur 10 s'est dit opposé au traitement d'une personne ivre ou droguée et 5,4% préfère ne pas mener d'examen intime sur un patient du sexe opposé.

    Selon le Dr. Steve Hambleton, président de l'Association médicale australienne, bien que ce sondage concerne des étudiants britanniques, des conclusions similaires existent dans les écoles de médecine australiennes qui pourraient avoir besoin d'intensifier leurs enseignements sur les questions éthiques. Cette enquête est "un test décisif pour l'avenir en ce que ce ne sont pas des médecins qui ont été interrogés mais des étudiants en médecine", a-t-il affirmé." (genethique.org)

  • Italie : projet de loi sur la fin de vie

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    "Les parlementaires italiens ont adopté le projet de loi interdisant toute forme d’euthanasie et prohibant l’interruption des traitements, de la nutrition et de l’hydratation des patients en fin de vie (Cf. Synthèse de presse du 25/05/11). Garantissant le droit à la vie dans sa phase terminale et dans les cas où la personne n’est plus capable de comprendre ni d’exprimer sa volonté, le texte de loi réaffirme que la vie humaine est inviolable. Il a été adopté à 278 voix contre 205 avec 7 abstentions." (genethique.org)

  • Quel statut humain pour une une personne en état végétatif persistant ?

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    Dans sa synthèse de presse bioéthique du lundi 18 janvier, genethique.org recense l'article de Pierre-Olivier Arduin, paru sur Liberté Politique, au sujet des malades en état végétatif persistant :

    "Sur Liberté Politique.com, Pierre-Olivier Arduin revient sur les propos tenus par Benoît XVI le 22 avril 2011 lors d'une émission de télévision italienne : le Pape avait notamment répondu à la question d'une mère se demandant si l'âme de son fils, plongé dans un état végétatif persistant depuis 2 ans, avait abandonné son corps. Benoît XVI avait répondu que son âme est bien présente dans son corps (Cf. Synthèse de presse du 27/04/11).

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  • La responsabilité de l'Occident dans la sélection des sexes en Asie

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    La revue de presse de Généthique (http://www.genethique.org/revues/revues/2011/Juillet/20110712.3.asp) publie cette note du plus haut intérêt d'où l'Occident ne sort pas grandi :

    "Slate.fr publie un article de Mara Hvistendahl, correspondante du magazine Science, qui explique le rôle joué par l'Occident dans la sélection du sexe des enfants naître et les avortements sélectifs en défaveur des filles dans les pays d'Asie.

    Auteur d'un livre sur le sujet (Unnatural Selection: Choosing Boys Over Girls, and the Consequences of a World Full of Men), Mara Hvistendahl affirme que les raisons ayant conduit à la généralisation des avortements sélectifs et au déséquilibre du ratio hommes-femmes sont rarement bien comprises. On invoque habituellement des raisons culturelles et économiques pour expliquer la préférence marquée pour les garçons dans des pays tels que la Chine et l'Inde : les garçons prennent en charge les rituels liés aux funérailles et s'occupent de leurs parents dans leur vieillesse, les filles représentent un fardeau financier du fait de la dot à verser lorsqu'elles se marient. Pourtant, ces raisons ne suffisent pas à rendre compte du phénomène de la sélection des sexes qui prend de l'ampleur et qui s'est récemment étendu à divers pays comme le Vietnam, l'Azerbaïdjan ou l'Albanie.

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