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Ethique - Page 495

  • Trois mères reçoivent le prix européen pour la Vie

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    « Si tu veux la paix défends la vie » - Le prix européen pour la vie remis à trois mamans du continent

    Antonio Gaspari -Traduction d’Océane Le Gall (ZENIT.org)

    Au moment où, à Oslo, l’Union européenne recevait à Oslo son prix Nobel pour la paix, à Rome, au capitole, les mères d’Europe recevaient le prix européen pour la vie.

    Le président de la commission pour les affaires constitutionnelles du parlement européen et président du Mouvement italien pour la vie, Carlo Casini, a remis le prix Mère Teresa de Calcutta à  trois mamans héroïques:  Chiara Corbella Petrillo qui a donné sa vie pour faire naitre son enfant, représentée par son mari, Irene de Nomadelfia, et Sabrina Pietrangeli Paluzzi, présidente de la « Quercia Millenaria ». « Si tu veux la paix, défends la vie », a dit Carlo Casini durant la cérémonie, en reprenant les paroles prononcées par le pape Paul VI, à l’occasion de la Journée mondiale pour la paix, le 1 janvier 1977.

    Ce même concept a été exprimé par Mère Teresa de Calcutta, en 1979, au moment où elle recevait le Prix Nobel pour la paix. Elle a dit : «  Si nous acceptons qu’une mère puisse supprimer le fruit de son sein que nous reste-t-il ? Le principe de l’avortement met en danger la paix dans le monde ». Hélas, a commenté Carlo Casini, aujourd’hui en Europe, on compte beaucoup plus d’un million d’interruptions volontaires de grossesses par an. C’est la raison pour laquelle Jean Paul II, en s’adressant aux évêques du continent, en 1985, parla de « défaite de l’Europe ». Dans ce contexte, le Prix européen pour la vie remis aux mamans d’Europe est un regard vers l’avenir, car sans enfants, a dit Carlo Casini,  il n’y a pas d’avenir et parce qu’ « un nombre incalculable de mères d’Europe, en silence, répandent et encouragent ces valeurs que l’Europe proclame, mais souvent trahit ».

    Andrea Riccardi, le ministre italien pour la coopération internationale et l’intégration, a remercié Carlo Casini, saluant en lui  « le pèlerin intrépide du droit à la vie » qui continue à « frapper aux portes et aux palais d’Europe et d’Italie ». Le ministre, qui est aussi le fondateur de la communauté de Sant’ Egidio, a précisé que « l’Europe est le cœur d’un humanisme où l’on proclame des droits et des opportunités qui s’inspirent de la Déclaration universelle des droits de l’homme », mais émerge la contradiction pour ces enfants conçus mais jamais nés. Pour Andrea Riccardi « sans vie pas de droits » et l’Europe « a besoin de vie si elle veut un phare d’humanité et de droit dans le monde ».

  • Sur la pensée unique

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    Du blog de Bernard Romain :

    Le matérialisme pratique ambiant nous imprègne tous, et cela pose question, un jour ou l’autre, à tout un chacun.

    Nombreux, heureusement, sont ceux qui ressentent l’urgence de réagir à cet impérialisme sous-jacent qui veut ‘’formater’’ les comportements quotidiens et, par voie de conséquence, les esprits, selon une pensée unique.

    Le style de vie occidental qui fait tache d’huile de par le monde – car il est attirant par bien des côtés – est encore largement fondé sur la prédominance de l’argent, la consommation de masse et la publicité, pour tenir en haleine les consommateurs par la recherche du ‘’mieux paraître’’ !

    L’accent est mis sur l’individualisme, la prééminence du ‘’moi’’ et l’indifférence envers toute règle de conduite héritée du passé.

    Autant dire qu’il s’agit d’une course à l’avoir, à la compétition, à la vanité et à l’attachement du moment, à la recherche des plaisirs futiles, à la captation de l’autre égoïste et à la domination orgueilleuse, qui cache à beaucoup l’importance que revêt pour tout homme digne de ce nom la quête de l’être et du sens de l’existence.

    Sur un plan philosophique, on peut dire que l’utilité (personnelle et sociale) est davantage du côté de l’avoir, et la gratuité du côté de l’être.

    Certes, l’utilité est nécessaire pour faire face aux besoins du quotidien, mais ceux-ci ne valent d’être comblés que pour libérer l’homme et le rendre capable de s’ouvrir à des choses plus hautes et plus profondes, seul ressort qui vaille dans l’existence.

  • Quand le Conseil de l'Europe s'efforce d'imposer l'avortement à l'Irlande et à la Pologne

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    Grégor Puppinck,  directeur du European Centre for Law and Justic, publie une trtibune dans "Nouvelles de France" :

    Comment le Conseil de l’Europe impose l’avortement à l’Irlande et à la Pologne

    L’Irlande est un symbole en Europe de résistance à l’avortement ; mais il est sur le point de tomber sous la pression conjuguée du Conseil de l’Europe et de groupes de pression pro-avortement. Le peuple irlandais s’est toujours opposé fermement à l’avortement : à trois reprises, par référendum, il a refusé la légalisation de l’avortement et a accordé une protection constitutionnelle à l’enfant à naître, dont la vie bénéficie d’une protection égale à celle de sa mère. L’avortement est ainsi toujours interdit, sauf lorsque jugé nécessaire par les médecins pour sauver la vie de la mère.

    Or, le Conseil de l’Europe est au cœur d’une campagne visant à imposer « par le haut » l’avortement à un peuple qui l’a refusé « par le bas » à trois reprises lors des referendums de 1983, 1992 et 2002.

    Précisons que le Conseil de l’Europe a été crée pour défendre la démocratie et les droits de l’homme. La Cour européenne des droits de l’homme fait partie du Conseil de l’Europe ; son rôle est de veiller au respect par les États des droits et libertés garantis par la Convention européenne des droits de l’homme. Les États condamnés doivent se conformer aux arrêts rendus par la Cour à leur encontre ; ils disposent d’une liberté quant au choix des moyens à mettre en œuvre à cette fin. Cette exécution des arrêts est réalisée sous la supervision politique du Comité des Ministres, c’est-à-dire des ambassadeurs des 47 États membres.

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  • La charité catholique est aussi une oeuvre de discernement

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    Frédéric Mounier (La Croix) a interviewé le cardinal hondurien Oscar Maradiaga, président de Caritas Internationalis depuis 2007.

    "Il analyse le motu proprio publié par Benoît XVI le 1er  décembre, visant à préciser le caractère propre de la charité mise en œuvre par les catholiques. Cet ardent défenseur des droits de l’homme, d’origine hondurienne, rappelle notamment que « la charité est une exigence de la foi »."

    ...mais on verra qu'il met aussi clairement les points sur les "i" quant au fait de collaborer avec des initiatives qui ne cadrent pas avec les positions de l'Eglise, notamment dans le domaine éthique ;

    extraits :

    Comment lire le récent motu proprio de Benoît XVI rappelant aux évêques     les conditions d’exercice de la charité des catholiques ?

    Cardinal Oscar Maradiaga : Je pense que ce document est positif. Parce qu’il est nécessaire aujourd’hui de rappeler à certains évêques, dans certains pays, de prendre à cœur le service de la charité dans le monde. (...) Je lis donc ce motu proprio comme un appel aux évêques pour qu’ils prennent en compte le fait que le service de la foi doit passer par le service de la charité.

    Benoît XVI a souvent souligné le caractère propre de la charité catholique. Comment le comprenez-vous ?

    La charité catholique n’est pas une simple philanthropie, une sorte de tranquillité pour la conscience. Elle est une exigence de la foi. Si je suis croyant, je ne peux me retrancher dans ma tour d’ivoire, mais je dois être là où les hommes ont faim et soif, là où ils souffrent de la guerre, de la pauvreté, du mal-être. Le véritable chrétien ne peut rester indifférent.

    À Caritas ­Internationalis, nous ne sommes pas seulement une organisation philanthropique. Nous pratiquons la foi en action, qui se nomme la charité. (...)

    Rome insiste sur les conditions éthiques de la collaboration avec les organisations internationales…

    Dans un autre domaine, les investissements financiers, l’Église appelle, depuis longtemps, à les choisir en fonction de critères moraux : par exemple ne pas investir dans des entreprises qui font le commerce des armes, qui sont corrompues, etc. Chacun sait que l’argent doit connaître des limites et ne pas mettre en péril la dignité de la personne. Je pense que le motu proprio appelle simplement à un discernement et à un dialogue avec les organisations internationales qui peuvent financer des mouvements et services d’Église, alors que, par ailleurs, certaines de leurs valeurs ne sont pas compatibles avec nos principes, concernant notamment le respect de la vie.

    Par exemple ?

    Je pense qu’il nous faut être clair et dire que nous ne sommes pas d’accord, par exemple, avec la promotion de l’avortement, parce que nous considérons que c’est un crime. Il nous faut dialoguer et discerner. (...)

    Même à propos de la « santé reproductive », notion promue par les organisations de l’ONU, à laquelle Rome est très opposée ?

    Je dis clairement que cette notion de « santé reproductive » est un piège. Derrière un masque positif se cache l’avortement, qui est l’inverse de la santé. Je crois qu’il faut être vraiment clair : l’avortement est un crime et nous ne pouvons pas en faire la promotion. Une véritable politique de santé ne peut dire non à la vie à travers l’avortement. (...)

  • La Doctrine Sociale de l'Eglise accessible sur internet

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    Un site lui est consacré (CERAS) :

    Retrouvez les discours des papes et du Concile sur les grandes questions sociales depuis le XIXe siècle, ainsi que le contexte historique et politique dans lequel ils s’inscrivent. Découvrez aussi les principesstructurants d'une "doctrine sociale" et les grands thèmes abordés par l'Eglise catholique. Doctrine vivante qui s'enrichit  des initiatives des communautés chrétiennes.

    http://www.doctrine-sociale-catholique.fr

  • Une fiche didactique sur l'avortement

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    L'Institut Européen de Bioéthique vient de publier une fiche didactique sur l'avortement (également disponible en néerlandais):

    Fiche didactique n°7 : avortement

    Fiche didactique :  1 sujet traité de façon objective - 1 recto verso  pour comprendre en peu de temps

    Des définitions, des chiffres, des idées clés, en seulement 1 feuille.

    Outil didactique pour  enseignants et étudiants.

    Fiche n° 7 : L’AVORTEMENT PROVOQUÉ

    I – BREVE PRESENTATION - II. QUE DIT LE DROIT ?- III.  APPRECIATION CRITIQUE - IV.  LES CHIFFRES - ANNEE 2011

    • Embryon ‘’amas de cellules’’ ou être humain ?
    • La femme a le droit de disposer de son corps ...
    • Le droit mis au service du fort ?
    • L’avortement légalisé parce qu’il a toujours existé ?
    • Les problèmes matériels - La femme est-elle vraiment libre de son choix ?
    • Les conséquences psychologiques.
    • Après un avortement, se faire aider ?
  • Jeunes pro-life à la RTBF : surenchère odieuse de la Libre

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    Nous avions signalé la programmation ce mardi d'une émission consacrée aux jeunes pro-life sur la Une (et non sur la Deux comme nous l'avions écrit erronnément). Samedi, la Libre (version papier, p. 37 du "Momento") présentait cette émission en se prêtant à une surenchère odieuse et révélatrice de ce qu'est devenue cette publication qui défendait jadis le trône et l'autel; qu'on en juge plutôt :

    "Après s'être intéressée aux militants de Sharia4Belgium et aux Belges convertis à l'islam radical, la journaliste tourne cette fois sa caméra vers d'autres extrémistes, chrétiens ceux-là. Elle suit en effet une poignée d'étudiants des FUNDP à Namur qui militent contre l'avortement. Pas besoin de forcer le trait. Il suffit de les laisser parler pour obtenir la distance un peu moqueuse (...). La petite vingtaine, accent pincé, ces jeunes gens sont en effet de vraies caricatures ambulantes.... "C'est un peu anarchiste, mais il faut changer complètement ce monde pourri! Le mur de Berlin est bien tombé. C'est la lutte finale!" déclare Antony Burckhardt, le plus motivé, keffieh au cou. (...)

    On remarque au passage la belle inversion des termes. On n'est plus contre l'avortement, un droit acquis de haute lutte par les femmes dans leur combat pour disposer de leur corps, on est désormais "pro life". Difficile en effet d'être contre la vie! Reste évidemment l'éternelle question, plus morale que scientifique, de savoir quand débute la vie.

    Passionnant, ce nouveau sujet de "Tout ça" marque quand même les limites de la grammaire sans commentaire quand il s'agit d'aborder certains sujets plus "sérieux". On aurait en effet aimé savoir, même si on s'en doute, de quel milieu viennent ces jeunes et ce qui les a poussés à s'engager dans ce combat rétrograde. Mais dont l'internationalisation prouve qu'il faut toujours rester vigilant si l'on souhaite éviter un retour en arrière de l'histoire..."

    Pas besoin non plus d'enquêter beaucoup pour savoir de quel bois se chauffe ce critique (H.H.) qui se contente d'entonner tous les refrains rebattus du politiquement et culturellement correct. Décidément, le Belge est tristement formaté par un monde médiatique parfaitement univoque où plus aucun organe de presse n'est susceptible de faire entendre une quelconque différence. Dans de telles conditions, la démocratie d'où les débats sont bannis se fait totalitaire et ces journalistes qui croient faire preuve d'indépendance ne sont en vérité que de tristes serviteurs de la pensée unique.

    N.B. Pour être équitable, nous devons signaler que Ricardo Guttierez s'était montré infiniment plus objectif - et plus sympathique - lorsqu'il avait ouvert les pages du Soir à ces jeunes pour les interviewer (c'était en mars 2011) : http://archives.lesoir.be/le-nouveau-visage-de-la-lutte-contre-l-8217-ivg_t-20110326-01APKA.html et aussi http://www.belgicatho.be/archive/2011/03/26/quand-le-soir-ouvre-toutes-grandes-ses-pages-a-la-marche-pou.html

  • Quand le Nouvel Obs se laisse piéger par la Fondation Lejeune

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    Le Nouvel Observateur s’est laissé «  piéger  » par une campagne en faveur du droit des embryons humains… Scandale à gauche quant aux «  valeurs  » ainsi malmenées  !  (France Catholique)

    Il y a quelques années l’avocat Antoine Beau­­quier signait un ro­­man policier sur le thème des embryons congelés… On sait que les méthodes d’assistance médicale à la procréation ont conduit à la production d’un grand nombre d’embryons surnuméraires. Qu’en fait-on dès lors qu’ils ne font plus l’objet d’un projet parental  ? Ils sont des centaines de milliers conservés dans des cuves à très basse température. Dans le roman, de très méchants laboratoires sont prêts à tous les crimes pour s’emparer de ce précieux matériau génétique. Et le héros sauve l’honneur de la race humaine par un acte «  terroriste  ».

    Mais la vraie vie offre des rebondissements qu’aucun romancier n’oserait imaginer. Qu’on en juge. C’est dans la nuit du 4 au 5 décembre qu’une poignée de sénateurs a tenu une sinistre séance de moins de deux heures trente pour offrir, sans plus aucune restriction opérante, aux laboratoires les embryons dont la destruction leur semble promesse de brevets hautement rentables.

    Ces sénateurs (ils ne sont pas tous de gauche) cèdent sur le modèle habituel des «  libéraux-libertaires  » quand il s’agit de mettre en l’air une règle morale et légale  : 1/ Obtenir une exception à la loi sous prétexte que cela se fait déjà. - 2/ Transformer l’exception en règle. - 3/ Rendre obligatoire l’exception…Dans un souci de compromis, la loi Léonetti permettait déjà la recherche sur les embryons sur autorisation exceptionnelle, ce qui était une entorse à l’article 16 de notre Code civil garantissant «  le respect de l’être humain dès le commencement de sa vie  ». Il s’agirait désormais de se contenter de précautions purement théoriques… On dira que ce n’est qu’une affaire de symbole. Mais en matière de transgression, cela importe.

    Ce qu’il y aurait de presque comique dans cette affaire c’est que le lobbying des laboratoires semble porter ses fruits au Parlement au moment où les avancées de la science ridiculisent les chercheurs sans éthique qui ont cru qu’en détruisant des embryons, ils arriveraient plus vite à des brevets extraordinaires. Or c’est un professeur japonais, qui avait refusé la transgression d’«  élever des embryons humains  » pour ses expériences, qui a permis le développement d’une technique beaucoup plus prometteuse, celle des cellules souches reprogrammées dites iPS. Il a des résultats probants et, accessoirement, c’est à lui qu’on a donné un prix Nobel  !

    La fondation Lejeune a beau jeu de mener campagne sur ce thème et de dénoncer au passage les mensonges du Téléthon qui finance des techniques de dépistage et de tri des embryons (qui seront détruits s’ils ne sont pas conformes) plutôt que de vraiment chercher à guérir des maladies comme la trisomie 21.

    La fondation Lejeune a réussi un coup médiatique avec sa campagne«  Vous trouvez ça normal  ?  », déclinée en trois photos. Les deux premières montrent des ours polaires et une baleine en argumentant sur le fait que ces animaux sont désormais protégés par la loi, alors que les embryons humains risquent de ne plus l’être. La troisième montre une souris blanche et nous fait nous demander si c’est pour économiser sur l’élevage de souris que les laboratoires préfèrent utiliser des embryons humains gratuits. L’embryon humain est d’ailleurs représenté aussi en dessous de chacune des trois photos...

    Le Nouvel Observateur a accepté de passer ces encarts publicitaires (peut-être au nom du droit démocratique au débat  ? Ou juste pour prendre un peu d’argent  ?). Mais des bien-pensants y ont vu une scandaleuse atteinte aux valeurs de la gauche. D’où des excuses piteuses (et odieuses) du rédacteur en chef…

    Une pub publiée dans le Nouvel Obs suscite l’indignation

    http://www.metrofrance.com/info/une...

    Quand le Nouvel Obs passe une pub anti-IVG : "Vous trouvez ça normal ?"

    http://leplus.nouvelobs.com/contrib...

    http://feminisme.fr-bb.com/t844-pub...

    https://twitter.com/RenaudDely/stat...

    https://twitter.com/RenaudDely/stat...

    http://www.acrimed.org/article3954.html

    http://www.lesnouvellesnews.fr/inde...

    http://www.toutalego.com/2012/12/qu...

  • Quand la RTBF s'intéresse aux jeunes pro-life de Belgique...

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    La RTBF annonce un reportage qui sera diffusé mardi soir (11 décembre à 20H15) sur la Deux, dans le cadre de l'émission "Tout ça ne nous rendra pas le Congo"; on peut s'attendre au pire rien qu'en lisant la présentation sur le site de la RTBF (ci-dessous). La couleur y est clairement annoncée mais c'était couru d'avance lorsqu'on connaît la tonalité de cette émission qui a pris la relève de "striptease". La question se pose d'ailleurs de savoir si l'on est bien avisé de se prêter au jeu de ce genre d'émission où l'on se fait piéger à tous les coups...

    Tout ça (ne nous rendra pas le Congo) nous emmène à la rencontre de jeunes missionnaires, qui se battent contre l’avortement et pour la vie. Et dans leur combat, ils ne sont pas soutenus par n’importe qui mais par Monseigneur Léonard en personne ! (...)

    Les chrétiens, c’est comme les autres : il y en a de toutes sortes. Il y a ceux qui se souviennent de Dieu juste avant de mourir. Ceux-là ne fréquentent l’église qu’aux baptêmes, aux mariages et aux enterrements. Et mangent même de la viande le vendredi ! Et puis il y a les vrais, ces jeunes courageux qui nagent dans l’eau bénite en fumant de l’encens, luttant avec ferveur contre l’adultère, les vices contre nature, l’euthanasie et l’avortement. Ceux-là le proclament : " L’intolérance peut être belle ! ". Dieu merci, dans ce combat, les Croisés du Christ ne sont pas seuls : une star américaine du mouvement Pro Life les a formés au combat et Monseigneur Léonard leur montre la voie. Et même parfois la voix, n’hésitant pas à entonner Le temps des cerises, une chanson de ... révolutionnaires! Réalisation : Safia Kessas

  • La laïcité doit être une religion comme une autre

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    Le-cardinal-Scola-nouvel-archeveque-de-Milan-appelle-les-Italiens-a-la-concorde_article_main.jpgLe 7 décembre, en Italie, on fête saint Ambroise, patron de Milan, et l'archevêque prononce traditionnellement un discours devant les autorités. Cette année, on célèbre le 1700e anniversaire de l'"édit de Constantin". Le Cardinal Scola a donc prononcé un discours sur le thème de la laïcité (source : Benoît et moi) :

    "Avec l'édit de Milan apparaissent pour la première fois dans l'histoire ces deux dimensions que nous appelons aujourd'hui "liberté de religion" et "laïcité de l'Etat". (…). Saint Ambroise n'a jamais hésité à appeler les chrétiens à être loyaux envers l'autorité civile, qui à son tour devait garantir aux citoyens la liberté à la fois personnelle et sociale » mais sur la base de références anthropologiques  généralement reconnues par tous, ajoute le cardinal.

    Toutefois dans les Etats démocratico-libéraux «l'évolution  n'a cessé de modifier l'équilibre sur lequel reposait traditionnellement le pouvoir politique », observe Scola. L'archevêque attribue cette évolution, «au modèle français de 'laïcité(en français dans le texte), qui a semblé à la plupart des gens la réponse adéquate pour assurer la pleine liberté religieuse, en particulier pour les groupes minoritaires. Il est basé sur l'idée de l'in-différence ‘, définie comme la ‘neutralité’ des institutions de l'État à l'égard du phénomène religieux et cela semble à première vue comme étant adapté à construire un milieu favorable pour la liberté religieuse de tous. Il s'agit d'un concept désormais largement répandu dans la culture juridique et politique européenne dans lequel, cependant, à bien y regarder, les catégories de la liberté religieuse et de la soi-disant ’neutralité’ de l'Etat se chevauchent de plus en plus, au point de finir par se confondre».

    Donc une "laïcité" qui a fini par devenir un modèle «mal disposé» à l'égard du phénomène religieux. Pourquoi? «Tout d'abord, l'idée même de "neutralité" s'est avérée très problématique, surtout parce qu'elle n'est pas applicable à la société civile, dont l'Etat doit toujours respecter la priorité, se limitant à la gouverner et ne prétendant pas la gérer.

    Respecter la société civile implique la reconnaissance d'un fait objectif: aujourd'hui dans les sociétés civiles occidentales, en particulier en Europe, les divisions les plus profondes sont celles entre culture laïque et phénomène religieux, et non pas - comme on le pense souvent à tort - entre croyants de différentes religions. En ignorant ce fait, la juste et nécessaire a-confessionalité de l'État en est venue à dissimuler, sous l'idée de "neutralité", le soutien de l'État à une vision du monde fondée sur l'idée séculariste et sans Dieu. Mais celle-ci n'est qu'une parmi les visions culturelles qui peuplent la société plurielle. De cette manière, l'Etat soi-disant "neutre", loin d'être tel, fait sienne une culture spécifique, celle séculariste, qui à travers la législation devient culture dominante et finit par exercer un pouvoir négatif par rapport à d'autres identités, surtout celles religieuses, présentes dans la société civile, tendant à les marginaliser, sinon à les exclure du domaine public».

    Une société plurielle qui subit en fait l'hégémonie d'une culture laïciste: «Sous un semblant de neutralité et d'objectivité des lois, se cache et se répand - du moins en pratique - une culture fortement marquée par une vision sécularisée de l'homme et du monde, privée d'ouverture au transcendant. Dans une société plurielle, une telle culture est légitime en soi, mais seulement comme une parmi les autres. Si toutefois l'État la fait sienne, il finit inévitablement par restreindre la liberté religieuse». [...]"

    http://benoit-et-moi.fr/2012%28III%29/articles/la-lacite-a-la-française-est-nefaste.php

    Reste à savoir quelles sont les valeurs qui s'imposent à tous et sans lesquelles la vie en société est impossible: entre la contingence du contrat social et la loi naturelle, il faut choisir... 

  • France : la manifestation du 13 janvier confiée à l'Immaculée

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    imagesCASOYZYT.jpgDu Père Abbé de l’abbaye bénédictine de Triors, Dom Hervé Courau, aujourd’hui dans son homélie pour la fête de l’Immaculée Conception :

    "En ce jour de fête, nous voulons confier à Marie toute Pure les efforts de notre pays pour empêcher les lois qui ne cessent de défigurer la famille et la transmission de la vie. La France a un fond chrétien fort, elle a un fond de droiture qui se manifeste ces jours-ci face aux menaces de l'actualité : je pense bien sûr au projet de loi infâme, mais aussi aux orientations prises par le Sénat sur la bioéthique, qui évoquent le terrifiant précédent nazi. Aussi nous nous confions à l'Immaculée et nous lui consacrons la marche du 13 Janvier prochain.

    Devant Elle, je veux citer Dom Guéranger qui a œuvré avec tant d'intelligence surnaturelle à la proclamation de son dogme : Considérons l'état misérable du genre humain, au moment où le Christ va paraître... Tous les droits, hors celui du plus fort, sont oubliés ; la volupté, la cupidité, le larcin reçoivent l'encens. La famille est anéantie par le divorce et l'infanticide ; les nations même périssent par les guerres d'extermination. Le genre humain n'en peut plus, prêt à succomber dans une dissolution honteuse et sanglante. Les justes qu'il contient encore, et qui luttent contre le torrent et la dégradation universelle, ne le sauveront pas, car ils sont méconnus des hommes, et leurs mérites ne sauraient, aux yeux de Dieu, pallier l'horrible lèpre qui dévore la terre... Ô Marie ! Arche d'Alliance formée d'un bois incorruptible, revêtue de l'or le plus pur, aidez-nous (Année Lit. tome I, 3 & 8 Décembre), ce temps-ci est vraiment à vous. Notre prière rejoint la prière de l’Église, Gaudeamus"

    Source ici : La manifestation du 13 janvier confiée à l'Immaculée

    L’abbaye de Triors (dans la Drôme) a été fondée le 6 octobre 1984  par des moines venus de l'abbaye Notre-Dame de Fontgombault. Les quatorze premiers moines s'installent dès août 1984 dans un château du XVIIIe siècle qui est légué à la congrégation de Solesmes par la dernière propriétaire. De grands travaux commencent à partir du début des années 1990 pour transformer le prieuré en véritable abbaye bénédictine. L'abbatiale, commencée en 1990 et achevée en 1993 est dédicacée à l'Immaculée Conception le 5 octobre 1996. La communauté compte aujourd’hui 40 moines.

    L'abbaye a gardé les traditions liturgiques grégoriennes et dès 1988 a profité de l'indult envers le rite de Saint Pie V. Elle dépend à ce titre de la Commission pontificale « Ecclesia Dei » depuis 1988. L'abbaye a réalisé une discographie grégorienne complète de l'ensemble du cycle temporal du calendrier liturgique catholique.

  • Des alternatives à l'avortement

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    Mexique : des alternatives à l'avortement proposées par le Comité pro-vie

    Traduit par Océane Le Gall sur ZENIT.org

    Au Mexique, le Comité pro-vie a proposent aux femmes enceintes des  alternatives de vie, leur indiquant, entre autres, comment obtenir une bourse de travail, donné des conseils juridiques, indiqué comment avoir accès aux services sociaux, à un logement.

    L’association a annoncé sa volonté de poursuivre son travail « de prévention et d’éducation » à plein régime, pour promouvoir une sexualité fondée sur l’amour, en offrant des alternatives aux femmes enceintes en difficulté.

    Le cardinal Norberto Rivera Carrera a lui-même conféré le baptême à 21 ees enfants dont els mamans ont hésité à avorter, lors d’une célébration à laquelle ont participé 130 personnes, des parents et des membres du Comité nationale Pro-Vie.

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