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Eglise - Page 1302

  • Ce que révèlent les cent premiers jours du pontificat de François

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    « Un homme conduit par l’Esprit » par Stefania Falasca (Source - traduit de l'italien)

    Cent jours avec François

    Après les cents jours du pontificat du Pape François, on peut largement observer qu’il a démontré par ses gestes et paroles son attachement au nom qu’il s’est choisi, un nom symbolique, étroitement lié à la conversion de la vie et à un christianisme vécu avec une profonde authenticité.

    Il est aussi naturel que ses principes de pensée et son regard sur l’Eglise soient en  rapport avec la spiritualité ignacienne, étant donné sa formation. La capacité de discernement au travers du filtre intérieur pour sortir du mal vers le bien est en effet un des point majeur et un des « trésors » de la pensée ignacienne que le Pape Bergoglio applique non seulement à son cheminement personnel mais aussi à son activité pastorale et à sa façon de gouverner, de s’imposer au sein de l’Eglise.

    images.jpgParmi les modèles auxquels le Pape se réfère se détache un maître mais dont le nom n’est pas encore répandu mais pourtant indiqué comme tel par le Pape lui-même. Un maître qui vécut il y a cinq siècles et avec lequel se perçoivent des affinités sélectives et une convergence de pensée. Il s’agit d’un jésuite de la première heure, le premier compagnon d’Ignace de Loyola à la Sorbonne, le premier prêtre de la Compagnie de Jésus qui fut, à tous les niveaux et de façon singulière, un artisan de la réforme catholique et un précurseur de l’œcuménisme. Il s’agit de Pierre Favre.

    Né en Haute-Savoie en 1506, il meurt à Rome en1547 quelques semaines avant son départ pour le Concile de Trente. Même s’il est peu connu aujourd’hui,  son nom et son œuvre sont liés au moment crucial d’une période durant laquelle on assista à des retournements et à des déchirements au sein de la chrétienté, situation très semblable à celle que l’on vit aujourd’hui. Ignace disait souvent de lui : « c’est quelqu’un qui fait jaillir l’eau de la roche ». Il l’indiquait comme le guide spirituel le plus efficace par son don de conduire les âmes à Dieu et il ne cacha pas son intention de vouloir l’installer à sa place à la tête de la Compagnie à Rome. Le futur docteur de l’Eglise, Pierre Canisius, amené au Christ par le Père Favre, disait « n’avoir jamais vu, ni entendu qu’il y eut un théologien plus sage et plus profond, ni quelqu’un à la vertu plus éminente et rare. »

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  • Au Mexique, le 21 juin 1927

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    Un épisode de la persécution des catholiques au Mexique : le martyre de Joseph Isabel Flores Varela (zenit.org)

    Le martyrologe romain fait aujourd'hui mémoire de saint Joseph Isabel Flores Varela, prêtre mexicain et martyr (1866-1927).

    Ce prêtre mexicain a été canonisé par Jean-Paul II, avec 26 autres martyrs, au cours du grand Jubilé de l'an 2000. Né à Santa Maria de la Paz, dans le diocèse de Guadalajara, il entendit l'appel de Dieu, et devenu prêtre, il exerça tout d'abord son ministère comme curé de la paroisse de Zapotlanejo, à Jalisco, dans son diocèse natal. Il y resta vingt-six ans, se révélant un père affectueux pour tous. Il était connu pour le tact de sa charité,  son abnégation, mais aussi son amour de la pauvreté évangélique, sa piété et sa sagesse.

    Pourtant, au moment de la persécution anti-catholique du début du XXe s., un ancien compagnon auquel il avait offert sa protection le dénonça aux autorités locales. Il fut arrêté et jeté en prison le 18 juin 1927, alors qu'il se dirigeait vers un champ où il allait célébrer l'eucharistie.

    Par trois fois, il échappa à la mort. En effet, on tenta en vain de le tuer par pendaison. Alors le chef de la milice donna l'ordre de tirer. Pourtant, un des soldats reconnut en lui le prêtre qui l'avait baptisé et il refusa de le faire. Saisi de rage, son chef l'assassinat sur le champ, pensant en finir ensuite avec le P. Flores. Mais les armes restèrent mystérieusement muettes devant le saint prêtre. Alors, l'un de ses assassins s'acharna: saisissant un poignard, il le transperça, le 21 juin.

  • A propos du "Chemin de Croix de Benoît XVI" sur Arte

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    L'excellent site Benoît-et-moi décrypte cette émission :

    Complot J'ai regardé le double documentaire d'Arte consacré à Benoît XVI et au Pape (19/6/2013, mise à jour)

    Complot (2) Précisions et réactions, à propos du documentaire d'Arte "Le Chemin de Croix de Benoît XVI" (20/6/2013)

    Complot (3) et la lettre de Jeannine (20/6/2013)

  • L'antidote du pape contre la désespérance et le découragement

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    Congrès du diocèse de Rome: la révolution en marche (Zenit.org)

    Si le Christ parle du berger qui laisse ses 99 brebis pour aller en chercher une, « aujourd’hui, c’est 99 brebis qu’il faut aller chercher », déclare le pape François, qui exhorte à « sortir » pour leur annoncer « gratuitement » la « révolution de l’Evangile ».

    Le pape a inauguré lundi soir, 17 juin 2013 le congrès de fin d’année pastorale du diocèse de Rome (17-19 juin), intitulé « Christ, tu nous es nécessaire – La responsabilité des baptisés dans l’annonce de Jésus-Christ », en la salle Paul VI du Vatican, comble dedans et dehors (cf. Zenit du 17 juin 2013, http://www.zenit.org/fr/articles/sortir-pour-chercher-les-99-brebis).

    Voici notre traduction du dialogue du pape avec son diocèse:

    Bonsoir à tous, chers frères et sœurs,

    L’apôtre Paul, à la fin d’un passage de sa lettre a nos ancêtres, dit ceci: ne soyez plus sous la loi, mais sous la grâce. Voilà ce qu’est notre vie : marcher sous la grâce, car le Seigneur nous a aimés, il nous a sauvés, nous a pardonné. Le Seigneur a tout fait, c’est cela la grâce, la grâce de Dieu. Nous marchons sous la grâce de Dieu, venue à nous en Jésus-Christ qui nous a sauvés. Mais ceci nous ouvre à un grand horizon, et cela est pour nous une joie « Vous n’êtes plus sous la Loi, mais sous la grâce ». Mais que signifie « vivre sous la grâce »? Nous allons essayer d’expliquer un peu ce que signifie vivre sous la grâce. C’est notre joie, notre liberté. Nous sommes libres. Pourquoi ? Parce que nous vivons sous la grâce. Nous ne sommes plus esclaves de la Loi : nous sommes libres parce que Jésus-Christ nous a délivrés, Il nous a donné la liberté, cette pleine liberté d’enfants de Dieu, que nous vivons sous la grâce.  

    Ceci est un trésor, Je tâcherai d’expliquer un peu ce mystère, si beau, si grand. Vivre sous la grâce.

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  • L'Egypte de Morsi mène la vie dure aux chrétiens

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    Egypte : condamnée pour blasphème (source : "Portes Ouvertes")

    Dimyana Obeid Abn-Al-Nour a été condamnée sans preuve par un tribunal de Louxor à une amende exorbitante de 100 000 livres égyptiennes (11 000 €), pour avoir « insulté l’islam ».

    Ce 11 juin 2013, à l’écoute du verdict, Dimyana s’est sentie soulagée. Elle a échappé à la prison, mais la somme dont elle doit s’acquitter est exorbitante. Pourtant, aucune des enquêtes menées n’ont pu prouver les accusations à son encontre.

    Accusée par ses élèves

    Cette enseignante copte de 24 ans a été accusée par trois de ses élèves d’avoir tenu des propos blasphématoires en plein cours, alors qu’elle évoquait Akhenaton, le pharaon qui avait imposé l’adoration d’un seul dieu, le soleil.

    Selon ces trois élèves, âgés de 10 ans, elle aurait aussi comparé le pope copte Chennouda III à Mahomet, le prophète de l’islam en ayant un geste dénigrant à l’égard de ce dernier.

    Des cas qui se multiplient

    Depuis l’arrivée au pouvoir des frères musulmans, avec à leur tête le président Morsi, ce type de procès se multiplie, et les restrictions religieuses imposées aux chrétiens sont chaque jour plus nombreuses.

    Pourtant, le 7 juin dernier, le président Morsi avait signé un décret permettant la construction d’une nouvelle église copte alors que cela faisait 17 ans qu’aucune nouvelle église n’avait vu le jour (source MSN).

  • Seoul : une marche pour la Vie dans un pays miné par l'avortement

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    Sur Eglises d'Asie :

    Grande « marche pour la vie » dans les rues de Séoul

    Plusieurs milliers de personnes de toutes religions ont défilé à Séoul lors d’une « marche pour la vie ». Sous la bannière « La vie parle, la vie écoute, la vie marche ! », les manifestants ont appelé le gouvernement à respecter la vie, spécialement celle de l’enfant à naître.

    Organisée par la Fédération pour la vie, un groupe interreligieux qui milite contre l’avortement, cette marche de 4 km s’est tenue le 8 juin dernier dans le district de Yeouido de la capitale sud-coréenne. Plus de 3 000 personnes venues de différents milieux et religions ont manifesté dans les rues de Séoul, demandant au gouvernement de « mettre le sens sacré de la vie au cœur de la société », et d’abolir la Loi sur la santé de la mère et de l’enfant (1).

    Avant d’entamer leur marche à travers la ville, les manifestants avaient énoncé leurs demandes, lesquelles ont ensuite été reprises sur le site de la Conférence des évêques catholiques de Corée (CBCK) lundi 17 juin. Dans leur manifeste, les militants pro-vie demandent au gouvernement et au Parlement d’abolir la loi sur l’avortement, de sanctionner l’infanticide (ce qui comprendrait l’enfant à naître), de mettre en place des soutiens financiers pour femmes enceintes et filles-mères, et de prendre en charge les enfants handicapés.

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  • Lutte pour la vie : ces catholiques qui ont déjà déposé les armes

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    Massimo Introvigne rapporte et commente les propos "musclés" tenus par le cardinal Burke à l'occasion de la journée "Evangelium Vitae". Notre amie de Benoît-et-moi en a fait la traduction :

    Samedi 15 Juin se sont ouvertes à Rome les manifestations de la «Journée Evangelium Vitae». En attendant la messe du pape du dimanche, la journée de samedi a offert de nombreux moments de prière et de pénitence - parce que pour les péchés contre la vie, on doit d'abord faire pénitence - une catéchèse en italien du Cardinal Camillo Ruini et d'une conférence en anglais à l'Université Pontificale Urbanienne ouverte par le cardinal américain Raymond Leo Burke. 

    Personnellement, j'ai suivi la conférence de l'Urbanienne, et de la belle relation du cardinal Burke j'ai particulièrement apprécié un passage, d'ailleurs conforme à ce qu'a dit également le cardinal Ruini. Burke a dénoncé le lobby multi-milliardaire qui avec une puissance de feu inouïe mène son combat pour la «culture contraceptive», pour l'avortement et contre la famille. Il n'a pas mentionné explicitement la Fondation Bill et Melinda Gates, qui de ce combat contre la vie sont aujourd'hui les premiers bailleurs de fonds, mais c'est comme s'il l'avait fait. C'est vrai: c'est grâce à l'immense flux d'argent que la propagande contraceptive, abortiste et homosexualiste, nous martèle tous les jours, y compris à travers le cinéma, la télévision, et des romans tels que «L'Enfer» de Dan Brown, qui est un manifeste pour le contrôle de naissances par tous les moyens.

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  • Saint Joseph sera invoqué à chaque messe

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    Décret de la congrégation romaine

    (Zenit.org) - Le nom de saint Joseph est désormais intégré dans le canon de la messe, indique ce décret de la Congrégation pour le Culte divin et la discipline des sacrements, en date du 1er mai 2013, en la fête de saint Joseph travailleur, et publié ce 19 juin 2013 par le Saint-Siège.

    La Congrégation décrète "que le nom de Saint Joseph, Epoux de la Vierge Marie, soit désormais ajouté aux Prières eucharistiques II, III et IV de la troisième édition typique du Missel Romain, après le nom de la Bienheureuse Marie toujours Vierge".

     

  • Liège, 23 juin : messe pour la route

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    Liège, 23 juin – Journée pour la route, Messe à S. Christophe et bénédiction

    Ce dimanche 23 juin, soit à quelques jours des nombreux départs en vacances, la traditionnelle « Messe pour la route » sera célébrée à 10h en l’église Saint-Christophe de Liège. Saint-Christophe est le patron des voyageurs et des conducteurs. La célébration, qui se tiendra en présence d’un représentant des forces de police liégeoise, invitera à une conduite responsable. L’assemblée priera tout particulièrement pour les victimes de la route, ainsi que pour celles et ceux qui veillent à la sécurité routière : force de police, SMUR, Croix-Rouge, protection civile, pompiers, etc. La cérémonie sera suivie de la bénédiction des conducteurs de voitures, motos, vélos… et autres moyens de locomotion dans la cour du collège Saint-Servais. A partir de 9h du matin, le parking de la cour du collège sera accessible pour les véhicules des participants (rue S. Gilles 104). Chacun est bienvenu.

    Contact pour la Pastorale urbaine: Eric de Beukelaer, curé-doyen, 0474/35.90.27 et e.debeukelaer@catho.be

  • BXL, 24-27 juin : Semaine de l'Espérance

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    979922_636295949731209_1871206304_o.jpgLa Semaine de lEspérance débute le 24 juin à Bruxelles

    La Semaine de lEspérance (Week for Hope) est organisée par la COMECE du 24 au 27 juin prochain par la COMECE pour célébrer le 10e anniversaire de Ecclesia in Europa. Il y a exactement dix ans, le 28 juin 2003, feu le pape Jean-Paul II publiait Ecclesia in Europa, une exhortation apostolique adressée aux peuples dEurope. Jean Paul II insistait sur le fait que lEglise en Europe (Ecclesia in Europa) devaitêtre une Eglise pour lEurope. La Semaine de lEspérance vise à redonner de lespoir à un moment très difficile où la vision des pères fondateurs est éclipsée par les conséquences dramatiques de la crise économique et par les spectres grandissants du nationalisme, du populisme et de la xénophobie.

    La Semaine de lEspérance s’ouvre le lundi 24 juin pour s’achever quatre jours plus tard, dans la soirée du jeudi 27 juin. Ce festival mettra sous les feux des projecteurs un certain nombre de saints, de bienheureux et d’hommes et de femmes aux vertus héroïques qui, par leur enseignement ou par l’exemple de leur vie, ont témoigné des vertus ou incarné des valeurs qui sont au cœur du rêve européen.

    Le programme de la Semaine de lEspérance comporte pendant quatre matins successifs un petit-déjeuner de prière à la Chapelle de l’Europe. A la une, le bienheureux Jerzy Popieluszko, la bienheureuse Hildegarde Burjan, Christian de Chergé (prieur de la communauté trappiste assassiné en Algérie) et St. Pedro Poveda, un pionnier espagnol de l’apostolat des laïcs.

    A la mi-journée, cette fois dans les bureaux du secrétariat de la COMECE, une série de quatre déjeuners-débat est conjointement organisée  par la COMECE et par un certain nombre d’ONG amies (CIDSE, El Kalima, UNIAPAC, Don Bosco International, etc). Là encore, ces conférences sont axées sur des saints ou des chrétiens renommés pour leurs grandes vertus, mais l’étude de leur vie servira de clé pour comprendre les grands sujets d’actualité à l’agenda politique de l’Union européenne : l’éducation des jeunes, l’éthique des affaires, la durabilité et la liberté de circulation pour les citoyens comme pour les migrants. C’est ainsi qu’à l’heure du déjeuner nous retrouverons deux cardinaux (John Henry Newman et Joseph Cardijn), une moniale (Hildegarde de Bingen) et deux prédicateurs (Bernardin de Sienne et Willibrord).

    A l’église des Dominicains, à dix minutes de marche des bâtiments du Berlaymont et du Charlemagne, deux débats sont programmés dans la soirée. Le prêtre sicilien récemment béatifié, don Pino Puglisi, qui a tenu tête à la Mafia et l’a payé de sa vie, nous invite à réfléchir au phénomène de la criminalité organisée et aux mesures que prend l’Union européenne pour la combattre. Le bienheureux Karl Leisner, un séminariste allemand qui a été élevé à la prêtrise par l’archevêque français Gabriel Piguet lors d’une ordination clandestine conférée à Dachau, nous fait mettre l’accent sur un ingrédient spirituel sans lequel la construction de la nouvelle Europe aurait été impossible : la réconciliation.

    La Semaine de lEspérance s’achève par une Messe pour l’Europe, avec le nonce apostolique auprès de l’Union européenne, Mgr Alain Lebeaupin, comme célébrant principal à l’Eglise de Notre-Dame du Sablon le soir du 27 juin.

  • Une nouvelle consécration de la Belgique au Sacré-Coeur ?

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    Source : Zenit.org

    L'archevêque de Malines-Bruxelles, Mgr André-Joseph Léonard exprime son intention de renouveler la consécration de la Belgique à l'amour du Coeur du Christ.

    Mgr Léonard a en effet participé aux fêtes du Sacré Coeur, au sanctuaire des Apparitions à sainte Marguerite-Marie (1775), en France, à Paray-le-Monial (7-9 juin 2013), et il a répondu aux questions du Journal de Saône-et-Loire à cette occasion (http://www.lejsl.com/pays-charolais/2013/06/13/unir-le-coeur-de-dieu-au-coeur-humain-reste-l-essentiel-de-la-foi). L'archevêque a présidé la messe samedi 8 et dimanche 9 juin, et il participé a la procession du Saint-Sacrement dans les jardins du monastère de la Visitation, nomnastère où sainte Marguerite-Marie est entrée à 24 ans, et où elle a reçu les révélations du Christ sur l'amour de son Coeur (http://www.sanctuaires-paray.com/spip.php?article88).

    L'archevêque explique son attachement à la spiritualité du Coeur du Christ, transmise par la Compagnie de Jésus: "C’est au cours de mes années de collège chez les Jésuites de Namur, alors que l’on chantait Cœur de Jésus apprenez-nous à être généreux , que j’ai découvert cette dévotion. Puis ce fut plus tard la lecture du théologien Hans Urs Baltasar, qui par sa belle théologie du Sacré-cœur le plaçant au cœur du monde, que j’ai réellement approfondi cette démarche. Unir le cœur de Dieu au cœur humain reste l’essentiel de la foi, au-delà des grandes idées et des grands engagements."

    L'archevêque a consacré son diocèse au Sacré-Cœur, en 2011, à la basilique de Koekelberg, justement consacrée au Coeur du Christ, et le diocèse a effectué un grand pèlerinage à la basilique du Sacré-Coeur de Montmartre, à Paris.

    Surtout, il annonce le renouvellement de la consécration de toute la Belgique: "Je souhaite à présent renouveler la consécration de la Belgique au Cœur de Jésus, certainement à Beauraing, lieu d’apparition de la Vierge Marie qui s’est montrée avec un cœur d’or. Le lien avec Paray-le-Monial est évident."

    A propos du pape François il ajoute: "Je ne le connaissais que très peu, j’apprends donc à le connaître au travers de ses paroles, de ses gestes et de ses attitudes qui sont le reflet de sa simplicité et de sa modestie. Je forme l’espoir que les réformes structurelles de la Curie puissent voir le jour, en particulier dans les différents liens ente dicastères. Il y a une lourdeur et un manque de communication qui freine le travail évangélisateur de l’Église."

    Enfin, toujours selon la même source, pour ce qui est de la mobilisation française en faveur de la famille, il y voit un exemple pour d'autres pays: "J’admire le combat mené, tant dans son obstination que dans son intelligence à défendre la grande idée qu’est celle de la famille humaine. Je suis impressionné par l’ardeur avec laquelle les chrétiens français se sont soulevés, dans la dignité et sans agressivité. Chapeau ! Cela sera sans doute un fait marquant de l’histoire chrétienne française et un support pour tous les autres pays".

  • La seule révolution qui tienne selon François

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    De l'abbé Guillaume de Tanoüarn, sur Metablog :

    "Aujourd'hui, un chrétien, s'il n'est pas révolutionnaire, n'est pas chrétien !" a lancé le pape argentin aux milliers de participants du Congrès ecclésial du diocèse de Rome, par manière d'appel du 18 juin.

    De quelle révolution s'agit-il ? (...) c'est celle de la grâce, du Royaume qui vient, du salut qui nous est donné par le Christ. DONNE. Le salut n'est pas le fruit de nos misérables efforts, mais le don qui vient de la Passion du Christ. Voilà la première révolution chrétienne : donner ce que quiconque aurait cherché à vendre très cher : le Royaume pour tous les hommes de bonne volonté. Les curés ont toujours cherché à compliquer les choses, mais c'est donné. Si nous l'oublions, nous sommes ce que le pape appelle des pélagiens (voir François se dévoile un petit peu).

    Ce don gratuit est bouleversant (adjectif synonyme de révolutionnaire). C'est ce qui, au cours de l'histoire du monde, a le plus contribué à changer les hommes. Je caractériserais ce changement de deux manières : l'individu humain est devenu une personne, c'est-à-dire un être responsable (de son salut justement) et libre (d'imiter le Christ). Deuxième changement : les coeurs. Au lieu de se laisser manipuler par toutes les convoitises, ils doivent s'ouvrir à la divine charité. Différence ? La convoitise prend, la charité donne, puisqu'elle est elle-même le premier fruit du don gratuit de Dieu.

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