Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Eglise - Page 939

  • Les Luxembourgeois se détournent de plus en plus de la religion

    IMPRIMER

    Lu sur RTL 5' (5minutes.rtl.lu) :

    La religion de moins en moins importante au Luxembourg

    RTL - lundi 30 octobre 2017

    RTL a chargé TNS-Ilres de réaliser un nouveau sondage au sujet du rapport entre les Luxembourgeois et l'Église à l'occasion d'une émission télévisée.

    Selon le sondage, seulement 7% des personnes interrogées sont d'avis que la religion joue un rôle très important. Pour 71%, elle est moins voire pas du tout importante.

    Pour ce qui est de la séparation de l'Église et de l'État, 71% des personnes interrogées sont d'accord ou tout à fait d'accord avec cette réforme, comme on peut le voir ci-dessus.

    22% trouvent que l'État devrait continuer de financer les salaires et pensions du clergé luxembourgeois.

    Et 65% trouvent que le cours unique de valeurs, ce nouveau cours appelé à remplacer le cours de religion et celui de morale laïque, est une bonne idée.

    Sur la méthodologie: Le sondage a été réalisé auprès d'un échantillon représentatif de la population composé de 500 participants.
  • Bruxelles, 11 novembre : "Samedis Philo" avec le Père Xavier Dijon s.J.

    IMPRIMER

    Sans titre.jpg

  • Irak : l’avenir des chrétiens passe nécessairement par des relations avec des musulmans

    IMPRIMER

    D'Anne-Bénédicte Hoffner sur le site du quotidien La Croix :

    VIDEO - Chrétiens d’Orient : « Le refus du dialogue n’est ni une attitude chrétienne, ni une preuve de force »

    Extraits du Facebook live organisé par La Croix avec Mgr Pascal Gollnisch, directeur de l’Œuvre d’Orient sur la situation et l’avenir des chrétiens du Moyen-Orient.

    La Croix : Malgré la défaite de Daech, l’Irak est en proie à de nouvelles tensions, entre Arabes et Kurdes cette fois. Quelles en sont les conséquences pour les chrétiens irakiens ?

    Mgr Pascal Gollnisch : Le Daech s’est maintenu pendant plus de trois ans en Irak et même plus en Syrie. On a mis beaucoup trop de temps pour le déloger. L’occupation d’un territoire a donné du prestige à ce groupe terroriste, des moyens financiers aussi, la possibilité de recruter des combattants… Aujourd’hui, le Daech recule enfin. Dans la ville de Qaraqosh, il y aurait 3500 familles qui seraient rentrées. (…)

    L’intégralité du Facebook live : L’avenir des chrétiens d’Orient, avec Mgr Pascal Gollnisch

    Cette marche du Kurdistan vers l’indépendance, sans doute prématurée, a recréé une situation dramatique pour les chrétiens qui se retrouvent dans un conflit qui n’est pas directement le leur : elle va rendre beaucoup plus difficile et compliqué le retour dans leurs villes et la reconstruction.

    Les chrétiens peuvent-ils aider à la réconciliation nationale en Irak, comme vient de l’écrire le patriarche des Chaldéens ?

    Mgr Pascal Gollnisch  : Tout à fait, il faut être derrière le patriarche Sako, entendre ses messages et les servir. Il n’y a pas d’avenir possible pour les chrétiens sans lien avec les musulmans : il faut trouver sur place des musulmans avec lesquels les chrétiens pourront vivre. C’est vrai que les violences du Daech ont été faites au nom de l’islam. Est-ce le vrai islam ou non  ? Je n’ai aucune autorité pour le dire. Aux autorités musulmanes qui ont condamné ces violences de développer une pédagogie, une doctrine pour montrer en quoi ce n’est pas l’islam.

    Lire la suite

  • Coexister : une charge haineuse contre la religion catholique

    IMPRIMER

    De Bruno de Seguins Pazzis sur le Salon Beige :

    Coexister : derrière les apparences d’une comédie, une charge haineuse contre la religion catholique

    C

    Synopsis

    Nicolas Lejeune est un producteur de musique de variété dont la carrière et la vie de famille battent de l'aile : il est en panne de talents à produire et sa femme le rejette en raison de ses infidélités. Sophie Demanche, qui dirige le groupe dont fait partie son petit label, lui lance comme défi de remplir le music-hall parisien l'Olympia avec un nouveau projet dans un délai maximum de six mois. Au pied du mur, Nicolas et son assistance Sabrina vont monter un groupe de musique composé d'un curé, le père Benoit, d'un rabbin, Samuel, et d'un imam, Moncef, pour chanter la diversité et le « vivre-ensemble ». Le recrutement n’est pas facile et les membres du groupe vont rencontrer quelques difficultés pour s'accorder. Avec : Fabrice Éboué (Nicolas Lejeune), Ramzy Bédia (Moncef, l'imam), Guillaume de Tonquédec (Benoit, le curé), Jonathan Cohen (Samuel, le rabbin), Amelle Chahbi (Alexia), Audrey Lamy (Sabrina), Mathilde Seigner (Sophie Demanche), Grégoire Foessel (un technicien du cinéma), Mylene Bude (une groupie), Michel Drucker (lui-même), Jean-Pascal Zadi (Pink Kalash). Scénario : Fabrice Éboué. Directeur de la photographie : Philippe Guilbert. Musique : Guillaume Roussel.

    Lire la suite

  • France : mobilisation autour de la Croix

    IMPRIMER

    statue-jean-paul-ii-ploermel-2ed9ee-1@1x.jpeg

    Du site du Point.fr :

    Croix de Ploërmel : les internautes se mobilisent avec #MontreTaCroix

    Le Conseil d'État a demandé mercredi le retrait d'une croix sur une statue de Jean-Paul II, en Bretagne. Une décision qui fâche anonymes et politiques.

    Cet emblème religieux doit disparaître : le Conseil d'État a rendu sa décision mercredi sur la croix installée au-dessus d'une statue du pape Jean-Paul II dans la ville de Ploërmel, en Bretagne. « Dès lors que la croix constitue un signe ou un emblème religieux au sens de l'article 28 de la loi du 9 décembre 1905 et que son installation par la commune n'entre dans aucune des exceptions ménagées par cet article, sa présence dans un emplacement public est contraire à cette loi », a fait valoir la plus haute juridiction administrative française, mettant fin à un feuilleton judiciaire commencé il y a plus de 10 ans, rappelle France 3. Pour elle, cette croix est contraire à la loi de 1905, qui sépare l'Église et l'État, et interdit « d'élever ou d'apposer aucun signe ou emblème religieux sur les monuments publics ou en quelque emplacement public ».

    Sauf que depuis cette annonce, de très nombreux anonymes ont fait savoir leur mécontentement sur les réseaux sociaux. Ce samedi, le sujet est même devenu viral avec le hashtag #MontreTaCroix, via lequel de très nombreux internautes ont partagé des images de croix prises un peu partout dans l'Hexagone ; une manière de revendiquer leurs racines chrétiennes, indissociables selon eux de l'Histoire de France.

    Mobilisation

    L'initiative a été saluée par Valérie Boyer notamment, qui a écrit samedi après-midi sur Twitter : « De nombreux Français heurtés se mobilisent contre la suppression des croix. Le hashtag #MontreTaCroix devient viral... » Le sujet agite depuis plusieurs jours la droite conservatrice, mais aussi l'extrême droite. Jean-Frédéric Poisson, Christine Boutin, Isabelle Balkany, Louis Aliot, Gilles Pennelle… Ils sont nombreux à dénoncer la décision du Conseil d'État sur les réseaux sociaux.

     
  • Personne et communauté, les fondements de l’Europe d'après le pape

    IMPRIMER

    De zenit.org :

    « Personne et communauté sont les fondements de l’Europe » (texte intégral)

    Cinquième grand discours du pape François sur l’Europe

    « La première, et peut-être la plus grande contribution que les chrétiens puissent offrir à l’Europe d’aujourd’hui, c’est de lui rappeler qu’elle n’est pas un ensemble de nombres ou d’institutions, mais qu’elle est faite de personnes », déclare le pape François.

    Le pape a en effet participé, ce samedi 28 octobre 2017, à 17h30, au « dialogue » entre représentants des communautés chrétiennes et de la vie politique, sur le thème « (Re)penser l’Europe. Une contribution chrétienne à l’avenir du projet européen ».

    Le pape a décliné en sept points l’espace européen: personne et communauté, lieu de dialogue, domaine inclusif, espace de solidarité, source de développement, promesse de paix et « être l’âme de l’Europe ».

    « Personne et communauté sont donc les fondements de l’Europe que, en tant que chrétiens, nous voulons et pouvons contribuer à construire. Les pierres de cet édifice s’appellent : dialogue, inclusion, solidarité, développement et paix », a expliqué le pape dans ce 5e grand discours sur l’Europe.

    Le discours du pape a été précédé par deux allocutions du cardinal Reinhard Marx, président de la COMECE, et du président du Parlement européen, Antonio Tajani.

    Voici la traduction officielle de l’italien, du discours du pape François, prononcé en italien.

    Discours du pape François

    Eminences, Excellences

    Distinguées Autorités,

    Mesdames et Messieurs,

    Je suis heureux de prendre part à ce moment qui conclut le Dialogue (Re)Thinking Europe. Une contribution chrétienne à l’avenir du projet européen, promu par la Commission des Épiscopats de la Communauté Européenne (COMECE). Je salue particulièrement le Président, Son Éminence le Cardinal Reinhard Marx, ainsi que l’Honorable Antonio Tajani, Président du Parlement Européen, et je les remercie pour les paroles déférentes qu’ils viennent de m’adresser. Je voudrais exprimer à chacun d’entre vous une vive appréciation pour avoir été nombreux à intervenir au cours de cet important cercle de discussion. Merci!

    Le Dialogue de ces jours-ci a offert l’occasion de réfléchir largement sur l’avenir de l’Europe sous plusieurs angles, grâce à la présence parmi vous de diverses personnalités ecclésiales, politiques, académiques ou simplement provenant de la société civile. Les jeunes ont pu proposer leurs attentes et leurs espérances, en se confrontant avec leurs aînés, qui, à leur tour, ont eu l’occasion d’offrir leur bagage riche de réflexions et d’expériences. Il est significatif que cette rencontre ait voulu être d’abord et avant tout un dialogue dans l’esprit d’une discussion libre et ouverte, permettant de s’enrichir réciproquement et d’éclairer la voie de l’avenir de l’Europe, c’est-à-dire le chemin que tous ensemble, nous sommes appelés à parcourir pour surmonter la crise que nous traversons et pour affronter les défis qui nous attendent.

    Lire la suite

  • Le plus grand commandement (30e dimanche "ordinaire")

    IMPRIMER

    HOMÉLIE DU PAPE BENOÎT XVI

    Chers frères dans l'épiscopat et dans le sacerdoce,
    Chers frères et sœurs!

    La Parole du Seigneur, qui vient de retentir dans l'Evangile, nous a rappelé que toute la Loi divine se résume dans l'amour. L'Evangéliste Matthieu raconte que les Pharisiens, après que Jésus a répondu aux Sadducéens en les faisant taire, se réunirent pour le mettre à l'épreuve (cf. 22, 34-35). L'un d'eux, un docteur de la loi, lui demanda:  "Maître, quel est le plus grand commandement de la Loi?" (22, 36). La question laisse transparaître la préoccupation, qui est présente dans l'ancienne tradition judaïque, de trouver un principe qui puisse unifier les différentes formulations de la volonté de Dieu. Ce n'était pas une question facile, vu que dans la Loi de Moïse, 613 préceptes et interdictions sont énoncés. Parmi ceux-ci, comment y discerner le plus grand? Mais Jésus n'a quant à lui aucune hésitation et répond ainsi promptement:  "Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit:  voilà le plus grand et le premier commandement" (22, 37-38). Dans sa réponse, Jésus cite le Shemà, la prière que le juif pieux récite plusieurs fois par jour, surtout le matin et le soir (cf. Dt 6, 4-9; 11, 13-21; Nb 15, 37-41):  la proclamation de l'amour intégral et total dû à Dieu, en tant qu'unique Seigneur. L'accent est mis sur la totalité de ce dévouement à Dieu, en énumérant les trois facultés qui définissent l'homme dans ses structures psychologiques profondes:  le cœur, l'âme et l'esprit. Le terme esprit, diánoia, contient l'élément rationnel. Dieu est non seulement l'objet de l'amour, de l'engagement, de la volonté et du sentiment, mais également de l'intellect qui cependant ne doit donc pas être exclu de ce domaine. Plus encore, c'est notre propre pensée qui doit se configurer à la pensée de Dieu. Mais, toutefois, Jésus ajoute quelque chose qui, en vérité, n'avait pas été demandé par le docteur de la loi:  "Le second lui est semblable:  tu aimeras ton prochain comme toi-même" (v. 39). L'aspect surprenant de la réponse de Jésus tient en ce qu'il établit une relation de ressemblance entre le premier et le second commandement, qui est cette fois encore défini avec une formule biblique déduite du code lévitique de sainteté (cf. Lv 19, 18). Et voici donc que, dans la conclusion du récit, les deux commandements sont associés dans le rôle de principe fondamental sur lequel repose toute la Révélation biblique:  "A ces deux commandements se rattache toute la Loi, ainsi que les Prophètes" (22, 40).

    Lire la suite

  • Romano Guardini en voie de béatification

    IMPRIMER

    Lu sur Aleteia.org :

    Prof de Benoît XVI et sujet de thèse de François, Romano Guardini bientôt béatifié ?

    L'archevêché de Munich et Freising a confirmé le 24 octobre 2017 que le procès de béatification du théologien Romano Guardini serait ouvert le 16 décembre prochain.

    Considéré comme l’un des plus grands théologiens du XXe siècle, ce prêtre italo-allemand a influencé la pensée du pape Benoit XVI et celle du pape François. Né à Vérone en Italie, le père Romano Guardini (1885-1968) a passé presque toute sa vie en Allemagne. Il est considéré comme l’un des théologiens et philosophes des religions les plus importants du XXe siècle. Il est surtout connu pour ses ouvrages sur la liturgie, dont L’esprit de la liturgie, écrit en 1930.

    Dans ce domaine, il a été l’un des protagonistes du mouvement liturgique. Ce courant réformateur catholique est apparu au milieu du XIXe siècle et s’est développé en Allemagne après la défaite de 1918, lorsque les Allemands, en forte recherche de sens, se sont tournés vers les monastères. Ce mouvement liturgique avait pour objectif de développer une meilleure connaissance et l’amour de la liturgie, de la part des laïcs notamment. Il a donné lieu à des études, des revues, et a eu une grande influence sur la réforme liturgique du concile Vatican II.

    Professeur du futur Benoît XVI

    En Allemagne, Guardini a enseigné à Berlin, Tübingen et Munich. Dans cette dernière ville, où il fut co-fondateur de l’académie catholique de Bavière, il a été le professeur du jeune Joseph Ratzinger. Devenu pape, Benoît XVI s’est souvent référé à son ancien maître. Il a repris notamment le titre de L’Esprit de la Liturgie pour l’un de ses propres ouvrages et revendique la concordance de leurs projets.

    Le pape François, quant à lui, avait commencé en 1986 en Allemagne une thèse de doctorat dédiée au théologien, projet qu’il n’aura jamais l’occasion de terminer. Il reviendra néanmoins souvent sur l’idée gardinienne qui avait guidée ce travail, celle de « la vie comme opposition polaire », que l’on retrouvera dans de nombreux passages de son exhortation apostolique Evangelii Gaudium (2013).

  • Immigration : pourquoi le pape François a raison (suite)

    IMPRIMER

    Nous avons relayé la première partie de cette note d'Henri Hude; voici la seconde partie :

    Pourquoi François a raison (2). La question de l'immigration

    Quelle méthode adopter pour traiter le sujet de l’immigration musulmane ?

    En Europe, nous mélangeons deux sujets : celui de l’immigration, celui du fondamentalisme musulman. Rien d’étonnant : les immigrés viennent souvent de pays musulmans. Mais ils sont aussi chrétiens, bouddhistes, ou sans religion. De tous ceux-là, on n’entend pas beaucoup parler. Et pourtant, toute immigration est une question politique importante, même provenant de pays proches par la culture. L’expérience l’a montré en France durant l’entre-deux guerres, avec les réactions à l’immigration venue d’Italie. Distinguons donc les deux sujets, isolons les problèmes spécifiques que chacun pose, et puis réassocions-les. Ainsi obtiendrons-nous une intelligence complète et concrète des problèmes. Mais dans quel ordre prendre ces deux sujets ?

    S’il n’y avait pas l’immigration, l’islam serait-il en France un sujet de discussion politique ? Assurément, beaucoup moins – sauf s’il y avait quand même des attentats. Par contre, même sans dimension musulmane, l’immigration serait un sujet important. Preuve : les Etats-Unis, où la société réagit à l’immigration latino-américaine en majorité catholique. L’islam n’est donc pas la même chose que la question de l’immigration en Europe. Il est une seconde question qui rend plus complexe celle de l’immigration. C’est donc cette dernière qu’il faut par étudier d’abord, séparément, en faisant méthodiquement abstraction de l’islam – qu’il faudra ensuite (article 3) intégrer avec ses spécificités pour affiner les résultats obtenus.

    1° Il est absurde de vouloir conserver le niveau de prospérité avec une démographie qui ralentit, c’est-à-dire sans enfants et/ou sans immigration.

    Parlons d’abord d’économie (1° & 2°). La croissance économique de la seconde moitié du XXe  siècle a été tirée par la démographie, notamment par la population en âge de travailler. Cette base de toute croissance économique, trop souvent négligée, a été le moteur de nos économies, la corde de rappel qui nous a fait sortir de toutes les crises. Ce moteur est éteint. Dans certains pays comme l’Allemagne, il fonctionne en marche arrière. Le Japon, en stagnation depuis plus de vingt ans, montre ce que devient une économie, même hyper innovante, quand la démographie ne suit pas. On peut d’ailleurs se demander si un pays peut rester indéfiniment créatif et dynamique, avec une population vieillissante.

    De même pour les systèmes sociaux. Un système de retraite marche très bien quand les cotisants sont beaucoup plus nombreux et plus riches que les pensionnés. Sans croissance ni économique ni démographique pendant une génération, c’est l’inverse. Que le système soit public ou privé n’y change rien : les fonds de pensions à l’américaine se retrouvent avec des investissements (les cotisations capitalisées des cotisants) qui ne couvrent plus leurs passifs (les prestations futures). Il faut alors ou bien combler le déficit avec de l’argent public, ou bien diminuer les prestations. Pour les systèmes par répartition, le déficit annuel doit être financé par de la dette, ou par une hausse des cotisations, ou une baisse des prestations (diminution de leur montant, ou du nombre des bénéficiaires, en décalant l’âge de la retraite). En France, une bonne partie de l’ajustement du système de retraite s’est déjà faite de manière discrète par la diminution des droits futurs des cotisants actuels. L’assurance santé répond à peu près à la même loi, sachant que jeunesse et bonne santé sont assez bien corrélées.

    Lire la suite

  • "Luther avait raison" ? Vraiment ?

    IMPRIMER

    D'Anne Bernet sur le site de l'Homme Nouveau :

    Fallait-il brûler Luther ?

    Le monde protestant célèbre en ce mois d'octobre 2017 le 500 anniversaire de la révolte de Luther qui brisa l'unité de la chrétienté. L'Homme Nouveau vient d'éditer Martin Luther, le chant du coq de la modernité (236 pages, 12 €) du professeur Danilo Castellano qui, en peu de pages, démontre combien l'esprit protestant a façonné nos mentalités, la morale et plus précisément notre conception de la politique. Martin Luther, le chant du coq de la modernité est un livre novateur tout en reposant sur les fondements de la philosophie classique et du catholicisme. De son côté, Anne Bernet présente ici deux ouvrages également consacrés à Luther et au protestantisme, mais partant d'un autre angle.

    « Luther avait raison ». Cette déclaration du souverain pontife, dans le cadre du centenaire du père de la Réforme, n’est pas allée sans susciter un peu d’étonnement, d’autant que l’on ne sait pas précisément en quoi le moine défroqué avait raison contre l’Église et la tradition catholique.

    Tout le monde, au demeurant, n’est pas de cet avis. Deux petits ouvrages documentés et férocement intelligents viennent, sans s’abaisser à une vaine polémique ni manquer à la charité, remettre un peu les pendules à l’heure romaine.

    Le vrai visage de Luther, de l’abbé Jean-Michel Gleize (Clovis. 115 p. 12 €) méritait, dix ans après sa parution initiale, d’être réédité. C’est chose faite.

    Sans se lancer dans un travail biographique, il en existe d’excellents, et l’auteur y renvoie, l’abbé Gleize propose en moins de cent pages, denses, ramassées, pensées et pesées, une remarquable synthèse de la vie, la pensée et l’œuvre de Martin Luther examinées  à la lumière de la foi catholique.

    Ceux qui l’ignoreraient découvriront ici, en effet, « le vrai visage » de celui dont certains à  Rome feraient aujourd’hui quasiment un saint, oubliant qu’il en abhorrait le culte et la doctrine …

    Le vrai visage de Luther

    Entré dans les ordres à la suite d’un vœu imprudent, prononcé sous le coup irréfléchi d’une émotion violente, doté d’une intelligence brillante mais tourmentée, victime d’une formation théologique et morale insuffisante, Luther, en proie à ses démons intimes et dévoré d’orgueil, rompt avec la papauté, puis se pose en prophète d’une foi rénovée, débarrassée des scories qu’aurait accumulées sur elle le catholicisme.

    Père de la langue allemande moderne, plus encore du nationalisme germanique et de la doctrine de la soumission aveugle des consciences luthériennes à la volonté d’autorités voulues par Dieu, ce qui conduira l’Allemagne à s’incliner un jour sous le joug hitlérien, le réformateur est d’abord et avant tout un révolutionnaire.

    Derrière le personnage public, l’homme privé, pourtant, inspire une sorte de pitié. L’abbé Gleize, s’appuyant à des sources sûres, montre Luther dévoré de vices contre lesquels il a de longue date renoncé à lutter, doutant de son propre salut, rongé par des angoisses spirituelles, au bord parfois, semble-t-il, de la possession, gâchant ses talents, incontestables, et son charme réel, pris au piège des contradictions intrinsèques de sa propre pensée qui l’amène, s’étant coupé de la saine doctrine, à dire tout et le contraire de tout …

    À l’évidence, l’abbé Gleize en éprouve presque de la pitié.

    L’ensemble, s’il détonne dans le consensus actuel, est, cependant, conforme à toute la doctrine catholique des cinq derniers siècles.

    Un révolutionnaire

    C’est en réalité un discours très parallèle à celui de l’abbé Gleize que tient sur Luther (Martin Luther, la face cachée d’un révolutionnaire, Téqui ; 155 p ; 14, 50€.) Angela Pelliciari, professeur d’histoire de l’Église dans des séminaires, quoique l’aspect historique et politique ait tendance ici à prendre le pas sur l’analyse doctrinale.

    Ce qui intéresse Mme Pelliciari, c’est moins l’enseignement fautif, en rupture avec la pensée catholique, quoiqu’elle le tienne incontestablement pour tel, mais ses effets. Et force est d’admettre, à sa suite, qu’ils furent cataclysmiques.

    Si, au fond, Luther ne fait pas preuve d’une grande originalité car, quand il s’y essaie, il se débat dans des contradictions internes dont ses disciples n’ont jamais pu sortir, et se contente de reprendre des idées alors dans l’air du temps, il a le génie pour épouser les grandes crises de son époque, notamment celles propres à l’Allemagne, et leur apporter les réponses simples et simplistes que ses contemporains attendent.

    Avec Luther, débute la première grande révolte intellectuelle et sociale, prémices de l’entrée de l’Europe dans une modernité qui, justement, ne sera que révolte contre l’autorité et contre Dieu. Dans le discours de Luther, tout l’avenir sanglant de l’Europe est en germe, des révoltes paysannes qu’il contribuera à faire écraser après les avoir soutenues à la révolution bolchevique de 1917 en passant par la Révolution française et le nazisme.

    Le réquisitoire est sans concession. Il faut seulement déplorer que l’historienne, travers fréquent des universitaires catholiques italiens, soit animé d’une francophobie virulente et souvent injuste.

    Martin Luther, le chant du coq de la modernité de Danilo Castellano, (éditions de L'Homme Nouveau, 236 pages, 12 €) est disponbile sur ce site.

    Pour en savoir plus, voir la présentation de Philippe Maxence.

  • La cause de béatification du journaliste anti-nazi Fritz Gerlich suit son cours

    IMPRIMER

    De Marina Droujnina sur zenit.org :

    Procès diocésain de béatification du journaliste anti-nazi Fritz Gerlich

    Le père de Joseph Ratzinger le lisait

    Fritz Gerlich (1883-1934) @ Il Sismografo

    Fritz Gerlich (1883-1934) @ Il Sismografo

    La phase diocésaine de la cause de béatification du journaliste allemand Fritz Gerlich (1883-1934), assassiné à Dachau, a été ouverte le 17 juillet 2017, indique le blog proche du Saint-Siège Il Sismografo.

    Il constitue un modèle de lutte jusqu’au bout pour la liberté de conscience et la liberté de la presse dans un contexte de terreur et de dictature totalitaire. Il pourrait être béatifié en tant que martyr.

    Le diocèse de Munich-Freising, en Allemagne, a confirmé qu’un postulateur avait été nommé.

    Né le 15 février 1883 à Stettin, Fritz Gerlich est élevé dans un environnement calviniste. Il obtient son diplôme d’études secondaires en 1901. Il déménage à Munich pour poursuivre ses études universitaires, ou, le 9 octobre 1902, il épouse Sofia Stempfle. De 1920 à 1928, il est directeur du quotidien principal de Bavière, le Münchner Neueste Nachrichten, prédécesseur de l’actuel Süddeutsche Zeitung. Depuis 1923, après la tentative de coup d’État d’Adolf Hitler, Gerlich remarque la sympathie grandissante dans l’opinion pour le parti nazi. Il devient ainsi l’un des principaux opposants au parti national-socialiste et à Hitler. En 1927, il rencontre la mystique catholique, stigmatisée, Teresa Neumann. Ayant eu l’intention, au début, de démasquer la « duperie » des stigmates que présente Teresa, Gerlich embrasse au contraire la foi catholique. En 1929, il publie ses expériences et le résultat de ses études critiques sur Teresa. En 1930, Fritz Gerlich fonde le périodique Der Gerade Weg dont il fait, sur un ton polémique un outil de lutte contre le nazisme et le communisme. Un certain gendarme, anti-nazi également, Joseph Ratzinger père, lisait cette publication, avec les risques que cela représentait: c’est son fils Georg Ratzinger qui en a témoigné dans son livre « Mon frère le Pape ». Son opposition à l’idéologie du national-socialisme est claire. Dans l’édition du 31 juillet 1932, il écrit : « Voici ce que signifie le national-socialisme : le mensonge, la haine, le meurtre et une misère sans limites ». Fritz Gerlich est arrêté dans les bureaux de sa rédaction le 9 mars 1933 et il est emprisonné au camp de concentration de Dachau. Après 15 mois de tortures, il y est assassiné lors de la nuit des Longs Couteaux, le 30 juin 1934. Il fait partie des Allemands qui, à l’instar des jeunes résistants de la «Rose blanche», du colonel Claus Schenk von Stauffenberg, du pasteur Dietrich Bonhöffer, du bienheureux évêque Clemens August von Galen et d’autres bienheureux qui l’ont payé de leur vie, se sont publiquement opposés à la barbarie nazie.

  • L'Académie de Chant Grégorien à Liège : déjà 53 inscriptions pour le cycle 2017-2018 ! On peut encore s'inscrire.

    IMPRIMER

    Cycle de cours 2017-2018

    sigle_noir.jpgUne offre dédiée au chant grégorien qui s’élargit à la formation de la voix, à la lecture musicale et à l’initiation à l’orgue, avec trois professeurs universitaires ou diplômés des conservatoires tant belges qu’étrangers. Les formations se donnent toutes dans les locaux de l’église du Saint-Sacrement (Bd d’Avroy, 132, 4000 Liège). Elles sont diversifiées et cumulables : chaque élève compose le « menu » de son choix en remplissant le formulaire joint (ci-dessous) à faire parvenir en retour par voie postale ou par e-mail. On peut aussi s’inscrire en ligne ici : http://www.gregorien.be/.

    Pour tout renseignement, n’hésitez pas à téléphoner au n° d’appel 04.344.10.89 ou à adresser un message email à academiedechantgregorienliege@proximus.be

     

    D+®pliant cours acad+®mie 2017-2018.jpg

    D+®pliant cours acad+®mie 2017-20182.jpg

    D+®pliant cours acad+®mie 2017-20183.jpg

    D+®pliant cours acad+®mie 2017-20184.jpg

    D+®pliant cours acad+®mie 2017-20185.jpg

    A ce jour, 53 inscriptions ont déjà été recueillies (23 pour le chant grégorien, 7 pour l' orgue liturgique, 9 pour la lecture musicale, 14 pour la formation de la voix). On peut encore s'inscrire:

    tel. 04.344.10.89 

    email: 

    academiedechantgregorienliege@proximus.be

    ou en ligne: http://www.gregorien.be/

    JPSC