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Eglise - Page 1221

  • Comment la Communauté Saint-Martin a pris sa place dans de nombreux diocèses français

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    La Croix consacre plusieurs articles à la Communauté Saint-Martin qui est installée dans une quinzaine de diocèses français. Quand seront-ils accueillis chez nous ? Ce ne sont pourtant pas les besoins qui manquent dans de nombreuses paroisses où le manque de prêtres se fait cruellement sentir alors que, de leur côté, les communautés religieuses deviennent de plus en plus rares même dans des villes importantes...

    Présent dans une quinzaine de diocèses, comme à Soissons, ce corps mobile de prêtres et de diacres offre un recours aux évêques confrontés à une pénurie de moyens.

    Dans le quartier de Saint-Crépin, à Soissons, Don Vincent, 47 ans, revêtu de sa soutane, désigne les barres d’immeubles où s’entasse une population pauvre et âgée. « Après-guerre, c’était encore un bidonville », dit-il en se référant au P. Joseph Wresinski, fondateur d’ATD Quart Monde, qui fit ses premières armes dans les paroisses ouvrières de l’Aisne. Le prêtre évoque aussi un taux de suicide élevé. Un peu plus loin, une vieille dame promène seule un petit chien. Don Vincent s’arrête, esquisse une caresse. « Il ne mord pas les curés au moins ? » La conversation s’engage. Un peu plus loin, un sexagénaire couvert de tatouages, occupé à balayer son balcon, interpelle le prêtre. « Je ne pratique pas mais je suis croyant… Je fais un signe de croix tous les matins. »« Venez nous voir, nous ne sommes pas loin ! », lui répond Don Vincent en désignant l’église Saint-Crépin, de l’autre côté de l’avenue.

    À Soissons, où ils sont arrivés en 2011 sur appel de l’évêque, ceux qui les connaissent les nomment les « Don ». Au nombre de quatre, ils vivent en communauté dans le presbytère, face à la cathédrale. Ils appartiennent à la communauté Saint-Martin, un corps mobile de prêtres et de diacres à la disposition des évêques. Signes distinctifs : ils portent la soutane, affectionnent la liturgie grégorienne en latin – célébrée selon le missel de Paul VI – et se donnent entre eux du « Don », au lieu de « Père ». L’empreinte des premières années italiennes de leur communauté, fondée en 1976 par un prêtre français, l’abbé Jean-François Guérin.

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    Lire aussi :

  • Histoire : à propos de la « condamnation » des prêtres-ouvriers

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    L’intitulé de notre « post » sur Madeleine Debrêl n’a pas plu à tout le monde, dès lors qu’il différenciait son apostolat en milieu ouvrier de celui des prêtres du même nom. C’est pourtant un fait. L’aventure des prêtres-ouvriers c’est autre chose. Voici soixante ans (1954), Pie XII décida d’y mettre fin, sans trop y réussir d’ailleurs. Mais tout cela, qui a frappé notre jeunesse est devenu étranger au monde d’aujourd’hui : nous ne savons plus trop ce qu’est un « ouvrier » ni, parallèlement, ce qu’est « un prêtre ». Il y a des identités qui se perdent. Reste l’éclairage des historiens. Voici quelques considérations à ce sujet,  extraites d’un article déjà ancien paru sous le titre  «Nouvelles perspectives historiographiques sur les prêtres-ouvriers (1943-1954) » . 

    JPSC

    « (…) Rarement on aura observé un tel contraste entre le retentissement de cette affaire en 1953-1954 et l’oubli dans lequel elle a sombré depuis. Qui peut croire aujourd’hui qu’un esprit aussi attentif aux « signes des temps » que le dominicain Marie-Dominique Chenu a pu y voir à l’époque « l’événement religieux le plus important depuis la Révolution française » ?

    Au point de départ, un livre célèbre, « La France, pays de mission ? »  des abbés Daniel et Godin, dont la sortie en librairie le 12 septembre 1943 a, au dire des contemporains, éclaté comme une « bombe » dans le milieu catholique. 100 000 exemplaires sont vendus en quatre ans et l’ouvrage quadrille d’emblée, et pour plusieurs années, le débat apostolique  (…).

    « La France, pays de mission ? « » est directement à l’origine de la Mission de Paris qui va jouer un rôle matriciel dans l’histoire des prêtres-ouvriers. Le cardinal Suhard, archevêque de Paris depuis 1940, était depuis longtemps préoccupé par le problème de la déchristianisation. Il a fondé la Mission de France le 24 juillet 1941, dans le but de fournir des prêtres aux diocèses les plus dépourvus et de les former pour ce genre d’apostolat (…).  

    Ils prennent rapidement la mesure de l’incroyance du milieu ouvrier, qui se révèle très différente, par-delà les analogies superficielles, du paganisme des hommes de l’antiquité ou des indigènes des colonies. L’anticléricalisme, qui fait partie de la culture du mouvement ouvrier, fait barrage à la réception du message religieux des nouveaux missionnaires. Du reste, sous la direction du parti communiste et de ses organisations satellites, jamais la classe ouvrière n’a été plus nombreuse, plus organisée et plus cohérente qu’au moment où ils entreprennent d’en faire la conquête. Enfin, ils découvrent la réalité de la lutte des classes, subie au quotidien avant d’être une notion sociologique ou un outil politique, et face à laquelle la doctrine sociale de l’Église, qui la récuse, leur paraît inadaptée.(…) 

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  • L'Evangile du mariage selon Philippe Barbarin

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    (Zenit.org) "L'Evangile du mariage", par le cardinal Barbarin

    (Inauguration de l'Année académique de l'Institut Jean-Paul II)

    "Il s’agit de donner écho et de rendre audible, dans le contexte social et médiatique dans lequel nous vivons aujourd’hui, un message sur le mariage. Livrer une parole de vérité, comme un fondement anthropologique majeur qui demeurera toujours, malgré les méandres de l’histoire, les modes ou les initiatives des gouvernements", explique le cardinal Barbarin.

    Le cardinal Philippe Barbarin, archevêque de Lyon, et participant du récent synode sur la famille, a inauguré l'Année académique de l'Institut Jean-Paul II pour les études sur le mariage et la famille, ce 28 octobre 2014, à l'Université pontificale du Latran. Il a expliqué la signification de l'expression "Evangile du mariage" aussi à la lumière des manifestations de 2012 et 2013. "Les trois axiomes (...) - pas de famille sans enfants, pas d’enfants sans parents et pas de parents sans alliance - offrent un beau résumé de notre foi. Ils découlent de la première ligne du Credo : nous croyons en un Dieu qui est Père, créateur et qui garde toujours la création entière dans sa main (c’est le sens exact de Pantocrator, imparfaitement traduit par « tout-puissant »). Ses enfants ne risquent donc pas de se trouver abandonnés, mais surtout, ils sont invités à entrer dans le déploiement de cette famille puisqu’ils ont été créés à l’image et à la ressemblance de Dieu", explique l'archevêque de Lyon.

    Il rappelle aussi ce "principe simple qui est, pour moi, un élément essentiel de toute la catéchèse biblique et sacramentelle : dans la Bible, tout est nuptial". "N’est-il pas aisé, demande-t-il, de montrer que « l’Evangile du mariage » est la clé de compréhension du dessein divin ? Tout nous parle de mariage, depuis le moment de l’Incarnation."

    Au seuil de l'Année de la vie consacrée, il souligne aussi que "l'on devrait expliquer que toutes les vocations se comprennent  à partir de l’Alliance et qu’elles se vivent toutes dans la logique de l’Alliance, les unes pour le vivre, les autres pour en témoigner", car "à leur manière, les vocations religieuses  et le célibat consacré témoignent aussi de la grandeur du mariage".

    Il rappelle cette confidence du pape François: "Lors du Consistoire de février 2014, François nous a raconté l’histoire du choix du thème des synodes de cette année et de l’an prochain : « J’y ai vu la main de Dieu », a-t-il affirmé. "

    Il évoque aussi la confiance dans l'intercession de sainte Thérèse de Lisieux qui a promis de "passer son Ciel à faire du bien sur la terre". Et il exhorte à s'engager aussi de façon décisive dans la prière.

    Voici le texte intégral de cette réflexion passionnante qui "nous sera une référence tout au long de l'année", a déclaré le Recteur de l'Institut, Mgr Livio Melina.

    A.B.

    Conférence du card. Barbarin :

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  • Madeleine Delbrêl : un autre catholicisme social à l’époque des « prêtres-ouvriers »

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    Madeleine Delbrêl (1904-1964) naît dans une famille indifférente à la religion. À l'âge de dix-sept ans, sa profession d'athéisme est radicale et profonde mais, en trois ans, suite à la rencontre d'un groupe d'amis chrétiens et à l'entrée chez les dominicains du garçon qu'elle aimait, elle prend en considération la possibilité de Dieu. Cette démarche, qu'elle fonde sur la prière et la réflexion aboutit à la foi vers l'âge de vingt ans.

    Assistante sociale très active, elle s'installe avec quelques amies et travaille dans la banlieue ouvrière, à Ivry-sur-Seine, seule municipalité communiste de France en 1933. Elle se confronte alors avec l'athéisme marxiste, n'hésitant pas, à contre-courant, à annoncer l'Évangile.

    Elle fonde une communauté de jeunes femmes qui se sont nommées « la Charité », avant d'être connues comme « Équipes Madeleine Delbrêl ». Il s'agit « d'y être le Christ » et non « d'y travailler pour le Christ ». La méthode ? rencontrer les gens où ils vivent, devenir leur ami, les recevoir chez soi, s'entraider.

    En matière de travail social, elle rappelle la nécessité de développer des actions collectives en vue de faire évoluer les politiques sociales. Elle écrira en 1937 :

    « Il est peut-être plus touchant de visiter, dans sa journée, cinq ou dix familles nombreuses, de leur obtenir à grand renfort de démarches tel ou tel secours ; il serait sans doute moins touchant mais plus utile, de préparer le chemin à tel texte légal qui améliorerait l’état familial de toutes les familles nombreuses connues ou inconnues de nous »

    Quelques mois avant sa mort , en 1964, elle disait encore : « J'ai été et je reste éblouie par Dieu.»

    Une future bienheureuse ? Nul ne le sait pour le moment. C'est en tout cas à Madeleine Delbrêl, cette haute figure du paysage et de l'histoire catholique de l'Eglise de France que La foi prise au mot (KTO) a décidé de s'intéresser cette fois-ci. A l'occasion du cinquantième anniversaire du décès de cette figure si attachante du catholicisme français 1964), deux invités viennent parler de sa vie, tous deux auteurs d'une nouvelle biographie sur celle qui fut assistante sociale en milieu communiste : le père Gilles François, vicaire épiscopal de Créteil et postulateur de la cause en béatification de Madeleine Delbrêl, et le père Bernard Pitaud, prêtre de Saint-Sulpice, professeur émérite de spiritualité à l'Institut catholique de Paris. Quelle fut donc la vie de cette femme mystique ? Qu'a-t-elle fait qui mérite ainsi de l'élever sur les autels ? Regards croisés de deux spécialistes sur une femme de plus en plus connue en France et même au-delà.

     

    JPSC

  • D'après le pape, la famille chrétienne et le mariage n'ont jamais été attaqués comme aujourd'hui

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    De l'Osservatore Romano :

    Le Pape recommande au mouvement de Schönstatt accompagnement et proximité avec les familles

    Il y a besoin d’une pastorale « corps à corps » – c’est-à-dire « un chemin ensemble, dans la proximité et dans l’accompagnement de chacun » – parce que « la famille chrétienne et le mariage n’ont jamais été attaqués comme aujourd’hui ». C’est ce qu’a affirmé le Pape François au cours de la rencontre avec huit mille membres du mouvement de Schönstatt, qui s’est déroulée ce matin, samedi 25 octobre, dans la Salle Paul VI.

    En répondant de manière improvisée en espagnol à cinq questions, le Pape a à nouveau affronté le thème de la famille qui a caractérisé le récent synode des évêques. « Combien de familles – a-t-il constaté – sont blessées, combien de mariages sont finis, combien de relativisme y a-t-il dans le sacrement du mariage, du point de vue sociologique et des valeurs humaines ». Alors les discours ou les déclarations de principe ne sont pas suffisants ; il faut en revanche « perdre du temps » avec les personnes, comme l’a fait Jésus. Et surtout il faut préparer les fiancés, qui confondent le sacrement avec le rite et tombent dans la « culture du provisoire » en oubliant le « pour toujours ». En outre il ne faut pas négliger les enfants, premières victimes des séparations des parents. Bref, il s’agit d’ « accompagner sans faire de prosélytisme. Une parole aujourd’hui, une action demain, pour faire prendre conscience aux jeunes ».

    Parmi les autres thèmes affrontés par le Pape, celui de la pédagogie qui a comme modèle d’éducatrice la Vierge : celle, ainsi qu’il l’a définie, « qui sait faire d’une étable d’animaux la maison de Jésus ». Sans son aide – a-t-il averti – l’Eglise serait un orphelinat. En parlant ensuite aux nouvelles générations, François a relancé l’importance du témoignage. Surtout, il a indiqué le trinôme « oraison, prière, mission ». Parce que, a-t-il dit, une Eglise qui ne sort pas se transforme en une élite réservée uniquement à de petits groupes.

    Répondant ensuite à une question sur la foi personnelle, l’Evêque de Rome a réaffirmé la nécessité de s’abandonner à Dieu dans la prière. Il faut prier avec courage, a-t-il recommandé, parce que parfois nous sommes faibles ; et pour ce faire il faut regarder les choses non pas depuis le centre, mais depuis la périphérie, parce qu’ainsi la vérité se perçoit mieux.

    Enfin, sur la nécessité du renouvellement de l’Eglise il a demandé avant tout la sainteté. Que l’on obtient – a-t-il expliqué – avec la liberté de l’esprit, en sachant que le centre est toujours Jésus, tandis que l’apôtre est simplement un serviteur.

  • Le pape François rend hommage à son prédécesseur

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    De zenit.org (Anne Kurian) :

    "Benoît XVI, un grand pape": hommage appuyé du pape François

    « Benoît XVI : un grand pape » qui « apparaîtra toujours plus grand de génération en génération » : c'est en ces termes que le pape François rend hommage au pape émérite : « Remercions Dieu pour le don qu'il a fait à l’Église et au monde avec l'existence et le pontificat du pape Benoît. »

    Le pape François a inauguré un buste en bronze, œuvre du sculpteur Fernando Delia, en honneur de Benoît XVI, ce lundi matin, 27 octobre 2014, à la "Casina Pie IV", siège de l’Académie pontificale des sciences, dans les jardins du Vatican.

    Il a offert un vibrant hommage au « cher pape Ratzinger », un pape, « grand par la force et la pénétration de son intelligence, grand par sa contribution majeure à la théologie, grand par son amour à l'égard de l’Église et des êtres humains, grand par sa vertu et sa religiosité ».

    Le don de l'existence et du pontificat du pape Benoît

    « Tandis que le buste était dévoilé, j'ai ressenti dans mon âme une émotion joyeuse », a-t-il confié : « Ce buste de Benoît XVI évoque la personne et le visage du cher pape Ratzinger... et son esprit : ses enseignements, ses exemples, ses oeuvres, sa dévotion à l’Église, sa vie "monastique" actuelle ».

    « Cet esprit, loin de s'effriter avec l'usure du temps, apparaîtra toujours plus grand et puissant de génération en génération », a-t-il affirmé en résumant : « Benoît XVI: un grand Pape ». « Remercions Dieu pour le don qu'il a fait à l’Église et au monde avec l'existence et le pontificat du pape Benoît ».

    Le pape François a souligné que l'amour de Benoît XVI « pour la vérité » ne se limitait pas « à la théologie et à la philosophie », mais s'ouvrait « aux sciences » : « Son amour pour la science se reflète dans sa sollicitude pour les scientifiques, sans distinction de race, nationalité, civilisation, religion ».

    Une sollicitude exprimée à l’Académie : « Benoît XVI a invité, pour la première fois, un Président de cette Académie à participer au synode pour la nouvelle évangélisation, conscient de l’importance de la science dans la culture moderne », a-t-il rappelé.

    Cependant « on ne pourra jamais dire de lui que l'étude et la science aient endurci sa personne et son amour à l'égard de Dieu et du prochain », a ajouté le pape François : « au contraire, la science, la sagesse et la prière ont élargi son cœur et son esprit ».

  • Inde : des chrétiens attaqués par des hindouistes

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    Chhattisgarh : nouvelle attaque de chrétiens par le Bajrang Dal

    source : Eglises d'Asie

    La nouvelle fait la Une de tous les journaux indiens ce lundi 27 octobre : dans le village de Madota dans l’Etat du Chhattisgarh, une douzaine de chrétiens ont été gravement blessés dans une attaque menée par l’organisation hindouiste du Bajrang Dal. Depuis des mois, les tensions interreligieuses et les affrontements entre les communautés chrétiennes et hindoue vont croissant dans cet Etat du centre de l’Inde, tout particulièrement dans le district de Bastar, majoritairement aborigène. Mais l’arrivée au pouvoir de Narendra Modi, du Bharathya Janata Parti (BJP) en mai dernier, a soutenu la montée d'une nouvelle vague d'intolérance religieuse, dont « l’affaire des gram sabha » qui a attiré l’attention de l’opinion publique et des médias indiens .

    S’appuyant sur la loi anti-conversion en vigueur dans l’Etat (Chhattisgarh Freedom of Religion Act), les gram sabha (1) d’une cinquantaine de villages du Bastar, avaient en effet voté en juin dernier, des résolutions interdisant sur leur territoire« tout prosélytisme religieux, prière, cérémonie ou discours non-hindous ». Un dispositif visant tout particulièrement les chrétiens dont l'augmentation du nombre de convertis est un sujet de préoccupation constante pour les assemblées de villages.

    Les organisations chrétiennes avaient immédiatement saisi la Haute Cour de l’Etat afin que soient annulées les décisions des gram sabha, et l’affaire est actuellement en cours.

    C’est dans ce contexte tendu que les chrétiens du village de Kotwar avaient été invités par les autorités du district à venir« discuter » avec des représentants hindous, dans un « esprit de médiation ». Cependant, au lieu de la rencontre prévue, les chrétiens s’étaient retrouvés seuls, sans aucun représentant officiel, face aux militants hindous, qui leur avaient tendu un guet-apens, dénonce aujourd’hui Arun Pannalal, président du Chhattisgarh Christian Forum (CCF).

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  • S'inspirer des communautés nouvelles pour développer la vie communautaire dans l'Eglise

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    Développer la vie communautaire dans l'Eglise; L'exemple des communautés nouvelles

    • Type : Livre
    • Support : Broché
    • Editeur : L'ECHELLE DE JACOB
    • Date de sortie : 05/09/2014
    •  
    • Description

      Cet ouvrage inscrit l'apparition et la vitalité des Communautés nouvelles dans le mouvement du développement constant de la vie communautaire dans l'Eglise. Mais très vite, le lecteur découvrira que les problèmes décrits ici et leur mode de traitement, sont révélateurs de l'état de notre société en attente d'un sursaut moral et spirituel. Ils concernent le développement de la psychologie juvénile avec la crise de la transmission et une société qui s'infantilise toujours davantage avec des personnalités parfois indécises, floues et impulsives. Dans un monde en perte de confiance, c'est dans la réflexion anthropologique et dans une dimension transcendante que beaucoup cherchent des ressources. Mais encore faut-il que les réalités spirituelles soient bien situées là où la tendance est d'opérer un brouillage avec la vie psychique et les aspects affectifs inhérents à toutes relations humaines. L'auteur s'interroge également afin de savoir comment favoriser la maturité personnelle d'un sujet et la maturité sociale d'une institution pour circonscrire les problèmes de manipulation et d'emprise dans les abus d'autorité, que ce soit dans des groupes religieux ou dans d'autres univers. Le point de départ et le fil rouge de cette étude sont centrés sur l'essor des Communautés nouvelles au sein de l'Eglise, mais celui-ci rejaillit sur l'ensemble du corps social. Si certaines ont pu parfois défrayer la chronique, il serait injuste de généraliser, car dans l'ensemble elles font un travail souterrain qui restructure progressivement la vie religieuse afin de correspondre aux nécessités de ce temps. Une façon de sortir des impasses de la société dépressive que l'auteur avait analysée en son temps (Flammarion). Ainsi conclut dans sa Préface le Cardinal Marc Ouellet : l'auteur " n'a pas hésité à pousser son irremplaçable travail de discernement au point de traiter, de manière à la fois approfondie et systématique, des problèmes dont l'enjeu dépasse très largement la visibilité des Communautés nouvelles ".

    • Source : http://www.gibertjoseph.com/developper-la-vie-communautaire-dans-l-eglise-l-exemple-des-communautes-nouvelles-6043820.html

  • Le bienheureux Salvador Mollar Ventura fusillé en haine de la foi (27 octobre)

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    Source : Evangile au Quotidien

    Bx Salvador Mollar Ventura
    Religieux o.f.m. et martyr

    Salvador, dans le siècle Juan Bautista, Mollar Ventura naît le 27 mars 1896, près de Valence, dans une famille modeste, honorable et chrétienne.

    Il était assidu aux adorations nocturnes de sa paroisse, et faisait partie de la Conférence de Saint-Vincent-de-Paul. Le dimanche, il faisait le catéchisme aux enfants, et participait au rosaire avec ses élèves.

    A 25 ans, il sollicita la permission d'entrer chez les Frères Mineurs ( Franciscains ). Il reçut l'habit en 1921 au Couvent du Saint-Esprit à Gilet (Valence) et prit le nom de Salvador (Sauveur). Il fit sa profession solennelle en 1925, et passa sa vie au Couvent de Gilet, puis de Benisa. Il était sacristain. Il s'acquittait de sa tâche avec simplicité, piété, et dévotion.

    Comme religieux, le Frère Sauveur était un digne fils de saint François ; il était humble et obéissant, empli d'esprit de sacrifice. Toujours joyeux et optimiste, il accomplissait le dessein de Dieu. Sa mère disait de lui : « J'ai une lampe toujours allumée, devant le Saint-Sacrement : c' est mon fils. 

    Lorsque la guerre éclata, le Couvent de Benisa fut fermé, et Sauver dut trouver refuge en ville chez de pieux bienfaiteurs. Mais au bout de quelques jours la situation empira ; il décida de partir pour trouver un asile à Manises, son bourg natal. 
    Il y fut découvert le 13 octobre. On l'emprisonna dans le couvent des Carmélites, transformé en centre de détention.
    On le fusilla dans la nuit du 27 au 28 octobre 1936, en haine de la Foi, à Picadero de Paterna, près de Valence. Il avait quarante ans.

    Salvador Mollar Ventura, avec trois autres franciscains espagnols, et un groupe composé de 233 martyrs de la même persecution, a été béatifié le 11 mars 2001 par Saint Jean-Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005).

  • Le synode sur la famille vu par le cardinal Vingt-Trois

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    De zenit.org :

    Le synode sur la famille, par le cardinal Vingt-Trois

    Un inventaire des questions pastorales, des difficultés, des situations sensibles

    Le synode a été en quelque sorte "une forme d’inventaire des questions, des difficultés, des situations sensibles et des questions pastorales", diagnostique le cardinal Vingt-Trois.

    Président délégué au synode extraordinaire sur la famille (5-19 octobre 2014), le cardinal André Vingt-Trois est revenu sur ces deux semaines très denses sur la chaîne de télévision catholique française KTO (Etienne Loraillère, 26 mn), le soir même de la clôture, le 19 octobre.

    Voici la transcription de l'entretien effectuée par le diocèse de Paris et aimablement parvenue à Zenit. Le style oral de l’interview a été conservé. Les passages abrégés (...) sont de Zenit sans toucher à la substance de l'entretien.

    KTO - On dit que dans cette salle du Synode les débats ont rarement été aussi francs et directs, est-ce exact ?

    Card. Vingt-Trois - Ils ont été certainement francs et directs, je ne sais pas s’ils l’ont été plus que d’habitude, sauf peut-être que le sujet fixé par le Pape pour ce synode comportait une dimension où les évêques étaient plus immédiatement concernés en raison de leur charge pastorale. Je veux dire que les synodes qui portent sur des sujets très vastes, comme la Parole de Dieu ou la Nouvelle Evangélisation, évidemment nous concernent tous, mais les marges d’appréciation ne sont pas très variables ; les différences existent plutôt dans la mise en œuvre. Alors que là, par rapport aux questions concernant la famille, les évêques ont des approches très marquées par leur implantation, par le pays dans lequel ils vivent, par les gens auxquels ils ont affaire. A l’ouverture des débats, le Pape, - c’est la seule fois où il est intervenu personnellement et très brièvement - a exprimé le désir que le synode remplisse pleinement sa fonction, c’est-à-dire que les Pères synodaux s’expriment en toute liberté et disent tout ce qu’ils pensent, en sachant que ceux qui les écoutent le feraient avec respect et charité et donc qu’ils n’avaient pas à avoir peur de se faire matraquer à la sortie ! (...) Cela donnait un climat assez libre dans les modes d’expression.

    KTO - Alors, est-ce qu’il y a un "changement de paradigme", comme on a pu le lire dans la presse ?

    Card. Vingt-Trois - Moi, je ne sais pas ce que cela veut dire, donc il faudrait demander au journaliste qui a dit cela ce qu’il veut dire par là.

    KTO - On a beaucoup vu que l’attention se focalisait sur les personnes divorcées-remariées, sur même les personnes homosexuelles, en tout cas dans le travail...

    Card. Vingt-Trois - Pas du tout ! L’attention ne s’est pas focalisée sur ces sujets-là. L’attention s’est focalisée sur les situations dans lesquelles les évêques étaient engagés et donc sur des questions très diverses comme la polygamie, comme les femmes seules qui élèvent des enfants, comme les familles éclatées en raison des conditions économiques ou d’émigration ; il y a donc eu quantité de sujets importants qui ont été abordés, et, entre autres, la question des époux séparés, et parmi les époux séparés, de ceux qui concluent une nouvelle union avec quelqu’un d’autre, mais c’était un aspect, une partie du débat, ce n’était pas le cœur de la discussion. 

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  • S'il a une fiancée et qu'il ne l'épouse pas, ne lui repassez plus ses chemises et vous verrez !

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    Lu sur le site de La Croix :

    La famille n’a jamais été autant attaquée qu’aujourd’hui, déplore le pape

    « Il y a une chose très triste et douloureuse : la famille chrétienne – la famille et le mariage – n’a jamais été autant attaquée qu’aujourd’hui, directement ou indirectement, » a regretté samedi 25 octobre le pape François, une semaine après le Synode des évêques sur la famille.

    S’exprimant dans la salle Paul-VI du Vatican devant 7 500 pèlerins venus fêter les 100 ans du Mouvement de Schönstatt, le pape s’est prêté au jeu des questions-réponses avec divers représentants du mouvement.

    « Tant de familles sont blessées, tant de mariages ont échoué » à cause du « relativisme dans le sacrement du mariage », a ainsi regretté le pape, répondant en espagnol, sa langue natale, à la première question posée par les pèlerins du mouvement Schönstatt.

    « S’IL A UNE FIANCÉE ET QU’IL NE L’ÉPOUSE PAS, NE LUI REPASSEZ PLUS SES CHEMISES »

    Faisant écho aux débats du tout récent Synode sur la famille, achevé une semaine plus tôt, le pape a invité, face à cette « crise de la famille », à une nouvelle « préparation au mariage », qui « doit venir de très loin ».

    « Il faut préparer corps à corps les fiancés, a-t-il insisté, car beaucoup ne savent pas ce que cela signifie, et ils tombent dans la culture du provisoire. »

    Malgré la gravité des thèmes abordés, le pape n’a pas hésité à répondre avec humour devant des milliers de fidèles très enthousiastes. « Une mère me disait : “Que puis-je faire pour que mon fils se marie ?”, “Il a une fiancée, Madame ? Alors s’il a une fiancée et qu’il ne l’épouse pas, ne lui repassez plus ses chemises et vous verrez” », a ainsi rapporté le pape, relatant une nouvelle fois cette anecdote de sa vie pastorale.

    « L’ÉGLISE NE GRANDIT PAS PAR LE PROSÉLYTISME MAIS PAR L’ATTRACTION »

    Interrogé tantôt par des jeunes, tantôt par des familles ou des personnes plus âgées issues du mouvement, le pape François a aussi rappelé que Marie était « fondamentalement mère, parce qu’elle a porté Jésus ». Sans elle, a-t-il souligné, les chrétiens seraient « orphelins ».

    Entre plusieurs acclamations « vive le pape » et des applaudissements toujours plus soutenus, le pape François est revenu sur des thèmes désormais récurrents de son pontificat.

    Reprenant une phrase de Benoît XVI (2005-2013), selon laquelle « l’Église ne grandit pas par le prosélytisme mais par l’attraction », il a ajouté que « l’Église qui ne sort pas est une Église d’élite ». Pour « sortir, aller en mission », a-t-il alors soutenu, l’Église a besoin de « témoignages ».

    96 000 MEMBRES DANS LE MONDE

    Le mouvement Schönstatt est né le 18 octobre 1914 quand le P. Joseph Kentenich, inspiré d’une mission pastorale dans une maison d’étudiants à Schönstatt, près de Coblence (ouest de l’Allemagne), scelle un « pacte d’amour » avec la Vierge Marie.

    Aujourd’hui, le mouvement est présent dans 42 pays et compte 96 000 membres dont 300 prêtres et 300 séminaristes des Pères de Schönstatt, 200 prêtres diocésains de l’Institut de Schönstatt des prêtres diocésains, 300 consacrées des Femmes de Schönstatt et 200 Sœurs de Marie de Schönstatt (plus contemplatives). Font aussi partie du mouvement, l’Institut de Schönstatt des frères de Marie (institut séculier pour les laïcs masculins) et l’Institut des familles de Schönstatt qui rassemble 300 couples, les jeunes hommes de Schönstatt et le Mouvement de Schönstatt des filles et jeunes femmes…

    Nicolas Senèze (avec Apic/I.Media)

  • Benoît XVI au pèlerinage Summorum Pontificum : « Je suis spirituellement avec vous »

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    SP Pilgrimage.jpgLes « supporters » de la liturgie romaine traditionnelle sont en pèlerinage à Rome ce week-end. Ils ont reçu du pape émérite Benoît XVI un message d’encouragement très appuyé et chaleureux. Lu samedi sur le site « riposte catholique » :

    « Le 3ème pèlerinage Summorum Pontificum à Rome, qui a commencé jeudi soir, dans la paroisse de la Trinité des Pèlerins, a trouvé son sommet aujourd’hui, à la Basilique Saint-Pierre, avec un Pontifical célébré par le cardinal Raymond Burke (encore) Préfet du Tribunal Suprême de la Signature Apostolique.

    Une très longue file de clercs et de fidèles est partie de la Basilique Saint-Laurent in blogger-image-222331893.jpgDamaso, à côté de la Chancellerie Apostolique, s’est engagée dans les rues de Rome, a traversé le Tibre sur le Pont Saint-Ange, a remonté enfin la via de la Conciliation pour entrer dans la Basilique par la grande porte au chant du Credo. Le tout pour la joie des Romains, des pèlerins-photographes, et, il est vrai, pour la pénitence des automobilistes…

    2 000 fidèles, 300 prêtres au moins (de nombreux prêtres en clergyman dans la foule), ont participé à la messe pontificale en l’honneur de la Sainte Vierge, avec la présence du cardinal William Levada, ancien Préfet de la Congrégation pour la doctrine de la Foi, de Mgr Guido Pozzo, secrétaire de la Commission pontificale Ecclesia Dei, et d’autres prélats. La liturgie a été rehaussée par les chants du propre et du kyriale, assurés par le Pontifical North American College, le séminaire américain de Rome.

    L’émotion a été maximale lorsque le cardinal Burke, visiblement fatigué par les labeurs des éprouvantes semaines précédentes, mais parlant avec une voix particulièrement ferme, a célébré dans son homélie l’œuvre de Benoît XVI pour la liturgie, la place éminente du « magistère » du culte divin et spécialement de la liturgie selon la forme extraordinaire.

    L’importance du nombre de clercs souvent jeunes, prêtres, religieux et séminaristes, notamment des séminaristes romains, avait créé l’étonnement lors des derniers pèlerinages, mais était cette fois plus notable encore. Visiblement, était là, en chair et en os, ce phénomène que tout le monde observe : celui de l’intérêt que le jeune clergé porte à la messe traditionnelle, et qui est une des raisons de la renaissance de la liturgie antique de l’Église romaine.

    Dimanche, en la solennité du Christ-Roi, le cardinal Walter Brandmüller présidera pontificalement une messe en la Basilique Saint-Benoît, à Nurcie, et Mgr François Bacqué, nonce apostolique, célèbrera, à Rome, la messe pontificale en la paroisse de la Trinité des Pèlerins.

    Lors de la messe à Saint-Pierre, Mgr Pozzo a lu un message du Secrétaire d’État, le cardinal Pietro Parolin, transmettant la bénédiction apostolique du Pape François, au cardinal Burke, aux prêtres et fidèles présents, leur souhaitant « un élan renouvelé pour le témoignage du message immuable de la foi chrétienne ». À la grande joie des fidèles, dont il a fallu contenir les applaudissements, il a lu aussi un message du Pape émérite Benoît XVI adressé au délégué général du Cœtus Internationalis Summorum Pontificum, Guiseppe Cappocia, exprimant sa grande joie de savoir que la messe selon l’usage ancien se développait aujourd’hui, notamment avec des jeunes fidèles, grâce, a-t-il souligné, à « de bons cardinaux », et disant aux pèlerins : « Je suis spirituellement avec vous ».

    Ref. Benoît XVI au pèlerinage Summorum Pontificum : « Je suis spirituellement avec vous»

    Le blog du « suisse romain » (abbé Rimaz) reproduit les termes mêmes choisis par Benoît XVI : « Je suis très heureux que l’usus antiquus vive maintenant dans la pleine paix de l’Eglise, même chez les jeunes, soutenue et célébrée par de grands cardinaux. Spirituellement je serai avec vous. Mon état de “moine cloîtré” ne me permet pas une présence à l’extérieur. Je ne sors de ma clôture que dans des cas particuliers, invité personnellement par le Pape. »

    JPSC