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Eglise - Page 1202

  • Liège, samedi 10 janvier 2015 à 17 heures : Solennité de l’Epiphanie (missel de 1962) à l’église du Saint-Sacrement

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    epiphanie.jpg 

    Alleluia « vidimus stellam », grégorien (avant l’an mil) :

    « Gaudete, gaudete », Piae Cantiones, (anonyme, 1582): 

    Extrait de la « missa tertia » de Michaël Haller (1840-1915): 

    The Lord bless you and keep you, John Rutter (1945-):

     

    Liturgie de saint Jean Chrysostome de Piotr-Illich Tchaïkovski (1840-1893) : 

     

     

    L' Epiphanie est une Fête de la Lumière.

    "Debout! Jérusalem! Rayonne! Car voici ta Lumière et sur toi se lève la Gloire du Seigneur" (Isaïe 60, 1).

    Avec ces paroles du prophète Isaïe, l' Eglise décrit le contenu de la Fête.

    Oui, Il est venu dans le monde Celui qui est la vraie Lumière, Celui qui rend les hommes lumière.

    Il leur donne le pouvoir de devenir enfants de Dieu (Saint Jean 1, 9.12).

    Le voyage des Mages d' Orient est pour la liturgie le début seulement d' une grande procession

    qui continue tout au long de l'histoire.

    Avec ces hommes commence le pèlerinage de l'humanité vers Jésus-Christ -vers ce Dieu qui est né

    dans une étable; qui est mort sur la Croix et qui depuis Sa Résurrection demeure avec nous

    jusqu' à la fin du monde (Saint Matthieu 28, 20)...

    Les Mages d' Orient inaugurent la marche des peuples vers le Christ. Quel genre d'hommes étaient-ils?

    Les experts nous disent qu'ils appartenaient à la grande tradition de l' astronomie qui

    à travers les siècles s' était développée en Mésopotamie et y fleurissait encore...

    Seul ce petit nombre

    s'est mis en route et a suivi l' Etoile en laquelle il avait reconnu l' Etoile de la Promesse,

    celle qui indique la route vers le Vrai Roi et Sauveur... Ils étaient, pourrions-nous dire, des hommes de science,

    mais non seulement dans le sens où ils voulaient connaître beaucoup de choses : ils voulaient davantage.

    Ils voulaient comprendre ce qui compte dans l' être humain... C'étaient des personnes au coeur inquiet,

    qui ne se contentaient pas de ce qui paraît et est habituel. C'étaient des hommes

    à la recherche de la Promesse, à la recherche de Dieu. Et c' étaient des hommes attentifs,

    capables de percevoir les signes de Dieu, Son langage discret et insistant. Mais c'étaient encore des hommes

    à la fois courageux et humbles : nous pouvons imaginer qu' ils durent supporter quelques moqueries

    parce qu' ils s' étaient mis en route vers le Roi des juifs, affrontant pour cela beaucoup de fatigue.

    Pour eux, ce que pensait d'eux celui-ci ou celui-là ou encore les personnes influentes ou intelligentes,

    n' était pas déterminant. Pour eux, ce qui comptait était la Vérité elle-même, et non l'opinion des hommes...

    Ce fut leur courage humble qui leur permit de pouvoir s'incliner devant

    le Petit Enfant de gens pauvres et de reconnaître en Lui le Roi promis

    dont la recherche et la reconnaissance avait été le but de leur cheminement extérieur et intérieur...

    Le Coeur de Dieu est inquiet pour l' homme. Dieu nous attend. Il nous cherche.

    Il n' est pas tranquille lui non plus tant qu' Il ne nous a pas trouvés.

    Le Coeur de Dieu est inquiet, et c'est pour cela qu' Il S' est mis en chemin vers nous

     - vers Bethléem, vers le Calvaire, de Jérusalem à la Galilée et jusqu' aux confins du monde.

    Dieu est inquiet à notre égard, Il est à la recherche de personnes qui se laissent gagner

    par Son inquiétude, par Sa passion pour nous...

    On a beaucoup discuté sur le genre d'étoile qu' était celle qui avait guidé les Mages.

    On pense à une conjonction de planètes, à une Super nova, c' est-à-dire à une de ces étoiles

    au départ très faible en qui une explosion interne libère pendant un certain temps une immense

    splendeur, à une comète, etc. Que les savants continuent de discuter!

    La grande étoile, la véritable Super nova qui nous guide, c'est le Christ Lui-même.

    Il est pour ainsi dire, l'explosion de l'Amour de Dieu, qui fait resplendir sur le monde,

    le grand éclat de Son Coeur... Les Mages d' Orient, de même que les Saints en général, sont devenus

    eux-mêmes petit à petit des constellations de Dieu, qui nous indiquent la route.

    En toutes ces personnes, le contact avec la Parole de Dieu a, pour ainsi dire, provoqué une explosion de Lumière,

    à travers laquelle la splendeur de Dieu illumine notre monde

     et nous indique la route. Les Saints sont des étoiles de Dieu, par lesquelles nous nous laissons guider

    vers Celui auquel notre coeur aspire". 

     

    media-232711-2.jpg

    Pape Benoit XVI.

    Homélie du vendredi 6 janvier 2012

    à saint Pierre de Rome.

     

     Tous renseignements:  

    http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com 

    Tel. 04.344.10.89

    JPSC

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  • Où en est la persécution des chrétiens dans le monde ?

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    De "Portes Ouvertes" :

    Extrait du rapport et tendances

    Basé sur des faits réels, l’Index Mondial de Persécution donne une analyse objective de la situation vécue par des millions de chrétiens aujourd’hui.

    Les chrétiens constituent le groupe religieux le plus persécuté dans le monde. Que vivent-ils ? L’Index Mondial de Persécution 2015 nous montre dans quels pays ils souffrent le plus, où nous pouvons agir et où focaliser notre attention pour aider les chrétiens persécutés.

    Les 6 tendances de la persécution antichrétienne en 2015Cover-index-2014-recto-verso.jpg

    Chaque année, l’Index Mondial de Persécution mesure l’évolution, l'étendue et l'intensité de la persécution des chrétiens dans le monde. En 2015, on constate que :

    1 - Pour la première fois, trois pays en zone de persécution absolue

    La persécution augmente encore et le pire ne semble ne jamais atteindre son paroxysme.

    2 - Quatre continents concernés

    Afrique, Asie, Amérique, Europe : la persécution contre les chrétiens s’intensifie encore et s’étend, même dans des pays à majorité chrétienne.

    3 - L’extrémisme islamique : principal mécanisme de persécution

    C’est le cas dans 40 des 50 pays de l’index, que ce soit une persécution violente ou d’oppression.

    4 - De plus en plus de chrétiens chassés de chez eux

    De nombreux chrétiens ont dû fuir la persécution, créant un flot sans précédent de réfugiés et de déplacés internes vivant dans une extrême précarité.

    5 - Les chrétiens de plus en plus marginalisés socialement et culturellement

    Les 10 pays les plus touchés par ce type de persécution sont : la Somalie, la Corée du Nord, l’Afghanistan, les Maldives, l’Erythrée, l’Arabie Saoudite, le Yemen, l’Irak, l’Iran et la Libye.

    6 - L’Afrique dans la tornade

    C’est dans les pays d’Afrique et en particulier en Afrique sub-saharienne, que la Persécution augmente le plus rapidement.

    Comment l’index est-il élaboré ?

    Le classement de l’index est le résultat d’un travail méticuleux. Nous rassemblons des informations provenant de sources très différentes, religieuses et laïques.

    • Nous vérifions et recoupons l’information en provenance du terrain, avec celle qui est diffusée par d’autres organismes (presse, instituts de recherche, autres ONG, etc.).
    • Nous comparons de nombreux questionnaires que nous envoyons à des personnes internes et externes à l’ONG.
    • Nous notons et classons les pays en fonction des informations recueillies et analysées.

    L’Index Mondial de Persécution, fondé sur des avis d'experts, est croisé avec différentes sources afin d’en garantir l'objectivité. Les experts consultés sont pour une part des chercheurs spécialisés de Portes Ouvertes et des experts externes.

    PLUS D’INFORMATION DANS L’EXTRAIT DE L’INDEX

  • Le sobre communiqué de Mgr Vingt-Trois

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    Suite à l'attentat qui a coûté la vie de 12 personnes au siège de Charlie Hebdo, le cardinal-archevêque de Paris a publié hier le communiqué suivant dont la sobriété contraste avec les déclarations enflammées de nombreux autres :

    Après l’attentat perpétré aujourd’hui dans les locaux de Charlie Hebdo, le cardinal André Vingt-Trois, archevêque de Paris, exprime depuis Rome, son horreur et sa profonde compassion pour les familles et les amis des victimes. Avec les catholiques de Paris, il condamne cet acte de barbarie et appelle plus que jamais à travailler pour construire des relations de paix et de respect mutuel dans notre société.

    Effectivement, la question du respect est assez centrale lorqu'on évoque une publication spécialisée dans l'art d'offenser les croyants de tous les horizons; c'est l'occasion de se rappeller cette Déclaration de la salle de presse du Saint-Siège du 4 février 2006 (publiée ICI) qui rappelle que la liberté d'expression n'est pas un absolu qui autorise tout et n'importe quoi :

    Pour répondre aux différentes demandes de précision sur la position du Saint-Siège face aux récentes caricatures qui offensent les sentiments religieux de personnes ou de communautés tout entières, la Salle de Presse du Saint-Siège déclare:

    1. Le droit à la liberté de pensée et d'expression, ratifié par la déclaration universelle des Droits de l'homme, ne peut pas impliquer le droit d'offenser le sentiment religieux des croyants. Ce principe vaut bien évidemment en ce qui concerne toutes les religions.

    2. La coexistence humaine exige ensuite une atmosphère de respect mutuel pour favoriser la paix entre les hommes et les nations. En outre, certaines formes de critique exaspérée ou de dérision des autres dénotent un manque de sensibilité humaine et peuvent constituer dans certains cas une provocation inadmissible. La lecture de l'histoire enseigne que ce n'est pas en empruntant cette voie que l'on guérit les blessures existant dans la vie des peuples.


    3. Il faut cependant se presser d'ajouter que les offenses faites par une seule personne ou par un organe de presse ne peuvent pas être imputées aux institutions publiques du pays concerné, dont les Autorités pourront et devront, éventuellement, intervenir selon les principes en vigueur dans la législation nationale. Les actions violentes de protestation sont donc également à déplorer. En effet, pour réagir face à une offense, on ne peut pas faillir au véritable esprit de toute religion. De plus, l'intolérance, réelle ou verbale, d'où qu'elle provienne, en tant qu'action ou en tant que réaction, constitue toujours une menace sérieuse à la paix.

  • Quand la Contre-Réforme Catholique emboîte le pas au pape François

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    L'éditorial du n°147 (janvier 2015) du bulletin mensuel de la Contre-Réforme Catholique, de la plume du frère Bruno Bonnet-Eymard, paraît sous le titre : "Le pape François, notre bien-aimé Père". Et il commence ainsi : "Depuis le 13 mars 2013, nous ne sommes plus orphelins. Nous avons un Père pour nous enseigner la pure foi catholique, pour faire toute la place à Jésus-Marie dans l’Église qui est notre famille, et pour réformer cette dernière en sa tête et en ses membres." On peut lire la suite ici : http://crc-resurrection.org/liens-utiles/archives/il-est-ressuscite/n-147-janvier-2015/le-pape-francois-notre-bien-aime-pere/

    On ne manquera pas d'être intrigué par ce ralliement inconditionnel de la CRC au pape actuel après une longue période d'opposition aux souverains pontifes précédents, de Paul VI à Benoît XVI, tous considérés comme contaminés par l'esprit néfaste du Concile et coupables de schisme, de scandale et d'hérésie. François serait le pape annoncé par les prophéties de Notre-Dame de Fatima, venu pour restaurer la vraie doctrine et procéder à la purification de l'Eglise comme le manifeste le discours du pape adressant ses voeux à la Curie.

  • Tutelle des fabriques d’église : Mgr Léonard et les évêques wallons postulent l’annulation du décret du ministre Furlan

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    L’archevêque de Malines-Bruxelles et les évêques des diocèses wallons, ainsi que plusieurs fabriques d’église ont introduit un recours en annulation partielle du décret du 13 mars dernier du ministre socialiste wallon Paul Furlan sur la tutelle des cultes. Lu sur le site interdiocésain francophone « Cathobel » :

    « En mars dernier, le ministre en charge des cultes à la région wallonne, prenait un décret modifiant les règles de la tutelle applicables aux fabriques d’église ; lequel devait entrer en vigueur le 1er janvier 2015. Mais, c’était sans compter sur le recours en annulation partielle de ce décret, introduit début octobre par l’archevêque de Malines-Bruxelles (pour le Vicariat du Brabant wallon), les évêques des diocèses wallons (Tournai, Namur, Liège) et trois fabriques d’église, auprès de la Cour constitutionnelle.

    De quoi s’agit-il ?

    Avec la fédéralisation du pays, la législation relative aux cultes a été confiée à la tutelle des trois régions du pays. Si la Flandre et Bruxelles ont adopté une réforme des textes régissant le fonctionnement des fabriques d’église, la Wallonie était en retard. Le texte adopté en mars réforme la tutelle administrative sur les établissements chargés de la gestion du temporel des cultes. En fait, ce décret modifie le décret impérial (datant de Napoléon) sur les fabriques d’église et la loi du 4 mars 1870 sur le temporel des cultes. Le ministre Furlan affirme viser une simplification des procédures. Mais, dans les modifications apportées par son décret, les communes auraient la tutelle sur les budgets et les comptes des fabriques, qu’elles devraient approuver. Auparavant, elles prenaient acte de ces comptes,  qui leur étaient transmis en raison de l’obligation faite de les tenir informées. Autre changement : par le décret Furlan, une tutelle générale serait exercée par le gouverneur de province sur les autres actes de la fabrique.

    Que contestent les évêques ?

    Le recours introduit par les évêques se fonde principalement sur l’ingérence des pouvoirs publics dans l’organisation du culte. Ils estiment que celle-ci est injustifiée. Par ailleurs, ils dénoncent le non-respect de la spécificité des établissements cultuels, qui se voient appliquer des règles semblables à celles en vigueur pour les Centres publics d’Action sociale (CPAS).

    C’est l’Observatoire de la Laïcité et des Religions qui a mis en lumière le recours, précisant que celui-ci vise aussi les délais très courts impartis à l’évêque pour statuer et le caractère automatique de la déchéance aux subsides en cas de non-respect des délais.

    Les évêques estiment que les fabriques sont donc assimilées à de simples organismes communaux. Par ailleurs, le décret Furlan voulant harmoniser les règles de l’ensemble des cultes reconnus, ne plus la différence entre les fabriques d’église et les administrations des autres cultes de l’autre. Le texte parle d’ « organe représentatif du culte ».

    Bref, il faut désormais attendre que la Cour se prononce. Paul Furlan se dit prêt à adapter son texte si celle-ci donne raison aux plaignants. Du côté des évêchés, on précise que ce n’est pas l’ensemble de la réforme qui est visée, mais bien certains de ses aspects jugés, à leurs yeux, déraisonnables. Il est donc de bonne guerre d’introduire un tel recours.

    J.J.D. »

    Ref. Les évêques introduisent un recours contre le décret Furlan 

    La liberté d’organisation des Eglises est un principe constitutionnel fondamental postulant que les pouvoirs publics ne peuvent, entre autres pour ce qui est de leur gestion financière, les assimiler à des administrations de l’Etat.

    Les contrôles exercés sur l’emploi des subdides alloués aux « Fabriques d’Eglise » doivent tenir compte de cette spécificité, même si ces Fabriques sont bel et bien des personnes morales de droit public.

    Une certaine jurisprudence récente ne montre déjà que trop, en cas de litige, une tendance à s’immiscer dans l’appréciation des normes canoniques elles-mêmes comme s’il s’agissait de lois et règlements  étatiques.

    Sur cette pente, le « joséphisme » dont les constituants de 1831  ont voulu débarrasser la Belgique n’est plus très loin..

    JPSC

  • Le pape François salue un groupe d’imams français en visite à Rome

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    ROME, 7 janvier 2015 (Zenit.org) - Le pape François salue le dialogue avec le christianisme "au service de la paix, de la fraternité, de la vérité", d'un groupe d'imams français présents à cette première audience générale de l'année civile, en la salle Paul VI du Vatican, ce mercredi 7 janvier.

    Dans sa salutation au francophones, après sa catéchèse en français sur l'importance de la maternité dans une société, le pape a en effet dit ceci: "

    "Je salue cordialement les pèlerins francophones, en particulier la délégation d’imams français engagés dans les relations islamo-chrétiennes, ainsi que le groupe venant de divers médias français. En ce temps de Noël, je souhaite à tous de poursuivre avec courage votre engagement au service de la paix, de la fraternité et de la vérité. Que Dieu vous bénisse."

    Une délégation d’imams français engagés dans le dialogue islamo-chrétien est en effet en visite à Rome du 6 au 8 janvier 2015.

    Elle est conduite par Mgr Michel Dubost, évêque d’Evry-Corbeil-Essonnes, président du Conseil pour les relations interreligieuses de la CEF et par le P. Christophe Roucou, directeur du Service national pour les relations avec l’islam (SRI).

    Les participants à cette initiative sont : M. Azzedine Gaci, recteur de la Mosquée Othman à Villeurbanne, un des initiateurs de l’Appel des 110 à Lyon ; M. Tareq Oubrou, recteur de la grande Mosquée de Bordeaux ; M. Mohammed Moussaoui, président de l’Union des Mosquées de France ; et M. Djelloul Seddiki, directeur de l’institut Al Ghazali de la grande Mosquée de Paris.

    Ils ont participé à l'audience générale et ils auront une réunion de travail le 8 janvier avec le cardinal Jean-Louis Tauran, président du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux.

    Accueillis au Séminaire français de Rome, les membres seront également reçus par l'ambassade de France près le Saint-Siège. Ils visiteront le centre historique de la Ville éternelle, la basilique Saint-Pierre, l’Institut pontifical pour les études arabes et l'islamologie (PISAI), voulu par Paul VI.

    Organisé par le Secrétariat des relations avec l’Islam de la CEF, ce voyage se veut être témoin du dialogue interreligieux en France : « dans un monde qui aime le spectacle de la violence, il est bon de montrer l’entente cordiale qui se développe en France entre la majorité des musulmans et la majorité des chrétiens. La visite de ces grands leaders musulmans à Rome en est le signe », explique Mgr Dubost.

    Le Dr Djelloul Seddiki souhaite quant à lui « écouter, échanger nos expériences et partager ce moment solennel en priant Dieu, Allah, d’accepter nos diversités, et de rapprocher ses créatures dans l’amour, le respect, l’estime, et l’affection ».

    Par la voix du Père Lombardi, le pape François a aussi exprimé,mercredi soir, sa « plus ferme condamnation pour l’horrible attentat » qui a frappé la rédaction de Charlie Hebdo, « semant la mort, jetant dans la consternation toute la société française, bouleversant profondément tous les amants de la paix, bien au-delà des frontières de la France ».

    JPSC

  • Du jamais vu : le chef de l’État égyptien vient saluer les chrétiens à l’office de Noël copte au Caire

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    Lu sur l’observatoire de la christianophobie :

    « La visite n’était pas annoncée, mais quand le maréchal Abdel Fattah al-Sissi, Président égyptien, a remonté la nef de la majestueuse cathédrale copte orthodoxe du Caire, il fut accompagné dans sa remontée vers le chœur par des cris de joie et des applaudissements des nombreux fidèles réunis hier au soir pour la célébration liturgique de Noël par l’Église copte orthodoxe d’Égypte. C’est le premier chef d’État égyptien, musulman qui plus est, à faire ce geste au symbolisme très fort. Il put, pendant plusieurs minutes, s’adresser aux fidèles présents dans un discours improvisé, donner l’accolade au patriarche Tawadros II avant de quitter la cathédrale où allait se célébrer la Messe de Noël. Phénomène tout aussi inédit, la télévision égyptienne a retransmis l’événement… »

     

    Du jamais vu : le chef de l’État égyptien vient saluer les chrétiens à l’office de Noël copte au Caire

    JPSC

  • La grande pitié des églises d'Europe

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    Du Salon Beige :

    Le Wall Street Journal s'intéresse aux églises vendues ou abandonnées en Europe et en France

    Le Wall Street Journal, publie un reportage sur le phénomène et ses corollaires : des églises reconverties en école de cirque, restaurant, salle de sport, logements... ou lieux de culte d'autres religions. Cela concerne l'Eglise Catholique, mais aussi les protestants et les anglicans. L'enquête porte essentiellement sur l'Angleterre, l'Ecosse, les Pays-Bas, l'Allemagne, le Danemark. Les chiffres apportés par l'article donnent le tournis :

    "chaque année, l'Eglise d'Angleterre ferme environ 20 églises. Près de 200 églises danoises sont abandonnées ou sous-utilisées. L'église catholique romaine d'Allemagne a fermé 515 églises dans la dernière décennie. Mais la tendance est la plus avancée aux Pays-Bas (...) les chefs de file de l'Eglise Catholique dans le pays estiment que deux tiers des 1600 églises du pays seront fermées d'ici dix ans et 700 temples protestants devraient fermer dans les quatre ans".

  • Critiquer le pape ?

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    De Gabriel Privat, sur son blog :

    Peut-on critiquer le pape ?

    Le style pontifical actuel surprend et désarçonne, c’est le moins que l’on puisse dire. Depuis le soir de son élection au souverain pontificat, le pape François a pris tout le monde à rebrousse-poil, sans exception, donnant des coups de férule à qui mieux mieux pour secouer non pas seulement les chrétiens, mais l’humanité assoupie dans sa fange. 

    Il a parlé du Diable et de ses ruses comme peu de pontifes l’avaient fait depuis les cinquante dernières années. Il a condamné les dérèglements de l’économie, l’indifférence face à la misère, la traite humaine, la violence non pas seulement guerrière mais économique et morale, les pêchés qui obscurcissent notre jugement, dans la plus parfaite continuité avec le précédent pontificat, mais en des termes d’une âpreté que jamais Benoît XVI ou Jean-Paul II n’auraient osé employer. Comme Pie XII jadis se rendait dans les quartiers de Rome bombardés par les alliés pour se mêler au peuple souffrant, au mépris des risques pour sa vie ; François a quitté le Vatican pour marcher au milieu des Romains manifestant contre l’avortement, en 2013. Il a multiplié les entretiens à des revues de différents pays pour parler directement aux peuples.

    En somme, c’est un lutteur qui est monté sur le ring.

    Mais François a aussi des idées bien à lui. Il a fait part de ses conceptions sur la relativité de la notion de mal en fonction de la conscience personnelle dans un entretien accordé au journaliste Eugenio Scalfari. Il a confirmé, dans un entretien au journal argentin la naçion qu’il était favorable à la levée de tous les interdits pesant sur les divorcés-remariés et à la simplification des procédures de déclaration de nullité de mariage. Certes, il a aussi expliqué qu’il se plierait au vote du prochain synode sur la famille et qu’il ne remettait pas en cause l’indissolubilité du mariage (même si la pratique pastorale qu’il veut mettre en pratique s’oppose à la foi qu’il proclame sur ce point.). Mais il se trouve que la tendance majoritaire du dit synode va dans le sens du pontife, que plusieurs cardinaux hostiles à la tendance que voulait imprimer le pape ont été écartés pour divers motifs, et qu’enfin une telle déclaration publique ne pourra qu’influencer les évêques et cardinaux dans leur choix final, soucieux de maintenir une stricte obéissance au pape.

    Cependant rien n’est fait. La vie de l’Eglise, depuis deux mille ans, est emplie de rebondissements inattendus.  Souvenons-nous de l’encyclique Humanae vitae de 1968, publiée à rebours de l’attente de la majorité des évêques d’Europe et des préconisations des commissions réunies par Paul VI. Souvenons-nous du synode de 1971 qui réaffirma l’exigence du célibat sacerdotal dans l’Eglise latine, au contraire des attentes de l’épiscopat catholique de Hollande, de Suisse et d’Allemagne.

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  • Eric de Beukelaer et les propos de Mgr Bonny : non aux "postures tribales", oui au dialogue

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    Lu sur le blog de l'abbé Eric de Beukelaer :

    (...) « Je suis effaré ». « Il faut réagir ». «Ces propos créent confusion et division ». Vu toutes les réactions lues et entendues de la part de nombre de catholiques censés,  il est clair que les propos sur l’homosexualité que Mgr Bonny a tenu, au cours d’une interview donnée récemment au quotidien flamand « De Morgen » ne laissent pas indifférents. D’autres catholiques, ont réagi à l’inverse en applaudissant des deux mains. Et puis, il y a tout ceux qui – ni vraiment « pour », ni totalement « contre » – m’ont glissé : « Ce n’est tout de même pas très prudent comme déclaration ». Tout cela, je l’ai lu et entendu. Par contre, j’ai peu rencontré d’arguments de fond. Une fois encore, chacun semble avoir réagi en « tribu », pour se rassurer par une posture, sans trop chercher à entrer en dialogue.  Or, qu’a dit l’évêque d’Anvers ? Je me suis renseigné à la source : Il n’a en rien remis en cause le sacrement du mariage, ni même parlé de bénédiction pour des couples homosexuels. Il a simplement posé la question d’une forme de reconnaissance au sein de la communauté catholique de la réalité que vivent des couples homosexuels stables et fidèles. La question fut discutée lors du récent Synode sur la famille. Dans le rapport intermédiaire de ce Synode, fut ainsi saluée « la réalité positive » vécue au sein de couples non-sacramentels (n°36) et le soutien réciproque au sein de couples homosexuels, qui peut constituer « une aide précieuse pour la vie des partenaires » (n°52). Ces passages ne furent pas retenus dans le rapport final, car ils n’obtinrent pas les votes de 2/3 de l’assemblée – mais ils n’en recueillirent pas moins plus de la moitié des suffrages des pères synodaux. Il ne s’agit donc pas d’une opinion défendue par quelques cathos bobos. Au contraire, ici se retrouve quelque chose du traditionnel principe d’Oikonomia, cher aux chrétiens orthodoxes : On ne transige pas avec l’exigence de l’Evangile, mais il faut tout faire pour que pareille exigence n’éloigne pas les hommes du Christ. Si vous avez dans votre famille ou vos proches quelqu’un qui est remarié après divorce, allez-vous continuer à le fréquenter tout en niant le nouveau couple qu’il a formé ? Admettons qu’il s’agisse de votre enfant, inviterez-vous son nouveau conjoint à Noël ? Si oui, il s’agit d’une forme de reconnaissance. Pas d’une approbation, mais bien d’une reconnaissance de l’autre avec son parcours cabossé – comme chacun de nos parcours. Et si votre fils ou fille est homosexuelle et tente de former un couple avec un partenaire du même sexe, inviterez-vous ce dernier à Noël ? Si oui, il s’agit d’une forme de reconnaissance. Avant de prétendre que JAMAIS vous ne feriez cela – même pour votre enfant et même à Noël – permettez-moi une première réflexion : J’ai rencontré plus d’un catholique classique tenant un tel discours… jusqu’à ce que cela arrive dans sa propre famille. Et une seconde observation : Je connais plusieurs catholiques en couple hétéro, qui vivent en cachette une double vie homosexuelle. Je ne condamne nullement ces derniers, mais est-ce préférable à ceux qui assument leur orientation sexuelle ? Bref, la piste lancée par Mgr Bonny est ouverte à la contradiction, mais à condition que cela se fasse dans l’écoute, le dialogue et le débat avec d’éventuelles contre-propositions concrètes. C’est ce que souhaite notre Pape. Pas une Eglise divisée en petites tribus ultra-modernes : entre « tradis », « modérés » et « progressistes », chacun sa route, chacun son destin. Non – un peuple de disciples du Christ, qui ensemble interrogent les chemins que l’Esprit nous invite à prendre.

  • Le style nouveau du pape François décrypté par Martin Mosebach

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    Un ami - que nous remercions - a traduit l'interview de Martin Mosebach par Christoph Schmidt pour CNA (Catholic News Agency)

    L’auteur Martin Mosebach est un intellectuel conservateur catholique très connu dans le monde germanophone.  Il a salué avec force la restauration, en 2007, de l’antique rite de la messe par Benoît XVI.  Dans une interview à la Catholic News Agency, il livre sa pensée à propos du style nouveau introduit par le Pape François.

    CNA : M. Mosebach, le pape François s’efforce d’apporter des changements dans les structures et les pratiques pastorales de l’Eglise.  Quelles sont les impressions d’une catholique conservateur au milieu de l’euphorie ambiante ?

    Mosebach : Jusqu’à présent, personne ne peut dire ce que veut réellement François.  L’opinion publique insinue qu’il veut se conformer à l’esprit de notre temps.  Il est possible qu’il veuille réaliser de grandes réformes.  Il est possible, également, qu’on le juge mal, et qu’il n’ait pas de réel intérêt pour le changement.  Les gens l’acclament, mais je ne sais pas s’ils savent vraiment qui ils acclament.  Il apparaît aussi proche et chaleureux que réservé.  Il ne donne aucun indice des cartes qu’il tient en main.

    CNA : C’est François lui-même qui alimente ces attentes…

    Mosebach : … même parmi les gens qui n’ont rien à voir avec l’Eglise catholique.  On le présente comme un président qui va imposer un nouveau corps de lois.  Un pape n’agit pas ainsi.  Sa fonction s’exerce dans la continuité, pas dans le changement.  Il n’a pas mission de réinventer l’Eglise.  Dès les premières secondes,  François a choisi a choisi un langage symbolique qui alimente les médias, et qui semble dire « je vais tout faire autrement ».  Ce n’est pas très loyal vis-à-vis ses prédécesseurs.  Son « buona sera » au lieu de la salutation  sacerdotale « Loué soit Jésus Christ », son rejet des ornements pontificaux, son déplacement de la résidence papale à la maison d’hôtes du Vatican.  J’ai le sentiment que l’on a donné trop d’importance à ces signes extérieurs.

    CNA : Vous avez peu de sympathie pour l’humilité du pape ?

    Mosebach : J’ai le sentiment qu’il s’agit moins d’humilité que d’imitation du style de vie actuel des grands de ce monde.  Aujourd’hui, les millionnaires portent un t-shirt et préfèrent le confort d’un sofa à l’austérité d’un mobilier baroque.  Les vêtements brocardés, qui représentent la gloire du Christ qui reviendra, sont très inconfortables.  Il ne faut pas confondre style Bergoglio et ascèse.  Et même si François était un ascète, je n’aime pas toute cette publicité dans les médias. L’ascèse n’a de valeur que si elle est discrète.

    CNA : Beaucoup de conservateurs catholiques craignent une attaque de la doctrine de l’Eglise sous François.  L’initiative du synode, en octobre, de débattre à nouveaux frais des divorcés remariés et des homosexuels était quand même audacieuse.

    Mosebach : Si beaucoup d’idées du synode concordaient avec la pensée du pape, il y a eu des résistances.  On n’a pas pu imposer le rapport intermédiaire.  L’Eglise a toujours agi sans précipitations et c’est très bien.  Les éternelles discussions montraient les développements de la pensée, jusqu’à ce que le pape prenne position.  C’était le résultat de toute une réflexion,  d’idées mises à l’épreuve.  C’était l’image de l’Eglise pèlerine à travers l’histoire. Il faut être attentif, dans les discussions, à ne rien perdre de l’essentiel.  Mais comme je l’ai déjà dit, ce que cherche le pape n’est pas clair.  Nous savons seulement qu’il veut une Eglise qui vit la miséricorde et se place du côté des pauvres, ce qui est dans la nature de l’Eglise depuis ses débuts.

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  • KTO : « Le Premier Noël »

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    Pour rester un peu dans l'ambiance de Noël, en lien avec nos frères orientaux pour qui la fête de l'Épiphanie est la grande fête de l'Incarnation, "La foi prise au mot" décide cette semaine de revenir sur l'événement historique du premier Noël. En partenariat avec la revue "Le Monde de la Bible", qui consacre son dernier numéro à cet évènement aux répercussions universelles, Régis Burnet revient sur l'historicité de cette fête de la Nativité. Que sait-on de l'événement historique de la naissance de Jésus et comment les évangiles le présentèrent ? Que sait-on des premières célébrations liturgiques de Noël ? Et quand commencèrent les pèlerinages à Bethléem ? Marie-Françoise Baslez, professeur d'histoire des religions (Paris IV-Sorbonne) et Aurélien Caillaud, chargé d'études et de recherche en histoire de l'archéologie française en Afrique du Nord à l'Institut national d'histoire de l'art (INHA) éclairent la question dans un échange enrichi de nombreuses images. 

    JPSC