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Eglise - Page 1258

  • L’Église prend le pouls de la crise des familles

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    De Sébastien Maillard à Rome, pour le journal « La Croix » (extraits) :

    (…) Le document de travail du futur Synode sur la famille, publié jeudi 26 juin, fait état d’une large méconnaissance chez les fidèles du magistère de l’Église catholique sur ce thème, d’une pastorale inadaptée à des circonstances devenues plus complexes et d’une incompréhension à l’égard des exigences de l’Église en matière de fécondité.

    ( …) Dressé à partir des réponses au questionnaire diffusé, d’une manière ouverte inédite, à la fin de l’année dernière, l’Instrumentum laboris (document de travail), rendu public à Rome ce jeudi 26 juin, offre un panorama mondial de la famille contemporaine auquel est confrontée l’Église catholique.

    Élaboré en vue de l’assemblée générale extraordinaire du Synode des évêques sur les « défis pastoraux de la famille », que le pape François a convoqué pour octobre prochain, le document ne fournit ni statistiques, ni catalogue d’expériences concrètes, mais, sur 80 pages, prend toute la mesure d’un fossé croissant entre l’Église et les familles, au-delà de la diversité des situations locales.

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  • Affaire Vincent Lambert : la grande discrétion des évêques de France

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    Jean-Marie Guénois, rédacteur en chef-adjoint adjoint du « Figaro » s’étonne sur le site web de ce grand quotidien français :

    « Aucun évêque de l'Église de France n'a voulu commenter, mardi après-midi, la décision du Conseil d'État à propos de l'affaire Vincent Lambert. À l'exception du cardinal Philippe Barbarin, archevêque de Lyon qui, sollicité par Le Figaro, a observé: «Devant toute grande souffrance humaine, c'est le silence qui s'impose. Mais devant l'avis du Conseil d'État, nous ne pouvons pas ne pas nous interroger: notre pays gardera-t-il le respect de toute vie humaine comme une norme fondamentale de notre vivre ensemble?»

    En tant que telle, la conférence des évêques semble donc avoir choisi la discrétion même si, en avril dernier, Mgr Georges Pontier, président des évêques, avait rappelé d'une phrase dans son long discours d'ouverture de l'assemblée de printemps à Lourdes, le principe fondamental défendu par l'Église: «L'humanisation de la société ne viendra pas de pratiques eugéniques en début de vie, ni d'assistance au suicide en fin de vie (…) Éliminer l'autre ne sera jamais une solution humaine.»

    Si la conférence des évêques dispose d'un service complet «Famille et société» dédié à ce genre de problématique, elle a choisi, lundi, de publier une note interne sur son site Internet (cef.fr) rédigée par un prêtre du diocèse de Paris, spécialiste de bioéthique. Le père Brice de Malherbe, chercheur au Collège des Bernardins, y reprend avec précision les différents volets de cette affaire dont «les questions d'éthique médicale» et dénonçant une première «confusion» entre «les unités de soins palliatifs» et les «unités d'accueil à long terme de patients en état végétatif chronique» où aurait dû être pris en charge Vincent Lambert. Structures qui manquent cruellement de capacité d'accueil. Car, conteste ce prêtre qui a consacré une thèse de doctorat à cette question et qui a passé beaucoup de temps dans les services médicaux concernés, il est «abusif» de considérer «l'alimentation» et «l'hydratation» de Vincent Lambert comme un «traitement» alors que c'est un «besoin de base de tout être humain». Il faut donc «distinguer entre traitement et soin». Reprenant ensuite un avis de l'Académie nationale de médecine, il rappelle que «le droit d'accès à l'alimentation ne saurait être conditionné par la capacité relationnelle» du malade.

    Joint, sitôt la décision connue du Conseil d'État, le père de Malherbe a espéré qu'elle «ne créerait pas de précédent» puisque cette instance a assuré qu'elle légiférait «exclusivement» sur un cas unique. Mais il a affirmé «ne pas comprendre la décision finale» car «aucun des motifs invoqués» ne lui paraît recevable pour justifier l'arrêt de l'alimentation et l'hydratation de Vincent Lambert. Ce sont des actes de «soin» et non de traitement médical.

    Pour sa part, Tugdual Derville, le président d'Alliance Vita, auteur d'un ouvrage de référence sur le sujet (La Bataille de l'euthanasie, éditions Salvator) et organisateur d'une manifestation de protestation, a vu dans cette décision le feu vert à «un acte d'euthanasie qui ne dit pas son nom» réclamant «la création de structures appropriées» pour ce genre de cas ».

    Réf. Affaire Vincent Lambert : la grande discrétion des évêques de France

    En Belgique où la corruption légale a plusieurs longueurs d’avance sur celle de la France, une affaire similaire passerait inaperçue :  l’opinion est déjà chloroformée. JPSC

  • L’appel du cardinal Barbarin pour les chrétiens d’Irak

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    Retrouvez ci-dessous le texte intégral de la tribune du cardinal Philippe Barbarin parue ce jour, jeudi 26 juin 2014, dans le journal Le Figaro (via lyon.catholique.fr)

    Les mots semblent impuissants devant la tragédie des chrétiens d’Orient. En Irak, les informations parfois contradictoires qui nous parviennent témoignent du chaos et de l’angoisse de nos frères. Mardi soir, j’ai reçu l’appel du Patriarche des Chaldéens, Louis-Raphaël Ier Sako, que j’avais eu la joie d’accueillir à Lyon en mars. Il est actuellement en synode avec une vingtaine d’évêques de la région. Il me dit que la situation est effrayante, mais que des menaces beaucoup plus graves sont encore à venir. L’éradication des minorités religieuses n’est hélas pas un dommage collatéral de la folle stratégie des assassins : c’est leur but affiché.

    En France, il faut bien le dire, la situation des chrétiens d’Irak n’est pas un grand générateur d’émotions. Comment expliquer que, jusque dans nos paroisses, nous ne portions pas davantage le souci de nos frères d’Orient ? Plusieurs raisons l’expliquent sans doute. La presse est le reflet des consciences de notre pays : les chrétiens de là-bas sont considérés comme un problème étranger. Il y a sans doute aussi une espèce de fatalisme : la région est en proie à des secousses meurtrières depuis si longtemps que tous, nous nous habituons à l’inacceptable.

    Le fait qu’ici, en Occident, les religions soient officiellement respectées mais aussi fréquemment suspectées, n’arrange rien. La situation des chrétiens persécutés dans le monde ne provoque souvent chez nos politiques qu’une compassion polie, tardive et peu suivie d’effets. Asia Bibi entame sa 4e année de détention préventive dans une prison pakistanaise de haute sécurité sans que cela n’empêche grand-monde de dormir ; ces dernières semaines, Meriam Yahia Ibrahim Ishag a accouché dans les prisons soudanaises, enchaînée pour allaiter son petit dans le couloir de la mort ; la pression américaine a permis une libération... de quelques heures, puisqu’elle a de nouveau été arrêtée. Là encore, il a manqué de grandes voix françaises pour s’y opposer simplement, fortement, fermement.

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  • France : ordinations sacerdotales à nouveau en baisse

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    Selon Anna Latron, sur le site web de « La Vie » :

    82 prêtres diocésains seront ordonnés cette année, un chiffre en légère baisse par rapport aux 92 ordinations sacerdotales de 2013. Les évaluations de la Conférence des évêques pour l’année 2014 ne comptent pas ici la soixantaine de religieux ordonnés dans le cadre de congrégations ou les membres de sociétés de prêtres.

    La Conférence des évêques de France (CEF) a communiqué les chiffres ce mercredi 25 juin : les diocèses français s’apprêtent à ordonner 82 nouveaux prêtres en 2014. La plupart des ordinations sacerdotales seront célébrées autour de la fête de Saint-Pierre-et-Saint-Paul Apôtres, le 29 juin.

    Des ouvriers “trop peu nombreux”

    Selon les évaluations de la CEF, le nombre d’ordination est un peu en baisse par rapport à 2013 où 92 nouveaux prêtres avaient été ordonnés – soit presque autant que les 94 de l'année précédente – et par rapport au “pic” de 2011 où il y avait eu 106 nouveaux prêtres.

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  • Euthanasie : Congrégation de la Foi et Vincent Lambert

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    Le blog du « Suisse Romain » rappelle la loi de l’Eglise exprimée dans cette note de la congrégation pour la doctrine de la foi, approuvée spécifiquement par le Saint-Père Benoît XVI (2007) :

    CONGRÉGATION POUR LA DOCTRINE DE LA FOI

    RÉPONSES AUX QUESTIONS
    DE LA CONFÉRENCE ÉPISCOPALE ....
    CONCERNANT L’ALIMENTATION
    ET L’HYDRATATION ARTIFICIELLES

    Première question : L’administration de nourriture et d’eau (par des voies naturelles ou artificielles) au patient en "état végétatif", à moins que ces aliments ne puissent pas être assimilés par le corps du patient ou qu’ils ne puissent pas lui être administrés sans causer une privation grave sur le plan physique, est-elle moralement obligatoire?

    Réponse : Oui. L’administration de nourriture et d’eau, même par des voies artificielles, est en règle générale un moyen ordinaire et proportionné de maintien de la vie. Elle est donc obligatoire dans la mesure et jusqu’au moment où elle montre qu’elle atteint sa finalité propre, qui consiste à hydrater et à nourrir le patient. On évite de la sorte les souffrances et la mort dues à l’inanition et à la déshydratation.

    Seconde question : Peut-on interrompre la nourriture et l’hydratation fournies par voies artificielles à un patient en "état végétatif permanent", lorsque des médecins compétents jugent avec la certitude morale que le patient ne reprendra jamais conscience?

    Réponse : Non. Un patient en "état végétatif permanent" est une personne, avec sa dignité humaine fondamentale, à laquelle on doit donc procurer les soins ordinaires et proportionnés, qui comprennent, en règle générale, l’administration d’eau et de nourriture, même par voies artificielles.

    Le Souverain Pontife Benoît XVI, au cours de l’Audience accordée au Cardinal Préfet soussigné, a approuvé les présentes Réponses, décidées par la Session ordinaire de la Congrégation, et en a ordonné la publication.

    Rome, le 1er août 2007, au Siège de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi.

    William Cardinal LEVADA
    Préfet

    Angelo AMATO, S.D.B.
    Archevêque tit. de Sila
    Secrétaire

    Ref. Congrégation de la Foi et Vincent Lambert

  • Comment remettre l’homme au cœur de l’entreprise ?

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    Lu sur le site de l’hebdomadaire  « Famille chrétienne » :

    « Comment remettre l’homme au coeur de l’entreprise ? Le profit et la rentabilité sont-ils un frein à l’épanouissement de la personne humaine ? L’abbé Pascal-André Dumont, économe général de la Communauté Saint-Martin et intervenant à l’université d’été Ecophilos, y répond avec la sagesse héritée de la Tradition chrétienne et l’enseignement tiré d’une expérience financière unique : la création d’un fonds commun de placement éthique, basé sur la doctrine sociale de l’Église, dont les bénéfices sont destinés à subvenir aux besoins de la Communauté.

    Organisée en partenariat avec l’institut Philanthropos et le magazine Famille Chrétienne, l’université d’été de la Fondation Ecophilos offre une opportunité unique de s’arrêter pour réfléchir à des questions essentielles touchant la vie en entreprise.

    La 7e édition se tiendra du 4 au 6 juillet 2014 en Suisse, à Fribourg, autour du thème : « La personne humaine au cœur de l’entreprise »

    Les inscriptions peuvent se faire sur le site de l’évènement, et coûtent entre 50 et 125 €. »

    Réf. 3 minutes en vérité avec l’abbé Pascal-André Dumont : « Pas de contradiction entre les valeurs chrétiennes et l’intérêt économique de l’entreprise »

    Une initiative dans la ligne des cycles de conférences organisées à l’Université de Liège par le Groupe éthique sociale et l’Union des étudiants catholiques. Voir le sitehttp://www.ethiquesociale.org/

  • La force évangélisatrice du chant grégorien

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    Lu sur le site de l’hebdomadaire « Famille chrétienne », sous la plume de Jean-Marie Dumont :

    una-voce-logo.png« L’Association Una Voce, qui cherche à développer la place du chant grégorien, fête cette année ses 50 ans.

    Midi sonne en plein cœur du 15e arrondissement de Paris. À quelques centaines de mètres du siège social de l’association Una Voce dont il est le président, Patrick Banken ne cache pas son enthousiasme. Cet homme posé et souriant, d’âge mûr, pilote en effet la célébration, les 4 et 5 octobre prochains, du cinquantenaire de cette association pour la promotion du chant grégorien.

    Il raconte : « Pendant toute une partie de ma vie, j’ai travaillé à l’étranger. Lorsque je revenais, il m’arrivait de m’arrêter dans un monastère : j’étais mélomane et j’aimais l’ambiance monastique. À force d’entendre du chant grégorien, ce chant est entré en moi. Je venais d’une famille à la foi peu enracinée et ce chant m’a converti, m’a permis de redécouvrir mes racines et de redevenir catholique pratiquant ».

    Selon lui, les conversions par le chant grégorien « ne sont pas rares ». « Notre association dispose de nombreux témoignages de personnes que ce chant a retournées. »

    Le grégorien,un chant pour accompagner la prière de l’Église.

    L’Association Una voce a été créée en 1964, par des laïcs indisposés par les changements liturgiques brutaux qui affectaient la vie des paroisses françaises avant même la fin du Concile. Cinquante ans après, le contexte a évolué, mais les défis relatifs au chant d’Église demeurent. Pas de changement, donc, dans cet objectif que s’est fixé l’association : sauvegarder et développer le chant grégorien dans les paroisses. « Il y a incontestablement un regain d’intérêt pour le chant grégorien, poursuit Patrick Banken. Malheureusement, ce n’est pas toujours un intérêt liturgique. C’est bien d’écouter ces chants lorsqu’on est dans les bouchons, mais c’est avant tout un chant pour accompagner la prière de l’Église. »

    Dans ce contexte, l’association Una Voce entend se mettre « au service ». « Il ne s’agit pas de se mettre à chanter de but en blanc toute la messe en grégorien. En revanche, réintroduire une pièce comme un kyriale, un Alleluia, un Credo, ou bien un chant à la Vierge comme le Regina Coeli, c’est accessible à tout le monde ! » Cela ne demande, dit-il, « pas beaucoup d’effort », et l’association qu’il dirige se dit prête à soutenir, à la suite d’autres initiatives similaires, les personnes qui, dans leurs paroisses, souhaitent réintroduire cette forme de chant dont le concile Vatican II disait qu’il est « le chant propre de la liturgie romaine » et qu’il doit « occuper la première place ». 

    50 ans d’engagement en faveur du chant grégorien

    « Le chant grégorien, chant liturgique paroissial » : c’est autour de ce thème que l’association Una voce réunira dans trois mois et demi (4 et 5 octobre) dans les salles de l’église Sainte-Jeanne-de- Chantal, à Paris, ses membres et, plus généralement, toutes les personnes s’intéressant au chant sacré d’Église.

    Invités d’honneur de cet anniversaire : Mgr Marc Aillet, évêque de Bayonne, Lescar et Oloron, qui célébrera la messe dans la forme extraordinaire du rite romain le dimanche, et Dom Jean Pateau, Père abbé de l’abbaye Notre-Dame de Fontgombault, dans l’Indre. Plus de mille personnes sont attendues. Originalité de l’événement : les interventions des tables rondes seront entrecoupées de mini-concerts donnés par différentes chorales s’étant portées candidates à l’interprétation de pièces grégoriennes. Plus d’informations : www.unavoce.fr.

    Réf. La force évangélisatrice du chant grégorien

    Pour la Belgique, signalons aussi les mérites de l’Académie de Chant Grégorien, active à Liège http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com, à Bruxelles et dans le Brabant wallon. Cette association dispose aussi d’une revue trimestrielle et  d’un site web  que l’on peut consulter ici : http://www.gregorien.be  JPSC 

  • Le pape a rencontré les franciscains de l'Immaculée

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    Sur le Vatican Insider, Andrea Tornielli rend compte (le 23 juin) de cette rencontre qui a eu lieu le 10 juin. "Benoit-et-moi" en a publié la traduction :

    LE PAPE DIALOGUE AVEC LES JEUNES FRANCISCAINS DE L'IMMACULÉE

    La rencontre a duré une heure et demie, a eu lieu le mardi 10 Juin dans la chapelle de Santa Marta. Sur le Concile, François a dit que l'herméneutique correcte est celle proposée par Benoît XVI

    La rencontre a eu lieu dans la matinée du mardi 10 Juin dans la chapelle de Santa Marta au Vatican, en dépit de l'indisposition du pape qui avait causé l'annulation de plusieurs rendez-vous de la journée précédente. François s'est entretenu pendant une heure et demie avec une soixantaine de frères franciscains de l'Immaculée, l'ordre fondé par le père Stefano Manelli, pour lequel le Saint-Siège a nommé l'année dernière un commissaire pour résoudre les conflits internes liés au gouvernement, à l'administration, au rapport avec la branche féminine, à l'usage devenu désormais quasi exclusif de l'ancien missel et à l'interprétation du dernier Concile. Il y avait environ quarante séminaristes, novices ou étudiants en théologie et philosophie, avec leurs formateurs et le commissaire du pape, le père Fidenzio Volpi.

    lire la suite sur le site "Benoit-et-moi"

  • Soudan : la libération de Meriam, la jeune chrétienne condamnée à mort

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    d'Aleteia.org :

    Soudan : la jeune chrétienne Meriam a été libérée !

    La mobilisation internationale a payé ! Son avocat vient d’annoncer la libération de Meriam Yahia Ibrahim Ishag, la jeune chrétienne condamnée à mort qui venait d’accoucher en prison.

    Elle avait depuis son enfance embrassé la foi de sa mère chrétienne orthodoxe plutôt que celle de son père, musulman. Mariée à un chrétien, ils ont eu ensemble deux enfants – dont le second, une petite fille prénommée Maya, a vu le jour en prison où sa mère était emprisonnée avec son premier né, un bébé de 20 mois…

    Condamnée à mort pour « apostasie » le 15 mai en vertu de la loi islamique en vigueur qui interdit les conversions, Meriam Yahia Ibrahim Ishag, 27 ans, devait être pendue après avoir reçu les 100 coups de fouet rituels… pour « adultère », toute union entre une musulmane et un non-musulman étant considérée comme un "adultère" selon l'interprétation soudanaise de la charia.

    Mais l’indignation internationale a eu raison… de la déraison du tribunal islamique de Khartoum. Mohannad Moustafa et quatre autres avocats spécialisés dans les droits de l'Homme s'étaient chargés de défendre gratuitement la jeune femme. Ils avaient fait appel de la condamnation qui était examiné par un comité de trois juges depuis le début du mois. Des leaders politiques et religieux européens avaient appelé à révoquer le "verdict inhumain" prononcé contre la jeune femme. La mobilisation avait été particulièrement intense aux Etats-Unis dont secrétaire d'Etat, John Kerry, avait pressé Khartoum et la justice soudanaise de "respecter le droit fondamental de Mme Ishag à la liberté et à celle d’exercer sa religion".

    Selon l’avocat de Meriam, Mohannad Moustafa, qui annoncé cette nouvelle en début d’après-midi ce 23 juin, les autorités de Khartoum devraient s’expliquer demain, mardi 24 juin, sur les motifs de cette libération.

    ... mais  elle a été à nouveau arrêtée ce 24 juin (mise à jour):

    Meriam Yahya Ibrahim Ishag, la Soudanaise catholique de 27 ans condamnée à mort pour apostasie le 15 mai 2014, libérée le 23 juin, a été à nouveau arrêtée par la police à l'aéroport de Khartoum, ce 24 juin.

    Selon BBC Afrique, une quarantaine d'agents de sécurité l'ont arrêtée à nouveau, avec son mari Daniel Wani et leurs deux enfants, alors qu'ils s'apprêtaient à quitter le Soudan, vraisemblablement à destination des États-Unis.

    Mais la famille devrait être libérée « d'un moment à l'autre », annonce Radio Vatican qui précise que selon l’ambassadrice soudanaise en Italie, Meriam aurait été arrêtée « seulement pour un contrôle de papiers ».

    Catholique, abandonnée par un père musulman et éduquée par une mère orthodoxe, la jeune femme avait été condamnée à la peine capitale pour apostasie. L'affaire avait suscité l'indignation dans le monde et la condamnation avait été annulée par la cour d'appel (cf. Zenit du 23 juin 2014).

  • Calabre : Le pape François a-t-il excommunié les mafiosi ?

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    2e3297e385f37258244b294c25119dda-1403419075.jpgLu sur le site web de « La Vie » (extrait) :

    Samedi 21 juin, au cours de sa quatrième visite pastorale en Italie depuis son élection à la tête de l'Eglise catholique, François a été un peu plus loin dans sa condamnation de la mafia. Plus loin qu'aucun autre de ses prédecesseurs. “Ceux qui dans leur vie suivent cette voie du mal, comme le sont les mafieux, ne sont pas en communion avec Dieu : ils sont excommuniés !” Des paroles, prononcées devant 250.000 personnes et qui ont déclenché des applaudissements nourris dans une région sous l’emprise de la Ndrangheta, la tristement célèbre mafia calabraise citée explicitement quelques instants auparavant. “La Ndrangheta est ceci : adoration du mal et mépris du bien commun.” Pas de doute, le pape déclare la guerre à la mafia.

    Ce mal, incarné dans la région par la mafia calabraise, doit “être combattu, éloigné”, a-t-il martelé. “Il faut lui dire non. L’Eglise que je sais si engagée dans l’éduction des consciences doit toujours plus se dépenser pour que le bien puisse prévaloir.” Le pape François a alors invité les fidèles à “renoncer à Satan et toutes ses séductions”, leur demandant de “renoncer aux idoles de l’argent, de la vanité, de l’orgueil et du pouvoir”.

    “Nous, chrétiens, nous ne voulons rien adorer ni personne en ce monde, si ce n’est Jésus Christ, qui est présent dans la sainte Eucharistie”, a-t-il ajouté, en référence à la Fête-Dieu célébrée jeudi 19 juin en Italie et ce dimanche en France.

    Mais l’excommunication déclarée par François ne présente pas “a priori de valeur légale”, précise La Croix, car elle n'est pas prononcée “au terme d’une procédure canonique”.

    Réf. François déclare la guerre à la mafia

    François n’est évidemment pas le premier pape à stigmatiser ce fléau social: il s'inscrit dans la ligne de ses prédécesseurs.  Voir Jean-Paul II ci-dessous (1993) :

     JPSC

  • Triduum de la Fête-Dieu à Liège (suite): près d’un demi-millier de Liégeois à l’église du Saint-Sacrement avec Monseigneur Delville (samedi 21 juin)

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    Après le millier de fidèles présents le jeudi 19 mars à la basilique Saint-Martin pour laIMG_6586.JPG messe et la procession dans les rues de la ville jusqu'à la cathédrale, plus de quatre cents Liégeois (photo) se sont encore retrouvés avec leur Evêque le samedi 21 juin à 18h à l’église du Saint-Sacrement pour la célébration de la Fête-Dieu selon la forme extraordinaire du rite romain : une messe priante où au chant des fidèles répondait celui de l’Ensemble « Praeludium » (issu du Chœur universitaire de Liège) et des Voix féminines du Chœur grégorien de Paris. On retiendra, en particulier une superbe interprétation, souple et déliée, du « Lauda Sion » dont la  monodie était entrelacée tantôt par le déchant, tantôt par l’ison tenu en sourdine. Une mention toute spéciale revient aussi à la belle illustration des antiennes de l’office primitif de cette solennité ainsi qu’au florilège de polyphonies sacrées offert par les universitaires liégeois.

    Dans le transept de l'église, une exposition  de gravures anciennes, pièces d’orfévrerie et ornements liturgiques appartenant pour la plupart au Trésor de la Cathédrale de Liège illustrait le thème « Liège et la Fête-Dieu » : on a pu la visiter durant tout le week-end.

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    Sans vouloir anticiper le bilan que feront les autorités ecclésiastiques, on retiendra que, loin de se faire concurrence, ces manifestations et sans doute aussi les autres inscrites au programme de ce « Triduum de la Fête-Dieu à Liège » ont eu un effet cumulatif.  Belle preuve, en tout cas, qu'on peut faire l'unité dans la diversité.

    Nous formons des vœux pour qu'on progresse ainsi dans l'avenir, de sorte que le renouveau de cette fête au cœur de la Cité de l’Eucharistie s'inscrive vraiment dans la durée et la même convivialité.

    JPSC

    Voici le texte de l’homélie prononcée par Monseigneur Jean-Pierre Delville lors de la messe qu’il a célébrée à l’église du Saint-Sacrement :

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