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Eglise - Page 1382

  • Révolutionnaire, le pape ?

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    Sandro Magister consacre une note à François, "révolutionnaire à sa manière" :

    Bergoglio, révolutionnaire à sa manière

    Les théologiens de la libération sont élogieux à son égard, mais, entre lui et eux, il y a un abîme. Les progressistes estiment qu'il est l'un des leurs, mais il garde ses distances par rapport à eux. Le véritable François est très différent de ce que certains imaginent.

    Le pape François - qui vit avec l’opinion publique une lune de miel persistante - a reçu des éloges même de la part du plus révolutionnaire des théologiens franciscains, le Brésilien Leonardo Boff : "François va donner une leçon à l’Église. Nous sortons d’un hiver rigoureux et sombre. Avec lui, c’est le printemps qui arrive".

    À vrai dire, cela fait longtemps que Boff a abandonné l’habit monacal. Il s’est marié et il a remplacé l’amour pour Marx par un amour écologiste pour Mère Terre et Frère Soleil. Et pourtant il est toujours le plus connu et le plus cité des théologiens de la libération.

    Lorsque, trois jours à peine après avoir été élu pape, Jorge Mario Bergoglio a appelé de ses vœux "une Église pauvre et pour les pauvres", son inclusion dans les rangs des révolutionnaires semblait chose faite.

    En réalité, il y a un abîme entre la manière de voir des théologiens latino-américains de la libération et celle de ce pape argentin.

    Bergoglio n’est pas un auteur de livres prolifique, mais les écrits que l’on a de lui suffisent et aident à comprendre à quoi correspond, dans son esprit, son insistance à se mêler au "peuple".

    La théologie de la libération, il la connaît bien, il l’a vue naître et se développer, y compris chez ses confrères jésuites, mais il a toujours montré qu’il était en désaccord avec elle, même au risque de se trouver isolé.

    Ses théologiens de référence n’étaient pas Boff, Gutierrez ou Sobrino, mais Juan Carlos Scannone, un autre jésuite argentin, connu de très peu de gens. Celui-ci, qui avait été son professeur de grec, avait élaboré une théologie non pas de la libération mais "du peuple", fondée sur la culture et la religiosité des gens ordinaires, au premier rang desquels les pauvres, avec leur spiritualité traditionnelle et leur sensibilité à la justice.

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  • Il existe des chrétiens de salon, non ?

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    « Il existe des chrétiens de salon, non ? Eduqués, tout comme il faut, mais ils ne sont pas capables de faire des fils pour l’Eglise par l’annonce et la ferveur apostolique. Aujourd’hui nous pouvons demander à l’Esprit Saint qu’il nous donne cette ferveur apostolique à nous tous, la grâce d’aller de l’avant vers les périphéries existentielles. L’Eglise a tellement besoin de cela ! Pas seulement dans les terres lointaines, dans les jeunes églises, dans les pays qui ne connaissent pas encore Jésus, mais ici dans nos villes, tant de gens ont besoin de cette annonce de Jésus-Christ. Demandons donc à l’Esprit Saint cette grâce du zèle apostolique, d’avoir des chrétiens zélés. Et si nous dérangeons, que Dieu soit loué. En avant toute, comme dit le Seigneur à Saint Paul et courage ! »

    François, dans son homélie de ce jour (16/5) à Sainte-Marthe (source)

  • Le pape dénonce le pouvoir de l'argent et le manque d'éthique

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    Le Pape s'oppose au pouvoir de l'argent (source Radio Vatican)

    Le Pape a tenu (ce jeudi matin) un discours très ferme devant les ambassadeurs du Kirghizstan, d’Antigua et Bardua, du Grand-duché de Luxembourg et du Bostwana. François a reçu vers 11h00 dans la salle Clémentine les nouveaux accrédités près le Saint-Siège venus lui présentés leurs lettres de créances. Le Pape leur a demandé d’être les promoteurs d’une société plus éthique tout en condamnant la spéculation financière et la soif d’argent sans limites. 


    Messieurs les Ambassadeurs,

    (...) notre humanité vit en ce moment comme un tournant de son histoire, eu égard aux progrès enregistrés en divers domaines. Il faut faire l’éloge des acquis positifs qui contribuent au bien-être authentique de l’humanité dans les domaines de la santé, de l’éducation et de la communication par exemple. Toutefois, il y a lieu de reconnaître aussi que la plupart des hommes et des femmes de notre temps continuent de vivre dans une précarité quotidienne aux conséquences funestes. Certaines pathologies augmentent, avec leurs conséquences psychiques ; la peur et la désespérance saisissent les cœurs de nombreuses personnes même dans les pays dits riches ; la joie de vivre s’amenuise ; l’indécence et la violence prennent de l’ampleur ; et la pauvreté devient plus criante. Il faut lutter pour vivre, et pour vivre souvent indignement. L’une des causes de cette situation, à mon avis, se trouve dans le rapport que nous entretenons avec l’argent, et dans notre acceptation de son empire sur nos êtres et nos sociétés. Ainsi la crise financière que nous traversons, nous fait oublier son origine première située dans une profonde crise anthropologique. Dans la négation du primat de l’homme ! On s’est créé des idoles nouvelles. L’adoration de l’antique veau d’or (cf. Ex 32, 15-34) a trouvé un visage nouveau et impitoyable dans le fétichisme de l’argent, et dans la dictature de l’économie sans visage, ni but vraiment humain. 

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  • Un nouveau condensé d'anticatholicisme rudimentaire made in RTBF

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    Un ami nous écrit :

    "Bonjour,

    Je ne sais pas si vous avez eu l'occasion de voir cette émission de la RTBF ("cinquante degrés nord" consacrée à l'Eglise catholique). Je vous la transmets car c'est un merveilleux condensé de ce qui se dit de plus caricatural sur l'Eglise. On y entend une erreur factuelle toutes les 3 phrases, les reportages atteignent des niveaux inégalés dans la manipulation, le niveau global du débat est désespérément bas et les intervenants qui auraient pu défendre l'Eglise se montrent souvent assez maladroits. Même l'abbé Ringlet semble parfois désarçonné par l'ampleur de la bêtise des accusations portées, allant même parfois jusqu'à presque "défendre" la hiérarchie de l'Eglise. Le "journaliste" Jérôme Colin cache difficilement ses frustrations et se montre particulièrement mal informé, étalant l'incohérence de ses raisonnements sans aucun complexe aux travers de questions du genre; "Vous trouvez qu'il (ndlr Benoît XVI) a été amour, par exemple?" avec une intention ironique.

    http://www.rtbf.be/video/detail_cinquante-degres-nord?id=1822739 

    Cordialement,

    F. W."

  • François insiste sur le respect de la vie à naître

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    (Zenit.org - Anita Bourdin) - La Marche pour la vie organisée par la "Civitas Christiana" de la ville de Szczecin, en Pologne, est encouragée par le pape François, qui appelle aussi au respect de la vie dans un "tweet".

    Le pape s'est en effet adressé - en italien - aux Polonais présents place Saint-Pierre ou suivant l'audience grâce à différents media, ce mercredi matin, 15 mai 2013. Dimanche 12 mai, le pape avait donné son soutien au mouvement européen pour la protection juridique de l'embryon humain.

    "Je salue les membres de l'Association Civitas Christianade de Szczecin, organisateurs de la Marche pour la Vie locale, à laquelle des milliers de personens participent depuis plusieurs années. Que cette initiative rappelle à tous la nécessité de promouvoir et de défendre la vie humaine de sa conception à son déclin naturel".

    "Implorons l'Esprit-Saint afin que le coeur des hommes soient pénétrés de la vérité qui rend libres et par l'amour de Dieu qui nous dispose à être des témoins de l'Evangile", a ajouté le pape.

    Ensuite, dans un "tweet", le pape a de nouveau invité au respect de la vie humaine: "C’est Dieu qui donne la vie. Respectons et aimons la vie humaine, particulièrement celle qui est sans défense dans le sein maternel."

    C'est la troisième fois en quelques jours que le pape François défend publiquement la vie humaine. Dimanche dernier, 12 mai, lors du Regina Coeli, place Saint-Pierre, le pape a encouragé la Marche pour la Vie italienne, l'initiative citoyenne européenne "Un de nous", et il a annoncé un congrès au Vatican sur l'encyclique de Jean-Paul II "Evangelium Vitae" de 1995.

    Avant la prière mariale du Regina Coeli, le pape a en effet salué la présence des associations italiennes de défense de la vie humaine qui ont marché du Château Saint-Ange jusque place Saint-Pierre.

    "Je salue, a dit le pape, les participants de la "Marcia per la vita" qui a eu lieu ce matin à Rome, et j'invite à maintenir la vive attention de tous sur un thème aussi important que le respect de la vie humaine à partir du moment de sa conception".

    A ce propos, le pape a mentionné l'initiative citoyenne européenne "Un de nous" (http://www.oneofus.eu): "J'aime aussi à rappeler à ce propos la récolte de signatures qui a lieu aujourd'hui dans de nombreuses paroisses italiennes, afin de soutenir l'initiative européenne "Un de nous" pour garantir la protection juridique de l'embryon, en protégeant tout être humain dès le premier instant de son existence".

    A propos de l'encyclique de Jean-Paul II Evangelium vitae (25 mars 1995), (http://www.vatican.va/holy_father/john_paul_ii/encyclicals/documents/hf_jp-ii_enc_25031995_evangelium-vitae_fr.html), le pape a annoncé le congrès des 15 et 16 juin, au Vatican, dans le cadre de l'Année de la foi: "Pour ceux qui ont à coeur la défense du caractère sacré de la vie humaine, la "journée d'Evangelium vitae" sera un moment particulier".

    D'aucuns se sont étonnés de cette intervention du pape François. Zenit avait annoncé dès l'élection du cardinal Jorge Mario Bergoglio comme Successeur de Pierre que c'était un pape "pour la vie" (Zenit, 13 mars 2013: http://www.zenit.org/fr/articles/le-pape-francois-defenseur-de-la-vie-humaine).

  • Se laisser guider vers la Vérité par l'action de l'Esprit Saint

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    Cité du Vatican, 15 mai 2013 (VIS). Ce mercredi, Place St.Pierre, le Pape François a tenu l'audience générale devant plus de 70.000 personnes, consacrant catéchèse à l'action de l'Esprit Saint au sein de l'Eglise: "Nous vivons une époque de scepticisme envers la vérité. Benoît a souvent évoqué le relativisme, cette tendance à penser qu'il n'y a rien de définitif et que la vérité découle d'un consensus voire de la volonté individuelle... Souvenons nous de Pilate auquel Jésus venait de révéler le sens de sa mission et qui demanda ce qu'est la vérité. Il ne réussissait pas à comprendre que la vérité se trouvait devant lui. Il ne réussissait pas à voir la vérité en Jésus, et Dieu en lui... La vérité n'est pas une chose que l'on trouve mais une personne que l'on rencontre... Qui nous fait reconnaître que Jésus est la parole de vérité, le Fils du Père? Paul dit que personne ne peut dire que Jésus est seigneur sinon sous l'action de l'Esprit Saint...que Jésus appelle Paraclet, c'est à dire celui qui vient en aide. C'est l'Esprit qui accompagne notre parcours de connaissance". L'Esprit agit dans nos vies comme dans celle de l'Eglise "en imprimant dans le coeur des croyants les paroles de Jésus qui, à l'instar de l'annonce des prophètes de l'Ancien Testament, s'inscrivent en nous comme critères de nos actions et principe de vie". L'esprit nous guide vers la vérité, "à la rencontre de Jésus, qui est la plénitude de la vérité, au coeur de la vérité. Il nous ouvre à une communion toujours plus profonde avec Jésus en nous offrant l'intelligence des choses divines. Demandons chaque jour à l'Esprit qu'il fasse que nos coeurs s'ouvrent à la Parole, au bien et au beau de Dieu. Alors je vous le demande: Combien d'entre vous prient le Saint Esprit? Nous sommes probablement peu nombreux. Obéissons à Jésus et prions quotidiennement l'Esprit pour qu'il nous éclaire".

    La tradition de l'Eglise dit que l'Esprit de vérité suscite en nous le sens de la foi grâce auquel, ainsi que le rappelle Vatican II, le peuple de Dieu adhère pleinement sous la conduite du magistère à la foi transmise, approfondit son jugement et l'applique mieux... Pour être source de vie, l'accueil de la parole et de la vérité de foi doit advenir et grandir sous l'action de l'Esprit. Ainsi devons nous apprendre de Marie en revivant son oui, sa disponibilité totale à accueillir le Fils de Dieu en elle... Au travers de l'Esprit, le Père et le Fils nous habitent, et nous vivons de Dieu en Dieu... Nous avons besoin de nous laisser inonder de la lumière de l'Esprit afin qu'il nous introduise dans la vérité de Dieu, l'unique seigneur de notre vie. En cette Année de la foi, demandons nous si nous faisons quelque chose de concret pour mieux connaître le Christ et la vérité de la foi... Interrogeons nous aussi pour savoir si nous progressons de manière à ce que la foi oriente notre existence. On ne peut être chrétien à temps partiel, suivant le moment, la circonstance ou le choix. On est chrétien à temps complet. La vérité du Christ qu'est l'Esprit Saint nous guide et nous alimente, de manière à imprégner totalement notre quotidien. Il faut donc l'invoquer plus souvent, afin qu'il nous guide dans la voie des disciples du Christ. Prions le chaque jour. Engageons nous à le prier!".

  • Incongruités liturgiques à Buizingen

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    Un ami nous écrit :

    Voici le récit authentique d'une curieuse expérience qui nous a été rapportée par des témoins dignes de foi.

    Des connaissances sont invitées par des membres de leur famille à la "1ère communion" de leur fille le 12 mai à Buizingen. 

    Première surprise, le carnet que les participants reçoivent ne parle pas de 1ère communion mais de "Fête des 8 ans".

    Deuxième surprise: pas de prêtre mais deux femmes qui officient durant une heure. Les connaissances qui connaissent le néerlandais sont incapables de dire s'il y a eu consécration ou pas. L'un pense que oui, l'autre que non...

    Toujours est-il qu'au moment de la communion, les "officiantes" donnent à chaque famille concernée une grande hostie qui est ensuite partagée par la famille elle-même entre tous ses membres y compris des bébés d'un an...

    Si nos connaissances sont interloquées, les autochtones paraissent à l'aise, habitués semble-t-il. Chaque dimanche, en effet, ce sont ces dames qui officient...

  • Les 40 ans du Chemin Neuf

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    FÊTER L'OEUVRE DE L'ESPRIT-SAINT

    18 mai 2013 - Carmel de Mehagne (Liège)

    Il y a 40 ans en octobre 1973, née d’un groupe de prière, la Communauté du Chemin Neuf rassemblait sept personnes au 49 Montée du Chemin Neuf, à Lyon en France. Commençait alors une histoire inimaginable, inspirée par l’Esprit Saint à la suite du Concile Vatican II, qui conduit la Communauté « de Lyon au monde entier ».

    Aujourd’hui, pour fêter ces 40 ans, nous vous invitons le samedi 18 mai pour 12H de louange, de prière, de formation en lien avec tous les pays où la Communauté est présente.

    Au cœur de cet anniversaire, un moment unique de communion et de prière pour le monde, grâce aux moyens de communication modernes depuis Rome, où se rassemblent tous les mouvements ecclésiaux et les communautés nouvelles autour du nouveau Pape de l’Eglise Catholique Romaine !

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    Durant ces deux heures :

    • 40 ans d’histoire dans la louange,
    • Conférence du Père Laurent Fabre, fondateur et responsable de la Communauté du Chemin Neuf,
    •  « Flashmob international » pour la paix dans le monde,
    • Assemblée de Prière "en réseau" pour l’unité entre nos églises et nos pays.

  • Le Saint-Siège présent à la Biennale de Venise

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    La_biennale_venezia-logo-EB0754F498-seeklogo.com.gifCité du Vatican, 14 mai 2013 (VIS). Pour la première fois le Saint-Siège va prendre part à la Biennale de Venise (1 juin - 24 novembre) avec un pavillon inspiré à la Genèse. Son titre, Au début, a été choisi par le Cardinal Gianfranco Ravasi, Président du Conseil pontifical pour la culture, qui entend développer le dialogue de l'Eglise avec la culture contemporaine. Ce matin près la Salle de Presse, avec Antonio Paolucci, Directeur des Musées du Vatican et coordinateur de l'opération, et M.Paolo Baratta, Directeur de la Biennale, le Cardinal a expliqué l'organisation du pavillon en trois sections artistiques exprimant la création, la dé-création et la re-création. L'art contemporain, a-t-il dit, intéresse le Conseil pour la culture en tant qu'expression de la culture de ces dernières décennies. Quant au thème de la Genèse choisi pour le pavillon du Saint-Siège, sa valeur dépasse l'intérêt culturel ecclésial car il jalonne toute l'histoire de l'art. Ses onze premiers chapitres parlent du mystère des origines, de l'intrusion du Mal dans l'histoire et des espérances et projet de l'humanité après la dévastation symbolique du déluge". Les artistes sélectionnés ont oeuvré dans trois directions, la création et l'acte créatif qui prend forme dans la Parole, souffle de l'Esprit qui génère dans l'espace et le temps toute forme de vie, l'être humain compris. La dé-création se focalise sur le choix de l'homme qui s'oppose au projet de Dieu à commencer par le premier meurtre. Elle permet de réfléchir sur le côté inhumain de l'humanité. La violence et la disharmonie qui en découlent engagent une phase nouvelle de l'histoire humaine, exprimée par la punition - purification qu'est le déluge universel. La recherche de l'espérance, symbolisé par l'histoire biblique de Noé puis d'Abraham et de sa descendance, conduit à la formation d'une humanité nouvelle et d'une nouvelle création où les êtres et la vie sont profondément changés".

    Puis M.Paolucci a présenté les artistes choisis pour cette tâche: le Studio Azzurro, qui a fait de l'image immatérielle de la lumière et des sons le fondement de ses recherches, développe sur la création un riche dialogue entre monde végétal, monde animal et dimension humaine. Pour la dé-création, le photographe Josef Koudelka propose des clichés puissamment évocateurs de la destruction qu'engendrent les guerres, et l'usure matérielle comme conceptuelle tant de la nature que de l'industrie. Ses images dénoncent un monde blessé et à l'abandon, sachant transformer des fragments de la réalité en oeuvre d'art quasi abstraite. Enfin la perspective de la nouvelle humanité, de la re-création, a fait appel à Lawrence Carroll, et au volet de son travail portant sur les processus de transfiguration et leur expression symbolique et concrète à la fois. L'expérience de l'Arte Povera propose un cycle d'érosion et réparation, de congélation et de décongélation, de pause et de nouveau départ par la réintroduction d'objets qui fait coexister fragilité et monumentalité.

    La présence du Saint-Siège à la Biennale, a souligné M.Baratta, revêt une grande importance et fait grand écho dans le monde de l'art et de la culture. Elle est la bienvenue et nous estimons que cela entre dans la mission première de l'institution qu'est la rencontre et le dialogue. La LV Biennale international des arts est à la fois exposition et recherche car l'art contemporain voit des artistes exprimer leurs idées et leur mise en forme, tandis que d'autres proposent une réflexion. Et l'intérêt global est toujours concentré sur l'homme, ses inquiétudes et ses recherches, face à la passivité du consommateur mais avec la participation du visiteur. En cela aussi, la participation du Saint-Siège en ce moment particulier apparaît-elle comme de grande importance.

  • S'inscrire dans la logique du don sans souscrire à l'idéologie de la pauvreté

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    ROME, 14 mai 2013 (Zenit.org) - Le pape François invite à « vivre la vie comme un don à donner » et non pas comme « un trésor à conserver ». Car l’égoïsme « isole la conscience » et l’homme finit par tomber dans le piège de Satan, qui « arnaque toujours ».

    Comme chaque matin à 7h, le pape a célébré la messe en la chapelle de la Maison Sainte-Marthe, ce 14 mai 2013. Selon L’Osservatore Romano, des employés des musées du Vatican et quelques séminaristes du Collège pontifical portugais avaient été invités à y participer.

    La vie, un don à… donner

    Evoquant l’évangile du jour, le pape a fait observer que Jésus donnait « une parole forte : « Il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis » (Jn 15, 9-17).

    « L'amour passe toujours par cette route : donner sa vie », a insisté le pape, invitant à « vivre la vie comme un don, un don à donner » et non pas « un trésor à conserver ».

    A l’opposé de cette attitude, le pape s'est arrêté sur la figure de Judas, qui « n’a jamais compris ce qu’était un don » : par exemple, dans l’épisode où « Marie Madeleine lave les pieds de Jésus avec le nard, si coûteux », Judas ne comprend pas ce « moment religieux, ce moment de gratitude, ce moment d’amour ».

    L’idéologie de la pauvreté

    Paralysé par « une amertume du cœur », Judas proteste : « Mais on aurait pu l’utiliser pour les pauvres ! ». Pour le pape, il s’agit de « la première référence, dans l’Evangile, de la pauvreté comme idéologie. L’idéologue ne sait pas ce qu’est l’amour, car il ne sait pas se donner ».

    Et « tout comme l’amour grandit dans le don », ainsi l'égoïsme de Judas « grandi jusqu’à la trahison ». Celui qui aime, « donne sa vie comme don » mais celui qui est égoïste « se préoccupe seulement de sa vie » et en fin de compte « reste toujours seul » et même « perd sa vie », a poursuivi le pape.

    En revanche, a-t-il rappelé, « le chrétien qui donne sa vie, qui la 'perd', comme dit Jésus, la trouve, la retrouve, en plénitude ».

    Satan est mauvais payeur

    Le pape a constaté qu'à l'origine de l'égoïsme de Judas, il y avait "l'idôlatrie" : Judas « était un idolâtre, attaché à l’argent... c’était un voleur. Et cette idolâtrie l’a amené à s’isoler de la communauté des autres : c’est le drame de la conscience isolée ».

    Quand un chrétien commence à s’isoler dans l’égoïsme, « il isole aussi sa conscience du sens communautaire, du sens de l’Eglise, de l’amour que Jésus donne », a-t-il expliqué, mettant en garde : « Jean nous dit qu’“à ce moment-là, Satan entra dans le cœur de Judas”. Et, il faut le dire : Satan est un mauvais payeur. Il nous arnaque toujours. Toujours !»

    En ces jours de préparation à la Pentecôte, le pape a donc invité à prier ainsi « viens Esprit-Saint, viens et donne-moi un cœur large, qui soit capable d’aimer avec humilité, avec douceur ». Et « demandons-lui aussi qu’il nous libère toujours de l’autre route, celle de l'égoïsme, qui à la fin se termine mal », a conclu le pape.

  • Le Patro a décidé de se référer à l'esprit de Jésus-Christ

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    Lors du dernier congrès des Patros de Belgique (10-12 mai),

    "les représentants des patros, régionales et commissions ont vécu différents ateliers abordant différents thèmes qui ont servi à se forger un avis et à prendre position sur le Patro de demain":

    dont cette question :

    Référence à Jésus- Christ : « Le Patro a une référence ». Quelle est cette référence ? Que veut dire référence à JC ? Que mets-tu derrière ces mots ? Quelles sont les valeurs du mouvement ?

    Lors des décisions, la réponse a été :

    • Référence à l’esprit de Jésus–Christ

    A la question : « Le Patro doit-il se référer à l’esprit de Jésus-Christ ? », la majorité a répondu oui.

    Sur les autres questions et orientations, se reporter au site du Patro : http://patro.be/congres2013/les-sujets-du-congres/

    A l'heure où certains mouvements de jeunesse ont abandonné leur référence chrétienne, on ne peut que se réjouir de cette décision du Patro mais aussi s'engager à les soutenir dans leur détermination.

  • Multiplication des agressions antichrétiennes

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