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Eglise - Page 1384

  • L'archevêque de Poitiers réagit à la violation d'une église

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    A propos du vandalisme à l'église de Naintré (sur le site du diocèse de Poitiers)

    Suite aux dégradations et au vol dans l'église de Naintré en début de semaine dernière, Mgr Pascal Wintzer, archevêque de Poitiers, publie ce communiqué pour dire sa solidarité et son indignation, et rappeler le respect dû à toutes les religions dans la société française.

    Voici le texte de l'archevêque :

    Vandalisme à l'église de Naintré  (Département de la Vienne)

    Il y a une semaine, l'église de Naintré (Département de la Vienne, Diocèse de Poitiers) a été victime d'actes de vandalisme. Plus précisément, il s'agit d'actes de profanation visant directement la religion catholique, puisque des objets du culte ont été sciemment abimés ou volés, la porte du tabernacle a été forcée et il y a eu vol d'hosties consacrées.

    Ces actes soulèvent l'indignation des fidèles de la paroisse et du diocèse comme de beaucoup d'autres personnes. L'église étant propriété communale, une plainte a été déposée.

    Le curé de la paroisse, l'abbé Thierry Delumeau, a célébré une messe de réparation et a rassemblé les fidèles pour la prière. C'est en effet ce que font d'abord les chrétiens, ils prient pour ceux « qui ne savent pas ce qu'ils font ».

    Mais, au-delà des personnes et des actes qu'elles accomplissent, il est important de rappeler que notre pays appelle par la Loi au respect des cultes et des croyances. Tout comme l’État et nos élus expriment leur indignation lorsque d'autres cultes sont atteints, ce principe doit s'appliquer lorsque des actes similaires touchent l’Église catholique. La liberté religieuse est un seul et même principe qui s'applique également à chacun.

    + Pascal Wintzer

    Archevêque de Poitiers

    Le 11 mai 2013

  • François demande que l'embryon fasse l'objet d'une protection juridique

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    Les militants pro-life se mobilisent à Rome (Radio Vatican)

    Pour la première fois depuis le début de son pontificat, le pape François a ouvertement et solennellement abordé ce dimanche la question sensible de la défense de la vie dès sa conception. Quelque 30 000 participants à une marche pour la vie participaient à la prière du Regina Coeli sur la place Saint-Pierre. C’est une question importante – a commenté le Saint-Père avec gravité, évoquant la pétition lancée dans de nombreuses paroisses italiennes pour soutenir l’initiative européenne « Un de nous ». 

    Il s’agit de demander la protection juridique de l’embryon, contre toute manipulation et destruction, et d’assurer la défense de tout être humain dès le premier instant de son existence. Venus de plusieurs endroits d’Europe les manifestants avaient défilé du Colisée jusqu’au château Saint-Ange. Le pape François a par ailleurs signalé la tenue, les 15 et 16 juin prochains au Vatican, de la Journée de l’Evangelium Vitae, un moment important – a-t-il dit - pour tous ceux qui ont à cœur le caractère sacré de la vie humaine, thème central de l’Année de la foi. 

    Une initiative originale pour un enjeu majeur

    L’initiative citoyenne européenne « Un de nous » espère réunir un million de signatures. En vertu d’un nouveau règlement européen en vigueur depuis quelques mois, il faut et il suffit qu’un million d’électeurs de 7 pays différents signent cette Initiative pour que la Commission européenne soit tenue de reconsidérer la question du financement européen de la recherche sur l’embryon humain. Ce qui relève de la Commission et du Parlement européens, c’est le budget voté par ce dernier pour soutenir dans les états de l’Union et bien au-delà, les associations et programmes ayant directement ou indirectement comme conséquence le sacrifice d’embryons, soit dans le cadre d’une planification des naissances soit dans celui de la recherche. 

    Ces budgets n’ont jamais cessé d’être l’objet de controverses et de débats très vifs au niveau européen. Cette initiative citoyenne est d’autant plus originale que c’est l’une des toutes premières du genre à utiliser cette nouvelle disposition. Soutenue en France par la Fondation Jérôme Lejeune, Alliance Vita, les Associations familiales catholiques et le Comité protestant évangélique pour la dignité humaine, elle permet à chacun de faire entendre sa voix. 

    La défense de la vie n'est pas un problème catholique

    L’enjeu est majeur. En France, une proposition de loi visant à lever l’interdiction de recherche sur l’embryon vient d’être temporairement bloquée par des députés, mais devrait revenir en discussion prochainement. En Italie, un pays confronté à un fort déclin démographique, l’initiative citoyenne a déjà obtenu le soutien du Forum des familles, des médecins et juristes catholiques, de la Communauté de Sant’ Egidio et de plusieurs mouvements dont l’Action catholique, Communion et Libération et les Focolari. Les organisateurs soulignent que « la défense de la vie n’est pas une « affaire catholique ».

  • Quand un Juif se convertit au catholicisme

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    FIC71747HAB47.jpgDe la kippa à la croix

    Présentation (Librairiecatholique.com) :

    Saint Paul, mon cher compagnon de route, a été retourné par le Christ en trois jours sur le chemin de Damas. Moi, Jésus m'a travaillé au corps pendant plus de trente ans ! Depuis que je suis petit garçon, alors que je ne connaissais rien à Dieu ni à la religion puisque ma famille ne pratiquait pas, Il m'attire à Lui. Il y a cinq ans, enfin, Il m'a donné le coup de grâce qui m'a permis de faire le grand saut de la Torah à l'Évangile. Voilà ce que je vais raconter dans ce livre, l'histoire de ma vie avec Dieu. Quand je la relis, je me dis que c'est une histoire de fou. «Ce qu'il y a de fou dans le monde, voilà ce que Dieu a choisi» : c'est saint Paul qui le dit. Dieu lui-même ne se comporte-t-il pas de façon complètement folle dans l'Ancien et le Nouveau Testament, par exemple, lorsqu'il demande à son prophète Osée d'épouser une prostituée ? «Ce qui est folie aux yeux des hommes est sagesse aux yeux de Dieu», écrit le même saint Paul. D'aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours été attiré par Jésus, à tel point qu'à l'adolescence j'ai voulu me convertir au christianisme. Pourtant je savais que cela ferait scandale chez les miens parce que lorsqu'un Juif se convertit, sa famille, même si elle n'est pas religieuse, le vit comme une trahison. Les voies de Dieu sont mystérieuses : je voulais être chrétien et je suis devenu Juif ultra-orthodoxe puis Juif hassid. Mon coeur me portait vers Jésus mais ma tête s'y refusait et mon identité juive me travaillait. Un jour, enfin, au terme d'un long cheminement, Dieu a levé un voile devant mes yeux. Alors là, tout s'est éclairé, il m'a donné une intelligence «nouvelle» et je voyais les choses sous un jour différent. Ce livre raconte une conversion, mais surtout l'histoire d'un homme qui a lutté très longtemps contre le Dieu de Jésus qui l'attendait et lui faisait signe.

    De nombreuses personnes à qui j'ai raconté mon parcours m'ont encouragé à écrire ce livre. De toute façon, comme l'ont dit les apôtres Pierre et Jean aux prêtres qui les avaient arrêtés et voulaient leur interdire de prononcer le Nom de Jésus, il m'est impossible de ne pas parler de ce que j'ai vu et entendu ! Cela me brûle de partager cette découverte du Dieu de Jésus qui a changé ma vie, de la partager largement, pas seulement aux personnes qui assistent aux conférences que je donne sur les Écritures. Cela fait cinq ans que je me suis converti au Christ ; le moment est venu de témoigner ouvertement, sans peur. Je me sens, intérieurement, poussé à le faire.

    J'adresse ce témoignage à tous mes frères. D'abord à ceux qui se disent non-croyants mais qui sentent qu'au fond d'eux-mêmes, ils cherchent Dieu sans le connaître. Je pense à certains qui hésitent à faire une démarche religieuse parce que cela les couperait de leur milieu familial ou intellectuel ou parce qu'ils ont peur de l'Église catholique, soit qu'ils en aient une mauvaise image à travers ce qu'en rapportent les médias, soit que leurs parents catholiques leur aient transmis une vision étriquée et faussée de l'Évangile, soit qu'ils imaginent que l'Église veut les enfermer, les empêcher d'être humains, alors que c'est tout le contraire ! Je pense également à ceux qui en veulent aux chrétiens du mal qu'ils ont commis tout au long de l'histoire, j'y reviendrai. 

    Février 2013, Salvator, 224 pages.

  • Dimanche 12 mai : 47e Journée Mondiale des Communications Sociales; les réseaux sociaux

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    Les réseaux sociaux s'imposent mais posent question (Radio Vatican)


    L’Eglise catholique célèbre ce dimanche 12 mai la 47° Journée mondiale des Communications sociales sur le thème « Réseaux Sociaux : portes de vérité et de foi ; nouveaux espaces pour l'évangélisation ». Dans son message, publié au mois de janvier, Benoît XVI a invité les chrétiens à habiter le continent numérique pour y être témoins de la puissance bienfaisante de la foi, de l’espérance et de l’amour et pour y proposer leurs valeurs et leurs vérités. 

    Les communications et la nouvelle évangélisation sont au cœur de nombreuses initiatives au sein de l’Eglise catholique dans le monde. Selon Mgr Celli, président du Conseil pontifical pour les Communications sociales, les réseaux sociaux représentent pour l’Eglise un défi et une opportunité. Ils permettent d’atteindre ceux qui se sont éloignés de la foi chrétienne ou ceux qui cherchent un sens à leur vie. 

    La culture des réseaux sociaux pose des défis importants

    L’Eglise – avertit cependant Mgr Celli - doit veiller à ne pas transformer son message en une annonce publicitaire ou commerciale de Jésus. Ces sites permettent de partager avec d’autres des critères et des témoignages de vie, avec un souci d’authenticité et d’immédiateté. L’avenir du message de l’Eglise est aussi de voyager sur la toile. Le succès remporté par le compte twitter du pape en est la preuve. 

    **********

    MESSAGE DU PAPE BENOÎT XVI POUR LA 47ème JOURNÉE MONDIALE DES COMMUNICATIONS SOCIALES

    "Réseaux sociaux : portes de vérité et de foi ; nouveaux espaces pour l’évangélisation"

    [Dimanche, 12 mai 2013]

    Chers frères et sœurs,

    À l’approche de la Journée mondiale des Communications sociales de 2013, je voudrais proposer quelques réflexions sur une réalité toujours plus importante concernant la manière dont les personnes communiquent entre elles aujourd'hui. Je voudrais examiner le développement des réseaux sociaux numériques qui contribuent à mettre en évidence une nouvelle « agora », un espace public ouvert où les personnes partagent des idées, des informations, des opinions, et où peuvent naître aussi de nouvelles relations et formes de communauté.

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  • Rome, 12 mai : canonisation des martyrs d'Otrante

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    Sur Radio Vatican :

    Ce 12 mai, le Pape François présidera place Saint Pierre la messe de canonisation des bienheureux martyrs d’Otrante. Ces 800 habitants de la ville des Pouilles ont été tués le 14 aout 1480 par les turcs de Gedil Ahmed Pacha. Leur faute ? celle d’avoir refusé la conversion à l’Islam après la chute de leur ville. Le 13 octobre 1481, les corps des Otrantins massacrés furent trouvés indemnes par Alphonse d'Aragon et furent transférés à la Cathédrale des Bienheureux Martyrs d'Otrante. Un procès en canonisation avait commencé en 1539 se termina en 1771, quand le pape Clément XIV déclara bienheureux les 800 victimes et en autorisa le culte. Depuis ils sont les protecteurs d'Otrante.

    Selon Wikipedia :

    Le 28 juillet 1480, une armée turque venant de Valona forte de 90 galères, 40 galiotes et 20 autres navires (18 000 soldats au total) se présenta sous les murs d'Otrante.

    La ville résista de toutes ses forces aux attaques, mais sa population composée seulement de 6 000 habitants ne put s'opposer longtemps au bombardement de l'artillerie turque. En définitive, le 29 juillet la garnison et tous les habitants abandonnèrent le bourg aux mains des Turcs en se retirant dans la citadelle tandis que ceux-ci commencèrent leur razzia, même dans les habitations avoisinantes.

    Quand Gedik Ahmed Pacha demanda aux défenseurs de se rendre, ceux-ci refusèrent, et l'artillerie turque reprit le bombardement. Le 11 août, après 15 jours de siège, Gedik Ahmed Pacha donna l'ordre de l'attaque finale et réussit à enfoncer les défenses et à prendre le château.

    Un terrible massacre s'ensuivit. Tous les hommes de plus de quinze ans furent tués et les femmes et les enfants réduits en esclavage. Selon certains rapports historiques, les tués furent 12 000 et les personnes réduites en esclavage 5 000, mais la taille de la ville ne semble pas confirmer ces estimations.

    Les rescapés et le clergé s'étaient réfugiés à l'intérieur de la cathédrale afin de prier avec l'archevêque Stefano Agricoli. Gedik Ahmed Pacha leur ordonna de renier leur foi chrétienne, recevant un refus net, il pénétra avec ses hommes dans la cathédrale et les fit prisonniers. Ils furent tous tués et l'église fut transformée en étable à chevaux.

    L'assassinat du vieil archevêque Stefano Agricoli fut particulièrement barbare, alors qu'il incitait les mourants à s'en remettre à Dieu, il fut décapité, dépecé à coups de cimeterres, sa tête fut embrochée sur une pique et portée par les rues de la ville. Le commandant de la garnison Francesco Largo fut scié vivant. L'un des premiers à être exécuté fut le tailleur Antonio Pezzulla, dit le Primaldo qui, à la tête des Otrantins, le 12 août 1480, avait refusé la conversion à l'Islam. Le 14 août Ahmed fit attacher le reste des survivants et les fit traîner au col de la Minerva. Là il en fit décapiter au moins 800 en obligeant leurs proches à assister à l'exécution.

    Les chroniques rapportent que pendant le massacre, un Turc nommé Bersabei, impressionné par la façon dont les Otrantins mouraient pour leur foi, se convertit à la religion chrétienne et il fut empalé par ses compagnons d'armes.

    Toutes les personnes massacrées furent reconnues martyrs de l'Église et vénérés comme bienheureux martyrs d'Otrante. La plus grande partie de leurs ossements se trouve dans sept grandes armoires en bois dans la chapelle des Martyrs bâtie dans l'abside droite de la cathédrale d'Otrante. Sur le col de la Minerve fut construite une petite église qui leur fut dédiée, Sainte Marie des Martyrs.

    Treize mois après, Otrante fut reconquise par les Aragonais.

  • Et maintenant, que veux-tu que je fasse ?

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    Un site consacré au discernement de sa vocation : www.mavocation.org

    Tu as dix-sept ans, vingt ans, vingt-cinq ans, plus peut-être.Tu es étudiant, étudiante, ou bien tu as déjà un métier et tu travailles depuis quelques années. Pourtant tu n'es pas définitivement fixé dans la vie. Tu t'interroges sur ton avenir.

    Tu es chrétien, tu cherches à vivre ta foi de ton mieux, tu appartiens à une communauté dans laquelle tu partages l'eucharistie, tu participes peut-être à un groupe de prière ou à une équipe de révision de vie.

    Quand tu envisages ton avenir, les mots de service ou de consécration te viennent assez spontanément à l'esprit. Mais comment servir ? A quoi, à qui te consacrer ? Tu ne sais pas bien. Vas-tu achever tes études, entrer dans la vie professionnelle, vas-tu continuer d'exercer ton métier, te marier, vivre une vie de laïc chrétien engagé, prendre des responsabilités dans ta paroisse ? Peut-être. Cette perspective t'apparaît bonne, normale ; tu es sûr que tu pourras t'y épanouir.

    Pourtant, un jour, l'idée de servir autrement s'est présentée à toi. Au début, tu l'as peut-être écartée, comme une idée sans consistance. Prêtre, moi ? Religieux ? Religieuse ? Laïc consacré ? Non, ce n'est pas fait pour moi. Mais l'idée t'a poursuivi. Tu t'y es accoutumé. Tu t'es dit pourquoi pas ?

    Et donc te voilà dans l'expectative. De temps en temps, tu penches d'un côté et quelques jours après, tu penches de l'autre. Les raisons pour et les raisons contre s'entremèlent. Comment savoir à quoi Dieu t'appelle ?

    Ton expérience est peut-être différente : un jour, le désir de consacrer ta vie dans le sacerdoce ou dans la vie religieuse s'est imposé à toi nettement, clairement. Tu penses sincérement que le Seigneur te demande de tout quitter. Mais il t'arrive quand même de te demander si tu ne te trompes pas. Tu sais bien qu'on ne peut pas régler seul une affaire de cette importance. Comment faire pour t'assurer que tu t'es bien engagé dans le bon chemin ?

    www.mavocation.org

  • Confirmé : l’abbaye de Wisques (Pas-de-Calais) passe à la forme extraordinaire des rites liturgiques

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    Lu sur le site du diocèse d’Arras :

    "Lors du dernier conseil presbytéral, Mgr Jaeger avait invité le père abbé de Fontgombault Dom Jean Pateau à présenter le présent et l’avenir de l’abbaye de Wisques.

    La difficulté de renouvellement de l’actuelle communauté saint Paul, et le décès de l’abbé Lugez ont amené les bénédictins à revoir l’avenir de l’abbaye. Fallait-il fermer ou trouver une autre communauté ? L’actuelle abbaye de Wisques avait été fondée par des pères de Fontgombault fin XIXème siècle.

    L’abbaye de Fontgombault est née en Berri, de l’impulsion donnée par Pierre de l’Etoile et ses compagnons, ermites, en 1091. Elle eut son apogée aux XII-XIIIème siècles. C’est une longue histoire avec de nombreuses vicissitudes durant près de 1.000 ans.

    Fontgombault  

    En 1948, après la seconde guerre mondiale, l’abbaye redevient bénédictine avec l’installation de 22 moines venus de Solesmes. La communauté, très nombreuse songe a essaimer, fonder une nouvelle abbaye, dans le souci de répondre à la demande de Jean-Paul II pour une nouvelle évangélisation. Le déclin de Wisques, avec une moyenne d’âge de plus de 75 ans, à la différence de Fontgombault (âge moyen de 51 ans) provoque la réflexion du père abbé de Fontgombault. C’est ainsi que plusieurs moines feront des “stages” à Wisques au cours du premier semestre 2013 et qu’une solution de reprise était envisagée. Ce passage de plusieurs groupes de religieux durant 4 semaines devait permettre de mûrir le projet. Les contacts furent très bons et l’installation de 13 moines à l’automne 2013 est donc envisagée.

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  • La Lettre de l'Observatoire sociopolitique - Mai 2013

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    téléchargement.jpgAfin de toujours mieux répondre aux défis de nos sociétés, La Lettre de l'Observatoire sociopolitique du diocèse de Fréjus-Toulon s'enrichit de nouvelles contributions !

    Editorial : PRIER POUR LES POLITIQUES

    Par le Père Louis-Marie Guitton, responsable de l'Observatoire sociopolitique du diocèse de Fréjus-Toulon

    Actualité : EUGéNISME : UNE DéRIVE INQUIéTANTE

    Entretien avec Monseigneur Dominique Rey, évêque de Fréjus-Toulon

    Actualité : APRèS LE VOTE DE LA LOI TAUBIRA

    Par Philippe Conte, responsable environnement de l'Observatoire sociopolitique du diocèse de Fréjus-Toulon

    Actualité : LOI TAUBIRA : NON POSSUMUS !

    Par Pierre-Olivier Arduin, responsable bioéthique de l'Observatoire sociopolitique du diocèse de Fréjus-Toulon

    Eclairage : REGARD CHRéTIEN SUR L'HOMOSEXUALITé

    Entretien avec Marc-Antoine Costa de Beauregard, prêtre orthodoxe, docteur en théologie

    Témoignage : MON PèRE EST PARTI VIVRE AVEC UN HOMME

    Entretien avec Dany Morice

    Spiritualité : JOSEPH, MARIE ET NOTRE TEMPS

    Entretien avec Gilles de Christen

    Science et foi : LES TROIS MYSTèRES DE LA SCIENCE

    Par Jacques Vauthier, mathématicien, chargé de mission à l'Université de Corse

    Société : LE TEMPS DE VIEILLIR

    Entretien avec Jacques Jalon, ancien directeur de maison de retraite

    Chronique : MESSAGE AUX VEILLEURS

    Par la Mouche du Coche

    Evènement : CONFéRENCE-DéBAT SUR L'IDéOLOGIE DU GENRE

    Avec l'Observatoire sociopolitique du diocèse de Fréjus-Toulon

    Pétition : STOP AU FINANCEMENT EUROPéEN DE LA RECHERCHE SUR L'EMBRYON HUMAIN

    Avec One Of Us

    Bonne lecture !

    La Lettre de l’Observatoire sociopolitique du diocèse de Fréjus-Toulon (OSP) paraît tous les mois.

    Direction : Père Louis-Marie Guitton

    Rédaction : Falk van Gaver

    Observatoire sociopolitique du diocèse de Fréjus-Toulon

    CS 30518 - 68, impasse Beaulieu F-83041 TOULON CEDEX 9

    observatoire@diocese-frejus-toulon.com - 06.52.17.37.76

  • Pourquoi le pape ne distribue pas lui-même la communion

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    "Il y a, dans les messes célébrées par le pape François, une particularité qui suscite des questions restées jusqu’à présent sans réponse.

    Lorsque vient le moment de la communion, le pape Jorge Mario Bergoglio ne la distribue pas lui-même mais il laisse à d’autres le soin de donner aux fidèles l'hostie consacrée. Il s’assied et attend que la distribution du sacrement soit achevée."

    Sandro Magister explique les raisons de cette attitude : http://chiesa.espresso.repubblica.it/articolo/1350515?fr=y

  • Galimatia diplomatique

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    Nous le pressentions lundi dernier en commentaire sous le « post » intitulé : « Religieuses américaines: le pape François n’a pas refermé le dossier », les jours de la rébellion de la Ligue des  religieuses américaines ne sont manifestement pas encore comptés, si l’on en juge par ce communiqué nébuleux émanant de Rome :

    « Cité du Vatican, 7 mai 2013 (VIS). La Salle de Presse du Saint-Siège a diffusé ce midi le communiqué suivant: "Les Congrégations pour la doctrine de la foi et pour les instituts de vie consacrée collaborent depuis un certain temps à une révision de l'approche théologique de la vie religieuse. La préoccupation du Saint-Siège, partiellement exprimée dans l'Evaluation doctrinale de la présidence de la Conférence des religieuses des Etats-Unis d'Amérique, est motivée par la volonté de soutenir les vocations religieuses, de manière à ce qu'elles répandent au sein de l'Eglise un modèle de vie et de témoignage. Ses initiatives touchent principalement à la foi et à son expression dans la vie religieuse. Dans le dessein d'amour du Père...selon l'inspiration de l'Ecriture et par la grâce découlant des sacrements, l'Eglise est selon sa nature guidée par l'Esprit. Or c'est de la foi que découlent tous les voeux religieux, qui motivent l'engagement caritatif de tant de religieux et de religieuses au service des plus pauvres. Les commentaires de la presse sur la déclaration du Cardinal Joao Braz de Aviz, Préfet de la Congrégation des religieux, le 5 mai lors de l'assemblée générale de l'Union internationale des supérieures générales, ont voulu faire croire à un différent entre ce dicastère et la Congrégation pour la doctrine sur les perspectives de renouveau de la vie religieuse. L'interprétation des propos du Cardinal est impropre, d'autant que les Préfets des deux congrégations collaborent étroitement, y compris dans le processus d'évaluation doctrinale de la LCWR. Le Préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, Mgr. Gerhard Ludwig Müller, et le Cardinal Braz de Aviz se sont rencontrés hier pour confirmer leur travail commun tant dans le projet global relatif à la vie religieuse que dans l'évaluation doctrinale de la LCWR et un programme de réforme en conformité aux voeux du Saint-Père".

    Ici:  COLLABORATION ENTRE CONGREGATIONS

    Le pape François élu notamment pour remettre de l’ordre entre des dicastères qui tirent à hue et à dia aura décidément fort à faire pour rétablir l'harmonie au sein de la Curie romaine.

  • Un auditoire bondé pour l'aumônier du Bois de Boulogne

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    Du Bulletin de l'Institut Sophia :

    C’est devant un auditoire bondé, rassemblant beaucoup de jeunes, que le Père Jean-Philippe a livré son témoignage percutant.

    Partageant très paisiblement quelles ont été les blessures qui lui avaient été infligées, tandis qu’il était enfant, par ses parents et certains professeurs en institution, il affirme que « cela lui permet aujourd’hui de rejoindre ceux qui, en prison ou dans la rue, souffrent en leur corps ».

    Dans son style bien clair, il interpelle chacun : « Comment vous catholiques pouvez-vous prétendre montrer de la tendresse à ceux qui crèvent d’en recevoir si vous n’adorez pas chaque jour ? » ou encore « Etre catho, ce n’est pas croire en des valeurs, c’est dire que Jésus est vivant et nous aime d’un amour infini quel que soit notre parcours ! Nous avons-là un trésor immense à partager. »

    Cette soirée organisée par les jeunes de l’Institut Sophia fut marquante : ce frère de St Jean qui console les personnes homosexuelles et transexuelles, mais aussi tous les jeunes qui vivent en prison n’a laissé personne indifférent.

    Rappelons qu’il est l’auteur du livre « Que celui qui n’a jamais péché » aux éditions de l’Œuvre. (Paris)

    Un enregistrement du témoignage sera disponible prochainement sur le site de l’Institut Sophia www.institutsophia.org

    P.S. Les jeunes qui souhaitent commencer l'année de formation Sophia en septembre prochain peuvent encore participer à une journée porte ouverte et venir suivre les cours. Logement possible au Kot Sophia. Tél: +32(0)477 042 367

  • Patrimoine religieux et historique : une pénible (et indigne) histoire belge

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    Lu sur l'Avenir.net :

    La famille d’Arenberg en guerre contre le « propriétaire » de « son » couvent

    Il est des situations si absurdes qu’il est souvent plus simple de croire à une mauvaise plaisanterie. C’est ce qu’à sans doute espéré le Duc Léopold d’Arenberg, en apprenant il y a quelques jours que des tableaux familiaux qu’il croyait en sécurité chez les Capucins allaient être mis en vente aux enchères, hier, dans une galerie anversoise. Mise de départ d’une des pièces : 80 000€.

    Mais dans ce dossier du «Couvent des Capucins», à Enghien, l’illustre famille n’en est plus à un paradoxe près, elle qui se voit refuser l’entrée de la crypte abritant septante-deux sépultures de ses aïeuls.

    L’affaire nécessite un rappel historique.

    Créés à l’initiative de Charles d’Arenberg et Anne de Croÿ en 1616, le couvent et sa nécropole ont été confié à la gestion des Pères Capucins afin d’y assurer l’entretien ainsi que la prière des défunts de la famille Arenberg. En 1932, le Duc Engelbert-Marie d’Arenberg cède la propriété du couvent aux Capucins, ainsi que des sommes importantes, tout en leur confiant la garde d’une série d’objets d’art.

    Vu le manque de vocation dans leur Ordre, dans les années 90, les Pères Capucins quittent le couvent enghiennois. La Maison d’Arenberg se serait alors retrouvée devant un fait accompli : les religieux ont vendu la partie «nouvelle» du couvent (datant du 19e siècle) à une société immobilière d’Asse, propriété de Marc Labeeuw, frère laïc d’un des Pères Capucins. Depuis lors, des appartements ont été construits dans le jardin.

    La partie «ancienne» du couvent, y compris l’église des Capucins et la nécropole d’Arenberg, est apportée dans une asbl appelée «Memoriaal Karel van Arenberg», dans le but d’en faire un musée. Cette asbl est gérée par Marc Labeeuw et plusieurs membres de sa famille, ainsi que des Pères Capucins.

    La Ville d’Enghien s’y engage financièrement pour un montant d’un million de francs belges, dans le but de soutenir la mise en valeur de ce patrimoine. En 2005, constatant un manque de transparence dans la gestion financière de cette ASBL, elle se retire. Les Capucins n’en sont également plus membres à l’heure actuelle.

    Les cercueils devront-ils être évacués dans un container ?

    Cette ASBL aurait entre-temps vendu la partie ancienne du Couvent à... la société immobilière de ses gestionnaires. Une opération illégale selon le Duc Léopold d’Arenberg, qui porte plainte pour «enrichissement sans cause». Comble de l’ironie, le tribunal de Première Instance et la Cour d’Appel de Mons estiment que la famille n’a pas la qualité de «tiers intéressé», alors que ses «morts» reposent en ces lieux. L’affaire est devant la Cour de Cassation.

    La Maison d’Arenberg est engagée dans trois autres procédures judiciaires dans ce dossier. Elle demande notamment la révocation de l’acte de donation de 1932 aux Capucins pour inexécution des clauses, afin de récupérer le contrôle du caveau familial auquel il n’a plus accès, ainsi que les objets d’arts. Le Duc actuel déplore la dilapidation à des fins lucratives de ces pièces d’art appartenant toujours aux Pères Capucins, ainsi que le manque d’entretien des bâtiments historiques, pourtant classés patrimoine wallon depuis 2011. «Récemment, le Couvent des Augustins a posé des problèmes de stabilité. Bientôt, sans intervention, ce sera celui des Augustins qui s’effondrera. Ce jour-là, je devrais venir avec un container pour récupérer les 72 cercueils de ma famille!»

    En complément : lire : http://www.rtbf.be/info/regions/detail_enghien-polemique-autour-de-la-vente-d-uvres-d-art-du-couvent-des-capucins?id=7991913