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Eglise - Page 1383

  • La mission depuis Vatican II

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    Le concile Vatican II a été le prétexte à une perversion de la mission évangélisatrice de l’Église. Le mensuel « La Nef » publie sous la signature de l’abbé Fabrice Loiseau une « petite explication » d’un grand désordre qui, selon son auteur, serait en voie de résorption. Extraits :

    Certaines propositions du récent Synode (sur la « nouvelle évangélisation ») ont permis d’aborder la question théologique de l’évangélisation des personnes appartenant à des religions non chrétiennes. Bien que le Magistère depuis Vatican II ait maintes fois affirmé la doctrine catholique sur le sujet, cette annonce de la foi à tous les hommes religieux est sans arrêt remise en cause par des théologiens, des universités ou des missionnaires. Nous assistons depuis cinquante ans à un véritable brigandage du concile. Il est important de refaire le point.

    (…) La proposition n. 6 (de ce synode) a pour titre la proclamation de l’Évangile : « Dieu notre Sauveur veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la Vérité (1 Tm 2, 4). » Puisque l’Église croit dans ce plan divin du Salut universel, elle doit être missionnaire (Evangelii Nuntiandi) …

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  • Parier avec Pascal

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    couv9665g_260.jpg"Parier avec Pascal" est le livre que l'abbé de Tanoüarn vient de publier, dans le but, affirme-t-il, de "faire comprendre que le pari n'est pas un calcul de probabilité mais une quête de l'évidence de Dieu..."

    François Bousquet, dans le numéro de novembre de Spectacle du monde, rencontre l'auteur :

    Prêtre traditionaliste, philosophe et homme de foi, directeur du Centre Saint-Paul, l’abbé Guillaume de Tanoüarn publie aux éditions du Cerf (318 pages, 28 €), un Parier avec Pascal.

    Pourquoi Pascal est-il si crucial ?

    Il l’est parce qu’il a en quelque sorte ressenti à l’avance, comme aucun autre, la montée en puissance du rationalisme moderne. Son but dans les Pensées ? Trouver une parade à ce rationalisme, au nom de la plus grande intelligence. Du fond de son scepticisme naturel, c’est la raison elle-même qu’il va scruter - les pouvoirs de la raison - en distinguant d’un côté l’esprit de géométrie, fondée sur le principe d’identité, et de l’autre l’esprit de finesse, fondée sur « la grande pensée de la ressemblance ». Que peut dire Pascal à Monsieur Homais, le pharmacien ratiocineur de Flaubert ? La raison ne fonctionne pas uniquement à travers le principe d’identité, il ne suffit pas d’écrire : A = B, B = C, donc A= C ; la raison n’est pas seulement mesurante, elle s’exerce aussi à travers des intuitions et des ressemblances ; nous dirions : des analogies. Pour Pascal, Dieu – l’Infini - est la plus évidente de ces intuitions. Le problème qui se pose à lui, c’est que cette évidence de Dieu n’est pas assez forte dans nos vies. D’où le pari par lequel il veut donner force à l’évidence de Dieu.

    Mais réduit à sa plus simple expression, en quoi consiste le pari ?

    Ce que l’on appelle pari est en réalité un fragment – un manuscrit de quatre page, raturé et annoté - que Pascal a intitulé : « Infini-rien ». Pascal est hanté par cette idée de l’infini, cette idée des deux infinis, le grand et le petit, si disproportionnés au regard de l’homme. Le pari, stricto sensu, c’est qu’il vaut toujours mieux vivre pour l’infini que de vivre sans l’infini. Pascal le présente comme un calcul, mais on est au-delà du calcul. Il dit d’ailleurs - comme Platon au fond - que si Dieu n’existait pas, il vaudrait mieux être un homme de bien de toutes les façons que de s’être laissé porter par nos désirs.

    Peut-on dire de l’œuvre de Pascal qu’elle est un dialogue entre la foi et scepticisme, entre lui et Montaigne ?

    On peut évidemment penser que c’est un dialogue entre la foi et le scepticisme, Montaigne n’étant pas uniquement du côté du scepticisme, mais aussi du côté de la foi, puisqu’il meurt au cours d’une messe célébrée dans sa chambre, dans une sorte d’étonnante extase au moment de la consécration. Montaigne et Pascal ont en commun d’avoir posé la relation du scepticisme et de la foi. C’est parce que la raison humaine est impuissante que la foi est nécessaire. Dit autrement : le scepticisme ouvre le vaste champ de la foi.

    Quel est le génie de Pascal ?

    On pourrait dire du génie de Pascal que c’est celui de la vérité contraire. Vous savez qu’il dit à propos de l’hérésie qu’elle n’est pas le contraire de la vérité, mais l’oubli de la vérité contraire. Il donne ainsi une image de la foi catholique faite de deux vérités contraires. Par exemple, la grâce et la liberté humaine sont les deux vérités contraires autour desquelles, en tant que janséniste, Pascal a tourné, sans jamais sacrifier l’une à l’autre.

    Une sorte de dialectique pré-hégélienne ?

    Non, parce que la dialectique hégélienne produit une synthèse qui n’est, Dieu me pardonne, qu’une foutaise, alors que Pascal laisse ouverte la dualité de toute approche. Avec lui, le choix n’est jamais fermé. Ainsi cela reste-t-il un pari.

  • Dix chrétiens nigérians égorgés par les islamistes

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    Du Vif :

    Nigeria: dix chrétiens égorgés par des islamistes présumés dans le nord

    (Belga) Dix personnes ont été égorgées par des islamistes présumés qui sont passés de maison en maison samedi soir dans le quartier chrétien de la ville de Chibok, dans le nord du Nigeria, a-t-on appris dimanche auprès de responsables locaux.

    "Les assaillants sont arrivés vers 21h en scandant +Alahu Akbar+ (Dieu est grand) (...) ils se sont rendus dans des maisons qu'ils avaient identifiées dans un quartier à dominante chrétienne de la ville pour massacrer 10 personnes comme des moutons", a déclaré à l'AFP un responsable local qui a requis l'anonymat. Les assaillants "ont ensuite mis le feu à des maisons du quartier. Ils ont saccagé toute la zone", a rapporté de son coté Ezekiel Damina, un habitant du quartier de Myan, en périphérie de Chibok. Chibok se trouve à 170 km de Maiduguri, le fief du groupe islamiste Boko Haram. Les violences liées à Boko Haram - dont le nom en langue Haoussa signifie "l'éducation occidentale est un péché" - et leur répression sanglante par les forces de l'ordre ont fait, selon les estimations, plus de 3.000 morts depuis le lancement de l'insurrection islamiste en 2009. Le Nigeria, pays le plus peuplé d'Afrique, avec 160 millions d'habitants, et premier producteur de pétrole du continent, est divisé entre un nord, majoritairement musulman, et un sud à dominante chrétienne. (DLA)

  • Un martyr laïc indien béatifié ce 2 décembre

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    Un grand jour pour l’Eglise en Inde : un martyr laïc converti a été béatifié

    Radio Vatican


    Le 2 décembre, après l’Angélus, Benoît XVI a évoqué la béatification, le jour même, à Kottar, en Inde, d’un laïc du 18° siècle, Devasahayam Pillai, mort en martyr. Le Pape a invité les fidèles à s’unir à la joie de l’Eglise de ce grand pays et à prier pour que le nouveau bienheureux soutienne la foi des chrétiens indiens. C’est la première fois qu’un martyr indien laïc est proclamé bienheureux, un événement d’une grande signification dans le contexte actuel.

    Devasahayam Pillai, père de famille, officier au palais, apprécié par le roi, est fusillé en 1752, dans l’Etat indien du Tamil Nadu. Il n’a que 40 ans. Pendant trois ans, il a été incarcéré et torturé y compris en public. Son seul tort : s’être converti de l’hindouïsme au catholicisme. Il avait été baptisé sept ans plus tôt par un missionnaire jésuite. Son exemple créait des émules. Sa dépouille, jetée dans la forêt, sera retrouvée par les chrétiens et inhumée devant l’autel de l’église Saint-François-Xavier. 

    Une page glorieuse du christianisme indien

    300 ans après sa naissance, Devasahayam Pillai a été béatifié dans son diocèse d’origine. La cérémonie a été présidée, au nom du Pape, par le préfet de la Congrégation pour les Causes des Saints. Le cardinal Amato a affirmé que le nouveau bienheureux avait écrit une des pages glorieuses du christianisme indien. Benoît XVI, qui avait approuvé en juin dernier le décret reconnaissant son martyre, espère qu’il soutiendra la foi des chrétiens, souvent mise à l’épreuve aujourd’hui en Inde. 

    Des chrétiens qui subissent des discriminations et dont la liberté religieuse est limitée. Dans certains Etats, comme l’Orissa, les attaques violentes contre les villages indiens, ne sont pas rares de la part des extrémistes hindous. Les attaques verbales, haineuses, sont également fréquentes dans les discours, surtout contre les missionnaires qui travaillent auprès des plus pauvres. Le nouveau bienheureux, modèle de fermeté dans la foi et de persévérance, rappelle que la liberté de conscience ne peut être bafouée. 

    Lors de leur assemblée en février dernier, les évêques indiens ont regretté l’entrée en vigueur, ces dernières années, d’une série de lois visant à interdire les conversions au christianisme. 

  • France : vacuité et mensonge à l'Assemblée Nationale

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    Voilà ce que l'on peut lire sur christianophobie.fr :

    Tandis qu’une poignée de zozos manifestait devant l’Assemblée nationale sa colère face à la présence du cardinal André Vingt-Trois pour l’audition des responsables religieux convoqués par une commission parlementaire pour un “débat” biaisé sur la loi relative au “mariage” de personnes de même sexe, à l’intérieur, dans une salle feutrée on put en entendre comme des échos… non feutrés. Prompts à dénoncer l’Inquisition, des parlementaires “inquisiteurs” ont rejoué quelques scènes du Tribunal Révolutionnaire quand il était présidé par le peu regretté Fouquier-Tinville (Fouquier de Tinville). La haine antichrétienne est partout dans notre société, y compris au Parlement.

    Un prêtre du diocèse de Pontoise, chargé de sa communication et curé de l’agglomération de Cergy, le Père Amaury Cariot, a mis en ligne sur la page facebook le 29 novembre au soir de l’événement sous le titre « Vacuité et mensonge », des réflexions et des commentaires saisissants sur ces deux heures d’“audition” ou, pour mieux dire, d’“interrogatoire” kagébiste. C’est un texte de grand intérêt et qui ne manque pas d’humour. Je crois que le Père s’est épargné des années de purgatoire en s’infligeant de suivre sur cette audition… En tout cas, il m’a épargné deux heures de montée d’adrénaline. Lisez et diffusez ce texte remarquable !

    « Qui n’a jamais visionné deux heures de commission d’audition parlementaire à la télévision ne sait ce que le mot vacuité veut dire. Pour les non initiés, il s’agit d’un exercice télévisuel inédit, sorte de mélange de Derrick au niveau de l’action, d’un reportage d’Arte en allemand au niveau des cadrages, et du Tribunal de la Haye au niveau des décors.

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  • Le Saint-Siège très préoccupé par la situation du monde arabe

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    La situation du monde arabe inquiète le Saint-Siège (Radio Vatican)

    (Radio Vatican) - La situation du monde arabe suscite une vive préoccupation. L’espoir qui a suivi la chute d’un certain nombre de dictatures a cédé la place à la crainte d’une islamisation de la région. Tandis qu’en Syrie, les affrontements font, en moyenne, un centaine de morts par jour ; des centaines milliers de civils ont fui les violences et la catastrophe humanitaire. Ils ont trouvé refuge au Liban, Jordanie, Turquie……De violents combats ont eu lieu aux abords de l’aéroport international de Damas, une première depuis le début du conflit en Syrie.

    L’Observateur permanent du Saint-Siège auprès des institutions de l’ONU à Genève a accusé la Communauté internationale de manquer de volonté politique pour trouver une solution à la crise syrienne. Dans une interview à Radio Vatican, Mgr Silvano Maria Tomasi estime qu’il est urgent de venir en aide aux déplacés dont la situation est intolérable. Des organismes catholiques d’assistance sont au travail, les agences de l’ONU également, mais les ressources sont insuffisantes. Il faut renouer le dialogue pour éviter d’autres souffrances humaines. 

    On oublie la crise syrienne, on sous-estime la crise égyptienne

    De plus, le conflit syrien commence à être occulté par d’autres crises qui ont ressurgi sur la scène régionale, comme le regain de tension entre Israéliens et Palestiniens. L’Observateur du Saint-Siège pointe du doigt les intérêts de ceux qui veulent affermir ou élargir leur influence au Moyen-Orient. Selon Mgr Tomasi, ils font passer leurs ambitions politiques bien avant les besoins des personnes et des familles qui en payent le prix fort.

    L’Observateur du Saint-Siège voit des ambigüités dans le soi-disant printemps arabe. Au lieu de créer des sociétés plus ouvertes et tolérantes, c’est la tendance opposée qui s’affirme actuellement ; une trahison, en quelque sorte, d’où la déception des jeunes qui ont déclenché le mouvement. En Egypte, les chrétiens coptes sont inquiets, mais aussi de nombreux musulmans qui rêvaient d’un société démocratique. 

    Samedi, à l’appel des Frères musulmans, des centaines de milliers d’Egyptiens ont défilé dans les rues du Caire pour soutenir le président Mohamed Morsi. La foule a lancé des slogans islamistes : « Nous voulons la charia ». Une réponse à la mobilisation des opposants laïcs et libéraux.

  • Quand une nouvelle année liturgique ravive la douce mémoire du Christ

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    La préparation à Noël dans la tradition occidentale et la tradition byzantine (Osservatore Romano)

    Une mémoire douce et vivante

    Toute la vie de l’Eglise se déroule dans le souvenir du Christ, dans sa « douce mémoire – une memoria suavitatis, pour reprendre l’expression de saint Bernard – sans que le temps, qui passe, ne parvienne jamais à l’épuiser ou à l’atténuer. Et en effet, Jésus est le contemporain de l’étendue des siècles, qui se déroulent tous en sa présence.

    L’Eglise le rencontre en particulier dans l’Ecriture, née comme réévocation des « événements » du Seigneur (cf. Luc, 1, 1). L’Eglise le rencontre dans les signes sacramentaux qui, à leur tour, sont valables et efficaces grâce à la présence actuelle de celui qui en a été et continue d’en être l’auteur. Les croyants retrouvent le Seigneur sous diverses autres formes, mais c’est ici au caractère de signe sacramentel de l’année liturgique elle-même que nous nous intéressons. Avec ses festivités, l’Eglise a comme refaçonné les jours et les semaines ; elle a incliné et plié au service de Jésus les mois et les années.

    Et la tradition liturgique byzantine elle aussi – bien qu’elle n’ait pas en elle-même une période liturgique précédant Noël, avec des particularités eucologiques propres – dans la période allant du 15 novembre au 24 décembre encadre ce qui s’appelle le « Carême de Noël », où nous trouvons une série de tropaires appelés theotòkia — c’est-à-dire dédiés à la Mère de Dieu – très riches d’un point de vue théologique.

    La liturgie byzantine prépare à la Nativité de manière très discrète, très humble. Une très belle série de tropaires nous fait goûter par anticipation le mystère de l’Incarnation : l’attente confiante, la pauvreté de la grotte, les personnages ainsi que les lieux vétérotestamentaires qui apparaissent à cette période. A travers des images poétiques et des réminiscences bibliques nous sommes placés face au mystère de notre salut, au mystère indicible de Dieu qui, par amour, s’incarne, se fait l’un de nous, se fait homme, « se fait petit » comme les Pères aiment à le dire.

    source : osservatoreromano.va

  • Six cents personnes participent à un Colloque International pour la Vie à Biarritz

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    Sur le Salon Beige, Michel Janva donne "quelques nouvelles du colloque pour la vie à Biarritz":

    Le Journal du Pays Basque donne quelques informations sur le colloque pour la vie qui se déroule à Biarritz depuis hier. Près de 600 personnes étaient inscrites, dont deux tiers issus des Pyrénées-Atlantiques, 10% de l’Espagne.

    Les deux premières tables rondes étaient consacrées à “la sensibilisation de l’opinion publique” et à “l’interpellation des politiques”. Les prises de paroles successives ont essentiellement porté sur la lutte contre l’avortement, à un degré moindre sur l’euthanasie, ainsi que sur les stratégies médiatiques et politiques à mettre en œuvre. Mgr Aillet a cité Mère Teresa :

    “Quand un Homme est capable de tuer en son sein, comment voulez-vous qu’il ne tue pas son frère ?”.

    Mgr Noël Simard, évêque de Valleyfield (Canada) a appelé à “défendre la vie contre les agressions et les menaces que constituent l’avortement et l’euthanasie”, en “dépassant l’anonymat, en prenant la parole, en intervenant dans les médias”. Tugdual Derville, délégué général de l’Alliance Vita, a fustigé l’euthanasie “qui devrait être réservée aux animaux et que la société laïciste veut appliquer aux Hommes”. Alicia Latorre, présidente de la Fédération espagnole des associations pro-vie a évoqué, parlant de l’avortement, “une lutte du Bien contre le Mal”. Deux représentants américains deForty Days for life, David Bereit et Shawn Carney, ont présenté leur action contre l’avortement, laquelle consiste, depuis 2004 à “prier à l’extérieur des centres de Planning familial et les cliniques ou hôpitaux qui pratiquent l’avortement”. Chaque année, Daniel Hamiche les suite au quotidien surAmericatho. Ils revendiquent

    “6 740 bébés sauvés de l’avortement à la dernière minute, la fermeture de 25 centres d’avortement et 75 démissions de personnes dans des centres d’avortement”.

    Cécile Edel, présidente de Choisir la Vie, initiatrice de l'annuelle Marche pour la vie à Paris (laquelle a été décalée au 13 janvier en raison de l'actualité) a demandé “comment vivre dans une société qui accepte de tuer un enfant sur quatre”. La Marche pour la vie est abolitionniste: elle milite en faveur de l’abrogation des lois sur l'avortement.

    Gregor Puppinck, président du Centre européen pour le Droit et la Justice, a témoigné de son expérience au sein des institutions internationales où il tente de lutter contre les législations pro-mort :

    “Vous êtes très clairement confrontés au Mal. Dans ce cas, il faut la prière. Il est normal que ce Colloque ait été organisé par l’Eglise, car l’ennemi,il n’y a que l’Eglise qui puisse le combattre”.

    A l'extérieur, quelques manifestants récriminaient, voulant abroger la liberté d'expression.

  • Banneux, 14-15 décembre : pause des pères chez les Frères de Saint-Jean

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    Pause - Partage - Prière des Pères !

    24h de halte pour couper de notre quotidien et recharger les batteries !

    Quand ?                  15-16 décembre de 15h samedi à 15 h dimanche.
     
    Le thème ?              « Guérir par la puissance du pardon »
    Où ?                       Chez les frères de Saint Jean à Banneux
    Animé par ?             Frère Pierre-François
    Intéressé ?              Inscris-toi, en envoyant un email : P4@stjean-banneux.com 
    Plus d’infos ?          www.stjean-banneux.com  cliquez sur « pause des pères »

  • Trois revendications de l'Eglise catholique au Grand-Duché de Luxembourg

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    Dans le cadre d'une révision de la Constitution luxembourgeoise, trois revendications sont formulées par le vicaire général de l'Église catholique au Luxembourg, Erny Gillen (source) :  

    - (...) il attire l'attention sur le fait que la Constitution luxembourgeoise ne fait pas aujourd'hui allusion à la liberté de culte, contrairement à la Convention européenne des droits de l'Homme et à la charte des droits fondamentaux de l'UE. «Là la liberté de religion y est inscrite en tant que telle, à côté de la liberté de pensée et de la liberté de conscience, comme un droit fondamental de tout citoyen», souligne le vicaire général. Considérant qu'il est du ressort de l'État de tolérer ou non certaines valeurs, l'Église catholique souhaiterait donc que la mention soit ancrée dans la future Constitution qui se prépare. Il serait important de rappeler qu'il s'agit d'un droit fondamental, estime le vicaire général.

    - L'Église catholique se dit ensuite relativement satisfaite du modèle avancé par le groupe d'experts concernant l'égalité de traitement entre les cultes. Un modèle articulant la «liberté individuelle», «l'autonomie organisationnelle des cultes» et «l'impartialité de l'État». Des principes directeurs empruntés à l'OCDE. «Nous trouvons ces principes justes et il faudrait les conserver pour qu'à l'avenir nous ayons une base objective pour considérer si l'une des conventions va trop loin ou l'autre pas assez», commente Erny Gillen. L'Église catholique propose dans ce sens d'ancrer également ces principes dans la Constitution. (...)

    - Pour ce qui est des fabriques d'église, l'Église catholique ne s'oppose pas à une modernisation du décret qui date de 1809 et propose parallèlement «de créer un mécanisme où les différentes fabriques d'église puissent aller les unes vers les autres selon le principe de subsidiarité si elles estiment cela juste». En ce qui concerne les églises à proprement parler (les bâtiments), l'Église catholique s'oppose radicalement à l'éventualité d'une double affectation (également culturelle). Elle ne s'oppose toutefois pas à une double utilisation comme cela est déjà parfois le cas aujourd'hui. «Quand la notion de culture correspond aussi à ce qu'entre personnes cultivées on peut comprendre par culture», précise le vicaire général.

    Au vu de ce qui précède, on peut se demander pourquoi le journaliste du Quotidien intitule son article "surenchère religieuse"...

  • Tout un programme pour les paroisses et les écoles catholiques de France... et d'ailleurs

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    Dans le cadre des visites effectuées ces jours-ci par les évêques de France à Rome, des discours importants ont été prononcés dont celui que l'on pourra lire ci-dessous. (source : Eglise catholique en France)
     
    "La grâce de Rome est vraiment celle de l'universalité, une grâce catholique! " Ainsi vient de s'adresser au Saint-Père, le Cardinal Barbarin au nom des évêques des provinces de Clermont, Lyon, Marseille, Montpellier, Toulouse et de l'Archevêque de Monaco en visite ad limina.

    Tandis que les évêques de France achèvent ainsi leur pèlerinage aux sources apostoliques, tous témoignent que leur ministère s'en trouve fortifié. Soulignons que plusieurs Dicastères ont conforté l'épiscopat français dans la voie de la vigilance qu'il tient concernant les graves réformes sociétales en cours. Les évêques de Midi-Pyrénées, Auvergne, Rhône-Alpes, Languedoc Roussillon et PACA reconnaissent que leur ministère est parfois lourd. Mais que pour le raviver, il faut avoir des cœurs de serviteurs. Rien de fécond ne se fera sans le dialogue exigeant et respectueux avec l'homme de ce temps. Tel est le "fil rouge" des échanges vécus à Rome. 

    Dans sa très riche réponse, le Saint-Père se fait insistant sur l'efficacité de la nouvelle évangélisation. Elle ne le sera que si les communautés s'y engagent pleinement. 
    Pour vivre cela concrètement, le Saint-Père évoque longuement la transmission aux jeunes générations. Ici l'éminente responsabilité de l'Enseignement catholique est rappelée fortement.

    Les figures saintes ont façonné l'Eglise en France. Benoît XVI en cite quelques-unes. Nous sommes assurés qu'elles intercèdent pour l'aujourd'hui.

    Ainsi s'achèvent les visites officielles. Désormais beaucoup est à recueillir. Les trois discours pontificaux sont un précieux triptyque pour poursuivre la rencontre des hommes.

    Mgr Bernard PODVIN
    Porte-parole des évêques de France

    Monsieur le Cardinal, chers frères dans l'épiscopat,

    Je garde toujours vivant le souvenir de mon Voyage apostolique en France à l'occasion des célébrations marquant le cent cinquantième anniversaire des apparitions à Lourdes de l'Immaculée Conception. Vous êtes le dernier des trois groupes d'Évêques de France venus en visite ad limina. Je vous remercie, Éminence, pour vos aimables paroles. En m'adressant à vos prédécesseurs, j'ai ouvert comme un triptyque dont l'indispensable prédelle pourrait être le discours que je vous avais adressé à Lourdes en 2008. L'examen de cet ensemble indissociable vous sera certainement d'utilité, et guidera vos réflexions.

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  • « Comme dans des bâtiments en béton sans fenêtres »

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    Un message magnifique de Benoît XVI au « Parvis des Gentils » (référence au parvis du temple de Jérusalem qui dans l'antiquité était accessible aux païens), une structure vaticane voulue par Benoît XVI et destinée à faire dialoguer croyants et non croyants, Dans un contexte de forte sécularisation. Cette  structure est pilotée par le cardinal Gianfranco Ravasi, président du conseil pontifical de la culture,

    « Chers amis,

    C’est avec une vive gratitude et avec affection que je salue tous les participants au "Parvis des gentils" qui va avoir lieu au Portugal, les 16 et 17 novembre 2012, et qui réunira des croyants et des incroyants autour de l’aspiration commune à affirmer la valeur de la vie humaine face à la vague montante de la culture de la mort.

    En réalité, la conscience du caractère sacré de la vie qui nous a été confiée, non pas comme quelque chose dont on peut disposer librement mais comme un don qu’il faut garder fidèlement, appartient à l’héritage moral de l’humanité. "Malgré les difficultés et les incertitudes, tout homme sincèrement ouvert à la vérité et au bien peut, avec la lumière de la raison et sans oublier le travail secret de la grâce, arriver à reconnaître dans la loi naturelle inscrite dans les cœurs (cf. Rm 2, 14-15) la valeur sacrée de la vie humaine depuis son commencement jusqu’à son terme" (Encyclique "Evangelium vitæ", n° 2). Nous ne sommes pas un produit accidentel de l’évolution, mais chacun d’entre nous est le fruit d’une pensée de Dieu : nous sommes aimés par Lui.

    Cependant, si la raison peut percevoir cette valeur de la vie, pourquoi mettre Dieu en cause ? Je réponds en citant une expérience humaine. La mort d’une personne aimée est, pour ceux qui l’aiment, l’événement le plus absurde que l’on puisse imaginer : cette personne est inconditionnellement digne de vivre, il est bon et beau qu’elle existe (l’être, le bien, le beau, comme le dirait un métaphysicien, sont transcendantalement équivalents). Mais en même temps, la mort de cette même personne apparaît, aux yeux de ceux qui ne l’aiment pas, comme un événement naturel, logique (pas absurde). Qui a raison ? Celui qui aime ("la mort de cette personne est absurde") ou celui qui n’aime pas ("la mort de cette personne est logique") ?

    Le premier point de vue n’est défendable que si toute personne est aimée par un Pouvoir infini ; c’est là la raison pour laquelle il a été nécessaire de faire appel à Dieu. Effectivement, ceux qui aiment ne veulent pas que la personne aimée meure ; et, s’ils le pouvaient, ils l’empêcheraient toujours. S’ils le pouvaient... L’amour fini est impuissant ; l’Amour infini est tout-puissant. Eh bien, c’est cette certitude que l’Église annonce : "Oui, Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, pour que tout homme qui croit en lui ne périsse pas mais ait la vie éternelle" (Jn 3, 16). Oui ! Dieu aime chaque personne et celle-ci, de ce fait, est inconditionnellement digne de vivre. "Le sang du Christ, qui révèle la grandeur de l’amour du Père, manifeste que l’homme est précieux aux yeux de Dieu et que la valeur de sa vie est inestimable". (Encyclique "Evangelium vitae", n° 25).

    Mais, à l’époque moderne, l’homme a voulu se soustraire au regard créateur et rédempteur du Père (cf. Jn 4, 14), en se fondant sur lui-même et non sur le Pouvoir divin. C’est presque la même chose que dans les bâtiments en béton armé dépourvus de fenêtres, où c’est l’homme qui assure l’aération et la lumière ; et, semblablement, même dans un tel monde auto-construit, on puise dans les "ressources" de Dieu, qui sont transformées en produits qui sont les nôtres. Que dire, alors ? Il est nécessaire de rouvrir les fenêtres, de voir à nouveau l’immensité du monde, le ciel et la terre, et d’apprendre à utiliser tout cela comme il faut.

    En effet, la valeur de la vie ne devient évidente que si Dieu existe. C’est pourquoi il serait beau que les incroyants veuillent vivre "comme si Dieu existait". Même s’ils n’ont pas la force de croire, ils devraient vivre sur la base de cette hypothèse ; dans le cas contraire, le monde ne fonctionne pas. Il y a beaucoup de problèmes qui doivent être résolus, mais ils ne le seront jamais complètement si l’on ne place pas Dieu au centre de tout, si Dieu ne devient pas de nouveau visible dans le monde et déterminant dans notre vie. Celui qui s’ouvre à Dieu ne s’éloigne pas du monde et des hommes, mais il trouve des frères : en Dieu nos murs de séparation tombent, nous sommes tous frères, nous faisons partie les uns des autres.

    Mes amis, je voudrais conclure par cette phrase du concile Vatican II destinée aux penseurs et aux hommes de science : "Heureux ceux qui, possédant la vérité, continuent à la chercher pour la renouveler, pour l’approfondir, pour en faire don aux autres" (Message, 8 décembre 1965). C’est là l’esprit et la raison d’être du "Parvis des gentils". À vous qui êtes engagés de diverses manières dans cette initiative significative, j’exprime mon soutien et j’adresse mes encouragements les plus sincères. Que mon affection et ma bénédiction vous accompagnent aujourd’hui et à l’avenir.

     BENEDICTUS PP XVI , Au Vatican, le 13 novembre 2012 »

     Ici :  "COMME DANS DES BÂTIMENTS EN BÉTON SANS FENÊTRES..."

    Puisse cette "structure" de dialogue (une de plus) s'en inspirer dans ses initiatives...