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Economie - Page 36

  • De quoi l'Eglise se mêle-t-elle ?

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    "De quoi se mêle l’Eglise ? L’Abbé Grosjean revient sur cette question souvent entendue, lors des récents débats de société. L’Eglise ne reste pas cantonnée à ses sacristies, mais veut servir le bien commun, le bien de tout homme et de tout l’homme. Voilà pourquoi elle peut et doit prendre sa place dans le débat public. Elle le fait non comme un lobby qui défendrait ses intérêts particuliers, mais comme un service, pour éclairer les consciences et les interpeller. Cette prise de parole libre, souvent à contre-courant des modes de pensée, des sondages, ou des discours officiels, est sans doute un des plus grands services que l’Eglise puisse rendre à la société."
    PADREBLOG - #QUESTION JUIN 2013 par Padreblog

  • L'homme, fin ultime de l'économie et de la politique

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    G8 : le pape plaide pour "un changement d'attitude courageux" (zenit.org)

    La fin est la personne humaine

    « Les différents défis économiques et politiques graves auxquels est confronté le monde d'aujourd'hui exigent un changement d'attitude courageux qui redonne leur juste place à la fin (la personne humaine) et aux moyens (économiques et politiques) », écrit le pape François à David Cameron, dans le cadre du G8.

    Le pape répond en effet à une lettre que lui a adressée le premier ministre du Royaume-Uni, David Cameron, pour l’informer de l’agenda de la présidence britannique du G8 2013 et du Sommet qui se déroule à Lough Erne (Irlande du nord) les 17 et 18 juin 2013.

    Il rappelle que « l'objectif de l'économie et de la politique est de servir l'humanité, à commencer par les plus pauvres et les plus vulnérables, où qu'ils soient, même dans le ventre de leurs mères. Toute théorie ou action économique et politique doit commencer par fournir à chaque habitant de la planète les ressources minimum pour vivre dans la dignité et la liberté, ainsi que la possibilité de subvenir aux besoins d’une famille et à l'éducation des enfants, de louer Dieu et de développer son potentiel humain ».

    Le pape fait aussi observer que le « contexte indispensable » au développement de projets politiques et sociaux comme la protection des femmes, des enfants et d'autres victimes innocentes, le problème de la faim, est « la paix internationale ».

    Il exprime son souhait « que le Sommet permette d'obtenir un cessez-le-feu immédiat et durable et d'amener toutes les parties en conflit à la table des négociations » au Moyen-Orient.

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  • Quand le pape pourfend la culture du gaspillage

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    Source : Radio Vatican

    "La nourriture que nous jetons, c'est comme si nous l'avions volée de la table du pauvre"

    Plus de 80 000 personnes mercredi matin sur la Place Saint-Pierre pour l’audience générale. Et le Pape François en grande forme s’est offert un long tour en jeep dans les divers secteurs de la Place, serrant des mains, embrassant des enfants, et a rejoint ensuite à pied le haut du parvis pour entamer l’audience. Parmi les nombreux groupes venus du monde entier, celui insolite de 1 800 chauffeurs de taxi de la ville de Rome. Et pour la communauté francophone, des fidèles venus des Antilles, de l’Ile Maurice et de Côte d’Ivoire. Ainsi qu’un groupe d’imams de France engagés dans le dialogue interreligieux. 

    Le Pape François, par l’intermédiaire d’un speaker de langue française leur a demandé « de prendre soin de la création, de prendre soin de la personne humaine, de sorte que personne autour de nous ne soit privé du nécessaire. » Car pour sa catéchèse, le Pape nous a parlé de la Création, que « Dieu a confié à l’homme et à la femme pour qu’ils la gardent et la cultivent. »
    « Cultiver veut dire prendre soin, avec attention, avec passion et dévouement », a déclaré le Pape. « Parfois nous perdons notre capacité de contempler, de nous émerveiller devant la création, car nous vivons dans un monde horizontal, qui s’éloigne de Dieu. Or la création est un don qui nous est fait, que nous devons respecter, et non pas manipuler pour en tirer profit. »

    « Mais, garder et cultiver concernent aussi les relations entre les hommes. La personne humaine est aujourd’hui sacrifiée aux idoles du profit et de la consommation. Elle est trop souvent rejetée comme si elle était un déchet dont personne ne se préoccupe, dès lors qu’elle est considérée comme coûteuse ou inutile. Alors que beaucoup d’hommes ne mangent pas à leur faim, la culture de consommation nous entraîne à gaspiller de la nourriture dont nous n’estimons même plus la valeur. Mais rappelons-nous que la nourriture que l’on jette c’est comme si elle avait été volée à la table du pauvre. Ecologie de l’environnement et écologie humaine vont ensemble. C’est en combattant la culture du rejet et du gaspillage qu’il est possible de devenir attentif à chacun, et de venir en aide aux besoins des plus pauvres. »

    Le Pape François devait ainsi avec des termes durs dénoncer la tyrannie du gaspillage en déclarant : « Aujourd’hui c’est l’argent qui commande, et si une personne meurt cela ne fait pas la Une, si tant d’enfants dans le monde n’ont pas à manger, cela non plus ne fait pas la Une, comme si c’était désormais quelque chose de normal, alors que cela ne peut l’être. Non, nous ne pouvons nous habituer au superflu et au gaspillage de la nourriture ».

  • Servir l'Eglise en travaillant pour les finances du Vatican ?

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    Finances du Vatican : une façon de servir l'Église

    Éclaircissements d'Ernst von Freyberg

    Source : Zenit.org - 31 mai - Anne Kurian 

    Travailler pour les finances du Vatican, c'est « une façon de servir l’Église », estime Ernst von Freyberg, qui témoigne de ses objectifs de « transparence », afin que la lumière de « l’Évangile » soit victorieuse de « l'ombre » y compris dans les transactions financières.

    L'avocat d’affaires et industriel allemand, Ernst von Freyberg, a été nommé président de l'« l’Institut pour les oeuvres de religion » (IOR), en février dernier (cf. Zenit du 15 février 2013). Il parle du rôle de l'Institut dans un entretien publié par L'Osservatore Romano du 1er juin 2013.

    Pas de but lucratif

    L'IOR, explique-t-il, est « au service de l’Église dans le monde », il fournit « une protection pour les fonds des institutions de l'Église, du clergé et des employés du Vatican » mais également soutient financièrement le Vatican « par le surplus généré », si surplus il y a.

    L'Institut compte 19.000 clients et près de 7 milliards d'euros sous sa gestion, précise le président, qui souligne que ces clients « ont le choix » et ont choisi l'IOR car ils se sentent « en sécurité » et « bien servis ». En effet, l'IOR n'est pas « une entreprise à but lucratif » et a pour mission « de servir ses clients dans les bons moments comme dans les mauvais moments ».

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  • Le naufrage du modèle suédois

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    Fils d’une Suédoise et d’un Danois, le journaliste Viggo Cavling a grandi dans l’un des banlieues touchées par les récentes violences. Il raconte comment les quartiers qui portaient le rêve d’une société progressiste sont devenus des ghettos sans espoir.

    à lire icihttp://www.presseurop.eu/fr/content/article/3826061-comment-ma-cite-coule

  • La gestation pour autrui en Inde ou l'une des faces cachées du droit à l'enfant pour tous

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    Voir cette video très éclairante sur le business de la GPA, sur l'enfant réduit au statut de marchandise, sur l'instrumentalisation de la femme...

    (via Bulletin de l'IEB)

  • Quand Eric de Beukelaer nous délivre un enseignement sur la monnaie

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    ... cela donne ceci :

    L'argent n'a pas d'odeur. Vraiment ? (à découvrir sur son blog en cliquant sur le lien)

  • La ligne du Saint-Siège en matière de finance

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    Sandro Magister consacre une note à la direction que suit le Saint-Siège en matière de finance :

    En l’espace d’une semaine, le pape François et le Saint-Siège ont lancé un double signal qui fait pressentir dans quelle direction ils vont se diriger en matière de finance.

    Le premier signal a été le discours que le pape a adressé, le jeudi 16 mai, à quatre nouveaux ambassadeurs. Le fait que deux d’entre eux représentent des pays qui sont, à tort ou à raison, qualifiés de "paradis fiscaux", le Luxembourg et Antigua et Barbuda, a fourni à Jorge Mario Bergoglio l’occasion de lancer une invective contre la "tyrannie invisible" de la spéculation financière, qu’il impute à "une profonde crise anthropologique" et en définitive au "refus de Dieu" :

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  • Colruyt arrête sa collaboration avec des fournisseurs asiatiques peu soucieux d'éthique

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    Audits sociaux : Colruyt a arrêté sa collaboration avec 34 fournisseurs asiatiques

    Source : Trends Tendances

    Le groupe de supermarchés Colruyt a arrêté sa collaboration avec 34 fournisseurs asiatiques de produits non-food après avoir mené une série d'audits sociaux en 2012. Les plus importants problèmes concernaient un nombre trop important d'heures supplémentaires et des salaires trop peu élevés, explique Daniël Bral de Colruyt. Colruyt va également mener, à partir de cette année, des audits sociaux chez des fournisseurs de produits alimentaires.

    Lire la suite : audits-sociaux-colruyt-a-arrete-sa-collaboration-avec-34-fournisseurs-asiatiques

  • Le pape et les racines chrétiennes de l'Europe

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    Le pape François "exprime sa profonde reconnaissance des racines chrétiennes de l'Europe et a demandé aux évêques de transmettre un message d'encouragement à tous ceux qui travaillent à faire avancer le projet européen".

    Le pape François a en effet reçu en audience privée, jeudi, 23 mai, le Comité exécutif de la Commission des Episcopats de la Communauté européenne (COMECE, http://www.comece.org/site/fr/presse/communiquesdepresse/newsletter.content/1595.html), emmenée par son Président le Cardinal Reinhard Marx, archevêque de Munich et Freising, indique un communiqué.

    Au cours de l'échange qui a duré une demi-heure, le pape, les évêques et leur secrétaire général ont évoqué la crise économique actuelle en Europe, son impact social et le défi que représente pour l´Eglise "la nécessité de transmettre un message d'espérance aux citoyens européens".

    Il a souligné à quel point il était "essentiel de rendre témoignage à Dieu, en particulier dans la situation européenne actuelle".

    Le pape François a assuré les évêques de la COMECE de son intérêt et de son soutien pour leur mission.

    Zenit.org

  • Essais cliniques des médicaments à usage humain : protéger ceux qui sont vulnérables

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    Communiqué de la COMECE  17/05/2013

    Les essais cliniques des médicaments à usage humain :

    un encadrement éthique solide est fondamental

    Les essais cliniques sont nécessaires à toute mise sur le marché de nouveaux médicaments. Or, les personnes incapables d’y consentir aussi bien que des ressortissants de pays moins développés y participent souvent. Comment protéger ces personnes et populations vulnérables contre les abus? La Commission européenne a proposé un Règlement qui sera soumis au vote des députés européens le 29 mai prochain. Les experts en bioéthique de la COMECE estiment que le projet devrait aller plus loin dans la protection des personnes concernées.

    La Commission européenne a publié en 17 juillet 2012 une proposition de «Règlement sur les essais cliniques de médicaments à usage humain» qui vise à relancer la recherche clinique dans l’UE tout en assurant un niveau de protection optimal des participants ainsi que la fiabilité des données obtenues. Le projet sera soumis au vote des députés de la commission parlementaire ENVI du Parlement le 29 mai prochain.

    Le Secrétariat de la COMECE s’est félicité de cette proposition de régulation, qui va dans le bon sens. Le Groupe de Réflexion Bioéthique de la COMECE a suivi ce dossier depuis que la Commission européenne a lancé la consultation publique et publie aujourd’hui son avis sur ce projet de Règlement. Les experts de la COMECE soulignent quelques principes qui doivent être  dûment concrétisés dans le Règlement actuellement en discussion:

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  • Le pape dénonce le pouvoir de l'argent et le manque d'éthique

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    Le Pape s'oppose au pouvoir de l'argent (source Radio Vatican)

    Le Pape a tenu (ce jeudi matin) un discours très ferme devant les ambassadeurs du Kirghizstan, d’Antigua et Bardua, du Grand-duché de Luxembourg et du Bostwana. François a reçu vers 11h00 dans la salle Clémentine les nouveaux accrédités près le Saint-Siège venus lui présentés leurs lettres de créances. Le Pape leur a demandé d’être les promoteurs d’une société plus éthique tout en condamnant la spéculation financière et la soif d’argent sans limites. 


    Messieurs les Ambassadeurs,

    (...) notre humanité vit en ce moment comme un tournant de son histoire, eu égard aux progrès enregistrés en divers domaines. Il faut faire l’éloge des acquis positifs qui contribuent au bien-être authentique de l’humanité dans les domaines de la santé, de l’éducation et de la communication par exemple. Toutefois, il y a lieu de reconnaître aussi que la plupart des hommes et des femmes de notre temps continuent de vivre dans une précarité quotidienne aux conséquences funestes. Certaines pathologies augmentent, avec leurs conséquences psychiques ; la peur et la désespérance saisissent les cœurs de nombreuses personnes même dans les pays dits riches ; la joie de vivre s’amenuise ; l’indécence et la violence prennent de l’ampleur ; et la pauvreté devient plus criante. Il faut lutter pour vivre, et pour vivre souvent indignement. L’une des causes de cette situation, à mon avis, se trouve dans le rapport que nous entretenons avec l’argent, et dans notre acceptation de son empire sur nos êtres et nos sociétés. Ainsi la crise financière que nous traversons, nous fait oublier son origine première située dans une profonde crise anthropologique. Dans la négation du primat de l’homme ! On s’est créé des idoles nouvelles. L’adoration de l’antique veau d’or (cf. Ex 32, 15-34) a trouvé un visage nouveau et impitoyable dans le fétichisme de l’argent, et dans la dictature de l’économie sans visage, ni but vraiment humain. 

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