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Eglise - Page 501

  • Célébrations : de qui se moque-t-on ?

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    Célébrations religieuses publiques pour 50 personnes maximum à partir du 8 mai : en plein air et sous certaines conditions

    Le Comité de concertation du Gouvernement a décidé le 14 avril 2021, qu’à partir du samedi 8 mai, les célébrations religieuses pourront avoir lieu avec un maximum de 50 personnes. Cette décision est assortie de conditions spécifiques : les célébrations doivent avoir lieu à l’extérieur, il faut également qu’à cette date, 70 pourcents au moins des plus de 65 ans de notre pays aient été vaccinés et que la situation des soins intensifs soit durablement améliorée.

    Une nouvelle communication des Évêques est prévue lorsque la décision d’entrée en vigueur à la date du 8 mai sera confirmée.

    Actuellement, les célébrations peuvent se poursuivre dans les églises en présence de 15 personnes maximum, sauf pour les funérailles où la participation de 50 personnes est admise.

    SIPI – Le service de presse de la Conférence des Évêques de Belgique
    Bruxelles – jeudi 15 avril 2021

    A ce sujet : Entre "l'essentiel" et le "non-essentiel", les cultes ne semblent "pas du tout essentiels" au monde politique

  • Six religieux massacrés par les soldats de la Révolution vont être béatifiés

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    De Michel Janva sur le Salon Beige :

    Béatification de moines martyrs de la Révolution à l’abbaye cistercienne de Casamari

    En janvier 1799, Naples est occupée par les Français, en avril de la même année, l’armée révolutionnaire subit plusieurs défaites contre l’Autriche et cette circonstance conduit les troupes françaises à se diriger vers le nord. Dans la retraite, les Français ont commis toutes sortes de ravages et de meurtres, s’en prenant particulièrement aux églises et aux monastères. Les soldats français étaient imprégnés d’idées révolutionnaires, contraires à l’Église et à la foi chrétienne. Le 13 mai 1799, après avoir saccagé l’abbaye de Montecassino, vingt soldats sont entrés dans l’abbaye de Casamari à la recherche d’objets précieux à piller.

    Les Serviteurs de Dieu ont résisté avec un courage héroïque pour défendre l’Eucharistie, les vases sacrés et les vêtements de la profanation. Ils ont été tués avec férocité avec des coups de sabre et de baïonnette.

    • Siméon Cardon est né à Cambrai, il a fait sa profession religieuse le 4 août 1782, au monastère bénédictin de la Congrégation de San Mauro à Saint-Faron de Meaux. Pendant la Révolution française, il s’oppose publiquement à la Constitution civile du clergé et, en 1795, il doit fuir la France, se réfugiant à l’abbaye de Casamari. En 1798, Après avoir été trésorier, il est devenu prieur de l’abbaye. Il s’est distingué pour sa sainteté de vie et surtout pour sa charité envers les malades. Il mourut le 14 mai 1799, après avoir été abattu par des soldats français.
    • Domenico Maria Zawrel, né en 1725 à Cadovio (aujourd’hui République tchèque), est d’abord devenu religieux dominicain. Se sentant attiré par la vie monastique, en 1776, il demanda à entrer à l’abbaye de Casamari, faisant sa profession religieuse le 6 juin 1777. Il était apprécié pour sa vie de prière et pour sa sagesse. Il a été tué dans la nuit du 13 mai 1799.
    • Albertino Maria Maisonade, né à Bordeaux. En 1792, il entra à l’abbaye de Casamari, où il fit sa simple profession le 20 novembre 1793, comme moine choriste. Le 13 mai 1799, il fut tué de deux coups de pistolet, alors qu’il priait avec Domenico Zawrel.
    • Zosimo Maria Brambat, né à Milan, entra à l’abbaye de Casamari en 1792. Il fut admis au noviciat en 1794 et, le 20 novembre 1795, fit sa simple profession. Après avoir été attaqué et mortellement blessé le 13 mai 1799, il mourut trois jours plus tard, le 16 mai 1799, alors qu’il se rendait à Boville Ernica (Frosinone, Italie), souhaitant recevoir les derniers sacrements.
    • Modeste Maria Burgen, originaire de Bourgogne, avait été trappiste à l’abbaye des Sept-Fonti, qu’il a dû abandonner après le début de la Révolution française. Entré dans l’abbaye de Casamari en janvier 1796 en tant que novice, il prononce de simples vœux monastiques le 9 janvier 1797. Le 13 mai 1799, il est tué par des soldats français.
    • Mathurin Marie Pitri, né à Fontainebleau, est arrivé en Italie enrôlé, contre son gré, dans l’armée française. À Veroli, il a été hospitalisé pour une maladie grave et là, il dit à Simeone Cardon sa volonté de devenir moine cistercien s’il était guéri. Après la maladie, caché dans la maison du curé de l’hôpital de Veroli qui l’a accompagné à l’abbaye de Casamari, il a été accueilli en janvier 1799. Il a été abattu le 13 mai 1799.

    Alors que la plupart des moines essayaient de se sauver, les Serviteurs de Dieu ont résisté avec un courage héroïque pour défendre l’Eucharistie, les vases sacrés et les ornements de la profanation. Ils ont été tués avec férocité avec des coups de sabre et de baïonnette.

  • Que devient le cardinal Sarah ?

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    Depuis qu’il a quitté la tête de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements, le 20 février, le cardinal guinéen multiplie les prises de position publiques.

    Il n’a plus aucune fonction officielle, mais il demeure très actif. Si le cardinal Robert Sarah n’est plus à la tête de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements, le 20 février (son successeur n’a pas encore été nommé), il n’a pas pour autant quitté Rome.

    À 75 ans, le cardinal guinéen, ancien archevêque de Conakry de 1979 à 2001, a même multiplié, ces dernières semaines, les prises de position publiques sur les sujets des plus sensibles. Premier d’entre eux : les restrictions imposées pour la célébration des messes à Saint-Pierre de Rome, où les prêtres ne peuvent plus, depuis le 22 mars, présider seuls des messes sans fidèles.

    « Diminution du don de la grâce »

    « Je supplie humblement le Saint-Père de décider du retrait des récentes normes décrétées par la Secrétairerie d’État, qui manquent autant de justice que d’amour, qui ne correspondent pas à la vérité ni au droit », écrit ainsi le cardinal Sarah, dans une longue lettre transmise au vaticaniste Sandro Magister, traduite et publiée en quatre langues.

    Dans cette même missive, le cardinal apporte ainsi son soutien aux cardinaux Burke, Müller et Brandmüller, qui s’étaient tous trois déjà opposés aux nouvelles règles en la matière. « La beauté de la célébration ne s’obtient donc pas automatiquement en interdisant purement et simplement la célébration individuelle de la Messe ni en imposant la concélébration », écrit le cardinal, qui craint qu’en « contraignant les prêtres à concélébrer et donc en réduisant le nombre de Messes célébrées, on obtienne une diminution du don de la grâce fait à l’Église et au monde ».

    Quelques jours plus tard, le cardinal a également salué, dans une lettre rendue publique par le site français « Renaissance catholique », la publication d’un livre critiquant la distribution de la communion dans la main. « Cet ouvrage constituera un élément important de la réflexion que je souhaite sur ce sujet en vue d’un retour à la pratique traditionnelle de la communion sur les lèvres », écrit-il.

    Un compte suivi par 80 000 personnes

    Plus récemment encore un autre sujet a suscité une réaction de l’ancien préfet de la Congrégation pour le culte divin : l’arrestation de deux prêtres de l’église parisienne Saint-Eugène Sainte-Cécile, à qui il est reproché d’avoir célébré la veillée pascale sans respecter les normes sanitaires en vigueur.

    Dans ce message, lu en chaire dans l’église dimanche 11 avril, il assure notamment les prêtres de son « soutien » et de sa « compassion »« “Je frapperai le pasteur et les brebis du troupeau seront dispersées”, dit Jésus le soir du Jeudi Saint », écrit encore le cardinal, affirmant que « cette phrase de l’Écriture Sainte (lui) est venue spontanément à l’esprit » lorsqu’il a pris connaissance des articles sur la veillée pascale célébrée à Saint-Eugène Sainte-Cécile.

    Toujours membre des congrégations des causes des saints, et de l’évangélisation des peuples, le cardinal Sarah alimente également quasiment chaque jour son compte Twitter, suivi par plus de 83 000 abonnés, notamment avec des citations issues de ses livres. Comme tous les cardinaux, il est encore électeur jusqu’à l’âge de 80 ans.

  • "Jésus, splendeur de Dieu et salut du monde" : quand Mgr Léonard nous offre une synthèse lumineuse de la Révélation chrétienne

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    jesus-splendeur-de-dieu-et-salut-du-monde

    Jésus, splendeur de Dieu et salut du monde
     
    Mgr André Léonard nous offre une synthèse lumineuse et accessible de la Révélation chrétienne, de la création jusqu'à la Parousie et à ce que l'on peut esquisser des fins dernières, remarquablement bien expliquées ici.

    S'appuyant sur les catégories classiques du beau, du bien et du vrai, il nous montre comment Jésus les transfigure dans sa Gloire, son Drame et sa Vérité. En 222 courts paragraphes, nourris de citations bibliques et de la grande « Trilogie » de Hans Urs von Balthasar, il nous donne à contempler Jésus manifestant Dieu et sa Gloire, bataillant pour nous et nous enrôlant par l'Esprit contre le mal, révélant ainsi le vrai projet et la logique divine : apporter le salut à notre monde parce qu'il l'aime.

    L'Esprit Saint nous conduit au Fils qui nous révèle la grâce et la bonté d'un Père qui n'est qu'amour.

    L'auteur : Né en 1940, Mgr André Léonard est archevêque émérite de Malines-Bruxelles. Il a publié de nombreux ouvrages de théologie ou de philosophie, qu'il a enseignée à l'université de Louvain. Il est une des voix les plus marquantes de l'Église catholique contemporaine.

    https://www.librairietequi.com/A-69803-jesus-splendeur-de-dieu-et-salut-du-monde.aspx

  • Les 94 ans de Benoît XVI

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    D'Agnès Pinard Legry sur Aleteia.org :

    Joyeux anniversaire Benoît XVI !

    BENEDICTUS XVI

    Mazur-catholicnews.org.uk-(CC BY-NC-SA 2.0)

    15/04/21

    Le pape émérite Benoît XVI fête ce vendredi 16 avril son 94e anniversaire. Une année éprouvante en raison de la pandémie, bien sûr, mais aussi de la perte de son frère, le père Gerog Ratzinger, dont il était proche.

    Une voix qui faiblit mais une lumière qui demeure. Benoît XVI fête ce vendredi 16 avril ses 94 ans. Une nouvelle année que le pape émérite a vécu depuis le monastère Mater Ecclesiae, au cœur du Vatican, où il réside depuis sa renonciation en 2013. Une année de prière, de contemplation mais aussi douloureuse, notamment avec la perte de son frère, le père Georg Ratzinger.

    Son déplacement en Allemagne, dans la ville de Ratisbonne, le 18 janvier 2020 afin de se rendre au chevet de son frère Georg, 96 ans, gravement malade, aura d’ailleurs surpris tout le monde. Trop affaibli, le pape émérite ne se rend pas à l’enterrement mais suit la messe via internet. Il demande par ailleurs à son secrétaire particulier de le représenter et de lire la lettre d’adieu à son frère lors de la célébration. « Béni sois-tu, cher Georg, pour tout ce que tu as fait, souffert et m’as donné ! », lit alors Mgr Gänswein.

    Par-delà les épreuves et les difficultés Benoît XVI, même au soir de sa vie, ne cesse d’offrir un bouleversant témoignage de foi. Lors de leur visite au pape émérite samedi 28 novembre au monastère Mater Ecclesiae, là où vit Benoît XVI, onze des treize nouveaux cardinaux présents ont été touchés par sa lumière et sa douceur. « Voir ce pasteur, cet homme, sur qui les années pèsent lourdement, mais en même temps lucide et souriant et avec le désir de communiquer l’expérience qu’il fait de l’Esprit, nous a beaucoup encouragés », a indiqué le cardinal maltais Mario Grech, présent lors de la visite, dans un entretien à Vatican News. « Il a essayé de nous encourager à aller de l’avant dans l’aventure avec le Seigneur ».

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  • Un symposium sur le sacerdoce revisité à la sauce synodale

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    De Jeanne Smits sur son blog :

    Le cardinal Marc Ouellet prépare un symposium sur le sacerdoce revisité à la sauce synodale

    Synodalité, nouvelle approche des vocations au sein du « peuple de Dieu », réflexion sur le rôle des femmes dans l’Eglise et sur le célibat sacerdotal : lors d’un symposium sur le sacerdoce et les vocations à venir en février prochain au Vatican, aucun débat ne sera exclu. Et ce n’est pas forcément une bonne nouvelle, car ce que l’on sait de cet événement organisé par le cardinal Marc Ouellet, l’actuel préfet de la Congrégation pour les évêques, c’est qu’il entend revisiter la théologie du sacerdoce à l’aune de Vatican II, non sans s’appesantir sur le fameux « sacerdoce des baptisés » et la complémentarité des vocations dont le mariage ferait partie. Le tout en présence de plusieurs cardinaux et culminant dans un « envoi en mission » assuré par le pape François lui-même.
     
    Le cardinal Marc Ouellet, qui semble devoir être remplacé à la tête de la Congrégation pour les évêques d’ici au mois de juin, n’en est pas moins très proche du pape, et il restera, on le comprend, à un poste clef du dispositif actuellement déployé à Rome en vue d’un renouveau généralisé, et qui pourrait bien culminer à l’automne 2022 avec le synode des évêques sur la synodalité. Ces réformes que tout annonce (en particulier le synode pour les jeunes qui avait pour leitmotiv incongru cette même « synodalité », et le synode pan-amazonien) font l’objet de travaux convergents.
     
    Le Symposium pour une théologie fondamentale du sacerdoce a été présenté lundi à la Salle de Presse du Vatican par le cardinal Ouellet et il vise notamment à examiner la relation entre le sacerdoce ordonné et le sacerdoce des fidèles, comme l’indique Michael Haynes dans un article de LifeSiteNews dont je vais m’inspirer assez largement en traduisant librement plusieurs passages de ses propos.
     
  • France : la cour de Cassation a tranché en faveur du cardinal Barbarin

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    Par  et  sur le site du Figaro :

    Affaire Barbarin : la Cour de Cassation rejette le pourvoi des victimes

    Huit victimes de l'ancien prêtre Bernard Preynat s'étaient pourvues contre l'arrêt de la cour d'appel de Lyon ayant relaxé le cardinal Barbarin pour non-dénonciation d'agressions sexuelles.

    Pour sa part François Devaux, ancien président de l'association des victimes du Père Preynat - aujourd'hui dissoute - «La Parole Libérée», à l'origine de toute cette affaire, précise au Figaro : «Cette décision a le poids d'un choix de société. En tant que victimes, nous voulions que la République s'affirme et arrête de faire semblant devant toutes ces agressions sexuelles sur mineurs. Malheureusement, la République n'aide pas beaucoup et fait encore obstacle.

    Il poursuit : «J'ai honte, la justice n'est pas cohérente : on ne cesse, d'une part, d'allonger le délai de prescription pour les agressions sur mineurs , on vient de le rallonger de dix ans. Mais, d'autre part, tout changerait pour les victimes une fois qu'elles seraient devenues majeures. Sait-on le poids qui pèse sur les épaules toujours fragiles d'une victime ? Comment laisser l'appréciation de sa vulnérabilité à cette victime qui, précisément, n'arrive pas à dénoncer ! Cette décision est une faillite sociétale encore fondée sur le déni des abus sexuels sur mineurs. Ce combat là n'est donc pas terminé».

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  • Il y a deux ans, Notre-Dame...

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    Notre dame de paris images libres de droit, photos de Notre dame de paris |  Depositphotos

    L'éditorial de Guillaume Goubert sur le site du journal La Croix :

    Notre-Dame de Paris, notre cœur

    Deux ans après le drame, l’intérêt pour Notre-Dame de Paris continue de surprendre tous ceux qui œuvrent à sa restauration.

    Deux ans après, le mystère demeure. Comment un pays sécularisé comme le nôtre a-t-il pu être si profondément touché par l’incendie qui a frappé la cathédrale de Paris ? D’une certaine façon, la question se pose aujourd’hui avec plus d’acuité encore. Car les images de Notre-Dame en feu sidéraient et bouleversaient dans l’instant même. On aurait pu parier que la marée de l’émotion connaîtrait tôt ou tard son reflux. Tel n’a pas été le cas. Deux ans après, l’immense chantier de l’île de la Cité bénéficie toujours d’une très vive attention. Comment cela peut-il s’expliquer ?

    Le chantier, sans aucun doute, est passionnant et même fascinant. On a tremblé encore longtemps après la nuit terrible du 15 avril 2019. Il a fallu des mois de labeur pour conjurer les risques d’effondrement du grand vaisseau gothique puis pour démanteler la masse tordue par les flammes de l’échafaudage situé à la croisée du transept. Pour mener à bien cette tâche, des trésors d’habileté ont été déployés par les ouvriers cordistes ou par les ingénieurs en restauration. Les cintres de bois déployés pour soutenir provisoirement la voûte sont si beaux qu’on les regrettera sans doute le jour où ils seront démontés.

    Cela, pour autant, ne dit pas tout de la ferveur qui entoure Notre-Dame. En la voyant vaciller dans les flammes, les Français de toutes convictions ont senti remuer au fond d’eux-mêmes quelque chose d’unique venu du plus loin de notre histoire. « Un monde qui n’avait qu’à moitié disparu et dont on ressentait encore, au loin, les pulsations du cœur secret », selon l’écrivain François Sureau dans un texte donné à La Croix le lendemain du drame. C’est ce cœur qui est en train, jour après jour, de renaître et qu’il appartiendra aux catholiques, le jour venu, d’ouvrir tout grand à leurs contemporains.

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  • Le pape critique ces catholiques qui veulent réformer l'Eglise mais qui ne prient pas

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    De Famille Chrétienne :

    Le pape critique ceux qui veulent réformer l'Église mais ne prient pas

  • L’Eglise patriotique chinoise toujours plus inféodée au régime communiste de Pékin

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    De FSSPX.NEWS :

    L’Eglise patriotique chinoise toujours plus soumise au régime

    12 AVRIL, 2021

    Assimiler une Histoire faite de « sang, de labeur, de courage et de force » ayant conduit au « triomphe » du Parti communiste chinois (PCC) : telle est, pour le temps pascal, la nouvelle consigne donnée aux évêques “officiels” de l’empire du Milieu.

    L’Association patriotique des catholiques de Chine a été fondée en 1957. Elle rassemble les évêques soumis au gouvernement chinois, et constitue de fait une Eglise schismatique. Elle n’est qu’un organe permettant au PCC d’exercer un contrôle étroit sur la vie catholique.

    Elle s’oppose à l’Eglise “clandestine”, réunissant les catholiques restés fidèles au Saint-Siège.

    Cette opposition est plus ou moins flottante depuis 20 ans, du fait des tentatives du Vatican de normaliser la situation, ayant abouti à un accord provisoire entre la Chine et le Saint-Siège en septembre 2018 et renouvelé en septembre dernier. De fait, Rome a reconnu certains évêques de l’Eglise patriotique.

    Mais le gouvernement chinois vient de rappeler avec force le rôle qu’il attend des évêques qui lui sont soumis. Rôle qu’il voudra très probablement faire également endosser aux évêques “clandestins”.

    Une histoire du communisme selon Orwell

    Le 29 mars 2021, Eglise catholique en Chine – publication officielle du régime – décrit la manière dont les prélats devront, à l’avenir, assimiler un siècle d’histoire communiste.

    Le coup d’envoi de cette formation continue d’un nouveau style a été donné le 25 mars dernier, lors d’un séminaire piloté par Tian Yueyang, directeur du Centre de recherche de l’Association patriotique chinoise.

    Dans son discours de synthèse, le représentant de Pékin a insisté sur l’exigence, pour les évêques, de « célébrer la naissance du Parti, étudier son histoire, en être reconnaissant, rester fidèle à sa mission » : les cent millions de victimes du communisme sur la terre de Confucius apprécieront…

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  • Le schisme en Allemagne ? En fait, il a déjà commencé !

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    De Franca Giansoldati sur le site du Messaggero :

    Cardinal Brandmuller : "Ils veulent le sacerdoce féminin, le schisme en Allemagne a déjà commencé".

    4 avril 2021

    "Le schisme en Allemagne ? En fait, il a déjà commencé. Techniquement, on peut parler de schisme lorsqu'un processus est en cours qui conduit au détachement de la communion hiérarchique, du Pape". Le cardinal Walter Brandmuller, président émérite du Comité pontifical des sciences historiques, grand connaisseur de la dynamique de l'Église, a peu de doutes sur ce qui se passe. "Le schisme, en termes simples, est le refus de la communion hiérarchique à l'évêque ou au pape, quelque chose qui se passe sous nos yeux, il suffit de voir même les déclarations ou les prises de position de nombreux évêques allemands".

    Depuis longtemps, des appels ont été lancés en faveur de réformes substantielles, par exemple sur le front du célibat des prêtres, de l'ordination des femmes et aussi, dernièrement, de la bénédiction des couples homosexuels...

    " La demande la plus pressante de ces réformes vient avant tout des responsables du catholicisme organisé, des mouvements, du Comité central des catholiques allemands, qui dépendent alors pour la grande majorité des structures ecclésiastiques car, ne l'oublions pas, l'Église catholique est le deuxième employeur après l'État en Allemagne. Pour en revenir au schisme, il faut faire attention à ne pas confondre deux aspects, le schisme et la dissension sur le plan doctrinal par rapport à la doctrine, car dans ce cas nous avons affaire à une hérésie. Dans le cas de l'Allemagne, nous avons ces deux aspects".

    Peut-être que ce n'est qu'une phase de crise passagère.....

    "La situation en Allemagne est à mon avis compromise car non seulement il y a un refus de la communion hiérarchique, mais il y a aussi des dissensions au niveau du magistère. Il peut parfois y avoir des désaccords qui n'impliquent pas nécessairement un schisme. Ce cas, cependant, est entièrement nouveau et, à mon avis, inquiétant".

    La distance avec Rome pourrait-elle être encore amplifiée ?

    "Comme je l'ai dit : dans ce cas, nous avons également un désaccord au niveau dogmatique sur les vérités de la foi. Ce qui implique le crime d'hérésie. Ce qui se passe en Allemagne est à la fois un schisme et une hérésie du point de vue dogmatique".

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  • Ne pas confondre carême et ramadan

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    D'Annie Laurent ("petite feuille verte") (archive 9 mars 2013) :

    PFV n°9 : Le carême et le ramadan

    Dans l’Islam, le culte comporte cinq prescriptions que l’on appelle « piliers » : la profession de foi (chahâda), la prière rituelle (salât), l’aumône légale (zakat), le jeûne du Ramadan (sawm) et le pèlerinage à La Mecque (hajj).

    Le sens du mot « Ramadan »

    « Ramadan », mot dont l’étymologie évoque la chaleur brûlante, est le nom d’un mois sacré, le neuvième de l’année lunaire musulmane, durant lequel « le Coran fut descendu, comme guidance pour les hommes » (Coran 2, 185).

    Un jeûne obligatoire

    Pour le Coran, la prescription du jeûne durant le mois de Ramadan émane de Dieu Lui-même qui énonce aussi deux cas d’exemption, les voyageurs et les malades, quitte à eux de rattraper les jours perdus (2, 183-185). La tradition a étendu ces dispenses aux femmes enceintes (astreintes elles aussi au « rattrapage ») et aux enfants jusqu’à leur puberté.

    Les règles du jeûne

    Le Dieu du Coran précise les modalités de ce jeûne : « Mangez et buvez jusqu’à ce que se distingue pour vous le fil blanc du fil noir, à l’aube. Ensuite, faites jeûne complet jusqu’à la nuit » (Coran 2, 187). Il s’agit, du lever au coucher du soleil, de s’abstenir de toute consommation de nourriture et de boisson, y compris de la moindre goutte d’eau, de tabac et de relations sexuelles, sous peine de « rupture illicite du jeûne ». Même le fait d’avaler la salive est interdit. Dans certains pays musulmans, pendant le Ramadan, les dentistes ne travaillent que la nuit, afin d’éviter ce risque à leurs patients. Les cafés et restaurants sont fermés pendant la journée.

    La rupture légale du jeûne

    Dès le coucher du soleil, tous les interdits cessent. Les musulmans se retrouvent alors pour « rompre le jeûne » autour d’un repas festif, l’iftar, auquel ils convient leurs parents, leurs proches et leurs amis (y compris des non musulmans). La fête peut durer tard dans la nuit, la nourriture est souvent abondante et comporte des mets de choix. Les musulmans prennent par ailleurs une collation tôt le matin, avant le lever du jour.

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