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Economie - Page 40

  • La religion n'aurait-elle rien à voir dans les évènements au Nigéria ?

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    C'est ce que laisse entendre Mgr Matthew Hassan Kukah, évêque de Sokoto, dans une interview mise en ligne sur le site "Oasis" :

    Nigeria: la peur ne peut pas gagner

    Comment pouvez-vous nous aider à comprendre la situation réelle de votre pays, au-delà des réductions médiatiques simplistes ?

    De nombreuses personnes préfèrent les réponses hâtives pour comprendre le contexte et essayer d’expliquer la situation au Nigeria. Après l’indépendance du Nigeria, l’armée ne permit pas aux hommes politiques de gouverner et d’instaurer une vie démocratique dans le pays. L’autre question importante pour le Nigeria est la présence de riches gisements pétroliers qui provoque de grands conflits entre ceux qui veulent contrôler ces ressources et gagner de l’argent. 

    Les informations présentent souvent le conflit nigérian comme un conflit religieux. Que pensez-vous à ce propos ?

    C’est un élément très important à comprendre : les problèmes du Nigeria, surtout la terrible violence, n’ont rien à voir avec la religion. Ici, les problèmes surgissent à cause de la mauvaise gestion des ressources du pays et de l’incapacité du Gouvernement à contrôler la situation. Chaque crise au Nigeria est immédiatement reliée aux religions. Mais nous n’avons jamais eu une crise religieuse ou une crise dérivée des chrétiens et musulmans luttant pour des questions religieuses. La véritable raison de la crise en cours est politique et économique. Ce n’est pas correct de présenter les problèmes d’aujourd’hui comme des conflits entre les religions.

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  • Quand le pape veut rendre transparentes les finances vaticanes

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    C'est Sandro Magister qui le souligne :

    ...le rapport que Moneyval a publié à propos du Vatican et de ses finances, à la mi-juillet, a constitué une ligne de partage des eaux historique.

    Pour la première fois, en effet, le Saint-Siège a soumis ses instituts et ses lois au jugement d’un arbitre extérieur, international. Pour la première fois il s’est fait donner une note et dicter ses devoirs par une autorité séculière. Dans un domaine, celui de Dieu et Mammon, où il a beaucoup péché.

    C’est un événement, marqué par le rapport de Moneyval, qui oblige à refaire une fois de plus le portrait conventionnel du pape Benoît XVI.

    Le professeur de théologie s’est révélé, dans cette affaire, un homme de gouvernement inflexible. Il a exigé que, dans le domaine des finances, tout soit rendu transparent et exemplaire, même s’il fallait pour cela faire exploser à l’intérieur des murs du Vatican des conflits d’une violence sans précédents. Et il en a été ainsi fait.

    Moneyval l'a reconnu : le Vatican "a fait beaucoup de chemin en vraiment peu de temps". Il a été parmi les derniers à se mettre en route mais, en deux ans seulement, il a réussi à prendre la dixième place sur les 39 états soumis au jugement périodique de la task-force du Conseil de l'Europe qui mesure les capacités de chaque état dans la lutte contre la circulation de l’argent sale. Juste derrière l’Allemagne et l’Italie. Et il obtient neuf notes positives sur seize dans les domaines “core and key” qui décident de la note finale.

    Deux entités, au Vatican, ont été spécialement observées, celles auxquelles le rapport de Moneyval a consacré le plus grand nombre d’observations favorables ou défavorables : l'Institut pour les Œuvres de Religion (IOR), la "banque" du Vatican, et l'Autorité d’Information Financière (AIF), l’organisme d’investigation et de contrôle dont le Saint-Siège a dû se doter.

    Pour l’un comme pour l’autre, on s’attend au Vatican à des coups de théâtre à la fin de l’été.

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  • Economie : Les limites du système utilitariste

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    De Leonardo Becchetti sur le site de l’Agence Zenit :

    ROME, lundi 30 juillet 2012 (ZENIT.org) – « Avons-nous appris la leçon de la crise ? Je ne pense pas », estime dans cette analyse le Leonardo Becchetti, du département d’Economie de l’Université de Tor Vergata (Rome).

    Dans son  livre « Comprendre la Crise » (« Capire la crisi »), publié en italien aux Editions Rubbettino (http://www.store.rubbettinoeditore.it/capire-la-crisi.html), le journaliste et écrivain italien Massimo Calvi tente de remonter aux origines d’un épisode clef de l’histoire économique des dernières décennies dont les effets négatifs sur la planète se font encore sentir.

    Les calculs ne sont pas simples car il s’agit de faire la somme de plusieurs grandeurs, comme les injections directes de capitaux dans les banques et les ressources mises à dispositions comme fonds de garantie (en cas d’échec de celles-ci), mais on estime que pour sauver de la catastrophe le système bancaire et financier, gouvernements et banques centrales ont dépensé entre 5.000 et 10.000 milliards de dollars.(…)

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  • L'argent, un mauvais maître

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    Message des évêques suisses pour le 1er août 2012 (fête nationale suisse) :

    Je peux retirer au bancomat l'argent que j'ai mis de côté. Et je compte sur le fait que l'argent est à disposition lorsque j'en ai besoin. Je peux ainsi payer mes factures, mes achats, mon billet de train en francs et en centimes. L'argent permet à notre société d'acheter des biens qui couvrent nos besoins fondamentaux. Mais l'argent est également nécessaire pour la formation, la culture et un certain confort. L'argent remplit une fonction essentielle dans la vie de tous les jours.

    Par contre, les nouvelles des derniers mois et dernières années me préoccupent beaucoup. Se peut-il que bientôt notre système financier ne fonctionne plus de façon évidente? J'entends parler de crise financière, de crise des devises, de crise de l'économie mondiale. Des experts internationaux ne peuvent plus exclure que même l'ensemble de notre système financier puisse s'écrouler.

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  • La zone euro menacée par la fragilité française ?

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    C'est ce que l'on peut penser à la lecture de cet article paru sur le site de l'Institut Thomas More :

    Avec près de 50% du PIB de la zone euro, la France et l'Allemagne en forment la clé de voûte : si l'un des deux pays faiblit, tout l'édifice est menacé. Or, si l'Allemagne peut encaisser le choc actuel et assumer sa part de responsabilité dans ses plans de sauvetage, elle n'a pas la capacité de porter l'Europe seule. Son partenaire doit être solide… et il ne l’est pas | Par Gérard DUSSILLOL, Président de la Commission finances publique de l'Institut Thomas More, auteur de La crise, enfin ! (éditions Xenia) | Article publié dans le Frankfurter Allgemeine Zeitung (Allemagne) du vendredi 27 juillet 2012

    à lire ici

  • Un pays sans avenir ? (mise à jour 27/7/2012)

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    Une dépêche de Belga reproduite dans plusieurs quotidiens, ce matin (26/7), met en évidence ce fait inquiétant : de plus en plus de jeunes Belges quittent leur pays pour aller tenter leur chance ailleurs. Sur le forum de la Libre, les réactions sont déjà nombreuses et révèlent un certain pessimisme à l'égard des réalités nationales, par exemple :

    "Ces jeunes ont bien raison de partir.
    Chacun doit encourager, dans son entourage, les jeunes qui, intelligents, ont acquis des compétences, à aller les exercer en dehors de ce pays qui ne leur réserve rien de bon pour l'avenir.

    Une société dans laquelle les libertés individuelles réduites l'une après l'autre à une vitesse inquiétante, où la réussite est toujours suspecte, où la propriété privée est de plus en plus menacée par l'insécurité grandissante et le vol institutionalisé... n'a plus grand'chose de positif à offrir à des jeunes de qualité.

    Bon vent à ces jeunes -- et aux moins jeunes qui osent partir !"
    Cependant, les chiffres publiés ne correspondent pas à la réalité : lalibre.be
  • La livraison de La Nef de juillet-août

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    Voici le sommaire de cette excellente publication; certains articles en lignes sont accessibles (cliquer sur les liens) :

    SOMMAIRE DU N°239 DE JUILLET-AOÛT 2012

    ÉDITORIAUX
    Abandonner le politique ?, par Christophe Geffroy
    La pornographie, par Jacques de Guillebon

    ACTUALITÉ
    Rome recadre la théologie, par l’abbé Christian Gouyaud
    Développement durable : Rio ne répond plus, par Falk van Gaver
    « Vatileaks » : esquisse de bilan, par Pierre Mayrant
    Milan, capitale de la famille, par Robert Chermignac
    Vie de l’Église : Un pape serein, par Loïc Mérian
    Syrie et Égypte : vers le chaos ?, par Annie Laurent
    Série Vatican II (7) : Le concile et les clercs, par l’abbé Laurent Spriet
    Chronique : Lady Gaga et l’islam, par Marc Fromager
    Chronique Vie : Dieu et la bioéthique, par Pierre-Olivier Arduin

    ENTRETIEN
    « La foi doit être fortifiée »,
    entretien avec le Père Dominique-M. de Saint Laumer

    DOSSIER : RÉFLEXIONS POST-ÉLECTORALES
    L’impuissance du politique, par Jacques de Guillebon
    Une classe politique usée, par Thomas Hude
    Un cœur intelligent, par François-Xavier Bellamy
    Une forme supérieure de la charité, par Falk van Gaver
    Chrétiens et postmodernité, entretien avec le P. Thierry-D. Humbrecht, op
    La droite fantôme, par Michel Toda

    VIE CHRÉTIENNE
    « Tu ne voleras pas », par Guillaume de Lacoste Lareymondie
    Proclamer l’Évangile, par le Père Pavel Syssoev, op
    Question de foi : « Combinazioni », par l’abbé Hervé Benoît

    CULTURE
    Gustave Thibon, mystique et réaliste, par Jacques de Guillebon
    Au fil des livres : P.D. James, par Philippe Maxence
    Notes de lecture, chroniques musique, cinéma, sortir
    Internet, livres jeunes
    Un livre, un auteur : abbé Gérald de Servigny

    BRÈVES
    Toutes nos annonces du mois en ligne

  • La DSE, un phare en temps de crise

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    La Doctrine sociale catholique, un phare en temps de crise, par le patriarche de Venise, Mgr Francesco Moraglia

    Luca Marcolivio - Traduction d’Océane Le Gall (ZENIT.org) –  

    La doctrine sociale n’est en rien une idéologie mais plutôt le résultat d’une réflexion sur les réalités complexes de l’existence humaine (…) et ses principes peuvent faire beaucoup pour  répondre aux défis de la crise actuelle, a déclaré en substance le patriarche de Venise, Mgr Francesco Moraglia, à l’occasion de la fête du Saint Rédempteur, fêtée dimanche dernier, 15 juillet.

    Mgr Moraglia, a évoqué, dans son homélie, les deux années d’épidémie de peste (1575-1576) que les habitants de Venise et le Sénat de la République ont su affronter en invoquant la protection de celui qui était le  « seul » à pouvoir les sauver, et en s’en remettant à la miséricorde de  Dieu, faisant le vœu solennel d’édifier une nouvelle Eglise.

    En 1577, après la fin de l’épidémie, qui causa la mort à 50.000 personnes, les travaux de construction  commencèrent, et  en 1592 l’Eglise du Rédempteur  vit le jour, et elle fut consacrée solennellement le 3e dimanche de juillet.

    « Pour les Vénitiens du XVIe siècle, a commenté Mgr Moraglia – avoir eu recours au Seul capable de les aider, quand tout autre réponse résultait insuffisante, revêt une signification qui appartient à l’homme de tout temps, homme emprunt de fragilités, faiblesses, limites dues à son état de créature, auxquelles s’ajoutent celles issues de la situation de péché qui – éliminé par le baptême – reste présent dans ses conséquences comme propension au mal ».

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  • Passer d'une économie du profit à une économie au profit de l'homme

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    De l'économie du profit à une économie au profit de l'Homme

    Plan social PSA: déclaration de Mgr Pierre dOrnellas

    Source : ZENIT.ORG

    Réagissant au plan social chez PSA, qui concerne 8.000 emplois, Mgr d’Ornellas, archevêque de Rennes, invite au « courage de passer d’une économie de profit à une économie au profit de l’homme ».

    Communiqué de presse Mgr d'Ornellas :

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  • Faut-il une nouvelle politique familiale en Europe ?

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    Comme  l’empire romain toujours plus perméable aux migrations traversant le “limes” , l’Europe souffre de la dénatalité au sein de sa population de souche. Une matinale du site “La Vie” pose aujourd’hui la question: que faire face à la crise économique et démographique en Europe ?

    “Au "Sommet entre les Représentants Religieux et les Institutions européennes", plusieurs chrétiens sont intervenus pour rappeler l’importance d’une politique familiale cohérente, notamment en faveur des jeunes. Ainsi des évêques comme l’Espagnol Adolfo Gonzales-Montes, qui a dénoncé "les pratiques politiques irresponsables et immorales qui ont mené en Espagne à sacrifier la jeune génération" qui connaît désormais un taux de chômage de 50%. Il a souligné le rôle moteur des fonds européens, y compris la contribution de l’Union européenne en matière de politiques de la jeunesse.

    Face à la crise démographique, Mgr André-Joseph Leonard, Archevêque de Malines-Bruxelles, a, lui, plaidé pour une politique de soutien aux familles européennes, qui favoriserait leur stabilité, plutôt que de miser sur l’immigration, qui provoquerait des tensions. Il a défendu l’idée d’allocations familiales pour le 3e ou 4e enfant et des mesures sociales pour préserver l’équilibre entre vie familiale et vie professionnelle, notamment l’encouragement  au "travail éducatif des mères". "Notre option préférentielle, a-t-il dit, serait d'encourager vigoureusement le redressement des démographies en Europe. Cela permettrait une solution plus durable du problème. (…) L'avenir de notre démographie exige que nous soyons surtout soucieux de soutenir la famille au sens premier du terme (père, mère, enfants), sans nous laisser conditionner par l'idéologie du genre".

    Et “La Vie” de conclure:

    “On perçoit bien les préoccupations éthiques et idéologiques de l’archevêque, mais son discours prend-il en compte l’état réel de nos sociétés européennes ?”  Voir ici: LE DIALOGUE

  • Monseigneur Rey : "peut-on être catho et écolo ?". Une lecture catholique de l'écologie

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    51rG-ogFr5L__SL500_AA300_.jpgSur le site « Liberté Politique » Stanislas de Larminat analyse « Peut-on être catho et écolo », une petit ouvrage que Mgr Rey, évêque de Toulon-Fréjus, vient de publier aux éditions Artège. Extraits de son analyse :

     « Tout l’ouvrage de Mgr Rey revient à expliquer comment « la crise écologique que nous vivons vient, en dernière analyse, du fait que l’homme a perdu la juste place qui était la sienne dans une nature sortie bonne et ordonnée des mains de Dieu ».

    La crise écologique

    L’évêque de Toulon souligne que la crise écologique découle de crises en amont qui sont à la fois d’ordre métaphysique, anthropologique et moral. On ne voit plus que le monde est le fruit d’un acte créateur, ni que l’homme y a une place unique qui lui donne une responsabilité éthique vis-à-vis de la création pour participer au salut de ce monde. 

     

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  • Surmonter les crises économique et démographique

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    A l'issue du Sommet annuel réunissant les représentants de l'Union Européenne et les représentants religieux, la COMECE transmet les informations suivantes :
     
    COMECE Press 12/07/2012

    La Solidarité intergénérationnelle requière le soutien de l’UE et des Etats membres afin de surmonter les crises économique et démographique

    La Solidarité intergénérationnelle était au cœur des discussions du sommet entre les Représentants Religieux et les Institutions européennes. Organisée pour la 8e année consécutive à l’invitation du Président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, la rencontre était coprésidée par Herman Van Rompuy, Président du Conseil européen et par László Surján, Vice-Président du Parlement européen.

    La Commission européenne entretient un dialogue ouvert, transparent et régulier avec les Églises et les communautés religieuses conformément au Traité de Lisbonne qui a inscrit ce dialogue dans le droit primaire (article 17 du TFUE). Ce dialogue se traduit notamment par la rencontre annuelle de haut niveau qui est organisée avec les représentants des communautés religieuses.

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