Economie - Page 40
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Antichrétiens, les anonymous ?
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Les conférences épiscopales européennes au chevet de l'Europe
Nous lisons, sur catho.be :
En crise, l’Europe attire surtout l’attention par les tentatives de solutions pour résorber les déficits publics des états et leurs dettes souveraines. Pourtant, penser l’avenir du Vieux Continent sous le seul aspect financier et économique est réducteur. Lors d’une rencontre organisée actuellement par le Conseil des Conférences épiscopales d’Europe (CCEE) à Chypre, le vice-président de la COMECE a estimé que « l’Europe est beaucoup plus que l’euro » et qu’elle doit « retrouver son unité de fond » pour trouver des solutions à la crise.
Lire la suite sur catho.be
N.B. : lorsque nous publions une information parue sur catho.be, ou ailleurs, nous citons la source. Dommage que la réciproque ne soit pas toujours vraie et que, sur de nombreux sites où l'on utilise notre blog, on évite soigneusement d'indiquer la référence à belgicatho.
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Goldman Sachs, la banque qui gouverne le monde
SUR ARTE MARDI 4 SEPTEMBRE 2012 À 20.40 et sur ARTE.tv gratuitement jusqu'au mardi 11 septembre 2012.
Un documentaire de Jérôme Fritel et Marc Roche
Depuis cinq ans, la banque d’affaires américaine Goldman Sachs incarne tous les excès et dérives de la spéculation financière. Après s’être enrichie pendant la crise des « subprimes » en pariant sur la faillite des ménages américains, elle a été sauvée de la faillite grâce à ses appuis politiques. Quand le krach financier traverse l’Atlantique, Goldman Sachs devient l’un des protagonistes de la crise de l’euro en pariant contre la monnaie unique, après avoir maquillé les comptes de la Grèce. Quand les gouvernements européens tombent les uns après les autres, "la Firme" en profite pour étendre son formidable réseau d’influence sur le Vieux Continent.
UN EMPIRE INVISIBLE
Plus qu’une banque, Goldman Sachs est un empire invisible riche de 700 milliards d’euros d’actifs, soit deux fois le budget de la France. Un empire de l’argent sur lequel le soleil ne se couche jamais, qui a transformé la planète en un vaste casino, pariant sur tout et n’importe quoi pour engranger toujours plus de profits. Grâce à son réseau d’influence unique au monde et son armée de 30.000 moines banquiers, Goldman Sachs a su profiter de ces cinq années de crise pour accroître sa puissance financière, augmenter son emprise sur les gouvernements et bénéficier de l’impunité des justices américaines et européennes.
Ce documentaire de Marc Roche, journaliste spécialisé au Monde, auteur du best-seller La Banque, et de Jérôme Fritel, est une plongée au cœur de ce pouvoir qui ne reconnaît aucune frontière, ni aucune limite et menace directement les démocraties. Les témoignages, à visage découvert, d’anciens salariés de Goldman Sachs, de banquiers concurrents, de régulateurs, de leaders politiques, d’économistes et de journalistes spécialisés dévoilent pour la première fois la toute puissance financière et politique de "la banque qui dirige le monde".via Petrus Angel
Goldman Sachs - La banque qui dirige le monde
mardi, 4 septembre 2012 à 20:50
Rediffusion mercredi 19 septembre à 10H25
(France, 2012, 75mn)
ARTE F -
Le formatage des esprits à l'école
Les programmes et les manuels scolaires sont loin d'être exempts de contenus tendancieux. La réflexion sur l'évolution démographique est un terrain particulièrement propice à des dérapages évidents. Je me rappelle l'étonnement des élèves lorsque, au cours d'histoire, on analysait les facteurs qui ont permis un développement économique et civilisationnel important, que ce soit au XIIIème siècle, à la Renaissance, à l'aube de la Révolution Industrielle, et que l'on mettait en évidence la croissance démographique comme facteur évident de progrès. Cela semblait aller à l'encontre de leur perception habituelle, dûment formatée ailleurs, et suivant laquelle l'augmentation de la population était perçue négativement. C'est donc très opportunément que Pierre-Olivier Arduin dénonce le malthusianisme qui se cache dans les manuels scolaires lorsqu'est abordée la question du développement économique en corrélation avec l'évolution démographique.
A lire ici : Géographie au collège : Malthus embusqué
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Apprentis sorciers et criminels
"Le SOUPIRAIL et les VITRAUX" proposent cette réflexion :
Nanotechnologies, biologie de synthèse, géo-ingénierie : Reporterre publie un entretien avec le scientifique canadien Pat Mooney (entretien d’abord paru dans Entropia, revue d’étude théorique et politique de la décroissance) qui dénonce « la croyance dans la toute-puissance des technologies, censées être la boîte à outils de tous nos problèmes » (extraits) :
« L’industrie est censée nous sortir de la crise alimentaire, de la crise pétrolière, du changement climatique, de la crise financière. L’industrie va prendre soin de nous ! [...] Cette attitude sans issue a conduit en réalité à perdre 5% de la diversité des espèces vivantes de la planète l’année dernière, 26 langages différents... La diversité culturelle se perd à une vitesse énorme. Et pourtant ils continuent. Et ils pensent qu’ils peuvent se contenter de donner une solution technologique à chaque chose. [...] Ce qui est proposé, c’est qu’au lieu d’affronter le pic pétrolier comme une réalité, au lieu d’assumer le fait que nous surconsommons les ressources énergétiques et ne pouvons pas continuer à ce rythme, on nous dit de ne pas nous inquiéter, car les nanotechnologies vont nous sauver. Ces nanotechnologies, nous dit-on, accéléreront la domestication de l’énergie du soleil et du vent. Et elles nous permettront de réduire massivement les consommations énergétiques des machines. Quant aux conséquences des agro-carburants sur la crise alimentaire, on nous dit : ne vous inquiétez pas pour ça, nous allons développer des agro-carburants de deuxième ou troisième génération à partir de biotechnologies dites biologie de synthèse. Voilà qui réglera les problèmes. [...] Avec les biotechnologies, vous déplacez un gène d’une espèce à une autre. C’est très simple, mais très chaotique. Alors qu’avec la biologie de synthèse, vous construisez votre propre ADN. Vous commencez par la base et vous structurez l’ADN pour parvenir à la structure exacte que vous voulez obtenir. Et vous décidez exactement comment vous voulez que l’organisme soit programmé.
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Amazonie : les évêques dénoncent l'exploitation capitaliste au détriment des réalités humaines
Lu ICI : “Nous vivons aujourd’hui dans une dictature économique !” Le propos a le mérite d’être clair. Il l’est d’autant plus qu’il est tenu par un évêque, Mgr Leonardo Ulrich, secrétaire général de la Conférence nationale des évêques du Brésil. Un propos parmi d’autres tenus au cours d’une réunion de l’Eglise en Amazonie qui s’est tenue à Santarém (Brésil) du 2 au 6 juillet. C’était la dizième du genre et l’occasion de faire le point sur un document élaboré par les évêques de la région il y a quatre décennies, à l’époque d’une autre dictature, militaire celle-là, au Brésil. L’exploitation de l’Amazonie, toujours encore considéré par le gouvernement comme un capital privé dont la gestion lui revient exclusivement, est une source permanente de préoccupation pour ces pasteurs qui en voient au quotidien les conséquences sociales et environnementales.
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Fin de la politique de l'enfant unique en Chine
Nous y avions déjà fait écho : http://www.belgicatho.be/archive/2012/07/24/remettra-t-on-en-question-la-politique-de-l-enfant-unique-et.html
Mary-Françoise Renard y revient sur Atlantico, ce 3 août :
En vigueur depuis 1980, la politique de l'enfant unique est désormais ouvertement contestée en Chine. Une bonne nouvelle pour la seconde économie du globe, qui semble s’essouffler.
Le drame de l’avortement forcé d’une femme enceinte de 7 mois a fait récemment l’objet d’une très vive indignation en Chine et à l’étranger. Si cette pratique n’est malheureusement pas nouvelle, certaines réactions le sont. En effet, le gouvernement chinois a laissé la presse insister longuement sur cet évènement, ce qui conduit à penser que les autorités autorisent les critiques sur la politique de l’enfant unique, alors même que certains experts chinois ont pris position contre elle. Pourquoi cette politique a-t-elle été mise en place ? Quelles en sont les principales conséquences ? Dans le contexte actuel, doit-elle être remise en question ?
Officiellement adoptée en septembre 1980, la politique de l’enfant unique visait à restreindre la croissance de la population pour obtenir un chiffre total de 1,2 milliard de personnes en 2000. Elle a été très efficace puisque ce résultat a pratiquement été obtenu et dix ans plus tard, le recensement de 2010 conclut à une population de 1,33 milliard d’habitants. Les contraintes ont été assouplies ces dernières années et on estime souvent à moins de 40% la part de la population y étant soumise.
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La religion n'aurait-elle rien à voir dans les évènements au Nigéria ?
C'est ce que laisse entendre Mgr Matthew Hassan Kukah, évêque de Sokoto, dans une interview mise en ligne sur le site "Oasis" :
Nigeria: la peur ne peut pas gagner
Comment pouvez-vous nous aider à comprendre la situation réelle de votre pays, au-delà des réductions médiatiques simplistes ?
De nombreuses personnes préfèrent les réponses hâtives pour comprendre le contexte et essayer d’expliquer la situation au Nigeria. Après l’indépendance du Nigeria, l’armée ne permit pas aux hommes politiques de gouverner et d’instaurer une vie démocratique dans le pays. L’autre question importante pour le Nigeria est la présence de riches gisements pétroliers qui provoque de grands conflits entre ceux qui veulent contrôler ces ressources et gagner de l’argent.
Les informations présentent souvent le conflit nigérian comme un conflit religieux. Que pensez-vous à ce propos ?
C’est un élément très important à comprendre : les problèmes du Nigeria, surtout la terrible violence, n’ont rien à voir avec la religion. Ici, les problèmes surgissent à cause de la mauvaise gestion des ressources du pays et de l’incapacité du Gouvernement à contrôler la situation. Chaque crise au Nigeria est immédiatement reliée aux religions. Mais nous n’avons jamais eu une crise religieuse ou une crise dérivée des chrétiens et musulmans luttant pour des questions religieuses. La véritable raison de la crise en cours est politique et économique. Ce n’est pas correct de présenter les problèmes d’aujourd’hui comme des conflits entre les religions.
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Quand le pape veut rendre transparentes les finances vaticanes
C'est Sandro Magister qui le souligne :
...le rapport que Moneyval a publié à propos du Vatican et de ses finances, à la mi-juillet, a constitué une ligne de partage des eaux historique.
Pour la première fois, en effet, le Saint-Siège a soumis ses instituts et ses lois au jugement d’un arbitre extérieur, international. Pour la première fois il s’est fait donner une note et dicter ses devoirs par une autorité séculière. Dans un domaine, celui de Dieu et Mammon, où il a beaucoup péché.
C’est un événement, marqué par le rapport de Moneyval, qui oblige à refaire une fois de plus le portrait conventionnel du pape Benoît XVI.
Le professeur de théologie s’est révélé, dans cette affaire, un homme de gouvernement inflexible. Il a exigé que, dans le domaine des finances, tout soit rendu transparent et exemplaire, même s’il fallait pour cela faire exploser à l’intérieur des murs du Vatican des conflits d’une violence sans précédents. Et il en a été ainsi fait.
Moneyval l'a reconnu : le Vatican "a fait beaucoup de chemin en vraiment peu de temps". Il a été parmi les derniers à se mettre en route mais, en deux ans seulement, il a réussi à prendre la dixième place sur les 39 états soumis au jugement périodique de la task-force du Conseil de l'Europe qui mesure les capacités de chaque état dans la lutte contre la circulation de l’argent sale. Juste derrière l’Allemagne et l’Italie. Et il obtient neuf notes positives sur seize dans les domaines “core and key” qui décident de la note finale.
Deux entités, au Vatican, ont été spécialement observées, celles auxquelles le rapport de Moneyval a consacré le plus grand nombre d’observations favorables ou défavorables : l'Institut pour les Œuvres de Religion (IOR), la "banque" du Vatican, et l'Autorité d’Information Financière (AIF), l’organisme d’investigation et de contrôle dont le Saint-Siège a dû se doter.
Pour l’un comme pour l’autre, on s’attend au Vatican à des coups de théâtre à la fin de l’été. -
Economie : Les limites du système utilitariste
De Leonardo Becchetti sur le site de l’Agence Zenit :
ROME, lundi 30 juillet 2012 (ZENIT.org) – « Avons-nous appris la leçon de la crise ? Je ne pense pas », estime dans cette analyse le Leonardo Becchetti, du département d’Economie de l’Université de Tor Vergata (Rome).
Dans son livre « Comprendre la Crise » (« Capire la crisi »), publié en italien aux Editions Rubbettino (http://www.store.rubbettinoeditore.it/capire-la-crisi.html), le journaliste et écrivain italien Massimo Calvi tente de remonter aux origines d’un épisode clef de l’histoire économique des dernières décennies dont les effets négatifs sur la planète se font encore sentir.
Les calculs ne sont pas simples car il s’agit de faire la somme de plusieurs grandeurs, comme les injections directes de capitaux dans les banques et les ressources mises à dispositions comme fonds de garantie (en cas d’échec de celles-ci), mais on estime que pour sauver de la catastrophe le système bancaire et financier, gouvernements et banques centrales ont dépensé entre 5.000 et 10.000 milliards de dollars.(…)
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L'argent, un mauvais maître
Message des évêques suisses pour le 1er août 2012 (fête nationale suisse) :
Je peux retirer au bancomat l'argent que j'ai mis de côté. Et je compte sur le fait que l'argent est à disposition lorsque j'en ai besoin. Je peux ainsi payer mes factures, mes achats, mon billet de train en francs et en centimes. L'argent permet à notre société d'acheter des biens qui couvrent nos besoins fondamentaux. Mais l'argent est également nécessaire pour la formation, la culture et un certain confort. L'argent remplit une fonction essentielle dans la vie de tous les jours.Par contre, les nouvelles des derniers mois et dernières années me préoccupent beaucoup. Se peut-il que bientôt notre système financier ne fonctionne plus de façon évidente? J'entends parler de crise financière, de crise des devises, de crise de l'économie mondiale. Des experts internationaux ne peuvent plus exclure que même l'ensemble de notre système financier puisse s'écrouler.
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La zone euro menacée par la fragilité française ?
C'est ce que l'on peut penser à la lecture de cet article paru sur le site de l'Institut Thomas More :
Avec près de 50% du PIB de la zone euro, la France et l'Allemagne en forment la clé de voûte : si l'un des deux pays faiblit, tout l'édifice est menacé. Or, si l'Allemagne peut encaisser le choc actuel et assumer sa part de responsabilité dans ses plans de sauvetage, elle n'a pas la capacité de porter l'Europe seule. Son partenaire doit être solide… et il ne l’est pas | Par Gérard DUSSILLOL, Président de la Commission finances publique de l'Institut Thomas More, auteur de La crise, enfin ! (éditions Xenia) | Article publié dans le Frankfurter Allgemeine Zeitung (Allemagne) du vendredi 27 juillet 2012