Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Famille - Page 70

  • Amoris Laetitia : "c'est le Saint Esprit qui parle à travers ce texte"

    IMPRIMER

    De Nicolas Senèze sur le site du journal La Croix :

    Amoris Laetitia : le Vatican répond aux « doutes » de quatre cardinaux

    Après les critiques de quatre cardinaux contre Amoris laetitia, le cardinal Kevin Farrell, nouveau responsable de la famille au Vatican, prend la défense du texte du pape François.

    Mgr Kevin Farrell, nouveau préfet du dicastère pour les laïcs, la famille et la vie, et qui sera créé cardinal samedi prochain par le pape François, a pris mardi 15 novembre la défense de l’exhortation apostolique Amoris laetitia, critiquée la veille par quatre cardinaux.

    « Honnêtement, je ne vois pas en quoi et pourquoi quelques évêques semblent penser qu’ils ont à interpréter ce document », affirme, dans une interview au National Catholic Reporter à paraître jeudi 17 novembre, celui à qui le pape François a confié la pastorale familiale.

    Lundi 14 novembre, quatre cardinaux avaient rendu publique une lettre au pape exprimant leurs « doutes » sur le texte pontifical, reprochant à François de ne pas leur avoir répondu.

    « Je pense que le pape a parlé », tranche le cardinal Farrell, en référence à la lettre que François a envoyée début septembre aux évêques de la région de Buenos Aires (Argentine) en réponse à leur projet pastoral ouvrant, après un parcours de discernement, l’accès aux sacrements à certains divorcés remariés.

    Pour le futur cardinal Farrell, s’il est important « d’avoir une discussion » autour d’Amoris laetitia, « il est aussi très important que nous comprenions que c’est le Saint-Esprit qui parle » à travers ce texte.

    « Je pense que le document Amoris laetitia est fidèle à la doctrine et à l’enseignement l’Église », estime-t-il en réponse aux quatre cardinaux qui y voient une rupture avec l’enseignement de Jean-Paul II. « Il s’appuie sur la doctrine de Familiaris consortio de Jean-Paul II, ajoute-t-il. Je le crois passionnément. »

    « C’est le Saint-Esprit qui nous parle, martèle-t-il. Pensons-nous que le Saint-Esprit n’était pas là au premier synode ? Pensons-nous qu’il n’était pas là au second synode ? Croyons-nous qu’il n’a pas inspiré notre Saint-Père François en écrivant ce document ? »

    « C’est l’enseignement de l’Église »

    « Il faut être conséquent ici. Je crois fermement que c’est l’enseignement de l’Église. C’est un document pastoral qui nous dit comment nous devrions procéder. Je pense que nous devons le prendre tel qu’il est », explique-t-il, affirmant que les divorcés remariés doivent pouvoir être inclus à tous les niveaux de l’Église.

    « Cela ne signifie pas que je vous dis qu’ils doivent recevoir la communion. C’est un processus de discernement et de conscience », explique-t-il, soulignant que « nous devons accompagner les personnes dans des circonstances difficiles ».

    « Je crois que c’est ce que nous devons faire, mais cela doit être pris au sérieux. Il ne s’agit pas juste de venir et de s’asseoir avec un prêtre pour parler avec lui. C’est un chemin, un discernement. »

  • 18-19 mars : Marche des pères centrée sur "saint Joseph, guide pour l'homme d'aujourd'hui"

    IMPRIMER

    Marche des Pères des 18 et 19 mars 2017

    La prochaine marche des pères de famille aura lieu les 18 et 19 mars 2017. Cette date est symbolique car elle correspond à la fête de St Joseph le 19 mars. C’est la raison pour laquelle nous souhaitons lui donner un éclat particulier. Le thème de cette année est en lien avec la date : « saint Joseph, guide pour l’homme d’aujourd’hui. » Notre objectif est de rassembler au moins 200 pères de famille à cette occasion !! Mobilisons-nous tous.

    Le Père Dominique Janthial sera notre prédicateur.

    Il est : Membre de la Communauté de l’Emmanuel et prêtre du diocèse de Malines-Bruxelles, Docteur en théologie, Curé de la paroisse universitaire S. François de Louvain-la-Neuve, Président de la Commission Nationale Catholique de contact avec le monde Juif (CNCJ), et il enseigne l’exégèse et la théologie biblique à l’IÉT. (Thèse de doctorat : L’oracle de Nathan et l’unité du livre d’Isaïe, Berlin-New-York, de Gruyter, 2004.) Il a publié, entre autres : L’Apocalypse : ce qui doit être engendré bientôt, Paris, Emmanuel, 2012; « Saint Paul, apôtre du Gender ? » in Gender, qui es-tu ?, coll. IUPG, Paris, Ed. de l’Emmanuel, 2012, pp. 259-268; « Le livre d’Isaïe ou la fidélité de Dieu à la maison de David », Cahiers Evangile 142, Paris, Cerf, 2007.

    Informations pratiques pour les pères de famille

    PROGRAMME (susceptible de modifications)

    Samedi 18/03/2017 :

    • 9h30 maximum : Rendez-vous au prieuré des frères de Saint Jean à Banneux (Rue de l’esplanade – 4141 Banneux) pour déposer les grands sacs.*
    • 10h00 : Déplacement vers le départ de la marche.
    • 10h30 :Messe d’envoi à Haute Desnié (4910).
    • 11h30 : Départ de la marche en chapitres.
    • Marche en alternance avec temps de méditation, prière et enseignement (environ 20 km).
    • 18h00-18h30: Arrivée au prieuré des frères de St Jean à Banneux. Installation dans les chambres du prieuré et de l’hospitalité du sanctuaire.
    • 19h00 : Apéritif.
    • 20h00 : Dîner.
    • 21h30 : Veillée, adoration et sacrement de réconciliation.

    Dimanche 19/03/2017

    • 06h45 : oraison
    • 07h30 : laudes
    • 08h00 : petit déjeuner, rangement
    • 09h00 : départ de la marche vers Tancrémont. Marche en alternance avec temps de partage en chapitre et prière (environ 10 km). Enseignement à mi-parcours.
    • 12h00 : Arrivée au Sanctuaire de Banneux
    • 12h30 : Messe avec les familles
    • 13h45 : Bénédiction des familles à la source
    • 14h15 : Repas tiré du sac avec toutes les familles au prieuré St Jean
    • 16h00 : Fin de la Marche des Pères de Famille 2017. Retour dans les foyers.

    EQUIPEMENT ET SAC DU MARCHEUR

    Le climat dans cette région est très changeant en cette époque de l’année. Il neigeait début mars 2016 !!

    Prévoir de bonnes chaussures de marche (pas de tennis, ni de chaussures « bateau ») et de bonnes chaussettes; le petit sac (à dos) pour la marche du samedi avec le pique-nique et boisson pour le samedi midi et pour la marche, de quoi écrire et tout autre document vous aidant à méditer ou à prier. Un carnet d’accompagnement vous sera fourni, un vêtement de pluie, poncho ou autre; gants, écharpe, vêtement chaud sont recommandés;

    Le ‘grand’ sac à dos pour le soir : celui ci sera déposé le samedi matin au prieuré. Vous ne marcherez pas avec. pour le samedi soir : le dîner nous sera préparé chez les frères; de quoi dormir : duvet, affaires de nuit et de toilette; de quoi se changer à l’arrivée de la marche samedi soir (inclure chaussures); repas du dimanche : le petit déjeuner est servi chez les frères. Il est prévu que le repas de dimanche midi sera apporté par les familles et partagé avec les participants. Pour les « célibataires », les frères de saint Jean y pourvoiront.

    Informations pratiques pour les familles

    Les familles qui le veulent rejoignent les pères le dimanche en fin de matinée

    • 12h00 : Arrivée au prieuré saint Jean (rue de l’esplanade). Vaste Parking.
    • 12h30 : Messe au sanctuaire de Banneux.
    • 13h45 : Bénédiction des familles à la source.
    • 14h15 : Repas tiré du sac au prieuré Saint Jean.
    • 16h00 : Départ de Banneux.

    http://marchedesperes.be/marche-des-peres-2107/

     

  • "Amoris laetitia" : quatre cardinaux appellent le pape à faire la clarté

    IMPRIMER

    De l'abbé Claude Barthe sur le site de l'Homme Nouveau :

    Ces cardinaux qui questionnent le pape :
    « Que votre oui soit oui ; que votre non soit non ».

    Evénement considérable : parmi les cardinaux qui ont fait part au Pape François de leur incompréhension d’Amoris lætitia, quatre ont aujourd’hui décidé de rendre publiques les questions qu’ils lui ont posées formellement et auxquelles il leur a fait savoir qu’il ne répondrait pas.

    On sait que l’exhortation post-synodale sur la famille a causé la plus importante commotion ecclésiale ayant ébranlé l’Eglise depuis le dernier concile, son chapitre VIII, selon le sens apparent des mots, exposant que, dans certains cas de « remariages » après divorce, les actes qualifiés de fornication et l’adultère pouvaient n’être pas des péchés graves, ou même être considérés comme répondant à la volonté de Dieu.

    Innombrables ont été les réactions dans le monde ecclésiastique (voir par exemple notre article : « Quelle est la critique exacte de 45 théologiens envers Amoris Laetitia ? ». Tous cependant gardaient les yeux fixés sur les cardinaux qui avaient clairement manifesté leur opposition préalable à cette mise en question de la doctrine du mariage – et par voie de conséquence de la pénitence et de l’eucharistie – à l’occasion des deux derniers synodes : Caffarra, Cordes, Eijk, Ruini, Sarah, Šev?uk, Urosa Savino, Cleemis, Duka, Meisner, Pell, Rouco Valera, Burke, Brandmüller, etc. Ces cardinaux qui signèrent Demeurer dans la vérité du Christ (Artège, 2014), ceux qui collaborèrent à Mariage et famille (Artège, 2015), les cardinaux et évêques d’Afrique co-auteurs de L’Afrique, nouvelle patrie du Christ (Ignatius Press, 2015), Onaiyekan, Ouedraogo, Souraphiel, Tumi, Sarr, Kleda, Kutwa, Arinze, mais aussi le cardinal Antonelli, ancien Président du Conseil pour la Famille, dans Crisi del matrimonio ed eucaristia, et d’autres encore dans des prises de position et interventions diverses.

    Ce 14 novembre, quatre des cardinaux opposés à la remise en question de la morale, le cardinal Walter Brandmüller, ancien président du Comité pontifical des Sciences historiques, le cardinal Raymond L. Burke, patron de l’Ordre de Malte, le cardinal Carlo Caffarra, archevêque émérite de Bologne, et le cardinal Joachim Meisner, archevêque émérite de Cologne, rendent publiques sur le site de Sandro Magister, les questions sans réponse qu’ils ont posées au pape. On sait par ailleurs que le cardinal Müller, Préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la foi, s’était personnellement chargé de les présenter au pape, que tous les signataires de ces questions n’ont pas jugé opportun de faire connaître publiquement leur nom, et qu’elles ont été soutenues par d’autres interventions orales ou écrites de cardinaux de Curie.

    Lire la suite

  • Pas de mariage pour tous au Mexique

    IMPRIMER

    Lu sur LaPresse.ca :

    Mexique: la légalisation du mariage homosexuel rejetée

    L'an dernier, la Cour suprême du Mexique avait statué qu'il était anticonstitutionnel d'interdire les unions civiles homosexuelles.

    La proposition du président mexicain, Enrique Peña Nieto, de légaliser le mariage homosexuel à l'échelle du pays a été rejetée, mercredi, par un comité de la chambre basse.

    La commission des questions constitutionnelles a tranché - 19 contre 8 - contre une réforme de la Constitution pour y ajouter le droit au mariage entre conjoints de même sexe.

    Selon un compte rendu de la Chambre des députés, le président de la commission, Edgar Castillo Martinez, affirme que cette décision fait en sorte que le dossier est «totalement et définitivement» clos.

    L'an dernier, la Cour suprême du Mexique avait statué qu'il était anticonstitutionnel d'interdire les unions civiles homosexuelles. Ce jugement n'a toutefois pas entraîné une révision des lois en ce sens. Le mariage gai n'est donc autorisé que dans certaines régions du pays.

    Le président Peña Nieto avait soumis cette proposition en mai dernier, provoquant des manifestations à la fois en faveur et en défaveur du mariage pour tous.

  • "Etre homme, être père" : une conférence de Fabrice Hadjadj (Vézelay, 29 octobre)

    IMPRIMER

    Du site web de l'hebdomadaire Famille Chrétienne :

    Le philosophe Fabrice Hadjadj est intervenu auprès des routiers Scouts d'Europe sur le thème de la paternité à Vézelay pendant le week-end de la Toussaint. Une conférence à écouter.

     

  • Le pape salue la mémoire de l'empereur Charles de Habsbourg

    IMPRIMER

    Du site web de Radio Vatican :

    Le Pape rencontre les Habsbourg et salue la mémoire de Charles

    Le Pape François et la famille des Habsbourg - OSS_ROM

    (RV) La mémoire de Charles de Habsbourg, dernier empereur d’Autriche-Hongrie (1916-1918), a été au coeur de l’audience que le Pape François a accordé aux membres de la famille des Habsbourg ce samedi 5 novembre 2016 dans la matinée, salle Clémentine. Charles, bienheureux de l’Église, montait sur le trône d’une des plus vieilles monarchies d’Europe il y a cent ans, en pleine Première Guerre mondiale. Il avait abdiqué et était mort en exil quelques années plus tard en 1922.

    « Charles fut d’abord et avant tout un bon père de famille, et comme tel, un serviteur de la vie et de la paix. Il avait connu la guerre, ayant été simple soldat au début de la Première Guerre mondiale. Parvenu au trône en 1916, et sensible à la parole du pape Benoît XV, il s’est engagé de toutes ses forces en faveur de la paix, au risque d’être incompris et raillé. En cela également, il nous offre un exemple très actuel, et nous pouvons l’invoquer comme intercesseur pour obtenir de Dieu la paix pour l’humanité » a ainsi déclaré le Pape aux descendants du dernier empereur d’Autriche-Hongrie.

    Les membres de cette famille autrichienne sont venus à Rome pour effectuer le pèlerinage jubilaire. Parmi eux, certains sont engagés dans des organisations de solidarité et de promotion de la personne humaine et de la culture, ainsi que dans la promotion de l’Europe comme « maison commune fondée sur des valeurs humaines et chrétiennes ». D’autres membres ont choisi d’entrée dans la vie religieuse, soit comme prêtres soit dans des instituts de vie consacrée. (XS)

  • Hongrie : la pratique de l'avortement est en net recul

    IMPRIMER

    De Lifesite.news

    Les initiatives pro-vie du gouvernement hongrois réduisent les avortements de près de 25%

    BUDAPEST, Hongrie, 1er novembre 2016 (LifeSiteNews) - Sous la Hongrie communiste, l'avortement était devenu le principal moyen de contrôle des naissances. Aujourd'hui, les efforts pro-vie déployés par le gouvernement conservateur du premier ministre Viktor Orbán diminuent le nombre d'avortements.

    L'administration d'Orbán encourage ouvertement les femmes à accoucher. Son gouvernement contribue à organiser les adoptions, aide les familles, encourage l'éducation religieuse et facilite les cours d'éthique dans le système d'éducation publique.

    En conséquence, de 2010 à 2015, le taux d'avortement a diminué de 23 pour cent, et, rien qu'au premier trimestre de 2016, les avortements ont chuté de plus de 4 pour cent, a déclaré le secrétaire d'État parlementaire au ministère des Capacités humaines dans le journal 'Magyar Hirlap'.

    En 2011, une campagne pro-vie a placé des affiches aux arrêts de bus hongrois avec l'image d'un bébé dans l'utérus, disant: «Je comprends que vous n'êtes pas encore prêt pour moi, mais donnez-moi à l'agence d'adoption. Laissez-moi vivre ! "

    Orbán a été critiqué pour sa campagne pro-vie et pour l'utilisation de l'argent de l'Union européenne (UE) pour le financer. En juin 2011, Viviane Reding, commissaire européenne aux droits fondamentaux, a déclaré: "Cette campagne va à l'encontre des valeurs européennes. Nous souhaitons que les fonds européens nous soient retournés le plus rapidement possible."

    Le secrétaire d'Etat hongrois pour la Famille et la Jeunesse Miklós Soltész a défendu la campagne en déclarant: "Nous voulons souligner l'importance de la vie".

    L'administration Obama et les Nations Unies ont toutes deux critiqué le gouvernement conservateur d'Orban, l'accusant d'avoir "obstrué" l'accès à l'avortement avec des "périodes d'attente inutiles, des conseils hostiles ou des objections de conscience".

    Cette année, l'ONU a qualifié cette politique de «discrimination de genre».

    La nouvelle constitution de la Hongrie, promulguée en 2011, stipule explicitement que la vie humaine sera protégée du moment de la conception.

  • Le Pape rend hommage à l'enseignement de Jean-Paul II sur la famille

    IMPRIMER

    De Radio Vatican :

    Le Pape François rend hommage à l'enseignement de Jean-Paul II sur la famille 

    (RV) «Les liens conjugaux et familiaux sont de nombreuses manières mis à l’épreuve». C’est ce que le Pape a dénoncé dans un discours prononcé ce jeudi matin au Vatican aux 400 membres de la communauté académique de l’Institut pontifical Jean-Paul II pour les études sur le mariage et la famille, à l'occasion de l'ouverture de leur année académique.

    Le Pape François a salué «l'intuition visionnaire de Saint Jean-Paul II, qui a fortement voulu cette institution académique, qui peut aujourd'hui être encore mieux reconnue et appréciée dans sa fécondité et actualité». Saluant le travail des membres de l’Institut et se félicitant du renforcement de leurs liens avec l’Académie pour la Vie, le Pape François a rappelé avec force les menaces que doit affronter la famille actuelle et appelé l’Église à bien comprendre les évolutions en cours pour mieux reproposer «cette extraordinaire “invention” de la création divine».

    Xavier Sartre 

    La famille contemporaine doit affronter plusieurs facteurs de crise détaille le Pape : «une culture qui exalte l’individualisme narcissique, une conception de la liberté qui ne prend plus en compte la responsabilité envers l’autre, une indifférence croissante envers le bien commun». Sans oublier des idéologies qui «agressent directement le projet familial», la «pauvreté» et les «nouvelles technologies qui rendent possibles parfois des pratiques qui entrent en conflit avec la vraie dignité de la vie humaine».

    Toutes ces attaques déstabilisent «tous les liens, familiaux et sociaux, faisant prévaloir toujours plus le moi sur le nous, l’individu sur la société». «Un résultat qui contredit le dessein de Dieu», affirme François.

    Ce dessein, il s’appuie sur l’homme et la femme ainsi que sur la famille qui nait de leur union. Or «quand les choses vont bien entre l’homme et la femme, même le monde et l’histoire vont bien» souligne le Pape. L’Église, «animée d’une grande compassion et de miséricorde pour la vulnérabilité et la faillibilité de l’amour entre les êtres humains» a pour tâche de diffuser ce dessein.

    François rappelle alors ce qu’il avait écrit dans Amoris Laetitia, à l’issue des deux synodes sur la famille. Reconnaissant que l’Église a présenté «un idéal théologique du mariage trop abstrait, construit quasiment artificiellement», le Pape insiste pour que l’Église se fasse plus compréhensive et qu’elle encourage les familles à prendre conscience «du don de grâce» qu’elles portent, et à«devenir orgueilleuse de pouvoir le mettre à disposition de tous les pauvres et les abandonnés qui désespèrent de pouvoir le trouver ou retrouver».

    Le Pape François a également affirmé que l’Institut Jean-Paul II est appelé «à soutenir la nécessaire ouverture de l’intelligence de la foi au service de la sollicitude pastorale du Successeur de Pierre». «Théologie et pastorale vont ensemble» a-t-il insisté, expliquant qu’une «doctrine théologique qui ne se laisse pas orienter et pétrir par la finalité évangélisatrice et par le soin pastoral de l’Église, est autant impensable qu’une pastorale de l’Église qui ne sait pas cueillir le trésor de la révélation et de sa tradition en vue d’une meilleure intelligence et transmission de la foi».

  • Liège Ardennes - Fête familiale de HolyWins 2016 - vive la sainteté plutôt que les araignées

    IMPRIMER

    unnamed.jpgLa Toussaint approche et nous vous invitons à venir fêter avec les enfants :

    HOLYWINS 2016
    les Saints vainqueurs, avec nous dans la joie !
    Et mieux vaut une bonne soupe au potiron que de vilaines araignées qui font peur.

    Nous vous donnons rendez-vous ce samedi 29 octobre à 15h dans le village de Samrée
    pour une belle balade type "chasse aux trésors", à la découverte d'un grand Saint. 

    Les plus jeunes peuvent venir déguisés en Saint s'ils le souhaitent.
    Nous terminerons vers 18h après avoir partagé un goûter dans la convivialité.

    L'adresse du jour:
    Samrée 11r à 6982 Samrée (suivez le fléchage)
    Sortie Baraque de Fraiture, dans un endroit exceptionnel !
    Plan d’accès : https://goo.gl/maps/KXSwVoMyUv62

    Pour plus d'infos: 0496/633.474, Anne-France

    Pourriez-vous apporter un petit goûter à partager ?
    Le team préparera du chocolat chaud pour tous.

    Dans la joie de partager ce beau moment ensemble en manifestant notre espérance chrétienne.

    Evènement facebook : https://www.facebook.com/events/905203556278024/

    Une initiative de la Communauté de l’Emmanuel à Liège

    unnamed (1).jpg unnamed (2).jpg

  • GPA : vous avez-dit "infertilité" ?

    IMPRIMER

    De Marie-Anne Frison-Roche sur son blog :

    LA SOPHISTIQUE DES MOTS : CHANGER LA DÉFINITION DU MOT "INFERTILITÉ" POUR CONTRAINDRE LES ETATS À ACCEPTER LA GPA

    Les pro-GPA savent qu'ils ne doivent pas affronter les Parlements et l'opinion publique d'une façon frontale.

    C'est pourquoi ils obtiennent le changement d'autres mots pour obtenir un "effet de ricochet". Ici changer ce que veut dire "l'infertilité" pour imposer la GPA commerciale : un fois que le sens du mot "infertilité" est changé (ce qui passe inaperçu), alors par un effet de ricochet, l'on ne pourrait refuser la GPA.  Sans que les entreprises aient à obtenir une loi en bonne et due forme. Juste en invoquant devant les tribunaux nationaux le "standard international" glissé précédemment dans le "droit global".

    L'admission de la GPA, les entreprises ne la demandent pas aux Parlements qui la refuseraient. Ils l'obtiennent en Soft Law, via l'Organisation Mondiale de la Santé, pour obtenir un seconde "effet ricochet". Car une fois que l'OMS a formulé un "droit individuel à se reproduire", alors l'effet de contrainte vient dans un second temps. Sans que les entreprises aient à intervenir dans ce second temps. Juste en rappelant le "standard international" glissé précédemment dans le "droit global".

    Où l'on mesure que dans les techniques de stratégie, l'essentiel est de choisir son moment : le plus en amont possible, le plus doucement possible. Glisser un noeud coulant et attendre que les Etats ne soient plus en position pour défendre les femmes et les enfants, ne se réveillant que lorsqu'un "droit individuel à se reproduire" aura été mis en place. En affirmant que celui-ci aurait une force obligatoire supérieur à de simples systèmes juridiques nationaux.

    En effet, dans la stratégie d'encerclement mise en place depuis plusieurs années par les entreprises qui ont pour but d'installer l'industrie de fabrication massive d'enfants pour les délivrer à ceux qui les ont commandés, le Droit est utilisé afin de détruire la prohibition de vente des êtres humains.

    Pour cela, dans cette "façon douce" de faire, la sophistique visant avant tout à reconstruire les définitions pour que cette réalité de la GPA consistant à transformer des êtres humains en choses vendues - les mères et leurs enfants, l'enjeu est de détruire toute référence au corps de la femme.

    Pour cela, il faut détruire la définition de "l'infertilité". Les lobbies pro-GPA viennent de l'obtenir de la part de l'Organisation Mondiale de la Santé.  La presse britannique le relate.

    Il n'est surtout pas fait de bruit autour de ce mouvement de changement de définition, ni dans le fait qu'il prend place dans cette enceinte non juridique qu'est l'Organisation Mondiale de la Santé.

    En effet, il s'agit de préparer deux "effets retard", ayant vocation à contraindre dans un second temps les juridictions et les Parlements nationales.

    Dans le but d'imposer la GPA, dans un second temps mais en liant dés à présent les systèmes juridiques nationale, la définition médicale de l'infertilité n'est plus ... médicale et tient désormais dans le fait que ... l'on n'a pas d'enfant et que l'on désire en avoir (I).

    Dans le but d'imposer la GPA, les inventeurs de cette définition soulève que cette définition nouvelle constitue un "standard international" qui sera - plus tard - envoyé aux États qui devront en tirer toutes conséquences dans leurs systèmes juridiques (II). Or, les mêmes auteurs estime que cette définition est liée à ce qu'ils qualifient expressément comme "le droit pour chacun d'avoir des enfants". C'est-à-dire de bénéficier d'une GPA.

    Voilà comment les entreprises qui entendent installer sans contrainte le marché mondial de la GPA procèdent en toute discrétion et, l'année prochaine, se prévaudront de "normes internationales scientifiques" qui leur seraient extérieures, sans avoir jamais affronter elles-mêmes les forces politiques des pays dans lesquelles elles veulent implanter leur industrie si profitable.

    Face à ces manœuvres si bien conçues et auxquelles les experts venues du monde médical et juridique se prêtent, il faut dire NON.

    En effet, ce ne sont pas les médecins qui font la loi. Et encore moins la soft law qui peut renverser la prohibition de la marchandisation des femmes et des enfants. Même en douceur.

    Lire l'analyse détaillée sur le blog de Marie-Anne Frison-Roche

  • Pour l'archevêque de Paris, Amoris Laetitia nécessite un "immense effort de formation au discernement"

    IMPRIMER

    D'Anne-Bénédicte Hoffner sur le site du journal La Croix :

    Pour le cardinal Vingt-Trois, Amoris laetitia implique « un immense effort de formation au discernement »

    Une journée d’études était organisée lundi 17 octobre à l’Institut catholique de Paris sur les enjeux de l’exhortation apostolique Amoris laetitia (La joie de l’amour) et plus particulièrement sur « le discernement et la maturation des consciences ».

    Invité à s’exprimer à l’ouverture, le cardinal André Vingt-Trois, archevêque de Paris et président délégué de la deuxième assemblée du synode sur la famille, a souligné les « déplacements » auxquels ce texte invite les acteurs de la pastorale familiale et la nécessité d’une formation au discernement.

    Mettre en œuvre l’exhortation apostolique Amoris laetitia (La joie de l’amour) – publiée « il y a sept mois tout juste » – implique désormais un « immense effort de formation au discernement », estime le cardinal André Vingt-Trois.

    Pour l’archevêque de Paris qui ouvrait lundi 17 octobre une journée d’études à l’Institut catholique de Paris (ICP) destinée justement à aider les acteurs de la pastorale familiale à « approfondir les enjeux d’Amoris laetitia », ce texte du pape, consécutif au Synode sur la famille, est un « appel à un déplacement de nos réflexes spontanés ».

    Terrain de combat

    Déplacement pour passer d’une « vision relativement craintive ou pessimiste vers une vision optimiste » de la famille. Car « trop souvent », l’Église aborde cette question « comme un terrain dangereux ou, au moins, problématique, quand ce n’est pas purement et simplement un terrain de combat ».

    Et, deuxième déplacement, les acteurs de la pastorale familiale doivent « entrer profondément dans la perspective fondamentale de la démarche du pape » qui « ne vise pas simplement à rappeler les convictions dogmatiques de l’Église sur la famille, ni à établir un catalogue de règles générales que nous devrions et que nous pourrions appliquer en toutes circonstances » mais au contraire à « nous impliquer dans un véritable travail qui consiste à reprendre et méditer le message du Christ et de la tradition chrétienne sur la famille et à chercher comment ce message peut nous aider à accompagner les familles dans les défis auxquels elles sont confrontées aujourd’hui ».

    Lire la suite

  • La modernité est un grand négationnisme

    IMPRIMER

    De Matthew Hanley, traduit par Bernadette Cosyn , lu sur le site «France Catholique » 

    del-noce-e1469725839563.jpg[...] J’ai parcouru une collection d’écrits du regretté philosophe italien Augusto Del Noce (1910-1989), pour la plupart du début des années 70, disponibles maintenant pour la première fois en anglais dans une compilation intitulée La crise de la modernité. Ce n’est en aucune façon un livre élémentaire, un de ceux dans lesquels je me balade, mais il est parsemé de pépites qui orientent le lecteur vers les sources de notre malheur actuel.

    Plusieurs de ses thèmes nous sont familiers et l’urgence de notre situation n’est pas une révélation. Mais sa profondeur et son originalité sont utiles, non pas parce que son évaluation de l’âme occidentale est optimiste mais parce que cela sonne juste. Il considère notre société moderne chancelante – diversement nommée : prospère, permissive ou technocratique – en termes peu réjouissants. C’est « forcément mensonger », et comme le marxisme lui-même, présuppose l’athéisme plutôt qu’il ne le produit.

    Ce qui domine, c’est que notre crise actuelle est fondamentalement métaphysique par nature.

    La modernité est un grand négationnisme : l’ordre véritable des choses - tel qu’on le comprenait classiquement – a été fui pour des théories qui mettent l’accent sur la bonne pratique au bon moment ; l’histoire est devenue le filtre à travers lequel les choses se voient assigner une valeur. L’accomplissement « se trouve devant nous, et non au-dessus de nous », et quiconque parle de vérités métaphysiques éternelles est traité de réactionnaire.

    Avec un air de supériorité péremptoire envers tout ce qui s’est passé avant, la modernité implique obligatoirement une rupture radicale d’avec le passé – ce que Del Noce voit comme irrécupérable. Il ne peut y avoir de retour vers l’ancienne façon de penser parce que c’est dépassé. Mais retourner vers quoi, précisément ? Vers le surnaturel, vers la transcendance religieuse ; cela signifie que « l’événement religieux de l’Incarnation n’est plus vu comme le tournant décisif de l’histoire », comme Sergio Cotta, l’un de ses contemporains italiens l’a exprimé.

    Il considère « l’éclipse de l’autorité », une caractéristique de notre époque, comme le plus grand revirement survenu à l’humanité. L’autorité, à la base, signifie faire grandir quelque chose, mais de nos jours, elle est perçue principalement comme une forme de répression – véritablement comme quelque chose qui entrave la croissance. Le rejet à grande échelle de l’autorité n’a fait que mener à une course démente au pouvoir – une affreuse substitution.

    Finalement, cela peut se résumer à « la disparition de l’idée de Paternité. » Cela à son tour est étroitement lié à la répudiation de la tradition, de la transmission (tradere) de ce qui importe le plus – pas simplement quelque vieille coutume régionale, mais « l’ordre des valeurs éternelles et métaphysiques » - à la génération suivante.

    Il n’est permis à nous, les modernes, qu’une unique source de savoir véritable – la science – et par conséquent le vide causé par le bannissement de la métaphysique a été rempli par le scientisme. Del Noce assure qu’un tel scientisme est basé sur la haine de la transcendance religieuse. Intrinsèquement totalitaire, le scientisme est « une négation radicale non basée sur des preuves des valeurs traditionnelles », il lui faut donc subjuguer la volonté de ses adversaires (puisqu’il ne peut l’emporter par la raison) et les confiner dans un « ghetto moral. »

    Et le « point d’arrivée » du scientisme, explique-t-il de long en large, n’est rien d’autre que la révolution sexuelle. Pour résumer, voilà comment vous pouvez savoir que vous êtes du mauvais côté de l’histoire : ce n’est plus une question de lutte des classes (la bourgeoisie contre le prolétariat) mais il s’agit de savoir si vous êtes disposé à partir en guerre contre la « répression » sexuelle. L’histoire est juge, a dit un jour Marx, et le prolétariat est son exécuteur. Ce rôle s’est maintenant déplacé, à l’instance des progressistes, pour unir les « opprimés du monde. »

    L’institution sociale la plus coupable de transmettre une moralité répressive est naturellement la famille traditionnelle monogame, et comme Del Noce le fait remarquer « la libération sexuelle n’est pas désirée per se, mais plutôt comme un outil destiné à faire voler la famille en éclats. »

    L’obstacle au bonheur universel, qui est prétendument maintenant à portée de main, n’est plus une affaire de classe sociale mais de caractère. De ce point de vue privilégié, il semble raisonnable que ceux qui professent les mauvaises valeurs soient isolés et ostracisés. Et ce radicalisme à enjeux élevés n’a cessé de progresser – comme Del Noce le prévoyait avec sagacité en 1972 :

    Ceux qui continuent à croire à l’autorité transcendante de certaines valeurs seront marginalisés et réduits au statut de citoyens de seconde classe. Finalement, ils seront emprisonnés dans des camps de concentration « moraux. » Mais personne ne peut sérieusement penser que des châtiments moraux seront moins sévères que des châtiments physiques. A la fin du processus, on trouve la version spirituelle du génocide.

    Il y a un siècle, Mussolini et Gramsci parlaient tous deux du « socialisme comme la religion destinée à tuer le christianisme. » Mais il est apparu plus tard que la révolution absolue ne pouvait aboutir que si la révolution marxiste devenait une révolution sexuelle. Ou comme les Surréalistes l’ont admis : « la bataille décisive contre le christianisme ne peut s’engager qu’au niveau de la révolution sexuelle. » En somme, « l’offensive érotique » équivaut à une « campagne de déchristianisation. »

    Del Noce n’aurait pas été surpris par l’assaut du phénomène transgenre et la manie actuelle de « s’identifier » à quelque chose d’autre (sexe, race, espèce) que ce que l’on est. Tout cela fait partie de ce qu’il a vu comme la sécularisation du gnosticisme (plutôt que celle du christianisme) où c’est soi-même qui crée et où la liberté consiste à nier l’inné. Ajoutez à cela une touche de l’hégélienne « élimination de l’image divine », et voilà : vous avez la quête de libération via la désintégration de toute forme d’ordre, ce qu’il appelle « le grand refus » de 1968.

    Vu son diagnostic, il n’est guère surprenant qu’il n’ait pas fait fonds sur les solutions politiques pour régler les dangers bien réels que nous affrontons. Le remède se trouve dans la restauration de la métaphysique classique, et, oui, il a osé le dire, dans un « réveil religieux. » 

    Matthew Hanley est membre de longue date du Centre National Catholique de Bioéthique. Les opinions professées ici sont les siennes et pas nécessairement celles du Centre.

    Ref. La modernité en tant qu’effondrement métaphysique

    Vide spirituel et dénatalité des populations autochtones, flux migratoires régénérateurs : l’Europe décadente s’effondre sous nos yeux. Cela ne doit pas nous émouvoir : toutes les sociétés sont mortelles, a fortiori les « dissociétés », comme aurait dit le philosophe et moraliste Marcel De Corte.  

    JPSC