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Jean-Marie Guénois : Pour l'Eglise, 2015 sera une longue ...
Le Figaro-2 janv. 2015FIGAROVOX/GRAND ENTRETIEN-Après une année très mouvementée pour l'Eglise catholique, Jean- Marie Guénois, qui fut l'un des rares informateurs ... -
Jean-Marie Guénois : Du fait de sa popularité, le pape ...
Le Figaro-2 janv. 2015Jean-Marie Guénois est rédacteur en chef au Figaro chargé des reli
Eglise - Page 1204
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Quand le spécialiste des religions au Figaro explique les réformes que le pape veut mener à bien et les différences de fond et de forme avec ses prédécesseurs
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Quand les propos de l'évêque d'Anvers sèment la confusion et la division
D'Eric Druenne sur cathovox :
Les propos de Mgr Bonny créent confusion et division
La récente intervention de Mgr Bonny dans De Morgen (voir texte intégral en français ici) ainsi que les réactions qui s’ensuivent nous interpellent et nous attristent: elles créent de la confusion et divisent sur un sujet qui mérite une réflexion précise et de la délicatesse.
Cette intervention crée de la confusion sur le véritable message de l’Eglise. Comme le rappelait le pape François dans son audience du 2 avril dernier, « l’image de Dieu est le couple conjugal: l’homme et la femme ; pas seulement l’homme, pas seulement la femme, mais tous les deux. C’est cela l’image de Dieu : l’amour, l’alliance de Dieu avec nous est représentée dans cette alliance entre l’homme et la femme. Et cela est très beau ! Nous sommes créés pour aimer, comme reflet de Dieu et de son amour. Et dans l’union conjugale l’homme et la femme réalisent cette vocation sous le signe de la réciprocité et de la communion de vie pleine et définitive. » Par conséquent, la sexualité conjugale revêt une signification d’ordre divin. Cette vision est reçue par les chrétiens comme une révélation de Dieu, en particulier à travers le livre de la Genèse, premier livre de la Bible. Elle s’adresse à toute personne.
La relation homosexuelle ne correspond pas à la signification de la sexualité qu’a résumée le Pape François. A ce titre, les propos de Mgr Bonny créent de la confusion et ne rendent guère compte du message du Christ et de l’Église. Cependant, il est évident que les personnes homosexuelles doivent « être accueillies avec respect, compassion et délicatesse. On évitera à leur égard toute marque de discrimination injuste. Ces personnes sont appelées à réaliser la volonté de Dieu dans leur vie » comme l’affirme le Catéchisme de l’Eglise catholique, n°2358.
Au delà de la confusion, les propos de Mgr Bonny divisent l’Eglise et ont le résultat inverse de ce qui était escompté : « moi aussi je veux garder la famille unie » déclarait l’évêque d’Anvers. Ils opèrent une division entre ceux que l’on affuble de « progressistes » et ceux que l’on taxe de « traditionalistes », et plus profondément une opposition artificielle entre «doctrine» et «pastorale». Or le Christ dit à la femme adultère : « Moi non plus, je ne te condamne pas. Va, et désormais ne pèche plus. ». Ainsi Jésus rappelle la doctrine en demandant qu’on soit vrai et qu’on reconnaisse la blessure, ensuite il pardonne et par là même permet à chacun de se relever et de le suivre. Telle est la responsabilité de l’Eglise et de ses pasteurs : enseigner clairement le message du Christ et déployer dans la pastorale tout l’amour, la miséricorde et l’espérance divines afin d’accompagner chacun, dans sa situation personnelle, à avancer à la suite de Jésus.
La question très concrète de l’accueil dans l’Eglise des personnes ayant une tendance homosexuelle n’en demeure pas moins légitime : comment accompagner, au sein de nos communautés, ces personnes avec ce qu’elles vivent pour qu’elles puissent rencontrer authentiquement le Christ ? L’Eglise a pris très au sérieux cette question (parmi d’autres qui touchent la famille) en convoquant en octobre dernier un Synode (réunion d’évêques et d’experts du monde entier). La réflexion re-initiée alors se prolongera jusqu’en octobre 2015. Nous avons confiance qu’elle mènera à un message clair, vrai et rempli d’espérance.
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Mgr Léonard prêchera une retraite « Maranatha-Conversion » à Notre Dame du Laus
Lu sur cathobel :" Du 25 février au 1er mars 2015, Mgr André-Joseph Lénoard sera dans le cadre extraordinaire de Notre-Dame du Laus (photo), situé au cœur des Alpes. L’archevêque de Malines-Bruxelles, qui est aussi le fondateur de Maranatha-Conversion, sera l’animateur spirituel d’une retraite sur le thème « Le cœur de l’homme guéri par le cœur humain de Dieu ».
Comment oublier cette journée mémorable du 9 mars 2013 qui a rassemblé, à la basilique de Koekelberg à Bruxelles, plus de 2.000 fidèles ! Comment ne pas se souvenir avec émotion du pèlerinage en Terre Sainte, fin août 2013, qui a réuni plus de 550 pèlerins venus du monde entier, auxquels s’étaient joints près du quart de la population chrétienne de la région, unis à tous les chefs religieux des différentes confessions chrétiennes présentes en Terre Sainte?
C’est avec ces souvenirs inoubliables dans le cœur que chacun est invité à venir à Notre-Dame du Laus, dans le diocèse de Gap, en France, du 25 février au 1er mars 2015, pour une retraite de Carême Maranatha – Mouvement international œcuménique et inter-religieux d’intercession pour la guérison de l’humanité. Mgr André-Joseph Léonard, fondateur de Maranatha-Conversion, sera l’animateur spirituel de cette retraite sur le thème « Le cœur de l’homme guéri par le cœur humain de Dieu ».
« Venez ! Pour qu’ensemble nous priions et réfléchissions à la manière dont nous pourrions tous nous engager concrètement à aider le Seigneur à guérir le monde ! », indique le communiqué annonçant cette retraite.
« Le cadre extraordinaire de Notre-Dame du Laus, avec la beauté pure des Alpes, et la profondeur du message reçu pendant 54 ans par la voyante Benoîte Rencurel (message reconnu par l’Église), ne peuvent qu’être porteurs dans notre démarche commune. Cette retraite de Carême, véritable « école Maranatha », permettra à ceux qui ressentent, dans le cœur, le désir de s’engager davantage, de devenir activement apôtre du Christ et de dire, avec saint Jean dans l’Apocalypse: « Maranatha ! Viens Seigneur Jésus ! », précise le communiqué de Mgr Léonard, qui précise que « cette retraite Maranatha-Conversion à Notre-Dame du Laus sera une démarche spirituellement très forte, surtout en cette période troublée de notre histoire ». Il invite à la faire connaître à vos proches!
Renseignements pratiques
Un autocar partira depuis l’Abbaye de Gistel et passera par Tournai. Un autre autocar partira de Bruxelles et passera par Jambes (Namur) et Arlon.
Ce pèlerinage est accompagné spirituellement par la Communauté « Moeder Van Vrede » (Mère de la paix) et par Mgr Léonard.
Pour vous inscrire, prière de verser 100 € d’acompte par personne sur le compte bancaire de l’abbaye de Gistel :
BE04 4783 3581 2131 Gemeenschap O.L.Vrouw, Abdijstraat, 84, 8470 Gistel,
comme confirmation de votre inscription. Le solde doit être payé, spontanément, avant le 15 janvier. Merci d’avance !
Prix :
Pour une chambre double avec sanitaires : 460 €
Pour une chambre individuelle avec sanitaires : supplément de 52 € par personne
Pour une chambre individuelle avec sanitaires extérieurs : supplément de 32 € par personne
Pour une chambre double avec sanitaires extérieurs : réduction de 28 € par personne
Une fois inscrit, vous recevrez plus d’informations dans le mois précédant le départ.
Ici : Mgr Léonard prêchera une retraite « Maranatha-Conversion » à Notre Dame du Laus
JPSC
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Le pape a-t-il arboré une croix de cérémonie douteuse ?
Notre ami Arnaud Dumouch nous fait parvenir cette video :
"A propos d’une croix de cérémonie du pape François : Symbole païen ? (9 mn).http://youtu.be/-FQrI_PW7Sk
Une vidéo sur Internet jette de nouveau le trouble sur le pape François. Une de ses croix de cérémonie porterait le symbole taoïste du Yin et du Yang. En fait, cette croix porte le symbole du coeur du Christ (rouge au centre) qui a donné sa vie pour tous les hommes (symbolisés par des poissons), les bons à sa droite et les mauvais à sa gauche. Cette croix doit être interprétée dans la continuité de la foi. Elle ne signifie pas que tous les hommes accepteront ce salut mais que le Christ est RÉELLEMENT mort pour tous les hommes. La lecture en direct du pape François, ses menaces de l'enfer adressées aux mafiosi lors de son voyage en Italie du Sud, montre qu'il prend au sérieux la possibilité de la damnation. Bref, Faire cesser ces permanentes et artificielles polémiques. Remarque annexe : Le Yin et Yang, loin d’être un symbole païen est un symbole philosophique universel de la condition humaine sur terre faite de bon grain et d’ivraie, mais aussi de complémentarité entre des forces naturelles (homme/femmes par exemple). "
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Te Deum
Chant d'action de grâce pour l'année qui s'achève...
par les moines de l'abbaye de Solesmes (https://www.youtube.com/watch?v=sqwV9l-U8ds)
Traduction française officielle :
Nous vous louons, ô Dieu !
Nous vous bénissons, Seigneur.
Toute la terre vous adore,
ô Père éternel ! -
Reconnaissance ecclésiastique des relations homosexuelles: "Mgr Bonny dépasse une limite"
Selon un communiqué de l’agence Belga, lu ce jour sur le site de « La Libre » :
« L'évêque d'Anvers Johan Bonny a franchi une limite en proposant la reconnaissance ecclésiastique des relations bi- et homosexuelles, a fait savoir mardi la section anversoise de l'Union des étudiants catholiques flamands. Le président de l'organisation étudiante n'est autre que Wouter Jambon, le fils du vice-Premier ministre Jan Jambon. Johan Bonny a plaidé le week-end dernier pour une reconnaissance par l'Eglise des relations holebi. "Nous devons chercher au sein de l'Eglise une reconnaissance formelle de la relation qui est également présente chez de nombreux couples bi- et homosexuels. Tout comme il existe dans la société une diversité de cadres juridiques pour les couples, il devrait également y avoir une diversité de formes de reconnaissance au sein de l'Eglise", a-t-il déclaré dans l'édition du Morgen parue samedi.
L'Union des étudiants catholiques flamands d'Anvers estime qu'avec ses propos, l'évêque dépasse une limite "de dogmatique et de morale". "De cette manière, il laisse d'abord entendre que les homosexuels n'auraient ainsi pas leur place au sein de l'Eglise catholique. C'est manifestement incorrect. Chaque personne est appelée par Dieu à devenir membre de l'Eglise catholique."
Le sacrement du mariage doit demeurer l'union d'un homme et d'une femme, selon les étudiants catholiques. "Dieu désire que la sexualité se passe dans le cadre du mariage. De cette manière, l'objectif de la sexualité, la reproduction de l'homme, est la fondation d'une famille", selon eux.
"Il semble vouloir considérer les relations sexuelles se produisant en dehors du mariage comme n'étant pas des péchés", poursuit l'association étudiante. "Cela a pour conséquence que tout le monde, homosexuels et personnes mariées, pourrait entretenir des relations sexuelles en dehors du mariage sans que cela soit considéré comme un péché par l'Eglise."
Cette prise de position des étudiants catholiques a suscité de vives réactions. Les Jeunes socialistes anversois ont ainsi dénoncé une "vision carrément angoissante" de l'homosexualité au sein de l'Eglise, ajoutant ignorer jusque là que le H de KVHV (Katholiek Vlaams Hoogstudentenverbod) signifiat "homophobie". Ils ont par ailleurs déposé une plainte auprès du Centre pour l'égalité des chances. »
Et in cauda Belgae venenum :
« Wouter Jambon et son association ont déjà fait la une de l'actualité l'été dernier, lorsqu'ils ont accueilli avec enthousiasme l'augmentation des droits d'inscription dans l'enseignement supérieur. "L'enseignement supérieur n'est pas destiné à tout le monde. Une certaine forme d'élite est une bonne chose", avaient-ils alors estimé. »
Quel rapport avec les Holebi ?
JPSC
Ref. Reconnaissance ecclésiastique des relations homosexuelles: "Mgr Bonny dépasse une limite"
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26 operateurs pastoraux tués durant l'année 2014
(Agence Fides) – Selon les informations recueillies par l’Agence Fides, au cours de l’année 2014, 26 opérateurs pastoraux ont été tués de par le monde soit 3 de plus qu’au cours de l’année précédente. Pour la sixième année consécutive, le plus fort nombre d’opérateurs pastoraux tués est enregistré en Amérique. Au cours de ces dix dernières années , ce sont 230 opérateurs pastoraux qui ont été tués de par le monde, dont 3 Evêques.
En 2014, sont morts de manière violente 17 prêtres, 1 religieux, 6 religieuses, 1 séminariste et 1 laïc. Selon la répartition par continent, en Amérique ont été tués 14 opérateurs pastoraux – 12 prêtres, 1 religieux et 1 séminariste ; en Afrique, ont été tués 7 opérateurs pastoraux – 2 prêtres et 5 religieuses ; en Asie, ce sont 2 opérateurs pastoraux qui ont été tués – 1 prêtre et une religieuse ; en Océanie, le bilan est de 2 opérateurs pastoraux tués – un prêtre et un laïc alors qu’en Europe, il est d’un prêtre tué.Nous ne pouvons pas ne pas faire mémoire par ailleurs de ceux qui ont été tués non de la main d’un malfaiteur mais par le virus Ebola, qui fait actuellement des milliers de victimes en Afrique occidentale, où les structures catholiques, pas seulement de nature sanitaire, se sont mobilisées depuis le tout début de l’épidémie. La Famille religieuse de l’Ordre hospitalier de Saint Jean de Dieu a perdu au Liberia et en Sierra Leone quatre confrères, une religieuse et treize collaborateurs des hôpitaux de Monrovia et de Lunsar, qui ont contracté le virus dans le cadre de leur généreux engagement d’assistance des malades. « Nos confrères ont donné leur vie pour les autres, comme le Christ, jusqu’à mourir contaminés par cette épidémie » a écrit le Frère Jesús Etayo, Prieur général. Un sort analogue est échu aux six missionnaires italiennes des Sœurs des Pauvres de Bergame, mortes au Congo en 1995 après avoir contracté le virus Ebola pour ne pas laisser la population sans assistance médicale. Pour elles, a été ouvert en 2013 un procès de béatification.
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Le magazine trimestriel « Vérité et Espérance-Pâque Nouvelle, n° 93 – Noël 2014
Le magazine trimestriel « Vérité & Espérance – Pâque Nouvelle » édité par l’association « Sursum Corda » (responsable de l’église du Saint-Sacrement à Liège) sort sa livraison de Noël. Tiré à 4.000 exemplaires dans une mise en page renouvelée, le magazine parcourt pour vous l’actualité religieuse et vous livre quelques sujets de méditation (les titres en bleu sont disponibles en ligne: cliquez sur le titre). Au sommaire de ce numéro de décembre 2014 :
SOMMAIRE n° 93 (4e trimestre 2014)
Petit bilan pour un synode extraordinaire
La tâche missionnaire est-elle toujours d’actualité ?
Paul VI béatifié
Le pays du mal
Une interview de Monseigneur Léonard
106 candidats à la prêtrise en formation dans les séminaires belges
Noël anonyme du quinzième siècle
Juger…ne pas juger : le piège de la miséricorde
Secrétaires de Rédaction : Jean-Paul Schyns et Ghislain Lahaye
Editeur responsable: SURSUM CORDA a.s.b.l. ,
Vinâve d’île, 20 bte 64 à B- 4000 LIEGE.
La revue est disponible gratuitement sur simple demande :
Tél. 04.344.10.89 e-mail : sursumcorda@skynet.be
Les dons de soutien sont reçus au compte IBAN:
BE58 0016 3718 3679 BIC: GEBABEBB de Vérité et Espérance 3000, B-4000 Liège
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Le rêve éveillé de Christian Laporte
Le chant du cygne d’Anvers au milieu des décombres de l’Eglise belge transporte de joie l’éditorialiste de « La Libre Belgique », qui écrit sous le titre « une ‘squadra belga’ dirigée par Mgr Bonny? » :
" Dans un peu moins d’un an, l’Eglise catholique fêtera le cinquantenaire de la fin du concile Vatican II. Le début des "sixties" chrétiennes marqua d’autant plus les Belges que nos évêques et théologiens avaient joué un rôle de pointe à ce grand "remue-méninges" qui ouvrit l’Eglise à la société contemporaine. A tel point qu’on parla de la "squadra belga" dont la contribution fut décisive dans la rédaction de moult documents toujours d’actualité.
Un demi-siècle plus tard, il n’est pas interdit de penser que, sans réorganiser radicalement l’institution comme en 1962-1965, notre corps épiscopal soit de nouveau à la pointe, notamment lors de la seconde partie du synode sur la famille où l’on annonce des ouvertures aux familles nouvelles et aux divorcés remariés, malgré les combats d’arrière-garde des conservateurs.
Eminemment centriste, donc ni exagérément progressiste ou ni outrancièrement conservatrice, l’Eglise belge de l’après-guerre avait donné le ton en insistant sur la liberté de conscience et le sens des (bons) compromis.
La lettre de l’évêque d’Anvers au synode puis ses propos forts dans "De Morgen" montrent que cet esprit - ou l’Esprit ?- souffle toujours sur l’Eglise belge qui est souvent sur la même longueur d’ondes que le pape François. Sans en appeler à la révolution qui n’a jamais été la marque de fabrique de l’institution, Mgr Bonny estime tout comme le Pape que l’heure est venue d’intégrer certaines mutations sociétales. Peu importe au fond qu’il devienne archevêque demain, sa "joie évangélique" sera d’avoir contribué à rouvrir toutes grandes les fenêtres de l’Eglise..."
Laissons-le à ses mirages.
L’Eglise belge n’est plus que l’ombre de ce qu’elle était en 1960 et ses restes anémiques bien incapables de fournir la moindre squadra épiscopale que ce soit.
On peut au demeurant s’en réjouir, si l’on jette un regard rétrospectif sur l’effondrement inexorable où l’esprit du concile qui habite Monsieur Laporte l’a conduite, tout comme ses consoeurs et voisines néerlandaise ou allemande, pour ne citer qu’elles.
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Mgr Bonny : la version française de l’interview accordée au journal « De Morgen »
Encore le sexe, toujours le sexe. Un ami vient de nous faire parvenir l’interview complète de Mgr Bonny parue sur ce thème dans le "Morgen", avec sa traduction française que nous publions intégralement ci-après (JPSC) :
« Interview. L’évêque d’Anvers Mgr Johan Bonny pose un regard sur le catholicisme de demain.
« L’Église n’a rien à gagner avec l’équivoque»
Cela a commencé avec une lettre. Johan Bonny a interpellé le Vatican afin qu’ils ouvrent leurs portes aux homosexuels et aux couples divorcés. Mais aujourd’hui, l’évêque d’Anvers va un pas plus loin, il plaide pour une bénédiction des relations holobis (homosexuel, lesbiennes, bisexuel). « Il existe une diversité de relations dont l’Église peut reconnaître la qualité.»
Bonny entra en offensive en 2014. Le Pape « du renouvellement » François lui a donné des ailes. C’est ce qui explique pourquoi Bonny écrivit sa lettre à Rome. L’évêque d’Anvers se heurta au même moment aux démons du passé. En effet, il y a peu de temps encore, grand fut l’indignation lorsqu’un prêtre, reconnu coupable dans le passé d’abus sexuel sur mineur, fut nommé à Middelkerke. L’Évêque de Bruges, Jozef De Kezel déclara, après coup, avoir commis une erreur de jugement.
Bonny, qui a servi pendant une longue période à Bruges, est très embarrassé par cette histoire, mais ne veut pas critiquer De Kezel. « Ce n’est pas mon rôle de juger d’une décision d’un collègue. L’Évêque De Kezel a lui-même dit avoir manqué de jugement quant au caractère délicat de cette nomination. Il a dit avoir formellement pris la bonne décision, mais l’aspect sociétal y manquait. C’est alors qu’on se retrouve dans l’impasse.»
Comprenez-vous l’indignation publique ?
« Naturellement, je comprends tout à fait. Il existe un traumatisme autour des abus sexuels dans l’Église, l’indignation provient des couches profondes de ce traumatisme. L’Église doit tenir compte de cela. En même temps, il faut aussi être juste. Notre comportement doit aller à la rencontre des émotions des victimes, mais doit également être en accord avec les règles de justice élémentaire et les droits de la défense. La justice fait elle aussi constamment cet examen de « peser le pour et le contre », cherchant la solution la plus juste.
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2015, année critique pour l’unité de l’Eglise
Les récentes déclarations de l’évêque d’Anvers et les commentaires qu’elles soulèvent s’inscrivent dans un contexte marqué par des prises de position véhémentes et par la publication de manifestes en sens divers et opposés. Le récent synode « extraordinaire » d’octobre 2014 a laissé apparaître de graves dissentiments entre les tenants de l’orthodoxie traditionnelle et ceux qui, à la suite du cardinal Kasper, inclinaient vers des positions « pastorales » plus libérales, en décalage avec celles défendues classiquement par l’Eglise catholique, en particulier dans la délicate question de l’accès aux sacrements pour les divorcés remariés.
On peut s’attendre à ce que les débats reprennent lors du synode ordinaire des évêques qui se déroulera en octobre 2015. Pourront-ils aboutir à des positions communes auxquelles tous souscriraient dans la sérénité et l’harmonie ? On a toutes les raisons d’en douter quand on voit combien est profond le fossé qui sépare ceux qui voudraient que l’Eglise s’adapte aux « nouvelles réalités sociétales » et ceux qui pensent qu’elle doit rester fidèle à ce qu’elle a toujours prêché et défendu, quelles que soient les dérives des sociétés auxquelles elle est confrontée.
Le pire est à craindre lorsqu’on voit des composantes importantes de l’Eglise, en Autriche, en Allemagne, en Suisse, mais aussi chez nous, tenir des propos et adopter des attitudes en flagrante contradiction avec les positions du Magistère. Ainsi voudrait-on non seulement que l’Eglise reconnaisse aux personnes divorcées et remariées l’accès aux sacrements mais aussi aux prêtres le droit de se marier, aux femmes celui d’accéder à la prêtrise, aux personnes homosexuelles celui de contracter des unions matrimoniales et même d’adopter des enfants, etc.
Parallèlement, les « sensibilités » s’éloignent entre ceux qui se reconnaissent dans les pratiques sacramentelles et les dévotions traditionnelles et ceux qui s’en écartent de plus en plus, préférant des formules innovantes censées s’harmoniser davantage avec la mentalité contemporaine. L’unité de façade n’est plus qu’apparente et les lézardes menacent l’édifice tandis que l’indifférence, le relativisme et le matérialisme ambiants rendent l’acte de foi de plus en plus improbable.
L’extraordinaire charisme du pape François suffira-t-il pour maintenir en de telles circonstances l’unité de l’Eglise ? C’est sans doute ce qu’il convient d’espérer et ce pour quoi il faut prier…
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Quand un jeune choisit d'être prêtre
Une équipe de France 2 est allée à la rencontre d'un futur prêtre pour comprendre ce qui l'a poussé dans cette voie.
À 27 ans, Cédric Anastase a décidé de venir prêtre. Une vocation qu'il porte en lui depuis toujours. "Quand j'étais petit, je me disais toujours, sois je serai prêtre, sois je serai prof. Je rentrai de la messe, je prenais mon petit déjeuner, je regardais Téléfoot. Je suis un grand passionné de football. Ensuite, j'allais dans la chambre avec mon petit frère et on célébrait la messe", explique le jeune homme au micro de France 2.
"Le célibat a un coût"
Après des études de biophysique, à 20 ans, Cédric pousse enfin la porte du séminaire. Mais il prend vite conscience du sacrifice qu'il doit consentir. "Le jour ou j'ai tenu mon petit neveu dans les bras, quand il sortait de la maternité, je me suis dit 'jamais tu n'auras d'enfant'. J'ai découvert qu'il y avait un coût au célibat. Je l'ai éprouvé dans ma chair, dans mon histoire : je ne serai pas père. Mais en même temps, je serai multi-papa. Je serai père du peuple qui me sera confié", s'enthousiasme le futur prêtre. "Mon choix, c'est de tout donner au seigneur (...) J'ai trouvé ma place dans le monde. Je ne doute pas de ça. Je suis bien dans ma peau, je suis bien dans mes pompes, je suis bien dans ce que je fais. Je suis heureux", conclut Cédric Anastase.