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Eglise - Page 1220

  • Pédophilie : Mgr Harpigny trouve le rapport de l'ONU injuste

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    Rapport de l’ONU : Mgr Harpigny souligne les progrès effectués par l’Eglise


    (Radio VaticanEntretien - Les réactions après la publication mercredi du rapport du Comité des droits de l’enfant des Nations Unies sur l’action du Saint-Siège envers les abus sexuels sur mineurs commis par des membres du clergé sont nombreuses et viennent de tous les horizons de l’Eglise catholique. 

    En Belgique, Mgr Guy Harpigny, évêque de Tournai s’est beaucoup impliqué dans ce dossier. Il était notamment présent à la grande conférence de janvier 2012 organisée par l’Université Grégorienne à Rome sur le sujet et qui avait marqué un tournant dans la prise de conscience de l’Eglise de ce problème. Il suit par ailleurs le dossier pour l’Eglise belge. Il trouve le rapport de l’ONU injuste. Interrogé par Xavier Sartre, il préfère souligner les progrès qui ont été accomplis par l’Eglise ces dernières années RealAudioMP3 

    Voir également :

  • Liège : messe le 10 mars pour les enfants victimes de fausses couches ou d’avortements

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    téléchargement (6).jpgDe nombreuses femmes et couples vivent longtemps, parfois de nombreuses années, la souffrance de la perte de leur(s) enfant(s) in utero sans oser en parler et entamer un processus de deuil.

    A aucun moment, il ne leur a été donné l’occasion de poser un geste plus officiel ou public pour manifester l’existence de cet enfant.

    C’est pourquoi, Le Souffle de Vie vous invite chacun, chacune, à participer à une Eucharistie avec et pour les parents et familles ayant perdu un enfant pendant la grossesse par fausse couche ou par avortement.

    Les démarches proposées pendant l’eucharistie permettront d’entamer ce processus de deuil essentiel, indispensable pour chaque être humain.

    Cette eucharistie ne s’adresse pas uniquement aux parents de l’enfant décédé in utero, mais aussi à tous ceux qui, de près ou de loin ont connu l’existence de cet enfant : grands-parents, frères et sœurs, amis, collègues, infirmiers, médecins…

    Enfin, elle s’adresse à nous tous, chrétiens, dans notre souci de solidarité vis-à-vis de ceux et celles qui souffrent de la perte d'un enfant et dans notre foi en l’espérance de la Résurrection.

    Vous êtes tous les bienvenus le lundi 10 mars 2014 à 18h30 en l’église Saint Barthélemy, Place Saint Barthélemy, 8 à 4000 Liège.

    La messe sera présidée par Monseigneur Delville et un temps de sacrement de réconciliation y sera proposé.       

    Tél : 02/375.95.04 - info@souffledevie.be - www.souffledevie.be

    Belfius : BE29-0682-0636-1564

    JPSC

  • XXIXe JMJ : le pape invite les jeunes à rejeter le bonheur à bas prix

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    P1360812.jpg(Vatican Information Service). Le Conseil pontifical pour les laïcs a publié une présentation du message du Pape pour la XXIX Journée mondiale de la jeunesse:

    "Il s’agit là du premier message que le Pape François adresse aux jeunes, s’insérant ainsi dans la tradition inaugurée par le bienheureux Jean-Paul II et poursuivie par Benoît XVI à l’occasion de chaque JMJ. Après l’extraordinaire JMJ vécue à Rio de Janeiro en juillet 2013, le Pape continue le dialogue avec les jeunes du monde et leur présente les thèmes des trois prochaines éditions de l’événement, pour lancer l’itinéraire de préparation spirituelle qui au long des trois prochaines années conduira à la célébration internationale à Cracovie, en juillet 2016. Les thèmes des trois prochaines JMJ sont extraits des Béatitudes évangéliques et montrent combien le Saint-Père considère ce passage de l’Evangile selon Matthieu, comme un point fondamental de référence pour la vie des chrétiens, appelés à en faire un programme de vie concret. Dans ce message, le Saint-Père rappelle aux jeunes que Jésus lui-même nous a montrés la voie à parcourir, en incarnant les Béatitudes durant toute sa vie. Vivre les Béatitudes aujourd’hui est, pour les jeunes, un véritable défi à suivre le Christ en allant à contre courant et en témoignant de cette nouveauté révolutionnaire. Puisqu’il est impossible d’être chrétiens et avoir une idée de la vie en miniature, le Pape exhorte les jeunes à refuser les offres de bonheur à bas prix, mais à avoir le courage du bonheur authentique que seul Dieu peut nous donner. Le Pape François explique ensuite aux jeunes ce que signifie être pauvres de cœur, entrant ainsi dans le vif du s ujet de la prochaine Journée mondiale de la jeunesse. Jésus lui-même a choisi la voie du dépouillement et de la pauvreté et le Pape adresse aux jeunes une invitation pressante à l’imiter, en leur montrant l’exemple de Saint-François d’Assise. Les jeunes chrétiens sont appelés à une conversion, à embrasser un style de vie évangélique marqué par la sobriété, la recherche de l’essentiel et la solidarité concrète envers les pauvres. En effet, les pauvres, explique le Pape, d’un côté sont “la chair souffrante” du Christ que nous sommes tous interpelés à toucher personnellement, mais d’un autre côté ils peuvent devenir de vrais maîtres de vie, en ayant souvent beaucoup à offrir sur le plan humain et spirituel. Le Pape souligne aussi le lien étroit entre le thème de la JMJ de Rio (Allez donc, de toutes les nations faites des disciples) et la Béatitude des pauvres de cœur. En effet, explique le Pape, la pauvreté évangélique est la condition fondamentale pour que le Royaume de Dieu s’étende. Des cœurs les plus simples jaillit souvent la joie authentique qui est le moteur même de l’évangélisation. Il rappelle enfin le trentième anniversaire de la remise aux jeunes de la Croix du Jubilée de la Rédemption, exactement le 22 avril prochain. C’est justement à partir de cet acte symbolique de Jean-Paul II que commença le grand pèlerinage des jeunes qui, depuis lors, continue de traverser les cinq continents. Et le Pape François déclare aux jeunes qu’après sa canonisation, un événement qui remplit notre cœur de joie, Jean-Paul II restera le grand patron des JMJ , dont il a été l’initiateur et le leader".

    MESSAGE POUR LA J.M.J. 2014

    Voici le message du Saint-Père, daté du 21 janvier et intitulé "Heureux les pauvres de cœur, car le Royaume des Cieux est à eux", en préparation à la XXIX Journée mondiale de la jeunesse:

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  • Le portrait d'un homme clairvoyant envoyé au milieu des loups

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    De Sébastien Maillard sur la-croix.com :

    Défense et illustration de Benoît XVI

    Revisitant les huit années du dernier pontificat, Nicolas Diat dresse le portrait d’un pape clairvoyant envoyé au milieu des loups

    9782226251480g.jpgALBIN MICHEL , 511 PAGES , 22.5 €

    L’HOMME QUI NE VOULAIT PAS ÊTRE PAPE

    Histoire secrète d’un règne

    de Nicolas Diat

    Albin Michel, 511 p., 22,50 €

    La spectaculaire popularité mondiale du pape François jette une ombre cruelle sur son prédécesseur, Benoît XVI. Durant son pontificat, c’est avec le géant Jean-Paul II qu’il devait souffrir la comparaison. Dans L’homme qui ne voulait pas être pape, Nicolas Diat s’emploie à réhabiliter une figure intellectuelle incomprise du grand public, sous-estimée, sinon malmenée, dans les médias et au final poussée à bout par son propre entourage.

    «Cet homme ne sait et ne veut pas se défendre», résume, dans un lumineux prologue, l’auteur, qui s’en fait l’avocat. Bien introduit à Rome, où il a conduit soixante entretiens, l’ancien journaliste au Figaro Magazine et conseiller de Laurent Wauquiez passe d’abord en revue, année après année, le pontificat. L’occasion surtout, dans cette partie trop descriptive du livre, de retrouver de larges extraits des écrits soignés d’un pape «affectif, mélancolique, pudique et délicat», voulant réconcilier foi et raison, beauté et liturgie. La profondeur de sa pensée théologique et sa hauteur de vue sur l’Église s’apprécient ainsi à tête reposée.

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  • Pourquoi il est important d'aller à la messe chaque dimanche

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    Lors de l'audience générale du mercredi février, le pape a consacré sa catéchèse à l'Eucharistie (source) :

    Chers frères et sœurs, bonjour !

    Aujourd’hui, je vais vous parler de l’Eucharistie. L’Eucharistie est au cœur de «l’initiation chrétienne», avec le baptême et la Confirmation, et elle constitue la source de la vie même de l’Église. En effet, de ce sacrement de l’amour, jaillit tout chemin authentique de foi, de communion et de témoignage.

    Ce que nous voyons lorsque nous nous rassemblons pour célébrer l’Eucharistie, la messe, nous fait déjà pressentir ce que nous allons vivre. Au centre de l’espace destiné à la célébration, se trouve l’autel, qui est une table recouverte d’une nappe et cela nous fait penser à un banquet. Sur la table, il y a une croix pour indiquer que, sur cet autel, on offre le sacrifice du Christ : c’est lui, la nourriture spirituelle que l’on y reçoit, sous les signes du pain et du vin. À côté de l’autel, se trouve l’ambon, c’est-à-dire le lieu d’où l’on proclame la Parole de Dieu : cela indique que l’on se rassemble là pour écouter le Seigneur qui parle à travers les Saintes Écritures, et donc la nourriture que l’on reçoit est aussi sa Parole.

    La Parole et le pain de la messe deviennent une seule chose, comme au « dernier repas », quand toutes les paroles de Jésus, tous les signes qu’il avait faits, se sont condensés dans songeste de rompre le pain et d’offrir le calice, en anticipation du sacrifice de la Croix, et dans ces paroles : « Prenez et mangez, ceci est mon corps… Prenez et buvez, ceci est mon sang ».

    Le geste que Jésus a accompli lors du « dernier repas » est le remerciement extrême adressé au Père pour son amour, pour sa miséricorde. « Remerciement », en grec, se dit « eucaristia ». Et c’est pour cela que ce sacrement s’appelle l’Eucharistie : c’est le remerciement suprême adressé au Père, qui nous a tant aimés qu’il nous a donné son Fils par amour. Voilà pourquoi le terme « Eucharistie » reprend tout ce geste, qui est le geste de Dieu et de l’homme ensemble, le geste de Jésus-Christ, vrai Dieu et vrai homme.

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  • ONU : le Vatican accusé de violer la Convention sur les droits de l'enfant

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    L'Onu accuse le Vatican de violer la Convention sur les droits de l'enfant

    (Radio vatican) Le Vatican est sommé de relever immédiatement de ses fonctions toute personne suspectée d'abus sexuel et de déférer leur cas aux autorités judiciaires compétentes à des fins d'enquête et de poursuites. Le rapport du Comité de l’ONU sur les droits de l’enfance a été publié ce matin. Il accuse directement le Saint-Siège de ne pas en avoir fait assez, et de violer la Convention sur les droits de l'enfant.

    Les mots sont très durs, la déclaration de l’ONU tombe comme un couperet. Publié ce mercredi matin à Genève, le rapport du Comité de l’ONU sur les droits de l’enfance fait l’impasse sur la politique de tolérance zéro appliquée par Benoît XVI. Il semble ignorer ou ne pas tenir compte du travail accompli par la Congrégation pour la doctrine de la Foi et de la rigueur appliquée par l’ancien promoteur de Justice, Mgr Charles Scicluna. A la mi-janvier, ce même Comité constitué de 18 experts indépendants des droits de l'Homme de divers pays avait auditionné les représentants du Vatican et avait demandé au Saint-Siège de rendre accessibles tous ses dossiers concernant les auteurs des abus et ceux qui ont couvert ces crimes.

    Au cours de cette audition inédite, l’observateur permanent du Saint-Siège à Genève avait rappelé que des consignes très strictes avaient été données aux évêques leur recommandant notamment la collaboration avec les autorités civiles. Dans son rapport, le Comité accuse le Saint-Siège de ne pas avoir reconnu l'étendue des crimes commis et de ne pas avoir pris les mesures nécessaires pour traiter les cas d'abus sexuels d'enfants et protéger ces enfants. Il va même jusqu’à affirmer que les politiques et les pratiques retenues par le Saint-Siège ont conduit à la poursuite de ces abus et à une impunité pour leurs auteurs. 

    La réaction immédiate du Saint-Siège

    Le Saint-Siège n'a pas tardé à réagir. Dans un communiqué, il fait savoir que « selon les procédures particulières prévues pour les signataires de la Convention, le Saint-Siège prend acte des Observations Conclusives sur les Rapports Respectifs, observations qui seront soumises à une étude et un examen minutieux.»

    Le Saint-Siège « regrette toutefois de constater dans certains points des Observations Conclusives une tentative d’interférer dans l’enseignement de l’Eglise Catholique sur la dignité de la personne humaine et dans l’exercice de la liberté religieuse. » Enfin, le Saint-Siège « réitère son engagement à défendre et protéger les droits de l’enfant, en accord avec les principes promus par la Convention sur les Droits de l’Enfant et selon les valeurs morales et religieuses offertes par la doctrine catholique.»

    L'engagement du Saint-Siège contre les abus sexuels

    Si les cas d'abus sexuels dans l'Eglise font encore la une de l'actualité, le Saint-Siège ne ménage pas ses efforts en matière de lutte contre la pédophilie. Un engagement qui remonte déjà à plusieurs années. Voici quelques moments-clés relatant cette détermination du Vatican. 

    -En 2001, Jean-Paul II publie le Motu Proprio intitulé Sacramentorum Sanctitatis Tutela, qui attribue à la Congrégation pour la doctrine de la foi la compétence pour traiter et juger selon le droit canon une série de délits particulièrement graves, parmi lesquels les abus sexuels. Ce décret était accompagné d’un certain nombre de directives regroupées sous le titre de Normae de Gravioribus Delictis. Ces normes ont été renforcées par le cardinal Ratzinger, alors préfet de la Congrégation. Elles soustraient notamment les cas d'abus au diocèses pour les confier à Rome, afin que les épiscopats n'aient pas la tentation d'étouffer les affaires. Parmi les mesures-phares: la prolongation à 28 ans du délai de prescription des crimes d'abus sexuels. 

    -C’est le futur pape allemand, qui en 2003, demande à Jean-Paul II que la lutte contre les abus sexuels sur les mineurs soient une « priorité de l’Eglise », rappellera Mgr Scicluna, l’ancien promoteur de justice au Vatican, qui a été chargé par le cardinal Ratzinger de travailler sur la question. 

    -Le 19 mars 2010, Benoît XVI publie une lettre aux catholiques d’Irlande. « Le devoir qui se présente désormais à vous est celui d'affronter le problème des abus qui ont lieu au sein de la communauté catholique irlandaise et de le faire avec courage et détermination » écrit notamment le Pape. 

    -Le 11 juillet 2013, le Pape François a signé un motu Proprio redéfinissant, entre autres, les sanctions pénales contre tout abus envers des mineurs. Ces sanctions concernent explicitement l'ensemble de la catégorie des délits contre les mineurs : la vente, la prostitution, l'enrôlement et les violences sexuelles à leur encontre, la pédopornographie, la détention de matériel pédopornographique et les actes sexuels avec des mineurs.

    -Le 5 décembre 2013, le cardinal américain Mgr Sean O'Malley, archevêque de Boston, et membre du Conseil des huit cardinaux travaillant autour du Pape à la réforme de la Curie avait annoncé que François avait décidé de constituer une commission spéciale pour la protection des mineurs. Le but de cette commission, précisait le cardinal, est de sécuriser l’environnement de l’enfant via des codes de bonne conduite professionnelle, des attestations de capacité au ministère sacerdotale, et le contrôle du casier judiciaire ou l’évaluation psychiatrique des personnes concernées. La coopération avec les autorités civiles et la dénonciation des délits, ainsi que l’observation des lois civiles sont également prévues. 

  • Koekelberg - 6 février : Veillée d'adoration pour le respect de la personne humaine

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  • Liège, 17 février/27 mars : homme, femme : quelle différence ?!

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    Homme, femme : quelle différence ?!

     

    Cycle de conférences

    Centre diocésain de Formation, rue des Prémontrés, 40 - 4000 Liège

     

    Les récents débats, notamment en France, en ce qui concerne le mariage pour tous, l'homoparentalité, la théorie dugender, réclament de réfléchir à nouveaux frais la question anthropologique de la différence des sexes. Mise en avant dès les premières pages de la Bible, la différence homme-femme semble en effet poser problème aujourd'hui. Est-elle inscrite dans la nature des choses? Est-elle une construction socioculturelle et historique ? Pour les tenants de la théorie du genre, il s'agit bien de libérer les deux sexes des stéréotypes, de dé-naturaliser les attributs de savoir, de savoir-être et de savoir-faire qui y sont communément liés. En résumé, quel est le fondement de la différence sexuelle : Dieu, la nature, la société?

    Lundi 17 février 2014 à 20h (et non mardi 18 février comme précédemment annoncé) : Approche éthique, par Véronique MARGRON o.p. (prof. de théologie morale, Université catholique de l’Ouest, Angers).

     

    Jeudi 27 mars 2014 à 20h : Approche biblique, par André WENIN (prof. d’exégèse de l’Ancien testament, Université catholique de Louvain)

    Prix : 6 € la conférence.

    Inscription souhaitée au secrétariat du CDF : Laura Cipriani - 04/220.53.73 (lun – ven, de 9h à 12h et de 13h30 à 17h15) – iscp@scarlet.be.

  • L’abolition de l’homme

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    Dans le n° 256, février 2014 du mensuel « La Nef », Christophe Geffroy interroge Jean-Marie Le Méné, président de la Fondation Jérôme Lejeune, qui est aux avant-postes des combats pro vie.  Un langage fort et de vérité. Extraits :

     « -La Nef :  Depuis l’élection présidentielle, il y a eu une accélération de la « déconstruction » des repères traditionnels par une inflation de lois « sociétales » : pourquoi un tel empressement ?

    Jean Marie Le Méné.jpg -Jean-Marie Le Méné : (…)  Sur aucun des sujets que vous citez, la droite n’a de position solide, claire et unifiée, à la différence de la gauche pour laquelle il s’agit de valeurs symboliques de rassemblement. Toutes les transgressions dites sociétales ont été initiées puis votées sous la droite : contraception, divorce, avortement, PMA, tri des embryons, recherche détruisant l’embryon… Ces réformes ont bien sûr été votées avec la complicité de la gauche.(…). La gauche a fait la moisson idéologique de ce qui a été semé en termes de relativisme, de libéralisme, d’utilitarisme, depuis plus de quarante ans par une droite désinvolte sur le plan philosophique.

    -La mobilisation contre le « mariage pour tous » a été un événement historique sans précédent et cependant la loi est quand même passée : sur les questions éthiques et anthropologiques, nous ne cessons de dégringoler sans guère de victoire à notre actif, est-il donc impossible de renverser ce mouvement fou ?

    -Le bilan est contrasté d’une mobilisation populaire très forte qui nous réjouit  mais d’une mobilisation faible des autorités politiques et morales qui reste préoccupante parce qu’elle ne permet pas de passer à la vitesse supérieure (…).

    On peut aussi regretter qu’en dehors de quelques prises de positions individuelles admirables, la communication de l’Église de France sur ces questions ne soit pas à la hauteur ni des enjeux, ni des menaces actuelles, ni des exigences du calendrier politique. Le résultat est un sentiment paradoxal de grande détermination populaire et de divorce entre le peuple et ses élites(…).

    Quel projet politique pour demain ? Pour le moment, il est urgent de travailler à la « conversion » morale et politique de ceux qui sont en charge formellement du bien commun, ce qui déclenchera le mouvement.

    -La loi naturelle n’étant plus la norme commune, et la répression contre les lois iniques avançant à grands pas (cf. avec l’avortement), menaçant gravement les libertés de conscience et d’expression, le système démocratique actuel donnant tout pouvoir à la majorité électorale est-il encore adapté à nos sociétés… et y a-t-il une alternative ?

    -Nous sommes les premiers dans l’histoire du monde à vivre l’abolition de l’homme. Je fais référence à un titre de C.S. Lewis en 1943. Il y a un rejet de l’homme, un rejet de l’attention portée à l’homme, un rejet de l’humanisme. On ne se demande plus comment promouvoir l’humain, mais pourquoi promouvoir l’humain ? À quoi bon ?

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  • Les évêques polonais se sont exprimés sur l'idéologie du genre

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    Sur le blog d'Y. Daoudal

    La lettre pastorale des évêques polonais sur le « genre »

    On avait eu un écho de la lettre pastorale des évêques polonais, dénonçant l’idéologie du genre, lue dans toutes les paroisses polonaises en la fête de la Sainte Famille le 29 décembre dernier. Voici la traduction intégrale de cette lettre (dont on chercherait en vain, hélas, un équivalent français), réalisée par un de mes lecteurs, que je remercie. Je souligne que les évêques polonais parlent à juste raison de l’idéologie du genre, et non de la « théorie » du genre, expression stupide qui paraît admise par tous. Le problème n’est pas dans l’existence d’une « théorie » qui peut être combattue par une autre théorie, mais dans la fabrication d’une idéologie qu’on substitue à la réalité.

    Lettre pastorale à l'occasion du dimanche de la Sainte Famille 2013

    Chères sœurs, Chers frères,

    Chaque année, pendant l’octave de Noël, nous fêtons le dimanche de la Sainte Famille. Nous orientons nos pensées vers nos familles et nous entamons une réflexion sur la situation de la famille contemporaine. L’évangile de ce jour raconte que, dans des circonstances difficiles et troubles, la Famille de Nazareth s’efforça de comprendre et d’accomplir la volonté de Dieu, ce qui lui permit d’en sortir renouvelée.

    Cette attitude est pour nous un exemple important qui nous montre qu’aujourd’hui également, l’obéissance à Dieu et à Sa volonté, parfois incompréhensible, est le garant du bonheur dans la famille.

    Le bienheureux Jean-Paul II, dont nous préparons la canonisation, rappelle que la vérité sur l’institution du mariage « transcende la volonté des individus, les projets spontanés des couples, les décisions des organismes sociaux et gouvernementaux » (samedi 23 février 1980). Cette vérité est à chercher auprès de Dieu, car « Dieu lui même est l’auteur du mariage » (Gaudium et Spes 48) C’est Dieu qui a créé l’être humain homme et femme donc être - de corps et d’esprit - un homme « pour » la femme et une femme « pour »l’homme est un grand et irremplaçable don de Dieu ainsi qu’un devoir de la vie conjugale. Il a basé la famille sur le mariage uni pour toute la vie par un amour indissoluble et exclusif. Il a décidé qu’une telle famille serait le milieu adapté au développement des enfants, qui transmet la vie et qui assure le développement matériel et spirituel.

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  • Une approche de la question du Mal

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    C'est le péché qui convertit

     

     
    Un entretien avec l'abbé Guillaume de Tanoüarn sur son dernier livre, paru dans le numéro de janvier de Monde et Vie...
    M. l’abbé, vous venez de publier Une histoire du mal
     
    , aux éditions Via romana. J’ai cru comprendre que, sous ce titre, vous entendiez traiter du problème du mal. Mais sur un tel sujet – un sujet aussi rebattu - vous avez vraiment du nouveau à apporter ?
    Je crois qu’il y a moyen de proposer au lecteur une approche enfin radicale de la question. 
     
    Aujourd’hui les théologiens, à la suite du Père Jean-Miguel Garrigues, sont très soucieux d’insister sur le fait que Dieu est innocent du mal, dont il n’aurait même pas connaissance. On est dans une culture de l'excuse ! Mon postulat de départ est exactement inverse : c’est le péché de l’homme qui a entraîné Dieu à se faire homme et à vouloir mourir sur la Croix, pour partager avec nous tout le mal du monde. Il aurait pu nous racheter autrement. Il a pris au sérieux, il a pris au tragique l’existence du mal, il en a pris... sa part de responsabilité au point de vouloir en subir les affres dans son humanité. Voilà la réponse chrétienne, telle qu’elle est enseignée par Thomas d’Aquin. 
     
    Duns Scot et tant d’autres, eux, veulent faire du mal une simple question académique, une « problématique » consciencieusement posée, qui ne change rien à rien, suscite au mieux l’indifférence, au pire le scandale, par des « explications » toutes marginales. En contraste avec les finasseries des théologiens, la réponse christique est la seule qui apparaisse à la hauteur de la question. Sur ce point les philosophes aussi se sont égarés, un Platon disant que le mal est « seulement une ignorance », un Spinoza expliquant que le bien et le mal ont la même nécessité et que l’Etat peut ordonner le mal sans qu’on ait le moindre droit de désobéir.
    Votre livre, excusez-moi, ce n’est pas une histoire du mal, c’est un cours de morale que vous nous administrez ?
    Aristote a longuement expliqué à Platon que la morale ne s’enseigne pas. Je n’en ferai donc pas un cours mais une histoire, l’histoire du mal, qui, à tout moment, peut se changer en bien. Quand le mal n’a plus d’histoire, c’est l’enfer, l’immobilisation, la pétrification définitive  dans le mal. La Bible, Ancien et Nouveau Testament, nous offre une longue histoire du mal et nous présente les moyens à prendre pour s’en délivrer. 
     
    Pourquoi les cours de morale ne servent à rien ? Parce que l’homme ne maîtrise jamais la connaissance du bien et du mal. Il découvre le bien et le mal en quelque sorte à l’instinct, et, comme le disait déjà Aristote, dans une sorte de divination (Rhétorique 1, 13). Comment voulez-vous donner un cours de divination ? Le Serpent a prétendu donner ce cours à Eve ; on sait ce qu’il est advenu quand elle a commencé à goûter de l’arbre de la connaissance du bien et du mal et à en offrir à Adam… « Leurs yeux se sont ouverts et ils ont vu qu’ils étaient nus… ». 
     
    Bref c’est le début des « emmerdements », auxquels ils réagissent en se faisant immédiatement des vêtements avec ce qu’ils ont sous la main : les feuilles de figuier. Ainsi, dès l’origine, le calcul, la volonté de « savoir » déchaîne non pas la sexualité qui est naturelle, mais une violence sexuelle, qui oblige Adam et Eve à la pudeur… Vous me reprochez de donner un cours de morale ? Alors il est vrai que je fais l’éloge de la pudeur, cette passion proche de la peur, qui intercède pour l’humanité de l’homme et qui exprime la fragilité de l’esprit face aux emballements de la chair.
    Est-ce que ce livre constitue une parenthèse dans votre travail ou bien s’inscrit-il dans la suite logique de vos précédents ouvrages ?
    Je me situe dans la perspective ouverte dans mon livre précédent Parier avec Pascal, dont le dernier chapitre aborde le problème du mal, en en faisant la clé du Pari. Il faut parier, oui, parier sur Dieu c’est évident, ne serait-ce que pour être meilleur, pour ne pas nous laisser déborder par l'étrange puissance du mal, ne serait-ce que pour échapper à la médiocrité de nos calculs à la petite semaine. 
     
    Par ailleurs, dans le Cajétan comme dans le Pascal,j’avais étudié ce que Bruno Pinchard appelle le dédoublement de la raison. C’est un fil rouge que je continue à dévider ici. Il ne faut pas réduire l’intelligence à la raison. La raison procède par identification ou par identités successives : a = b ; b = c ; donc a = c. Mais il y a beaucoup de domaines de l’existence, à commencer par les plus quotidiens, dans lesquels on ne peut rien mesurer. Il est donc impossible, en l'absence de mesure d’établir la moindre identité, la moindre égalité. L'intelligence est-elle sans ressource quand elle ne peut plus établir l'identité entre deux choses ou entre deux idées, pour obtenir une démonstration ? Non ! Reste à procéder par des ressemblances, des analogies. L’intelligence analogique est la seule capable de s’intéresser à l’immense domaine spirituel. 
     
    Prenons un exemple : quelle réponse la raison (avec son identité et ses démonstrations) peut-elle apporter à la grande question du bien et du mal ? Aucune. Pour répondre, nous devons convoquer l’intelligence méditative et, selon l’ordre de Pascal à sa sœur Gilberte, « ne jamais perdre pendant un temps trop long la grande pensée de la ressemblance ». Le bien ne se démontre pas. Il s'estime. Le mal ne se prouve pas, il se ressent. La volonté desavoir dans le domaine de la morale ne parvient jamais à ses fins. D’où la nécessité pratique de la foi ! Et de l'amour : mais qu'on le veuille ou non, c'est la même chose.
    Pourquoi le Caïn de Coypel sur la couverture de votre Histoire du mal ?
    Regardez bien son regard et vous comprendrez tout. Caïn fratricide obtient la miséricorde et la protection de Yahvé. Ses yeux se sont ouverts. Ils sont éperdus de reconnaissance et encore mouillés de peur. Son horrible péché, son fratricide l’a converti !
    (Propos recueillis par Louise Labrunie)


    Guillaume de Tanoüarn, Une histoire du mal, éd. Via romana 2014, 278 pp. 24 euros (à commander franco de port au Centre Saint Paul, 12 rue Saint Joseph 75 002 Paris)
  • 22-23 mars : Marche des Pères de Famille de Spa à Banneux

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    Prochaine

    Marche des Pères de Famille

    Belgique 

    22-23 Mars 2014

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