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Eglise - Page 1306

  • François : n'ayons pas peur du jugement final; nous ne serons pas laissés seuls

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    De Radio Vatican :

    Belle journée hivernale, ensoleillée mais froide, pour l’audience générale de ce mercredi. Le Pape François n’avait donc pas oublié de bien se couvrir, et notamment d’une écharpe, alors que pour la première fois, c’est une jeep couverte d’un toit de verre qu’il utilisait pour faire le tour de la Place Saint-Pierre avant de s’installer pour l’audience. Un périple au milieu des quelques 30.000 pèlerins et touristes venus pour l’occasion. Applaudissements, pancartes à son effigie ou avec son nom, pour autant d’expressions d’affection envers le Pape. Mais aussi des appels lancés haut et fort à son passage, concernant notamment la crise économique et sociale. « Saint-Père, a crié quelqu’un, nous avons besoin de travail, dites-le aux responsables politiques ».

    Du V.I.S. : 

    Le Pape François a consacré la catéchèse de l'audience générale au dernier article du Credo relatif à la vie éternelle et au jugement dernier: "Lorsque nous pensons au retour du Christ pour le jugement dernier, qui sanctionnera définitivement les bonnes actions et les omissions de nos vies, nous savons être en présence d'un mystère suprême que nous ne pouvons pas même imaginer. Instinctivement, ce mystère nous fait peur, nous angoisse, alors que si on y réfléchit il ne peut que réjouir le coeur du chrétien et susciter un sentiment de consolation et de confiance". Puis il a expliqué que le témoignage des premières communautés chrétiennes est intéressant car elles accompagnaient leurs prières de l'acclamation Maranatha, une sorte de supplique signifiant Viens Seigneur!". C'était une certitude alimentée par la foi: Oui le Seigneur vient, il est proche. Dans cette formule est condensée la Révélation. Au final de son Apocalypse, Jean montre l'Eglise épouse qui s'adresse à son époux Jésus, qu'elle ne voit pas "alors qu'elle va être enveloppée de sa plénitude de vie et d'amour. Si nous envisageons le jugement dernier dans cette perspective, toute peur, tout doute s'efface pour faire place à une joie profonde. Car c'est alors que nous serons jugés et pourrons être revêtus de la gloire du Christ". La confiance du chrétien vient aussi de la certitude de ne pas être seul et abandonné au moment du jugement. Le Christ sera notre avocat auprès du Père et nous pourrons compter sur la bienveillance de tant de nos prédécesseurs dans la foi...qui continuent de nous aimer d'une façon indicible. Les saints vivent auprès de Dieu et, dans la splendeur de sa gloire, prient pour nous qui sommes encore sur terre". L'Evangile de Jean rappelle que le Christ a été envoyé par le Père non pour condamner le monde mais pour qu'il soit sauvé à travers son sacrifice. "Cela signifie que le jugement est commencé, ici bas. Le jugement est prononcé à chaque instant de notre vie, à l'épreuve de la manière dont nous percevons la foi dans le salut qu'opère le Christ, ou de notre incrédulité découlant de notre repli en nous mêmes. Le salut c'est s'ouvrir à Jésus. Tous nous sommes pécheurs et il nous pardonne. Il faut donc s'ouvrir à l'amour du Seigneur qui dépasse toute chose. S'ouvrir signifie se repentir du bien que nous n'avons pas fait... Le Seigneur s'est offert et continue de s'offrir et de nous combler de la grâce et de la miséricorde du Père. D'une certaine manière nous sommes nous mêmes nos juges. Nous nous condamnons à l'exclusion de la communion avec Dieu et nos frères... Ne cessons donc pas de veiller sur nos pensées et nos actes afin de goûter dès maintenant la splendeur de Dieu que nous contemplerons pleinement dans la vie éternelle".

    Et voici le texte adressé aux pèlerins de langue française :

    « Chers Frères et sœurs, lorsque nous pensons au retour du Seigneur et au jugement final, nous nous trouvons face à un mystère qui nous dépasse. N’ayons aucune peur, car ce sera le moment où nous serons jugés prêts à être revêtus de la gloire du Christ et à être conduits à la pleine communion avec Dieu. Nous ne serons pas laissés seuls. Jésus nous dit qu’à la fin des temps, ceux qui l’auront suivi prendront place dans sa gloire pour juger avec lui. Il est beau de savoir qu’en plus du Christ, nous pourrons compter sur l’intercession et la bienveillance de nombreux frères et sœurs qui nous ont précédés sur le chemin de la foi. Enfin, nous savons aussi que le jugement est déjà en acte dans le cours de notre existence, mettant en jeu notre responsabilité, comme réponse à notre accueil du salut ou à notre incrédulité et à notre fermeture sur nous-mêmes.»

  • François, "personne de l'année" et sujet le plus discuté sur facebook

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    Radio Vatican : François, au cœur des discussions sur Facebook

    Le Pape François est actuellement en tête du classement des thèmes les plus discutés sur le réseau social Facebook, rapporte mardi le média en ligne américain The Huffington Post.

    La thématique « Pape François » devance dans le classement « élection » et « bébé royal ». Il faut descendre à la cinquième place pour trouver la seconde personnalité qui passionne le plus les 1,2 milliard d'utilisateurs du réseau social : Margaret Thatcher, l'ex-Première ministre britannique Margaret Thatcher, décédée en avril cette année.

    The Huffington Post précise que le Souverain Pontife a déjà battu d'autres records de popularité sur Internet. En juillet, une étude indiquait qu'il était le leader mondial le plus influent sur le réseau aux micromessages Twitter. Fin octobre, son compte @pontifex avait dépassé les 10 millions de followers.

    Il a aussi été établi fin novembre que le pape François était le nom propre le plus fréquemment utilisé sur l'Internet anglophone en 2013. (Avec Apic et The Huffington Post)

    Et le voilà à présent élu "personne de l'année 2013" par Time Magazine...

  • Promouvoir la dignité humaine contre la culture de l'exclusion

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    Au nom de la dignité humaine, remettre en question les choix de société

    Le pape reçoit l'institut Dignitatis Humanae (Zenit.org

    La dignité de l’homme, créé à l’image de Dieu, doit « interpeller la conscience personnelle et sociale », « remettre en question les modes de penser et d'agir, les critères, les priorités et les choix », exhorte le pape François.

    Le pape a reçu une délégation de l'Institut "Dignitatis Humanae", conduite par le cardinal Renato Raffaele Martino, son président, samedi dernier, 7 novembre 2013, au Vatican. L’objectif de l'Institut, fondé en 2008, est « de protéger et de promouvoir la dignité humaine fondée sur la vérité anthropologique que l'homme est né à l'image et à la ressemblance de Dieu ».Citant la parole « Faisons l'homme à notre image, selon notre ressemblance » (Gn 1,26), le pape a estimé que « la force de cette Parole met des limites à quiconque voudrait dominer en abusant des droits et de la dignité des autres ».

    « Dans le même temps, elle donne une espérance et une consolation à celui qui n'est pas en mesure de se défendre, à qui ne dispose pas des moyens intellectuels et pratiques pour affirmer la valeur de sa souffrance, de ses droits, de sa vie », a-t-il ajouté.

    Discours du pape François

    Messieurs les cardinaux,
    Illustre assistance,

    Je vous remercie pour cette rencontre, en particulier j'exprime ma reconnaissance au cardinal Martino pour les paroles avec lesquelles il l'a introduite. Votre Institut se propose de promouvoir la dignité humaine sur la base de la vérité fondamentale que l'homme est créé à l'image et à la ressemblance de Dieu. Donc la dignité est à l'origine de chaque homme et chaque femme. On ne peut pas la supprimer et elle n'est pas accessible à un quelconque pouvoir ou idéologie. Malheureusement à notre époque, si riche de tant de conquêtes et d'espérances, les pouvoirs et les forces qui finissent par produire une culture d'exclusion ne manquent pas ; et ceci tend à devenir une mentalité générale. Les victimes d'une telle culture sont vraiment les êtres humains les plus faibles et les plus fragiles – les enfants à naître, les plus pauvres, les malades âgés, les handicapés graves … – qui risquent d'être « écartés », expulsés par un engrenage qui doit être efficace à tout prix. Ce faux modèle d'homme et de société actuel met en pratique un athéisme niant de fait la Parole de Dieu qui dit : « Faisons l'homme à notre image, selon notre ressemblance » (Gn 1,26).

    Au contraire, si nous nous laissons interroger par cette Parole, si nous la laissons interpeller notre conscience personnelle et sociale, si nous la laissons remettre en question nos modes de penser et d'agir, les critères, les priorités et les choix, alors les choses peuvent changer. La force de cette Parole met des limites à quiconque voudrait se rendre hégémonique en abusant des droits et de la dignité des autres. Dans le même temps, elle donne une espérance et une consolation à celui qui n'est pas en mesure de se défendre, à qui ne dispose pas des moyens intellectuels et pratiques pour affirmer la valeur de sa propre souffrance, de ses propres droits, de sa propre vie.

    La Doctrine sociale de l’Église, avec sa vision intégrale de l'homme, en tant qu'être personnel et social, est la bonne « boussole ». Là est le fruit particulièrement significatif du long chemin du Peuple de Dieu dans l'histoire moderne et contemporaine : c'est la défense de la liberté religieuse, de la vie à toutes ses phases, des droits au travail et au travail décent, de la famille, de l'éducation…

    En conséquence, toutes les initiatives comme la vôtre, qui entendent aider les personnes, la communauté et les institutions à redécouvrir la portée éthique et sociale du principe de la dignité humaine, racines de la liberté et de la justice, sont bienvenues. A ce propos une action de sensibilisation et de formation est nécessaire, afin que les fidèles laïcs, de toutes les conditions, et spécialement ceux qui s'engagent dans le champ politique, sachent penser selon l’Évangile et la Doctrine sociale de l’Église et agir de manière cohérente, dialoguant et collaborant avec les autres, avec sincérité et honnêteté intellectuelle, partageant au-moins, s'il n'ont pas la foi, une vision simple de l'homme et de la société avec ses conséquences éthiques. Les non chrétiens et les non croyants convaincus que la personne humaine doit toujours être une fin et jamais un moyen sont nombreux.

    En vous souhaitant tout le bien pour votre activité, j'invoque pour vous et pour ceux qui vous sont chers la bénédiction du Seigneur.

    Traduction de Zenit, Hugues de Warren

  • Internet n'est pas suffisant

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    Le pape a reçu les participants à l’assemblée plénière du Conseil pontifical pour les laïcs, intitulée : « Annoncer le Christ à l'ère numérique », samedi dernier, 7 décembre 2013, dans la salle du consistoire du palais apostolique du Vatican. Il s'est notamment adressé à eux en ces termes (zenit.org) :

    ... parmi les opportunités et les dangers de la toile, il faut « examiner chaque chose », sachant que nous trouverons certainement de la fausse monnaie, des illusions dangereuses et des pièges à éviter. Mais, guidés par l'Esprit Saint, nous découvrirons aussi de précieuses opportunités pour conduire les hommes à la voie lumineuse du Seigneur.

    Parmi les possibilités offertes par la communication digitale, la plus importante concerne l'annonce de l’Évangile. Certes il n'est pas suffisant d'acquérir des compétences technologiques, même si c'est important. Il s'agit par-dessus tout de rencontrer des femmes et des hommes réels, souvent blessés ou perdus, pour leur offrir de vraies raisons d'espérer. L'annonce demande des relations humaines authentiques et directes pour déboucher vers une rencontre personnelle avec le Seigneur. Pourtant Internet ne suffit pas, la technologie n'est pas suffisante. Ceci ne veut pas dire que la présence de l’Église sur la toile soit inutile ; au contraire, il est indispensable d'être présents, toujours dans le style évangélique, dans ce qui est devenu pour tous, spécialement les jeunes, une sorte de cadre de vie, pour réveiller les questions irrésistibles du cœur sur le sens de l'existence, et indiquer la voie vers Celui qui est la réponse, la Miséricorde faite chair, le Seigneur Jésus.

  • Marxiste, le pape ?

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    Ouest France remet les montres à l'heure :

    Le pape François est-il marxiste ?

    En condamnant avec vigueur le libéralisme sauvage, le pape s'inscrit en fait dans la doctrine sociale de l'Eglise.

    Fidèle à son image de défenseur des pauvres, le pape, dans son exhortation apostolique Evangelii Gaudium, publiée fin novembrere, a dénoncé de manière très appuyée la dictature d'un marché "implacable" qui crée une "culture du déchet", jetant des populations entières à la marge.

    Marxiste, François?

    Sans jamais prôner la révolution ni se référer au marxisme, François a eu des phrases très explicites: "loin de moi la proposition d'un paupérisme irresponsable, mais l'économie ne peut plus recourir à des remèdes qui sont un nouveau venin, comme lorsqu'on prétend augmenter la rentabilité en réduisant le marché du travail".

    Les conservateurs américains toussent

    L'exhortation, qui vient après sa forte dénonciation de "la mondialisation de l'indifférence" sur l'île de Lampedusa en juillet, a amené aux Etats-Unis Rush Limbaugh, animateur radio conservateur (méthodiste) très écouté, à qualifier le propos de Jorge Mario Bergoglio de "marxisme pur".

    Un membre du "Tea Party", Jonathon Moseley, a jugé utile de préciser que, selon lui, "Jésus était un capitaliste prêchant la responsabilité personnelle, pas un socialiste".

    Fidèle à la doctrine sociale

    Mais la très conservatrice conférence des évêques des Etats-Unis a au contraire salué les propos du pape par la voix de l'évêque David L. Ricken, jugeant que celui-ci est "l'exemple vivant de la nouvelle évangélisation".

    Même écho dans l'épiscopat français. Pour l'un de ses représentants, Mgr Hippolyte Simon, archevêque de Clermont, François est "fidèle à la doctrine sociale la plus classique de l'Eglise, à savoir que le marché ne peut pas suffire à prendre en charge le bien commun: l'Etat doit participer à cette tâche".

    Dénonciation des inégalités croissantes

    La dénonciation des inégalités sociales et des injustices du capitalisme date notamment de Léon XIII, dernier pape du XIXème siècle.Pour le vaticaniste de renom, Marco Politi, du journal de gauche Il Fatto Quotidiano, "c'est ridicule de voir François en marxiste. Il est en plein syntonie avec Benoît XVI et Jean Paul II".

    "En réalité, sa dénonciation des inégalités croissantes révèle la résistance acharnée de ceux qui n'acceptent pas que l'économie et le système financier doivent s'adapter à des règles d'intérêt social", ajoute Politi.

    Théologie du peuple, plus que marxisme

    Selon ses biographes, Bergoglio n'a rien d'un marxiste, bien au contraire: sans être jamais un hyper-conservateur, il s'est heurté frontalement aux prêtres jésuites d'extrême gauche tentés par le marxisme.

    Face à la théologie de la libération, très en pointe en Amérique latine dans les années 1970, il propose une "théologie du peuple" non marxiste.Sa famille italienne avait été ruinée par la crise de 1929 et il a vu aussi dans les rues de Buenos Aires les ravages du libéralisme dans l'Argentine des dernières décennies.

  • François s'associe à la Campagne contre la faim dans le monde lancée par la Caritas Internationalis

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    De Radio Vatican :

    Message du pape François pour la «Campagne contre la faim dans le monde» lancée par Caritas Internationalis

    Ce mardi 10 décembre, la confédération Caritas lance une « vague de prière » mondiale visant à mettre un terme à la faim dans le monde. Cette initiative marquera le début de la campagne contre la faim, Une seule famille humaine, de la nourriture pour tous, une campagne mondiale, la première du genre, impliquant les 164 organisations nationales qui forment la confédération Caritas Internationalis.

    Améliorer la sécurité alimentaire

    Caritas l'affirme : le fait que des gouvernements garantissent le droit à la nourriture dans leurs lois nationales est une étape essentielle pour garantir la nourriture pour tous. Le droit à la nourriture protège le droit de tout être humain à vivre sa vie dans la dignité, libéré de la faim, de l’insécurité alimentaire et de la malnutrition.

    En plus du plaidoyer international auprès des gouvernements et des Nations unies, la campagne Une seule famille humaine, de la nourriture pour tous, verra les organisations Caritas adopter des objectifs nationaux visant à l’amélioration de la sécurité alimentaire. L’accent sera aussi mis sur le changement personnel au niveau du gaspillage de nourriture et de l’attitude envers comment nous mangeons et ce que nous mangeons.

    Message vidéo du Pape François

    « Il y a assez de nourriture pour nourrir la planète. Nous croyons qu’avec votre aide, nous pouvons mettre un terme à la faim d’ici 2025 », a déclaré, dans un message vidéo, le cardinal Oscar Rodríguez Maradiaga, président de Caritas Internationalis.

    Le Pape François a lui aussi offert sa bénédiction et son soutien à la campagne dans un message vidéo de cinq minutes, dont voici le texte intégral : 

    « Chers frères, chères sœurs,

    Je suis heureux de vous annoncer aujourd’hui le lancement de la « Campagne contre la faim dans le monde » lancée par notre Caritas Internationalis et de vous communiquer que j’entends y donner mon plein soutien.

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  • Sois vrai et vis ce que tu dis

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    Nous publions ci-dessous les notes d'une intervention faite par un responsable des scouts d'Europe (Belgique) s'adressant aux jeunes chefs de toutes les sections pour la journée de lancement (en fin septembre ) sur le thème "Sois vrai, et vis ce que tu dis" :

    "Sois vrai" :

    Sois vrai et fais ce que tu dis… le moins qu’on puisse dire, c’est que ce n’est pas très sexy comme devise. De nos jours, on dirait plutôt :

    « Sois libre, et fais ce que tu veux ».

    Dans les films, les mythes d’aujourd’hui, il y a les héros qui qui combattent pour le bien contre le mal (le Seigneur des anneaux, Harry Potter, Thomas More, etc…), mais de plus en plus souvent, le héros meurt pour la liberté contre l’oppression (vous vous souvenez sans doute de films comme Braveheart, Gladiator, etc…). 

    De fait, de nos jours, nous sommes des grands libéraux, des fans de la liberté. Nous voulons, comme en mai 68 jouir sans entrave («  il est interdit d’interdire, Même si Dieu existait, il faudrait le supprimer » disaient encore les slogans de l’époque). Tout concept de bien ou de  vrai est vu comme un obstacle à l’épanouissement personnel.  Etre vrai, l’idée même du concept de Vérité, ce n’est pas très populaire.

    On ne parle plus de la Vérité mais d’une vérité (sous-entendu qu’il en y a plusieurs, ce qui est une autre manière de dire qu’il n’y en a aucune), on ne parle plus de bien et de mal, mais de « valeurs » et on quand on dit « être vrai » on veut dire « être sincère ».

    Il est clair que quand on dit « sois vrai », on sous-entend aussi « sois sincère », mais cela va beaucoup plus loin que cela. C’est un thème tout à fait fondamental. En disant d’abord « sois vrai », cela veut dire que c’est la Vérité, ce qui est vrai, beau et bien qui est le critère le plus  déterminant de ce que nous devons faire.

    Vous en êtes d’ailleurs aujourd’hui un bon exemple parce que vous êtes chef, et vous êtes chef pas uniquement parce que vous vous amusez, parce que c’est cool, parce que c’est « in », mais aussi et surtout parce que vous êtes convaincus de réaliser quelque chose de bien, d’apporter quelque chose de positif à vos garçons, de les faire grandir dans ce qui est vrai. Ce que vous avez fait de bien vous apporte une satisfaction de vous-même, un souvenir profond et durable de vos années scoutes.

    Le vrai, c’est ce qui est juste, bon et beau. C’est ce qui doit être déterminé et juger nos actes. De nos jours, on a tendance à dire que c’est la liberté ou à défaut celle du plus grand nombre, qui détermine ce qui est bien. Mais cela ouvre en fait la porte à toutes les dérives, car si le « bien » et le « mal » deviennent ce qui nous arrange bien, ces notions n’ont plus le moindre intérêt.

    Sans rentrer dans les détails, nous croyons que la Vérité existe :

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  • Un dossier de « l’Homme Nouveau » sur les traductions liturgiques

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    La dernière livraison de « L’Homme Nouveau » consacre un dossier à la question des traductions liturgiques. Le Président de « Pro Liturgia », Denis Crouan, a été interrogé à ce sujetQuelques extraits :

    L’Homme Nouveau : Pourquoi fallait-il refaire les traductions liturgiques, notamment celle de la Bible utilisée dans le Missel romain ?

    Denis Crouan : A vrai dire, la réponse à cette question a été donnée par le Pape Jean-Paul II dans sa Lettre « Vicesimus quintus annus » publiée en décembre 1988 à l’occasion du 25e anniversaire de la Constitution « Sacrosanctum Concilium » sur la Liturgie. Le Souverain Pontife indiquait que la nécessité de l’après-Concile avait conduit les Conférences épiscopales à donner et à utiliser des traductions provisoires qui avaient été approuvées « ad interim ». Et Jean-Paul II ajoutait qu’il était temps de « remédier à certaines faiblesses ou inexactitudes » de ces traductions, afin de pouvoir « publier enfin des livres liturgiques dans un état pouvant être considéré comme acquis durablement et dans une présentation qui soit digne des mystères célébrés. » (…).

    L’H.N. : Comment peut-on éviter de faire subir aux fidèles des changements dans la liturgie alors que la langue est normalement évolutive ?

    D.C. : Je pense que pour répondre à cette question délicate et complexe, il faut voir qu’une langue employée en liturgie - je parle ici aussi bien du français que des autres langues vernaculaires - doit avoir trois qualités : la rigueur, la simplicité (ce qui n’est pas la banalité mais doit être entendu au sens du mot latin « simplex », c’est-à-dire « sans plis », sans tournures tarabiscotées), la poésie. J’ajouterai même une quatrième qualité : le sens de la formulation conférant une certaine musicalité aux phrases. Moyennant quoi, on pourrait espérer une certaine stabilité de ce que j’appellerais du « français liturgique ».

    L’H.N. : A côté des traductions et des révisions, n’est-il pas nécessaire d’offrir aux fidèles et aux prêtres une véritable formation sur ce qu’est la liturgie ?

    D.C. : C’est certain : on touche là au point essentiel. Cette formation a été expressément demandée par Vatican II : la Constitution conciliaire sur la Liturgie commence même par ça ! Malheureusement, jusqu’ici, cette formation n’a guère été donnée. Je ne crois pas donner un « scoop » en disant qu’elle a été refusée dans les séminaires diocésains et qu’elle n’est toujours pas donnée aux membres des « équipes liturgiques » paroissiales ou interparoissiales. Bien entendu, quand je parle de « formation », je ne parle pas des « sessions de recyclage » où l’on apprend à faire un bouquet, à confectionner des banderoles ou à chanter le dernier refrain à la mode ; je parle bien de « formation » au sens où l’entend le Concile qui rappelle que « l’enseignement de la liturgie dans les séminaires et les maisons d’études des religieux doit être placé parmi les disciplines nécessaires et majeures et doit être dispensé dans sa perspective théologique et historique aussi bien que spirituelle, pastorale et juridique, tandis que les prêtres devront apprendre à observer les lois liturgiques... »  Il faut bien reconnaître que nous demeurons très loin de tout cela ! (…)

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  • Le pape François, dévot de l'Immaculée

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    Rome, 8 décembre 2013 (Zenit.org)

    « Le Seigneur vient ! Attendons-le ! »,  a exhorté le pape François avant la prière de l’angélus, méditant sur la beauté de la Vierge Marie, l’Immaculée en disant : « Elle nous enseigne à vivre ce temps de l’Avent dans l’attente du Seigneur ».

    Le pape a invité la foule à invoquer avec lui trois fois le qualificatif biblique donné par l’Ange à la Vierge Marie dans l’Evangile de l’Annonciation: « pleine de grâce », ou, dans la traduction liturgique de la bible, « comblée-de-grâce ».

    Paroles du pape François avant l’angélus

    Chers frères et sœurs, bonjour,

    Ce deuxième dimanche de l’Avent tombe le jour de la fête de l’Immaculée Conception de Marie, et alors notre regard est attiré par la beauté de la Mère de Jésus, notre Mère ! C’est avec une grande joie que l’Eglise la contemple « pleine de grâce » (Lc 1, 28), et, en commençant par ces mots, nous la saluons tous ensemble : « Pleine de grâce ». Disons trois fois : « Pleine de grâce ! » Tous : « Pleine de grâce ! Pleine de grâce ! Pleine de grâce ! » Et ainsi, Dieu l’a regardée dès le premier instant de son dessein d’amour. Il l’a regardée, belle, pleine de grâce. Elle est belle, notre Mère ! Marie nous soutient sur notre chemin vers Noël, parce qu’elle nous enseigne à vivre ce temps de l’Avent dans l’attente du Seigneur. Parce que ce temps de l’Avent est une attente du Seigneur, qui viendra tous nous visiter lors de la fête, mais aussi, chacun, dans notre cœur. Le Seigneur vient ! Attendons-le !

    L’Evangile de saint Luc nous présente Marie, une jeune-fille de Nazareth, petite localité de Galilée, à la périphérie de l’empire romain, et aussi à la périphérie d’Israël. Un petit village. Et pourtant, c’est sur elle, cette jeune-fille de ce petit village lointain, sur elle, que s’est posé le regard du Seigneur, qui l’a choisie pour être la mère de son Fils. En vue de cette maternité, Marie a été préservée du péché originel, c’est-à-dire de cette fracture dans la communion avec Dieu, avec les autres et avec la création qui blesse en profondeur tout être humain. Mais cette fracture a été guérie à l’avance dans la Mère de Celui qui est venu nous libérer de l’esclavage du péché. L’Immaculée est inscrite dans le dessein de Dieu ; elle est le fruit de l’amour de Dieu qui sauve le monde. »

    Et la Madone ne s’est jamais éloignée de cet amour : toute sa vie, tout son être est un « oui » à cet amour, est un « oui » à Dieu. Mais certainement, cela n’a pas été facile pour elle ! Quand l’Ange l’appelle « pleine de grâce » (Lc 1, 28), elle en est « toute bouleversée », parce que, dans son humilité, elle se sent comme un rien devant Dieu. L’Angle la réconforte : « Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu. Voici que tu vas concevoir un fils (…) et tu lui donneras le nom de Jésus » (v. 30). Cette annonce la bouleverse encore plus, aussi parce qu’elle n’était pas encore mariée avec Joseph ; mais l’Ange ajoute : « L'Esprit Saint viendra sur toi (…), c'est pourquoi celui qui va naître sera saint, et il sera appelé Fils de Dieu » (v. 35). Marie écoute, obéit intérieurement et répond : « Voici la servante du Seigneur ; que tout se passe pour moi selon ta parole» (v. 38).

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  • La grande misère de l'Eglise des Pays-Bas

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    Lu sur le blog de Jeanne Smits :

    Visite “ad limina” : l'effondrement du catholicisme néerlandais

    En visite ad limina à Rome, les évêques néerlandais ont fait savoir au pape François la profondeur de la crise de l’Eglise catholique aux Pays-Bas, l’exode des fidèles et des pratiquants ayant atteint des proportions critiques.

    Le cardinal Willem Eijk, archevêque d’Utrecht, s’en est ouvert au micro de Radio Vatican en LifeSiteNews, soulignant que des centaines d’églises catholiques sont aujourd’hui menacées de fermeture et que l’Eglise « qui est aux Pays-Bas » est au bord de l’effondrement après s’être « sécularisée de manière drastique », rapporte Hilary White.

    Le nombre de catholiques pratiquants continue de diminuer. « Pendant les années 1950, 90 % des catholiques allaient encore à l’Eglise tous les dimanches. Aujourd’hui, ils ne sont plus que 5 %. »

    Cela a des conséquences matérielles : l’Eglise catholique ne reçoit aucune subvention publique, ne vivant que du denier du culte et des dons volontairement versés par les fidèles. « C’est pourquoi nous sommes forcés à fermer de nombreuses Eglises », a-t-il expliqué.

    Lire la suite sur le blog de Jeanne Smits

     

  • Europe : Le Secrétariat de la Comece s’inquiète du cadre éthique prévu pour « Horizon 2020 »

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    Le Secrétariat de la Comece s’inquiète du cadre éthique prévu pour « Horizon 2020 » (source)

    Sur proposition de la  Commission européenne, la Commission Parlementaire ITRE (Industrie, Recherche et Énergie) du Parlement européen adoptera cet automne le nouveau programme de recherche et d’innovation de l’UE intitulé « Horizon 2020 ». Cet ensemble de propositions est doté d’un budget de 87 millions d’€
    Le Secrétariat de la COMECE* a pris position sur les aspects éthiques du Programme « Horizon 2020 » : le cadre éthique est plus faible que celui qui est appliqué actuellement pour le programme 2007-2013.
    Dans la disposition juridique concernant ce cadre éthique, deux principes essentiels manquent : celui de la protection de la dignité humaine et celui de la primauté de l’être humain qui doit prévaloir sur l’intérêt de la société ou de la science. En outre, l’engagement de la Commission européenne (Déclaration du 30 décembre 2006) d’exclure toute recherche impliquant l’utilisation de cellules souches embryonnaires a disparu. La récente décision de la Cour européenne de Justice dans l’affaireGreenpeace v. Brüstle qui refuse de reconnaître comme brevetables les procédés utilisant des cellules souches prélevées sur des embryons humains conforte la position du Secrétariat de la COMECE.

    *Commission des Episcopats de la Communauté Européenne

  • Le pape François dénonce l'athéisme et les dérives des sociétés contemporaines

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    François dénonce l'athéisme et les dérives des sociétés contemporaines (source)

    Le Pape François a fustigé ce samedi matin l’athéisme pratique largement répandu dans le monde contemporain qui propose un modèle erroné de l’homme et de la société. Il a encouragé les chrétiens laïcs à penser et à agir conformément à l’Evangile et à la Doctrine sociale de l’Eglise surtout dans le domaine politique. Le Saint-Père recevait une délégation de l’Institut Dignitatis Humanae, qui a pour vocation de promouvoir la dignité de l’homme créé à l’image et à la ressemblance de Dieu.

    Les dérives de la société actuelle dénoncées

    Le pape François s’inscrit dans la droite ligne de ses prédécesseurs Jean-Paul II et Benoît XVI, quand il décrit sans complaisance les dérives de la société actuelle. « Malheureusement à notre époque, pourtant si riche en conquêtes et espoirs, il existe des pouvoirs et des forces qui finissent par produire une culture du déchet dont les principales victimes sont les êtres humains les plus faibles et fragiles ». Le Souverain Pontife cite les enfants à naître, les pauvres, les personnes âgées malades, les handicapés qui risquent d’être expulsés d’un engrenage qui se veut performant coûte que coûte. A la base de cette mentalité, il pointe du doigt l’athéisme pratique qui nie la Parole de Dieu. Créé à l’image et à la ressemblance de Dieu, tout homme et toute femme possède une dignité qui échappe aux pouvoirs et aux idéologies, insiste le Pape François. La Parole de Dieu impose des limites à toute hégémonie et donne espérance et réconfort à ceux qui ne sont pas en mesure de se défendre. D’où cet appel aux consciences personnelles et sociales.

    L’importance du doute et de la parole de Dieu

    Si nous laissons la parole de Dieu remettre en question notre manière de penser et d’agir, nos priorités et nos choix, alors les choses pourront changer. Le modèle à suivre pour les laïcs engagés est la Doctrine sociale de l’Eglise qui réclame la défense de la liberté religieuse, de la vie à chacune de ses étapes, du droit à un travail décent, de la famille, de l’éducation, etc. Le pape François invite à redécouvrir la portée éthique et sociale du principe de la dignité humaine, fondement de liberté et de justice. Il exhorte les laïcs chrétiens à agir avec cohérence surtout dans le domaine politique.