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Eglise - Page 1301

  • Crucifions le vieil homme !

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    12e dimanche du "temps ordinaire"

    Evangile selon saint Luc, chapitre 9, versets 18-24

    Un jour, Jésus priait à l'écart. Comme ses disciples étaient là, il les interrogea : « Pour la foule, qui suis-je ? » 

    Ils répondirent : « Jean Baptiste ; pour d'autres, Élie ; pour d'autres, un prophète d'autrefois qui serait ressuscité. »

    Jésus leur dit : « Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je ? » Pierre prit la parole et répondit : « Le Messie de Dieu. » Et Jésus leur défendit vivement de le révéler à personne, en expliquant : « Il faut que le Fils de l'homme souffre beaucoup, qu'il soit rejeté par les anciens, les chefs des prêtres et les scribes, qu'il soit tué, et que, le troisième jour, il ressuscite. »

    Il leur disait à tous : « Celui qui veut marcher à ma suite, qu'il renonce à lui-même, qu'il prenne sa croix chaque jour, et qu'il me suive. Car celui qui veut sauver sa vie la perdra ; mais celui qui perdra sa vie pour moi la sauvera. »

     

    Homélie du Père Joseph-Marie Verlinde - homelies.fr - archive 2010

    « Celui qui veut marcher à ma suite » : le disciple est celui qui marche à la suite de son Maître afin de demeurer sans cesse avec lui. Le christianisme est donc essentiellement mise en route, cheminement, avancée, progression continue ; et comment pourrait-il en être autrement puisqu’il est la religion de l’amour conquérant ?

    La liturgie de ce jour nous invite à retrouver ce dynamisme de la foi, qui est aux antipodes de l’image du christianisme véhiculée par la grande majorité des médias. A les entendre, l’Eglise serait l’institution la plus statique et réactionnaire que l’humanité aurait produite dans son évolution : une religion qui enferme ses fidèles dans des dogmes rigides, les étouffe dans un moralisme suranné, les tient prisonniers de la peur de l’enfer.

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  • Ecritures et Tradition, un peu d'histoire

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    Un ami nous adresse ces réflexions :

    Un peu d'histoire...

    De quand date la formation du Nouveau Testament? Oui, à partir de quand les chrétiens ont-ils pu lire une Bible complète: celle que nous avons actuellement?  Qu'en était-il de la piété mariale tout au début du christianisme? Rapidement, voici  quelques repères...

    On le sait, non seulement le Christ n'a jamais écrit, mais il n'a pas non plus demandé d'écrire. Tout au plus, s'est-il contenté de fonder une Eglise. Ce sont les apôtres qui, 50 ans plus tard, ont décidé de mettre son Message sur parchemin afin qu'il ne se perde pas. Cela dit, quel était son Message? Dès le premier siècle, diverses lettres relatant la vie de Jésus ont circulé. Face à cette situation, au fil du temps une question s'est posée: « Comment  distinguer le  bon grain de l'ivraie? »  Oui, « quels étaient les écrits qui pouvaient être considérés comme les plus fidèles et inspirés; dignes de pouvoir figurer dans la Bible? » L'Ecriture Sainte ne nous le disant pas, seule l'Eglise pouvait se prononcer.

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  • Pour une union homosexuelle civile reconnue par l'Etat?

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    Pour une union homosexuelle civile?

    par Stéphane Seminckx (Didoc.be)

    Certains organes de presse ont prêté récemment au cardinal Danneels des propos ambigus.

    A les croire, le cardinal serait partisan d’une union homosexuelle civile spécifique, à condition de ne pas l’appeler mariage. Cette formule est évoquée ici et là comme une solution élégante, une belle preuve d’ouverture d’esprit, qui sauvegarderait en même temps le vrai sens du mariage.

    Ces questions ont été soulevées à l’occasion des récentes manifestations en France contre la loi Taubira, sur le mariage homosexuel.

    Dans un autre article repris sur didoc, Mgr Tony Anatrella, prêtre et psychanaliste, spécialisé dans les questions du gender et de l’homosexualité, consulteur des Conseils pontificaux pour la Famille et la Santé, précise d’emblée : « La seule solution qui pourrait éventuellement être envisagée (…) est non pas une union civile comme certains politiques le suggèrent car en fait elle ressemblerait à un mariage-bis comme le Pacs, mais un contrat de biens passé devant un notaire et qui serait ouvert à tous. Le mariage étant réservé exclusivement à l’alliance fondée entre un homme et une femme ».

    On peut comprendre que des personnes qui vivent ensemble entendent se mettre d’accord sur certaines questions, comme par exemple la propriété, l’usage ou le legs de biens patrimoniaux. Mais cela n’a rien à voir avec la reconnaissance, par l’Etat, d’une union civile entre personnes homosexuelles. Une telle union soulèverait différents problèmes :

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  • Pour choisir un évêque

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    Ce que le pape recommande aux nonces apostoliques (http://www.news.va/) :

    Le caractère pastoral est le critère numéro un que doivent prendre en compte les nonces quand ils recommandent quelqu’un. Les futurs évêques doivent être « des pasteurs proches des gens dont nous avons tant besoin » a confié le pape François. Pas question donc de sélectionner quelqu’un qui « recherche l’épiscopat », qui veuille servir son ambition. Pas question non plus qu’il soit l’époux d’une Eglise tout en étant à « la recherche d’une autre ». Ce dernier point est, visiblement pour le Pape, un sujet délicat sur lequel il a l’intention de revenir en privé, loin des micros.

    Le futur évêque doit à l’inverse, être « père et frère, doux, patient et miséricordieux ». Il doit aimer « la pauvreté, intérieure comme liberté pour le Seigneur, et extérieure comme simplicité et austérité de vie ». Il ne doit pas avoir une « psychologie de Prince ». Cet évêque doit veiller sur son troupeau, être devant, derrière, à ses côtés, pour « indiquer la route, pour le maintenir uni et pour éviter que quelqu’un reste en arrière ».

    Par ailleurs,

    Dans leur travail comme dans leur être, les nonces doivent se garder de la « la mondanité spirituelle », véritable « danger » qui guette les « hommes d’Eglise ». Ils ne doivent pas « céder à l’esprit du monde qui pousse à agir pour soi et non pour la gloire de Dieu ». Cet avertissement ne vaut pas que pour eux : il vaut également pour les futurs évêques qu’ils ont à choisir. Qu’ils soient donc nonces ou évêques, ces hommes doivent être d’abord et avant tout des « pasteurs qui servent l’Eglise ».

  • Citoyenneté et identité européennes

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    De la COMECE (Commission des Episcopats de la Communauté européenne)

    Citoyenneté européenne: le sentiment d’appartenir à une communauté

    La citoyenneté européenne est une question centrale de notre identité européenne et promet de figurer en bonne place des débats en vue des prochaines élections européennes de 2014. Dans le contexte de l’année européenne 2013 des citoyens, la Commission européenne a donc cherché à connaître les vues des Eglises sur le sujet, dans le cadre d’un Séminaire de dialogue qui s’est tenu le 20 juin.

    Au nom de la Commission européenne, Mme Chiara Adamo (DG Justice) a présenté le concept et les éléments constitutifs de la citoyenneté européenne ainsi que le rapport 2013 sur la citoyenneté. Mme Sophie Beernaerts (DG Communication) a ensuite particulièrement mit l’accent sur le Programme « l’Europe pour les citoyens ».

    « Pourquoi la citoyenneté européenne est-elle aussi impopulaire ? » s’est demandé Mgr Kenney, évêque délégué de la COMECE pour l’Angleterre et le Pays de Galles. Dans son intervention, il a souligné l’échec, à différents niveaux politiques, de la mise en pratique de trois principes clé de la pensée sociale de l’Eglise. La Solidarité : les politiciens nationaux coupent dans les dépenses sociales sans explication. Subsidiarité : lorsque des décisions sont prises à un niveau jugé inapproprié par les citoyens, ils perdent le contrôle de ce niveau de décision. Enfin, la dignité humaine : nous avons perdu le sens de l’égale dignité de chaque personne, qu’il s’agisse de concitoyens pauvres ou de migrants, et de la fraternité qui nous lie avec eux.

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  • Incarcération de Nicolas : la courageuse prise de position d'un évêque

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    Déclaration de Mgr Aillet à propos de l’incarcération de Nicolas B. (http://www.diocese-bayonne.org/spip.php?article3680)

    Dans un communiqué récent, le Conseil permanent de la Conférence des évêques de France a salué l’engagement de tous ceux (dont de nombreux jeunes) qui durant des mois, ont fait entendre leur voix de manière pacifique pour s’opposer à la loi Taubira, en précisant qu’elle a modifié « radicalement l’un des fondements de la vie en société », engendré, comme il était prévisible, des clivages profonds, et provoqué des blessures et des craintes durables.

    Devant le mépris politico-médiatique que ce mouvement social, d’une ampleur inégalée depuis des décennies, a rencontré, beaucoup sont déterminés à poursuivre leur action pour alerter l’opinion, éclairer, voire réveiller les consciences de nos concitoyens.

    Parce que la conscience est profondément blessée par la loi Taubira, il est parfaitement légitime d’en réclamer l’abrogation. Le Pape François, devant une délégation officielle de parlementaires français, ne déclarait-il pas : « Votre tâche, technique et juridique, consiste à proposer des lois, à les amender ou même à les abroger » ? L’association « la manif pour tous » demeure une force de proposition destinée à pérenniser ce mouvement. D’autres initiatives sont nées pour capitaliser l’engagement de nombreux citoyens : les veilleurs, les mères veilleuses, des rassemblements sporadiques pour interpeller l’opinion et les pouvoirs publics…

    Pourvu qu’elle se déroule sans violence et dans le respect de l’intégrité physique des personnes et des biens, cette opposition de fond, que l’on a pu appeler à juste titre « résistance », est pleinement légitime dans une société démocratique où la liberté d’expression, de réunion et de manifestation est garantie par la Constitution.

    Le Jeune Nicolas B., sympathisant de la manif pour tous, a été condamné le 19 juin par le tribunal correctionnel à deux mois de prison ferme, avec mandat de dépôt, pour avoir participé à une manifestation pacifique le 16 juin dernier contre la loi Taubira. Les chefs d’accusation semblent surréalistes et la lourdeur de la peine disproportionnée par rapport aux faits avérés. Il s’agit manifestement d’une forme politique de répression policière et judiciaire qui marque un tournant dans le traitement arbitraire des opposants au mariage et à l’adoption par des couples de même sexe.

    Je salue l’engagement de ce jeune Nicolas et de tous ceux qui, comme lui, travaillent à défendre avec détermination et sans violence, le droit des enfants à être élevé par un père et une mère, engagement qui « aura encore à se déployer dans d’autres domaines où la vigilance est requise pour le respect de la personne humaine » (Conseil permanent). Ils sont la fierté et l’espérance de notre société. Leur courage, jusqu’à la prison s’il le faut, est déjà une victoire : car on ne peut pas enchaîner la Vérité !

    + Mgr Marc Aillet

    Evêque de Bayonne, Lescar et Oloron

  • Ce que révèlent les cent premiers jours du pontificat de François

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    « Un homme conduit par l’Esprit » par Stefania Falasca (Source - traduit de l'italien)

    Cent jours avec François

    Après les cents jours du pontificat du Pape François, on peut largement observer qu’il a démontré par ses gestes et paroles son attachement au nom qu’il s’est choisi, un nom symbolique, étroitement lié à la conversion de la vie et à un christianisme vécu avec une profonde authenticité.

    Il est aussi naturel que ses principes de pensée et son regard sur l’Eglise soient en  rapport avec la spiritualité ignacienne, étant donné sa formation. La capacité de discernement au travers du filtre intérieur pour sortir du mal vers le bien est en effet un des point majeur et un des « trésors » de la pensée ignacienne que le Pape Bergoglio applique non seulement à son cheminement personnel mais aussi à son activité pastorale et à sa façon de gouverner, de s’imposer au sein de l’Eglise.

    images.jpgParmi les modèles auxquels le Pape se réfère se détache un maître mais dont le nom n’est pas encore répandu mais pourtant indiqué comme tel par le Pape lui-même. Un maître qui vécut il y a cinq siècles et avec lequel se perçoivent des affinités sélectives et une convergence de pensée. Il s’agit d’un jésuite de la première heure, le premier compagnon d’Ignace de Loyola à la Sorbonne, le premier prêtre de la Compagnie de Jésus qui fut, à tous les niveaux et de façon singulière, un artisan de la réforme catholique et un précurseur de l’œcuménisme. Il s’agit de Pierre Favre.

    Né en Haute-Savoie en 1506, il meurt à Rome en1547 quelques semaines avant son départ pour le Concile de Trente. Même s’il est peu connu aujourd’hui,  son nom et son œuvre sont liés au moment crucial d’une période durant laquelle on assista à des retournements et à des déchirements au sein de la chrétienté, situation très semblable à celle que l’on vit aujourd’hui. Ignace disait souvent de lui : « c’est quelqu’un qui fait jaillir l’eau de la roche ». Il l’indiquait comme le guide spirituel le plus efficace par son don de conduire les âmes à Dieu et il ne cacha pas son intention de vouloir l’installer à sa place à la tête de la Compagnie à Rome. Le futur docteur de l’Eglise, Pierre Canisius, amené au Christ par le Père Favre, disait « n’avoir jamais vu, ni entendu qu’il y eut un théologien plus sage et plus profond, ni quelqu’un à la vertu plus éminente et rare. »

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  • Au Mexique, le 21 juin 1927

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    Un épisode de la persécution des catholiques au Mexique : le martyre de Joseph Isabel Flores Varela (zenit.org)

    Le martyrologe romain fait aujourd'hui mémoire de saint Joseph Isabel Flores Varela, prêtre mexicain et martyr (1866-1927).

    Ce prêtre mexicain a été canonisé par Jean-Paul II, avec 26 autres martyrs, au cours du grand Jubilé de l'an 2000. Né à Santa Maria de la Paz, dans le diocèse de Guadalajara, il entendit l'appel de Dieu, et devenu prêtre, il exerça tout d'abord son ministère comme curé de la paroisse de Zapotlanejo, à Jalisco, dans son diocèse natal. Il y resta vingt-six ans, se révélant un père affectueux pour tous. Il était connu pour le tact de sa charité,  son abnégation, mais aussi son amour de la pauvreté évangélique, sa piété et sa sagesse.

    Pourtant, au moment de la persécution anti-catholique du début du XXe s., un ancien compagnon auquel il avait offert sa protection le dénonça aux autorités locales. Il fut arrêté et jeté en prison le 18 juin 1927, alors qu'il se dirigeait vers un champ où il allait célébrer l'eucharistie.

    Par trois fois, il échappa à la mort. En effet, on tenta en vain de le tuer par pendaison. Alors le chef de la milice donna l'ordre de tirer. Pourtant, un des soldats reconnut en lui le prêtre qui l'avait baptisé et il refusa de le faire. Saisi de rage, son chef l'assassinat sur le champ, pensant en finir ensuite avec le P. Flores. Mais les armes restèrent mystérieusement muettes devant le saint prêtre. Alors, l'un de ses assassins s'acharna: saisissant un poignard, il le transperça, le 21 juin.

  • A propos du "Chemin de Croix de Benoît XVI" sur Arte

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    L'excellent site Benoît-et-moi décrypte cette émission :

    Complot J'ai regardé le double documentaire d'Arte consacré à Benoît XVI et au Pape (19/6/2013, mise à jour)

    Complot (2) Précisions et réactions, à propos du documentaire d'Arte "Le Chemin de Croix de Benoît XVI" (20/6/2013)

    Complot (3) et la lettre de Jeannine (20/6/2013)

  • L'antidote du pape contre la désespérance et le découragement

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    Congrès du diocèse de Rome: la révolution en marche (Zenit.org)

    Si le Christ parle du berger qui laisse ses 99 brebis pour aller en chercher une, « aujourd’hui, c’est 99 brebis qu’il faut aller chercher », déclare le pape François, qui exhorte à « sortir » pour leur annoncer « gratuitement » la « révolution de l’Evangile ».

    Le pape a inauguré lundi soir, 17 juin 2013 le congrès de fin d’année pastorale du diocèse de Rome (17-19 juin), intitulé « Christ, tu nous es nécessaire – La responsabilité des baptisés dans l’annonce de Jésus-Christ », en la salle Paul VI du Vatican, comble dedans et dehors (cf. Zenit du 17 juin 2013, http://www.zenit.org/fr/articles/sortir-pour-chercher-les-99-brebis).

    Voici notre traduction du dialogue du pape avec son diocèse:

    Bonsoir à tous, chers frères et sœurs,

    L’apôtre Paul, à la fin d’un passage de sa lettre a nos ancêtres, dit ceci: ne soyez plus sous la loi, mais sous la grâce. Voilà ce qu’est notre vie : marcher sous la grâce, car le Seigneur nous a aimés, il nous a sauvés, nous a pardonné. Le Seigneur a tout fait, c’est cela la grâce, la grâce de Dieu. Nous marchons sous la grâce de Dieu, venue à nous en Jésus-Christ qui nous a sauvés. Mais ceci nous ouvre à un grand horizon, et cela est pour nous une joie « Vous n’êtes plus sous la Loi, mais sous la grâce ». Mais que signifie « vivre sous la grâce »? Nous allons essayer d’expliquer un peu ce que signifie vivre sous la grâce. C’est notre joie, notre liberté. Nous sommes libres. Pourquoi ? Parce que nous vivons sous la grâce. Nous ne sommes plus esclaves de la Loi : nous sommes libres parce que Jésus-Christ nous a délivrés, Il nous a donné la liberté, cette pleine liberté d’enfants de Dieu, que nous vivons sous la grâce.  

    Ceci est un trésor, Je tâcherai d’expliquer un peu ce mystère, si beau, si grand. Vivre sous la grâce.

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  • L'Egypte de Morsi mène la vie dure aux chrétiens

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    Egypte : condamnée pour blasphème (source : "Portes Ouvertes")

    Dimyana Obeid Abn-Al-Nour a été condamnée sans preuve par un tribunal de Louxor à une amende exorbitante de 100 000 livres égyptiennes (11 000 €), pour avoir « insulté l’islam ».

    Ce 11 juin 2013, à l’écoute du verdict, Dimyana s’est sentie soulagée. Elle a échappé à la prison, mais la somme dont elle doit s’acquitter est exorbitante. Pourtant, aucune des enquêtes menées n’ont pu prouver les accusations à son encontre.

    Accusée par ses élèves

    Cette enseignante copte de 24 ans a été accusée par trois de ses élèves d’avoir tenu des propos blasphématoires en plein cours, alors qu’elle évoquait Akhenaton, le pharaon qui avait imposé l’adoration d’un seul dieu, le soleil.

    Selon ces trois élèves, âgés de 10 ans, elle aurait aussi comparé le pope copte Chennouda III à Mahomet, le prophète de l’islam en ayant un geste dénigrant à l’égard de ce dernier.

    Des cas qui se multiplient

    Depuis l’arrivée au pouvoir des frères musulmans, avec à leur tête le président Morsi, ce type de procès se multiplie, et les restrictions religieuses imposées aux chrétiens sont chaque jour plus nombreuses.

    Pourtant, le 7 juin dernier, le président Morsi avait signé un décret permettant la construction d’une nouvelle église copte alors que cela faisait 17 ans qu’aucune nouvelle église n’avait vu le jour (source MSN).

  • Seoul : une marche pour la Vie dans un pays miné par l'avortement

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    Sur Eglises d'Asie :

    Grande « marche pour la vie » dans les rues de Séoul

    Plusieurs milliers de personnes de toutes religions ont défilé à Séoul lors d’une « marche pour la vie ». Sous la bannière « La vie parle, la vie écoute, la vie marche ! », les manifestants ont appelé le gouvernement à respecter la vie, spécialement celle de l’enfant à naître.

    Organisée par la Fédération pour la vie, un groupe interreligieux qui milite contre l’avortement, cette marche de 4 km s’est tenue le 8 juin dernier dans le district de Yeouido de la capitale sud-coréenne. Plus de 3 000 personnes venues de différents milieux et religions ont manifesté dans les rues de Séoul, demandant au gouvernement de « mettre le sens sacré de la vie au cœur de la société », et d’abolir la Loi sur la santé de la mère et de l’enfant (1).

    Avant d’entamer leur marche à travers la ville, les manifestants avaient énoncé leurs demandes, lesquelles ont ensuite été reprises sur le site de la Conférence des évêques catholiques de Corée (CBCK) lundi 17 juin. Dans leur manifeste, les militants pro-vie demandent au gouvernement et au Parlement d’abolir la loi sur l’avortement, de sanctionner l’infanticide (ce qui comprendrait l’enfant à naître), de mettre en place des soutiens financiers pour femmes enceintes et filles-mères, et de prendre en charge les enfants handicapés.

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