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Eglise - Page 1253

  • Les exigences de l'épiscopat

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    (Zenit.org) Le pape a conféré l’ordination épiscopale à un Français, Mgr Jean-Marie Speich et un Italien, Mgr Giampiero Gloder, en la basilique Saint-Pierre, le 24 octobre 2013. Il les a encouragés à « puiser à la plénitude de la sainteté du Christ » par « l’oraison et l’offrande du sacrifice pour le peuple » : « Un évêque qui ne prie pas est un évêque à mi-chemin. Et s’il ne prie pas le Seigneur, il tombe dans la mondanité », a-t-il mis en garde.

    Son homélie était en substance l’« homélie rituelle » prévue dans l’édition italienne du pontifical romain pour l’ordination des évêques, à laquelle le pape a intégré des ajouts personnels, d'abondance de coeur.

    Homélie du pape François

    Chers frères et fils bien-aimés,

    Réfléchissons avec attention à cette haute responsabilité ecclésiale à laquelle sont appelés nos frères. Notre Seigneur Jésus-Christ, envoyé par le Père pour racheter les hommes, a envoyé à son tour dans le monde les douze apôtres afin que, remplis de la puissance de l’Esprit-Saint, ils annoncent l’Évangile à tous les peuples et que, en les rassemblant sous un unique pasteur, ils les sanctifient et les guident vers le salut.

    Pour perpétuer de génération en génération ce ministère apostolique, les Douze se sont attaché des collaborateurs en leur transmettant par l’imposition des mains le don de l’Esprit reçu du Christ, qui conférait la plénitude du sacrement de l’Ordre. Ainsi, à travers la succession ininterrompue des évêques dans la tradition vivante de l’Église, s’est conservé ce ministère principal et l’œuvre du Sauveur se poursuit et se développe jusqu’à nos jours. Notre Seigneur Jésus-Christ, grand-prêtre éternel, est présent au milieu de vous dans l’évêque entouré de ses prêtres.

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  • La bonne nouvelle de la famille, moteur du monde et de l'histoire

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    La famille, moteur du monde et de l'histoire

    (Zenit.orgLe pape a reçu les participants à la XXIe Assemblée plénière du Conseil pontifical pour la famille, vendredi matin, 25 octobre 2013, à 12h30, dans la salle Clémentine du palais apostolique du Vatican.

    « La famille est fondée sur le mariage », qui est « la base sur laquelle se fonde la famille et qui rend plus solide l’union des époux et le don mutuel qu’ils se font l’un à l’autre », leur a-t-il déclaré.

    Le pape a encouragé à « dire aux jeunes époux qu’ils ne terminent jamais une journée sans faire la paix entre eux » car « les épreuves, les sacrifices et les crises du couple, comme de la famille, représentent des passages pour grandir dans le bien, la vérité et la beauté ».

    Il a également demandé aux parents de « perdre du temps » avec leurs enfants, de « jouer avec eux » car « la gratuité est tellement importante ».

    Discours du pape François

    Messieurs les cardinaux,

    Chers frères dans l’épiscopat et le sacerdoce,

    Chers frères et sœurs,

    Soyez les bienvenus à l’occasion de la XXIe Assemblée plénière du Conseil pontifical pour la famille. Je remercie le président, Mgr Vincenzo Paglia, pour les paroles avec lesquelles il a introduit notre rencontre.

    1 Le premier point sur lequel je voudrais m’arrêter est celui-ci : la famille est une communauté de vie qui a une consistance proprement autonome. Comme l’a écrit le bienheureux Jean-Paul II dans l’exhortation apostolique Familiaris consortio, la famille n’est pas la somme des personnes qui la constituent, mais une « communauté de personnes » (cf. N. 17-18). Et une communauté est plus que la somme des personnes.

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  • Le corps spirituel

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    De notre ami Jean-Pierre Snyers :

    Le corps spirituel

    Dans le quinzième chapitre de sa première épître aux corinthiens, saint Paul écrit : « Il y a des corps célestes et des corps terrestres. Semé corruptible, le corps ressuscite incorruptible, semé méprisable, il ressuscite éclatant de gloire, semé corps animal, il ressuscite corps spirituel. S'il y a un corps animal, il y a aussi un corps spirituel ... » Le moins que l'on puisse dire est que l'apôtre Paul était en avance sur son temps. Pourquoi ? Parce que de plus en plus, la science nous révèle que nous ne sommes pas uniquement composés d'un corps physique, que notre conscience n'est pas un produit de notre cerveau, comme internet n'est pas le produit de notre ordinateur.  « Aujourd'hui, nous savons de façon scientifique que lorsque le cerveau s'arrête de fonctionner, non seulement la conscience reste en activité, mais elle est beaucoup plus performante que lorsque le cerveau fonctionne à l'état normal. Par exemple : certaines personnes qui sont revenues à la vie après un arrêt cardiaque disent qu'elles sont allées dans des endroits situés à des centaines de kilomètres et y ont vécu des choses qu'on a pu vérifier par la suite », affirme le Dr Jean-Jacques Charbonnier, anesthésiste.et auteur d'une dizaine d'ouvrages sur la vie après la mort.  « Aussi invraisemblable que cela puisse paraître à tous ceux qui ont une conception matérialiste de l'esprit humain, écrit quant à lui l'abbé Jean Martin dans son livre intitulé « Des signes par milliers », les témoignages sont là, attestés de toutes parts : de nombreuses personnes cliniquement mortes se retrouvent  brusquement au-dessus de leur corps physique et voient ce corps et son environnement avec une très grande précision . » Inutile de tourner autour du pot, les faits sont là. Consultez internet. Lisez l'abondante littérature (tels les célèbres livres du Dr Moody) qui concerne ce sujet  Des gens dans le coma ou en train d'être opérés voient leur propre corps, se déplacent dans l'espace et entendent des conversations qui se tiennent parfois à des kilomètres du lieu où ils se trouvent. Avec quels yeux et avec quelles oreilles ? Messieurs les matérialistes, Répondez-moi ! Quoi ? Que voulez-vous encore ? La preuve de la preuve ?  Puis la preuve de la preuve de la preuve ? Je parie que même quand vous serez dans l'au-delà vous trouverez encore le moyen de nier la réalité du corps spirituel ! Passons !...

    Revenons à ce que nous dit la Bible. Dans sa deuxième épître aux corinthiens, chapitre 12, versets 2 à 4, saint Paul fait allusion à un chrétien qui aurait, semble-t-il, vécu une expérience de décorporation. « Je connais un homme, écrit-il, qui voici quatorze ans, était-ce dans son corps, était-ce hors de son corps ? je ne sais, fut enlevé jusqu'au troisième ciel, jusqu'au Paradis où il entendit des paroles inexprimables. » Déjà à cette époque. Comme quoi, ce que la médecine constate aujourd'hui n'est pas nouveau.  Corps spirituel, autre monde. André Frossard, converti un jour subitement par la lumière divine, en sait lui aussi quelque chose. Dans son livre « Dieu en questions », voici qu'il nous dit : « Après la mort, il y a Dieu, et se sera, je vous en réponds, une fameuse surprise pour beaucoup. Ils s'apercevront , avec l'étonnement qui fut le mien le jour de ma conversion, et qui dure encore, qu'il y a un autre monde, un univers spirituel fait de lumière essentielle d'un éclat prodigieux, d'une douceur bouleversante, et du même coup tout ce qui leur paraissait invraisemblable la veille leur paraîtra naturel, tout ce qui leur semblait improbable leur deviendra délicieusement acceptable et tout ce qu'ils niaient leur sera joyeusement réfuté par l'évidence. »

     « Par l'évidence ! ». Oui, parce qu'un jour nous nous rendrons compte que le réel dépasse infiniment ce que nous pouvons ici-bas percevoir de lui  et que nos sens sont insuffisants pour en saisir la totalité. Il y a une autre dimension. Voilà ce que le christianisme nous dit depuis 2.000 ans et ce que la science et en train de confirmer. Une parole de saint Jérôme me revient à l'esprit. La voici : « La vie est un rêve dont la mort nous réveille. » Que dire de plus, sinon qu'il convient de nous préparer à entrer bientôt dans l'éternité ?...

    Jean-Pierre Snyers (jpsnyers.blogspot.be)

  • Mariage : rappel de la doctrine de l'Eglise sur l'indissolubilité du lien conjugal

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    Document : la mise au point du St-Siège sur l’indissolubilité du mariage

    par Mgr Gerhard Ludwig Müller, préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi (25 octobre 2013)

    Après l'annonce d'un synode extraordinaire qui se tiendra en octobre 2014 sur la pastorale de la famille et des interventions du pape François mal comprises, de nombreux avis plus ou moins autorisés ont laissé entendre que la position de l’Eglise pourrait changer sur la question des fidèles divorcés et remariés. Pour éclairer ce thème de l'accompagnement pastoral de ces fidèles en cohérence avec la doctrine catholique, l’Osservatore Romano publie une contribution de Mgr Müller, archevêque préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi.

    LA DISCUSSION concernant la problématique des fidèles qui ont contracté un nouveau lien civil après un divorce n’est pas nouvelle et a toujours été suivie avec un grand sérieux par l’Église dans l’intention d’aider les personnes concernées. En effet, le mariage est un sacrement qui touche de manière particulièrement profonde la réalité personnelle, sociale et historique de l’homme. En raison du nombre croissant de personnes concernées dans les pays d’antique tradition chrétienne, il s’agit d’un problème pastoral de grande portée. Aujourd’hui, des personnes tout à fait croyantes se demandent sérieusement : l’Église ne peut-elle pas permettre aux fidèles divorcés remariés d’accéder, sous certaines conditions, aux sacrements ? L’Église a-t-elle les mains liées à jamais en cette matière ? Les théologiens ont-ils vraiment déjà dégagé toutes les implications et les conséquences relatives à cet égard ?

    Ces questions doivent être discutées en accord avec la doctrine catholique sur le mariage. Une pastorale responsable présuppose une théologie qui s’en remet tout entière et librement à Dieu « dans un complet hommage d’intelligence et de volonté à Dieu qui révèle et dans un assentiment volontaire à la révélation qu’il fait » (Concile Vatican II, Constitution dogmatique Dei Verbum, n. 5). Pour rendre compréhensible l’enseignement authentique de l’Église, nous devons procéder à partir de la Parole de Dieu qui est contenue dans l’Écriture Sainte, exposée dans la Tradition de l’Église et interprétée normativement par le Magistère.

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  • Téléthon : un évêque souligne trois difficultés

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    Les questions de Mgr Aillet au Téléthon (via Liberté politique)

    Interrogé par ses diocésains sur le Téléthon, l’évêque de Bayonne soulève trois difficultés éthiques qui, sous réserve d’un changement de la politique de l’AFM, invitent à la plus grande prudence.

    À l’approche de la 27e édition du Téléthon, qui aura lieu le week-end des 6 et 7 décembre 2013, quelques diocésains ont souhaité connaitre ma position et celle de l’Eglise catholique à propos de cet événement dans lequel certains d’entre eux sont parfois impliqués.

    Je tiens avant toute chose à saluer le dévouement des bénévoles engagés dans la préparation du téléthon et bien entendu, la grande générosité des Français qui par solidarité vis-à-vis des personnes atteintes de myopathie et leurs familles, participent chaque année à cette formidable campagne médiatique de collecte de fonds au profit de la recherche médicale et de la lutte contre les maladies génétiques.

    Au cours des dernières années, l’Église catholique n’a cependant pas manqué d’exprimer, par la voix de plusieurs évêques ou de ses responsables, ses réserves et ses inquiétudes à propos du Téléthon. C’est ainsi que le cardinal Ricard, alors président de la conférence des évêques de France, considérait dès le mois de décembre 2006, qu’il était « légitime qu’à l’occasion du Téléthon, beaucoup de catholiques s’interrogent sur l’affectation de leurs dons », ou que le cardinal André Vingt-Trois, archevêque de Paris, estimait il y a quelques années, qu’on ne saurait « signer des chèques en blanc » en faveur du Téléthon. De même, un communiqué de presse du 2 décembre 2011 disponible sur le site du diocèse de Paris souligne qu’il est nécessaire de « s’engager résolument pour des recherches qui respectent pleinement la vie humaine ».

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  • Mgr Léonard face à une hostilité croissante ?

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    C'est Christian Laporte qui l'affirme dans La Libre. Suffit-il d'un acte d'entartage et des menées d'une coterie de parents dans une école communale pour conclure à une hostilité croissante ? Cela nous paraît assez léger mais cela rejoint sans doute le "ressenti" de Christian Laporte qui ne nourrit pas une très grande sympathie à l'égard de l'archevêque. Le journaliste reconnaît d'ailleurs lui-même que la visite du prélat s'était fort bien passée en d'autres lieux notamment "à l’école Saint-Nicolas de Sart-Dames-Avelines où il a reçu un accueil chaleureux du corps professoral mais aussi de tous les élèves (de la maternelle à la 6e primaire). Une visite qui l’interpella d’autant plus que cette école accueille aussi des enfants sourds."

    Quoi qu'il en soit, le propre des chrétiens n'est pas de chercher la popularité; ils savent que le Christ a été haï avant eux et que le disciple n'est pas au-dessus du maître.

  • Monde : il ne fait pas bon être chrétiens...

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    1. Inde : sept chrétiens condamnés à perpétuité
      Portes Ouvertes France-23 oct. 2013
      Les sept chrétiens ne sont pas coupables. C'est une erreur et une injustice. Nous appelons à la libération de ces innocents condamnés sans ...

      Musulmans et chrétiens en Centrafrique: plongée au coeur du chaos
      BFMTV.COM-22 oct. 2013
      L'État s'est effondré et les violences menacent de prendre un tour religieux entre chrétiens - qui constituent la grande majorité des près de cinq ...
    2. Trois chrétiens tués en Egypte devant une église
      La Croix-20 oct. 2013
      Les chrétiens égyptiens, des Coptes en majorité, sont régulièrement la cible d'attaques depuis le renversement du président Morsi et surtout ...

  • Rémi Brague à l'Université de Liège: Eclipse de Dieu, éclipse de l'homme

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     avec la collaboration du forum de conférences « Calpurnia »

     CYCLE DE LUNCHS DEBATS À L’UNIVERSITÉ de LIÈGE

    Année académique 2012-2013

    Cycle « Les droits de l’homme en péril »

    Conférence de clôture du mercredi 19 juin 2013 

    ECLIPSE DE DIEU, ECLIPSE DE L’HOMME 

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    Par Rémi BRAGUE 

    Professeur ordinaire à l’Université de Paris I Panthéon-Sorbonne et à la Ludwig-Maximilian Universität de Munich. Membre de l’Institut. Prix 2012 de la Fondation Ratzinger-Benoît XVI 

    Voici la transcription de l’enregistrement de l’exposé  

    (les intertitres sont de notre fait) 

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  • RDC : prions pour l’Est du Congo, en proie aux violences endémiques depuis l’indépendance de ce pays en 1960

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     Lu sur le site de Radio Okapi :

     MGR SIKULI.jpgLes trois prêtres de la paroisse catholique Notre Dame des Pauvres de Mbau kidnappés par des hommes armés dans leur couvent totalisent ce samedi 19 octobre une année entre les mains de leurs ravisseurs. Plusieurs messes sont prévues dans les paroisses catholiques du Diocèse de Butembo–Beni pour réclamer leur libération ainsi que celle de toutes les personnes kidnappées dans les territoires de Beni et Lubero. Depuis quelques mois, les hommes armés recourent régulièrement à des kidnappings dans cette zone.

    Les pères Jean Ndulani, Anselme Wasukundi et Edmond Kisughu ont été enlevés par des hommes armés le 19 octobre 2012 dans la soirée au couvent de leur paroisse.

    Malgré les enquêtes lancées par les autorités locales, ils restent introuvables jusqu’à ce jour.

     L’évêque du diocèse de Butembo–Beni, Monseigneur Paluku  Sikuly Melchisedeck (photo), a invité leurs ravisseurs à les libérer. Il a demandé également les chrétiens à prier pour obtenir la libération de ces trois prêtres et des autres personnes prises en otage par des groupes armés à Beni et Lubero.

    Selon des sources locales, des hommes armés procèdent régulièrement à deskidnappings dans cette zone  du Nord-Kivu, depuis plusieurs mois.

    La société civile du Nord-Kivu a souvent accusé les rebelles ougandais de l’ADF/Nalu et les miliciens Maï-Maï d’être auteurs de ces enlèvements. Selon son porte-parole, Omar Kavota, depuis le début de cette année, on compte environ quatre cents cas de kidnappings dans le territoire de Beni.

    Après l’enlèvement des trois prêtres, la Conférence épiscopale nationale du Congo(Cenco) avait condamné cet acte, appelant à leur libération « immédiate ».

    S’exprimant dans la foulée, le porte-parole de l’armée congolaise à Beni, le colonel Mutoto, avait également condamné cet enlèvement et promis que des stratégies seraient mises en place pour retrouver les trois otages.

    Réf. RDC: trois prêtres catholiques de Mbau otages des hommes armés depuis une année. Les Belges ont une responsabilité toute particulière à l’égard du Congo qui fut le leur avant d’être livré à lui-même dans une précipitation inconsidérée et une impréparation coupable. Mais que fait-on exactement aujourd’hui pour sortir la région des Grands Lacs du drame qui est le sien depuis maintenant plusieurs générations ? Voici le dernier exemple en date de cette anarchie  endémique : vingt personnes, dont deux femmes, douze mineurs et six hommes ont été kidnappées, depuis le mercredi 16 octobre dernier dans le secteur Osso-Banyungu, en territoire de Masisi, à plus de 90 km au Nord-Ouest de Goma (Nord-Kivu). La société civile locale affirme que ces personnes ont été enlevées par les miliciens Nyatura du chef Mangara dans les localités de Ngululu, Mulema et Lutanda. Cette milice a kidnappé ces personnes après un affrontement avec les Raïa Mutomboki en secteur d’Ufamandu (Nord-Kivu). Qui s'en soucie ?

     JPSC

  • Divorcés-remariés : sujet phare du prochain synode consacré à la famille ?

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    C’est ce que la presse a déjà annoncé à son de trompe. Or, dans l’Osservatore Romano, voici que le Préfet de la Congrégation romaine pour la doctrine de la foi recadre clairement la question :

    « Bien que l’admission des divorcés remariés aux sacrements ne soit pas possible en raison de la nature profonde de ces derniers, les efforts pastoraux s’imposent d’autant plus envers ces fidèles, même si ceux-ci doivent se conformer aux normes dérivant de la Révélation et du Magistère de l’Église. Le parcours indiqué par l’Église pour les personnes concernées n’est pas simple, mais elles doivent savoir et sentir que l’Église accompagne leur chemin en tant que communauté de salut. À travers leur effort pour comprendre la pratique de l’Église et ne pas s’approcher de la Communion, les partenaires rendent témoignage, à leur manière, à l’indissolubilité du mariage. 

    Le souci pour les divorcés remariés ne devrait certes pas se réduire à la question de la réception de l’Eucharistie. Il s’agit d’une pastorale plus globale qui cherche à tenir compte le plus possible des différentes situations. Il est important de savoir, à ce propos, qu’outre la Communion sacramentelle, il existe encore d’autres manières d’entrer en communion avec Dieu. La relation avec Dieu est réalisée lorsqu’on s’adresse à lui dans la foi, dans l’espérance et dans la charité, dans le repentir et dans la prière. Dieu peut accorder sa proximité et son salut aux hommes à travers diverses voies, même s’ils vivent des situations contradictoires. Comme le soulignent constamment les récents documents du Magistère, les pasteurs d’âmes et les communautés chrétiennes sont appelés à accueillir avec ouverture et cordialité les personnes vivant dans des situations irrégulières, pour être à leurs côtés avec empathie, les aidant et pour leur faire sentir l’amour du Bon Pasteur. Une pastorale fondée sur la vérité et sur l’amour trouvera toujours à nouveau dans ce domaine les voies et les formes justes. »

    Texte à lire en entier ici : La force de la grâce Contribution d’une grande clarté de l’archevêque-préfet, Mgr Müller. JPSC

    Lire aussi : Divorcés remariés. Müller écrit, François dicte

  • La demande d'obsèques religieuses resterait très forte, mais…

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    Selon le site de "La Vie":

    "Pas moins de 70 % des obsèques en France sont religieuses selon une étude menée par les Pompes funèbres générales que La Vie publie en exclusivité. Ce qui n'empêche pas une progression importante des obsèques civiles et de la crémation comme mode de sépulture.

    Les obsèques religieuses se maintiennent à un niveau très élevé en France. C'est la principale information d’une étude menée par le groupe OGF (Pompes funèbres générales) et que La Vie publie en exclusivité. Pas moins de 7 familles sur 10 ont recours à cette pratique. L'étude, basée sur une observation des convois funéraires du mois de juin dernier, montre aussi que le mode de sépulture est celui de l’inhumation dans la grande majorité des cas pour les obsèques religieuses. « Pour les Français, les funérailles sont de loin la cérémonie la plus importante, bien avant le mariage. Et ce besoin de rite semble même s’accroître », explique Tanguy Chatel, anthropologue et chargé de mission à l’Observatoire national de la fin de vie. Pour lui, le maintien relatif des obsèques religieuses reflète à la fois « le besoin universel du cultuel que les cérémonies civiles ne satisfont pas toujours », et « le besoin spirituel qui est en plein essor aujourd’hui ». 

    Par ailleurs, l'Eglise catholique « offre encore des repères et un lieu approprié et pratique pour accueillir des gens afin de rendre hommage au défunt, le tout indépendamment de la question du sens », constate Jean Ruellan, responsable de communication au groupe OFG et l'un des architectes de l'étude. On comprendrait ainsi pourquoi la part de funérailles religieuses dépasse largement celle des Français qui se disent croyants (60 %) et a fortiori celle des chrétiens pratiquants réguliers (5 %). 

    Mais cette remarquable constance ne doit pas faire oublier une progression, spectaculaire, des obsèques civiles et de la crémation. C'est le deuxième constat établi par cette étude. Les obsèques civiles sont passées de 25 % à 30 % en seulement cinq ans (par rapport à 2008, année de la première étude d'OGF). Parallèlement, le nombre de crémations se trouve également en forte hausse : 36 % en 2013 par rapport à 28 % il y a cinq ans. Une pratique qui ne suppose pas forcément le choix d’obsèques civiles (l'Eglise catholique déconseille la crémation, mais ne l'interdit pas ; les Eglises protestantes l'acceptent). Mais la tendance est clairement en faveur d’une cérémonie non religieuse. Celle-ci est choisie par une majorité (53 %) de ceux qui recourent à la crémation. 

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  • A propos de l’Eglise des pauvres

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    Bartolome_murillo-tres_niños.jpgOn appelle les pauvres des malheureux, et voilà des pauvres que Jésus appelle bienheureux: quelle opposition entre le jugement de Dieu et celui de l'homme!

    « Dieu, dit S. Ambroise, fait commencer la béatitude là où l'homme ne voit que misère ». Toutefois Jésus n'appelle pas tous les pauvres bienheureux.

    "Il y a une pauvreté, dit S. Chromace, qui vient de la nécessité; d'autres fois la pauvreté vient d'une mauvaise conduite; quelquefois de la colère de Dieu." Les pauvres que Jésus déclare bienheureux sont les pauvres en esprit: c'est pourquoi il faut que nous sachions ce qu'est la pauvreté en esprit.

    En interprétant ce texte dans le sens obvie, interprétation qu'appuient les malédictions contre les riches, rapportées en S.Luc, beaucoup d'exégètes y ont vu l'esprit de pauvreté, c'est-à-dire un détachement des biens de la terre, tel qu'on en use sans s'y attacher, qu'on sache en supporter la privation sans se plaindre ou se troubler, ou encore, ce qui est un degré supérieur, qu'on ait à plaisir à s'en dépouiller, et enfin, ce qui est le degré le plus parfait, qu'on ait une horreur invincible pour tout superflu.

    C'est cet esprit de pauvreté que recommandait S. Paul quand il écrivait à son disciple Timothée: Soyons contents quand nous avons la nourriture et le vêtement.

    « Ils sont bienheureux, dit S.Jérôme, ceux qui sont pauvres dans l'esprit: on ne peut avoir cet amour de la pauvreté que par l'onction de l'Esprit-Saint ».

    D'autres interprètes, les plus nombreux, entendent cette béatitude de cette pauvreté de l'esprit qui est l'humilité.

    "Par les pauvres en esprit, dit S. Augustin, il faut entendre ceux qui n'ont pas l'esprit enflé, les humbles et qui craignent Dieu. De même que la crainte du Seigneur est le commencement de la sagesse, la superbe est le commencement de tout péché."

    Et, enfin d'autres traduisent: Bienheureux ceux qui se font mendiants en esprit, bienheureux ceux qui, ayant conscience de leur faiblesse, vont à Dieu en pauvres.

    "Le Sauveur a mis l'humilité au commencement des béatitudes, dit l'Opus imperfectum, parce que l'humilité est le commencement de notre salut. Et pourquoi n'a-t-il pas dit simplement: Bienheureux les humbles? Il voulait béatifier, non l'humilité qui demeure en elle--même, mais l'humilité qui va à Dieu pour lui demander son assistance.

    Il y a des âmes qui sont humbles par nature et demeurent en elles-mêmes; d'autres sont humbles par l'action de la foi; par la foi elles connaissent leurs misères, savent ooù est le secours, et elles ne cessent de le demander. Ce sont ces âmes que Jésus béatifie. Bienheureux les mendiants de Dieu!"

    "Dans la société chrétienne, dit le P. Lacordairela pauvreté est l'arôme qui empêche la richesse de se corrompre et de dégénérer en un égoïsme odieux."

    La pauvreté béatifiée par le Christ est utile, non seulement comme préservatif, mais à cause des heureux effets qu'elle produit sur les âmes.Elle est utile à ceux qui sont réellement pauvres.Si la richesse a ses dangers, la pauvreté a aussi les siens. Si les richesses sont dangereuses à cause de l'orgueil qu'elles développent, la pauvreté est dangereuse à cause des angoisses auxquelles elle expose, à cause des bassesses auxquelles elle peut conduire.

    "Aussi tous les pauvres ne sont pas béatifiés, dit S. Ambroise; il y a de bons et de mauvais pauvres." Il peut y avoir des pauvres orgueilleux, envieux, révoltés, aigris, plein de murmures.

     "Ecoute-moi au sujet de tes pensées, monsieur le pauvre, disait S. Augustin. Ne méprisepas les riches, car il y a des riches miséricordieux, des riches qui sont humbles, des riches qui sont pauvres. Et si le pauvre n'a rien dont il puisse se prévaloir, le riche a des difficultés qu'il doit vaincre."

    "O pauvre, soit vraiment pauvre, c'est-à-dire humble, compatissant. O mes confrères les pauvres, apprenez à être pauvres et à demeurer dans les mains de Dieu."

    'Ce n'est pas la pauvreté qui sauve, dit S. Basile; et toute attache mérite une condamnation; or, il y a des pauvres qui sont pauvres en fait de richesses et qui dans le fond de leur coeur sont remplis d'avarice. Ce ne sont point là les pauvres que Jésus béatifie; car ce que l'on subit par contraite ne peut être une béatitude.

    Rp Thiriet O.P. 

    Réf:  Bienheureux les pauvres en esprit, parce que le Royaume des cieux est à eux.La pauvreté selon l’esprit est un don de Dieu. C’est d’elle que découle la vraie charité. JPSC