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Famille - Page 69

  • GPA : Action pour la Famille mobilise contre la tenue d'une conférence au Hilton de Bruxelles

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    D'Action pour la Famille :

    Ecrivez à Egbert Buursink directeur du Hilton pour demander qu’il n’accueille pas le salon Men having babies. C’est URGENT

    Un collectif de citoyens contre toute forme de GPA lance une campagne de mails adressés au directeur du Hilton. Envoyez un mail ou écrivez à M. Egbert Buursink,  directeur du Hilton pour qu’il ne permette pas la tenue de la conférence Men having babies dans son hôtel. De tels envois ont un impact fort ! Ci-dessous un exemple, mais c’est mieux d’utiliser vos propres termes.

    Envoyez aux DEUX adresses mail. Sujet : conference Men having babies

    egbert.buursink@hilton.com

    reservations.brusselsgrandplace@hilton.com

    events.brusselsgrandplace@hilton.com

    « Cher Monsieur Buursink,

     J’ai appris que le Hilton de Bruxelles accueille la conférence de l’organisation américaine Men having babies les 24 et 25 septembre. En mettant en contact des parents d’intention avec des organisations qui leur fournissent des enfants via des mères porteuses, Men having babies promeut la gestation pour autrui.

    Cette pratique porte une atteinte grave au respect des femmes. Dans la GPA la mère porteuse est employée comme un moyen de production d’un enfant. A sa naissance le bébé - qui s’est attaché à sa mère pendant la grossesse - sera abandonné pour être livré aux parents d’intention. Fin 2015 le parlement européen a fermement condamné toute forme de gestation pour autrui comme étant contraire à la dignité de la femme. De nombreux pays, dont la France, la Suède et la Norvège, interdisent la pratique de la GPA.

    Des associations de sensibilités politiques différentes se mobilisent contre la gestation pour autrui sous toutes ses formes et l’organisation de la conférence. Il n’est pas exclus que des associations issues de la société civile lancent un appel international à ne plus réserver de chambre dans les hôtels du groupe Hilton.

    Pour ces raisons, je me permets de vous demander de revenir sur votre décision de permettre l’utilisation des installations du Hilton Bruxelles par Men having babies. Ce faisant, vous serviriez la défense des droits des femmes et des enfants.

    En vous remerciant pour votre attention, je vous prie, cher Monsieur Buursink, d’agréer l’expression de mes salutations distinguées. »

    Vous pouvez aussi envoyer une lettre par la poste à :

    Monsieur Egbert Buursink
         Hilton Grand Place
         Carrefour de l’Europe 3
         1000 Bruxelles
         02-5484211

    Agissez avec rapidité. La presse est remplie d’articles qui font de la publicité pour ce salon de Men having babies

    Les 21, 24 et 25 septembre : manifs contre la GPA et la conférence de Men having babies

    Mercredi 21 à 16h : action veilleurs

    Samedi 24 à 15h : action veilleurs

    Dimanche 25 à 9h : manifestation

    Lieu : devant le HILTON Grand place, en face de la Gare centrale (place du carrefour de l’Europe, Bruxelles)

    Merci de relayer ces informations sur vos réseaux !

    Suivez les actualités sur notre page Fb https://www.facebook.com/agafasbl

    et notre site internet : http://www.actiegezin-actionfamille.be

    Action pour la famille est une association pluraliste et indépendante gérée par des bénévoles. Elle ne reçoit aucun subside ni subvention, et est exclusivement financée par des dons de personnes privées.

  • INSCRIVEZ-VOUS AUX NOUVEAUX ATELIERS D'ECHANGE MMM A ETTERBEEK EN SEPTEMBRE/OCTOBRE!

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  • Spa, septembre-octobre : "l'adoption au-delà de la différence", une conférence et une exposition

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  • Amoris laetitia : quelle exégèse ?

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    A propos du chapitre 8 de cette Exhortation papale consécutive aux deux synodes sur la famille, notre confrère théologien et grégorianiste du site « Pro Liturgia » (http://www.proliturgia.org/) note, non sans humour, cette exégèse diffusée par les évêques argentins de la région de Buenos Aires :

    "Les évêques de la région de Buenos Aires (Argentine) ont envoyé aux prêtres de leur diocèse un communiqués exposant des “critères de base pour l’application du chapitre 8 d’Amoris laetitia” touchant à la question de l’accès à la communion eucharistique pour les “divorcés-remariés”.

    Voici deux points du communiqué des évêques de la région de Buenos Aires :

    “Point n° 5. Lorsque les circonstances concrètes d’un couple le rendent possible, spécialement lorsque les deux sont chrétiens et engagés sur un chemin de foi, on peut leur proposer l’effort de vivre dans la continence. Amoris laetitia n'ignore pas les difficultés de cette option et laisse ouverte la possibilité d’accéder au sacrement de la réconciliation en cas de défaillance par rapport à cet engagement.

    Point n°9. Il peut être opportun qu’un éventuel accès aux sacrements se réalise de manière discrète (...). Mais en même temps il ne faut pas laisser d’accompagner la communauté pour qu'elle grandisse dans l'esprit de compréhension et d'accueil, sans que cela implique de créer des confusions quant à l’enseignement de l’Eglise à propos du mariage indissoluble (1). La communauté (2) est un instrument de la miséricorde qui est imméritée, inconditionnelle et gratuite.”

    Le Pape François a félicité les évêques argentins pour leur analyse et a précisé qu’elle constituait la seule façon de comprendre Amoris laetitia.

    Pour être honnête, il faut quand même dire que la majorité des “divorcés-remariés” se moque bien de ces directives : comme la plupart des fidèles catholiques, ils ne savent plus ce qu’est vraiment l’Eucharistie. Ce qu’on peut facilement constater aux messes de mariages ou de funérailles où tout le monde communie “par sympathie” pour le couple ou la famille.

     

    (1) Autrement dit, il faut conserver l’enseignement de l’Eglise mais en précisant qu'il est désormais facultatif.

    (2) C’est désormais la communauté - et non plus le ministre ordonné - qui est l’instrument du sacrement. On le savait déjà pour l’Eucharistie où c’est la communauté qui dit ce qu’il faut croire et comment il faut célébrer la foi ; on le sait maintenant pour le sacrement du Pardon. On est en plein protestantisme." 

    JPSC

  • GPA : des mères porteuses indiennes témoignent de leur douleur

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    MÈRES PORTEUSES, DES INDIENNES TÉMOIGNENT DE LEUR TRAUMATISME

    L’Inde est connue pour son vivier de mères porteuses à bas prix. Dans la seule ville de Chennai, une douzaine d’hôpitaux se sont spécialisés dans la GPA, faisant appel à plus de 150 mères porteuses. Ces dernières sont des femmes issues de familles pauvres, motivées par l’aspect financier de la GPA. Pour la BBC, trois d’entres elles ont témoigné du traumatisme causé après la naissance par la séparation avec l’enfant qu’elles ont porté pendant neuf mois. « L’argent gagné ne compense pas cette douleur », disent-elles.

    S. Sumathi, âgée de 38 ans est devenue mère porteuse pour payer les frais de scolarité de ses quatre enfants. Motivée par cet aspect, mais aussi par l’ « idée de venir en aide à d’autres couples »,elle témoigne de son expérience : « Je n’ai jamais rencontré les vrais parents, je ne sais pas qui ils sont. J'étais encore endormie quand ils ont enlevé le bébé. Je n’ai pas pu poser les yeux sur lui, je ne sais pas s’il est blanc ou noir, je ne sais même pas si c’est un garçon ou une fille ! Quand j’ai repris conscience, mon mari n’a pas pu répondre, et le médecin m’a sermonnée : ‘Vous êtes une mère porteuse, vous ne devriez pas poser ces questions’. Durant trois mois après l'accouchement, j’ai passé des nuits blanches, j’ai souffert de maux de têtes que je ne pouvais calmer. Chaque année, le 4 novembre, le jour où le bébé est né, notre famille célèbre son anniversaire. Je fais tous les rituels, comme pour mes autres enfants. Je donnerais tout pour le voir une fois. Je sais que ce n'est pas mon bébé après tout, mais je sais que si je l'avais vu, je ne l'aurais pas donné ».

    Anandi Chelappan, âgée de 34 ans et mère de deux enfants est devenue mère porteuse pour payer le loyer de sa famille. « Pendant mon séjour à l'hôpital, explique-t-elle, ma famille a été autorisé à me rendre visite une seule fois par mois ce qui a été très difficile. Mon fils de quatre ans m'a demandé si j’allais avoir un bébé. Je lui ai répondu que j'étais malade, que mon estomac était enflé et que je devais rester ». Comme S. Sumathi, elle n’a jamais vu le bébé après sa naissance : « Lorsque j’ai dis au médecin que je voudrais le voir, au moins une fois, elle m’a répondu : ‘Non, vous vous sentiriez coupable’. Durant le premier mois, j’ai beaucoup pleuré. Je comprends que l'enfant appartient à ses parents et je ne faisais que louer mon ventre, mais je l'ai porté pendant neuf mois, j’aimerais connaître ses parents. Je voudrais au moins voir l’enfant de loin… » L’argent gagné lui a permis de rembourser les dettes, et de louer une maison sur un bail à long terme, mais le bail arrive à sa fin, et Anandi envisage d’être mère porteuse une seconde fois.

    Pour Jothi Lakshmi, 30 ans et mère de trois garçons adolescents, si la GPA lui a permis de gagner de l’argent, sa situation, tant familiale que personnelle, en a pâtit : « C’est difficile, j’ai senti le bébé bouger dans mon ventre, j’étais attaché à lui, et je ne peux pas le voir. Il a tout simplement disparu. Durant deux-trois ans, je me suis sentie très mal, j’ai perdu beaucoup de poids. A la maison, nous n’en parlons pas. Ma mère et ma belle-mère ne me parlent plus, elles n’ont pas compris. Je n’ai jamais vu le bébé, peut être est ce mieux ainsi : si je l’avais vu, je me serai senti très coupable de l’abandonner ».

    Sources: BBC, Geeta Pandey (15/08/2016)

  • Publication du « Motu Proprio » instituant un Dicastère pour les laïcs, la famille et la vie

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    C’est officiel depuis ce matin. Et zéro pour les pronostics :  le Préfet de cette nouvelle  congrégation romaine n’est ni un laïc, ni Mgr Paglia, mais un ancien Légionnaire du Christ, Mgr Kevin Farell : un évêque américain d’origine irlandaise. Lu sur le blog « Salon beige » :

    « Le Motu Proprio Sedula Mater publié ce matin marque une nouvelle étape dans le processus de réforme de la Curie romaine. Il fait suite à l’institution des dicastères pour l’Économie, en février 2014, et pour la Communication en juin 2015.

    Les statuts de ce Dicastère pour les Laïcs, la famille et la vie avaient été approuvés le 4 juin dernier. Il aura pour vocation de promouvoir le sacrement du mariage et la protection de la vie, tout en proposant un accompagnement pour les couples en difficulté ou pour les femmes ayant avorté. 

    Le Pape précise dans un court texte de présentation :

    «Nous désirons offrir soutien et aide» aux familles, afin qu’elles soient «un témoignage actif de l’Évangile dans notre temps et expression de la bonté du Rédempteur». 

    «L’Église, mère attentionnée, a toujours, au long des siècles» pris soin des «laïcs, de la famille et de la vie, en manifestant l’amour du Sauveur miséricordieux envers l’humanité».

    Le préfet de ce nouveau dicastère sera Mgr Kevin Farell, 69 ans, ancien légionnaire du Christ, un évêque américain d’origine irlandaise. Il était évêque de Dallas depuis 2007, après avoir été évêque auxiliaire de Washington durant six ans. D’autres nominations devraient suivre, secrétaires, sous-secrétaires et consulteurs. 

    Ce nouveau dicastère crée quelques autres changements au sein de la Curie romaine. Mgr Vincenzo Paglia, qui était président du Conseil pontifical pour la Famille, devient président de l’Académie pontificale pour la Vie et Grand Chancelier de l’Institut Jean-Paul II pour les études sur les études sur le mariage et la famille, dont le président sera un autre prélat italien, Mgr Pierangelo Sequeri, qui jusqu’à présent dirigeait la Faculté théologique de Milan. 

    Le cardinal polonais Stanislaw Rylko, qui présidait le Conseil pontifical pour les Laïcs, n’a pas encore de nouvelle affectation précise mais il devrait être nommé archevêque de Cracovie.

    Ref. Le pape François institue un dicastère pour les laïcs, la famille et la Vie 

    JPSC

  • Genre : quand le pape pourfend "la colonisation idéologique"

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    De Sandro Magister sur son blog chiesa.espresso :

    François le rebelle. Contre la "colonisation idéologique"

    Il s’agit, affirme le pape, de ceux qui enseignent que "chacun peut choisir son sexe". Dans le même temps, les évêques australiens démontrent que l'idéologie du "genre" est en progression partout dans le monde, au détriment des mariages homme-femme

    ROME, le 8 août 2016 – Mettant fin à la consigne de silence qui avait été donnée initialement, le Saint-Siège a rendu publique, il y a quelques jours, la transcription de l’entretien à huis clos que le pape François a eu à Cracovie avec les évêques de Pologne le 27 juillet, premier jour de sa visite dans ce pays  :

    > Rencontre avec les évêques polonais

    L’une des raisons de cette inhabituelle publication "a posteriori" a probablement été la volonté de couper court aux rumeurs concernant le contenu de cet entretien, en particulier à propos de l’accès des divorcés remariés à la communion, en raison de l’opposition massive des évêques polonais à quelque concession que ce soit dans ce domaine.

    En effet, lorsqu’on lit la transcription de ce long entretien, on n’y trouve aucune référence à l’exhortation apostolique "Amoris lætitia" ni aux controverses qu’elle a suscitées.

    En revanche on y découvre, vers la fin, une vibrante harangue du pape contre l'idéologie du "genre", qu’il qualifie de "véritable colonisation idéologique" à l’échelle mondiale.

    Voici, rapporté textuellement, ce qu’il a déclaré :

    "En Europe, en Amérique, en Amérique Latine, en Afrique, dans certains pays d’Asie, il y a de véritables colonisations idéologiques. Et l’une d’entre elles – je le dis clairement avec nom et prénom – c’est le 'genre'  ! Aujourd’hui, à l’école, aux enfants – aux enfants –   on enseigne ceci  : que chacun peut choisir son sexe. Et pourquoi enseigne-t-on cela  ? Parce que les livres sont ceux des personnes et des institutions qui te donnent l’argent. Ce sont les colonisations idéologiques, soutenues aussi par des pays très influents. Et ça, c’est terrible  ! Quand j’ai parlé avec le pape Benoît – qui va bien et qui a une pensée claire – il me disait  : 'Sainteté, c’est le temps du péché contre Dieu Créateur  !'. C’est intelligent  ! Dieu a créé l’homme et la femme  ; Dieu a créé le monde ainsi, ainsi, ainsi… et nous sommes en train de faire le contraire. Dieu nous a donné un état 'inculte', pour que nous le fassions devenir culture  ; mais ensuite, par cette culture, nous faisons des choses qui nous ramènent à l’état 'inculte'  ! Ce qu’a dit le pape Benoît, nous devons y penser  : 'C’est le temps du péché contre Dieu Créateur  !'".

    Le réseau des grands médias a pratiquement passé sous silence ces phrases de François qui, de plus, sont enrichies d’une citation lourde de sens du pape émérite. Il ne faut pas s’en étonner  : c’est ce qui se produit à chaque fois que François tient des propos qui ne sont pas en harmonie avec l’image dominante que les médias donnent de lui, celle d’un pape ouvert à la modernité.

    Mais ces choses-là, il les a bel et bien dites, comme il l’avait déjà fait en d’autres occasions dans le passé. Et on peut présumer qu’elles n’ont pas été bien accueillies par les gens qui, dans l’Église, militent pour une modernisation drastique de la doctrine catholique en ce qui concerne le "genre", l’homosexualité, le "mariage" de personnes du même sexe.

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  • Mgr Michel Schooyans redoute une conspiration contre l’Eglise appuyée au sein même de celle-ci

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    Monseigneur Michel Schooyans, un des conseillers principaux du Pape Jean-Paul II et qui était aussi proche du Pape Benoit XVI, a adressé une mise en garde sur la trajectoire actuelle de l’Église Catholique. Dans un article publié dans LifeSiteNews, le Professeur Schooyans, membre de plusieurs Conseils et Académies Pontificales, écrit que “le Synode sur la Famille a révélé un profond malaise dans l’Église.” Lu sur le site « Culture de Vie » (juillet 2016) :

    « Le professeur à la retraite, d’origine belge et âgé de 86 ans, parle de la “crise” dans l’Église en disant qu’il est “inutile de se fermer les yeux puisque l’Église est attaquée jusque dans ses fondements mêmes.”

    Reconnu pour avoir inspiré le Pape Jean-Paul II à travers son livre sur l’avortement, Mgr Schooyans dit qu’il existe un groupe dans l’Église qui agit avec le “soutien de certaines des plus hautes autorités de l’Église.” 

    Il dit que le Synode sur la famille a révélé la résolution “d’un groupe de pasteurs et de théologiens” qui “n’hésite pas à saper la cohésion de la doctrine de l’Église.” Il ajoute que ce groupe “fonctionne comme un puissant parti, international, discipliné, organisé et bien établi.”

    Les membres actifs de ce parti ont un accès facile aux média; Ils se font voir fréquemment. Ils agissent avec le soutien de certaines des plus hautes autorités de l’Église. Leur principale cible constitue la moralité chrétienne, taxée d’être sévère et incompatible avec les “valeurs” de notre temps. Nous devons trouver les moyens pour rendre l’Église attrayante en réconciliant son enseignement moral avec les passions humaines…À travers ce réseau, les nouveaux législateurs seront capables d’infléchir la marche de l’Église, d’influencer le choix des candidats aux hautes fonctions, de forger des alliances qui compromettent l’existence même de l’Église.    

    Le Professeur Schooyans met surtout en garde contre les propositions concernant “la décentralisation” de l’Église. “Les actions des casuistes affectent aujourd’hui non seulement l’enseignement moral de l’Église, mais aussi la théologie dogmatique dans son intégralité; en particulier la question du Magistère,” avertit Schooyans. “L’unité de l’Église est en danger lorsque des gens suggèrent des propositions tendancieuses et parfois démagogiques concernant la décentralisation; des propositions largement inspirées par la réforme luthérienne.” 

    Le célèbre philosophe dont les livres furent encensés par les Papes Jean-Paul II et Benoît XVI parle de la confusion dans l’Église autour des personnes divorcées et “remariées”, des “modèles” pour la famille, du rôle des femmes, de la contraception, de la gestation pour autrui, de l’homosexualité et de l’euthanasie. “Le Seigneur n’a pas demandé à l’Église de modifier les vérités enseignées par le Christ sur tous ces sujets,” déclare Schooyans. “L’Église est le gardien de ce trésor.” 

    Il déclare que “le casuiste”,  une personne qui utilise un raisonnement logique mais erroné surtout dans le domaine des questions morales, “cultive l’art de confondre les fidèles. Le souci de la vérité révélée et accessible à la raison ne présente pas d’intérêt…Petit à petit, les règles de comportement émanant de la volonté du Seigneur et transmises par le Magistère de l’Église souffrent d’abandon.” 

    L’évaluation morale d’un acte ne dépend plus de sa conformité avec la volonté de Dieu telle que présentée par la Révélation. Cela dépend de l’intention du sujet moral et cette intention peut être ajustée et façonnée par le conseiller spirituel qui “soutient” ses disciples. Dans le souci de faire plaisir, le conseiller spirituel devra assouplir la rigueur de la doctrine transmise par la Tradition. Le pasteur devra adapter ses mots à la nature de l’homme dont les passions conduisent naturellement au péché. Par conséquent, l’abandon progressif des références au péché originel et à la grâce. 

    “Comme il est grand le nombre de pasteurs toutes catégories confondues qui souhaitent faire allégeance aux puissants de ce monde, même facilement sans le besoin de jurer fidélité publiquement aux nouvelles “valeurs” du monde d’aujourd’hui!” écrit Schooyans. “En faisant pression afin de faciliter ‘le remariage’, les nouveaux casuistes soutiennent tous ces acteurs politiques qui sabotent le respect envers la vie et la famille.”

    Ref. Un des principaux conseillers du Pape Jean-Paul II met en garde contre une conspiration contre l’Église, conspiration ayant des appuis internes au sein de l’Église même

     JPSC

  • Gestation pour autrui : un arrêt consternant de la Cour européenne des droits de l'homme

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    GPA : la CEDH valide l’achat d’enfants pour tous (via le Salon Beige)

    De Gregor Puppinck :

    "Le 21 juillet 2016, la Cour européenne des droits de l’homme a rendu public un arrêt consternant dans les affaires Foulon et Bouvet contre France (nos 9063/14 et 10410/14) mettant en cause le refus par les autorités françaises de transcrire la filiation établie en Inde d’enfants nés de GPA commerciale. Appliquant sa jurisprudence établie dans les affaires Mennesson et Labassée de 2014, la Cour a conclu à la violation par la France du droit au respect de la vie privée des enfants, tout en rejetant l’allégation d’une violation de la vie familiale des adultes commanditaires.

    Dans l’affaire Foulon, une fille est née le 31 juillet 2009 à la clinique Hiranandani spécialisée en GPA, à Mumbaï, en Inde. Son acte de naissance indique qu’elle a pour mère Minakshi Shirodkar, une indienne sans profession née en 1980, et pour père Didier Foulon, un architecte français né en 1971, vivant aux Etats-Unis. Le certificat médical de la clinique précise que cette fille est née par césarienne, ce qui est fréquent s’agissant d’enfants nés par GPA. En effet, les cliniques indiennes imposent souvent une césarienne sans raison médicale trois semaines avant terme, afin que le bébé ne soit pas marqué par la naissance, qu’il ait une tête bien ronde. Cela réduit aussi les frais d’entretien de la mère et permet à l’acquéreur de prendre à l’avance son billet d’avion à date fixe. Les mères ne reçoivent pas les soins adéquats après la naissance, entrainant un taux élevé de mortalité maternelle.

    Un mois après la naissance, par un document écrit, Didier Foulon a déclaré « sur l’honneur prendre en charge les coûts financiers de la grossesse, des frais d’hôpitaux, du logement… De plus, avoir remis la somme de 100.000 roupies pour le meilleur confort de la mère et d’une bonne alimentation et qu’elle puisse engager des frais durant[son] absence ». 100.000 roupies (environ 1.300 €) correspondent à trois ans de salaire d’une ouvrière. De même, quelques jours après la naissance, il a versé 60.000 roupies à la clinique.

    Par un acte notarié, Mme Shirodkar, la mère, a ensuite renoncé à sa fille en autorisant M. Foulon à « emmener ma fille en France ». Interrogée par les services consulaires français, Minakshi Shirodkar a indiqué qu’elle ne savait ni l’âge, ni l’adresse de M. Foulon, ni même s’il était marié ou célibataire, et qu’elle n’avait pas le projet de garder des contacts avec lui. L’adresse des parents indiquée sur l’acte de naissance était celle de la clinique.

    Dans l’affaire Bouvet, deux enfants sont nés le 26 avril 2010 dans la même clinique que la fille Foulon, à Mumbaï. Leurs actes de naissance indiquent qu’ils ont pour mère Pushpa Kharat, une indienne sans profession née en 1982, et pour père Philippe Bouvet, un Français, âgé alors de 45 ans. Les faits sont ainsi identiques à l’affaire Foulon, à la différence que M. Bouvet vivait en couple avec un autre homme ayant déjà employé la filière indienne pour obtenir des jumeaux.

    MM. Foulon et Bouvet sont probablement les pères des enfants, et tout indique que Minakshi Shirodkar et Pushpa Kharat en sont aussi les mères génétiques, et pas seulement les mères porteuses. La clinique Hiranandani précise sur son site internet qu’elle pratique la GPA par insémination artificielle de sperme dans la mère porteuse et par implantation d’embryon après fécondation in vitro. Dans le premier cas, beaucoup moins onéreux, la mère « porteuse » est la véritable mère génétique de l’enfant : c’est vraiment son propre enfant qu’elle vend pour vivre. Les termes des renonciations des mères indiquent d’ailleurs qu’elles considèrent les enfants comme les leurs. Dans l’affaire Foulon, la Cour d’appel a d’ailleurs noté que « il ne s'agit pas seulement en l'espèce d'un contrat de mère porteuse prohibé par la loi française, mais encore d'un achat d'enfant, évidemment contraire à l'ordre public ».

    Ce nouvel arrêt de la Cour européenne des droits de l’homme marque une étape supplémentaire de la libéralisation de la GPA et de « l’achat d'enfant ». Alors que par les affaires Mennesson et Labassée, la Cour avait donné droit à des couples hétérosexuels mariés ayant obtenu des enfants aux Etats-Unis, par l’arrêt Foulon et Bouvet elle donne à présent raison à des hommes célibataires ou homosexuels, ayant « loué une femme » pour obtenir des enfants en Inde.

    Certes, il est de l’intérêt de ces enfants de voir établie leur filiation avec leurs parents biologiques, et donc a fortiori avec leur père, mais à aucun moment la Cour ne met en cause la moralité de la pratique de la GPA qui est pourtant contraire aux droits fondamentaux des enfants et des femmes. La Cour ne daigne pas davantage accorder la moindre attention aux circonstances de la naissance des enfants, à la honteuse et inhumaine exploitation de leurs mères.

    Ce faisant, la Cour européenne, avec toute son autorité, entérine la « GPA low-cost » et la « GPA GAY » ; elle encourage de fait le recours aux mères porteuses pour toutes les personnes en mal d’enfant, et ouvre, qu’elle le veuille ou non, un « droit à l’enfant pour tous ».

    Le plus triste est qu’à aucun moment la Cour ne s’interroge sur les faits en cause, sur la situation des mères porteuses, sur leur exploitation, et ce qu’il faut bien appeler le commerce des enfants. Elle ne s’interroge pas davantage sur les conséquences pour ces enfants d’avoir été commandés, payés, abandonnés par leurs mères, élevés par un homme seul ou en couple avec un autre homme. A moitié indiens, ils ne pourront pas oublier leur origine. Un jour, ces enfants  se révolteront, et ils auront raison.

    L’aveuglement moral de la Cour, prisonnière de son idéologie libertaire, est pathétique.

    La France est condamnée à payer 45.000 euros de dommages, frais et dépens."

  • La protection des familles doit devenir l’une des priorités majeures de l’Union européenne

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    Communiqué de presse de la COMECE (Commission des Episcopats de la Communauté européenne)

    Rencontre de la COMECE et de la CEC avec la Présidence Slovaque de l’UE

    Une délégation menée par le Secrétaire d'Etat slovaque aux affaires européennes, Ivan Korčok, a reçu ce mardi à Bratislava des représentants de la Conférence des Eglises européennes (KEK) et de la Commission des Episcopats de la Communauté européenne (COMECE).

    La rencontre entre la Présidence slovaque du Conseil de l'Union européenne et des représentants des Eglises s’est concentrée sur la situation actuelle de l'Union européenne suite au référendum sur le « Brexit » ainsi que sur la crise des réfugiés et de la migration, y compris la réforme du règlement de Dublin. Il a également été question des politiques en matière d’aide au développement et de paix, mais également du soutien aux familles dans le cadre des compétences de l'Union européenne.

    Le Secrétaire d'Etat Korčok a salué le travail accompli par les Eglises dans la sphère publique ainsi que leur recherche de solutions pour l'ensemble de la société européenne. Il a également demandé un soutien dans la communication avec les citoyens européens, en particulier sur les questions directement liées à l'existence de l'Union européenne. Ivan Korčok a souligné que la Slovaquie souhaitait faire avancer l’intégration européenne et qu’une large part des difficultés auxquelles l’Europe est actuellement confrontée ne résultait pas d’un échec du projet européen.

    Les représentants de la CEC et de la COMECE ont souligné l'importance du rôle des Eglises dans le dialogue sur l'avenir de l'Europe. Michael Kuhn a annoncé que la COMECE allait initier un processus de réflexion dont le point d’orgue sera un congrès en 2017 sur l'intégration européenne, le développement de la démocratie et les nouveaux défis pour l'UE. La CEC a présenté sa récente lettre ouverte « Quel avenir pour l'Europe ? », qui invite ses membres et partenaires à débattre de l'avenir du continent et à façonner l'Europe comme notre maison commune. Abordant la question du flux constant de réfugiés et de migrants vers l'Europe, les représentants des Eglises ont souligné que ces personnes vulnérables devaient bénéficier d’un traitement humain. La solidarité entre les États membres de l'UE est sur ce point essentielle. Une révision en temps voulu du règlement de Dublin, le traitement des causes profondes de cette crise, ainsi qu’une réponse coordonnée de l'UE sont nécessaires pour éviter une nouvelle tragédie humaine.

    « Lors de cet échange, j’ai eu l’opportunité d’exprimer notre conviction commune que la protection des familles devait devenir l’une des priorités majeures de l’Union européenne » a déclaré au terme de la rencontre Mgr Jozef Hal’ko, évêque auxiliaire de Bratislava.

    « Le message résolument pro-européen de la présidence slovaque nous encourage. Il existe des divergences d’opinion entre les gouvernements de l’UE dont il faut discuter. Cependant, il ne faut ni leur donner trop d’importance ni les dramatiser » a souligné le Père Heikki Huttunen, Secrétaire Général de la CEC. « Les Eglises bénéficient d’un réseau particulier qui leur permet de connaître les expériences des différentes parties de l’Europe. Ce réseau doit nous servir à renforcer notre sentiment de communion et l’envie de continuer le chemin ensemble. »

    La rencontre de la CEC et de la COMECE avec la présidence slovaque du Conseil de l'Union européenne a eu lieu en vertu de l'article 17 du Traité sur le fonctionnement de l'Union européenne. Celui-ci consiste en un engagement de l'UE à un dialogue ouvert, transparent, et régulier avec les Eglises et les communautés religieuses.

  • Oser parler des enfants du divorce

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    De Camille Lecuit sur le site de l'Homme Nouveau :

    Les enfants, premières victimes du divorce

    Alors que la banalisation du divorce fait rage, plus personne ne semble écouter le faible cri des enfants, victimes en première ligne de ces tragédies familiales. L’association « Famille et Liberté » vient de publier les actes de son colloque de 2015 sur « Les enfants du divorce, un sujet tabou ? ». Présentation par Claire de Gatellier, présidente de l’association.

    Dans le cadre de l’association « Famille et Liberté », vous avez organisé un colloque sur « Les enfants du divorce, un sujet tabou ? ». D’où est née l’idée d’un colloque sur ce thème ?

    Cette idée est née d’une fondation américaine sur les droits de l’enfant, l’International Children’s Rights Institute, qui n’osait pas réaliser un tel colloque aux États-Unis, trouvant le sujet trop sensible à cause du grand nombre de divorces chez eux. Ils nous ont proposé de le faire ensemble à Paris ! Je vous avoue que c’est un sujet tout aussi délicat en France, mais justement, s’il concerne autant de monde, il est d’autant plus important d’en parler !

    Quels étaient les intervenants de ce colloque ?

    Aude Mirkovic, porte-parole des juristes pour l’enfance et maître de conférences en droit privé, Robert Lopez, le président fondateur de cette association américaine que « Famille et Liberté » avait déjà fait venir en France et qui a pris la parole aussi à la « Manif pour tous », Jérôme Brunet, président de l’Appel des professionnels de l’enfance et enseignant, mais aussi Marc d’Anselme, psychologue clinicien, l’Américaine Jennifer Johnson, directrice de communication du Ruth Institute, qui écrit dans diverses revues sur les questions de la famille, l’Anglaise Lisa Nolland, universitaire de Grande-Bretagne ayant fait une thèse de doctorat sur la féministe anglaise Joséphine Butler, et animatrice d’un groupe de réflexion de l’Église anglicane sur le mariage, et du site gaymarriagenothanks.com

    Pourquoi « les enfants du divorce » est-il un sujet tabou ?

    C’est un sujet tabou, parce qu’un divorce est presque toujours un traumatisme, une blessure qui frappe tant de gens dans leur histoire la plus intime, qu’il est très difficile d’en parler sans risquer de blesser. Évoquer la souffrance des enfants du divorce, cela peut être ressenti comme un rappel du droit de l’enfant contre le droit des parents. Lequel doit primer ? Celui des parents à « vivre leur vie » ? Ou le droit des enfants de grandir entre père et mère ? Notre but n’est pas de donner mauvaise conscience à qui que ce soit ; encore moins bien sûr de juger, mais d’aider à prendre la mesure des conséquences du divorce sur les enfants. La banalisation et la simplification du divorce ont de facto minimisé leur souffrance, d’autant qu’ils ne savent pas toujours l’exprimer. On entend souvent dire que si on leur « explique » bien, ils « comprendront » et que les choses se passeront bien. Mais comment leur expliquer que leur vie va être bouleversée mais que ce n’est pas grave…

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  • Un appel à l'aide du Souffle de Vie

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    D'Angélique Tasiaux sur cathobel.be :

    L’appel à l’aide du Souffle de Vie

    Peut-être connaissez-vous cette association qui œuvre auprès des mamans en devenir ou en souffrance dans leur ? Chaque année, 250 femmes tirent la sonnette d’alarme et s’adressent aux aidants et bénévoles prêts à les accueillir dans toute la Belgique.

    Toutes les annonces de grossesse ne suscitent pas la même allégresse… Seules ou abandonnées, inquiètes face au handicap ou démunies, certaines femmes se sentent perdues et sans repères pacificateurs. Léger comme l’air, le Souffle de Vie s’accorde à leurs angoisses et les accueille avec simplicité.

    Pour répondre à la détresse de ces mamans, le Souffle de Vie ne ménage pas sa présence, grâce à des antennes locales. Ainsi, dans la province de Namur, une cinquantaine de mamans sont-elles l’objet de toutes les attentions. Présente en Belgique depuis 29 ans, l’association survit grâce aux dons de ses 5.000 généreux donateurs. C’est évidemment beaucoup et, à la fois, insuffisant, quand il s’agit d’entretenir les locaux de Pesche, un lieu de vacances et d’hébergement dévasté par le champignon de la mérule.

    A côté des besoins financiers récurrents, l’association est toujours en quête de nouvelles familles tentées par l’aventure du parrainage, qui osent bousculer leurs propres frontières et côtoyer, sans jugement ni a priori, la détresse humaine, tant maternelle que paternelle. Car, oui, dans la décision univoque d’un , les pères sont quelquefois désemparés et sans ressource affective. Le chemin du pardon est lent; il requiert patience et bienveillance.

    A. T. avec le Souffle de Vie