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Eglise - Page 1218

  • La liturgie traditionnelle : une mode ?

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    Lu sur metablog :

    (...) Voici ce qu'un archevêque tchèque rapporte de sa visite ad limina, le 14 février 2014 à Rome, sur Radio Vaticana.

    Mgr Jan Graubner: « Lorsqu’il a été question de ceux qui sont contents de l’ancienne liturgie et qui reviennent vers elle, il était clair que le pape parle avec grand amour, avec attention et affection envers chacun, pour ne blesser personne. Malgré cela, il s’est exprimé de manière assez forte, quand il a dit qu’il comprend chez l’ancienne génération qu’elle retourne vers ce qu’elle a vécu, mais qu’il ne peut pas comprendre la jeune génération qui se tourne vers elle. « Quand je me pose la question plus concrètement – a ajouté le pape – je conclus que c’est une sorte de mode. Et puisque c’est une mode, c’est une chose qui passera, à laquelle il ne faut pas tellement faire attention. Mais il faut garder de la patience et de la bienveillance envers ceux qui sont tombés dans cette mode. Cependant je pense qu’il faut aller au fond des choses, parce que tant que nous n’irons pas au fond, aucune forme liturgique ne nous sauvera, ni l’une, ni l’autre. »

  • Le temps de la Septuagésime

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    Ce dimanche, dans la liturgie traditionnelle, commencent les trois semaines préparatoires au Carême : septagésime, sexagésime, quinquagésime, les ornements violets et les chants sont déjà ceux  de la pénitence : plus de gloria ni d’alleluia. Un commentaire monastique de Dom Pius Parsch nous rappelle le sens de cet alleluia qui ne reviendra pas avant la nuit de Pâques :

    « Avec la Septuagésime se produit, dans la liturgie, un changement brusque de sentiments; c'est alors que disparait des chants liturgiques un petit motif. Enfants d'un siècle de peu de foi, nous n'en sommes pas frappés; mais le Moyen Age croyant ressentait vivement ce changement: l'Alleluia cesse et nous ne l'entendrons plus que dans la nuit de Pâques.

    A la messe, le Roi divin, qui fait son entrée au moment de l'Evangile, n'est plus salué par le chant de l'Alleluia. De même les huit Heures de prière du jour ne commencent plus par l'Alleluia. On le remplace par le chant ou la récitation de cette formule: Louange à toi, Seigneur, Roi de la gloire éternelle. C'est assurément un beau salut; mais ce n'est qu'un supplément qui nous fait deviner toute l'importance que l'Eglise attribue à l'Alleluia.

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  • Malines-Bruxelles : les trois premières ordinations diaconales de la Fraternité des Saints Apôtres

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    unnamed.jpgunnamed.jpgLe 14 février 2014, en la fête des saints Cyrille et Méthode, la Fraternité des Saints Apôtres, inspirée par le Père Zanotti-Sorkine, curé de la paroisse des Réformés à Marseille, et reconnue par Monseigneur Léonard le 7 avril 2013, a connu un évènement important dans sa jeune histoire : l'ordination diaconale, en la Basilique du Sacré-Coeur à Koekelberg, des trois premiers frères de la Fraternité. Entouré d'une vingtaine de prêtres et de nombreux fidèles, Monseigneur Léonard a ordonné diacres en vue du sacerdoce Damien Bernier, Carmelo Prima et Jérémie Schaub. C'est une grande joie pour le diocèse de Malines-Bruxelles auquel ils sont maintenant rattachés ad vitam aeternam !

  • Euthanasie : « l’effet cliquet » belge

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    Une analyse d’Antoine Pasquier dans l’hebdomadaire français  « Famille chrétienne » :

    «  La précipitation parlementaire belge sur l'euthanasie des enfants aurait-elle pu être stoppée par ses propres instigateurs, au moins par prudence ? Non, car elle est commandée par une vision idéologique de la manière dont il convient de mourir. À moins d’un réveil salutaire des citoyens belges.

    Les parlementaires outre-quiévrain auront déjoué tous les pronostics.  Après les récentes mises en cause du système de contrôle des euthanasies pratiquées en Belgique, on aurait pu penser que les sénateurs et les députés belges prendraient le temps de s’interroger sur la pertinence d’un élargissement de la loi de 2002 aux mineurs. Les critiques émanant de professionnels, de juristes, d’autorités religieuses et même de certains parlementaires auraient pu être décortiquées, analysées, battues en brèche ou entendues, approfondies au sein d’une mission d’enquête ou reprises pour nourrir un vrai débat public. Il n’en fut rien.

    L’approche des élections législatives fédérales, le 25 mai, pouvait aussi laisser supposer un report du projet de loi à la prochaine législature. Par prudence. Par bon sens. Il n’en fut rien.

    Au cours des discussions engagées au Sénat en décembre, puis à la Chambre des représentants en janvier, on aurait pu imaginer un complément de débat ou d’apport extérieur à la réflexion des parlementaires. Il n’en fut rien.

    Les demandes en ce sens ont toutes été refusées, même celles suggérant d’entendre les autorités religieuses, parlant pourtant d’une seule et même voix.

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  • Belgique : une première mondiale

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    images (16).jpgHier, jeudi 13 février 2014, les députés fédéraux belges ont fait plus fort que leurs homologues néerlandais : la Belgique étend la loi sur l’euthanasie aux mineurs, sans limite d’âge. 

    Et les partisans de la culture de mort qui, selon les sondages, rallient 73% d’opinions favorables dans la population n’en resteront sans doute pas là: les résistances, dans les milieux politiques, professionnels et religieux directement concernés, ont été timides, souvent tardives et inefficaces, à l’image des rassemblements de fidèles, plus symboliques que massifs, organisés in extremis par l’Eglise catholique dans deux diocèses (sur huit).

    Votée dans les deux chambres du parlement par une majorité différente de celle qui compose le gouvernement fédéral, la proposition de loi n’attend plus que la signature du Roi qui la sanctionne (acte législatif) et la promulgue (acte exécutif). Il est improbable qu’un des partis de la coalition  au pouvoir émette un veto pour faire chuter le gouvernement sur cette question, apparemment peu rentable sur le plan politique.

    Comme a dit un jour le président du Conseil européen, Hermann Van Rompuy, à propos de la prohibition de l’avortement : « pour changer la loi, il faut d’abord changer les mœurs ». Peut-être (elles sont aussi en relation dialectique) et, de toute façon, on en est loin : pour s’en convaincre, il suffit de mesurer le chemin parcouru par la Belgique dans la spirale qui l’emporte depuis vingt ans. Et ce n'est sans doute pas fini. Le journal français « La Croix » fait justement observer ce matin, sous la signature de Raphaëlle d'Yvoire (Bruxelles):

     « D’AUTRES EXTENSIONS À PRÉVOIR :

    En février 2013, à l’aube des débats sur l’extension aux mineurs, les sénateurs socialistes avaient en réalité déposé 13 propositions de loi pour affiner le dispositif. Objectif ? Proposer l’obligation pour un médecin qui refuserait de pratiquer une euthanasie de l’indiquer « dans les sept jours » et d’adresser alors son patient à un confrère, faciliter la procédure de « demande anticipée », et la rendre valable sans limitation de durée, améliorer "la formation" et "l’information" des médecins et du personnel soignant, notamment par la création d’un centre d’expertise par province. Enfin, étudier la possibilité de prendre en compte le cas des personnes atteintes d’Alzheimer ou d’autres maladies mentales dégénératives. Pour l’heure, seule l’ouverture aux mineurs a trouvé consensus, mais l’euthanasie comme « option en fin de vie » fait inexorablement son chemin dans l’opinion publique belge ». Réf. La Belgique étend l’euthanasie aux mineurs, sans limite d’âge.

    Le « meilleur des mondes » de la nouvelle religion séculière roule sur un boulevard dans le plat pays. Irréversible ?

    JPSC

    Lire également : Trop jeune pour conduire, assez vieux pour décider de sa mort

  • Un livre et un DVD pour faire connaître la pensée sociale de l'Eglise

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    La pensée sociale de l'Eglise accessible à tous

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    Avec « Notre bien commun » (éd. de l'Atelier), le Service national Famille et Société (SNFS) publie un livre et un DVD pour faire connaître la pensée sociale de l'Eglise catholique. Mgr Jean-Luc Brunin, évêque du Havre et président du Conseil Famille et Société, l'a présenté avec Monique Baujard, directrice du SNFS, et Elena Lasida, chargée de mission Justice et Paix. 
     
    La pensée sociale de l'Eglise est pour tous ! C'est « notre bien commun ». Alors que les questions d'actualité -dignité de la personne humaine, fragilisation de la famille - posent celle de l'engagement des chrétiens dans la société, comme le souligne Mgr Jean-Luc Brunin, évêque du Havre et président du Conseil Famille et Société, cet ouvrage se veut accessible au grand public.

    Après une introduction sur les grands principes qui structurent la pensée sociale de l'Eglise, l'équipe de Monique Baujard, directrice du Service national Famille et Société (SNFS), a retenu 6 thèmes : politique, travail, propriété, styles de vie, familles et migrations. Elle a fait appel à des experts mais aussi à des professionnels de la pédagogie - notamment l'Enseignement catholique- pour que ce parcours soit un véritable outil à utiliser en groupe : en paroisse, enaumônerie, dans les mouvements. 

    Indépendante, chaque thématique est introduite en vidéo par des témoignages sur des actions concrètes : plateforme de prêt d'objets sur Internet pour la problématique des styles de vie, engagement syndicaliste pour le chapitre sur le travail, prise en compte de l'éthique dans les investissements financiers pour introduire la réflexion sur la propriété... 

    Lors d'un entretien filmé, la parole est ensuite donnée à un spécialiste : P. Christian Mellon s.j. du CERAS sur les migrants, P. Antoine Sondag, directeur du Service national de la Mission universelle de l'Eglise, sur le travail... On retrouve ensuite son intervention rédigée dans le livre, enrichie par des renvois à des textes de référence. 

    Des questions permettent alors de lancer le débat dans le groupe. Une bibliographie - documents du Saint-Siège, de l'Eglise universelle mais aussi de la Conférence des évêques de France - propose d'aller plus loin.
     

    Une pensée en devenir pour un agir avec d'autres

    « Notre bien commun » n'est donc pas une encyclopédie de plus sur la pensée sociale. Et Monique Baujard de préciser que celle-ci ne cherche pas à imposer « un modèle idéal » mais fournit plutôt des « repères ».

    Pour Elena Lasida, chargée de mission Justice et Paix, qui intervient sur les styles de vie, l'Eglise est en attente d'une contribution des chrétiens pour « la faire avancer ». « L'Eglise se fait conversation, rappelle-t-elle, citant l'encyclique de Paul VI Ecclesiam Suam (1964). La pensée sociale est le fruit d'un discernement collectif ». 

    Le Pape François nous y invite ! Notre foi, écrit-il, nous donne « un profond désir de changer le monde et de transmettre des valeurs » (Evangelii Gaudium, Chapitre 4, I, 183). Ainsi la pensée sociale peut-elle ouvrir au dialogue avec des non-croyants qui rejoignent les chrétiens sur des questions essentielles au vivre ensemble.

  • Liège, 26 février : veillée de prière avec Louis et Zélie Martin

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    Le reliquaire des parents de sainte Thérèse de Lisieux, les bienheureux Louis et Zélie Martin, sera l'hôte de l'église Saint-Nicolas (Outremeuse) le mercredi 26 février prochain.

    C'est une occasion unique de découvrir sous un autre angle, à travers les joies et les peines de la famille Martin (ils ont perdu 4 enfants en bas âge; Zélie est morte d'un cancer du sein à 46 ans; Louis a dû être interné à la fin de sa vie) les beautés et les difficultés des couples et des familles d'aujourd'hui.

    Venez découvrir leur vie ainsi que la puissance de leur intercession. "Les saints sont nos intercesseurs, parce qu'ils nous comprennent." Sûr que Louis et Zélie Martin peuvent comprendre vos difficultés, vos inquiétudes, vos espérances aujourd'hui !

    Abbé Jean Pierre Pire

     

    Pour tout renseignement:
    Secrétariat Doyenné Liège Rive Droite
    Rue Jean d'Outremeuse, 61
    4020 - Liège
    04 343 26 35

     

    17h00 : Accueil du reliquaire

    17h10 : Chapelet médité

    17h30 : Vêpres

    18h00 : Eucharistie

    19h00 : Diaporama

    19h45 : Conférence par le Père Francis Goossens : Un couple pour les couples d’aujourd’hui

    20h45 : Complies

    21h00 : Prière libre

    (avec sacrement de réconciliation)

    22h30 : Fin

  • François Hollande, la France et les Catholiques

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    Ref:

    LES MARDIS DES BERNARDINS
    François Hollande, la France et les catholiques

    Diffusé le 28/01/2014 / Durée 52 mn

    Pour la première fois depuis son élection, François Hollande s'est rendu au Vatican le 24 janvier. Le président de la République et sa délégation ont été reçus au Palais apostolique par le Pape François. Cette brève visite a été décidée récemment. Quelle est la portée d'une telle rencontre ? Après avoir réduit le dialogue au strict minimum sur les questions de société et laisser un développer un certain laïcisme au niveau de l'Etat, s'agit-il d'une évolution dans la ligne du président Hollande vis-à-vis des religions, et en particulier de l'Eglise catholique en France ? Retour sur cet évènement à l'approche des échéances électorales et après un début de quinquennat tendu. Avec la participation de : Jean-Pierre Mignard, avocat, membre du Conseil national du Parti Socialiste et co-directeur de la rédaction de Témoignage Chrétien ; Jean-Frédéric Poisson, président du Parti Chrétien Démocrate et député des Yvelines ; Razzy Hammadi, Député PS de Seine-Saint-Denis ; Samuel Pruvot, journaliste et auteur de François Hollande, Dieu et la République (Salvator). Table-ronde animée par Hadrien Lecoeur.

    JPSC

  • Désacralisation de l’église Sainte-Catherine à Bruxelles : le dernier mot appartient à Monseigneur Léonard…

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    Lu sur le site des médias catholiques belges :

    Fermée depuis deux ans, l’église Sainte-Catherine, l’une des églises emblématiques deBxl,_Eglise_Sainte-Catherine.JPG Bruxelles,  va connaître une nouvelle affectation. Pour cela, un appel à idées pour son nouvel aménagement et sa future exploitation vient d’être lancé par la ville de Bruxelles.

     « C’est Alain Courtois, échevin en charge des cultes, qui a présenté à la presse, cet après-midi, « la boîte à idées » mise en place par la ville de Bruxelles en vue de la réaffectation de l’église Sainte-Catherine. Cette démarche entend ainsi susciter une grande diversité de projets (tout sauf un projet religieux…) pour « offrir une seconde vie au bâtiment qui puisse contribuer à la dynamique du quartier, notamment en l’animant et en l’ouvrant au public ». Outre les architectes, les entrepreneurs, les promoteurs… rompus à l’exercice, des établissements scolaires, des associations locales, des groupes d’habitants, des usagers du quartier et, de manière générale, toute personne morale intéressée pour déposer un projet pourra le faire, d’autant que la participation à cet appel est gratuite. Les propositions doivent comporter une proposition générale, plus ou moins élaborée, pour l’affectation du lieu et une proposition d’aménagement intérieur de l’église et de ses différentes parties. Elles devront être « d’une grande qualité architecturale afin d’assurer la pérennité et la mise en valeur des caractéristiques patrimoniales du lieu par la conservation de ses éléments architecturaux », précise la ville de Bruxelles.

     Projet à remettre avant le 12 mai

    Les idées formulées par les participants doivent être rentrées pour le 12 mai 2014 au plus tard. Ensuite, un jury sera en charge d’examiner tous ces projets. Il  rassemblera une quinzaine de personnes (dont des membres de l’archidiocèse) et sera présidé par Peter de Caluwe, le directeur de la Monnaie.
    Depuis presque quatre ans maintenant, les projections quant au devenir de l’église Sainte-Catherine vont bon train. Une chose est cependant certaine, l’église sera entièrement désacralisée. Pas le moindre espoir donc de voir une petite chapelle être aménagée dans la nouvelle affectation. La rupture sera totale. Le projet final de réaffectation de l’édifice devra cependant recevoir l’aval de l’évêché. Si accord il y a entre la Ville, la fabrique d’église et l’évêché, Mgr Léonard, seule personne habilitée, décidera alors de la désacralisation de l’église.

    Les amis de Sainte-Catherine ne désarment pas

    Cette façon de faire n’est pas du goût de l’asbl « Les amis de Sainte-Catherine » qui estime que l’on a mis « la charrue avant les bœufs » puisqu’aucun acte de désacralisation n’a été encore signé… « Il est étonnant de voir la ville de Bruxelles prendre ainsi les devants et penser à un avenir qui serait tout sauf religieux », explique Véronique Hargot-Deltenre, membre de cette association. Elle voit ici un mépris total des 8.000 signataires de la pétition qu’avait lancée l’asbl qui par ailleurs envisage un recours à Rome si l’acte de désacralisation devait être signé. De son côté, le vicariat de Bruxelles regrette bien évidemment de ne pouvoir sauver cet édifice en tant qu’église, mais le chanoine Tony Frison, vicaire épiscopal auxiliaire, rappelle qu’il n’y avait pas d’alternative.

    Réf.Une boîte à idées pour la réaffectation de l’église Sainte-Catherine

    ob_81fae9_ne-desacralisons-pas-nos-eglises-flyer-page-1 (1).pngUn symptôme de plus du haut mal qui l’affecte : l’Eglise catholique belge poursuit inexorablement son déclin depuis la clôture du Concile Vatican II, dont elle fut, parait-il, l’un des  fers de lance…

     

     

    Quel avenir pour nos églises ? Une actualité urgente ! Une réflexion interpellante. Commande par email sur : désacralisations.stop@gmail.compaiement de 17,50 EUR (15,00 EUR + 2,50 EUR frs de port) sur le compte EVA à 1120 Bruxelles IBAN : BE23 0014 1269 7791 - BIC : GEBABEBB

     

    JPSC

  • François : redécouvrir le mystère de la présence de Dieu dans la messe

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    « Vivre le mystère de la présence de Dieu dans la Messe »

    (Radio Vatican) Redécouvrir le sens du sacré, le mystère de la présence de Dieu dans la Messe: c’est l’invitation du Pape François durant la célébration eucharistique présidée ce lundi matin en la Maison Sainte Marthe au Vatican.

    La première Lecture du jour parle d’une théophanie de Dieu à l’époque du roi Salomon. Le Seigneur descend comme une nuée sur le Temple, qui est alors rempli de la gloire de Dieu. Le Seigneur, commente le Pape, parle à son Peuple de diverses manières : à travers les prophètes, les prêtres, l’Ecriture Sainte. Mais avec les théophanies il parle d’une autre manière, « différente de la Parole : c’est une autre présence, plus proche, sans médiation. C’est Sa présence ». «Cela, ajoute le Pape, arrive lors de la célébration liturgique. La célébration liturgique n’est pas un acte social, ce n’est pas une réunion de croyants pour prier ensemble. C’est autre chose. Dans la liturgie, Dieu est présent », mais c’est une présence plus proche. Dans la Messe en effet, « la présence du Seigneur est réelle, tout à fait réelle » :

    On ne va pas « entendre » la messe, on y participe

    « Quand nous célébrons la Messe, nous ne sommes pas en train d’organiser une représentation de la Dernière Cène : non ce n’est pas une représentation. C’est autre chose : c’est véritablement la Dernière Cène. On vit une fois encore vraiment la Passion et la mort rédemptrice du Seigneur. C’est une théophanie : le Seigneur est présent sur l’autel pour être offert au Père pour le salut du monde. Et nous avons parfois l’habitude de dire : ‘ Il faut que j’aille entendre la Messe ‘. Mais on ‘ne va pas entendre la Messe, on y participe ‘, on participe à ce théophanie, à ce mystère de la présence du Seigneur parmi nous ».

    La crèche, le chemin de croix, sont des représentations, a alors expliqué le Pape, la Messe par contre « est une commémoration réelle, càd une théophanie : Dieu s’approche, il est avec nous, et nous participons au mystère de la Rédemption ». Malheureusement, a souligné le Pape, souvent nous regardons notre montre à la Messe, « nous comptons les minutes » : « ce n’est vraiment l’attitude requise par la liturgie : la liturgie est temps de Dieu et espace de Dieu, et nous devons nous mettre là dans ce temps de Dieu, dans l’espace de Dieu et non pas regarder notre montre » :

    Venir à la Messe à Sainte Marthe ne fait pas partie du circuit touristique

    « La liturgie c’est entrer dans le mystère de Dieu, se laisser porter au mystère et être dans le mystère. Par exemple, je suis certain que tous vous venez ici pour entrer dans le mystère ; cependant quelqu’un parmi vous pense peut-être : ‘Je dois aller à la Messe à Sainte Marthe parce que durant le séjour touristique à Rome il faut aller rendre visite au Pape à Sainte Marthe . Tous les matins, c’est un endroit touristique, non ? (le Pape rit). Vous tous venez ici, mais nous nous réunissons ici pour entrer dans le mystère: c’est cela la liturgie. C’est le temple de Dieu, c’est l’espace de Dieu, c’est la nuée de Dieu qui nous enveloppe tous ».

    Le Pape évoque un souvenir d’enfance, lors de la préparation à la Première Communion. Un chant indiquait que l’autel était gardé par les anges pour donner « le sens de la gloire de Dieu, de l’espace de Dieu, du temps de Dieu ». Et durant les répétitions, on disait aux enfants : ‘Vous savez, ces hosties ne sont pas celles que vous recevrez. Celles-ci ne valent rien, parce qu’il y aura après la consécration ! ». Ainsi, conclut le Pape, « célébrer la liturgie c’est avoir cette disponibilité à entrer dans le mystère de Dieu », dans son espace, dans son temps, et se confier « à ce mystère » :

    Prier chez soi est une chose, la Messe une autre

    « Demandons alors au Seigneur aujourd’hui de nous donner à tous ce ‘sens du sacré ‘, ce sens qui nous fait comprendre qu’une chose est de prier chez soi, prier à l’église, prier le chapelet, prier avec de belles prières, faire le Chemin de Croix, lire la Bible…une autre chose est de participer à la célébration eucharistique. Car là nous entrons dans le mystère de Dieu, sur ce chemin que nous ne pouvons contrôler. Seulement Lui l’Unique, Lui la gloire, Lui le pouvoir, Lui le tout. Demandons cette grâce : que le Seigneur nous enseigne à entrer dans le mystère de Dieu ».

  • Liège : 500 fidèles autour de leur évêque pour prier à l'occasion du vote de la loi sur l'euthanasie des mineurs

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    Euthanasie : plus de cinq cents Liégeois réunis en prière à la Cathédrale de Liège ce mardi 11 février

    Pour cette journée de jeûne et de prière, Mgr Delville, évêque de Liège, a choisi le 11 février, Journée mondiale des Malades, qui est également la fête de Notre-Dame de Lourdes et le jour de la cinquième apparition de la Vierge des Pauvres à Banneux, où Marie indiqua à la jeune voyante, Mariette Beco : Je suis venue soulager la souffrance.

     

    Il a voulu cette journée pour éveiller les consciences et provoquer un ultime débat public au moment où notre pays risque de se donner une législation étendant la possibilité de l’euthanasie à des personnes mineures.

    Mgr Delville a présidé une veillée de prière à la Cathédrale de Liège, à laquelle plus de cinq cents personnes ont participé. La Parole de Dieu, des chants, des lectures, du silence ont nourri et fortifié en elles la confiance et l’espérance.

     

    Dans son homélie, Mgr Delville a rappelé le danger que cette loi représenterait : Au lieu de stimuler la solidarité autour de la personne malade ou fragile, on risque d’engendrer la méfiance et le rejet, les discussions dans fin et les disputes. On euthanasie la solidarité ! Enfin, avec ce type de loi sur l’euthanasie, on en arrive à changer la notion même de dignité humaine. Celle-ci dépendrait désormais non de la nature humaine, mais de l’évaluation que l’on fait de cette dignité, par un jugement purement subjectif, couvert par les mots « liberté de choix ».

     

    En conclusion, il a invité l’assemblée à manifester encore plus de compassion et de solidarité aux personnes souffrantes, ainsi qu’à ceux qui les accompagnent, et d’apporter ainsi à notre société un témoignage concret du renouveau issu de la foi : (…) penchons-nous sur le corps de Jésus, qui souffre aujourd’hui dans les enfants malades et en fin de vie, dans les autres malades et les personnes fragiles ; prions pour eux ; (…) vivons la solidarité avec ceux qui soignent dans les hôpitaux, les médecins, les infirmières, le personnel, et avec les familles qui accompagnent les malades. Nous découvrirons ainsi, comme les femmes de l’évangile, la force de vie et de renouveau que notre foi apporte à la société.

     

    D’autre part, les fidèles ont été invités à prier à cette intention dans toutes les paroisses du diocèse de Liège durant les célébrations des derniers WE et plusieurs paroisses ou regroupements de paroisses (Unités pastorales, doyennés) ont également organisé un temps de prière localement, s’unissant ainsi à la démarche souhaitée par Mgr Delville, et dans le même esprit que d’autres veillées organisées dans notre pays.

  • Voici un an jour pour jour : l’abdication de Benoît XVI

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    PHO9155a5ae-926b-11e3-aa70-d6dbafe3c95b-805x453 (1).jpgUn acte longuement prémédité, explique Jean-Marie Guénois dans le « Figaro » :

     Un an après le geste historique de renonciation posé le 11 février 2013 par Benoît XVI, il apparaît que cet acte fut longuement prémédité. Il est même aujourd'hui évident que le «oui» que Joseph Ratzinger prononça, le 19 avril 2005, devant ses confrères cardinaux qui venaient de l'élire dans la chapelle Sixtine pour remplacer le géant Jean-Paul II était déjà lié à la perspective inouïe de se démettre de cette charge le jour où elle deviendrait trop lourde. Ainsi, avant d'être élu pape, Joseph Ratzinger confia à Mgr Pasquale Macchi, l'ancien secrétaire de Paul VI - un pape qui avait aussi pensé démissionner: «Voilà une chose très sage que chaque pape devrait faire».

    Il est par ailleurs certain - même si des thèses contraires insistantes circulent - que Benoît XVI n'est pas parti sous la pression de l'affaire Vatileaks (publication, de février à mai 2012, de documents réservés issus de son bureau). Le lent dénouement de cette crise - le procès, puis le pardon accordé par Benoît XVI à son majordome, Paolo Gabriele, le 22 décembre 2012 - a même retardé l'annonce de son départ, qui aurait pu intervenir avant la fin 2012. Benoît XVI a tenu à laisser un dossier propre et réglé.

    Le 11 février 2013, donc, en fin de matinée, Benoît XVI annonce en latin devant les cardinaux: «Je suis parvenu à la certitude que mes forces, en raison de l'avancement de mon âge, ne sont plus aptes à exercer adéquatement le ministère pétrinien.» L'argument central invoqué, l'usure physique et psychologique, une motivation objective, était nécessaire pour que cette renonciation soit considérée comme libre et exempte de toute pression extérieure. Sans cela, elle n'aurait pas été recevable aux yeux des critères du droit canonique, qui insistent sur la totale liberté et l'absence de contraintes. Mais, dans le contexte immédiat de l'affaire Vatileaks, cette argumentation fondée sur la santé a toutefois laissé penser que le fragile Benoît XVI fuyait devant une curie romaine devenue ingérable.

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