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Eglise - Page 502

  • "On ira tous au Paradis" ?

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    De Sixtine Chartier sur le site de La Vie :

    « On ira tous au paradis »: mais qu'a vraiment voulu dire le pape François ?

    Lors de sa conférence de presse dans l’avion de retour de son voyage en Slovaquie le 15 septembre, le pape François a prononcé une petite phrase qui suscite d'anciennes réflexions théologiques : irons-nous tous au paradis ?

    17/09/2021

    C’est une tradition à laquelle le pape François déroge rarement : la petite phrase aussi sibylline que polémique prononcée sur un ton badin lors de la conférence de presse donnée dans l’avion de retour d’un voyage apostolique.

    Cette année, de retour de Slovaquie, le pape répondait à une question sur les unions civiles et le mariage entre personnes de même sexe. François se dit favorable aux unions civiles pour les couples homosexuels mais pas au mariage en tant que sacrement. Rien de très nouveau jusque là, puisqu’il avait déjà pris position sur le sujet.

    Au détour de ses explications sur le sujet, très claires, il glisse : « Nous sommes tous égaux. Il faut respecter tout le monde. Et le Seigneur est bon. Il sauvera tout le monde. Ça il ne faut pas le dire trop fort. (rire) Le Seigneur veut sauver tout le monde. »

    À quoi bon un enfer ?

    Voilà qui ouvre de complexes réflexions théologiques au sujet du salut et des fins dernières. Car énoncer que Dieu « sauvera tout le monde » est pour le moins problématique du point de vue de la doctrine catholique. Concrètement, cela met en jeu l’existence de l’enfer : si Dieu sauve tout le monde, c'est-à-dire qu’il les emmène tous au paradis, à quoi bon un enfer ? Or l’Eglise catholique professe toujours son existence. 

    « C’est une question ancienne qui a été tranchée lors du 5e concile de Constantinople au VIe siècle », explique le dominicain Marie Augustin Laurent-Huyghues-Beaufond. Le débat se concentre autour de la figure d’Origène, père de l’Eglise dont une partie de l’enseignement a été rejeté par ce concile œcuménique du début de l’ère chrétienne. En particulier, sa conviction que « toute la création retrouvera la splendeur perdue lors de la chute d’Adam ». Un concept théologique qui répond au nom technique d’ « apocatastase », explique le dominicain. 

    « Il n’y a pas de miséricorde sans justice »

    Sauver tout le monde après la mort : quel est le problème ? « Si nous sommes tous sauvés quoique nous fassions sur terre, que sauvegarde-t-on de la liberté humaine ? détaille le frère Marie Augustin. Est-ce que Dieu est tellement tout puissant qu’il puisse contraindre l’Homme au salut ? Dieu peut il nous imposer d’être sauvés contre notre gré ? »

    Il s’agirait d’une « prédestination inversée » qui suscite encore d’autres questions, explique le dominicain : « Si nous sommes tous destinés au salut, à quoi bon travailler au bien de notre prochain sur terre ? » Nous pourrions répondre que faire le bien n’attend pas forcément de rétribution. Néanmoins, se pose une question de justice : « Notre Dieu est un Dieu de miséricorde, précise le frère Marie Augustin. Il veut donc le salut de tous. Mais il n’y a pas de miséricorde sans justice ; on le voit bien à l’échelle humaine dans les affaires d’abus sexuels. C’est la même chose pour Dieu, il ne peut pas laisser le mal impuni. »

    « Il faut maintenir l’enfer comme possibilité réelle, mais il faut espérer qu’il soit vide » 

    N’est-il pas terrible de concevoir un Dieu autorisant l’existence de l’enfer ? Sur ce point, le dominicain renvoie à un court ouvrage écrit par le théologien Hans Urs Von Balthazar, L’enfer. Une question paru en 1992. « Il dit en somme : il faut maintenir l’enfer comme possibilité réelle, mais il faut espérer qu’il soit vide. » 

    Il faut aussi rappeler que le débat sur l’enfer est, comme toutes les questions eschatologiques (c'est-à-dire touchant aux fins dernières), hautement spéculatif.  Pour ne pas s’enferrer dans des débats abscons, frère Marie Augustin propose un critère simple : « Est-ce que ce que nous disons sur la vie de l’homme dans la vie éternelle est compatible avec notre expérience présente de la vie ? » La vie éternelle étant le prolongement de la vie terrestre, l’une ne saurait contredire radicalement l’autre. Et Dieu ne saurait se contredire lui-même. 

    Une stratégie de petites phrases

    Revenons au pape François. L’épisode de l’avion est difficile à interpréter car ambigu : sa petite phrase est immédiatement corrigée par l’assertion que Dieu « veut » sauver tout le monde, ce qui annule sa première assertion et est parfaitement conforme à la doctrine catholique. 

    « Cet épisode participe de son attitude générale assez ouverte, décomplexée, sympathique, estime frère Marie Augustin. Il sait très bien que ce sujet suppose une élaboration beaucoup plus profonde, mais n’estime-t-il pas que ces constructions théologiques subtiles n’intéressent pas grand monde aujourd’hui ? » En homme de média, le pape François n’ignore certainement pas cette réalité.

    Quant au fait que son intervention se situe au sein d’une question sur le mariage homosexuel, ce n’est pas anodin. « On voit bien que depuis le début de son pontificat, sur les questions LGBT, il adopte une stratégie de petites phrases, indique le dominicain. Une façon de contourner l’impossibilité catholique de faire évoluer les textes du magistère. » Cela donne la mesure du propos du pape qui s’adresse au grand public : « Certes l’Eglise ne vous paraît pas très inclusive aujourd’hui, mais vous verrez, dans l’éternité, elle sera inclusive. Le salut est offert à tous sans distinction malgré ce que les apparences laissent croire dans la vie de l’Eglise aujourd’hui : l’accès au salut ne se fait pas en fonction de l’orientation sexuelle. » 

    Comme l’écrivait le grand mystique espagnol saint Jean de la Croix : « Au soir de notre vie, nous serons jugés sur l’amour ». 

  • Rien n’est joué concernant l’avenir du catholicisme en France

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    De Laurent Ottavi sur Aleteia.org :

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    Guillaume Cuchet : « Le catholicisme aura l’avenir qu’on voudra bien lui donner »

    18/09/21

    Rien n’est joué concernant l’avenir du catholicisme en France, telle est l’opinion de l’historien Guillaume Cuchet qui répond aux questions d’Aleteia sur la situation des catholiques dans la société d’aujourd’hui, alors qu’ils sont devenus une minorité. Si les chrétiens ont des combats à livrer, en particulier dans le domaine de la culture, leurs motivations doivent être évangéliques, et pas idéologiques.

    Professeur d’histoire contemporaine à l’Université Paris-Est et spécialiste de l’histoire des religions, Guillaume Cuchet défend la thèse selon laquelle la crise du catholicisme a des racines profondes, bien antérieures au concile Vatican II, même si celui-ci fut un déclencheur. Dans son nouveau livre, Le catholicisme a-t-il encore de l’avenir en France ?, il explore les effets de la déchristianisation sur la société. Pour lui, l’avenir du catholicisme passe par une prise de conscience, « la responsabilité de chacun », et par la culture. 

    Aleteia : Votre livre précédent, Comment notre monde a cessé d’être chrétien ?, exposait les causes lointaines de la déchristianisation de notre société. Dans Le catholicisme a-t-il encore de l’avenir en France ?, voulez-vous montrer qu’il n’y a rien d’irréversible à cette évolution ?

    Guillaume Cuchet : J’ai cherché à prolonger mes courbes pour rejoindre la situation que nous avons sous les yeux, avec toutes les incertitudes que comporte l’exercice, parce qu’à mesure que l’historien se rapproche du présent, il perd évidemment son principal outil de travail qui est le recul. Il y a une tendance lourde à la déchristianisation qui remonte au XVIIIe siècle, même si elle n’est pas linéaire et qu’elle est passée par des phases, tantôt ascendantes, tantôt descendantes. L’Église était plus en forme en 1860 qu’en 1810, par exemple. Il y a aussi des scénarios plus probables que d’autres. Mais, en dernière analyse, l’avenir du catholicisme est une question posée à notre liberté, individuellement et collectivement. Il aura l’avenir qu’on voudra bien lui donner. Donc je propose d’y réfléchir un peu froidement tant qu’il en est encore temps : on peut vouloir laisser filer les choses mais autant savoir ce qu’on fait.

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  • Le motu proprio « Traditionis custodes » du pape François : un document à effet unilatéral ?

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    Une réaction de Denis Crouan sur le site « Pro liturgia » :

    « NOUVEAU Samedi, 18 septembre 2021. Depuis la publication du Motu proprio “Traditionis custodes”, un certain nombre d’évêques se focalisent sur les fidèles et les lieux de culte attachés à la forme “extraordinaire” de la liturgie romaine.

    Il serait bon qu’ils regardent aussi du côté des paroisses où l’on dit recevoir Vatican II et la liturgie restaurée dans le sillage de ce Concile. Car c’est de ce côté-là - bien plus que du côté des ”traditionalistes” - que viennent la majorité des problèmes liturgiques dont sont révélatrices les liturgies dénaturées célébrées dimanche après dimanche depuis des années. Mais ça, les évêques refusent de le voir. Et pour une raison très simple : les liturgies dénaturées sont les fruits d’une pastorale qu’ils ont eux-mêmes approuvée et encouragée. Et nos pasteurs semblent avoir à la fois trop de fierté pour faire leur “mea culpa” et pas assez de courage pour corriger les nombreuses malfaçons des célébrations paroissiales.

    NOUVEAU Samedi, 18 septembre 2021. Quand on assiste à une messe paroissiale, on constate que très peu de fidèles savent qu’ils doivent s’agenouiller à certains moments de la célébration. Il est vrai que durant plusieurs années, cette attitude d’adoration fut proscrite par un clergé autoproclamé “conciliaire”, lequel a d’ailleurs fait supprimer les agenouilloirs dans un très grand nombre d’églises.

    Pourtant, la “Présentation générale du Missel romain” consacre un long passage aux “gestes et les attitudes du corps”. On y lit :

    “Les gestes et les attitudes du corps, tant ceux du prêtre, du diacre ou des ministres, que ceux du peuple doivent viser à ce que toute la célébration manifeste une belle et noble simplicité, que soit perçue toute la vraie signification de ses diverses parties et que soit favorisée la participation de tous. On devra donc être attentif aux normes de cette Présentation générale et à la pratique reçue du rite romain ainsi qu’au bien commun spirituel du peuple de Dieu, plutôt qu’à ses goûts personnels et à son propre jugement.

    Les attitudes communes à observer par tous les participants sont un signe de l’unité des membres de la communauté chrétienne rassemblée dans la sainte Liturgie; en effet, elles expriment et développent l´esprit et la sensibilité des participants.

    Les fidèles (...) s’agenouilleront pour la consécration, à moins que leur état de santé, l’exiguïté des lieux ou le grand nombre des participants ou d’autres justes raisons ne s’y opposent. (...) Là où il est de coutume que le peuple demeure à genoux depuis la fin du Sanctus jusqu’à la fin de la Prière eucharistique, et avant la communion quand le prêtre dit Ecce Agnus Dei (Voici l’Agneau de Dieu), il sera bon de conserver cette coutume.”

    Ref. https://www.proliturgia.org/actua.html

    Au point où se trouve actuellement l’usage du missel de Paul VI, est-il encore réformable dans un sens plus proche de l’esprit de la constitution liturgique « sacrosanctum concilium » de Vatican II (1963) ?

    JPSC

  • Un million de priants sur "Hozanna"

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    De Mathilde de Robien sur Aleteia.org :

    Le réseau social de prière Hozana dépasse le million de membres

    17/09/21

    Hozana, réseau social permettant de rejoindre des communautés de prière et de déposer des intentions, a dépassé cette semaine la barre du million d’inscrits. Une performance pleine d’espérance.

    Un site, quatre langues, 700 intentions déposées quotidiennement, 35.000 prières par jour… et un million de personnes inscrites depuis peu, priant les unes avec les autres, et les unes pour les autres. Un million de membres à travers le monde, principalement âgés de 25 à 50 ans, dont 420.000 priants en français, 335.000 en espagnol, 115.000 en anglais et 135.000 en portugais. Des chiffres impressionnants atteints en seulement sept ans. « Même si on s’y préparait depuis quelque temps, cette barre du million est arrivée plus tôt que prévu, il y a eu une forte croissance ces dernières semaines », explique à Aleteia le fondateur d’Hozana, Thomas Delenda, 32 ans. « Un million, c’est une étape très réjouissante, qui démontre qu’Hozana répond à un vrai besoin. Je voulais réunir des millions de personnes autour de la prière grâce au web, au début, personne n’y croyait vraiment. Cette étape aujourd’hui montre que c’est possible, et plusieurs millions devraient suivre! »

    La genèse d’Hozana remonte à 2014. Thomas Delenda, jeune diplômé d’HEC, est convaincu que la prière peut transformer les cœurs et changer le monde. D’où son désir de rassembler les personnes afin de prier ensemble et de partager leur foi. Aujourd’hui, Hozana est géré par 70 bénévoles et une vingtaine de salariés de l’association. Les témoignages affluent, racontant les fruits reçus grâce à la prière commune. Ce missionnaire 2.0 a répondu à l’appel du pape Benoît XVI à « évangéliser le continent numérique ». Un défi qu’il n’a de cesse de relever en visant désormais des dizaines de millions de priants.

  • Des précisions sur le rôle de Pie XII dans le sauvetage de Juifs à Rome en 1943

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    D'Andrea Gagliarducci sur kath.net/news :

    Pie XII et les Juifs. Les efforts de Pacelli après le raid sur le ghetto

    18 septembre 2021

    La date du 16 octobre 1943 marque un tournant pour les Juifs de Rome, mais pas pour Pie XII, qui poursuit son œuvre de sauvetage comme il l'a toujours fait.

    Le 16 octobre 1943 est le jour du raid nazi sur le ghetto de Rome. C'était un samedi, et à l'aube, 365 soldats nazis ont rassemblé 1 351 Juifs. C'est un moment décisif dans l'histoire du judaïsme romain. Hormis l'horreur de ce qui s'est passé et les nécessaires protestations diplomatiques, cela ne change pas grand-chose pour le Saint-Siège : Pie XII avait déjà commencé à aider les Juifs avant puis pendant la rafle, et continuerait à le faire après.

    Les chiffres parlent d'eux-mêmes. Quant à Pie XII, l'opinion publique hostile préfère mettre en avant son prétendu "silence" sur le national-socialisme ou sa préférence pour le sauvetage des seuls Juifs convertis au christianisme. Les chiffres nous montrent que toutes ces interprétations ne sont pas fiables. Le diacre Dominiek Oversteyns de la famille du clergé "Das Werk" a recueilli des données auprès de sources privées. Il a comparé les chiffres officiels avec ceux des différentes enquêtes et a également obtenu des données par extrapolation mathématique qui donnent au moins une idée du nombre exact de personnes impliquées. Ces données permettent de réfuter la "légende noire" non seulement du silence mais aussi de la passivité de Pie XII.

    La rafle nazie des Juifs romains a commencé à 05h00 le 16 octobre 1943 et a officiellement duré jusqu'à environ 14h00. Sur les 1 351 Juifs arrêtés à leur domicile, 61 parviennent à s'échapper avant d'être enfermés à l'Académie militaire[1] Dans l'après-midi du 16 octobre, 258 des 1 290 Juifs détenus à l'Académie militaire sont libérés. Avant que le train ne quitte la gare de Roma-Tiburtina pour Auschwitz à 14 heures le 18 octobre 1943, deux autres Juifs furent libérés.

    Pie XII et ses associés - comme les sources primaires le prouvent sans aucun doute[2] - ont été conjointement responsables de la libération de 247 Juifs romains ce jour-là (16 octobre 1943), un nombre qui est passé à 249 Juifs romains lorsque le train de déportation a quitté Rome. Ainsi, Pie XII est en partie responsable de la libération et du sauvetage de 249 Juifs romains arrêtés entre le 16 et le 18 octobre 1943. Cela représente environ un cinquième ou 20% des Juifs arrêtés à Rome pendant cette période. C'est un fait peu connu qui est en train d'être mis en lumière !

    En fait, le jour de la rafle, Pie XII est intervenu à plusieurs reprises aux premières heures du matin pour tenter d'arrêter la rafle et libérer les Juifs arrêtés avant qu'ils ne soient déportés - comme le documente le diacre Oversteyns.

    Les interventions ont consisté à essayer de contacter l'ambassadeur allemand Ernst von Weizsäcker pour le convaincre d'appeler Berlin et d'arrêter le raid. L'ambassadeur n'a rien fait. Pie XII, par l'intermédiaire du père Pancrazio Pfeiffer, se tourne alors vers le général Reiner Stahel, alors chef de l'armée d'occupation allemande à Rome, et lui demande de faire quelque chose pour arrêter le raid. Le général Stahel appelle directement Himmler et le convainc d'arrêter le raid. A 12h00, Stahel a alors donné l'ordre d'arrêter le raid. En outre, le commandant SS Dannecker de Berlin a reçu l'ordre de libérer tous les Juifs issus de mariages mixtes ainsi que les Juifs employés par des Aryens.

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  • Aujourd’hui 17 septembre : le diocèse de Liège fête saint Lambert

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    Patron du diocèse de Liège 

    Lambert-Liège.jpg

    L'évêque Lambert fut assassiné un 17 septembre d'une année entre 696 et 705 que les historiens hésitent encore à fixer. Son martyre eut lieu à Liège dans la villa franque qu'il possédait sur le site de l'actuelle place Saint-Lambert. Un culte populaire du saint martyr s'y développa. Il fut favorisé par la décision de son successeur, saint Hubert, d'y transférer sa dépouille mortelle qui, dans un premier temps, avait été ramenée au siège du diocèse alors fixé à Maastricht. La dévotion jamais démentie à la mémoire de notre Saint entraîna ensuite le déplacement à Liège de la résidence officielle des évêques: un acte véritablement fondateur pour l'avenir de la Cité et ce qui deviendra, plus tard, le Pays de Liège.

    Le "dies natalis", la naissance au ciel, de saint Lambert se fête le 17 septembre de chaque année mais la solennité de cette fête peut aussi  se célébrer le dimanche qui suit : ce sera le cas en l'église du Saint-Sacrement au Bd d’Avroy, dimanche prochain 19 septembre 2021 à 10 heures, où la messe sera aussi chantée en grégorien et en plain chant liégeois. À l’orgue : Patrick Wilwerth

    DIMANCHE 19 SEPTEMBRE 2021 À 10 HEURES 

    A l'église du Saint-Sacrement

    Journées patrimoine 2021 DSCN2411 2.JPG

    Boulevard d'Avroy, 132 à Liège 

    Le programme des chants:

    Propre grégorien de la fête :

    Introït « Gaudeamus », graduel « Ecce sacerdos magnus », alleluia « Ego sum pastor bonus », offertoire « Posuisti » et communion « Ego sum pastor bonus »:

    Ces chants du propre de la fête sont ceux de la messe de saint Lambert en usage à Liège au XXe siècle, à partir de la réforme de saint Pie X. Il démarque lui-même une partie de la messe, beaucoup plus ancienne cette fois, du deuxième dimanche après Pâques, le dimanche du Bon Pasteur. On sait que la représentation la plus précoce du Christ dans les catacombes était celle d’un berger ayant une brebis sur ses épaules, illustration en forme d’arcane de la parabole du bon berger : d’où sa présence dans la liturgie pascale. L’adaptation de cette liturgie aux évêques martyrs est obvie, puisqu’ils ont, comme le bon berger de l’Evangile, « donné leur vie pour leurs brebis ». C’est le cas du verset alléluiatique « Ego sum pastor bonus » (1er mode) et du verset de communion sur le même texte (IIe mode). D’autres textes chantés de la messe proviennent du répertoire destiné aux fêtes d’évêques, peut-être créés en partie pour la célébration de la fête de saint Martin de Tours. Ce serait le cas du graduel « Ecce sacerdos magnus » (Ve mode) et de l’offertoire « Posuisti » (VIIIe mode). L’introït est le très célèbre « Gaudeamus » (1er mode) attesté dès le haut moyen âge et qui a tant de fois servi de « teneur » aux compositions polyphoniques ; cette page, peut-être écrite primitivement pour la commémoration du martyre de sainte Agathe, se retrouve aux fêtes de la Toussaint et de Notre-Dame.

    (D’après la notice du musicologue Carl de Nys accompagnant le disque « Plain-chant pour le millénaire de Liège ») 

    Kyriale « Cunctipotens genitor Deus » :

    Kyrie, Gloria, Sanctus, Agnus Dei et Credo IV

    Plain-chant liégeois :

    Séquence à saint Lambert "Christi nomine laetemur et Lamberto gratulemur"

    17_Sequentia_Christi_nomine_laetemur.mp3

    Cette prose ou séquence « Christi nomine laetemur » (Ve mode), qui se chante après l’alleluia, avant la lecture de l’Evangile, ne se trouve pas dans le répertoire : il s’agit plus que probablement, de l’adaptation d’un texte assez récent sur un schéma mélodique ancien en usage à Liège. 

    Hymne de la Principauté de Liège "Magna Vox",

    La  Magna vox  fut considérée comme l’hymne « national » de la Principauté de Liège. Un des derniers maîtres de chapelle de la cathédrale Saint-Lambert, Jean-Noël Hamal (Liège 1709-1778) nous en a laissé une belle version polyphonique à six voix.  En fait, il s’agit de l’antienne ad Magnificat des premières Vêpres de l'office liégeois de saint Lambert . Sa version primitive, en plain-chant, a été composée par l’évêque Etienne de Liège ( ° c.850 + 920). C’est cette version que l’on peut lire et  écouter ici, interprétée par des grégorianistes du diocèse:

    JPSC

  • Pourquoi des jeunes prêtres remettent-ils la soutane ?

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    LA SOUTANE (Pourquoi les jeunes prêtres la remettent-ils?)

    15 sept. 2021

    Pourquoi la jeune génération de prêtres remet la soutane? Pourquoi en 2021? A quoi sert-elle? Qu'apporte-t-elle en plus dans la vie du prêtre? Voici une nouvelle vidéo où je vais essayer de répondre à toutes ces questions. Moins de 10 min, ne me dites pas que c'est trop long: - la moitié du trajet en bus pour aller à l'école ou à la fac. - pile le temps de manger ton dessert à la pause de midi. - une pause entre 2 cours et l'occasion de regarder la vidéo à plusieurs. - le moment du café du matin ou de la tisane du soir. On like et on partage?

    Pour aller plus loin, itw de Fernandel sur son rôle de don Camillo, sa foi, la soutane...: https://www.youtube.com/watch?v=08GiHoYHuVo

  • Du gymnase au bar à café, les églises de la province d'Anvers obtiennent une nouvelle fonction

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    Lu sur la Gazet van Antwerpen :

    17 septembre 2021

    p. 8-9  :

    Du gymnase au bar à café, les églises obtiennent une nouvelle fonction

    Dans les prochaines années, la province d'Anvers investira 5 millions d'euros dans une politique en faveur des églises sur son territoire. De nouvelles utilisations seront recherchées et des ajustements seront effectués pour permettre d'autres utilisations des bâtiments de l'Eglise. Les églises de Flandre se vident. Sur les 1 786 églises paroissiales, 8 % ne sont plus utilisées, 60 % ne sont ouvertes qu'une ou deux fois par semaine et 50 % ne sont ouvertes que lors des offices. Les plans de politique ecclésiastique flamands ont identifié un tiers des bâtiments ecclésiastiques pour une éventuelle réutilisation ou une utilisation secondaire. Dans la province d'Anvers, cela concerne 298 églises. Parmi celles-ci, 102 sont des églises dites B, pour lesquelles une utilisation secondaire ou supplémentaire doit être examinée à court terme. Le vicaire Wim Selderslaghs : "Nous discutons déjà des besoins de la communauté religieuse et de la mesure dans laquelle le bâtiment de l'église répond à ces besoins. Nous examinons si et comment nous pouvons mettre le bâtiment au service d'un plus grand nombre de communautés. Mais ces discussions sont souvent bloquées par le manque de ressources pour y travailler. Les congrégations nous disent que leurs budgets sont sous pression. Les implantations d'églises n'ont pas l'argent nécessaire pour commencer à gérer le bâtiment différemment et impliquer des partenaires."

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  • Un tiers des pratiquants limbourgeois n'a pas repris le chemin de l'église après le corona

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    De tvl.be/nieuws (Dario D'Arpino) :

    16 septembre 2021

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    Un tiers des croyants limbourgeois ne retrouvent pas le chemin de l'église après la corona

    Un tiers des croyants du Limbourg ne retrouvent pas le chemin de l'église après la corona. C'est ce que montrent les interviews de TV Limburg avec des prêtres. Les chiffres officiels ne sont pas encore disponibles, le prochain comptage des pratiquants aura lieu aux alentours de Noël, mais on ne peut nier que la crise de la corona a un impact durable sur la fréquentation des églises dans le Limbourg. Bien qu'il y ait aussi des paroisses où les bancs sont toujours remplis.

  • Belgique : 256 prêtres de moins en deux ans

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    De Sud Presse

    17 septembre

    p. 13 :

    Encore moins de prêtres 

    Les derniers chiffres sur le nombre de ministres du culte rémunérés par l’État belge illustre deux choses : l’hécatombe de prêtres se poursuit au niveau de l’église catholique tandis que la reconnaissance de nouvelles mosquées traîne… Entre 2018 et 2020, on est passé de 2.535,5 ministres du culte catholique payés par l’État (on parle ici en équivalents temps plein) à 2.279. Soit une perte de 256 prêtres en 2 ans ! « Cela fait 50 ans que ce chiffre diminue. La plupart des prêtres ont plus de 65 ans et visiblement, les décès sont nombreux », observe Caroline Sägesser, docteur en Histoire et chercheuse au Crisp. « Le Covid a peut-être aussi poussé de vieux prêtres à arrêter ». Tommy Scholtès, porte-parole de la conférence épiscopale confirme : « On assiste à un vieillissement général du clergé et les entrées au séminaire ne compensent pas le nombre de décès. Heureusement, à côté des prêtres, nous avons des dizaines de milliers de bénévoles qui animent les paroisses. Il ne faut pas croire que l’église catholique en Belgique est en danger parce qu’il n’y a pas de prêtres ! »

    Article complet

  • Benoit XVI-Rémi Brague : même combat

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    Dans le cadre de conférences organisées à l’Université de Liège, l’Union des étudiants catholiques liégeois et le groupe de réflexion sur l’éthique sociale avaient invité, voici quelque temps déjà, le philosophe Rémi Brague, professeur ordinaire à l’Université de Paris I Panthéon-Sorbonne et à la Ludwig-Maximilian Universität de Munich. Membre de l’Institut, celui-ci a reçu le Prix de la Fondation Ratzinger-Benoît XVI. Elle rejoint la dénonciation, renouvelée aujourd’hui par le pape émérite (Un texte inédit de Benoît XVI sort en Italie ), de l’anthropologie mortifère que l’Occident postchrétien fait peser sur le monde.

    the-preaching-of-the-antichrist-luca-signorelli.jpgVoici, en synthèse, un rappel de cette conférence intitulée :  « Eclipse de Dieu, éclipse de l’homme ». Elle n’a pas pris une ride :

    Mort de Dieu, mort de l’homme

    Le titre est une métaphore empruntée à l’œuvre du philosophe juif Martin Buber (Vienne 1878-Jérusalem 1965) illustrant  le thème de la mort de Dieu que l’on rencontre aussi chez Max Weber (Le désenchantement du monde, 1917) et, bien sûr, Friedrich Nietzche (le Gai Savoir, 1882) : plus que de triomphe, c’est un cri d’inquiétude auquel répond celui de la mort de l’homme que l’on trouve chez Léon Bloy, Nicolas Berdiaev ou André Malraux. Il a été repris et rendu célèbre par Michel Foucauld (Les mots et les choses, 1966) ramenant cette idée à la critique d’une incohérence logique : si le prototype disparaît, alors la copie doit aussi s’effacer. La thèse de Rémi Brague est moins innocente : selon lui, la disparition de Dieu à l’horizon de l’humanité pourrait, de fait, entraîner celle de l’humanité elle-même, sinon physique en tout cas ontologique: la disparition de ce qui fait l’humanité de l’homme.

    Echec de l’athéisme ?

    Pour Rémi Brague, l’athéisme est un échec. Sa faveur croissante dans l’opinion publique n’est pas une objection pertinente. Pour un philosophe, la quantité de gens qui défendent une opinion déterminée n’est pas un argument en soi : ni pour, ni contre. Mais d’autres succès spectaculaires sont à mettre au crédit de l’athéisme :

    Au niveau théorique d’abord, la science moderne de la nature n’a plus besoin d’une religion « bouche-trou » lorsqu’on cherche une explication du monde. Mais, on peut ici se demander si une religion a vraiment jamais prétendu expliquer comment le monde fonctionne. Quoi qu’il en soit, le Dieu horloger de Voltaire a vécu. Cette victoire théorique se complète d’une victoire dans la pratique politique, laquelle montre que les sociétés d’aujourd’hui peuvent s’organiser sans avoir besoin d’un principe supra humain de légitimité. Reste que toutes les religions ne cherchent pas à réglementer la société : on oublie trop à cet égard que le christianisme n’édicte pas de règles de conduite fondamentalement distinctes de celles que la raison naturelle a ou pourrait trouver par ses propres forces.  De fait, le Décalogue qui est ce qu’il a retenu de la Torah des juifs n’est jamais que le « kit » de survie de l’humanité : un minimum.

    Quoi qu’il en soit, les deux « victoires » de l’athéisme sont énormes dans l’histoire de l’humanité. Mais elles appellent tout de même deux observations :

    D’une part, l’athéisme n’est pas nécessairement l’affirmation militante de convictions agressives. Ce peut être d’abord un principe de méthode : une mise entre parenthèses du divin. C’est pourquoi on a inventé des termes comme « agnosticisme », « sécularisme » ou « humanisme » (un parti politique belge d’origine chrétienne a même adopté ce qualificatif). D’autre part, cet agnosticisme lui-même ne concerne pas que les questions religieuses : le positivisme philosophique se contente de connaissances « positives » sur le monde, sans chercher les causes dernières des phénomènes qu’il appréhende.

    Est-il légitime que l’homme existe ?

    Malgré tout cela, l’athéisme contient un défaut mortel, même sous sa forme atténuée de l’ agnosticisme. Il y a, en effet, une question sur laquelle l’athéisme n’a rien à dire dès lors que la racine de l’homme serait l’homme lui-même : s’il n’existe aucune instance supérieure à l’homme, comment celui-ci pourrait-il affirmer sa propre valeur?  Si c’est l’homme lui-même qui se juge, comme dirait Chesterton, c’est le signe du fou, dont l’histoire politique nous montre maints exemples.

    Au tournant des XVIIIe-XIXe siècles, Fichte, radicalisant la philosophie de Kant, croit avoir trouvé la solution : le divin est donné dans la loi morale qui est présente en nous et dont nous aurions tous conscience. Donc, il n’y a pas besoin de foi en Dieu mais, en revanche, il y a quelqu’un en qui nous avons besoin de croire : c’est l’homme.

    Croire en l’homme, malgré ce théâtre de grand guignol que représente l’histoire ? Nous avons eu, au XXe siècle, deux régimes explicitement athées : l’un anti-chrétien parce qu’anti-juif, l’autre anti-juif parce qu’anti-chrétien. « J’ai honte d’être un être humain » disait alors la philosophe allemande d’origine juive Hanna Arendt. Et aujourd’hui la question de la légitimité de l’être humain se fait encore plus concrète parce que nous avons, à grande échelle, les possibilités techniques d’en finir avec l’humanité. Or, comme disait Leibniz, les possibles ont une tendance à exister.  

    Mais, à supposer même que l’athéisme ne tue personne, est-il capable de donner des raisons de vivre ? L’homme n’est peut-être pas le gentil du film hollywoodien, c’est peut-être le méchant ou, comme disait le philosophe angliciste allemand Hartmann, la « sale bête » universellement prédatrice, universellement envahissante ne se contentant pas de sa niche écologique mais faisant irruption partout : si l’homme disparaissait, alors tout de même la nature serait libre.

    Que faire avec ce genre d’argument ?  Une réponse serait de dire qu’il y a un instinct de survie et que l’homme peut bien continuer à exister sans s’occuper de sa propre légitimité. Mais alors, le seul animal qui se pose la question des raisons de ce qu’il fait renoncerait à la raison à propos d’un problème qui met en jeu son existence.

    Cette impasse rationnelle n’appelle qu’une issue raisonnable : c’est de trouver un point de référence extérieur qui puisse dire qu’il est bon qu’il existe des hommes, un levier d’Archimède qui soit en droit de dire, justement parce qu’il n’est pas homme, que celui-ci, malgré tout, doit être sauvegardé et, conclut Rémi Brague, pour nommer ce point de référence extérieur, si vous trouvez un meilleur terme que Dieu, vous me faites signe.

    Dans son célèbre « Drame de l’humanisme athée » publié à la fin de la seconde guerre mondiale, le Père Henri de Lubac estimait que si l’on peut construire une société sans Dieu, elle serait inhumaine. Moins optimiste, Rémi Brague ajoute qu’une telle société serait séculaire au sens propre du terme, c’est-à-dire que raisonnablement, elle ne pourrait donner que la vie d’un individu humain en sa longévité maximale.

    JPSC

  • Mariage homosexuel, pilule, suicide assisté... Un nouveau livre de Benoît XVI salué par François

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    Du site de Famille Chrétienne :

    Mariage homosexuel, pilule, suicide assisté... Un texte inédit de Benoît XVI sort en Italie

    16/09/2021

    « Avec la légalisation du “mariage homosexuel” dans seize États européens, le thème du mariage et de la famille a pris une nouvelle dimension qui ne peut certainement pas être ignorée ». Telle est la première phrase du texte inédit du pape émérite Benoît XVI introduisant l’ouvrage La Vera Europa, identità e missione, – La vraie Europe, identité et mission – qui paraît le 16 septembre aux éditions CantagalliLe livre de 264 pages est le troisième volume d’un projet éditorial qui rassemble une sélection des textes de Joseph Ratzinger-Benoît XVI. Les deux précédents ouvrages avaient également été préfacés par le pape François.

    Liens étroits entre la pilule et le suicide assisté

    Dans son texte d’un peu plus de deux pages envoyé à l’éditeur en avril dernier, Benoît XVI dresse un raisonnement en quatre temps. D’abord, il explique que « le “mariage homosexuel” est en contradiction avec toutes les cultures de l’humanité qui se sont succédées jusqu’à présent ». Jamais auparavant n’avait été remis en question le fait que « l’existence de l’homme – en tant que mâle et femelle – [était] ordonnée à la procréation », insiste-t-il. Cette « certitude originelle qui a été évidente pour l’humanité » a selon lui été bouleversée avec l’introduction de « la pilule » contraceptive. Car celle-ci a rendu possible la « séparation entre fécondité et sexualité ». Dès lors, toutes les formes de sexualité sont devenues « équivalentes » ; « il n’existe plus aucun critère de fond », constate le pontife émérite.

    Il en déduit que, si la sexualité est séparée de la fécondité, « alors, inversement, la fécondité peut naturellement être pensée sans sexualité ». L’homme ne serait donc plus compris comme « un don reçu » mais un comme « produit planifié ». Or, « ce qui peut être fabriqué peut aussi être détruit », prévient le théologien de 94 ans. Et de s’inquiéter de la « tendance croissante » au recours au « suicide comme fin planifiée de la vie ». Finalement, le pape émérite assure que derrière les réflexions sur le mariage homosexuel, la pilule ou bien le suicide assisté se cache une « question fondamentale » : « qui est l’homme ? ». Il pose alors cette alternative : « soit l’homme est la créature de Dieu, l’image de Dieu, le don de Dieu, soit l’homme est un produit que lui-même sait créer ».

    Un raisonnement salué par le pape François

    Dans sa préface rédigée le 28 juillet dernier, le soutien du pape François au pape émérite est manifeste. « Je suis heureux de présenter ce volume », commence-t-il par écrire, avant de reprendre brièvement l’alternative existentielle proposée par son prédécesseur et les enjeux qu’elle soulève. Il s’attriste lui aussi du fait qu’en Europe, « l’idée de respect de toute vie humaine disparaît de plus en plus, à partir de la perte de la conscience de son caractère sacré ».

    Puis il écrit : « au fil des ans, Benoît XVI n’a pas craint de dénoncer avec beaucoup de courage et de clairvoyance les nombreuses manifestions de ce renoncement dramatique à l’idée de création, jusqu’aux conséquences actuelles les plus récentes ». Des conséquences qui, selon le pontife argentin, sont « décrites de manière absolument claire et convaincante dans le texte introductif [de Benoît XVI, ndrl]».

    En conclusion de sa préface, le pape François fait sienne l’espérance de son prédécesseur, convaincu que « le désir de Dieu » est « profondément inscrit dans chaque âme humaine et ne peut disparaître ». Et de le citer : « nous les humains, sommes agités jusqu’à ce que nous ayons trouvé Dieu. Cette agitation existe aussi aujourd’hui. C’est l’espérance que l’humanité, encore et toujours, se mette en route vers ce Dieu ».