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Eglise - Page 1261

  • L’homélie de Mgr Marc Aillet à Notre-Dame de Chartres

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    6a00d83451619c69e201a3fd1b111d970b-800wi.jpgCette année encore, plus de dix mille personnes ont pris part au traditionnel pèlerinage de Pentecôte animé de Paris à Chartres par l’association « Notre-Dame de Chrétienté ». Le site « liberté politique » reproduit le texte  du sermon prononcé à Chartres par Mgr Marc Aillet lors de la messe de clôture. Durant son homélie, l'évêque de Bayonne a exhorté les fidèles à  s'engager en politique,"forme éminente de la charité… et de l’évangélisation" :

    Au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit, Amen.

    Je veux d’abord remercier son excellence Mgr Michel Pansard, évêque de Chartres de m’accueillir ainsi que vous tous, dans sa belle cathédrale dédiée à la Vierge Marie. 

    Et c’est une grande joie pour moi de présider cette messe de clôture de votre beau pèlerinage, non seulement pour me plonger dans votre ferveur pleine de ces trois jours de prière, de réflexion et aussi d’effort, de pénitence même que vous venez confier à la Vierge Marie. Et aussi moi-même comme pèlerin, pour confier particulièrement à Notre Dame, mon diocèse, la consécration solennelle au Sacré Cœur de Jésus et au Cœur Immaculé de Marie que j’ai accomplie avec de nombreux prêtres et fidèles hier en la fête de la Pentecôte.

    Ce n’est pas seulement une messe de clôture mais une messe d’envoi en mission, vous venez en effet de confier à la Vierge Marie qui vous accueille ici, ces trois jours de pèlerinage, ces trois journées de prière, de méditation, où vous vous êtes aussi délestés de tout ce qui vous encombre dans votre vie ordinaire pour recentrer votre existence sur Dieu.

    Magnifique démarche que vous accomplissez aujourd’hui où vous allez aussi confier à la Vierge Marie l’engagement que vous voulez prendre au terme de ce temps fort de votre vie chrétienne. En particulier votre engagement dans la cité, car c’est bien le thème de votre dernière journée de pèlerinage sous le patronage de saint Thomas More : ce grand homme d’État du XVIe siècle, laïc, qui voulut par une conscience éclairée par la foi « obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes ». Ils sont nombreux encore aujourd’hui, ceux qui payent cher leur fidélité à la voix de leur conscience, à la voix de la Vérité, et nous voulons particulièrement ce soir les envelopper dans notre prière.

    "Une forme éminente de la charité"

    La politique, au sens noble du mot, si elle est recherche incessante d’un ordre social juste, si elle est orientée vers le bien commun, est une forme éminente de la charité, comme l’ont dit tous les papes récents jusqu’à notre pape régnant, le pape François.

    Je sais bien la défiance et le désamour pour la chose publique, pour la politique, qui gagne aujourd’hui un nombre croissant de nos concitoyens à cause de la tentation de l’intérêt et du pouvoir qui traverse sans cesse avec ces affaires notre vie politique en France. Et pourtant l’engagement politique fait partie intégrante de la mission des catholiques. La tâche qui vous est dévolue à vous particulièrement fidèles du Christ, laïcs, de l’animation chrétienne des réalités temporelles, de votre propre initiative et de façon autonome, comme le rappelle le concile Vatican II à la lumière de la foi et de l’enseignement de l’Eglise. Mais encore faut-il que cet engagement politique soit resitué par rapport à la primauté de Dieu dans la vie de l’homme.

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  • L’autonomie religieuse renforcée par la Cour européenne des droits de l’homme

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    Dans un arrêt rendu jeudi 12 juin, les juges strasbourgeois, réunis dans leur formation la plus solennelle, ont débouté un prêtre marié qui se plaignait d’avoir perdu son emploi de professeur de religion. Lu ce jour dans le journal « La Croix » 

    Une communauté religieuse peut-elle licencier un professeur de religion qui militerait activement contre sa doctrine ? À cette question, les juges de la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) réunis jeudi 12 juin dans leur formation la plus solennelle – la grande chambre –, ont répondu positivement.

    La Cour a en effet débouté un enseignant en religion espagnol dont l’évêque avait retiré l’agrément au motif qu’il s’agissait d’un prêtre marié, père de cinq enfants, et militant du « mouvement pro-célibat optionnel ».

    Ce retrait avait entraîné le non-renouvellement de son contrat de travail par l’État, dont il était salarié. L’ancien prêtre y voyait une atteinte à sa vie privée et familiale, mais les juges strasbourgeois ont estimé, comme la justice espagnole avant eux, que tel n’était pas le cas. Un arrêt qui confirme l’autonomie des communautés religieuses, conformément à la jurisprudence en vigueur.

    LA CEDH RÉGULIÈREMENT SAISIE SUR L’AUTONOMIE DES COMMUNAUTÉS RELIGIEUSES

    « La cour a été très sensible à l’obligation de loyauté que ce salarié doit avoir à l’égard de la communauté religieuse, et le fait qu’en tant qu’ancien prêtre, ce dernier était conscient d’un risque de conflit », décrypte Nicolas Hervieu, chercheur au Centre de recherches et d’études des droits fondamentaux (Credof).

    Aussi, l’existence d’une divergence entre les idées qui doivent être enseignées et les convictions personnelles d’un professeur peut poser un problème de crédibilité lorsque cet enseignant milite activement contre ces idées.

    Depuis plusieurs années, la CEDH est régulièrement saisie dans les affaires d’autonomie des communautés religieuses. « De tels cas reviennent régulièrement devant la cour, précise Nicolas Hervieu. Il est probable qu’elle devra à nouveau se prononcer sur ces questions dans les années à venir. »

    Loup Besmond de Senneville »

    Ref.: L’autonomie religieuse renforcée par la Cour européenne des droits de l’homme

    Une excellente nouvelle pour tous ceux qui oeuvre à préserver l'identité des communautés religieuses face au sécularisme ambiant. JPSC

  • Phoenix (Arizona) : un prêtre de la Fraternité Saint-Pierre assassiné

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    Du Salon Beige :

    Un prêtre de la Fraternité Saint-Pierre assassiné

    De l'abbé Evrat Secrétaire général de la Fraternité Saint-Pierre : La nuit dernière, le presbytère de la Fraternité à Phoenix (Arizona, USA) a été cambriolé. L’abbé Eric Flood, Supérieur du District d'Amérique du Nord de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pierre, a été contacté par la police qui l'a informé que l’abbé Kenneth Walker, FSSP avait été assassiné et que l’abbé Joseph Terra se trouvait dans un état critique. Prêtres et fidèles, offrons dès maintenant des prières pour le repos de l'âme de l’abbé Walker et pour la santé de l’abbé Terra. Prions également pour que leurs familles trouvent la force nécessaire dans cette tragédie.

  • Belgicatho sur RCF-Liège

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    Voir ici : http://www.rcf.fr/radio/rcfliege/emission/derniere/181508

  • BXL, 22-27 juillet : "Dieu est ma force", 29ème session du Renouveau Charismatique

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    accédez aux informations et conditions d'inscription en cliquant sur l'image

  • Les monothéismes fauteurs de violence ?

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    Religions et violence

    De Philippe Dalleur sur didoc.be (8 juin 2014).

    « Certains prétendent que les religions sont à l’origine de la violence. La Commission Théologique Internationale (CTI) a publié le 6 décembre 2013 une étude critique sur la violence religieusement motivée : Dieu Trinité, unité des hommes : Le monothéisme chrétien contre la violence.

    Ce texte est le fruit de cinq années de travail entre experts. On peut en trouver la version complète en italien ici.

    Les caricatures des religions

    Quelques phrases échantillonnées permettent de synthétiser la teneur de son contenu : « L’excitation de la violence au nom de Dieu » est « la corruption maximale de la religion » ; « Les guerres de religion, ainsi que la guerre à la religion, sont simplement insensées ». Suite aux attentats terroristes du World Trade Center, certains en ont profité pour partir en guerre contre les religions, en particulier monothéistes (c'est-à-dire qui croient en un Dieu unique). Pour eux, le monothéisme, avec ses écritures dépassées et ses dogmes intouchables, serait intrinsèquement porteur de violences : guerres de religion, terrorisme, massacres, tortures, jugements et exécutions sommaires, discriminations sexuelles, manipulations des femmes, des faibles et des enfants, harcèlements moraux, psychologiques et physiques, etc.

    Le biologiste anglais Richard Dawkins a par exemple dirigé en 2006 un documentaire télévisé intitulé The Root of all Evil ?, accusant le monothéisme d’incitations graves à la violence. Colin Howson, un logicien canadien, assimile dans son livre Objecting to God (2012), les religieux à des parasites imbus de pouvoir ; Yahvé à un être violent et cruel ; Jésus à un juge inflexible qui condamne certains à un enfer éternel. Dans la même ligne, on pourrait encore citer Michel Onfray, Piergiorgio Odifreddi, Christopher Hitchens, Peter Atkins, Sam Harris, Daniel Dennett.

    Les religions monothéistes avec leurs saintes écritures seraient les farces les plus tragiques de l’histoire. En bons stratèges médiatiques, ces athées contemporains utilisent habilement la charge émotionnelle de témoignages d’atrocités et d’injustices faites au nom de Dieu, pour inciter à la révolte et pour diaboliser le monothéisme. Leurs attaques biaisées tendent à encourager l’agnosticisme religieux, le laïcisme politique ou l’athéisme, présenté sous un visage humaniste et pacifiste, et condamnent injustement les monothéismes. Ils mettent les religions et Dieu au banc des accusés, au risque de tomber dans le travers de la violence intolérante qu’ils prétendent dénoncer.

    Lire la suite sur didoc.be

    Philippe Dalleur est prêtre, Docteur en Sciences Appliquées et en Philosophie. Il enseigne la philosophie de la biologie à l’Université Pontificale de la Sainte Croix.

  • Liège : Fêter Dieu avec Monseigneur Delville le samedi 21 juin à 18h00 à l’église du Saint-Sacrement

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    église du saint-sacrement ostensoir.JPG 

     

    13_05_11_18-27-10_DxO-border.jpgLe 21 juin n’est pas seulement le jour de la fête de la musique et le premier jour de l’été. On commémore aussi,  cette année, le 750e anniversaire de l’extension d’une grande fête liégeoise à l’Église universelle : la Fête-Dieu

    A cette occasion, Monseigneur Jean-Pierre Delville, évêque de Liège, célébrera une messe solennelle le samedi 21 juin à 18 heures, à l’église du Saint-Sacrement (Boulevard d’Avroy, 132, à Liège).

     

    La liturgie se fera dans la forme extraordinaire du rite romain etCopie de 13_05_11_18-02-12_01_DxO-border.jpg sera rehaussée par une prestation des voix féminines du Chœur grégorien de Paris et celle de l’Ensemble polyphonique Praeludium, une formation  issue du Chœur universitaire de Liège.

    Les participants auront aussi l’occasion d’admirer, après l’office, une exposition de pièces du Trésor de la Cathédrale de Liège sélectionnées pour illustrer le thème de la fête.

    Pour prendre connaissance du programme complet des manifestations du Triduum de la Fête-Dieu à Liège, cliquez ici : 

    Liège, 19-22 juin : Célébrons la Fête-Dieu

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  • Le Père Zanotti-Sorkine quitte Marseille pour la Rue du Bac (Paris)

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    Lu sur le site "l'amour en éclats" :

    En la Solennité de la Pentecôte, le Père Michel-Marie Zanotti-Sorkine a annoncé publiquement son départ de la paroisse Saint-Vincent-de-Paul « Les Réformés » par ces mots :

    Mes si chers frères bien-aimés,

    Un simple mot rempli d'affection, à vous que j'aime tant !

    Aujourd'hui, en ce jour de Pentecôte où le Saint Esprit a tous les droits, je dois vous annoncer que j'ai pris la décision de rendre ma charge de curé de la Paroisse des Réformés à notre archevêque Mgr Pontier.

    Dix ans... dix ans que je suis à votre service, dix ans que je travaille inlassablement pour que tous ceux qui fréquentent cette église reçoivent un rayon, un simple rayon de la bonté et de la beauté de Dieu ! Et dix ans, mes frères... c'est déjà beaucoup ! Le prêtre doit savoir partir... et confier à d'autres ce qu'il a chéri par-dessus tout, ce qu'il a construit avec beaucoup de soin au jour le jour et pendant des années. Et quand le feu a pris et que la flamme est belle, c'est là qu'il doit être capable de passer le flambeau en se redisant qu'il n'est pas indispensable... et que d'autres ajouteront de belles couleurs au dessin qu'il a tracé ! Le prêtre est un apôtre avant d'être un pasteur. Et puis, que voulez-vous, le Christ lui-même, qui est notre exemple absolu, ne s'est jamais installé ; il allait de villes en villages pour annoncer les merveilles du Royaume, et le prêtre durant sa vie se doit de ne jamais perdre de vue cette lumière. Aussi, je crois que le moment est venu pour moi de partir vers d’autres horizons... et pour notre paroisse de poursuivre sa croissance. Mgr Pontier qui s'est rendu à ma décision, conscient de l'importance de ce lieu et du travail accompli, a choisi de nommer ici pour me remplacer à partir du mois de septembre prochain trois prêtres âgés respectivement de 36, 37 et 38 ans ; tous trois appartenant à la communauté de l'Emmanuel : le Père Philippe Rochas, actuellement vicaire à la Valentine, est nommé curé de la paroisse, il sera assisté de deux vicaires : le père Guillaume Petit et le père Benjamin Goirand.
    Quel travail merveilleux leur jeunesse va pouvoir mettre en œuvre ici !

    Surtout, mes frères bien aimés, ne soyez pas peinés de mon départ ! Restez en paix ! Non seulement nous ne nous quittons pas, mais vous allez voir, nous allons rester intimement liés, d'autant plus que Jésus et Marie maintiennent toujours vivants les liens forts qui existent entre les êtres ;
    nous allons donc continuer de nous aimer !

    Pour ma part, au mois de septembre prochain, je vais rejoindre Paris, et plus précisément la chapelle de la Rue du Bac où je vais exercer un ministère de confessions. Voyez, je ne suis pas sans travail ! Je serai donc avec Marie, tout près d'Elle, à son service, et avec saint Vincent de Paul aussi que je n'abandonne pas, puisque la chapelle appartient aux Filles de la Charité qu'il a fondées. Il me semble aussi que la population venue du monde entier qui fréquente ce lieu m'ira bien.

    Et puis, « Marseille - Paris » c'est trois heures de train ! Pas davantage ! Juste le temps de prier un peu, de boire un petit café, de lire un bon livre, et... joie pour mon cœur : vous serez devant moi, et nous serons de nouveau ensemble ! C'est promis, n'est-ce pas, vous viendrez me voir à Paris, Rue du Bac.

    Le dimanche 29 juin prochain, juste avant que vous vous dispersiez pour le temps des vacances, donc dans trois semaines, pour la fête des saints apôtres Pierre et Paul, je célèbrerai à 10h30, comme tous les dimanches, non pas une messe d'adieu mais une messe d'au revoir, car je tiens à vous remercier pour l'aide considérable que vous m'avez apportée, mais aussi et peut-être surtout pour votre amitié qui m'est si chère et dont vous m'avez comblé sur toutes ces années passées près de vous. Dimanche 29 juin ! N'oubliez pas cette date ! Mais pour l'heure, je vous serre chacun dans mes bras... et vous bénis.

  • Rome : Menaces sur la Commission Ecclesia Dei ? Mise à jour 11.06.2014

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    Quel sera le sort de la Commission « Ecclesia Dei » dans le cadre de la réforme de la curie romaine ? Cette question posée par l'article de « Riposte catholique » recensé ci-dessous nous paraît légitime, même si l'analyse n'engage que son auteur.

    C’est Jean-Paul II, en effet,  qui a voulu cette commission, pour gérer l’accueil des instituts traditionalistes refusant de suivre Mgr Lefèbvre et ses épigones dans la dissidence.

    C’était, à l’origine, un organe sui generis, ne se rattachant à aucun dicastère. Le motu proprio « Summorum Pontificum » de Benoît XVI libéralisant l’usage des rites antérieurs à la réforme liturgique postconciliaire a tracé un cadre pour son action, tout en ajoutant que le statut et les pouvoirs de la commission feraient l’objet de précisions ultérieures.

    La première mesure subséquente fut de la rattacher à la congrégation pour la doctrine de la foi (motu proprio "Ecclesiae unitate" du 8 juillet 2009) : Benoît XVI voulait lui faire jouer un rôle dans la gestion du dialogue doctrinal destiné à résorber la dissidence lefébvriste. La querelle des rites est, en effet, souvent emblématique d’un désaccord plus profond.

    Par ailleurs, les règles édictées par le motu proprio pour obtenir l’usage des rites antérieurs à Vatican II se heurta très vite à des querelles d’interprétation : le problème s’est alors posé, entre autres, de savoir  si la commission avait le pouvoir juridictionnel de les trancher, surtout lorsque les conflits mettent en cause des évêques, ce qui n’est pas rare.  Une instruction d’application du motu proprio (30 avril 2011) reconnut alors formellement un pouvoir canonique de nature judiciaire à la commission, dans les matières de son ressort : deuxième mesure.

    Mais, placée désormais sous la tutelle du préfet d’un imposant dicastère de la curie, la commission demeura fort discrète, prudente et guère pro-active, semble-t-il. Il en irait probablement de même, sinon pire, si on transférait cette instance de la doctrine de la foi aux rites où aux instituts religieux.

    Si l’on reconnaissait une vraie spécificité aux questions du ressort de cette commission, le mieux serait sans doute de lui restituer son autonomie initiale autour de la mise en œuvre de « Summorum Pontificum »  et de placer à sa tête une personnalité forte, en phase avec la sensibilité « traditionaliste ». Mais c’est peut-être beaucoup demander au pape François, dont les centres d’intérêt sont manifestement ailleurs.

    JPSC

    Pope-Francis--014.jpg« Le blogue américain Rorate Cæli publie un article choc intitulé : « Quel sera l’état de l’Église après le Pape François ? » de don Pio Pace, qui a été traduit par le blogue canadien Notions romaines.

    Don Pace y explique que le pontificat de François est moins novateur qu’on ne l’a cru au début. Les “gestes” multiples (chaussures noires, etc.) sont sans conséquence. Les déclarations doctrinales hasardeuses ne paraissent pas devoir déboucher à terme sur des effets institutionnels. Les nominations de François valent celles de Benoît, soit en bien, soit en médiocre. La réforme de la Curie sera forcément un pétard mouillé. Et pendant ce temps, la crise continue et s’amplifie.

    L’article demande : « Quoi après ce pontificat ? » Les cardinaux qui ont élu Bergoglio ne le connaissaient pas et beaucoup déchantent. Quand il démissionnera, ils chercheront la “sécurité” avec un pape plus solide du point de vue théologique, moins brouillon. Et ils seront forcés d’avoir plus de réalisme en cherchant un pape qui sera moins “vitrine” et plus en phase avec les problèmes dramatiques de l’Église.

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  • Liège, 19 juin : procession de la Fête-Dieu

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    Fête-Dieu : une procession événement à Liège !

    Le jeudi 19 juin 2014 est le jour de la Fête-Dieu, solennité du calendrier catholique qui honore la présence du Christ dans l'Eucharistie. Et cette année est toute particulière, car c’est le 750ème anniversaire de la bulle Transiturus (1264), par laquelle le pape Urbain IV étendit cette fête d’origine liégeoise à l'Église universelle. La Fête-Dieu fut, en effet, inspirée par deux Liégeoises –sainte Julienne de Cornillon et la bienheureuse Ève de Saint-Martin.

    Mgr Jean-Pierre Delville, évêque de Liège, souhaite marquer l'événement, dans la ligne de ce que propose le pape François quand il demande aux chrétiens de sortir de leurs murs.

    Voilà pourquoi, après la messe de la Fête-Dieu, célébrée en la basilique Saint-Martin à 19h30, notre évêque renouera avec une tradition bien de chez nous, en présidant une procession du Saint-Sacrement dans les rues de la ville sous une forme modernisée et avec une sono adaptée. De nombreux invités de marque seront présents : Mgr Giancinto Berloco, Nonce apostolique, Mgr Frans Wiertz, évêque de Roermond (Pays-Bas), Mgr Albert Houssiau et Mgr Aloys Jousten, évêques émérites de Liège, ainsi qu’une importante délégation étrangère !

    La procession débutera vers 20h45 et sera rythmée par le son des trompes de chasse, hommage à saint Hubert, patron de la ville de Liège. Elle s’acheminera vers la Cathédrale où, après un temps de recueillement, sera servi un verre de l’amitié.

    Un car est prévu vers 22h30 pour reconduire les pèlerins vers Saint-Martin.

  • Verviers - Sainte-Julienne, 22 juin : célébration de la Fête-Dieu

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    La Chorale Sainte-Julienne

    dirigée par Margaret Todd

    vous invite à célébrer

    la Fête-Dieu

    en l’église Sainte-Julienne (Verviers)

    le dimanche 22 juin 2014 à 11H00

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    ​Au programme :

    • Kyrie et Gloria de la Missa Brevis de Benjamin Britten, avec la participation toute particulière des enfants de la chorale ;
    • « Laudamus Te » (à l’offertoire) extrait du Gloria de Vivaldi ; 
    • Sanctus, Benedictus et Agnus Dei de la Messe pour quatre voix de William Byrd ; 
    • ”O taste and see…” de  Vaughan Williams (XVIIe siècle)

    Apres la bénédiction solennelle du Saint-Sacrement, Margaret Todd jouera le Prélude et Fugue en si mineur du deuxième cahier des 48 préludes et fugues de Bach.  Cette interprétation clôturera le cycle du deuxième cahier qu’elle a joué pendant les six derniers mois.

    Après la célébration, un apéritif convivial sera offert à toute l’assemblée.

  • Philippe VI d’Espagne sera-t-il un roi catholique ?

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    Le roi Juan Carlos d’Espagne a annoncé qu’il renonçait au trône. Son fils, le prince des Asturies va lui succéder. Quel avenir pour la monarchie espagnole ? De Josémaria Ballester Esquivas dans l’hebdomadaire « Famille chrétienne » :

    244952-le-prince-felipe-d-espagne-et-sa-femme-637x0-3.jpg« Entre tradition familiale et contraintes constitutionnelles, la marge de manœuvre du nouveau monarque espagnol est étroite.

    Dans le livre-portait qui lui avait été consacré en 1993 par les journalistes José Apezarena et Carmen Castilla, le prince des Asturies, qui régnera, probablement avant la fin du mois,  sous le nom de Philippe VI, répondait par un « oui » ferme lorsqu’on lui avait demandé s’il se considérait comme catholique pratiquant. Il avait alors 25 ans et la réponse était celle que l’on attendait d’un héritier de la Couronne d’Espagne. Depuis, il ne s’est plus exprimé publiquement sur ce sujet. Où en est-il aujourd’hui ? Quelques indices permettent de mieux le cerner.

    Une éducation catholique dans une société décléricalisée

    Au départ de tout, il y a l’école. Le prince a effectué toute sa scolarité – sauf la dernière année – à l’école Santa Maria de los Rosales, un établissement privé situé dans la banlieue chic de Madrid. Et là premier élément éclairant : c’est une école non confessionnelle, même si l’enseignement de la religion catholique y est dispensé de manière sérieuse.

    Le choix de ses parents, qui n’étaient pas encore le roi Juan Carlos et la reine Sophie, s’est expliqué à l’époque par une volonté de combiner les fondamentaux historiques de l’Espagne  et de sa monarchie – avec une société en pleine décléricalisation.

    Mais les princes espagnols sont élevés de façon ininterrompue en catholiques depuis la conversion du roi wisigoth Récarède au VIIe siècle. Ils ont même reçus du pape Alexandre VI le titre de « très catholiques »depuis l’union d’Isabelle Ire de Castille et Ferdinand d’Aragon (1469). C’est pourquoi tous les sacrements du prince ont été reçus en public, sans en faire toutefois des cérémonies d’État, à l’exception de son mariage. Cette éducation catholique se traduit par ses gestes. Il n’oublie jamais de se signer en entrant dans une église ou de baiser l’anneau d’un évêque, malgré l’énervement que ces gestes produisent dans certains secteurs laïcards de l’opinion espagnole.

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