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Economie - Page 32

  • Gleeden, l'adultère low cost

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    Lu sur FIGAROVOX/HUMEUR

    Lancé en 2009, le site Gleeden, spécialisé dans les rencontres adultérines, représente selon Théophane Le Méné la dérive de notre société vers un nouvel ordre social et économique ultralibéral :

    Quand le marché se met au service de nos instincts les plus primaires, que ne peut-il inventer sinon quelque chose qui se heurte violemment à ce que George Orwell appelait la common decency, une notion que l'on pourrait traduire par une certaine sensibilité universelle à ce qui est honnêtement convenable ou pas. Depuis 2009, Gleeden, un site spécialisé dans les rencontres adultérines sévit sur la toile et inonde désormais de sa publicité la moindre station de métro au point qu'il est devenu impossible de s'extraire de la fournaise parisienne sans se voir infliger des slogans qui prennent la forme d'ode à l'infidélité: «Et si cette année vous trompiez votre amant avec votre mari?», «Par principe, nous ne proposons pas de carte de fidélité», «Restez fidèles… à vos désirs!», «Etre fidèle à deux hommes, c'est être deux fois plus fidèle», «Cette année, essayez au moins d'être fidèle à votre amant», «Contrairement à l'antidépresseur, l'amant ne coûte rien à la sécu» ou encore «Les vacances, c'est toujours l'occasion d'aller voir ailleurs».

    On interdit l'idée d'amour et on aime l'idée de l'interdit. Et on laisse grandes ouvertes les portes au « tyran Eros » jusqu'à flirter avec les passions les plus terribles.

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  • Région des Grands Lacs Africains : la loi de la jungle pour les multinationales ?

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     Le cynisme de certaines entreprises transnationales a été particulièrement souligné par les médias et les ONG des droits humains. C’est notamment le cas actuellement dans la région des Grands Lacs, au cœur du continent africain. Lu sur le site de « La Vie » (extraits), sous la signature du Belge Bernard Ugeux , Père blanc d’Afrique en poste à Bukavu :

    « En Afrique, une entreprise française est actuellement dénoncée, il s’agit de la multinationale française de l’industrie du pétrole Parenco. Elle a été poursuivie entre autres pour utilisation abusive du personnel journalier par ses sous-traitants (…) en République Démocratique du Congo. L’entreprise a répondu qu’elle « n’engage[ait] pas directement cette catégorie de personnel ». Ces entreprises estiment qu’elles ne sont pas responsables de ce que font leurs sous-traitants. Pourtant, en 2011, le Conseil des droits humains des Nations Unies a adopté à l’unanimité des Principes directeurs relatifs aux entreprises et aux droits de l’homme. Ceux-ci exigent de ces sociétés qu’elles mettent en œuvre des procédures de « diligence raisonnable » (ce qui veut dire un devoir de vigilance). Elles doivent donc mettre en place des mesures pour anticiper et empêcher les dommages liés à l’activité de l’entreprise. Il peut s’agir de dommages humains, environnementaux (écologie, faune et flore), sociaux, etc.(…).

     Pourquoi ces textes internationaux ne sont-ils toujours pas transposés dans la loi française ? Il appert que des entreprises patronales font tout pour retarder cette inscription en droit français, affirmant que les entreprises ont leur propre code éthique. Mais celui-ci n’est pas contraignant ! Certes, certaines entreprises ont pris conscience de l’importance des droits universels et se sont engagées dans des démarches volontaristes. Mais ce n’est pas suffisant comme on le constate aujourd’hui dans l’Est de l’Afrique.

    Il existe une inquiétude grandissante dans la région des grands lacs qui se situent le long du rift Albertine qui borde l’Ouganda, la RDC, la Tanzanie, le Rwanda et le Burundi. En effet, une étude approfondie du Pole Institute de Goma (RDC) montre que ces lacs sont menacés par l’exploration pétrolière et gazière par des multinationales des hydrocarbures. Or, ces lacs sont des réservoirs irremplaçables pour la biodiversité. Il s’agit du lac Edouard, du lac Albert, du lac Kivu et du lac Tanganyika et de leurs bassins.

    10935.jpgUn exemple : le lac Tanganyika (photo) est le plus long du monde (677 km), le deuxième le plus profond au monde après le lac Baikal, le plus poissonneux. « Il a une profondeur moyenne d’environ 570 m, et atteint dans la partie la plus profonde 1471 m. Il recèle 17 % des réserves d’eau douce du monde. (…) Il représente l’écosystème d’eau douce le plus riche au monde, ayant environ 2156 espèces, dont 27% sont endémiques, c’est-à-dire jamais observées nulle part ailleurs. (…) Son intérêt pour la biodiversité mondiale est quasi unique. L’autre importance du lac est liée à ses ressources et à l’intérêt qu’il représente pour les communautés locales comme source d’approvisionnement en poissons, avec environ 160.000 tonnes de prise annuelle de poissons pour tous les quatre pays, une source d’eau potable et un moyen de transport » .

    Or, un peu partout dans ces lacs, on a découvert des traces importantes d’hydrocarbure et la prospection se passe dans des conditions souvent opaques, tant en ce qui concerne l’attribution des blocs d’exploitation que des conditions de la prospection.

    Les ONG de protection de la nature (dont WWF) et des droits de l’homme (dont Human Right Watch) dénoncent le fait que des sociétés pétrolières détournent les lois nationales pour intervenir de façon occulte dans des régions protégées.

    C’est le cas du Parc des Virunga (photo), au Nord de Goma (RDC) qui est un des plusSnapshot_13.jpg beaux parcs nationaux du Congo proche du lac Kivu. Or, ces derniers temps, son directeur, Emmanuel de Mérode, a été victime d’un attentat qui a failli lui coûter la vie. En effet, il s’est opposé à des groupes qui prospectent clandestinement dans le parc. Le plus sérieusement soupçonné est la société britannique Soco international qui chercherait à développer malgré la loi des projets d’exploration pétrolière dans des zones protégées. Depuis l’attaque, mi-avril, contre le directeur du parc, les menaces contre plusieurs associations, et notamment le Fonds mondial pour la nature, se sont multipliées. « Depuis (…) nous enregistrons des menaces contre nos travailleurs [un Congolais et un Américain, ndlr]. Deux ont été la cible d’appels téléphoniques, des SMS leur ont été envoyés, qui menacent leurs vies directement », rapporte Raymond Lumbuenamo, directeur du fonds mondial pour la nature basé à Kinshasa. Par ailleurs, « certains membres de la société civile nous disent avoir été menacés de la même manière », explique-t-il. Le message a été très clair : « Nous ne l’avons pas eu, mais vous, on ne vous ratera pas. » « Nous allons continuer » (source : Radio Okapi dépendant de l’ONU). Pour le moment, il n’y a pas de preuve, mais faut-il se contenter de constater des « coïncidences troublantes ».

    Ce qui semble clair pour les habitants des rives des grands lacs, c’est que certaines sociétés seraient prêtes à recourir à des groupes privés de « sécurité » pour protéger leurs pratiques clandestines. S’il y a bavure, ce sera évidemment de la faute des filiales. L’irresponsabilité finit par tuer, c’est ce qui préoccupe le plus les populations riveraines qui risquent de se voir progressivement privées de leurs espaces de culture, de chasse et de pêche, sans oublier la grave pollution des écosystèmes (…).

     Ref. Nous ne sommes pas responsables, ce sont nos filiales !

    JPSC

  • Saint-Siège, expertise, management et communication

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    Selon Anna Latron sur le site de « La Vie » :

    « L'IOR change de direction

    Lors de la conférence de presse qui s'est tenue ce mercredi 9 juillet au Vatican, le cardinal George Pell, préfet du Secrétariat pour l'économie, a confirmé le changement de direction à la tête de l'Institut pour les œuvres de religion (IOR) : c'est bien le Français Jean-Baptiste de Franssu qui doit lancer la deuxième phase de réforme de la “banque du Vatican”, que nous évoquions récemment. Après l'assainissement permis par l'Allemand Ernst von Freyberg, le Français aura plus spécialement la mission de prendre en main la gestion des actifs de la banque et la fidélisation des clients, “composés à 80% de clercs, de congrégations religieuses et de diocèses”.

    Au cours des trois prochaines années, les statuts de l'IOR seront revus sur la base de trois priorités, exposées ainsi par son nouveau directeur: “Renforcer l'activité de l'IOR”“transferer progressivement les actifs actuellement sous gestion (de l'IOR, ndlr) vers un Centre de gestion des actifs du Vatican (Vatican Asset Management, VAM) de manière à éviter la juxtaposition des activités de ce type au sein des institutions vaticanes” et “se concentrer sur les activités de conseil et les services de paiement pour le clergé, les congrégations, les diocèses et les employés laïcs du Vatican”.

    Quant à l'affaire qui impute une partie des pertes financière de l'IOR en 2013 au cardinal Tarcisio Bertone, Mgr Pell, déclarant qu'il n'est pas au courant des détails, a souligné que “chacune des ces accusatione sera prise au sérieux et de façon appropriée par les autorités compétentes”.

    Le cardinal George Pell a exposé (en anglais) dans les grandes lignes ces changements“essentiels” pour rectifier “les faiblesses” et les “risques identifiés”. Il a précisé que ces réformes suivent les recommandations de la COSEA, la Commission pontificale d’étude sur l’organisation de la structure économique et administrative du Saint-Siège, mise en place il y a un an pour enquêter sur la banque du Vatican et plus largement sur l'organisation administrative du Saint-Siège.

    Le Secrétariat pour l'économie monte en puissance Parmi les réforme annoncées par le cardinal Pell : celle de l'Administration du patrimoine du siège apostolique (APSA). La gestion des biens du Vatican est transférée, par motu proprio (en italien), au Secrétariat pour l'économie qui est désormais chargé de contrôler les agences du Saint-Siège et de surveiller toutes les procédures d'acquisition.

    L'APSA, quant à elle, jouera un “rôle de trésorerie”, étant en quelque sorte la Banque centrale du Vatican, et devra développer le dialogue avec les autres banques centrales. Pour le Vatican Insider(en italien), ce transfert fait du cardinal Pell un “super-ministre de l'économie” à la tête d'un dicastère“renforcé”.

    Audit des médias du Vatican

    Plus inédit, l'annonce de la mise en place d'un comité d'enquête sur les médias du Vatican. Présidé par un Britannique, Lord Christopher Patten, il doit procéder à des réformes structurelles d’ici 12 mois. Objectifs de cette structure : améliorer la coordination entre les nombreux médias existants (Radio Vatican, News.va, vatican.va, Centre Télévisé du Vatican...) et réduire leurs coûts en faisant des “économies substantielles”.

    Ce comité doit également réfléchir aux nouveaux modes de consommation des médias pour faire connaître le message du pape aux jeunes. “Au vu du succès de l'application “The Pope App” et du compte Twitter du pape, les canaux digitaux seront renforcés, afin de rejoindre le plus grand nombre de personnes possibles, et notamment les jeunes”, a précisé le cardinal Pell.

    Une tâche à laquelle va collaborer le dominicain français Eric Salobir, consultateur du Conseil pontifical pour les communications sociales et membre de ce nouveau comité. En 2006, il a rejoint l'équipe du Jour du Seigneur, l'émission dominicale de France 2, où il a mené, notamment, le développement numérique. Membre fondateur du site Retraite dans la ville qui propose des retraites spirituelles à suivre en ligne, il est à l'initiative de la création du laboratoire d'idée OPTIC (Order of Preachers for Technology, Information and Communication).

    Enfin, un comité d'experts doit étudier la situation du régime de retraite des employés du Vatican et faire des propositions à ce sujet d'ici la fin de l'année. Si toutes les pensions versées actuellement sont “sûres”, affirme Joseph Zahra, secrétaire du Conseil pour l'économie, de nouveaux statuts doivent être rédigés pour adapter le régime vatican des retraites aux nouvelles structures éco-administratives du Saint-Siège. Des travaux dirigés par Mgr Brian Ferme, secrétaire du Conseil pour l’Économie. Parmi les experts : les Italiens Nino Savelli et Andrea Lesca, l'Autrichien Bernhard Kotanko et un autre Français, Antoine de Salins ».

    Réf. Finances, médias, retraites : réformes tous azimuts au Vatican

    Enfin un langage digne de ce monde ? JPSC

  • Travailler le dimanche, est-ce une vraie liberté ?

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    François : pas de travail le dimanche !

    (Radio Vatican) Un pacte pour le travail : c’est le souhait exprimé par le Pape François lors de son premier rendez-vous à Campobasso, chef-lieu de la région du Molise, dans le centre-sud de l’Italie. Lors d’une rencontre avec le monde du travail au sein de l’université régionale, il s’est adressé aux travailleurs et aux entrepreneurs de cette région pour leur exprimer sa proximité par rapport « au drame du chômage ». « Tant de postes de travail pourraient être récupérés grâce à une stratégie mise en place avec les autorités nationales qui sache cueillir les opportunités offertes par les normes nationales et européennes. » Et d’encourager son public à aller de l’avant. 

    « C’est un des plus grands défis de notre époque : se convertir à un développement qui sache respecter la création ». Le Pape François a ainsi résumé l’importance qu’il y avait à promouvoir la formation des jeunes afin de « répondre aux nouvelles questions complexes que la crise économique actuelle pose, sur le plan local, national et international ». 

    Autre défi du monde du travail : « concilier le temps de travail avec le temps passé avec la famille ». « C’est un point qui permet de discerner, d’évaluer la qualité humaine du système économique dans lequel nous nous trouvons » a-t-il ajouté. 

    Le Pape en profite pour revenir sur le thème du travail dominical, « qui n’intéresse pas seulement les croyants mais qui intéressent tout le monde comme choix éthique ». « Le dimanche sans travail affirme que l’économie n’a pas la priorité sur l’humain, sur la gratuité et sur les relations non commerciales, sur les relations familiales et amicales, et, pour les croyants, sur la relation avec Dieu et avec la communauté ». Et de poser cette question : « travailler le dimanche est-ce une vraie liberté ? ». 

  • Comment remettre l’homme au cœur de l’entreprise ?

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    Lu sur le site de l’hebdomadaire  « Famille chrétienne » :

    « Comment remettre l’homme au coeur de l’entreprise ? Le profit et la rentabilité sont-ils un frein à l’épanouissement de la personne humaine ? L’abbé Pascal-André Dumont, économe général de la Communauté Saint-Martin et intervenant à l’université d’été Ecophilos, y répond avec la sagesse héritée de la Tradition chrétienne et l’enseignement tiré d’une expérience financière unique : la création d’un fonds commun de placement éthique, basé sur la doctrine sociale de l’Église, dont les bénéfices sont destinés à subvenir aux besoins de la Communauté.

    Organisée en partenariat avec l’institut Philanthropos et le magazine Famille Chrétienne, l’université d’été de la Fondation Ecophilos offre une opportunité unique de s’arrêter pour réfléchir à des questions essentielles touchant la vie en entreprise.

    La 7e édition se tiendra du 4 au 6 juillet 2014 en Suisse, à Fribourg, autour du thème : « La personne humaine au cœur de l’entreprise »

    Les inscriptions peuvent se faire sur le site de l’évènement, et coûtent entre 50 et 125 €. »

    Réf. 3 minutes en vérité avec l’abbé Pascal-André Dumont : « Pas de contradiction entre les valeurs chrétiennes et l’intérêt économique de l’entreprise »

    Une initiative dans la ligne des cycles de conférences organisées à l’Université de Liège par le Groupe éthique sociale et l’Union des étudiants catholiques. Voir le sitehttp://www.ethiquesociale.org/

  • Le pape plaide pour une finance responsable

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    Nouveau plaidoyer du Pape pour une finance responsable

    De Radio Vatican : Le Pape a reçu ce lundi les participants au congrès « investir pour les pauvres » qui s’est ouvert ce lundi à Rome. Une rencontre qui est organisée par le Conseil Pontifical Justice et Paix, le Catholic Relief Services et le Mendoza College of Business de l’Université Notre Dame aux Etats-Unis. L’objectif de ces deux jours de rencontre est d’exposer les exemples d’investissements responsables et de voir comment ils s’articulent avec la mission de l’Eglise. En recevant les participants, François a de nouveau plaidé pour que l'homme soit eu centre de l'économie et que la finance soit débarassée de ses excès.

    « Votre congrès offre une contribution importante à la recherche d’une meilleure équité sociale » a dit le Pape en saluant les participants. La solidarité avec les pauvres et les exclus vous a poussé à réfléchir sur une forme émergeante d’investissement responsable, l’Impact Investing a-t-il souligné. L’investisseur responsable est conscient de l’existence de graves situations d’inégalité, de profondes disparités sociales et de douloureuses conditions qui désavantagent des populations entières a expliqué le Pape.

    Promouvoir des investissements vertueux

    Cet investisseur s’en remet à des instituts financiers qui utilisent les ressources pour promouvoir le développement économique et social des populations pauvres, notamment les fonds d’investissement qui assurent leurs besoins essentiels liés à l’agriculture, l’accès à l’eau, à la possibilité d’avoir accès à des logements dignes à des prix accessibles, ainsi que des services primaires pour la santé et l’éducation.

    Derrière ces investissements qui produisent un impact positif pour les populations locales, il y a une logique qui reconnaît les liens originaux entre profit et solidarité, et l’existence d’un cercle vertueux entre le gain et le don a poursuivi François, et le devoir des chrétiens est de redécouvrir, vivre et annoncer à tous cette unité précieuse et originale entre le profit et la solidarité.

    Le Pape a ainsi rappelé qu’il était important que l’éthique retrouve sa place dans la finance et que les marchés se mettent aux service des intérêts des peuples et du Bien commun de l’humanité. Nous ne pouvons tolérer plus longtemps que les marchés financiers gouvernent le sort des peuples plutôt que de servir leurs besoins, ou qu’une minorité prospère en ayant cours à la spéculation financière pendant qu’une majorité en subissent lourdement les conséquences s’est une nouvelle fois indigné le Saint-Père.

    Plaidoyer pour une finance au service de l'homme

    Le Pape ne condamne pas la finance en elle-même mais rappelle que la rapidité des transformations technologiques au service de cette finance ne trouve son sens que dans la mesure où elle sert le Bien commun. Et François de condamner avec force les spéculations en particulier sur les prix alimentaires, « un scandale qui à de graves conséquences sur l’accès des pauvres à la nourriture. »

    Il est urgent que les gouvernants du monde entier s’engagent à développer un cadre international afin de promouvoir le marché de l’investissement à fort impact social a ainsi plaidé le Pape, de façon à contrarier l’économie de l’exclusion et du rejet.

    Je voudrais demander avec vous au Seigneur, a-t-il conclu, qu’Il nous aide à ne jamais oublier la fugacité des biens terrestres, et à nous engager pour le bien commun, avec amour pour les plus pauvres et les plus faibles.

  • Liège, 17 juin : "On dirige des hommes, pas des entreprises" avec Jean Stephenne

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    Liège - MARdi 17 juin

    "ON DIRIGE DES HOMMES, PAS DES ENTREPRISES"

    Le baron Jean Stephenne est un entrepreneur emblématique à qui l’on doit l’impressionnante croissance de GSK Biologicals en Wallonie, ancien président de l’Union Wallonne des Entreprises. Actuellement, il est président de la Fondation Louvain pour le financement de la recherche, la formation, mobilité internationale, la culture de l’UCL.

    Remettre au centre des activités productives l’homme en tant que personne en favorisant son épanouissement dans un milieu amical de collaboration est aussi la clé de réussite d’une entreprise. C’est ce que le pape François demande explicitement dans son Exhortation apostolique : La crise financière que nous traversons nous fait oublier qu’elle a à son origine une crise anthropologique profonde : la négation du primat de l’être humain !

    PAR JEAN STEPHENNE
    Président de la fondation Louvain, ancien CEO de GlaxoSmithKline et ancien président de l’Union Wallonne des Entreprises.
      PROGRAMME
    Apéritif à 18h00
    Exposé suivi du lunch-débat de 18h15 à 20h30

    Le débat sera modéré par Jacques Zeegers, ancien secrétaire général de l’Association Belge des Banques (ABB) et chargé de cours honoraire à l’Ichec.

    La rencontre se tient a la salle des professeurs dans le bâtiment du Rectorat de l’Université de Liège, place du XX août, 7, 1er étage (accès par la grande entrée : parcours fléché).

    Participation aux frais : 10 € (à régler sur place); 2 € pour les étudiants
    Inscription nécessaire trois jours ouvrables à l’avance (12 juin) :
    soit par téléphone : 04 344 10 89
    soit par email : info@ethiquesociale.org
    soit ci-dessous sur notre nouveau site internet :

     

    New website - Ethique sociale

    Plus que cinq jours pour s’inscrire à cette rencontre organisée par l’Union des Etudiants Catholiques avec l’un meilleurs capitaines d’entreprise belges : le baron Jean Stephenne (photo). Le titre sa conférence : « On dirige des hommes, pas des entreprises »  donne le ton de sa pensée.  Jean Stephenne est né dans une famille d’agriculteurs à Furfooz, près de Dinant.  Cliquez ici pour découvrir son parcours exceptionnel :

     http://connaitrelawallonie.wallonie.be/fr/wallons-marquants/merite/stephenne-jean#.U5Fh0nJ_tA0

  • Université de Liège: une nouvelle conférence de l'Union des étudiants catholiques

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    Plus que deux jours pour s'inscrire...

    La prochaine rencontre du cycle de lunch-débats  organisé par l’Union des étudiants catholiques et le groupe "éthique sociale" à l’Université de Liège sur le thème « humanisme chrétien, travail et société », aura lieu  le mardi 29 avril 2014 à 18 heures.

     

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    Cette rencontre sera animée par le professeur Jacques Defourny (photo) sur le thème

    INNOVER POUR LE BIEN COMMUN :

    LA MONTÉE DES ENTREPRENEURS SOCIAUX

    Entreprise sociale, économie sociale, quels concepts pour quel impact dans la réalité du monde économique ?


    Le professeur Defourny, fondateur du Centre d’économie sociale de l’ULg - qui est un des plus importants centres de recherche de HEC-ULg - vient de lancer une académie pour entrepreneurs sociaux.

    La mentalité de l’entrepreneur social est aujourd’hui un exemple de la mentalité que devraient avoir tous les hommes et femmes d’entreprise : la recherche du bien commun. C’est-à-dire, qu'ils devraient tenir en compte dans l’exploitation d’une entreprise non seulement l’intérêt des actionnaires et des dirigeants et éventuellement des employés, mais aussi celui des fournisseurs, des clients et de l’environnement économique et social.

    C’est ce que le pape François demande explicitement dans son Exhortation apostolique « Evangelii Gaudium »  souhaitant l’avènement d’une « nouvelle mentalité politique et économique, qui aiderait à dépasser la dichotomie absolue entre économie et bien commun social.

    PROGRAMME
    Apéritif à 18h00

    Exposé suivi du lunch-débat de 18h15 à 20h30

    PAR JACQUES DEFOURNY
    Professeur ordinaire à HEC- Ecole de Gestion de l’Université de Liège (Département d’Economie), Directeur du Centre d’Economie Sociale de l’Université de Liège

    Le débat sera modéré par Jacques Zeegers, ancien Secrétaire général de l’Association Belge des Banques (ABB) et Chargé de cours à l’ICHEC (Institut des hautes études commerciales de Bruxelles).

    La rencontre se tient à la salle des professeurs dans le bâtiment du Rectorat de l’Université de Liège, place du XX août, 7, 1er étage (accès par la grande entrée : parcours fléché).

    Participation aux frais : 10 € (à régler sur place); 2 € pour les étudiants
    Inscription nécessaire trois jours ouvrables à l’avance (24 avril) :
    soit par téléphone : 04 344 10 89
    soit par email : info@ethiquesociale.org

    soit sur notre nouveau site internet :www.ethiquesociale.org

  • Google, fer de lance de la révolution transhumaniste

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    "Tuer la mort et rendre l'homme immortel", tel serait le projet de google.

    Le 26 février, les stratégies de Google a été le thème abordé par Laurent Alexandre, président de DNAVision, dans Good Morning Business, avec Stéphane Soumier, sur BFM Business.

  • Vatican : le pape crée un Secrétariat pour l'économie

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    COORDINATION DES AFFAIRES ECONOMIQUES ET ADMINISTRATIVES

    Cité du Vatican, 24 février 2014 (VIS). Le Saint-Père a décidé une coordination des affaires économiques et administratives du Saint-Siège et de l'Etat de la Cité du Vatican. La Commission d'études ad hoc constituée l'an dernier lui a vivement recommandé de simplifier et consolider les organismes existants tout en améliorant leur coordination et instituant leur supervision. Elle a également insisté sur l'adoption de règles comptables et de gestion financière qui répondent à de rigoureux contrôles et démontrent une transparence de gestion. Cet effort devra inclure une utilisation plus incisive d'experts de haut niveau en gestion et planification financière, en vue d'un meilleur emploi des ressources et d'une plus grande efficacité des organes et de leurs programmes, notamment pour ce qui est de l'attention aux pauvres.

    Le Pape a décidé la création d'un Secrétariat pour l'économie, qui aura autorité sur toutes les activités économiques et administratives du Saint-Siège et de l'Etat de la Cité du Vatican. Il sera également chargé de préparer leurs budgets respectifs et de planifier financièrement les ressources humaines et matérielles, de rédiger aussi leurs bilans détaillés. Il mettra en oeuvre les directives d'un Conseil pour l'économie, qui sera composé de quinze membres: Huit cardinaux et évêques illustrant l'universalité de l'Eglise, et sept experts laïques au professionnalisme éprouvé. Ce conseil se réunira régulièrement, notamment pour analyser les rapports d'activité internes. Dirigé par un Cardinal Préfet, assisté d'un Secrétaire général, le Secrétariat à l'économie rendra compte au Conseil. Le Saint-Père a désigné comme Préfet le Cardinal George Pell, actuel Archevêque de Sydney. Outre le Secrétaire, un Réviseur général qui pourra opérer des audits sur le fonctionnement des dicastères et institutions du Saint-Siège et de l'Etat de la Cité du Vatican. La fonction de banque centrale vaticane de l'Administration du patrimoine du siège apostolique est confirmée, avec les devoirs et responsabilités envers ses homologues à travers le monde. Quant à l'Autorité de contrôle financier, il continuera d'assumer ses tâches propres internes. Le Saint-Père a demandé que ce Secrétariat et son Préfet entrent en fonction au plus tôt. Ils devront avant tout, en accord avec la Commission d'études, élaborer les statuts complets et mettre au point les premières mesures pratiques avec la collaboration des conseillers ad hoc.

  • Les Pierres d'Angle, le nouveau livre de Chantal Delsol

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    Présentation du nouveau livre de Chantal Delsol par H. de Crémiers (source)

    Chantal Delsol voudrait aider une certaine élite de l'élite à penser juste, en un temps où presque tout le monde à renoncer même à penser,  comme elle l'avait vigoureusement montré dans son livre précédent L'Age du renoncement (Cerf, 2011).

    C'est donc à ceux qui veulent bien encore réfléchir sur l'état actuel de la société occidentale et singulièrement sur les modes intellectuelles qui la dominent et qui régissent l'élite dirigeante, que s'adresse notre philosophe ; on devrait dire plutôt notre « sage », car Chantal Delsol n'est point un professeur qui exposerait, comme les autres, des systèmes de pensée, un système, le sien ; non, sa réflexion infiniment ductile conduit le lecteur avec intelligence et toute l'érudition nécessaire à se poser les seules bonnes, vraies et belles questions sur le sens de la vie, de notre vie personnelle mais aussi sociale, politique, économique et finalement écologique, dans le sens véritable de ce terme qui ramène l'esprit au réalité de notre « maison », de notre « chez nous ». Comment vivre sans d'abord l'affirmation de ce qui constitue les fondements de notre civilisation : la personne qui définit la singulière dignité de l'être, son rapport évident, tragique et magnifique, avec le monde, l'autre, Dieu qui se révèle et qui parle, la vérité qui ne relève pas d'une structure fermée mais qui incite à la quête de ce qui rassasie l'esprit de manière universelle et donc partagée, le projet qui en découle et qui porte l'espérance humaine, dirige l'âme, l'induit à la joie, l'inscrit dans une histoire et donne à la société tout entière une dynamique de progrès. La liberté est à ce prix, psychologique, morale mais aussi bien politique, où la démocratie se conçoit et devient possible, sinon elle n'est qu'un prétexte à tous les totalitarismes, comme le passé ne l'a que trop montré, comme la tentation en revient aujourd'hui, malgré les objurgations du « plus jamais ça ». Car, franchement, cet athéisme proclamé de l'élite française, qui substitue son système intellectuel de domination du peuple à la religion dont nul ne peut se passer, est une escroquerie monstrueuse. Tout le mal de notre société est là. Qui ne le voit ? Retrouvons donc nos « pierres d'angle », notre « maison ». Faisons de « l'écologie » intelligente et sage. D'ailleurs les jeunes catholiques ont compris la leçon, eux qui, à l'école de Benoît XVI, cherchent les fondements d'une « écologie humaine ».

    Les pierres d'angle, de Chantal Delsol, le Cerf, 260 p., 20 euros.