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Eglise - Page 502

  • Pourquoi l'Eglise ne peut pas autoriser la bénédiction des unions homosexuelles

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    Du père Xavier Dijon s.J. dans la Libre :

    L'Église doit-elle bénir les unions homosexuelles? Non, pour Xavier Dijon, prêtre jésuite et auteur de "La Raison du corps" aux éditions Bruylant.

    "L’Église considère que l’union homosexuelle n’est pas en tant que telle un chemin de sainteté. Mais attention, cela ne veut pas dire que les personnes homosexuelles ne peuvent pas devenir saintes : un homosexuel qui soigne son compagnon malade durant des mois est plus saint que moi."

    Le 15 mars dernier, la Congrégation pour la doctrine de la foi (CDF), qui a pour mission, à Rome, de "protéger et promouvoir la foi catholique", publiait une note rappelant ce qui fut toujours la position de l’Église : elle ne bénit pas d’unions homosexuelles car elles ne sont pas "ordonnées au dessein" de Dieu, au contraire "de l’union d’un homme et d’une femme, ouverte en soi à la transmission de la vie". Comment pouvez-vous nous aider à comprendre la position du Vatican ?

    Une bénédiction est un acte qui engage l’Église, car elle donne à travers lui un signe de la grâce de Dieu. L’Église bénit donc des réalités qui sont bonnes : le repas, ou une maison par exemple. Dans la mesure où l’union homosexuelle - au jugement de l’Église et indépendamment des intentions subjectives des deux partenaires - ne correspond pas au plan de Dieu qui a créé l’être humain homme et femme, il est difficile de bénir cette réalité-là. Mais attention, on peut certainement bénir une personne homosexuelle, et le refus de la bénédiction de l’union comme telle n’est en rien un jugement porté sur ces personnes.

    Les personnes homosexuelles n’ont pas choisi leur homosexualité. Tout en disant que l’Église ne les marie pas, ne peut-elle pas, au moins, bénir leur union en reconnaissant que celle-ci peut être un chemin de bonheur et de sainteté ?

    La sainteté n’est pas seulement une affaire de bonnes intentions subjectives, et il y a selon l’Église une contradiction objective entre l’union homosexuelle et ce que Dieu révèle de lui-même et de nous dans la Bible. Cela ne veut pas dire que les personnes homosexuelles ne peuvent pas devenir saintes, mais que leur union n’est pas en tant que telle un chemin de sainteté.

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  • RDC : le poto-poto congolais à son comble

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    Lu sur le blog de la journaliste Colette Braekman :

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    « Malgré l’espoir suscité par les promesses de Tshisekedi, le Congo connaît le désenchantement. Deux mois après sa nomination, le nouveau Premier Ministre n’arrive pas à former son gouvernement et l’Etat frôle la faillite.

    En décembre dernier, le président Tshisekedi mettait fin à l’accord de coalition conclu avec son prédécesseur Joseph Kabila et lançait une nouvelle formule, l’Union sacrée, ralliée par de nombreux transfuges des FCC, (Front commun pour le Congo) séduits par la perspective de nouveaux postes ou par des arguments sonnants et trébuchants. Le chef de l’Etat était désormais doté d’une majorité forte de 391 députés sur 500, tandis que la communauté internationale, Etats Unis et Union européenne en tête, se réjouissait de voir Kabila et les siens mis sur la touche alors qu’ils avaient été accusés de contrôler et de bloquer le nouveau pouvoir apparu après les élections contestées de 2018.

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  • Il serait inapproprié de vouloir "classer les papes"

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    D'Inés San Martín sur cruxnow.com :

    Le secrétaire particulier de Benoît XVI estime qu'il est "inapproprié" de classer les papes

    Av 11, 2021

    ROME - Selon l'archevêque allemand Georg Gänswein, secrétaire personnel du pape émérite Benoît XVI, il n'est pas approprié de faire un "classement des papes", et a reconnu que l'ancien pape a été mal interprété non seulement par ses ennemis, mais aussi par ses amis.

    "Tout le monde sait que la figure et l'œuvre de Benoît XVI ont rencontré des résistances, des oppositions et des rejets dans certains milieux", a déclaré Mgr Gänswein. "Et pas tant à cause de sa façon de communiquer, mais plutôt à cause du contenu spécifique de son enseignement."

    "C'est une expérience désagréable pour tous ceux qui suivent une ligne claire et nette dans la proclamation et la défense de la foi catholique", a-t-il poursuivi, différenciant ces critiques de ceux qui ont acheté les "stéréotypes et les clichés" sur l'ancien pape, qui a été préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi (CDF) pendant la majeure partie du pontificat de Jean-Paul II.

    Bien que Gänswein n'ait pas donné d'exemples, Joseph Ratzinger, alors cardinal, a souvent été qualifié de "Rottweiler de Dieu" et de "berger allemand" de l'Église en raison de ses efforts pour lutter contre la sécularisation, la théologie de la libération et le féminisme radical.

    Pourtant, comme le pape François l'a souvent dit, pendant son séjour à la CDF, Ratzinger a été le fer de lance des efforts de l'Église pour lutter contre les abus sexuels commis par des clercs.

    "Ces déformations, après une trêve dans les premières années de son pontificat, sont ensuite revenues avec une intention trompeuse et délégitimante", a déclaré Gänswein dans une interview au magazine espagnol Alfa & Omega. "Mais il est connu de tous que Benoît XVI ne s'est jamais laissé conditionner par cette campagne de publicité mensongère. Le consensus généralisé et indéterminé n'a jamais été la norme qui a guidé son travail."

    L'archevêque, qui a été préfet de la Maison pontificale pendant les sept premières années du pontificat de François, a déclaré au journaliste que, bien qu'il soit compréhensible et excusable d'essayer de comparer les différents papes de créer un classement basé sur les mérites de chacun, c'est également "inapproprié."

    "Mais nous devons nous convaincre que les critères de ce classement ne dépendent pas des applaudissements ou d'un dénominateur commun, mais de la manière dont ils témoignent de Jésus-Christ, vrai homme et vrai Dieu, unique sauveur du monde", a-t-il déclaré. "Chaque pontife le fait avec ses particularités, avec toutes les différences de caractère, de formation intellectuelle, de maturation spirituelle, d'héritage expérientiel... Mais cette diversité est précisément la manifestation qu'aucun pape n'est le successeur de son prédécesseur, mais plutôt le successeur de l'apôtre Pierre."

    Le journaliste a également demandé à Gänswein si François avait pu "bénéficier" de la connaissance de Benoît XVI de l'Église d'Allemagne, qui fait actuellement l'objet d'un parcours synodal sur lequel le pontife argentin a exprimé quelques réserves.

    "Les rencontres entre le pape François et Benoît XVI, généralement au monastère Mater Ecclesiae, sont toujours des rencontres extrêmement confidentielles", a-t-il répondu. "Mais indépendamment de cela, il est clair comme de l'eau de roche que la situation de l'Église catholique en Allemagne est actuellement caractérisée par des tensions et des confusions qui sont une source de préoccupation."

    "Benoît XVI est conscient de cette situation dans sa patrie", a déclaré Gänswein. "Il perçoit et reconnaît le manque d'unité dans pas mal d'aspects fondamentaux de la foi. Malheureusement, une approche unitaire fait défaut dans l'épiscopat allemand, ce qui nécessite une clarification dans les plus brefs délais qui évite de graves conséquences tant pour la foi que pour l'Église en Allemagne."

  • "Responsum" sur la bénédiction des unions homosexuelles : le pape va-t-il "résoudre cette situation" à sa façon ?

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    C'est ce que laisse penser un journaliste chilien proche du pape, selon Francesco lepore sur ce site gay :

    Cruz : "Le pape blessé par le Responsum sur les bénédictions aux couples homosexuels : je crois qu'il va résoudre".

    LE JOURNALISTE CHILIEN, VICTIME DE PÉDOPHILIE, QUE BERGOGLIO A NOMMÉ MEMBRE DU PCTM, DÉCLARE CECI

    11 avril 2021

    Dans une interview accordée au journal chilien La Tercera, le journaliste Juan Carlos Cruz rapporte qu'il s'est entretenu par téléphone avec le pape François au sujet de la question du Responsum de la Congrégation pour la doctrine de la foi sur l'illégalité des bénédictions accordées aux couples de même sexe.

    Cruz, qui, adolescent, a été abusé par Don Fernando Karadima, un criminel et pédophile en série qui a été déchargé de l'état clérical le 27 septembre 2018, et qui a été récemment nommé par Bergoglio lui-même comme membre de la Commission pontificale pour la protection des mineurs, dit en fait dans une réponse : " Je ne veux pas donner l'impression que je fais l'apologie du pape François et qu'il n'est pas responsable de cela ". Mais il faut tout comprendre dans le contexte du Vatican, du fanatisme de certains. Je le sais, car j'en ai discuté avec le pape, qui est très blessé par ce qui s'est passé."

    Selon Cruz François, qui reste de toute façon "responsable de tout" (comme on l'apprend en effet de la note explicative du Responsum, le Pape avait été informé et avait donné son consentement à la publication lors de l'audience du 22 février dernier accordée à l'archevêque secrétaire du CFD) "résoudra d'une manière ou d'une autre cette situation". Notamment parce que, explique le journaliste, "le pape que je connais n'est pas un pape qui se réfère de cette manière à la communauté LGBT, en effet".

  • Sept religieux kidnappés en Haïti

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    Du site du journal La Croix :

    Haïti : sept religieux catholiques enlevés, dont deux Français

    Les faits 

    Un groupe de religieux catholiques comprenant cinq Haïtiens et deux Français ont été enlevés dimanche 11 avril dans la matinée à Haïti à la Croix-des-Bouquets, près de la capitale Port-au-Prince. Les ravisseurs réclament une rançon d’un million de dollars.

    Sept religieux catholiques, cinq Haïtiens et deux Français, ont été enlevés dimanche 11 avril à Haïti, a indiqué à l’AFP le porte-parole de la Conférence des évêques de ce pays pauvre des Caraïbes en proie à une forte insécurité.

    Le groupe, qui comprend quatre prêtres et une religieuse haïtiens ainsi qu’une religieuse et un prêtre français, a été kidnappé dans la matinée de dimanche à la Croix-des-Bouquets, près de la capitale Port-au-Prince, alors qu’il « se rendait à l’installation d’un nouveau curé », a expliqué le père Loudger Mazile. Les ravisseurs réclament un million de dollars de rançon, a-t-il précisé.

    La Conférence haïtienne des Religieux (CHR) a par la suite précisé dans un communiqué que trois autres personnes, les proches d’un autre prêtre ne faisant pas partie des personnes enlevées, ont également été kidnappées.

    « L’heure est venue pour que ces actes inhumains s’arrêtent »

    « La CHR exprime son profond chagrin mais aussi sa colère face à la situation inhumaine que nous traversons depuis plus d’une décennie, souligne-t-elle dans son communiqué. Il ne se passe pas un jour sans pleurs et grincements de dents et pourtant les soi-disant leaders de ce pays, tout en s’accrochant au pouvoir, sont de plus en plus impuissants ». La police soupçonne un gang armé actif dans le secteur, baptisé « 400 Mawozo », d’être à l’origine de cet enlèvement, selon une source dans ses rangs.

    Contactée par l’AFP, l’ambassade de France n’a pas commenté dans l’immédiat. Les enlèvements contre rançon ont connu une recrudescence ces derniers mois à Port-au-Prince comme en province, témoignant de l’emprise grandissante des gangs armés sur le territoire haïtien.

    « C’en est trop. L’heure est venue pour que ces actes inhumains s’arrêtent, a réagi dimanche Mgr Pierre-André Dumas, évêque de Miragoâne joint par téléphone. L’Église prie et se fait solidaire de toutes les victimes de cet acte crapuleux ».

    État d’urgence

    En mars, le pouvoir exécutif haïtien avait décrété l’état d’urgence pour un mois dans certains quartiers de la capitale et une région de province afin de « restaurer l’autorité de l’État » dans des zones contrôlées par des gangs.

    La mesure est motivée par les actions de bandes armées qui « séquestrent des personnes contre rançon en le déclarant ouvertement, volent et pillent des biens publics et privés, et affrontent ouvertement les forces de sécurité publique », selon l’arrêté présidentiel. Les enlèvements touchent indistinctement les habitants les plus riches, et la majorité vivant sous le seuil de pauvreté.

  • La 12e Veillée de prière pour la Vie ce lundi sur KTO

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    La 12e Veillée de prière pour la Vie ce lundi sur KTO

    10/04/2021

    La Veillée de prière pour la Vie en présence des évêques d'Île-de-France a lieu ce lundi 12 avril, à 19h30. En raison de la crise sanitaire, l'événement, se tiendra à huis-clos. Il sera retransmis sur KTO, YouTube et Facebook.

    Les évêques d'Île-de-France se rassemblent à l'église Saint-Sulpice ce lundi 12 avril pour la Veillée de prière pour la Vie. Au-delà des moments propices à la prière, quatre personnes viendront témoigner de leur expérience de la crise sanitaire. Leur témoignage est suivi d'une adoration, d'une prière des évêques et d'une prière d’intercession et d’engagement. La veillée est commentée par Philippine de Saint Pierre.

    La Veillée de prière pour la Vie n'avait pas eu lieu l'an passé en raison du premier confinement. Cette année, le contexte sanitaire ne permet toujours pas aux fidèles d'y assister. Cependant, il est possible de déposer en ligne une intention de prière via ce formulaire.

  • Liège : enregistrée et diffusée depuis l’église du Saint-Sacrement en direct ce matin du 11 avril 2021 à 10h, la messe traditionnelle (missel de 1962) du dimanche « in albis » (1er dimanche après Pâques) :

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    Célébrant : Abbé M.-A Dor, Recteur

    Chants grégoriens (L. Schyns, G. Lahaye) : Aspersion d’eau bénite « Vidi aquam », Propre de la messe « Quasimodo » », Kyriale de la messe I (Xe s.), credo I (XIe s.), antienne mariale « Regina Caeli » (XIIe s.)

    Orgue : Patrick Wilwerth

    Pour suivre la messe, cliquez ici : https://youtu.be/i2_k7OP36Ds

    in albis 2009_04_638.jpgCe Dimanche s’appelle « Quasimodo », tiré des premiers mots de l’Introït de la messe du jour: « quasimodo geniti infantes », (comme des enfants nouveaux nés ayez soif d’un lait spirituel très pur…») ou dimanche « in Albis », car les chrétiens néophytes, accueillis en ce jour où s’achève l’octave de la fête de Pâques, venaient alors déposer le vêtement blanc de leur baptême pascal de nouveaux-nés à la vie en Dieu .

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  • Afrique : le cardinal Philippe Ouédraogo dénonce la culture de mort et le mariage homosexuel

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    De Guy Aimé Eblotié sur le site de La Croix - Africa :

    Au Burkina Faso, le cardinal Ouédraogo s’insurge contre «la culture de la mort» et le mariage homosexuel

    Dans son homélie pascale, du 4 avril, le cardinal Philippe Ouédraogo, archevêque de Ouagadougou et président en exercice du Symposium des Conférences épiscopales d’Afrique et de Madagascar (Sceam) a rappelé les grands principes de l’enseignement de l’Église sur la valeur de la vie humaine et le mariage, qu’il souhaite que les fidèles défendent « sans peur ».

    « À Pâques, si la lumière a brillé sur les ténèbres, l’Église aussi devrait apporter sa contribution, dire halte à la dictature de la pensée unique et des informations manipulées, qui trompent et compromettent la vie de générations entières, en promouvant « la culture de la mort » : avortement, euthanasie, méthodes contraceptives et antinatalistes », a estimé le cardinal Philippe Ouédraogo.

    En Afrique – le continent qui abrite la majorité des populations les plus pauvres au monde – le taux de natalité reste le plus élevé de tous les continents : 4,5 enfants par femme en 2017, selon l’Agence Française de développement qui a publié fin août 2020, un « Atlas de l’Afrique AFD ».

    A lire : Au Kenya, déclaration de l’épiscopat contre l’avortement

    Le cardinal burkinabè, président du Sceam, dit avoir constaté la diffusion d’idées et de politiques qui tendent à réduire le fort taux de natalité soupçonné d’être à la base de la pauvreté de certaines sociétés. Pour le cardinal burkinabè, ces idées sont à l’origine de « la propagation des méthodes contraceptives, leur imposition insidieuse aux femmes et aux jeunes filles pour éviter les grossesses en vue de la réalisation du « dividende démographique », pour on ne sait quel bonheur ».

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  • Pakistan : deux infirmières chrétiennes accusées de blasphème

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    Dépêche de l'Agence Fides (En) :

    ASIE/PAKISTAN- Deux infirmières chrétiennes accusées de blasphème

    10 avril 2021

    Faisalabad (Agenzia Fides) - Deux infirmières chrétiennes de Faisalabad, une ville du Pendjab pakistanais, ont été formellement accusées, en vertu du code pénal pakistanais 295 B, l'un des articles de la fameuse " loi sur le blasphème ", de commettre un blasphème contre l'Islam.

    Comme l'a appris l'Agence Fides, le premier rapport d'enquête (FIR) n. 371/21 c a été déposé hier, le 9 avril. L'affaire a été enregistrée à la demande du médecin-chef Dr. Mirza Mohammad Ali de l'hôpital civil de Faisalabad. Le 8 avril 2021, les deux infirmières chrétiennes Mariam Lal et Navish Arooj ont retiré et déchiré d'une armoire un autocollant contenant des versets du Coran. Le médecin affirme que Navish Arooj a retiré l'autocollant et l'a remis à Maryam, qui l'a caché dans sa main lorsqu'elle a vu une infirmière principale, Rukhsana, venir vers elles. À la demande de l'infirmière principale, Maryam, selon son récit, ne lui a pas donné de réponse adéquate. L'infirmière principale a placé l'autocollant en garde à vue et a pris des photos. Le lendemain, le 9 avril, l'infirmière musulmane a fait part de l'affaire à l'administrateur de l'hôpital et à l'inspecteur sanitaire Faisal Yaqoob. Ils ont jugé les deux infirmières chrétiennes coupables d'avoir déshonoré les versets du Saint Coran, déposant une plainte pour blasphème. Dans la confusion qui a éclaté dans l'hôpital, en apprenant la nouvelle, l'un des garçons du service, Muhammad Waqas, a essayé de tuer l'infirmière chrétienne Maryam avec un couteau, mais Maryam n'a été blessée qu'au bras. Les deux infirmières sont maintenant en garde à vue.

    Kashif Aslam, coordinateur des programmes au sein de la Commission nationale pour la justice et la paix, des évêques du Pakistan, s'adressant à Fides, note : " Il s'agit d'une autre fausse accusation contre des chrétiennes ; il y a une affaire personnelle parmi les membres du personnel qui doit être découverte dans l'enquête. Les fidèles chrétiens ont une profonde sensibilité sur ces questions, et on leur apprend aussi à respecter les autres religions. Je ne crois pas que les jeunes infirmières chrétiennes aient profané l'autocollant contenant les versets du Saint Coran".

    Saleem Iqbal, un militant chrétien des droits de l'homme qui s'est adressé à Fides, déclare : "Il est alarmant de voir une augmentation du nombre d'accusés injustement dans des cas de blasphème et de conversions forcées de filles appartenant à des minorités religieuses. C'est le deuxième cas enregistré cette année : précédemment, l'infirmière chrétienne Tabitha Gill avait été accusée dans un hôpital de Karachi (voir Fides, 29/1/2021, 30/1/2021 et 2/2/2021). Maintenant, cela s'est produit à Faisalabad". Il ajoute : "Nous lançons un appel aux politiciens chrétiens pour qu'ils se dépêchent d'agir afin de protéger leur peuple et nous demandons aux fidèles d'être toujours attentifs à ceux qui peuvent les piéger dans de telles affaires, en utilisant le blasphème pour des disputes personnelles ou des jalousies personnelles". (AG-PA) (Agenzia Fides, 10/4/2021)

  • Méditer Emmaüs avec Le Caravage

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    De Margherita del Castillo sur la Nuova Bussola Quotidiana :

    Caravage : l'étonnement véridique de ceux qui voient le Ressuscité

    10-04-2021

    Nous sommes à Emmaüs, dans une auberge plus que digne où le Caravage imagine le dîner entre l'"étranger" et les deux voyageurs revenant de Jérusalem, mentionné dans l'Évangile de Luc. La toile, conservée à Londres, décrit en détail la réalité contingente, comme le seul scénario dans lequel la résurrection pourrait avoir lieu.


    "Pendant qu'ils conversaient et discutaient ensemble, Jésus lui-même s'approcha et marcha avec eux." Lc 24,15

    Trois dîneurs et un aubergiste. Une table dressée sur une fine nappe en damas. La lumière, qui arrive comme toujours de la gauche, accentue les couleurs et projette des ombres sur le mur, créant un clair-obscur qui contribue à accentuer le caractère dramatique de l'instant. Nous sommes à Emmaüs, dans une auberge plus que digne, vu la finesse des détails de la vaisselle : c'est ici que le Caravage imagine le dîner entre " l'étranger " et les deux voyageurs revenant de Jérusalem, mentionné dans l'Évangile de Luc. La célèbre toile, peinte en 1601 et conservée à Londres, précède de quelques années la seconde version du Caravage sur le même sujet, actuellement à Brera. Des deux, celui de Londres est sans doute plus riche et plus complexe.

    Merisi saisit le moment culminant de l'épisode évangélique, le moment où le Ressuscité se révèle aux yeux des deux hommes, jusqu'ici simples compagnons de voyage. Il est jeune, christique et imberbe, comme un Bon Pasteur chrétien primitif : on comprend donc qu'il n'ait pas été reconnu par ceux qui gardaient dans leurs yeux, et dans leur cœur, un autre souvenir de Celui qui venait d'être crucifié. Après tout, ce sont des gens humbles, des voyageurs, comme en témoignent les vêtements qu'ils portent : celui de gauche a une veste usée et trouée. Le Caravage insiste avec lumière sur ce détail, tout comme il éclaire le coquillage épinglé au vêtement de l'autre disciple - probablement Cléofa - qui fait évidemment de lui, et d'eux, des pèlerins.

    Mais un geste suffit, et tout change : Jésus tend le bras droit, sa main bénit le pain, symbole eucharistique par excellence, posé sur la table. L'étonnement et la conscience des convives se traduisent sur la toile par l'élan du premier qui saisit les bras de la chaise pour se lever, et par les bras de l'autre largement ouverts, servant au peintre pour rendre la profondeur de l'espace. Le seul qui ne semble pas saisir la signification de ce moment est l'aubergiste qui observe la scène d'un regard détaché.

    Pourtant, tout parle de Lui : la cruche de vin et la cruche remplie d'eau sont des symboles, respectivement, de la nature divine et humaine de Jésus, au sacrifice duquel le plat de viande au centre de la table fait allusion. La nappe blanche elle-même, d'ailleurs, rappelle un autel. Et sur le bord, en équilibre, une belle composition de fruits, en jargon pictural une nature morte, qui parle de la précarité de l'existence humaine, qui, sans la Résurrection, resterait, en fait, une fin en soi.

    Le Caravage décrit en détail la réalité contingente, telle qu'elle apparaît. C'est donc le seul scénario possible dans lequel ce qui s'est réellement passé peut s'accomplir : le Christ qui, en ressuscitant, a vaincu la mort, se fait enfin le compagnon de l'homme, partageant avec lui la simplicité de la vie quotidienne.

  • Flandre : quand un catholique de 46 ans s'identifiant comme une femme veut devenir religieuse

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    De LifeSiteNews :

    Un homme prétendant être une femme veut devenir religieuse : "Je n'abandonnerai pas, même si je dois aller au Vatican".
    Partout où je m'inscris, les sœurs sont enthousiastes ", a déclaré l'homme.

    vendredi 9 avril 2021

    NIJLEN, Belgique, 9 avril 2021 (LifeSiteNews) - En Belgique, un catholique de 46 ans qui s'identifie comme une femme fait pression pour entrer dans un couvent en tant que religieuse où il espère vivre le reste de sa vie comme une religieuse.

    "Eefje" Spreuters a déclaré à Radio 2 Anvers, comme le rapporte VRT.be, que "partout où je m'inscris, les sœurs sont enthousiastes. Mais le règlement ne permet pas, dit-il, à un homme qui se croit de sexe féminin d'entrer au couvent.

    Malgré cela, l'homme, qui s'habille en femme depuis plus d'un an, a déjà commencé à s'identifier comme une religieuse.

    "Je m'appelle Sœur Eefje", a déclaré Spreuters.

    "Je me suis toujours sentie femme et j'ai été élevée très religieusement, surtout par ma mère. Toute ma vie, j'ai voulu aller au monastère. En tant qu'homme, j'ai eu une vie difficile, maintenant je veux la paix", a-t-il ajouté.

    Spreuters a déclaré que si le pape François n'accède pas à sa demande, il est prêt à créer un ordre pour les hommes qui s'identifient comme des femmes et veulent s'identifier comme des religieuses.

    "J'ai demandé aux religieuses de l'ordre des Clarisses. La semaine dernière, j'ai eu des contacts avec les religieuses de Brecht, les trappistines. Elles n'ont pas pu me répondre [sur l'adhésion] car elles ne savaient pas si je pouvais entrer en tant que femme trans. J'ai dit que j'allais moi-même fonder un ordre monastique, ce à quoi les moniales ont répondu avec intérêt et enthousiasme. Si nécessaire, j'irai voir le pape au Vatican. Ma vocation est plus forte que jamais".

    Permettre aux hommes qui s'identifient comme des femmes d'entrer dans des espaces réservés aux femmes n'a pas été bien accueilli dans d'autres secteurs de la société. Des criminels masculins qui ont prétendu être des femmes afin d'être placés dans des prisons pour femmes ont ensuite agressé sexuellement et violé des détenues.

    L'avocat de l'Église, Rik Torfs, a déclaré à Radio 2 Anvers que les hommes qui s'identifient comme des femmes ne peuvent pas entrer dans un couvent. L'Église "maintient le point de vue anthropologique selon lequel le sexe biologique avec lequel vous êtes né est immuable", a-t-il déclaré. "Pour l'Église catholique, Eefje reste un homme et n'est pas la bienvenue dans un monastère de femmes".

    L'Église catholique enseigne que les sexes masculin et féminin, homme et femme, sont des réalités biologiques voulues et créées par Dieu. La Déclaration des vérités de 2019 publiée par plusieurs évêques catholiques éminents et un cardinal stipule que c'est une "rébellion contre la loi naturelle et divine et un péché grave qu'un homme puisse tenter de devenir une femme en se mutilant, ou même simplement en se déclarant tel, ou qu'une femme puisse de la même manière tenter de devenir un homme, ou de soutenir que l'autorité civile a le devoir ou le droit d'agir comme si de telles choses étaient ou pouvaient être possibles et légitimes".

    L'évêque belge Johan Bonny a déclaré aux médias locaux qu'il s'abstiendrait de commenter la demande de Spreuters jusqu'à ce que l'évêque ait eu l'occasion de parler avec l'homme. Mgr Bonny a récemment fait la une de l'actualité internationale en attaquant verbalement le mois dernier le Vatican pour son rejet de la bénédiction des couples homosexuels.

    Si M. Spreuters fait connaître sa requête au pape François, nul ne sait comment celui-ci pourrait réagir. L'année dernière, le pape a fait l'éloge d'une religieuse pour avoir ouvert un "foyer trans" pour les hommes qui prétendent être des femmes, appelant même ces hommes des "filles". En 2016, le pape François a qualifié d'"homme" une femme qui avait subi une opération de changement de sexe. Il a également fait référence à elle comme ayant "épousé" une autre femme et a admis les recevoir au Vatican. "Il s'est marié", a déclaré le pape, en faisant référence à la femme qui s'identifie désormais comme un homme. "Celui qui était 'elle' mais qui est lui", a expliqué le pape.