Sandro Magister, sur le site « Chiesa », commente les liens, avoués par le pape François à la journaliste du « Messagero » , entre le pré-conclave et son gouvernement. Les accords liés à l’élection d’un pape sont illicites et invalides et, en pratique, estime Sandro Magister, « on en est tout près ». Extraits :
« (…) J’interdis aux cardinaux d'établir des accords avant l'élection, ou bien de prendre, par une entente commune, des engagements qu'ils s'obligeraient à respecter dans le cas où l'un d'eux accéderait au Pontificat. Si de telles promesses se réalisaient en fait, même par un serment, je les déclare également nulles et non avenues".
C’est ce qu’affirme la constitution apostolique "Universi dominici gregis", régissant l’élection du pape, qui a été publiée par saint Jean-Paul II en 1996 et qui est encore en vigueur aujourd’hui.
Les accords passés entre les cardinaux réunis en conclave et ayant pour but d’imposer au futur pape certains actes susceptibles de restreindre sa liberté d'action portent historiquement le nom de "capitulations du conclave" ou de "capitulations électorales". (…)
En conséquence de quoi non seulement les éventuels accords conclus avant ou pendant un conclave sont formellement interdits parce qu’ils sont illicites, mais ils sont également, en pratique, dépourvus d’efficacité, parce que, en tout état de cause, le pape élu n’est pas tenu de les respecter, même s’il les a lui-même conclus avec ses collègues. (…).
En ce qui concerne le conclave qui a élu Jorge Mario Bergoglio, rien n’indique qu’il y ait eu des accords formels ou jurés entre les cardinaux.
Et pourtant, à de multiples reprises, le pape François a affirmé qu’il était lié par certaines indications qui avaient été fournies par les cardinaux au cours des réunions de pré-conclave.
Il l’a réaffirmé récemment, de manière plus développée que d’habitude, dans une interview qu’il a accordée à Franca Giansoldati et qui a été publiée dans "Il Messaggero" du 29 juin. Il a en effet déclaré : "En ce qui concerne le programme [de gouvernement ecclésiastique], je me conforme à ce que les cardinaux ont demandé au cours des congrégations générales qui ont précédé le conclave. Je vais dans cette direction. C’est de là qu’est né le conseil des huit cardinaux, un organisme extérieur. Sa création avait été demandée avec l’objectif de le faire contribuer à la réforme de la curie. Tâche qui n’est d’ailleurs pas facile parce que, lorsque l’on fait un pas, on découvre alors qu’il faut faire ceci ou cela, et si, auparavant, il y avait un dicastère, voilà qu’il y en a quatre. Mes décisions sont le fruit des réunions de pré-conclave. Il n’y a rien que j’aie fait tout seul"?
De plus, à la question de savoir si, ce faisant, il avait adopté une "approche démocratique", le pape a répondu : "Ce sont des décisions qui ont été prises par les cardinaux. Je ne sais pas si c’est une approche démocratique ; je dirais plutôt synodale, même si le terme n’est pas approprié pour les cardinaux".
Voilà ce qu’a dit le pape Bergoglio. Si l’on s’en tient à la forme, on ne peut pas dire qu’il y ait eu une capitulation électorale à proprement parler. Mais, sur le fond, on s’en est approché. Et le conseil des huit cardinaux que François a créé conformément à ce mandat se réunit précisément ces jours-ci au Vatican.
Ref. Journal du Vatican / "Je me conforme à ce que les cardinaux ont demandé"
C’est, en effet, au n°82 de la constitution apostolique : « Pareillement, écrivait Jean-Paul II, j'interdis aux Cardinaux d'établir des accords avant l'élection, ou bien de prendre, par une entente commune, des engagements qu'ils s'obligeraient à respecter dans le cas où l'un d'eux accéderait au Pontificat. Si de telles promesses se réalisaient en fait, même par un serment, je les déclare également nulles et non avenues ».
François parle beaucoup et de manière parfois imprécise mais il n’y a pas, en l’occurrence, de quoi fouetter un chat. Par hypothèse, le futur pape n’a pu s’obliger juridiquement : c’est ce que cet article de la Constitution « Universi Dominici Gregis » veut dire, et rien d’autre. JPSC.
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Le 29 juin, l’Eglise fête les saints Pierre et Paul, princes des apôtres -si dissemblables et cependant unis dans le Christ. Un sujet pérenne de méditation pour ceux qui se disent disciples du Seigneur. Extrait d’une homélie prononcée par le pape Benoît XVI , le 29 juin 2005
UN CŒUR COMME IL N’Y EN A PAS D’AUTRE !