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Eglise - Page 1380

  • Quand le pape choque les lecteurs de la Libre

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    Symptomatique, le titre de cette dépêche d'agence de presse reproduite dans la Libre, formulé de la façon suivante "Le pape François critique les couples qui n'ont qu'un enfant "par confort"." Il n'en faut évidemment pas plus pour déclencher une avalanche de commentaires hostiles de la part des lecteurs de ce journal.

    En fait, il ne s'agit que d'un exemple parmi d'autres donné par le pape dans le cadre d'une homélie où il dénonçait le culte de l'argent, du bien-être et de la fascination du provisoire ainsi qu'on pourra le constater dans la recension qu'en fait zenit :

    Le pape François a pointé du doigt les ‘richesses’ de la société actuelle qui empêchent de suivre le Christ, lors de la messe de ce matin, 27 mai 2013. Il s’agit du « bien-être » et de la « fascination du provisoire ».

    Radio Vatican rapporte la présence du cardinal Philippe Barbarin, archevêque de Lyon, parmi les concélébrants, ainsi qu’un groupe de collaborateurs du Conseil pontifical pour la pastorale de la santé, et des services économiques du Gouvernorat, dans l’assemblée.

    Le pape s’est arrêté sur l’Evangile du jour, où un homme s’en retourne « tout triste, car il avait de grands biens » (Marc 10,17-27) : « les richesses sont un obstacle » qui « ne facilite pas le chemin vers le Royaume de Dieu », a-t-il souligné.

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  • Fête-Dieu 2013 à Liège: le samedi 1er juin, messe chantée à 18 heures en l'église du Saint-Sacrement

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    Fête-Dieu 2013 à Liège539.jpg

    Plus de renseignements : 

    Web  http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com 

    e-mail  sursumcorda@skynet.be 

    Tél : 04.344.10.89 

  • Europe : des lois de plus en plus restrictives à l'égard des chrétiens

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    Europe : la liberté religieuse restreinte par les lois (zenit.org)

    Discriminations contre les chrétiens

    Les discriminations légales et administratives contre les chrétiens en Europe sont en augmentation, affirme le sociologue italien Massimo Introvigne qui fait état de 41 lois susceptibles d’influer négativement sur la liberté religieuse des chrétiens dans 15 pays.

    Le coordinateur de l’Observatoire de la liberté religieuse, institué par le ministère italien des Affaires étrangères,  était l’un des derniers intervenants à la conférence de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), le 21 mai dernier, à Tirana, en Albanie, sur la tolérance et la non discrimination.

    Au regard du dernier rapport de l’Observatoire de l’intolérance et de la discrimination contre les chrétiens, présenté mercredi à Vienne  et auquel l’observatoire italien a contribué, Massimo Introvigne signale qu’en 2012, les cas de sentences jugées dangereuses pour la liberté des chrétiens s’élève à 169.

    Il relève que les limites réputées les plus dangereuses sont celles imposées à l’objection de conscience de chrétiens qui ne veulent pas collaborer à l’avortement, à la vente de pilules abortives ou à la célébration de « mariages homosexuels » ; celles imposées à la liberté de prédication en faisant usant de lois  impropres contre de soi-disant « discours de haine »; à la liberté de l’école confessionnelle et à la limitation de la liberté d’éducation des parents ; à l’usage des symboles religieux ».

    Par ailleurs, ajoute le sociologue italien, « 74% des chrétiens européens estiment être plus discriminés que les personnes d’autres religions ou les athées, 71% que les media en général ne respectent pas les chrétiens, et 61% que les chrétiens sont discriminés sur leurs lieux de travail ». 

    « Certes, conclut Massimo Introvigne, on ne saurait mettre sur le même plan la violence homicide contre les chrétiens dans certains pays d’Afrique et d’Asie et les discriminations légales et administratives en Europe, mais en matière de liberté religieuse prévaut la logique du plan incliné, car là où la discrimination devient normale le passage à la violence n’est jamais loin ».

    Traduction d'Océane Le Gall

  • Don Giussani ou comment communiquer au monde la rencontre avec le Christ (mise à jour 25/5)

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    L'expérience de don Giussani
    Communiquer au monde la rencontre avec le Christ

    (Zenit.org) - Voici l’intervention de Roberto Fontolan, directeur du Centre international de Communion et Libération, au Congrès international sur la mission des mouvements ecclésiaux et des nouvelles communautés dans la formation et la diffusion de la foi, organisé le 16 mai 2013 à l’université pontificale Regina Apostolorum, à Rome. 

    1. La communication comme reflet de l’expérience.

    « Si vous ne proposez pas […] ce qui vous rend libre, cela veut dire tout d’abord que vous n’y tenez pas tant que ça »1. C’est en ces termes que Don Giussani, en 1975, s’était adressé à ses jeunes en les défiant sur un point extrêmement provocateur : jusqu’à quel point ce que vous avez rencontré est-il important pour vous ? Si cela compte vraiment pour vous, vous devez le dire à tout le monde. Comme le rappelait Benoît XVI, « affirmer « je crois en Dieu » nous pousse […] à partir, à sortir continuellement de nous-mêmes, comme Abraham, pour apporter dans la réalité de notre vie quotidienne la certitude qui nous est donnée par la foi: soit la certitude de la présence de Dieu dans l’histoire, […]»2.

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  • O bienheureuse Trinité qui nous rends heureux !

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    (Saint Bernard de Clairvaux, Sources chrétiennes, Sermons sur le Cantique, Tome 1, Paris, Cerf,  1996, p. 247-249)

    O bienheureuse Trinité qui nous rends heureux ! Vers toi soupire misérablement ma trinité de misère, parce que loin de toi elle vit un pénible exil. En s’éloignant de toi, dans combien d’erreurs, de douleurs, de peurs s’est-elle fourvoyée ! Hélas ! Quelle trinité avons-nous échangée contre toi ! « Mon cœur est troublé », d’où la douleur ; « ma force m’a abandonné », d’où la frayeur ; « et la lumière de mes yeux n’est plus avec moi », d’où l’erreur. Voilà, ô trinité de mon âme, quelle trinité de dissemblance tu as rencontrée sur le chemin de ton exil.

    Néanmoins, « pourquoi  es-tu triste, ô mon âme, et pourquoi me troubles-tu ? Espère en Dieu, parce que je me fierai encore en lui ». C’est-à-dire, lorsque l’erreur se sera écartée de la raison, la douleur de la volonté, et toute peur de la mémoire. Alors ces maux seront remplacés par ce que nous espérons : une merveilleuse sérénité, une pleine douceur, une éternelle sécurité. La première sera l’œuvre de Dieu vérité ; la deuxième de Dieu charité ; la troisième de Dieu puissance souveraine. Ainsi « Dieu sera tout en tous » : la raison recevra la lumière sans déclin ; la volonté atteindra la paix inaltérable ; la mémoire demeurera éternellement auprès de son intarissable source. Vous jugerez vous-mêmes si l’on peut attribuer à juste titre le premier de ces biens au Fils, le suivant au Saint-Esprit, et au Père le dernier ; sans toutefois enlever la moindre part de ces trois biens ni au Père, ni au Fils, ni à l’Esprit-Saint. Gardez-vous en effet d’amoindrir par une telle distinction la plénitude de chaque Personne, ni d’effacer leur propriété par leur parfaite unité. Observez en même temps que « les enfants du siècle » font une expérience analogue au sujet des séductions de la chair, des spectacles du monde et des pompes de Satan. Mais tout cela est le moyen dont la vie présente se sert pour duper ses malheureux amants, selon cette parole de Jean : « Tout ce qui se trouve dans ce monde est concupiscence de la chair, concupiscence des yeux et ambition du siècle ». 

  • Quand un évêque encourage ses diocésains à manifester à Paris ce dimanche

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    Message de Monseigneur Marc Aillet aux diocésains (Bayonne, Lescar et Oloron) à propos de la « Manif pour tous » du 26 mai

    A trois reprises, je vous ai écrit à propos du dit « mariage pour tous ». Sans doute le Conseil Constitutionnel a-t-il donné le 17 mai un avis favorable et le Président de la République s’est-il empressé, dans la foulée, de promulguer la loi Taubira.

    Je me risque toutefois à vous adresser encore un message pour vous inviter à prendre la mesure de ce qui se passe en France depuis neuf mois et qui me semble sans précédent. La vague d’opposition au mariage et à l’adoption pour tous n’a cessé de s’amplifier depuis que le Cardinal André Vingt-Trois invitait les catholiques de France à prier pour le mariage et la famille, le 15 août dernier.

    Il s’agit, à n’en pas douter, d’un mouvement social unique dans la France de ces dernières décennies :

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  • L'intervention du Saint-Siège à la 66e Assemblée Mondiale de la Santé à Genève

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    (Zenit.org) - Voici le texte intégral (traduction de travail) de l'intervention de Mgr Zygmunt Zimowski, président du Conseil pontifical pour la pastorale de la santé, à Genève, pour la 66e Assemblée mondiale de la Santé, (20-28 mai 2013), à Genève, en Suisse. Il y aborde la question de la vieillesse mais aussi du respect de l'enfant à naître à propos de la pillule abortive (cf. Zenit du 23 mai 2013 pour l'article, http://www.zenit.org/fr/articles/sante-prevenir-les-maladies-des-personnes-agees).

    ***

    Monsieur le Président,

    J'ai l'honneur de vous transmettre les salutations et la bénédiction du Saint-Père, le Pape François qui souhaite de tous ses vœux les délibérations de cette auguste Assemblée abondamment fructueuses. 

    1. Il a été dûment souligné que la santé contribue à la réalisation du développement, mais aussi en bénéficie. Ma délégation accueille très favorablement la détermination à donner la priorité à la santé lors de la prochaine définition des objectifs du développement global. La tâche que nous avons devant nous est de décrire les objectifs sanitaires de façon appropriée et convaincante. A ce sujet, le Saint-Siège croit fermement que la mise en place de la couverture sanitaire universelle comme politique de santé et de développement (A66/24)) peut être une voie plus sûre de résoudre un large éventail de problèmes de santé, lesquels pouvant aller de la consolidation des résultats acquis jusqu'ici à la conception d’un programme sanitaire plus ample. 

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  • Le pape et les racines chrétiennes de l'Europe

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    Le pape François "exprime sa profonde reconnaissance des racines chrétiennes de l'Europe et a demandé aux évêques de transmettre un message d'encouragement à tous ceux qui travaillent à faire avancer le projet européen".

    Le pape François a en effet reçu en audience privée, jeudi, 23 mai, le Comité exécutif de la Commission des Episcopats de la Communauté européenne (COMECE, http://www.comece.org/site/fr/presse/communiquesdepresse/newsletter.content/1595.html), emmenée par son Président le Cardinal Reinhard Marx, archevêque de Munich et Freising, indique un communiqué.

    Au cours de l'échange qui a duré une demi-heure, le pape, les évêques et leur secrétaire général ont évoqué la crise économique actuelle en Europe, son impact social et le défi que représente pour l´Eglise "la nécessité de transmettre un message d'espérance aux citoyens européens".

    Il a souligné à quel point il était "essentiel de rendre témoignage à Dieu, en particulier dans la situation européenne actuelle".

    Le pape François a assuré les évêques de la COMECE de son intérêt et de son soutien pour leur mission.

    Zenit.org

  • Bientôt deux encycliques ? L’une de Benoît XVI , l’autre de François…

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    Lu sur le « salon beige » : Benoît XVI finit d'écrire l'encyclique sur la foi qui sera signée du pape François :  Benoît-et-moi rapporte les propos de l'évêque de Molfetta, Mgr Luigi Martella, qui raconte sa conversation avec le pape [François] :

    "Il nous a parlé avec beaucoup de tendresse de Benoît XVI. "Quand je l'ai rencontré pour la première fois à Castelgandolfo, j'ai noté qu'il avait une mémoire extrêmement lucide, a-t-il dit, même s'il est physiquement éprouvé. A présent, il va décidément mieux".

    Enfin, il a voulu faire une confidence, pratiquement une révélation: Benoît XVI finit d'écrire l'encyclique sur la foi qui sera signée du pape François. A la suite de quoi lui même entend préparer sa première encyclique sur les pauvres: Beati pauperes. La pauvreté a-t-il précisé - entendue non au sens idéologique, mais évangélique."

    Ici : Benoît XVI finit d'écrire l'encyclique sur la foi qui sera signée du pape François  .  Benoît XVI aurait-il, en fait, abdiqué sous le coup d’un gros «  burn-out » irrépressible ?

    Lire en complément : http://benoit-et-moi.fr/2013-II/articles/le-dementi-du-pere-lombardi.html

  • Quand Benoît XVI s’attaquait au prêt à penser postmoderne

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    Lu sur l’excellent site « Benoît et moi », cette réflexion de Benjamin Wiker :

    « Dans son homélie, lors du conclave de 2005 qui devait bientôt le choisir comme successeur de Jean-Paul II, le cardinal Joseph Ratzinger mettait en garde son auditoire: «Nous nous dirigeons vers une dictature du relativisme qui ne reconnaît rien pour certain et qui a pour but le plus élevé son propre ego et ses propres désirs».

    C'est un avertissement que le pape Benoît XVI ne s'est jamais lassé de répéter au cours de son pontificat.

    Le relativisme est un poison. Il attaque notre capacité la plus humaine, la capacité de chercher et de connaître la vérité, y compris la vérité morale. Une dictature du relativisme impose par une authentique force culturelle (et même par la force politique) une norme non-standard (no-standard standard), l'ordre que chacun doit s'imprégner de ce poison.
    À première vue, il semblerait contradictoire que le relativisme soit uni à la dictature. Le relativisme n'est-il pas juste une bonne dose d'humilité, une façon de rafraîchir les intellectuels ou les religieux à la tête chaude, qui insistent: «Moi seul ai la vérité»? Pour évaluer le relativisme rien ne vaut l'expérience. De quoi s'agit-il?

    «Au cours des dernières années, - dit le Cardinal Ratzinger dans "Without roots" (ndt: co-écrit en 2004 avec Marcello Pera publié en italien sous le titre "Senza radici: Europa, relativismo, cristianesimo, islam", je ne sais pas où on le trouve en français, cf. ici) - j'ai noté que plus le relativisme devenait le mode de pensée généralement accepté, plus il tendait vers l'intolérance. Le politiquement correct ... cherche à imposer le domaine d'une unique façon de penser et de parler. Son relativisme crée l'illusion qu'il a atteint des sommets plus élevés que les réalisations philosophiques les plus élevées du passé. Il se présente comme la seule façon de penser et de parler - si l'on veut rester à la mode. ... Je pense qu'il est vital que nous nous opposions à cette imposition d'un nouveau pseudo-illuminisme, qui menace la liberté de pensée et la liberté de religion».
    Ce dernier point est essentiel. Bien qu'étant en apparence l'essence même de la neutralité et de l'équité - «tous les points de vue sont égaux et également valides» - le politiquement correct sape en fait à la fois la liberté de pensée et la liberté de religion. Quant à cette dernière, il le fait (ironiquement) comme une nouvelle religion, «une nouvelle "dénomination" (ndt: anglicisme, cf.
    fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9nomination_religieuse) qui impose des restrictions aux convictions religieuses et cherche à subordonner toutes les religions au super-dogme du relativisme».
    Comme le cardinal Ratzinger l'a noté dans "Truth and tolerance" (ndt: en français "
    Foi, vérité, tolérance"), le «relativisme ... à certains égards, est devenu la véritable religion de l'homme moderne». Il est devenu, surtout en Europe, mais maintenant de plus en plus en Amérique, la religion qui est au cœur de la civilisation sécularisée moderne, à la manière dont le christianisme a défini le cœur de la chrétienté.

    C'est la religion, insiste le pape Benoît que l'Église doit combattre dans le troisième millénaire pour le bien de la civilisation elle-même. Une civilisation bâtie sur le relativisme dogmatique est une civilisation qui assure sa propre destruction. C'est aussi une civilisation dans laquelle le christianisme - défiant le relativisme dogmatique avec la proclamation que Jésus-Christ lui-même est le Chemin, la Vérité et la Vie - doit être persécuté.

    Ici : Benoît contre la dictature du relativisme

     

  • Les évêques italiens : arrogants et paresseux ?

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    Lu dans le "Figaro" sous la plume de Jean-Marie Guénois:

    « La cérémonie, jeudi soir dans la basilique Saint-Pierre, devait se dérouler comme un long fleuve tranquille. Les membres de l'un des plus puissants épiscopats du monde (près de 300 évêques pour 221 diocèses, soit deux fois plus qu'en France) étaient venus clôturer leur 65e assemblée générale en présence du pape François. Ils devaient repartir sereins, la plupart dans de solides limousines, surtout très préoccupés par la situation politique italienne et l'implication de l'Église, à l'image de leur président, le cardinal Angelo Bagnasco.

    C'était sans compter sur la «bomba», comme l'on dit à Rome pour un discours choc et d'une franchise unique, que leur avait préparé le pape François. Texte intégralement écrit de sa main et délivré sans tenir compte des corrections suggérées par la Secrétairerie d'État, qui avait pourtant cherché à amortir le coup. La cérémonie prévue dans le cadre de l'année de la foi consistait en une «profession de foi» solennelle de tous les évêques.

    Sans s'embarrasser d'aucune précaution de langage, le pape François leur a tout d'abord demandé de répondre «sans superficialité» à la question posée par le Christ à Saint-Pierre: «M'aimes-tu?» C'est la «seule question vraiment essentielle», a justifié François. Un pasteur doit se la poser car «tout ministère» se fonde sur «l'intimité avec le Seigneur. Vivre avec Lui est la mesure de notre service ecclésial qui exprime notre disponibilité à l'obéissance, à l'abaissement et à la donation totale.»

    «Vivre avec le Seigneur est la mesure de notre service ecclésial qui exprime notre disponibilité à l'obéissance, à l'abaissement et à la donation totale»

    Puis le Pape, en regardant les évêques, s'est lancé dans un réquisitoire d'une vigueur jamais entendue à l'époque moderne dans la basilique Saint-Pierre, tant les propos du Saint-Père sont toujours sous contrôle, en particulier quand il s'agit de se livrer à une autocritique de l'Église: «Nous ne sommes pas l'expression d'une structure ou d'une nécessité organisative», a clamé François, mais «le signe de la présence et de l'action du Seigneur ressuscité». Ce qui requiert «une vigilance» spirituelle sans laquelle le pasteur, donc l'évêque en premier lieu, «tiédit, est distrait, oublie et devient insensible, se laisse séduire par les perspectives de carrière, la flatterie de l'argent, les compromis avec l'esprit du monde. Ce qui le rend paresseux, le transforme en un fonctionnaire, un clergé d'État plus préoccupé par lui-même, l'organisation et les structures, que par le vrai bien du peuple de Dieu. Il court alors le risque, comme l'apôtre Pierre, de renier le Seigneur, même si, formellement, il se présente et parle en Son nom. Ils offensent la sainteté de la Mère Église hiérarchique en la rendant moins féconde.»

    Revenant à la question de départ «M'aimes-tu?», le Pape a alors noté: «cette question insistante du Christ» pourrait susciter «amertume, frustration et même perte de la foi». Ce ne sont pas «les sentiments que le Seigneur entend susciter par sa question», mais ceux-ci «profitent à l'Ennemi, au Diable, pour isoler dans l'amertume, les lamentations et le découragement». Au contraire «Jésus n'humilie pas», il «redonne courage».

    Le Pape a conclu cet examen de conscience ecclésial par deux exigences précises pour les évêques: «mettre de côté toute forme d'arrogance» et «toujours tenir leur porte ouverte en toutes circonstances» à leurs prêtres. Et par cette prière à la Vierge - alors qu'a été confirmé son voyage à Assise le 4 octobre prochain - «pour une Église priante et pénitente» qui soit «libérée de l'idolâtrie du présent» avec des pasteurs «détachés de la torpeur de la paresse, de l'esprit mesquin, du défaitisme», libérés de «la tristesse, de l'impatience, de la rigidité» mais «intègres» et revêtus de «compassion». Alors dit le Pape, «nous découvrirons la joie d'une Église servante, humble et fraternelle».

    Ici : Le Pape critique «l'arrogance» des évêques italiens