Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Eglise - Page 1306

  • Unions homosexuelles : les silences du pape François

    IMPRIMER

    Le site « Chiesa » de Sandro Magister nous remet en mémoire ce 10 juin 2013 la position de l’Eglise définie en son temps par les cardinaux Ratzinger (SC pour la doctrine de la foi) et Amato (SC pour la cause des saints) et approuvée  par Jean-Paul II  le 28 mars 2003. Elle fut rendue publique le 3 juin de la même année :

     "L’Église enseigne que le respect pour les personnes homosexuelles ne peut en aucune façon conduire à l'approbation du comportement homosexuel ou à la reconnaissance juridique des unions homosexuelles".

    En effet :

    "Le bien commun exige que les lois reconnaissent, favorisent et protègent l'union matrimoniale comme base de la famille, cellule primordiale de la société".

    Donc :

    "Reconnaître légalement les unions homosexuelles ou les assimiler au mariage signifierait non seulement approuver un comportement déviant et par conséquent en faire un modèle dans la société actuelle, mais aussi masquer des valeurs fondamentales qui appartiennent au patrimoine commun de l'humanité".

    C’est pourquoi :

    "L'Église ne peut pas ne pas défendre de telles valeurs, pour le bien des hommes et de toute la société".

    Ces phrases figurent dans la conclusion du document “Considérations à propos des projets de reconnaissance juridique des unions entre personnes homosexuelles” publié par la congrégation pour la doctrine de la foi (CDF) et facilement consultable sur le site internet de ce dicastère :

    Lire la suite

  • Hommage laïque à Christian de Duve dans une église : réaction de Mgr Léonard

    IMPRIMER

    La célébration laïque en l'honneur du Professeur de Duve qui a eu lieu samedi et a été présidée par l'abbé Gabriel Ringlet a suscité une raction de la part de notre archevêque :

    La réaction de Mgr Léonard

    Le 6 mars dernier, dans une conférence de presse, les évêques belges ont rappelé leur ferme opposition à l’euthanasie et, à fortiori, à son extension. Nous avons surtout argumenté à partir de la nécessaire solidarité de tous avec les plus faibles. Si, par exemple, quelqu’un peut requérir en toute lucidité et obtenir l’euthanasie simplement pour ne pas être à charge de ses proches, cet exemple constituera une redoutable pression sur d’autres qui se diront : «  Pourquoi moi devrais-je continuer à peser ainsi sur mes proches ?  ». Un dangereux précédent.

    En tout cas, les personnes qui requièrent et obtiennent l’euthanasie dans de telles conditions ainsi que leurs proches devraient avoir la délicatesse de ne pas demander à l’Église catholique d’organiser une liturgie dans un lieu de culte à l’occasion d’un décès survenu dans un contexte qu’elle réprouve explicitement. Si la famille demande néanmoins explicitement qu’un temps de prière soit célébré dans une église, cela pourra éventuellement leur être accordé mais il devra s’agir alors d’une liturgie de la Parole proprement chrétienne et tenant compte de ces circonstances particulières.

  • Bangladesh : un séminaire et deux villages chrétiens vattaqués par des islamistes

    IMPRIMER

    Lu sur Eglises d'Asie :

    Attaque d’un séminaire catholique et de deux villages chrétiens par les islamistes

    Après avoir vandalisé deux villages de catholiques aborigènes, un groupe d’extrémistes musulmans a attaqué un séminaire du diocèse de Dinajpur, blessant le recteur et des étudiants.

    Jeudi 6 juin dans l’après-midi, un groupe d’émeutiers islamistes a forcé les portes du séminaire interdiocésain Jisu Dhyana Niloy à Bulakipur, situé dans la partie nord du pays, et blessé le recteur ainsi que plusieurs étudiants.

    Il était trois heures de l’après-midi lorsque les assaillants, au nombre d’une soixantaine, se sont déversés dans l’enceinte du séminaire, vandalisant le matériel et cherchant le recteur qu’ils ont trouvé dans sa chambre où il se reposait. Il semblerait, selon les témoignages, qu’ils aient frappé à sa porte et que ce dernier leur ait ouvert sans savoir ce qu’il se passait. Alors qu’il était passé à tabac avec une grande violence, une partie des agresseurs se sont alors attaqués avec la même brutalité aux jeunes présents dans le bâtiment.

    Lire la suite

  • La prudente imprudence du Cardinal Danneels

    IMPRIMER

    À la suite des déclarations du Cardinal Danneels dans la presse concernant le mariage gay, nos amis du « Forum Laïc Catholique Romain (FLCR) » viennent de publier la déclaration suivante :

    « L’historien d’Eglise Jürgen Mettepenningen attribue à notre ex-archevêque une « fermeté tranquille ». C’est tout à fait son  droit, comme c’est le droit de fidèles plus critiques d’assimiler les déclarations nébuleuses qui ont toujours caractérisé notre ancien primat plutôt à de la « désinvolture permissive ».

    La veille de son 80ème anniversaire, le Cardinal fut interviewé par le journal De Tijd et son équivalent wallon « L’Echo ». Ses déclarations furent reprises dans divers autres journaux, qui en ont fait leurs choux gras. Même notre pape actuel et Mgr. Léonard y furent tirés par les cheveux pour soutenir ses affirmations. Nous citons ici quelques passages très remarquables, plus spécialement sur le mariage homo, attribués par notre presse à Mgr. Danneels (et indirectement à Mgr. Léonard).

    -         BELGA, 01-06-2013: Dans une interview avec De Tijd et L’Echo, le cardinal Godfried Danneels prend ouvertement le parti du mariage homo.

    Citation: “Je trouve que c’est une évolution positive que des états soient libres d’ouvrir le mariage civil aux homos si ils le veulent.”

    Lire la suite

  • Les évêques sont-ils encore les « pères » de leur diocèse ?

    IMPRIMER

    « Le pape François s'élève avec insistance contre les ambitions de carrière. Parmi lesquelles celle qui consiste à vouloir passer d'un siège épiscopal à un autre, puis à un autre encore. Mais, jusqu'à présent, la proposition de lier indissolublement un évêque à son diocèse est tombée dans le vide. Lu sur le site « Chiesa » de Sandro Magister (extraits) :

     « CITÉ DU VATICAN, le 6 juin 2013 – C’est l’un des thèmes récurrents de la prédication du pape Jorge Mario Bergoglio : la mise en garde contre le carriérisme ecclésiastique. À maintes reprises, aussi bien dans les homélies de ses messes matinales à la maison Sainte-Marthe que dans celles qu’il prononce en des occasions solennelles, le souverain pontife venu "du bout du monde" s’est élevé contre une tentation qui est ancienne, puisqu’elle remonte à l’époque de Jésus, lorsque les apôtres, racontent les Évangiles, se disputaient entre eux pour savoir qui était le plus grand.La critique du carriérisme ecclésiastique n’est en tout cas pas – sinon par le fait qu’elle revient plus souvent – une exclusivité de l’actuel pontificat.

    Lire la suite

  • Vendredi 7 juin 2013 : Solennité du Sacré-Cœur de Jésus

    IMPRIMER

    Sacre_Coeur_Paray.jpgLe Christ révèle à sainte Marguerite-Marie Alacoque , le 27 décembre 1673, que « Mon divin Cœur est si passionné d'amour pour les hommes, et pour toi en particulier que, ne pouvant plus contenir en lui-même les flammes de son ardente charité, il faut qu'il les répande par ton moyen, et qu'il se manifeste à eux pour les enrichir de ses précieux trésors que je te découvre... »
     
    En juin 1675, Il s'adresse à elle en ces termes : « Voilà ce Cœur qui a tant aimé les hommes, qu'il n'a rien épargné, jusqu'à s'épuiser et se consommer, pour leur témoigner son amour. Je te demande que le premier vendredi d'après l'octave du Saint-Sacrement soit dédié à une fête particulière pour honorer mon Cœur, en communiant ce jour là, et en lui faisant réparation d'honneur par une amende honorable, pour réparer les indignités qu'il a reçues pendant le temps qu'il a été exposé sur les autels.

    Lire la suite

  • Benoît XVI se porte bien

    IMPRIMER

    Sous la plume d’Angela Ambrogetti, sur le site « Benoît et moi » :

    "Je vais bien, je vis comme un moine", dit le Pape émérite Benoît XVI. C'est ce que rapporte l'écrivain Manfred Lütz, qui lui a récemment rendu visite au monastère Mater Ecclesiae.

    Dans une interview accordée à l'hebdomadaire Bild, Lütz raconte qu'il s'est entretenu avec Benoît pendant une demi-heure: "Il était spirituel, présent, intéressé et plein d'humour, comme toujours", dit l'écrivain: "Je vis comme un moine, je prie et je lis. Je vais bien", a dit le Pape émérite à son ami. Manfred Lütz a étudié la médecine et la théologie, et connaît Joseph Ratzinger depuis trente ans, quand il est arrivé à Rome. Dans la visite à Benoît, Lütz a parlé du changement de style de son successeur, mais pour Ratzinger il n'y a aucun problème. "Le Pape, a dit l'écrivain, a conservé sa sérénité et sa joie chrétienne grâce à la certitude de sa foi. Même si je l'ai trouvé plus faible physiquement, et plus voûté que lors de notre dernière rencontre".
    L'écrivain vient de publier un livre avec le cardinal Paul Josef Cordes, président émérite de Cor Unum: L'héritage de Benoît et la mission de François: démondanisation, un écrit polémique (Paul Josef Cordes und Manfred Lütz: Benedikts Vermächtnis und Franziskus' Auftrag: Entweltlichung, Eine Streitschrift). Le texte explique la parfaite continuité entre le discours de Benoît XVI à l'Eglise allemande de septembre 2011, et les premiers discours de François sur la pauvreté de l'Eglise. "Du point de vue théologique, nous sommes parfaitement d'accord" aurait dit Ratzinger à ce propos . » 

    Ici :  Je vais bien, je vis comme un moine"

  • Benoît XVI fait des émules

    IMPRIMER

    De Jean Mercier sur son blog “paposcopie” :

    “Mgr Brunner, évêque de Sion (Suisse), tire sa révérence. Un événement qui évoque la renonciation récente de Mgr Lacrampe, et celle de Benoît XVI…

    Il aurait encore dû travailler à la vigne du Seigneur pendant quatre années. Mais Mgr Norbert Brunner a dit “Stop”. A presque 71 ans, l’évêque de Sion, en Suisse, a décidé de remettre sa charge, arrivé à “ la conviction qu’il n’avait plus les forces nécessaires pour accomplir les tâches inhérentes au ministère épiscopal d’aujourd’hui et pour relever les défis qui en découlent” selon le communiqué du diocèse.

    Un tel événement n’est pas nouveau. Il fait écho à la démission présentée le 25 avril dernier par Mgr Lacrampe, lui aussi à 71 ans, cette fois pour raison de santé défaillante “ inconciliable avec les besoins de la mission et l’exercice de la responsabilité épiscopale”. L’archevêque de Besançon soulignait ce qui pesait sur ses épaules : la conduite d’un vaste diocèse, le pilotage d’une province apostolique de 6 diocèses + 2 diocèses concordataires, sans oublier ses responsabilités au niveau national. L’évêque évoquait l’exigence “de longs et fréquents déplacements” et le défi “d’une nouvelle évangélisation qui appelle une présence démultipliée de l’évêque”. Incompatible avec un corps fragile ou souffrant.

    Lire la suite

  • Mgr Harpigny sur KTO

    IMPRIMER

    Sur KTO ("La Vie des Diocèses")

    Depuis septembre dernier, l'Eglise à Tournai en Belgique a ouvert son synode diocésain. Mgr Guy Harpigny vient faire un point d'étape sur cette aventure missionnaire, dans l'émission La Vie des Diocèses. Il lance une nouvelle fois aux fidèles une invitation à prier et à réfléchir sur le thème de la sacramentalité de l'Église. Dans un contexte de crise profonde de la foi en Belgique, l'évêque de Tournai entend mettre l'accent sur une mobilisation constante pour l'évangélisation. Car il s'agit pour lui d'attirer dans le coeur de l'Eglise les personnes qui se trouvent en sa périphérie. L'évêque de Tournai insiste par ailleurs sur l'importance de la conversion personnelle et de l'attachement au Corps de l'Eglise, qui est, comme le rappelle saint Paul, le Corps du Christ.

    http://www.ktotv.com/videos-chretiennes/emissions/nouveautes/la-vie-des-dioceses-mgr-guy-harpigny-diocese-de-tournai-belgique-/00076079

  • Lettre à l'abbé Grosjean : une catholique lambda anonyme répond à Thierry Peltier

    IMPRIMER

    A propos de cette lettre à l'abbé Grosjean, voir : http://www.belgicatho.be/archive/2013/05/30/mariage-pour-tous-osons-debattre-quand-un-catholique-belge-i.html

    Peut-on être chrétien sans ouvrir les yeux sur le monde ?

    Etre chrétien , c’est aimer Dieu et aimer nos frères.

    Lorsque la pauvreté me scandalise, je m’émerveille devant le courage des bénévoles du Secours Catholique qui vont au-devant de nos frères. Lorsque des cataclysmes s’abattent sur le monde, je m’émerveille devant les élans chrétiens de solidarité.

    Lorsqu’une femme pense à avorter faute d’appuis autour d’elle, je suis heureuse de savoir que des chrétiens seront à ses côtés pour l’accueillir et l’entourer.

    Lorsque la loi ne protège plus le plus faible et le plus vulnérable, celui qui est sans voix, c’est-à-dire l’enfant, je me réjouis que des chrétiens, comme l’abbé Grosjean, se lèvent pour le dire et l’expliquer.

    Lorsque la loi veut imposer à tous un mensonge, celui de nous dire que l’union d’un homme et d’une femme apporte absolument autant et de la même manière à la société que la réalité d’un couple homosexuel, je salue l’engagement des chrétiens et de tous les autres qui se lèvent pour dire stop.

    Que n’a-t-on dit après-guerre contre le silence du Pape pendant des années noires! Et maintenant, on reproche aux chrétiens de parler ! La vérité, c’est qu’un véritable totalitarisme de la pensée se met en place.

    En Belgique, où vous habitez tout comme moi en premier lieu. Nul ici n’a plus le droit de dire qu’il y a une différence, une complémentarité entre l’homme et la femme. Nul n’a plus le droit de dire qu’entre les 14 enfants qui ont été adoptés par des couples homosexuels en Flandre l’an dernier et les 16 qui ont été adoptés par des couples hétérosexuels (dans le cadre d’une procédure nationale), il y a une réelle injustice de fait. Les adoptants ont tous passé les tests dont vous parlez. Et au final, croyez-vous vraiment que les chances sont les mêmes pour les enfants adoptés qui ne pourront pas tous grandir entre un papa et une maman parce que la loi belge, tolérante et pleine de progrès, en a décidé ainsi ?

    En Belgique, personne n’ose plus parler et s’indigner, c’est ce qui vous fait croire que tout va bien. Et quand monseigneur Léonard répond en 3 mots à une question insistante des journalistes sur l’homosexualité, il se fait ensuite agresser par des femmes toutes poitrines hurlantes. Vous trouvez ça normal ? Le signe d’une société apaisée et qui va bien ? Regardez-donc les programmes des enfants de primaire sur la famille, à 10km de Bruxelles : la confusion la plus totale règne. Regardez donc ce qui se passe dans les cliniques (ex. centre hospitalo-universitaire Saint Pierre) où la PMA est tolérée, pour peu qu’on arrive avec une proche de la famille. On en vient à penser que le droit de la filiation est un obstacle au développement des techniques GPA PMA !

    Comment un chrétien ne vivrait-il pas douloureusement cet état de fait ? Peut-il seulement se dire : qu’ils fassent comme ils le souhaitent, moi je vais à la messe et j’enseigne le catéchisme ? Jusqu’à quand pourrez-vous vous taire ? Quand les enfants achetés en Inde par deux hommes ou deux femmes iront pleurer leur tristesse de n’avoir pas été protégés par quiconque?

    N’ayons pas peur de dire au monde que l’amour ce n’est pas seulement de désirer très fort mais plutôt de vouloir le bien pour celui qu’on aime. N’ayons pas peur de parler avec douceur et dans la tendresse, avec les yeux de celui qui aime le monde et non de celui qui juge ses contemporains. Dans la Paix et la Vérité, avec l’amour de Jésus ancré dans son cœur, l’engagement du chrétien va de pair avec l’amour de l’Eglise et du monde.

  • La liturgie traditionnelle n’est pas une alternative à la liturgie réformée

    IMPRIMER

    negri_paglia.jpgC’est ce que le nouvel archevêque de Ferrare, Mgr Negri, vient de rappeler aux fidèles « traditionalistes » dans une homélie lors du pèlerinage de pentecôte au sanctuaire de Notre-Dame du Poggetto. Extrait du document publié dans « La Lettre Liturgique“ n° 390 du 4 Juin 2013:

    «  (…) La grâce de l’Église, vous la vivez à la source de la Foi qu’est l’Eucharistie, la célébration liturgique. Par la prudente et grande miséricorde de Benoît XVI, vous la puisez auprès d’un des deux grands trésors de la liturgie de l’Église, la liturgie traditionnelle. Celle-ci n’est pas une alternative à la liturgie réformée par le concile Vatican II mais exprime tout son caractère aux côtés de la liturgie réformée, en toute dignité, en toute liberté et en pleine responsabilité.

    Benoît XVI l’a énoncé avec une clarté admirable dans le Motu Proprio. Il a voulu accroître la possibilité de vivre des richesses de la liturgie de l’Église et a demandé pour cela à toute l’Église, à commencer par les évêques, de se montrer respectueux de son intention d’augmenter les trésors de l’Église, en favorisant l’accès à ce bien antique à ceux qui en ressentent légitimement le désir et souhaitent le vivre pleinement pour la vérité de la Foi et de la mission d’aujourd’hui. Incontestablement, le Pape a ainsi dépassé la fausse et inacceptable opposition entre l’ancien et le nouveau, rompant avec cette herméneutique de la discontinuité entre ce qui existait avant le Concile et ce que le Concile a annoncé, et ce que la mise en œuvre du Concile a douloureusement produit pour notre époque. Il y a une unique Église du Seigneur, à laquelle l’Esprit a donné de traverser des moments différents : le concile Vatican II a été un moment d’extraordinaire importance, même s’il a représenté un grand défi pour le développement de l’Église.

    Vous utilisez donc cette liturgie, et je suis heureux que vous le fassiez dans ce diocèse dont je suis depuis peu l’archevêque. Vous ne le faites pas contre quelqu’un ou pour affirmer des opinions mais pour vivre le mystère de l’Église selon la profondeur et la vérité que vous retenez avoir le devoir et le droit de pratiquer. Et l’Église permet aussi cela. Benoît XVI, et je ne suis pas habitué à parler en l’air, a manifesté une vraie miséricorde pastorale en mettant cette possibilité au service de la Foi de chaque chrétien et de petits groupes qui n’ont même pas besoin d’être quantifiés numériquement : les groupes stables sont composés de tous les fidèles qui ont le droit et le devoir de bénéficier de cette liturgie. Vous l’avez à portée de main et l’Église vous permet de la pratiquer en toute liberté. (…)

    Comme ceux de la liturgie réformée, pratiquez l’ancienne liturgie pour vous. Pour la vérité de votre Foi. Pour la vérité de votre Charité. Pour donner une impulsion à votre mission. Ce sont deux trésors pour un même peuple. Et ce peuple unique et mature se nourrit de la Foi précisément s’il sait vivre la liberté que l’Église lui accorde. Or cette liberté liturgique, non seulement l’Église la concède mais elle la garantit aussi.

    N’ayez pas des opinions à défendre ou à opposer aux autres. L’archevêque de Ferrare et Comacchio n’est ni le gardien ni le propagateur d’aucune opinion que ce soit. Il n’a qu’une opinion : la vérité du Seigneur, l’Évangile, la Tradition de l’Église, le Magistère du Saint-Père et, en union avec celui-ci, son propre magistère.

    Voici le cadre dans lequel Benoît XVI a promulgué le Motu Proprio. Je fais partie des évêques, à dire la vérité pas si nombreux que cela, qui en ont retiré un approfondissement de leur propre identité au regard de l’expérience de Dieu. C’est une grandeur non seulement pour ceux qui le pratiquent mais aussi pour toute l’Église.

    De ce fait, et je conclus, vous devez toujours rechercher la majeure participation à la vie de la communauté ecclésiale. Cette pratique ne vous soustrait pas à la vie de la communauté et encore moins à la difficile mais belle réalisation de la communion ecclésiale  (…).

    Extrait du Commentaire de « La Lettre Liturgique » :

    Mgr Negri, très proche du mouvement Communion et Libération, est un grand ami du cardinal Biffi, ancien archevêque de Bologne, du cardinal Scola, archevêque de Milan, du cardinal Caffarra, archevêque de Bologne, qu’il est lié à Mgr Moraglia, patriarche de Venise, au cardinal Piacenza, Préfet de la Congrégation du Clergé, en un mot qu’il fait partie des prélats italiens dits « de restauration », parmi lesquels il est peut-être le plus décidé dans ses propos. Sa liberté de parole est semblable à celle de Mgr Dominique Rey, évêque de Fréjus-Toulon (…).

    Référence : Notre lettre 390 publiée le 4 juin 2013

  • Quand le pape pourfend la culture du gaspillage

    IMPRIMER

    Source : Radio Vatican

    "La nourriture que nous jetons, c'est comme si nous l'avions volée de la table du pauvre"

    Plus de 80 000 personnes mercredi matin sur la Place Saint-Pierre pour l’audience générale. Et le Pape François en grande forme s’est offert un long tour en jeep dans les divers secteurs de la Place, serrant des mains, embrassant des enfants, et a rejoint ensuite à pied le haut du parvis pour entamer l’audience. Parmi les nombreux groupes venus du monde entier, celui insolite de 1 800 chauffeurs de taxi de la ville de Rome. Et pour la communauté francophone, des fidèles venus des Antilles, de l’Ile Maurice et de Côte d’Ivoire. Ainsi qu’un groupe d’imams de France engagés dans le dialogue interreligieux. 

    Le Pape François, par l’intermédiaire d’un speaker de langue française leur a demandé « de prendre soin de la création, de prendre soin de la personne humaine, de sorte que personne autour de nous ne soit privé du nécessaire. » Car pour sa catéchèse, le Pape nous a parlé de la Création, que « Dieu a confié à l’homme et à la femme pour qu’ils la gardent et la cultivent. »
    « Cultiver veut dire prendre soin, avec attention, avec passion et dévouement », a déclaré le Pape. « Parfois nous perdons notre capacité de contempler, de nous émerveiller devant la création, car nous vivons dans un monde horizontal, qui s’éloigne de Dieu. Or la création est un don qui nous est fait, que nous devons respecter, et non pas manipuler pour en tirer profit. »

    « Mais, garder et cultiver concernent aussi les relations entre les hommes. La personne humaine est aujourd’hui sacrifiée aux idoles du profit et de la consommation. Elle est trop souvent rejetée comme si elle était un déchet dont personne ne se préoccupe, dès lors qu’elle est considérée comme coûteuse ou inutile. Alors que beaucoup d’hommes ne mangent pas à leur faim, la culture de consommation nous entraîne à gaspiller de la nourriture dont nous n’estimons même plus la valeur. Mais rappelons-nous que la nourriture que l’on jette c’est comme si elle avait été volée à la table du pauvre. Ecologie de l’environnement et écologie humaine vont ensemble. C’est en combattant la culture du rejet et du gaspillage qu’il est possible de devenir attentif à chacun, et de venir en aide aux besoins des plus pauvres. »

    Le Pape François devait ainsi avec des termes durs dénoncer la tyrannie du gaspillage en déclarant : « Aujourd’hui c’est l’argent qui commande, et si une personne meurt cela ne fait pas la Une, si tant d’enfants dans le monde n’ont pas à manger, cela non plus ne fait pas la Une, comme si c’était désormais quelque chose de normal, alors que cela ne peut l’être. Non, nous ne pouvons nous habituer au superflu et au gaspillage de la nourriture ».