Sous-jacente à toute une série de revendications, de réformes, de "programmes de développement", de circulaires adressées aux écoles, l'idéologie du genre tend à s'imposer dans la culture occidentale et à devenir normative au niveau mondial. De quoi s'agit-il? Est-ce compatible avec la foi chrétienne? Nous cédons la place à une spécialiste dans ce domaine qui s'en est expliquée, il y a quelque temps, lors d'une interview accordée à ZENIT.
Famille - Page 173
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L'idéologie du genre ("gender")
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Sexualité : quand la Belgique relaie des orientations onusiennes tordues...
"Les informations hebdomadaires « Friday-Fax » du groupe de veille pro-vie catholique à l'ONU, C-FAM, signalent cette semaine une nouvelle bataille engagée à l'ONU et sans doute aussi par l'ONU : la diffusion planétaire de cours d'éducation sexuelle de plus en plus explicites, pour ne pas dire pornographiques. L'agence onusienne CSW (Commission on the status of Women ou commission sur le statut des femmes) a consacré cette dernière semaine à « l'accès et à la participation des femmes et des filles à l'éducation, la formation professionnelle, la science et la technologie », ce qui peut sembler relativement anodin. Ne pas s'y tromper : ce sont aussi bien des organisations de l'ONU que des ONG féministes qui en profitent pour promouvoir leur extrémisme féministe dans les pays en voie de développement."
Il faut lire la suite sur le blog de Jeanne Smits où il est question notamment de la Belgique, très bon élève des maîtres à penser onusiens en matière de sexualité "...un Belge est venu dire l'importance de la mobilisation gouvernementale pour imposer une politique de non-discrimination pour faire respecter les droits des LGBT (lesbiennes-gays-bi-trans), surtout lorsque les pouvoirs publics fournissent documents et matériel scolaire pour guider les efforts des enseignants."
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La revue "Transmettre", pour évangéliser l'enfance
Au service des éducateurs de la foi
Le mensuel catholique Transmettre a pour but d'aider les éducateurs de la foi (parents, catéchistes, prêtres, enseignants), particulièrement pour les enfants de moins de 10 ans.
Transmettre propose chaque mois :
- Des enseignements fondamentaux et des conseils pédagogiques pour vivre le temps liturgique avec les enfants.
- Une explication suivie des piliers de la catéchèse : credo, commandements, sacrements et prière.
- Des articles sur des problèmes éducatifs et l'éveil à la foi des tout-petits.
- Des vies de saints.
- Des outils pratiques : dessins à colorier, carnets de prières et d'activités.
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Ils se marièrent... et après ?
Ils se marièrent... et après ?
de Élisabeth Content, Bénédicte Lucereau, Valérie Mathieu, Mame/Édifa, 100 % famille, 190 pages
Vous êtes déçu(e) par votre couple ? Après plusieurs années de mariage, vous ne vous reconnaissez plus ? Vous ne comprenez pas ce qui vous est arrivé ?
Face aux « pannes », il est possible de trouver les clés qui libéreront l'espérance du couple.
S'appuyant sur une solide expérience de thérapeutes de couples et à la lumière de la théologie du corps de Jean-Paul II, les auteurs nous livrent dans cet ouvrage un vade-mecum de la relation.
(Présentation de l'éditeur)
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Pauvre enfant...
"Laurent et Peter, un couple de gays, n'ont pu récupérer leur enfant, conçu par une mère porteuse en Ukraine, qu'au terme d'un pénible et coûteux combat."
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La stabilité du couple et le bien des enfants
Le climat de notre société n'est guère favorable à l'engagement et à la fidélité. Les enfants en pâtissent affectivement, c'est sûr, mais cela nuit aussi à leur scolarité. Il ne faut pas avoir participé à des centaines de conseils de classe pour s'en apercevoir. On en trouve la confirmation aujourd'hui dans lalibre.be :
"La moitié des enfants de parents divorcés ont des difficultés d'apprentissage"
"64% des jeunes dont les parents forment toujours un couple se lancent dans l'enseignement général, contre 10% de moins pour les enfants issus de familles monoparentales..."
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Benoît XVI s'adresse aux membres de l'Académie pontificale pour la Vie
Vous trouverez ICI et ICI la traduction du texte intégral de cette communication importante qui réaffirme l'immoralité absolue de l'avortement tout en laissant place à la miséricorde et au pardon. Le pape insiste également sur l'importance du sang du cordon ombilical pour son utilisation clinique et pour la recherche.
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Le « droit à l’enfant » devant la Cour européenne des droits de l’homme
L’ECLJ (European Centre for Law and Justice) intervient en tant que tierce partie avec 7 ONG et 51 parlementaires
Ce 23 février, la Grande Chambre de la Cour européenne des droits de l'homme a tenu une audience publique dans une affaire relative à la légitimité de l'interdiction de la fécondation in vitro avec tiers donneur, c'est-à-dire avec don d'ovule ou de sperme par une personne étrangère au couple souhaitant avoir un enfant (FIV hétérologue).
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Evangile du jour : ce que Dieu a uni, que l'homme ne le sépare pas !
Des pharisiens l'abordèrent et pour le mettre à l'épreuve, ils lui demandaient : « Est-il permis à un mari de renvoyer sa femme ? » Jésus dit : « Que vous a prescrit Moïse ? » Ils lui répondirent : « Moïse a permis de renvoyer sa femme à condition d'établir un acte de répudiation. » Jésus répliqua : « C'est en raison de votre endurcissement qu'il a formulé cette loi. Mais, au commencement de la création, il les fit homme et femme. A cause de cela, l'homme quittera son père et sa mère, il s'attachera à sa femme, et tous deux ne feront plus qu'un. Ainsi, ils ne sont plus deux, mais ils ne font qu'un. Donc, ce que Dieu a uni, que l'homme ne le sépare pas ! » De retour à la maison, les disciples l'interrogeaient de nouveau sur cette question. Il leur répond : « Celui qui renvoie sa femme pour en épouser une autre est coupable d'adultère envers elle. Si une femme a renvoyé son mari et en épouse un autre, elle est coupable d'adultère. »(Marc 10,1-12)
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Dans les environs de Beauraing : la Marche des Mères
Dépêche cathobel 24/2/2011 :
26-27 mars
Prendre du temps pour soi, pour prier, pour se recentrer sur sa spiritualité, ... Les mères de famille (souvent nombreuse) attendent avec impatience ce week-end qui les rassemble et les nourrit.
"Autour de toi il a fait sa demeure", tel est le thème choisi pour cette sixième édition.
Ces deux journées se déroulent en marchant aux alentours de Beauraing. Des temps de prière, de recueillement, mais aussi de partages et de témoignages sont prévus, en alternance.Chacune des mamans (ou mamans en devenir) est accueillie avec son vécu, sans obligation particulière de pratique religieuse.
Dans l'équipe organisatrice, on retrouve la communauté de l'Emmanuel, l'équipe de Rencontres pour Femmes, des membres de la communauté de Tibériade, ainsi que des mères de famille enthousiastes. C'est à Tibériade qu'aura lieu l'envoi sur les chemins, tandis que le week-end se clôturera à Beauraing même.
Un trajet en bus est assuré, au départ de Bruxelles et Namur.
Dates : du 26 au 27 mars 2011Informations : fc.decaix@gmail.com ou 02.343 87 00 - 0486. 63 35 10 ou 0494. 33 46 63
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Du visage du Dieu fait homme au visage de l'autre
"Méditer sur le mystère du visage de Dieu et de l'homme est une voie privilégiée qui conduit à la paix. En effet, celle-ci commence par un regard respectueux, qui reconnaît dans le visage de l'autre une personne, quelle que soit la couleur de sa peau, sa nationalité, sa langue, sa religion. Mais qui, sinon Dieu, peut garantir, pour ainsi dire, la « profondeur » du visage de l'homme? En réalité, ce n'est que si nous possédons Dieu dans notre cœur, que nous sommes en mesure de saisir dans le visage de l'autre un frère en humanité, non pas un moyen mais une fin, non pas un rival ou un ennemi, mais un autre moi-même, une facette du mystère infini de l'être humain. Notre perception du monde et, en particulier, de nos semblables, dépend essentiellement de la présence en nous de l'Esprit de Dieu. C'est une sorte de « résonance »: celui qui a le cœur vide, ne perçoit que des images plates, privées d'épaisseur. En revanche, plus nous sommes habités par Dieu, et plus nous sommes également sensibles à sa présence dans ce qui nous entoure: chez toutes les créatures, et en particulier chez les autres hommes, bien que parfois le visage humain lui-même, marqué par la dureté de la vie et du mal, puisse être difficile à apprécier et à accueillir comme épiphanie de Dieu. C'est donc à plus forte raison que, pour nous reconnaître et nous respecter tels que nous sommes réellement, c'est-à-dire des frères, nous avons besoin de nous référer au visage d'un Père commun, qui nous aime tous, malgré nos limites et nos erreurs.
Dès l'enfance, il est important d'être éduqués au respect de l'autre, même lorsqu'il est différent de nous. L'expérience est désormais toujours plus fréquente de classes scolaires composées d'enfants de plusieurs nationalités, mais même lorsque ce n'est pas la cas, leurs visages sont une prophétie de l'humanité que nous sommes appelés à former: une famille de familles et de peuples. Plus ces enfants sont petits et plus ils suscitent en nous la tendresse et la joie en raison d'une innocence et d'une fraternité qui nous apparaissent évidentes: malgré leurs différences, ils pleurent et rient de la même façon, ils ont les mêmes besoins, ils communiquent spontanément, ils jouent ensemble... Les visage des enfants sont comme un reflet de la vision de Dieu sur le monde. Pourquoi alors faire disparaître leurs sourires? Pourquoi empoisonner leurs cœurs? Malheureusement, l'icône de la Mère de Dieu de la tendresse trouve une réciproque tragique dans les images douloureuses de tant d'enfants et de leurs mères en proie à la guerre et aux violences: personnes déplacées, réfugiés, migrants forcés. Des visages creusés par la faim et les maladies, des visages défigurés par la douleur et par le désespoir. Les visages des petits innocents sont un appel silencieux à notre responsabilité: face à leur condition sans défense, toutes les fausses justifications de la guerre et de la violence s'effondrent. Nous devons simplement nous convertir à des projets de paix, déposer les armes en tous genres et nous engager tous ensemble à construire un monde plus digne de l'homme."
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Quand on réduit les enfants à la condition de "produits"
par Carlo Bellieni dans la Bussola Quotidiana du 21-02-2011
Combien de fois ne répète-t-on pas que, malheureusement, les enfants ne sont plus des enfants mais des « objets », et que l’imaginaire de nos adolescents est traversé par le sentiment d’être le résultat d'un « choix », d'un « droit », un « produit ». Une nouvelle preuve, s’il en était besoin, a été donnée par la jeune chanteuse Emma (lauréate aux Amici et deuxième prix au festival de San Remo) dans une interview accordée à « Anno Zero » du 17 février.
La jeune fille répond à l’interviewer: “Cela fait trop longtemps que je me sens traitée comme un « produit », un produit de la télévision. Je ne suis le produit de personne, je suis le produit de mes parents.” Certes, la jeune chanteuse a voulu exprimer ainsi son affection à l’égard de ses parents, mais ce lapsus est intéressant, comme les mots dont nous usons spontanément révèlent ce que nous avons assimilé. Dans la jeune génération actuelle court ce concept selon lequel: “l’enfant est en soi une sorte d'investissement. Il se définit aussi comme un "produit (de la conception)", "un droit (du couple)".” (Journal of Medicine and the Person, décembre, 2007).
Ce n’est pas bon signe, parce que cela introduit dans l’idée de ce qu’est un enfant une dimension de production, que nous aurions préféré voir appliquer aux véhicules ou aux ordinateurs. Il est vrai qu’en lisant bien cette interview, elle révèle d’autres traits intéressants, ainsi quand elle explique que sa mère “déambulait avec des chaussures déglinguées plutôt que de me laisser aller avec des manuels usagés ”. Et ceci aussi, loin de formuler un jugement sur cette jeune fille ou sur les jeunes en général, en dit long sur la façon dont a évolué le monde des adolescents: à mon époque, acheter des livres usagés n’était pas un déshonneur mais aujourd’hui, il semble que ça le soit. Aujourd’hui, circuler sans avoir le sac à la mode ou les jeans de marque est inconcevable alors qu’avant celui qui pouvait circuler ainsi était l’exception. (...) Et cela ne pèse pas seulement sur le budget des familles, mais c’est devenu un tel impératif profondément ancré dans les foyers qu’on en arrive à faire des sacrifices pour le superflu des enfants, de façon à ce qu’ils puissent « paraître », et parce qu’il ne conviendrait pas qu’ils aient à rougir de se trimballer avec des livres usagés.
Comme il est clair que le tort fait à cette génération est l’œuvre de la génération précédente, et encore davantage de la génération antérieure, celle de ‘68 qui leur a fait croire que la vie n’a de valeur qu’à certaines conditions, les convainquant d’être des produits qui faute d'être performants seraient le plus souvent bons à renvoyer à l’expéditeur! Tout le reste, y compris la pornographie dans les rapports, n’en est qu’une conséquence. Les médias sont bien peu crédibles quand ils se font aujourd’hui les nouveaux champions de la pudeur et de la décence, sortant subitement de leur sommeil, et faisant comme si l’outrage à la décence n’était pas évident et manifeste depuis tant d’années! Et qu’il soit bien clair qu'il ne s'agit pas le moins du monde d'excuser de quelque façon que ce soit ceux qui défrayent actuellement la chronique.