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Eglise - Page 1743

  • Des évêques français ont participé à la Marche pour la Vie...

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    Mgr-Aillet-Rome.jpgDéclarations de l'évêque de Bayonne, Mgr Aillet, à Famille Chrétienne

    Vous soutenez la Marche pour la vie, pourquoi ?

    J’ai apporté cette année encore mon soutien à cette marche, car il me semble important que les évêques encouragent les laïcs à chaque fois qu’ils témoignent de l’Évangile de la vie. Jean-Paul II, dans l’encyclique Evangelium vitae, parlait de l’urgence de promouvoir une nouvelle culture de la vie. Pour lui, cela faisait partie intégrante de la mission d’évangélisation qui incombe aux chrétiens qui sont dans le monde.

    Quand on voit la véritable « éclipse de la vie » qui frappe aujourd’hui le monde occidental, il me semble que cet appel est à prendre en compte.

    […]

    Ne craignez-vous pas d’être récupéré politiquement ?

    Je comprends cette crainte, partagée par de nombreux fidèles, et qui les dissuade de se joindre à la Marche pour la vie. J’ai donc demandé aux organisateurs d’être vigilants quant à toute tentative de récupération politique.

    Cela dit – et cela fait, je l’espère –, je pense qu’il est important que les laïcs, particulièrement les jeunes familles, osent témoigner courageusement de la beauté et de la valeur de la vie.

    Il ne reste plus qu'à espérer que nos évêques en feront autant, le 27 mars prochain...

  • Publication du nouveau Rapport sur le régime belge des Cultes

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    LLC.jpgNous l’avons déjà signalé : mardi dernier, 1er févier 2011, un nouveau rapport sur la réforme de la législation sur les cultes et les organisations philosophiques non confessionnelle a été présenté par le Ministre de la Justice Stefaan De Clerck à la Commission de la Justice de la Chambre des Représentants.

    Précisons que le texte complet de ce rapport, assuré par un Groupe de travail interuniversitaire co-présidé par les professeurs Louis-Léon Christians (UCL) et Michel Magits (VUB), avec Mme Caroline Sagesser (ULB) et le professeur Luc de Fleurquin (KULeuven) (Arrêté royal du 13 mai 2009), est disponible sur le site du SPF Justice : partie 1 , partie 2 , partie 3 . Un excellent résumé de ce rapport figure sur catho.be .

    Le Liégeois Louis-Léon Christians est une figure bien connue du monde ecclésial : docteur en droit et docteur en droit canonique, il dirige à l'Université catholique de Louvain (Louvain-la -Neuve) la chaire de droit des religions, consacrée aux régimes des cultes et aux garanties de liberté religieuse en Europe, ainsi qu'au droit canon et aux droits religieux comparés. Il coordonne également le pôle "Droit et religions" du master pluridisciplinaire en sciences des religions. Il enseigne aussi à l'Institut catholique de Paris, à l'Université de Paris XI et à l'Universitaire Centrum Sint Ignatius Antwerpen. Il est expert notamment auprès du Conseil de l'Europe et membre expert du Centre fédéral belge d'avis et d'information sur les organisations sectaires nuisibles.

  • C'est reparti...

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    A propos du célibat sacerdotal :

    Quand on vous disait que la campagne médiatique partie d'Allemagne serait relayée en Belgique...

    Réagir dans les journaux "en ligne" n'est pas sans utilité; encore faut-il que les modérateurs soient impartiaux, ce qui est rarement le cas.

  • Marthe Robin sera-t-elle béatifiée ?

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    marthe.jpgDans son édition du 3 février 2011, le journal « La Croix » le rappelle à ses lecteurs et sans doute aussi aux instances ecclésiastiques : « trente ans après sa mort et alors que son dossier en béatification est  désormais [ en fait, depuis 1996, ndlr ] à l’étude à Rome, Marthe Robin (1902-1981) la mystique de Châteauneuf-de-Galaure [ dans la Drôme, ndlr]  inspiratrice des Foyers de charité, continue de susciter une dévotion impressionnante »

    « Pourtant, écrit la journaliste Céline Hoyeau,  rien de la vie de cette fille d’agriculteurs espiègle, simple et peu instruite, rongée par une encéphalite et alitée pendant cinquante-trois ans, ne laissait présager une telle aura »

    Rien, c’est peu dire au regard des phénomènes dont atteste son entourage : selon les proches de Marthe, à partir de 1930, elle cesse de s'alimenter hormis en hosties consacrées : une inédie qui durera jusqu'à sa mort 51 ans plus tard. Au début du mois d’octobre 1930, selon le témoignage du père de Malmann, elle reçoit les stigmates. En octobre-novembre 1931, selon son propre témoignage, elle commence à souffrir la passion chaque vendredi, phénomène qu’elle vivra ensuite chaque semaine jusqu’à sa mort en 1981  et dont seront témoins ses proches et de nombreux prêtres. L’un d’eux, Georges Finet, un prêtre lyonnais, deviendra son père spirituel, et le restera jusqu’à son décès. Il l’aidera à fonder le premier des Foyers de Charité à Châteauneuf-de-Galaure. Les Foyers de Charité comptent aujourd'hui 1000 membres en tout (prêtres et laïcs), répartis dans 75 établissements, eux-mêmes répartis entre 42 pays.

    Trente ans après sa mort, le 6 février 1981, alors que son dossier de béatification est toujours en instance à Rome, le flot de pèlerins n’a jamais tari vers « La Plaine » où elle vécut. Au contraire, précise le journal La Croix, « il a même doublé en dix ans, avec 40 000 visiteurs par an et le peuple chrétien l’a déjà béatifiée dans son cœur, résume le P. Bernard Peyrous, postulateur de la cause dans le procès en béatification. Beaucoup de gens la prient. Nous avons stocké plusieurs mètres d’archives de remerciements ! »  

    Pour Bernard Peyrous, comme pour Mgr Didier-Léon Marchand, évêque de Valence jusqu’en 2002, le fond de la vocation personnelle de Marthe, c’est bien l’identification à Jésus dans sa passion c’est l’offrande d’une vie.

    De son vivant,  Marthe Robin a reçu de nombreux théologiens réputés, le Père Garrigou Lagrange, o.p, envoyé par Pie XII, Auguste Valensin ou le cardinal Jean Daniélou, mais aussi l’académicien Jean Guitton (1901-1999) qui lui a consacré l’un de ses ouvrages les plus profonds : « Le portrait de Marthe Robin » (publié chez Grasset).

  • Message de Benoît XVI à la Communauté de l'Emmanuel

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    Logo_Emma.jpgBenoît XVI a reçu ce 3 février les dirigeants de la COMMUNAUTE DE L'EMMANUEL, qui va célébrer le vingtième anniversaire de la mort de son fondateur, Pierre Goursat, dont la cause de béatification a été introduite l'an dernier.

    Dans son discours, le Pape a rappelé les trente ans du service de FIDESCO auprès des pays plus défavorisés, les quarante ans de la fondation de la Communauté et les vingt ans de la reconnaissance de ses statuts par le Conseil pontifical pour les laïcs.

    « La grâce profonde de votre communauté, a précisé le Saint-Père, "vient de l'adoration eucharistique. De cette adoration naît la compassion pour tous les hommes et de cette compassion naît la soif d'évangéliser. Dans l'esprit de votre charisme propre, je vous encourage donc à approfondir votre vie spirituelle en donnant une place essentielle à la rencontre personnelle avec le Christ, l'Emmanuel, Dieu avec nous... Une vie authentiquement eucharistique est une vie missionnaire. Dans un monde souvent désorienté et à la recherche de nouvelles raisons de vivre, la lumière du Christ doit être portée à tous. Soyez au milieu des hommes et des femmes d'aujourd'hui d'ardents missionnaires de l'Evangile, soutenus par une vie radicalement saisie par le Christ!... Aujourd'hui, l'urgence de cette annonce se fait particulièrement sentir dans les familles, si souvent éclatées, chez les jeunes ou dans les milieux intellectuels. Contribuez à renouveler de l'intérieur le dynamisme apostolique des paroisses, en développant leurs orientations spirituelles et missionnaires ! Je vous encourage encore à être attentifs aux personnes qui reviennent vers l'Eglise et qui n'ont pas bénéficié d'une catéchèse approfondie. Aidez-les à enraciner leur foi dans une vie authentiquement théologale, sacramentelle et ecclésiale! 

    Puis Benoît XVI a invité l'Emmanuel "à vivre une authentique communion entre ses membres... La vie communautaire que vous souhaitez développer, dans le respect de l'état de vie de chacun, sera alors pour la société un témoignage vivant de l'amour fraternel qui doit animer toutes les relations humaines. La communion fraternelle est déjà une annonce du monde nouveau que le Christ est venu instaurer » en terminant par un souhait qui est en même temps une directive : «  Que cette même communion, qui n'est pas repliement sur soi-même, soit aussi effective avec les Eglises locales. En effet, chaque charisme se rapporte à la croissance du Corps du Christ tout entier. L'action missionnaire doit donc sans cesse s'adapter aux réalités de l'Eglise locale, dans un souci permanent de concertation et de collaboration avec les pasteurs, sous l'autorité de l'évêque. Par ailleurs, la reconnaissance mutuelle de la diversité des vocations dans l'Eglise et de leur apport indispensable pour l'évangélisation, est un signe éloquent de l'unité des disciples du Christ et de la crédibilité de leur témoignage".

  • Un billet du vicaire général du Diocèse aux Armées françaises

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    Un officier de réserve belge, lecteur de Belgicatho, nous communique ce billet de Mgr Robert Poinard, Vicaire Général aux Armées Françaises, publié sur le site de l'Aumônerie Militaire Catholique, en précisant  « ceci se passe en France mais pend aussi au nez de la Belgique » :

    « Lentement mais sûrement le judéo-christianisme se fait balayer vers la porte de sortie. Oh bien sûr il ne s’agit pas d’une franche persécution bien tranchante et bien sanglante comme nos pères en connurent sous d’autres cieux en d’autres temps mais enfin, qu’on le veuille ou non, on nous prie de disparaître vers les arrière-cuisines en nous demandant de n’en plus bouger. Années après années le bannissement se fait de plus en plus pressant.

    « Les crèches disparaissent de l’espace public sous le prétexte qu’elles blessent le regard du non chrétien : les santons sont jugés indésirables sur les places des villes et même des villages. Je lis dans « La Croix » du mercredi 18 décembre que le tribunal administratif d’Amiens a annulé une décision du conseil municipal de Montiers (Oise) qui avait décidé l’installation de la traditionnelle crèche de Noël sur la place du village. Motif? La loi dispose qu’après 1905 on ne peut plus apposer de symbole religieux dans l’espace public hormis sur les édifices du culte. L’avocat a eu beau argumenter qu’on était ici bien plus dans la sphère culturelle que dans le religieux, rien n’y a fait. Le juge administratif semble ignorer que même dans les familles non catholiques - voire même non croyantes - on trouve souvent des crèches au pied du sapin parce que cela fait partie des symboles de Noël et que cette fête est devenue elle-même au fil des siècles une fête de la famille, quelles que soient les convictions religieuses des uns et des autres.

    « Le plus beau c’est que le recours en justice avait été introduit par une personne qui n’habite même plus le village et qui déclare, quand on l’interroge « qu’il y a des sujets bien plus importants ». Eh bien je ne suis pas de cet avis. Ceci me semble non seulement important mais symptomatique et je n’en veux pour preuve qu’une autre affaire. Depuis des mois le journal gratuit « 20 minutes » avait prévu un supplément pour la fête de l’Immaculée Conception qui est dans le diocèse de Lyon l’occasion de rendre un hommage à la Vierge Marie en posant des lumignons sur le rebord des fenêtres le soir du 8 décembre. Ma famille s’est prêtée à ce rite durant toute mon enfance… Mais le journal a finalement décidé de ne pas publier son supplément parce que la prière de la Salutation angélique risquait de choquer ses lecteurs…

    « Comme nous le répète souvent Mgr Ravel, notre évêque aux armées, nous sommes entrés depuis quelques années dans un régime de laïcité qui ignore ou gomme tout ce qui est religieux. Et comme le dit Jean-Pierre Denis, le rédacteur en chef de « La Vie » : « Le christianisme n’est pas violemment éjecté de la sphère publique mais tranquillement banni de tous les espaces de la mémoire collective, de tout notre inconscient culturel. Nous vivons une entreprise de reniement paisible, insidieux, et politiquement correct en diable.»
    Les idéologues pervers qui promeuvent une telle laïcité de renoncement, de déni et de nettoyage par le vide montrent par là leur ignorance crasse de la nature humaine et font le lit de futures guerres civiles. Tout d’abord la population française issue de l’immigration, comme tous les étrangers vivant dans notre pays, assimilent ce rejet du religieux à un refus de Dieu et renforcent encore le mépris profond dans lequel ils tiennent l’occident, terre d’athéisme. Et cela justifie encore davantage toutes les formes de « guerres saintes » qui se livrent sur notre sol contre une Europe devenue terre païenne d’où Dieu est banni.
    Voilà comment nous fournissons avec la plus grande complaisance les bâtons qui nous rosseront et les bombes qui nous frapperont ! L’Europe, dans un masochisme irrationnel et suicidaire, refuse de reconnaître ses racines judéo-chrétiennes.

     « Sa fin est donc inéluctable car, c’est une certitude, ceux qui renient leurs racines sont sans avenir. »

  • Oecuménisme de pointe à la K.U.L.

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    pict_293851.jpgHier, à la Chandeleur, la Katholieke Universiteit Leuven (K.U.L) célébrait sa fête patronale. A cette occasion elle a remis à Rowan Williams,  « archevêque » anglican de Canterbury, les insignes de docteur honoris causa de sa faculté de théologie.

    Dans la « Libre Belgique », Christian Laporte explique aujourd’hui le sens de cet hommage académique. Selon lui, le « patron » de l’ « Église » anglicane méritait d’entrer dans la grande famille universitaire louvaniste parce qu’il s’inscrit  la défense de valeurs qui sont aussi mises en exergue de longue date en terre louvaniste.

    Lesquelles ? A cet égard, le journaliste interconvictionnel et postséculier de la Libre Belgique  cite les propos de Lieven Boeve, doyen de la faculté de théologie de la K.U.L.,  soulignant que Rowan Williams joue  un rôle de pointe dans la redéfinition de la place de la religion dans la société européenne. notamment "parce qu’il refuse de rejeter globalement la culture européenne occidentale comme nihiliste ou relativiste ».

    Pour illustrer les mérites du nouveau membre de la  « grande famille louvaniste » le doyen cite trois 220px-Katharine_Jefferts_Schori_2.jpgexemples, d’ordres fort différents : d’abord, le récipiendaire n’a pas hésité à plaider pour l’intégration sans réserve des musulmans tout en allant à l’encontre des clichés sur le ‘choc des civilisations’; de même, lors de la crise financière, il a mis les dirigeants devant leurs responsabilités éthiques". Enfin, « avec un modus operandi qui mérite le respect », Rowan Williams s’est aussi investi sans réserve dans des discussions délicates comme la nomination d’évêques féminines ou l’ordination d’homosexuels.

    Pour la « Libre Belgique », en nommant le primat anglican  docteur honoris causa de sa faculté de théologie, la K.U.L. « a fait elle aussi montre d’une indépendance certaine, notamment face aux évêques et plus encore face à son grand chancelier, Mgr Léonard ».

    On peut en effet deviner sans peine que Mgr Léonard ne partage pas tous les points de vue exprimés par Rowan Williams. Entre autres excentricités, le nouveau docteur louvaniste a plaidé pour l'introduction de la charia, la loi islamique, dans certaines parties de la législation britannique et lors des attaques sur les Twin Towers de Manhattan il a surpris l’opinion en déclarant que « les terroristes pouvaient avoir des objectifs moraux sérieux ». Par ailleurs, il a géré de manière fort « libérale » les remous provoqués au sein de la « Communion » anglicane par l’application de la théorie du « gender », dont voici quelques exemples : l'introduction d'un rite de bénédiction pour des couples de même sexe (dans le diocèse de New Westminster), la nomination d'un évêque ouvertement homosexuel (comme « évêque » du New Hampshire), tout comme celle d’un autre pasteur homosexuel affirmé (candidat à l'évêché de Reading) ou la « consécration » presbytérale d'une femme vivant elle aussi en couple homosexuel dans l’ « Église épiscopale » des Etats-Unis. Signalons aussi que cette « Église » est présidée  par une femme « évêque » depuis 2006 (le « presbytérat » féminin dans la « Communion anglicane » existe depuis 1974).

  • Un colloque sur le célibat sacerdotal

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    colloque2011.jpgA l'heure où le célibat sacerdotal suscite un large débat médiatique, un colloque sur "Célibat sacerdotal, fondements, joies, défis..." s'est tenu à Ars, du lundi 24 au mercredi 26 janvier dernier.

    Organisé par la Société Jean-Marie Vianney et le Sanctuaire d'Ars, ce colloque présentait les approches théologique, philosophique, historique, humaine...
    Y étaient présents : Mgr G. Bagnard, Mgr M. Piacenza, Mgr R. Sarah, Ph. Caratgé, C. Cochini, F. Frost, J-M. Garrigues, N. Jeammet, G. Narcisse, J-P. Nault, M. Léna, D. Marion, A. Mattheeuws, T. Nadeau-Lacour, V. Siret, L. Touze.

    Zénit a mis en ligne plusieurs présentations et interventions relatives ce congrès que l'on découvrira en cliquant sur les liens suivants :

  • Frère enseignant, une vocation à relancer

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    "2 février, fête de la Présentation du Seigneur au temple et Journée mondiale de la vie consacrée, l’Église fête les religieux et religieuses. Parmi eux, les frères enseignants, qui ont fait la richesse de l’enseignement catholique, mais dont l’avenir en France reste incertain" à découvrir dans La Croix (Isabelle de Gaulmyn) avec trois vidéos rafraîchissantes!

  • Belgique : au sommaire de "Pâque Nouvelle"

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    paque(2).jpg 

    Un nouveau numéro de la revue trimestrielle "Pâque nouvelle" vient de sortir. Une publication, dans laquelle Anne-Marie Libert revient sur le thème de la conférence qu’elle a prononcée le 27 novembre dernier à l’église du Saint-Sacrement à Liège. Son article,  qui dénonce l’ordre nouveau qui s’installe contre la vie, s’intitule « La tactique du salami ».

     Toutes les autres contributions sont aussi à citer. Épinglons « Verbum Domini  (au sujet de la dernière exhortation de Benoît XVI) et « Lectio divina » ( par l’abbé Bruno Jacobs), « Et le Verbe s’est fait chair » (par l’abbé Pascal-Marie Jerumanis), « Que ta volonté soit faite » (par Marion Guében-Baugniet), un portrait du P. Joseph Kentenich, fondateur du mouvement marial international (90 pays) de Schönstatt (par Bénédicte et Paul-Bernard Lesuisse) et un article sur le livre du cardinal Marx, archevêque de Munich intitulé,comme de juste : « Le Capital » (par Joseph Pirson).

    Depuis le décès (août 2010) du regretté Mgr Dangoisse, la rédaction de « Pâque Nouvelle » est dirigée par l’abbé Bruno Jacobs (bjacobs@gmx.com).

    Le secrétariat et la gestion des abonnements sont confiés à Marc Emond (tél.+32 (0)83.61.36.30 courriel marc.emond@skynet.be )

    L’abonnement annuel coûte 13€ (Belgique) ou 15€ (autres pays). Pour un premier abonnement découverte ou un abonnement-cadeau à un ami : 10€ (Belgique) ou 12€ (autres pays). A verser au compte IBAN : BE57 0682 1849 3335   BIC : GKCCBEBB de Pâque Nouvelle.

  • A propos du financement des cultes

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    La question du financement des cultes, et en particulier du culte catholique dans notre pays, revient régulièrement dans la presse. Il s'agit notamment de dénoncer la part allouée à l'Eglise catholique en regard de ce que reçoivent les autres organisations religieuses et philosophiques. Un groupe d’experts universitaires a été chargé d'étudier cette question et de faire propositions concrètes. Ce groupe n'est pas encore arrivé à un rapport définitif mais il a été évoqué mardi dernier en commission de la justice de la Chambre. "Ce rapport ...  n'a de toute évidence, pas répondu à une série d’attentes d’une partie des parlementaires." (Christian Laporte dans LaLibre.be) Certains d'entre eux paraissent en effet assez pressés d'en arriver à des réformes assez radicales.

    "Le groupe de travail ne va en tout cas pas dans la direction des élus : oui à une évolution et donc à des aménagements nécessaires en fonction de l’implantation de nouveaux courants spirituels et qui tienne compte du recul catholique, mais l’on ne révolutionne pas un système qui pourrait mettre en péril la dimension sociale des cultes et de la laïcité organisée.

    Un axe essentiel des propositions des Sages est d’amender les financements en fonction d’une enquête décennale scientifique dont l’organisation et le règlement devront être affinés. Une option préférable en tout cas à un impôt dédicacé qui pourrait mettre en péril la vie privée des citoyens appelés à dévoiler leurs choix de vie. Autre innovation : le groupe veut créer un Conseil supérieur des communautés convictionnelles où l’Etat pourrait entrer en dialogue avec les cultes et les mouvements philosophiques en toute franchise et clarté." (Ibidem)

    Et ce groupe de faire des propositions pour harmoniser le financement des cultes  (dont le principe n'est pas remis en question) avec l'évolution de la société.

    Une étude de Jean-François HUSSON, intitulée "Le financement public des cultes et de la laïcité en Belgique, quelques réflexions" est en ligne et apporte un éclairage intéressant sur cette question. Il conclut : "Il faut reconnaître au système belge qu’il a pu évoluer et intégrer de nouveaux cultes (cultes islamique et orthodoxe), la laïcité organisée, voire, demain, le bouddhisme. Toutefois, cette évolution est restée à divers égards insatisfaisante et plusieurs critiques ont été formulées, notamment quant à un manque de transparence, quant à une certaine lenteur (en particulier dans la traduction de la reconnaissance de l’islam) ou quant à la part excessive du financement allant au culte catholique."

    Il faut reconnaître que la baisse de la pratique religieuse suscite des questions et que le temps où les catholiques, largement majoritaires, pouvaient se reposer sur des financements publics garantis (dont il ne s'agit pas ici de discuter la légitimité) semble révolu, même si plus de 75% des funérailles sont célébrées à l'église et même si la grande majorité des Belges inscrit encore ses enfants dans l'enseignement libre catholique.

    Et si ce "dépouillement progressif" tirait les catholiques de leur torpeur en les obligeant à prendre davantage conscience que le maintien de leurs lieux de culte et de la présence de l'Eglise dans la société dépendent d'abord d'eux-mêmes, de leur capacité d'engagement et de leur générosité?

  • Aujourd'hui, 2 février, fête de la Présentation et Journée de la Vie Consacrée.

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    chapitre300.jpgCommuniqué de CATHOBEL Le 2 février a été choisi comme « Journée mondiale de la vie consacrée ». Pour cette 15ème édition, la Conférence épiscopale italienne a délivré un message "La vie consacrée un antidote à l'individualisme". A Bruxelles, une célébration eucharistique festive sera célébrée par Mgr Léonard, archevêque de Malines-Bruxelles .

    Durant la préparation du Grand Jubilé en 1997, Jean Paul II a souhaité instituer une Journée de la vie consacrée, célébrée le 2 février, fête de la Présentation de Jésus au temple.  40 jours après Noël, l'Eglise célèbre en effet,  le Consacré, le Christ, Lumière des Nations.  La journée de la vie consacrée est une occasion de rendre grâce et de prier pour toutes les personnes qui ont choisi d'embrasser une vie pauvre, chaste et obéissante à la suite du Christ. Elle permet aussi de faire  connaître davantage cette vocation, don que  Dieu fait à son Eglise.  Des initiatives locales diocésaines ou paroissiales, sont organisées : soirées de présentation de la vie consacrée,  temps d'adoration. Bien souvent, c'est l'occasion que religieux et religieuses choisissent pour ouvrir leurs portes afin de faire découvrir ou partager la joie de leur vocation, prier ensemble, vivre un temps de fraternité et rendre ainsi témoignage au Seigneur.

    Un message « d'urgence » publié pour la 15ème journée de la Vie consacrée
    Face à un individualisme qui envahit de plus en plus la société, tous les secteurs de l'Eglise et, en particulier, la vie consacrée, sont appelés au « devoir urgent » d'éduquer à l'Evangile de la vie. Cette urgence éducative constitue le coeur du message pour la Journée mondiale de la vie consacrée  intitulé : « Témoins de l'Evangile de la vie », publié par la commission pour le clergé et la vie consacrée de la Conférence épiscopale italienne. Ce message met l'accent sur le processus générationnel de transmission des valeurs qui, « à cause d'un concept erroné de l'autonomie de la personne, d'une réduction de la nature à une simple matière manipulable, et de la Révélation chrétienne même, à un moment de développement historique, privé de contenus précis », se trouve « fortement compromis ».
    Lire plus sur le message de la CEI : http://www.zenit.org/article-26696?l=french

    "Malgré la baisse des vocations à la vie religieuse, qui concerne surtout le monde occidental, a rappelé le père Chavez, «  la vie consacrée, comprise et vécue comme imitation radicale et imitation fidèle de Jésus, ne cessera jamais d'exister ».

    Elle est, a-t-il dit, comme « une forêt qui représente une réserve et un soutien à l'écologie spirituelle et sociale de toute la société et de l'Église ».

    « Il ne faut pas oublier que les charismes de fondation sont presque toujours nés en période de crise, comme don de l'Esprit pour le renouveau de l'Église ». Ainsi a-t-il estimé, « une lecture plus sereine et profonde des données et de la réalité d'aujourd'hui nous dit que les religieux en vérité ont été les premiers à comprendre le phénomène de la mondialisation et ses conséquences, à dénoncer son visage inhumain et donc à se ranger du côté des exclus ».

    Pour cette raison en Europe, ce n'est pas « une question de survie de la vie consacrée et des différents Instituts, mais de prophétie », a ajouté le supérieur des salésiens.."