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Economie - Page 21

  • Le trafic des migrants : c'est peu risqué et ça peut rapporter gros

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    De la Sélection du Jour (Philippe Oswald) :

    MIGRANTS : UN TRAFIC PEU RISQUÉ ET TRÈS RÉMUNÉRATEUR

    « La traite des humains générerait à l'échelle mondiale un profit de près de 32 milliards de dollars par an » selon Pierre Henry, directeur général de l'association Terre d'asile, interviewé le 8 août sur France Info (en lien ci-dessous). Peu de ces trafiquants sont arrêtés comme l’ont été dernièrement sept d’entre eux, à l’origine d’un vaste trafic d’êtres humains en France et en Espagne. Rien qu’en France, ils auraient fait entrer clandestinement 350 migrants africains.

    Ces trafiquants de chair humaine sont assurés d’une excellente rentabilité : si le passage a coûté 10 000 euros, le migrant clandestin aura à rembourser 40 000 euros, en s’acquittant de sa dette à travers un certain nombre d'activités, de travail, de mendicité organisée, de prostitution.  L’exploitation sexuelle est, avec le travail forcé, une des formes de l’esclavage de toujours (l'ONU estime que 84% des victimes de traite dans le monde sont des femmes). S’y ajoute cette autre forme d’esclavage, contemporaine celle-là, qu’est le prélèvement d’organes… Au regard de l’horreur des faits, le risque encouru sur le sol européen est très faible. Certes, le Code pénal français prévoit des peines de prison allant de 5 à 20 ans en cas de crime en bande organisée, mais pratiquement, les sanctions prononcées n’excèdent guère 3 ans de prison…rarement effectués.

    Alors que les Européens sont accusés de manquer de générosité dans l’accueil des migrants et que la polémique s’installe sur l’alliance de fait entre les passeurs et les ONG qui affrètent des navires pour les secourir en mer, un constat s’impose : les critiques épargnent généralement les riches pays musulmans qui, tels les monarchies pétrolières du Golfe, sont totalement fermés à l’immigration « humanitaire ». Quant aux pays musulmans qui n’ont pas les moyens d’empêcher le passage de migrants sur leur sol, comme la Libye en proie à la guerre intestine, ils contribuent largement à leur exploitation dans des conditions effroyables, et à leur maltraitance incluant tortures et meurtres (« En Libye, nous les Blacks, on est des objets (…) Jamais je n'aurais imaginé que des musulmans puissent faire ça à d'autres musulmans » a confié au Nouvel Obs un des migrants secourus en mer par l’Ocean Viking affrété par SOS Méditerranée et Médecins sans Frontières). Dans d’autres régions du globe, par exemple en Amérique latine, les régimes responsables de l’exode massif de leur population comme le socialisme collectiviste de Maduro au Venezuela (plus de deux millions de Vénézuéliens ont fui le pays depuis 2015 selon les Nations-Unies), sont eux aussi moins ciblés par nos médias que les pays qui mettent en place des mesures pour empêcher l’afflux de migrants sur leur sol, en particulier l’Amérique de Trump.

    France info 08-08-2019
    Trafic de migrants : "La traite des humains générerait à l'échelle mondiale un profit de près de 32 milliards de dollars par an"
    Lire l'interview sur : France info
  • Journée de dépassement de la Terre : l’empreinte écologique est-elle de la bonne science ?

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    Du site "Pour une école libre au Québec" :

    La Journée de dépassement de la Terre et l'empreinte écologique sont-elles de la pseudoscience ?

    Texte de Michael Shellenberger, President paru dans Forbes. Il résume un article paru dans PLOS Biology.

    À partir d’aujourd’hui et jusqu’à la fin de l’année, l’humanité commencera à consommer plus de ressources que notre planète ne peut en produire durablement, selon le Global Footprint Network (GFN), qui organise ces journées depuis 1986.

     
    « L’humanité utilise la nature 1,75 fois plus vite que les écosystèmes de notre planète ne peuvent se régénérer », déclare le groupe. « C’est un peu comme utiliser 1,75 Terre. »

    Les pays riches utilisent leurs ressources plus rapidement que les pays pauvres, selon le GFN. Les États-Unis, l’Australie, le Danemark et le Canada épuisent leurs ressources avant la fin mars, tandis que Cuba, le Nicaragua, l’Irak et l’Équateur ne le font pas avant décembre.

    Le « Jour de la Terre en dépassement » est basé sur ce que l’on appelle l’« empreinte écologique », qui est utilisée par le Fonds mondial pour la nature, le Programme des Nations Unies pour l’environnement, le Rapport mondial sur le développement humain du Programme des Nations Unies pour le développement et l’Union internationale pour la conservation de la nature.

    Mais l’empreinte écologique est-elle de la bonne science ? Ce n’est pas le cas.

    Il y a six ans, j’ai aidé à démystifier la Journée du dépassement de la Terre et le calcul de l’empreinte écologique sur lequel elle est basée dans un article de la revue scientifique à comité de lecture PLOS Biology, intitulé « Does the Shoe Fit? Empreintes réelles contre empreintes imaginaires. »

    Nous avons réparti les six mesures qui composent l’empreinte écologique et nous avons constaté que cinq d’entre elles, y compris les aliments et les produits forestiers, étaient soit en équilibre, soit excédentaires [Note du carnet : rappelons que la planète est de plus en plus verte !]La seule chose qui n’était pas équilibrée, c’était les émissions de carbone de l’humanité.

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  • Finances et propriétés du Vatican: des questions qui restent sans réponse

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    De Sandro Magister en traduction française sur Diakonos.be :

    Comptes irréguliers en Suisse et palaces londoniens achetés à prix d’or.  Les mauvaises affaires de l’APSA

    Après un préconclave, en 2013, pratiquement entièrement gaspillé en bavardages futiles sur la réforme de la curie vaticane et au terme de six années de travail désordonné dans ce but, il semble que la réorganisation de la curie soit en passe d’aboutir à un résultat qui ne satisfait pratiquement personne, si l’on s’en tient aux critiques qui se sont déjà abattues, de droite comme de gauche, sur l’avant-projetdes futurs nouveaux statuts.

    Parmi les plus mal en point, on retrouve les services administratifs et financiers.  Leur rénovation est loin d’être achevée, particulièrement en ce qui concerne la clé de voûte de la curie en la matière, l’Administration du Patrimoine du Siège Apostolique, l’APSA.

    C’est ce que met en lumière le vaticaniste anglais Edward Pentin dans un article publié le 22 juillet dans le “National Catholic Register” qui regorge d’informations inédites du plus haut intérêt.

    Nous reproduisons ci-dessous l’article traduit intégralement avec l’autorisation de l’auteur.

    Un article de Sandro Magister, vaticaniste à L’Espresso.

    *

    Finances et propriétés du Vatican: des questions restent sans réponse

    par Edward Pentin

    Cité du Vatican – C’est en octobre 2016, soit deux ans après avoir entamé son mandat en tant que préfet du secrétariat pour l’Économie, que le cardinal George Pell s’est rendu compte qu’un dicastère du Vatican gérait de grosses sommes d’argent non répertoriées issues de comptes offshore.

    Mais près de trois ans plus tard, il semblerait que les questions soulevées par le Cardinal Pell concernant la gestion de l’Administration du Patrimoine du Saint-Siège (APSA), le dicastère qui gère le patrimoine immobilier et financier du Vatican, restent encore sans réponse.  Le cardinal Pell avait identifié des risques de blanchiment d’argent et de fraude liés à la manière dont l’APSA utilisait des comptes bancaires à l’étranger et il avait commencé à s’intéresser de plus près à certaines transactions financières et immobilières.

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  • Le bien commun, pierre angulaire de la doctrine sociale de l’Église

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    De Jean-Yves Naudet sur aleteia.org :

    Le bien commun, premier principe de la doctrine sociale de l’Église

    La foi donne aux catholiques une responsabilité politique. Le principe autour duquel s’articule leur pensée et leur action politiques est le bien commun. Celui-ci n’est pas un idéal, mais un ensemble de conditions qui permet la progression de l’épanouissement intégral des personnes et des groupes sociaux.

    Le bien commun est une notion complexe et ancienne. Ce principe est au cœur de la doctrine sociale de l’Église et d’une certaine façon, son premier principe. Dans le Compendium de la doctrine sociale de l’Église, la notion de « bien commun » apparaît plus de cent fois. C’est l’une des notions les plus citées. Le bien commun est présenté comme le premier principe de la doctrine sociale de l’Église — si l’on met à part, évidemment, la question de la dignité des personnes, qui est le fondement essentiel. Le principe du « bien commun », en tant que fin de tous et de chacun, apparaît avant même la destination universelle des biens, la subsidiarité ou les autres notions-clés.

    L’enseignement des encycliques sociales

    Dans la première encyclique sociale, Rerum novarum de Léon XIII (1891), le « bien commun » est cité cinq fois. Chez Pie XI, dans Quadragesimo anno (1931), vingt fois. Chez Jean XXIII (l’un de ceux qui le cite le plus), la notion de « bien commun » est citée trente fois dans Mater et Magistra (1961), et quarante-quatre fois dans Pacem in terris (1963). Un peu moins chez Paul VI : cinq fois dans Populorum progressio (1967), huit fois dans Octogesima adveniens (1971). Chez Jean Paul II, on voit à nouveau l’importance du bien commun : neuf fois dans son encyclique sur le travail, Laborem Exercens (1981), douze fois dans l’encyclique sur le développement, Sollicitudo rei socialis (1987), quatorze fois dans la grande encyclique qui fait une synthèse de toute la doctrine sociale, Centesimus annus (1991). Enfin, chez les deux derniers papes : chez Benoît XVI, dix-neuf fois dans Caritas in Veritate (2009) et chez le pape François, vingt-neuf fois dans Laudato si’ (2015) sur l’environnement. Ces données quantitatives suggèrent bien l’importance de la notion.

    L’orientation de la Création vers le bien

    Le bien commun a une dimension et une portée non seulement politique, mais philosophique, et même théologique. On peut faire remonter la notion de « bien commun » au Moyen Âge et à la théologie chrétienne, notamment chez saint Thomas d’Aquin. C’est l’idée que toute la création, et notamment les personnes humaines, sont orientées vers un bien : le bien suprême qui est Dieu, mais ce bien a aussi une dimension matérielle, sociale, politique. Les choses ont été précisées ou affinées dans la doctrine sociale de l’Église, à partir donc de Léon XIII. Si l’on veut chercher une définition simple du bien commun, dans la pensée sociale de l’Église, les deux définitions les plus claires se trouvent chez Jean XXIII et dans le concile Vatican II.

    Chez Jean XXIII, le bien commun est défini comme « l’ensemble des conditions sociales permettant à la personne d’atteindre mieux et plus facilement son plein épanouissement » (Mater et Magistra, n. 65). Il ajoute à cette idée que les corps intermédiaires doivent jouer un grand rôle et avoir une grande autonomie ; il y a donc un lien entre le bien commun et les « corps intermédiaires ». Dans la définition de Jean XXIII, on voit que le bien commun a pour but l’épanouissement des personnes. Cela permet de faire une distinction par rapport à d’autres notions, comme l’intérêt général, où c’est le bien collectif, au sens de l’intérêt de chacun, au sein d’un groupe qui est visé, en comptant que celui de chacune des personnes qui le composent est automatiquement assuré.

    La définition du concile Vatican II

    Le Concile Vatican II donne à nouveau une définition dans Gaudium et Spes, au paragraphe 26-1 : le bien commun est présenté comme « l’ensemble des conditions sociales » (on retrouve donc le même terme que chez Jean XXIII) « qui permettent tant aux groupes qu’à chacun de leurs membres d’atteindre leur perfection d’une façon plus totale et plus aisée ». On voit ici une précision : l’épanouissement recherché n’est pas seulement celui des personnes, mais aussi celui des groupes, des communautés et des corps intermédiaires.

    Les corps intermédiaires sont, en quelque sorte, deux fois dans le bien commun : en tant qu’objet et en tant que condition. Ils font partie des conditions du bien commun, car il faut une vitalité des corps intermédiaires pour que chacun puisse atteindre sa perfection et, en même temps, ils sont au centre du bien commun, car l’épanouissement recherché est celui non seulement des personnes, mais des groupes.

  • Le transhumanisme mène à la mort de l'humain

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    Du site de Marianne.net :

    "La nécrophobie des transhumanistes est mortifère"

    Pour Jacques Luzi, le transhumanisme, issu de l'idéologie du Progrès, mène à la mort de l'humain.

    Jacques Luzi est animateur de la revue Écologie et politique et auteur d'Au rendez-vous des mortels : Le déni de la mort dans la culture moderne de Descartes au transhumanisme(La Lenteur).

    Le transhumanisme, qui prétend pouvoir "tuer la mort" est-il un anti-humanisme ? Pour Jacques Luzi, animateur de la revue Écologie et politique et auteur d'Au rendez-vous des mortels : Le déni de la mort dans la culture moderne de Descartes au transhumanisme (La Lenteur), c'est une évidence. Radicalisation du projet moderne d'organiser rationnellement la société autour des technosciences, le transhumanisme rejetterait la finitude de la condition humaine. Jacques Luzi revient avec nous sur cette idéologie défendue principalement, mais pas exclusivement, par des libertariens de la Silicon Valley. 

    Propos recueillis par Kévin Boucaud-Victoire

    Marianne : Comment définissez-vous le transhumanisme ? En quoi représente-t-il un danger ?

    Jacques Luzi : Le transhumanisme est une pensée libertarienne qui prône l’usage dérégulé de la technologie [la rationalisation scientifique de la technique] pour outrepasser les limites de la condition humaine : abolir les frontières de la vie terrestre, étendre indéfiniment des capacités corporelles et intellectuelles par la fusion de l’humain et de la machine "intelligente", accéder à l’immortalité.

    Cette pensée est née dans les années 1980 en Californie, avec la volonté explicite d’affranchir le déploiement des nouvelles technologies (nano, bio, IA) de tout encadrement, dénoncé comme l’expression d’une "technophobie" obscurantiste.

    À présent, ce discours, bénéficiant de moyens financiers gigantesques (émanant des GAFA), s’est internationalisé et a pénétré l’ensemble des milieux politiques. En France, la nébuleuse transhumaniste va de Mélenchon à Luc Ferry, en passant par l’écologiste Didier Coeurnelle.

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  • Les démographes de l’ONU ont revu à la baisse leurs prévisions de la population mondiale d’ici 2100

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    Du site "Pour une école libre au Québec" :

    L'ONU révise à la baisse ses prévisions de la population mondiale

    Les démographes de l’ONU ont revu à la baisse leurs prévisions de la population mondiale d’ici 2100.
    La prévision publiée le 17 juin indique que l’ONU pense maintenant la Terre sera peuplée d’un peu plus de 9,7 milliards de personnes en 2050 et d’un peu moins de 10,9 milliards en 2100. Le premier chiffre est de 37 millions inférieur à la prévision de l’ONU publiée il y a deux ans. Le second chiffre portant sur 2100 dernier est de 309 millions plus bas — presque l’équivalent de la population des États-Unis.

    Les taux de natalité diminuent plus rapidement que prévu dans certains pays en développement. À la fin des années 1980, le Kenya avait un taux de fécondité de 6,5 enfants par femme. Il y a deux ans, l’ONU estimait que le taux de fécondité du Kenya ne baisserait à 2,1 (le taux de remplacement de la population) qu’à la fin des années 2070. En raison de nouvelles données, il pense maintenant que le Kenya atteindra ce point dix ans plus tôt. L’Ouganda a également l’air moins fécond que prévu auparavant. Une faible réduction du taux de fécondité en Inde a un impact considérable sur les prévisions démographiques mondiales, car l’Inde compte près d’un sixième de la population mondiale.

    Le modèle de population des Nations Unies suppose que les pays dont le taux de fécondité est bien inférieur à deux vont très peu rebondir. C’était la théorie de la transition « démographique ». L’Institut national d’études démographiques (INED) décrit la transition démographique comme « le passage d’un régime traditionnel où la fécondité et la mortalité sont élevées et s’équilibrent à peu près, à un régime où la natalité et la mortalité sont faibles et s’équilibrent également ». L’équilibre devait « magiquement » se rétablir. Pendant la transition entre les deux régimes, la natalité diminue moins vite que la mortalité, créant un fort accroissement naturel de la population.

    Ce modèle qui sert de base aux prédictions de l’ONU a été critiqué de longue date, notamment par l’historien Pierre Chaunu décédé en 2009. L’observation de la transition démographique française a fait douter certains auteurs de l’universalité du schéma classique. En effet, en France on observe, à partir de 1750 et tout au long de la transition, une chute relativement conjointe et simultanée des taux de natalité et de mortalité, ce qui empêche la France de connaître un essor démographique rapide lors de cette transition. Une autre critique, généralisant l’évolution européenne ou de pays comme le Japon ou le Brésil, souligne que le taux de natalité à la fin de la transition, loin d’idéalement se stabiliser environ au niveau du taux de mortalité, poursuivrait sa baisse, provoquant un déclin démographique, précédé puis accompagné du vieillissement des populations.

    Le modèle de prévision de la population mondiale prévoyait que les pays à très faible natalité (le Japon, l’Italie, l’Allemagne, le Canada) verraient leur fécondité remonter rapidement pour atteindre le taux de remplacement des générations. Même dans les pays où les bébés sont devenus rares depuis des décennies, la plupart des gens continuent de croire que la famille idéale contient deux voire trois enfants. En d’autres termes, même si les Canadiens ne font que 1,5 enfant par femme, les gens pensent que 2,5 enfants par femme constituent une famille idéale. Mais le rebond prédit par la transition démographique persiste à ne pas se produire de nombreux pays. C’est une des raisons qui ont amené les démographes de l’ONU à modifier leurs prévisions. Ils s’attendent maintenant à ce que certains pays à taux de natalité extrêmement bas, tels que l’Italie, le Japon et la Corée du Sud, le restent pendant des années. La Corée, qui a un taux de fécondité d’à peine 1,1 enfant/femme, devrait désormais ne plus compter que 30 millions d’habitants en 2100 alors que ce pays en compte 51 millions aujourd’hui.

    Un autre changement concerne la mort. La plupart des gens vivent plus longtemps. La plus grande amélioration concerne l’Afrique de l’Est et australe, où le VIH est mieux traité. En Amérique, cependant, l’épidémie d’opioïdes, notamment, a fait augmenter le taux de mortalité, en particulier chez les hommes blancs. La probabilité qu’un garçon de 15 ans meure avant l’âge de 50 ans est maintenant plus élevée en Amérique qu’au Bangladesh.

    Voir aussi

    Discours malthusien des écologistes qui sévit en Occident et qui préconise de ne pas avoir d’enfants pour sauver la Terre
  • Grimbergen : les moines de l'abbaye se remettent à brasser leur bière

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    D'Aleteia.org (Rachel Molinatti ) :

    Les moines de l’abbaye de Grimbergen reprennent du service

    De jeafish Ping / Shutterstock
    La bière d'abbaye, un produit de qualité à consommer avec modération

    Alors qu'ils avaient cessé de brasser eux-mêmes leur bière depuis plus de 200 ans, les moines de l'illustre abbaye de Grimbergen (Belgique) viennent d'annoncer qu'ils reprenaient cette activité.

     
    « La flamme ne s’éteint jamais ». Telle est la devise des moines de l’abbaye de Grimbergen, fondée en 1128 par saint Norbert dans un petit village des Flandres au nord de Bruxelles (Belgique). Et ils nous le prouvent bien puisque les frères prémontrés qui occupent actuellement les lieux sont en train de reprendre le brassage de leur bière qui s’était arrêté en 1795. Ayant subi deux incendies majeurs, l’abbaye a été reconstruite deux fois avant d’être tout bonnement démolie pendant la Révolution française, puis à nouveaux rebâtie. Toute une histoire.

    Une recette inspirée de l’originale

    Après avoir mis la main sur des archives du XIIe siècle donnant le secret de la « véritable » bière Grimbergen (ingrédients, méthodes de brassage, types de fûts…), les religieux ont passé des heures et des heures à les feuilleter et s’en sont inspirés pour élaborer une nouvelle recette. En effet, la création originale serait probablement considérée comme imbuvable aujourd’hui. « À cette époque, la bière ordinaire était un peu insipide, c’était comme du pain liquide », explique Marc-Antoine Sochon, nouveau maître brasseur de l’abbaye, au Guardian. La nouvelle bière contient pas moins de 10,8% d’alcool. Gare aux abus, aussi religieux soient-ils.

    Les travaux devraient débuter en août prochain et les premiers fûts sont attendus pour 2020. S’appuyant sur leur propre micro-brasserie, située au même endroit que la brasserie originale, les frères visent une petite production de 10.000 hectolitres par an pour un marché essentiellement français et belge. Carlsberg, qui produit la gamme de bières Grimbergen pour ensuite l’exporter dans le monde entier, et Alken-Maes, qui la commercialise en Belgique, sont partenaires du projet. Pour les religieux, c’est une sacrée opportunité. Les profits leur permettront de maintenir l’abbaye en état et de soutenir des projets caritatifs… tout en humant le doux parfum du houblon.

  • Alimentation, climat, santé, progrès, écologie... : toutes ces idées qui nous gâchent la vie

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    Panique morale sur l’environnement : ces idées fausses qui polluent de plus en plus le débat politique (source)

    Sylvie Brunel est géographe, économiste et écrivain. Elle est notamment l’auteur de Famines et politique (Presses de Sciences Po, 2002), Nourrir le monde. Vaincre la faim (Larousse, 2009) et Plaidoyer pour nos agriculteurs (Buchet-Castel, 2017)

    Sylvie Brunel publie « Toutes ces idées qui nous gâchent la vie » (JC Lattès). « C’est la fin du monde. La Terre se meurt. Nous vivons au-dessus de nos moyens. Changeons nos modes de vie avant qu’il ne soit trop tard ! » Voici ce que nous entendons tous les jours. Des formules accusatrices qui nous somment de nous amender. La vie devient plus difficile. Les gilets jaunes descendent dans la rue. L’écologie devient un mot négatif, à bannir, alors qu’elle aurait dû nous mobiliser et nous passionner. Et si ceux qui nous culpabilisent en prétendant nous imposer maints sacrifices se trompaient du tout au tout ? Si leurs diktats et les sacrifices qu’ils justifient reposaient sur des indicateurs biaisés ? Oui, le monde se transforme, mais il n’est pas pire qu’hier. C’est même plutôt l’inverse : les choses vont en s’améliorant, contrairement aux discours toujours accusateurs des tenants de l’apocalypse, cette science de l’effondrement annoncé qui a désormais un nom : la collapsologie…

    Extraits d’un entretien dans Atlantico.


    Sylvie Brunel — La collapsologie ou science du désastre fait recette. Ce qui n’a qu’un seul effet, démobiliser : à quoi bon agir si tout est foutu ? Au lieu de nous galvaniser, tous ensemble, dans la recherche de solutions durables – ce qui a toujours été le propre de l’humanité, sinon nous ne serions pas passés d’un milliard à 7,5 milliards d’hommes en deux siècles, vivant beaucoup plus longtemps et en meilleure santé, cette vision larmoyante de l’écologie crée de la violence, de l’apartheid, des délires de mortifications individuelles et collectives, particulièrement en Europe, qui est pourtant le continent qui a le plus fait pour l’écologie. L’ère des « désastrologues », comme les appelait déjà Rabelais, ne peut qu’engendrer un vaste retour en arrière. Particulièrement sur ces questions essentielles que sont l’agriculture et l’énergie. 

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  • En Suisse : le business du suicide assisté

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    Du site "La Sélection du Jour" :

    Suisse : cette si rentable euthanasie…

    Non, l’euthanasie n’est pas légale en Suisse. Pourtant, le "tourisme de la mort" ne cesse de s’y développer, car si la loi suisse n'autorise jamais explicitement l'euthanasie, elle considère que l’assistance au suicide "n’est pas punissable, pour autant qu'elle ne réponde pas à un mobile égoïste", considérant alors qu’il s’agit d'un homicide atténué. Mais, comme il fallait s’y attendre, au-delà des raisons idéologiques que certains peuvent mettre en avant pour légaliser l’euthanasie, l’aide au suicide pourrait bien aussi constituer une activité des plus lucratives. Un argument mis en avant pour la légalisation du cannabis outre-Atlantique, aux Etats-Unis comme au Canada, mais jamais concernant l’aide au suicide assisté. Et pourtant...

    Selon une récente enquête du journal suisse NZZ (Neuen Zürcher Zeitung), très peu relayée hors des frontières, l’organisation d’aide au suicide Exit, la plus importante de Suisse, est actuellement à la tête d’une fortune impressionnante pour une association : pas moins de 29 millions de Francs suisses (25,4 millions d’euros), selon les éléments divulgués lors de sa dernière assemblée générale. Comment diable une association dédiée à la promotion de l’euthanasie peut-elle être aussi riche. Alors qu’en 2013, Exit disposait déjà de 9,4 millions de Francs Suisses, elle a vu ses revenus tripler en cinq ans. La raison : alors qu’elle comptait 52.000 adhérents en 2010, elle en compte 120.000 aujourd’hui. Aux contributions à vie dont le tarif a désormais augmenté à 1100 Francs Suisses (963 euros) et aux cotisations annuelles de 39 euros, s’ajoutent dons et legs des militants et "suicidés".

    Peut-on parler d’une activité commerciale sous couvert d’association, ce qui alors tomberait sous le coup du "mobile égoïste" justement exclu par la loi suisse ? On peut légitimement se poser la question, l’association diffusant des clips mettant en scène des personnalités suisses, et achetant des pages de publicité dans la presse helvète. "Cela démontre une fois de plus que la transparence financière des suicides assistés dans le secteur privé reste très problématique", estime Michel Romanens, président de l’Association Ethique et médecine Suisse (VEMS) opposée au suicide assisté, allant jusqu’à parler d’un véritable "modèle économique""La campagne de communication en cours montre une fois de plus qu'Exit est avant tout un modèle économique exploitant l'aide au suicide et en faisant la publicité agressive", a déclaré pour sa part à la "Sonntags-Zeitung" Encarnación Berger-Lobato, porte-parole de la Conférence des évêques suisses.

    L’an passé, Exit Suisse alémanique a permis l’euthanasie de 905 personnes et Exit Suisse romande de 299 personnes. Entre 2003 et 2016, le nombre de "suicides assistés" a été multiplié par cinq, selon les chiffres officiels. Et ce véritable business de la mort devrait être des plus lucratifs dans les années à venir :  l’Observatoire suisse de la santé (Obsan) estime que, rien qu’en Suisse, environ 250.000 personnes  ont l’intention de rejoindre une organisation d’aide à l’euthanasie. Quant aux "accompagnants" des candidats au suicide assisté faisant appel à Exit, il s’agissait jusque-là de volontaires bénévoles. Exit a désormais décidé de verser une indemnité forfaitaire "d’un montant raisonnable", que le porte-parole de l’association a refusé de divulguer, à sa quarantaine d’assistants volontaires formés...

  • L’économie rend un service au bien commun si elle reste liée à l’éthique

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    D'Hélène Ginabat sur zenit.org :

    L’économie rend service à l’humanité, si elle est « éthique »! (traduction complète)

    Le pape François reçoit la Fondation « Guido Carli »

    « Il est important de redire que l’économie rend un service au bien commun si elle reste liée à l’éthique, qui est la mesure universelle de l’authentique bien humain », déclare le pape François.

    Le pape François a reçu les membres de la Fondation « Guido Carli » ce vendredi 3 mai 2019, au Vatican. Il les a encouragés dans leur action de solidarité, « une valeur humaine qui, dans une perspective chrétienne, réalise le devoir de la charité évangélique ».

    Le premier objectif de la Fondation « Guido Carli » est de valoriser les « excellences italiennes » à travers congrès, présentations de livres, expositions et rencontres, avec que celles-ci restent en Italie. Le Prix Carli, remis en mai chaque année, récompense les secteurs de l’économie, de la haute finance, de la banque, de l’entreprenariat, de la culture et du journalisme.

    « En Italie », a reconnu le pape, « nombreux sont les représentants de la culture, de la science, du monde du travail, du volontariat ainsi que de l’Église qui, à travers leur activité, représentent des exemples positifs et des modèles à imiter ».

    Voici notre traduction des paroles prononcées par le pape.

    HG

    Paroles du pape François

    Chers frères et sœurs,

    Je suis heureux de vous accueillir en tant que représentants de la Fondation « Guido Carli » et du Jury du Prix homonyme, en cette dixième année de son institution. Je vous salue tous cordialement et je remercie Madame Romana Liuzzo pour les paroles qu’elle m’a adressées.

    À travers vos initiatives, vous poursuivez l’œuvre de Guido Carli, économiste et homme d’État, dont la figure est marquée par un sens élevé du devoir et un engagement persévérant pour le bien de la collectivité. Originaire de la terre de Brescia, il fit ses premiers pas dans le domaine des responsabilités institutionnelles grâce à un prêtre ami des Montini, la famille du saint pape Paul VI, à laquelle les Carli étaient liés par une vieille amitié.

    Nous sommes tous conscients du fait que, parmi les contradictions de la société actuelle, il y a aussi celle-ci : d’un côté on assiste à une prédominance de critères uniquement économiques ou financiers et d’activités tournées vers la consommation et, de l’autre, se manifeste toujours plus l’incapacité à concilier une juste distribution du revenu avec la valorisation des perspectives du développement. Il est important de redire que l’économie rend un service au bien commun si elle reste liée à l’éthique, qui est la mesure universelle de l’authentique bien humain.

    L’engagement social de votre Fondation, qui entend promouvoir la solidarité, est par conséquent important : c’est une valeur humaine qui, dans une perspective chrétienne, réalise le devoir de la charité évangélique. Je me réjouis pour les reconnaissances que vous attribuez à des hommes et des femmes qui se sont distingués dans le monde entier par leur engagement civil et éthique. En Italie, nombreux sont les représentants de la culture, de la science, du monde du travail, du volontariat ainsi que de l’Église qui, à travers leur activité, représentent des exemples positifs et des modèles à imiter.

    Je saisis cette occasion pour vous remercier et vous encourager à persévérer dans votre action, en particulier en faveur des couches les plus faibles de la société, pour stimuler la croissance de tous ses membres. Que le Seigneur soutienne et bénisse vos généreux projets.

  • Les enjeux démographiques vus de France et d'Allemagne

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    De Philippe Oswald sur le site "La Sélection du Jour" :

    LES DÉFIS DÉMOGRAPHIQUES VUS DE FRANCE ET D’ALLEMAGNE

    A près de trois semaines des élections européennes, un sondage original réalisé par l’IFOP pour Alliance Vita met en regard ce que les Français et les Allemands attendent de l’Europe sur les enjeux démographiques : natalité, vieillissement des populations, solidarité entre les générations. S’ils divergent sensiblement sur les attentes qu’ils expriment quant à la natalité et à la politique familiale, Français et Allemands convergent sur les solutions à apporter au vieillissement. Mais les uns et les autres se montrent très majoritairement réfractaires au recours à l’immigration (seulement 11% de Français s’y disent favorables contre 16% pour les Allemands) pour compenser le déficit démographique, solution mise en avant par la Commission européenne. Français et Allemands portent d’ailleurs un regard pessimiste sur la construction européenne, décrite comme « trop économique et financière et pas assez humaine et sociale » (78% approuvent cette affirmation en France, 71% en Allemagne, les « tout à fait d’accord » étant 39% en France et 30% en Allemagne).

    Des deux côtés du Rhin, les sondés se disent majoritairement d’accord (62% des Français, 50% des Allemands) pour « valoriser la solidarité entre les générations » et développer des modes d’accompagnement de la dépendance afin de mieux prendre en charge les personnes en grand âge. Toutefois, il n’y a que 16% de Français à déplorer « l’insuffisance des aides accordées aux familles avec enfants » contre 46% d’Allemands, ce grand écart s’expliquant par la faiblesse des politiques familiales en Allemagne, alors que la France est encore perçue comme pratiquant une politique familiale généreuse bien que celle-ci ne cesse d’être rabotée. En revanche, ce sondage confirme le pessimisme national des Français : 52% d’entre eux redoutent l’avenir pour eux et leurs enfants en raison « des conditions de vie difficiles pour les familles » contre 36% des Allemands dont l’économie est nettement plus prospère (3,2% de chômage en Allemagne, 8,8% en France).

    L’enseignement le plus préoccupant de ce sondage réside sans doute dans la banalisation de l’euthanasie pour une importante minorité des personnes interrogées : 24% des Français et 29% des Allemands se disent favorables à « accroître le recours à l’euthanasie pour les personnes âgées qui le demandent ». « Cela nous inquiète évidemment : le choix de société entre vraie solidarité et incitation au suicide ou à l’euthanasie est posé » commente Tugdual Derville, délégué général d’Alliance Vita, dans un entretien à Atlantico (en lien ci-dessous).

    Vieillissement, natalité, solidarité entre générations : le sondage qui montre ce que Français et Allemands attendent de l’Europe sur nos défis démographiques
    Atlantico 28-04-2019
    Vieillissement, natalité, solidarité entre générations : le sondage qui montre ce que Français et Allemands attendent de l’Europe sur nos défis démographiques
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  • Dans le monde, il y a aujourd'hui plus de grands-parents que de petits-enfants

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    Du site "Pour une école libre au Québec" :

    Le monde a maintenant plus de grands-parents que de petits-enfants

    Pour la première fois dans l’histoire, il y a plus de personnes âgées dans le monde que de jeunes enfants, selon les Nations Unies.

    Selon un récent rapport de l’ONU, le nombre de personnes de plus de 65 ans dépassait celui des moins de 5 ans à la fin de 2018.

    Il y a aujourd’hui environ 705 millions de personnes de plus de 65 ans sur la planète, tandis que les 0-4 ans sont environ 680 millions.

     Les tendances actuelles indiquent une disparité croissante entre les plus âgés et les plus jeunes d’ici 2050 — il y aura deux personnes de plus de 65 ans pour chaque enfant de 0 à 4 ans.

    Cet écart grandissant symbolise une tendance que les démographes suivent depuis des décennies : dans la plupart des pays, nous vivons tous plus longtemps et nous ne faisons pas assez d’enfants.

    « Il y aura très peu d’enfants et beaucoup de gens de plus de 65 ans, ce qui rend très difficile la survie de la société au niveau mondial », a déclaré à la BBC Christopher Murray, directeur de l’Institute for Health Metrics and Evaluation à l’Université de Washington.

    L’universitaire est également l’auteur d’un article paru en 2018, dans lequel il suggère que près de la moitié des pays du monde est confronté à un « un effondrement de la natalité », ce qui signifie qu’il n’y a pas assez d’enfants pour maintenir une population suffisante.

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