Ce qu’a dit le pape sur les animaux et le paradis
Une succession d’approximations journalistiques a conduit à attribuer au pape une hypothétique parole sur la place des animaux au paradis. Éclaircissements.
En quelques jours, le sujet a fait le buzz sur la Toile. Mercredi 26 novembre, en marge de l’audience du pape place Saint-Pierre, le pape François aurait échangé quelques mots avec un petit garçon désolé par la mort de son chien, rapportaient divers médias, notamment le prestigieux New York Times jeudi 11 décembre. « Le paradis est ouvert à toutes les créatures de Dieu », aurait dit le pape à l’enfant.
L’information a eu un énorme retentissement dans certains milieux : « Ma boîte de courrier a été saturée, a témoigné Christine Gutleben, directrice de Humane Society, la plus grande organisation de protection des animaux aux États-Unis. Presque instantanément, tout le monde en parlait. »
Mais si le pape a bien prononcé un enseignement sur « les cieux nouveaux et la terre nouvelle », sur « le paradis », lors de cette audience devant la foule rassemblée place Saint-Pierre, comme chaque mercredi, il n’a rien dit sur la présence des animaux au paradis.
LES RÈGLES DU MÉTIER DE JOURNALISTE…
Samedi 13 décembre, le Vatican est revenu sur la prétendue déclaration du pape, précisant qu’il s’agissait d’une mauvaise interprétation. Le porte-parole du Saint-Siège a rappelé à cette occasion quelques principes du journalisme : « Il y a une règle fondamentale dans le journalisme. Cela s’appelle la vérification des sources et, dans le cas présent, elle n’a pas été appliquée. »
En l’occurrence, c’est une lecture fautive de l’article publié dès le lendemain de l’audience, par le site du Corriere della Serra, qui a été à l’origine de l’information erronée.
Le quotidien italien, rendant compte de l’enseignement du pape François, rapportait en incise des propos attribués à Paul VI : « On raconte que Paul VI avait consolé un enfant en larmes après la mort de son chien, lui disant : “Un jour, nous reverrons nos animaux dans l’éternité du Christ” », écrivait le journaliste. Mais le titre de l’article poussait l'ambigüité à la limite : « Le pape et les animaux : “le paradis est ouvert à toutes les créatures.” »
Depuis, le New York Times, comme la chaîne CNN, ont reconnu leur erreur.
VERS UNE PLÉNITUDE POUR CHAQUE CHOSE
Que les amis des animaux se consolent. Le pape François, s’il n’a pas prononcé la formule qui lui a été attribuée, a bien dit cependant ceci : « Tout l’univers sera renouvelé et sera libéré une fois pour toutes de toute trace de mal et de la mort elle-même. Ce qui s’annonce comme l’accomplissement d’une transformation, qui en réalité est déjà en cours depuis la mort et la résurrection du Christ, est donc une nouvelle création ; ce n’est donc pas un anéantissement de l’univers et de tout ce qui l’entoure, mais l’accompagnement de chaque chose vers sa plénitude d’être, de vérité, de beauté. Tel est le dessein que Dieu, le Père, le Fils et le Saint-Esprit, veut depuis toujours réaliser et qu’il est en train de réaliser. »
C.C avec RNS, New York Times, Corriere della Serra
Eglise - Page 1208
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Les animaux iront-ils au Paradis ?
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Quand le pape donne une leçon de communication aux journalistes
Lu sur le site de Radio Notre-Dame (Jean Baptiste Le Roux)
Le pape François donne une leçon de communication aux journalistes
Quelle est la différence entre une bonne et une mauvaise communication ? C’était tout l’objet du cours que le pape François a adressé aux journalistes de la chaîne de télévision des évêques italiens, TV 2000, lundi15 décembre dernier.
Les journalistes, et a fortiori les journalistes catholiques ont une lourde responsabilité. C’est ce qu’a tenté d’expliquer le pape François lors d’une audience adressée au personnel de la chaîne de télévision des évêques italiens, TV 2000, lundi 15 décembre dernier. Le Saint Père leur a proposé une réflexion en trois points sur leur rôle et leur responsabilité.
Une parole de liberté, tout en franchise
François leur a tout d’abord précisé qu’ils avaient pour devoir de s’exprimer librement, en toute franchise, sur les sujets qu’ils traitent. Pas vraiment une notion que l’on apprend aujourd’hui en école de journalisme, à l’heure où l’on prône, en façade, l’information objective. Dans un monde où la communication est pilotée par les idéologies, le Saint Père leur a ainsi demandé de s’affranchir des modes, qui annulent pour lui la capacité de communiquer.
La saturation met en danger la communication
Le souverain pontife a ensuite mis son auditoire en garde contre la saturation. A l’heure d’Internet et de la communication toujours plus rapide, le pape a demandé aux journalistes de se laisser conduire par l’Esprit Saint dans leurs travaux, pour prendre en compte la complexité de la vie réelle, au lieu de courir immédiatement à la conclusion d’un sujet.
Désinformation, calomnie et diffamation sont les péchés les plus répandus dans les médias
Enfin, le pape les a avertis des dangers qui guettent les journalistes, à savoir les trois péchés les plus répandus dans les médias : la désinformation, la calomnie et la diffamation. Des déviances qui n’ont pour but que de détruire la communication authentique, qui n’a, pour le Saint Père, pas pour vocation de frapper. La solution est finalement de s’adresser aux esprits et aux coeurs.
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Le pape François élu "personnalité de l'année" par les lecteurs de la Libre
Lu sur LaLibre.be :
Le pape François élu "Personnalité de l'Année"
Depuis une semaine, les internautes de LaLibre.be étaient invités à départager les lauréats "Personnalités de l'année" de six catégories distinctes: politique, international, sport, culture, fashion et révélation.
Avec 33% des voix, le pape François est élu "personnalité de l'année 2014", devant le premier ministre Charles Michel (27%) et le chanteur Stromae (20%).
A côté du podium, on notera le bon score de la Princesse Elisabeth. Elue "Révélation de l'Année", la fille du couple royal a recueilli 12% des votes. Le sportif David Goffin récolte 6% des suffrages et la personnalité "fashion", Clio Goldbrenner , 3%.
PORTRAIT par Bosco d'Otreppe du "pape qui surprend"
"La résistance à mon pontificat est maintenant évidente". Le pape n'est pas toujours apprécié auprès des siens, mais sa popularité ne cesse de grandir au-delà des catholiques.
Mais comment fait-il? Mois après mois, le pape fascine et surprend. Le dernier sondage de l'institut américain Pew diffusé la semaine dernière crédite François de 84% d'avis positifs en Europe et, le jour de ses 78 ans, les lecteurs de LaLibre.be le plébiscitent comme "Personnalité de l'année 2014". La Francescomania ne s'éteint pas, elle devient pour certains une véritable "pope culture" qui s'inscrira dans l'histoire de l'Église.
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France : un nouvel évêque issu de la Communauté Saint-Martin
Lu sur le site de « La Croix» :
« Le pape François a nommé mercredi 17 décembre le P. Jean-Marc Eychenne, 58 ans, évêque de Pamiers (Ariège). Jusqu’ici vicaire général du diocèse d’Orléans (Loiret), il succède, sur le siège épiscopal de sa ville natale, à Mgr Philippe Mousset devenu évêque de Périgueux (Dordogne) en juin dernier.
Né en 1956 à Pamiers, Jean-Marc Eychenne passe son enfance à Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne) avant d’entamer en 1975 des études de philosophie à Université Paris I – Panthéon-Sorbonne avant d’entrer à la Communauté Saint-Martin, à Gênes (Italie) pour laquelle il a été formé à la Faculté de théologie d’Italie septentrionale, à Milan (Italie), et à l’Université de Fribourg (Suisse). Il obtient sa licence canonique en théologie en 1986.
Ordonné prêtre en 1982 pour le diocèse italien de Gênes – où étaient alors incardinés les prêtres de la Communauté Saint-Martin, il est d’abord maître des novices de la communauté, à Gênes (1982-1987), tout en collaborant dans les paroisses environnantes mais aussi dans le diocèse de Fréjus-Toulon (Var).
INCARDINÉ À ORLÉANS
Professeur à l’Institut supérieur de sciences religieuses ligure en 1986, il rejoint, l’année suivante, le diocèse d’Orléans (Loiret) où il est vicaire à la paroisse Saint-Laurent d’Orléans (1987-1989) puis curé de la Bionne, à Chécy (1989-1996), tout en étant aumônier du Cours Saint-Charles d’Orléans (1988-2000).
En 1994, il choisit finalement de quitter la Communauté Saint-Martin et d’être incardiné au diocèse d’Orléans où l’accueille alors Mgr Gérard Daucourt.
Curé de Jargeau et doyen du Val-Forêt (1996-2002) et aumônier des étudiants (2000-2009), il est nommé vicaire épiscopal pour le Val de Loire et Clery-Sologne en 2002. Curé de la paroisse Saint-Yves de La Source en 2003, à laquelle s’ajoute la paroisse Saint-Marceau en 2007, il est finalement nommé vicaire général du diocèse en 2009 et fut un des maîtres d’œuvre de la mise en place des pôles missionnaires d’un diocèse qui tente de maintenir le lien entre zones urbaines et rurales. Depuis 2010, il y est aussi responsable de la formation aux ministères.
Il est aussi présent sur le réseau social Twitter : @EYCHENNEJM
Nicolas Senèze »
Réf. Mgr Jean-Marc Eychenne, nouvel évêque de Pamiers
JPSC
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Une société à l'enseigne du laïcisme
La question de la présence de crèches de Noël dans l'espace public fait la une en France où les positions extrêmes des tenants d'une laïcité radicale se heurtent à celles de ceux qui veulent maintenir une culture populaire imprégnée de références chrétiennes. Mais qu'est-ce que ce laïcisme de plus en plus présent et totalitaire ? Nous en trouvons ICI cette description assez satisfaisante :
LE LAÏCISME
- A. Qu'est-ce que le laïcisme?
- B. Le laïcisme et la religion.
A. QU'EST-CE QUE LE LAÏCISME?
1. Qu'est-ce que le laïcisme? Le laïcisme est une théorie religieuse et politique qui tend à éliminer Dieu de la société, en établissant un système éthique contre Dieu. Dans son aspect religieux, c'est un athéisme pratique qui s'impose à la société par des mesures politiques.
2. Athées ou indifférents? Le laïcisme adopte une attitude d'indifférence théorique. Mais en pratique, il pousse à agir comme si Dieu n'existait pas. On peut aussi dire que le laïcisme est un athéisme social parce qu'il essaie d'organiser une société sans Dieu (athée signifie "sans Dieu").
3. Sur quoi le laïcisme est-il fondé? Pour poser ses fondations, le laïcisme se base sur deux idées valables mais mal comprises: la séparation entre l'Église et l'État ainsi que la liberté religieuse.
4. La liberté religieuse est-elle bonne? Oui; chacun doit avoir la liberté pour exercer la religion qu'il désire, à l'intérieur des limites du bien commun. On ne doit pas imposer une religion (ni un athéisme).
5. Est-il bon de séparer religion et politique? Cela dépend de la manière dont on l'interprète. Surtout, cela dépend de ce que l'on entend par religion.
- Si avec cette séparation, on exprime que les prêtres ne sont pas des politiciens, et que les gouvernants ne sont pas des évêques, alors la phrase est correcte. Chacun gouverne sur son terrain.
- Si avec ces mots, on affirme qu'une religion ne doit pas être imposée à tous, mais que les consciences doivent être respectées, alors la séparation est justifiée. (Par conséquent le laïcisme ne doit pas s'imposer à tous).
- Si par religion on entend Dieu, les actes de culte ou l'enseignement spirituel, alors il n'est pas bon de séparer la société de Dieu.
- Si avec cette séparation, on exprime un affrontement, ce n'est pas non plus convenable puisque l'idéal consiste à ce que les Églises et les États travaillent solidairement, chacun dans son domaine, dans la recherche du bien des citoyens.
6. Et la laïcité de l'État? La laïcité de l'État est différente du laïcisme. La laïcité propose que l'État ne doive pas être lié à une religion particulière mais qu'il respecte la liberté religieuse. Elle soutient qu'il doit y avoir une séparation appropriée entre l'Église et l'État et de ne pas nuire aux citoyens pour des motifs religieux. Elle est correcte.
Par contre, dans le laïcisme, l'État pousse à l'athéisme en optant pour la religion athée.B. LE LAÏCISME ET LA RELIGION
Que défend le laïcisme face à la religion? Le laïcisme désire instaurer quelques idées:
- pour le laïcisme, on doit appuyer l'État sur une base commune sans Dieu. Le laïcisme réclame un État athée sur le plan confessionnel. (...)
- Le laïcisme essaie de reléguer la religion au domaine privé, en interdisant les manifestations publiques de foi. (...)
- Le laïcisme et le relativisme vont souvent ensemble, puisque les deux défendent l'indifférentisme religieux. (...)
Exemples d'attitudes laïcistes?
- le laïcisme supprimera les cours de religion, les fêtes et les images religieuses, en faisant asseoir son athéisme avec l'excuse du respect pour les autres religions.
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Une Eglise qui ne juge plus
Dans la Nuova Bussola Quotidiana, l’archevêque de Ferrare (Italie), Mgr Negri appelle l’Eglise à se ressaisir. La traduction de son message se trouve sur le site de notre consoeur de « Benoît et moi". Extraits :
« […] Le scandale de la situation actuelle de l'Eglise - et j'utilise délibérément le mot «scandale» - c'est que l'Église a été jetée en pâture à la presse. L'Eglise est un instrument manipulable et manipulé par la presse, une presse qui en Italie (et ailleurs! ) est à 90% d'empreinte laïciste et anti-catholique. Nous en sommes donc au paradoxe que la mentalité laïciste est maîtresse dans notre propre maison, prétendant décider qui sont les vrais orthodoxes et qui sont les hétérodoxes, quelle est la position correcte et quelle est la position du Saint-Père, pour qu'ensuite chacun prétende, ou se vante d'un crédit auprès du Saint-Père. Et donc, nous assistons impuissants à une manipulation qui est avilissante, c'est-à-dire qu'elle avilit la foi de notre peuple. Parce que nos gens ont une expérience de foi réelle et personnelle qui n'a rien à voir avec le plan d'Eugenio Scalfari et d'autres.
Ceux-ci peuvent être des outils qui indiquent une position, mais le dialogue - comme l'a dit à plusieurs reprises Benoît XVI au Synode sur l'évangélisation - est l'expression d'une identité forte. Forte non pas de moyens, mais forte de raisons. S'il y a une identité forte, il est inévitable que cette identité, en prenant position, rencontre des hommes, des situations, des conditions, des problèmes, des difficultés; donc entre en dialogue avec ceux qui ont une autre position. Mais s'il n'y a pas d'identité, le dialogue est une illusion. Le dialogue est la conséquence d'une identité, il ne peut pas être l'objectif. L'objectif est l'évangélisation.C'est un moment bien défini par cette déclaration de Paul VI à Jean Guitton , quelques mois avant sa mort: «À l'intérieur du catholicisme semble prédominer parfois une pensée de type non-catholique, et il peut arriver que cette pensée non-catholique au sein du catholicisme devienne demain la plus forte. Mais elle ne représentera jamais la pensée de l'Église. Il faut que subsiste un petit troupeau, aussi petit qu'il soit». C'est une déclaration qui requiert d'assumer un critère de jugement auquel fait suite un comportement.
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Rien ne justifie de provoquer la mort d’une personne pour laquelle « on ne peut plus rien »
On sait que le débat est ouvert dans l'Hexagone sur la question de la fin de vie. Le communiqué de Mgr Rey éclaire les enjeux de ces discussions à la lumière de l'enseignement de l'Eglise; les vérités qu'il rappelle méritent notre attention même si, dans notre pauvre pays, la ligne rouge a été franchie depuis longtemps...
Communiqué de Mgr Dominique Rey, évêque de Frejus-Toulon (source) :
Rapport Claeys-Leonetti : Entre ambiguïté et tentation de l’euthanasie
L’embarras qui entoure la publication du rapport Claeys-Leonetti remis au président de la République reflète l’ambiguïté dont il se refuse à sortir. On comprend qu’il n’est pas question d’aborder de front euthanasie et suicide assisté. Dont acte. En revanche, la proposition phare du rapport jongle avec les mots lorsqu’elle parle de « sédation profonde et continue ». Quel est cet « accompagnement vers la mort» pour permettre de «mourir dans la dignité » dont parle M. Hollande ?
Un « nouveau droit à mourir » ?
Créer ou reconnaître un nouveau droit à mourir, c’est pour le moins favoriser le développement d’une mentalité euthanasique. Faire de la sédation en phase terminale, déjà pratiquée par les médecins en particulier dans le cadre de soins palliatifs, un droit du patient, c’est modifier de fait la relation entre le médecin et son patient. On a du mal à comprendre pourquoi ce protocole devrait faire l’objet d’un droit sauf à penser que les médecins ne remplissent pas leur mission ou, plus simplement, à induire des pratiques euthanasiques là où une sédation peut être légitime face à une détresse extrême. La sédation en phase terminale, acte pris collégialement, est déjà suffisamment délicate pour qu’on ne rajoute pas de pression aux médecins en les empêchant de privilégier toujours l’écoute et la qualité de la relation avec leurs malades. Pour soulager les souffrances il faut parfois prendre le risque d’accélérer la mort du malade, mais « faire mourir ne peut jamais être considéré comme un soin médical, même si l’intention était seulement de répondre à une demande du patient ».
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Mort héroïquement pour ses paroissiens, un prêtre vietnamien bientôt sur les autels ?
Lu sur le site d'Eglises d'Asie :
Ouverture du dossier de canonisation d’un prêtre vietnamien mort héroïquement pour ses paroissiens
Le 31 octobre dernier, la Congrégation pour les causes des saints a informé l’évêque de Cân Tho que désormais rien ne s’opposait (Nihil obstat) à l’ouverture du dossier de canonisation du P. François-Xavier Truong Buu Diêp, un prêtre vietnamien mort héroïquement en 1946 au cours de la première guerre du Vietnam pour sauver la vie de ses paroissiens.
La nouvelle a réjoui tout le diocèse ainsi que les très nombreux pèlerins chrétiens et non chrétiens qui affluent de tout le pays auprès de son tombeau à l’église de Tac Say, dans le diocèse de Can Tho, depuis plusieurs décennies. L’ouverture de ce dossier avait été proposée et demandée par l’ensemble de la Conférence épiscopale du Vietnam, lors de sa première assemblée annuelle de 2012 qui s’était tenue du 9 au 13 avril dans le diocèse de Xuân Lôc.
En avril 2008, le cardinal Jean-Baptiste Pham Minh Mân, archevêque émérite de Saigon, dans une interview traduite par Eglises d’Asie, confiait que, dans son enfance, il avait connu ce prêtre. Le futur cardinal n’avait encore que 8 ans lorsque le P. Diêp, venu rendre visite à ses parents, leur conseilla d’envoyer leur fils apprendre le latin au petit séminaire.
Le cardinal présentait ainsi le prêtre dont la canonisation est aujourd’hui demandée : « Le P. François-Xavier Truong Buu Diêp a été un saint prêtre, toujours soucieux de l’avenir de l’Eglise et encourageant les fidèles à s’engager dans la vie religieuse. Son attention a été tournée vers la population. Partout où il passait, il s’efforçait d’édifier un lieu de culte et de faire construire des habitations pour les fidèles. Il a vécu et il est mort pour eux. »
Le petit village où François-Xavier Truong Buu Diêp a vu le jour en 1897 se trouve au sud-ouest du Vietnam, dans ce qui est aujourd’hui la province d’An Giang. Cette région dépendait à l’époque du vicariat apostolique de Phnom Penh, au Cambodge. C’est là qu’il fut ordonné prêtre en 1924 après des études au grand séminaire de Phnom Penh.
En 1930, il est nommé curé de la paroisse de Tac Say. Il en sera le pasteur pendant seize ans, jusqu’à sa mort. Durant toutes ces années, il acquiert la réputation d’être un prêtre zélé, proche des fidèles, très attentif à leurs besoins, animé d’un grand esprit missionnaire ; il a fondé plus de huit chrétientés aux alentours de la paroisse.
En 1945, c’est le début de la première guerre d’Indochine et moins d’un an plus tard, la région où il habite s’embrase. Une grande partie en est occupée par le Vietminh. La plupart des prêtres de la région se retirent. Le P. Diêp refuse de partir et reste près de ses fidèles.
Le 12 mars 1946, le Vietminh l’arrête avec soixante-dix de ses paroissiens de Tac Say. Tout le groupe est enfermé dans un grenier à riz. Il propose alors à ses geôliers de prendre sa vie et de laisser la vie sauve à ses fidèles.
On découvrira plus tard son corps nu et affreusement mutilé dans un étang proche du lieu où il avait été détenu.
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"Fêter Noël", un site à ne pas manquer
C'est une initiative de l'Eglise catholique en France :
cliquer sur l'image pour accéder au site -
Le pape fête le 45e anniversaire de son ordination
Aujourd’hui, c’est l’anniversaire de mon ordination sacerdotale. Je vous demande de prier pour moi et pour tous les prêtres.
via le Salon beige
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Bruxelles (Stockel), 20 décembre : des airs de Noël sur le marché
UP STOCKEL-AUX-CHAMPSLe 20/12/2014 - Des airs de Noël au marchéNous vous invitons à venir écouter et à chanter avec la chorale et des Paroissiens de Notre-Dame de Stockel, des airs de Noël, le samedi 20 décembre à 10h30, sur la Place Dumon, près de la crèche, à l’occasion du marché.
L’abbé Édouard Marot, soutenu par la chorale paroissiale, est l’initiative de cette joyeuse animation que nous avions déjà faite l’année dernière, pour la grande joie des passants.
(source)
Voir aussi : Le-20-12-2014-Bruxelles-chante
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Le troisième secret de Fatima sur les écrans
L'abbé Guillaume de Tanoüarn nous livre son sentiment à propos de ce film :
Lorsque j'ai appris cela, j'ai cru que c'était un gag. Mais voilà que Marc, mon vieil ami, genre cathophile agnostique, me téléphone : "As-tu entendu, vu, que penses-tu de M ou le troisième secret de Fatima ?". Cette fois pas de doute : il y a un cinéaste, Pierre Barnérias, qui a osé faire ce film sur le troisième secret. Ce n'est plus radio-bigote. Ca existe en vrai. Marc est volontaire pour aller le voir une deuxième fois, parce que, me dit-il, "je t'avoue que je n'ai pas tout compris". Rendez-vous est donc pris Rue Saint-André des arts. Deux heures. On voit à peine passer le temps au cours de ce documentaire qui nous emmène aux quatre coins de la Planète, dans une enquête un peu échevelée sur... le surnaturel chrétien, et plus précisément sur le miracle catholique. Tout y passe : les images "interdites" de la messe au cours de laquelle, Mgr Decourtray officiant, l'hostie était restée dix centimètres au dessus de la nappe d'autel pendant un quart d'heure ; les icônes qui suintent de l'huile, non seulement en Syrie mais en banlieue parisienne ; la foudre qui tombe sur le Vatican au moment de la démission de Benoît XVI. Barnerias raconte. Il accumule. A vous de juger, semble-t-il nous dire. Je me tourne vers Marc, optimiste : "D'accord à 80 % - A 60 % tu veux dire". Je ne chipoterais pas : on n'est pas à 20 % près. Je dirais même : s'il n'y avait que 10 % de dur, 10 % d'irréfutable... Cela suffirait ! Je m'abstiens pour l'instant d'expliquer cela à mon voisin : le film n'est pas fini. Ca continue, un peu genre "Des racines et des ailes" me précisera Marc. C'est vrai, c'est du gros cinéma. Mais il y a des trucs... Impossibles!
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Voir aussi la video d'Arnaud Dumouch : http://youtu.be/BkP4wZITB4s dont voici la présentation :

