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Foi - Page 659

  • Ce jeudi à 18H45, à la cathédrale de Bruxelles : inauguration de la relique de saint Jean-Paul II

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    Lu ici :

    12/05/2016, Cathédrale Sts Michel et Gudule : RELIQUE DE SAINT JEAN-PAUL II - INVITATION A TOUS

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    A la veille du 35ème anniversaire de l'attentat commis contre Saint Jean-Paul II, aura lieu, à la Cathédrale des Saints Michel et Gudule, l'inauguration solennelle de la relique qui fut rapportée de Rome, au soir de la canonisation, par l'archevêque émérite Mgr Léonard.
     
    Le jeudi 12 mai à 18h45, une célébration comportant vénération, proclamation de quelques textes choisis du Saint, litanies, chants et prières se déroulera avec la participation de la communauté catholique Polonaise de Bruxelles. Elle sera trilingue: polonais, français, néerlandais.  Elle sera suivie par une célébration eucharistique présidée par le Recteur de la Mission polonaise et le Curé-doyen de la Cathédrale. La relique sera ensuite présentée aux fidèles pour une vénération personnelle.
     
    Soyez les bienvenus !
  • Le Magazine "Vérité et Espérance-Pâque Nouvelle": n° 98, printemps 2016

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    Le magazine trimestriel « Vérité & Espérance – Pâque Nouvelle » édité par l’association « Sursum Corda » (responsable de l'église du Saint-Sacrement à Liège) a publié sa livraison de printemps. Tiré à 4.000 exemplaires, ce magazine abondamment illustré parcourt pour vous l’actualité religieuse et vous livre quelques sujets de méditation (les articles mentionnés en bleu sont disponibles en ligne sur le blog de l’église du Saint-Sacrement: cliquez sur le titre de l’article).

    Au sommaire de ce numéro n° 98 (1er trimestre 2016) : 

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    Un passant, Simon de Cyrène

    Un océan de lumière

    Le Ciel, pour quoi faire ?

    Relire le testament de saint Jean-Paul II : « Mémoire et identité » 

    contrat Delta ingenieur stabilité340.jpg

    Rome et le monde :

    Qu’est-ce que la « Miséricorde »

    Réforme liturgique : Mgr Bugnini se justifie, post mortem

    Le cardinal Müller fait le point

    Belgique 

    Inscrire la laïcité dans la constitution belge, pour quoi faire ?  

    Les Belges francophones plus religieux qu’on ne le croit

     

    Secrétaires de Rédaction : Jean-Paul Schyns et Ghislain Lahaye

    Editeur responsable: SURSUM CORDA a.s.b.l. ,

    Vinâve d’île, 20 bte 64 à B- 4000 LIEGE.

    La revue est disponible gratuitement sur simple demande :

    Tél. 04.344.10.89  e-mail : sursumcorda@skynet.be 

    Les dons de soutien à la revue sont reçus  avec gratitude au compte IBAN:

     BE58 0016 3718 3679   BIC: GEBABEBB de Vérité et Espérance 3000, B-4000 Liège

    JPSC

  • Congo: une évangélisation sans rupture

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      " Christus heri, hodie et in saecula" : Kristu azalaki, azali, akuya…

    JPSC

  • Recevoir l’Exhortation « Amoris Laetitia » à la lumière de l’enseignement constant de l’Eglise catholique

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    Lu sur le site didoc.be (30 avril 2016), le point de vue de Mgr Charles Chaput, archevêque de Philadelphie (USA) :

    « Nous vivons à une époque où bien des gens sont exaspérés par une masse d’informations désagréables, peu crédibles et en grande partie non souhaitées. Nous sommes noyés par la publicité, les lobbies et une politique pernicieuse. Dans le même temps, des messages d’espérance et de vérité passent inaperçus. Quant aux questions cruciales, il est tentant d’éviter de réfléchir en sautant directement à la confrontation.

    Le pape François part d’une approche différente. En un peu plus de 250 pages, la récente Exhortation Apostolique du Saint-Père sur l’amour dans la famille, Amoris Laetitia (La Joie de l’Amour) peut sembler décourageante, un peu comme si on observait le sommet de l’Everest depuis un camp de base. Mais la comparaison s’arrête là. C’est un document accessible à tout adulte qui s’intéresse à sa foi. Il mérite d’être lu, en le méditant, du début à la fin.

    Il mérite également d’être lu avec soin à la lumière de l’exhortation apostolique Familiaris Consortio de saint Jean Paul II, de la théologie du corps, ainsi que d’autres documents antérieurs de l’Église sur le mariage et la famille.

    Comme le document précédent Evangelii Gaudium (La joie de l’Evangile), les méditations post-synodales du pape François sont écrites avec vivacité et riches d’un enseignement profond, dans le style qui lui est propre. Ceux qui cherchent un changement dans l’enseignement de l’Église Catholique sur le mariage, le divorce, la famille ou la sexualité seront déçus, ainsi que l’ont bien fait remarquer les titres de la presse. Certains pourront trouver des passages du chapitre 8 où l'insistance sur la sensibilité pastorale envers les mariages irréguliers peut paraître ambiguë dans sa présentation.

    Le lecteur doit donc comprendre « La Joie de l’Amour » dans le contexte de l'important corps de doctrine de l’Église Catholique, avec toute sa sagesse forgée au cours des siècles. Ce contexte façonne la réponse de l’Église de Philadelphie.

    Comme Romano Guardini l’écrivait, (Guardini, l’un des plus grands penseurs catholiques du XXe siècle, exerce une influence majeure sur la pensée de notre pape), la miséricorde est une vertu plus élevée que la justice. Mais Guardini écrivait également qu’il n’y a pas de miséricorde réelle, séparée de la vérité. Et la vérité du mariage chrétien, enseignée par Jésus lui-même, est que le mariage est un engagement définitif, irrévocable, avec tout ce que cela implique dans la vie sacramentelle catholique.

    Chaque lecteur peut trouver dans le texte son passage préféré. Pour moi, le cœur d’Amoris Laetitia se situe dans les chapitres 4 à 7. La profonde méditation du pape sur la première lettre de saint Paul aux Corinthiens est d’une beauté exceptionnelle. Les paragraphes 178-181 sur l’infertilité et l’adoption, encourageant la délicatesse et la vocation de la famille, sont excellents. Le paragraphe 187 insiste sur l’attention à la famille étendue. Le 193, soulignant l’importance de la mémoire historique, est d’une valeur inestimable, ainsi que les n° 174-177 sur le rôle du père et de la mère.  Le n° 167 reconnaît la valeur de la famille nombreuse dont les enfants sont vus comme un cadeau de Dieu.

    Les paragraphes 47 et 48 font preuve d’une sensibilité profonde pour les enfants en difficulté et les personnes âgées. Le n° 80 réaffirme fermement le message d’Humanae Vitae, comme le n° 83 qui confirme la sainteté de toute vie. Dans le 56, le pape François rejette clairement l’idéologie du gender et toute sa confusion sur l’identité sexuelle.

    Le chapitre 8 est une méditation touchante sur la nécessité d’inclure les divorcés et remariés civils, dans la vie de l’Église, en traitant toutes les personnes en union irrégulière avec le soin approprié. Mon expérience me prouve qu’il est rare qu’un pasteur mette délibérément des obstacles sur le chemin de celui qui veut vivre une vie de bon chrétien.

    En même temps, nous devons rappeler que l’enseignement catholique n’est pas un « idéal » pour le petit nombre, mais un chemin de vie qui peut et devrait être vécu par nous tous. Ce serait une erreur d’interpréter l’esprit de compassion d’Amoris Laetitia, comme une autorisation d’ignorer la vérité chrétienne sur des sujets de fond, qui touchent notamment à l’enseignement catholique sur le mariage et à la discipline de l’Église sur l’administration des sacrements.

    Ref. "Amoris laetitia": miséricorde et vérité

    D’origine amérindienne et française, Mgr Chaput a été nommé archevêque de Philadelphie par Benoît XVI en 2011.

    Le site didoc.be Le site didoc.be (« diffusion-documentation ») est né en l’an 2000 pour contribuer à donner un éclairage chrétien sur une diversité de questions touchant à la vie spirituelle, la foi, l’éthique, la famille, etc. Il publie des articles et diffuse des brochures, des DVD et des livres. Parmi ceux-ci, on trouvera notamment les écrits de saint Josémaria Escrivá, fondateur de l’Opus Dei, dont le message a inspiré les auteurs de cette initiative.

    JPSC

  • Un film pour assister à la Résurrection du Christ, presque comme si l'on y était

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    Lu sur EEChO.fr :

    La résurrection du Christ
    … presque comme si l’on y était 

    Le 4 mai 2016, veille du jeudi de l’Ascension, sort en France le film La résurrection du Christ (titre original « Risen », qui aurait sans doute été mieux rendu par « Ressuscité » ou « Relevé des morts »). C’est un long métrage américain à grand spectacle, ouvertement chrétien, dans la lignée deLa passion du Christ, de Mel Gibson (2014), ou de Cristeros, de Dean Wright (2012, sorti sur les écrans français en 2014), qui bénéficie comme ceux là d’un budget important, bien qu’il ne s’agisse pas d’une superproduction, d’une distribution plus que correcte et du souffle et savoir-faire propres au cinéma américain. On se souvient de son réalisateur, Kevin Reynolds, pour avoir tourné notamment Robin des Bois, prince des voleurs (un des succès mondiaux de 1991), le titanesque Waterworld(1995), ou, pour les plus cinéphiles, La bête de guerre(1988). Il ne faillit pas ici à sa réputation de raconteur d’histoire pour les petits et les grands, et délivre un péplum qui, sur le plan formel de la cinématographie et du jeu de son acteur principal, Joseph Fiennes, tient vraiment la route.

    La simplicité et l’efficacité de l’histoire qu’il raconte y sont pour beaucoup. Il s’agit d’y suivre l’enquête que mène Clavius, un tribun romain (officier de grade supérieur au centurion) sur l’étonnante affaire qui saisit tout Jérusalem alors qu’un importun (Jésus !) est sur le point d’être crucifié. Dans un contexte d’agitation messianique qui fait craindre au procurateur romain Ponce Pilate un soulèvement politique d’ampleur, celui-ci mandate son fidèle Clavius pour contrôler la bonne tenue du supplice et la mise en sûreté du corps, sous bonne garde et sous scellés. Mais voici que le corps disparaît du tombeau, au grand dam des autorités juives locales. Elles craignent en effet que les disciples du crucifié ne s’emparent de cette nouvelle effarante pour poursuivre la prédication de leur maître, et menacer leur pouvoir. Elles font pression sur Pilate, qui envoie Clavius en mission : il faut absolument retrouver le corps avant que ne se répande la rumeur d’un relèvement des morts de Jésus, leurs carrières et les bonnes grâces de César en dépendent.

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  • « L’Institut Pontifical Jean-Paul II pour l’étude du Mariage et de la Famille » accueille avec respect, gratitude et disponibilité filiale l’exhortation apostolique Amoris Laetitia.

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    De Mgr Livio Melina, Recteur de l’Institut Pontifical Jean-Paul II pour l’étude du Mariage et de la Famille, sur didoc.be (La version originale de ce texte a été publiée le 10-4-16 sur http://www.istitutogp2.it/.)

    "Amoris laetitia": fidélité à la doctrine et renouveau pastoral

    « L’Institut Pontifical Jean-Paul II pour l’étude du Mariage et de la Famille » accueille avec respect, gratitude et disponibilité filiale l’exhortation apostolique Amoris Laetitia

    Dans ce document, le pape François a conclu le chemin synodal commencé il y a deux ans. Nous avons accompagné ce chemin avec la préoccupation que notre contribution ne soit pas absente, avec ouverture de cœur et d’esprit, avec clarté et franchise, sûrs de la fécondité de l’inspiration qui naît de Jean-Paul II, « le pape de la Famille » et qui a mûri pendant ces 34 années d’engagement en recherche et enseignement, toujours vécus en lien étroit avec l’expérience concrète de la pastorale familiale.

    Je souhaite communiquer rapidement quelques réflexions qui proviennent d’une première lecture du document. Il faudra du temps pour approfondir avec l’attention que cet enseignement du pape François mérite, caractérisé surtout par le grand désir pastoral d’annoncer la Bonne Nouvelle de la famille à partir de la perspective de la miséricorde, souhaitant rencontrer les familles dans le concret de leur existence et leur fragilité, ouvrant pour toutes un chemin de conversion et de croissance dans l’amour.

    Dans le débat ecclésial et dans l’opinion publique, est apparu un grand intérêt pour une question concrète qui n’est certainement pas la plus importante d’un point de vue pastoral, à savoir l’admission à l’Eucharistie des divorcés remariés civilement. En effet, comme le même pape François l’a fait remarquer, ce problème n’est pas central dans le synode. Il suffit de penser aux grands défis de l’Église envers la famille dans le contexte actuel : le fait que les jeunes se marient de moins en moins jeunes ; la perte du rôle social du mariage ; les nouvelles idéologies qui menacent la famille ; et surtout et avant tout, le grand devoir de porter de Christ à toutes les familles, dans le cadre de la nouvelle évangélisation... Sans doute, certains ont voulu concentrer l’attention sur ce point spécifique en le considérant comme un test de vérification, avec l’espoir d’un éventuel changement dans la position de l’Église (on a parlé de « révolution »), comme s’il concernait seulement le niveau pastoral et non doctrinal.

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  • Soyez gentils sur internet

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    Vu sur le site "riposte catholique":

    JPSC

  • Catéchèse du pape François sur l'Ascension

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    Lors de l'audience générale du 17 avril 2013, le pape François a donné cet enseignement sur l'Ascension (ci-dessus, l'Ascension pat Giotto - XIVe s.) :

    Chers frères et sœurs, bonjour !

    Dans le Credo, nous trouvons l’affirmation que Jésus « est monté au ciel, il est assis à la droite du Père ». La vie terrestre de Jésus atteint son sommet lors de l’événement de l’Ascension, c’est-à-dire quand il passe de ce monde au Père et est élevé à sa droite. Quelle est la signification de cet événement ? Quelles en sont les conséquences pour notre vie ? Que signifie contempler Jésus assis à la droite du Père ? A ce propos, laissons-nous guider par l’évangéliste Luc.

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  • Liège, 24 mai : conférence sur "Eucharistie et miséricorde" par le cardinal Maradiaga

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    Dans le cadre de la Fête-Dieu à Liège

    Conférence exceptionnelle

    en la Cathédrale de Liège

    le mardi 24 mai à 20h

    par le Cardinal Oscar Maradiaga

    Archevêque de Tegucigalpa (Honduras)

    Modérateur du groupe des Cardinaux, chargé de la réforme de la Curie romaine

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    sur

    « Eucharistie et miséricorde »

    PAF : 5 euro (à régler sur place) – gratuit pour les moins de 25 ans

    Editeur responsable : Eric de Beukelaer, Pastorale urbaine, e.debeukelaer@catho.be

  • L'historien Jean-Christian Petitfils recommande le film consacré à la Résurrection du Christ

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    180314-r_1920_1080-f_jpg-q_x-xxyxx.jpgD'aleteia.org (Benjamin Coste) (où on lira également cette note consacrée au même film) :

    « La Résurrection du Christ » : un « film à voir », pour l’historien Jean-Christian Petitfils

    L'historien et auteur d’une biographie remarquée de Jésus en 2011 (Fayard) et d’un "Dictionnaire amoureux de Jésus" (Plon) en 2015, a vu en avant-première le film de Kevin Reynolds.

    Pour Aleteia, Jean-Christian Petitfils analyse cette nouvelle production hollywoodienne :« C’est sans a priori que j’ai découvert en avant-première ce film. Je l’ai trouvé relativement bon dans la mesure où le réalisateur n’a pas fait de cet épisode de la vie du Christ un péplum – ce que l’on pouvait craindre – ou une œuvre sulpicienne. Il ne s’agit pas d’un film à grand spectacle, trop « hollywoodien ». Je parlerais également d’un film engagé puisque Kevin Reynolds – qui a réalisé notamment Robin des Bois et Waterworld avec Kevin Costner – insiste beaucoup sur la Résurrection corps et âme de Jésus et situe vraiment son film comme un film chrétien.

    L’historien que je suis a néanmoins noté quelques erreurs historiques : à l’écran sont présentés des soldats romains ayant maille à partir avec des révoltés juifs, des zélotes. Or, il est attesté que les zélotes n’apparaissent pas avant l’an 66 de notre ère, date à laquelle débute la grande révolte juive. Du temps de Jésus, il n’y avait pas de révolutionnaires juifs, l’époque était relativement calme.De même, Marie Madeleine est présentée comme une prostituée, non comme une femme possédée que Jésus a libéré de sept démons et appartenant à ce groupe de femmes qui le suivent.

    Ainsi, le spectateur peut envisager ce film comme une sorte d’évangile apocryphe, abordable aussi bien par un chrétien qu’un non-chrétien. Rappelons qu’Hollywood a produit par le passé de nombreux films évoquant la résurrection de Jésus. Les personnes n’ayant pas la foi ne s’interdisaient pas de les voir ! Aujourd’hui, la tension est telle autour de la question religieuse, avec un tel rejet des vérités chrétiennes, que le simple fait de parler de la résurrection du Christ peut assimiler ce film à une œuvre de propagande, ce qui n’est absolument pas le cas.

    Enfin, je pense que ce film peut être un bon support catéchétique. En effet, il insiste sur l’humanité de Jésus et sur la résurrection corporelle du Christ. Par certains aspects, le réalisateur va presque trop loin puisque Jésus et les apôtres sont figurés comme une bande de copains. Or, il devait y avoir une distance entre le Christ et ses disciples, distance renforcée par l’événement de la Résurrection. « Ne me touche pas », dit ainsi le Christ à Marie Madeleine après être sorti du tombeau.

    Ainsi, bien que ce film soit moins ambitieux que La Passion du Christ de Mel Gibson, j’invite les gens à aller le voir. »

    La Résurrection du Christ de Kevin Reynolds. Avec Joseph Fiennes, Tom Felton et Peter Firth. Sortie le 4 mai 2016, 1 h 42.

  • "Aucun pape ne peut changer la doctrine sur les sacrements"

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    Lu sur le blog de Jeanne Smits :

    Divorcés remariés : le cardinal Müller rappelle à Madrid qu'aucun pape ne peut changer la doctrine sur les sacrements

    Il y a contradiction à être divorcé remarié et vouloir communier, a déclaré ce mardi à Madrid, selon Europa Press, le préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la foi, le cardinal Gerhard Ludwig Müller. Le prélat donnait une conférence à l'université Francisco de Victoria à l'occasion de la présentation de son livre La famille, source d'espérance, qui vient d'être traduit en espagnol et publié par la Biblioteca de Autores Cristianos. Il a précisé qu'aucun pape ne peut changer la doctrine sur les sacrements du mariage et de l'Eucharistie.

    Le cardinal Müller ne s'est pas posé en opposant au pape François, assurant au contraire qu'il fallait éviter de voir ou plutôt d'« inventer » des contradictions entre les papes successifs. Mais il a néanmoins parlé très clair dans une situation de grande confusion dans l'Eglise, qui se trouve confrontée à la lettre d'un texte objectivement ouvert à une interprétation hétérodoxe, et aux déclarations assurant que le changement était arrivé émanant de cardinaux et de religieux proches du pape.

    Interrogé sur l'attitude à l'égard des familles en situation irrégulière dont parle l'exhortation du pape François, Amoris laetitia, et plus précisément sur le fait de vivre dans la grâce de Dieu en situation de péché, le cardinal Muller a déclaré : « Ce n'est pas possible. L'Eglise n'a pas le pouvoir de changer le droit divin, elle ne peut pas changer l'indissolubilité du mariage. On ne peut pas dire “oui” à Jésus-Christ dans l'Eucharistie et “non” dans le mariage. C'est une contradiction objective », a-t-il insisté.

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  • Aux yeux des chrétiens du Pakistan, l'Europe est gravement menacée

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    De Mathilde Rambaud sur aleteia.org :

    Pour les chrétiens pakistanais, « une grave menace guette l’Europe »

    Depuis qu’il a été menacé de mort dans sa propre église à Nice, dans les jours qui ont suivi les attentats contre Charlie Hebdo en janvier 2015, le frère Louis-Marie Ariño-Durand, 46 ans, a « encore plus envie de porter [son] habit » ! Prêtre dominicain, il est depuis 2007 le promoteur général du Rosaire, autrement dit le représentant officiel du maître de l’Ordre pour la diffusion de cette prière reçue, selon la tradition, par saint Dominique en personne des mains de la Vierge Marie. Le religieux en habit blanc voyage donc beaucoup et c’est d’ailleurs en Irak, le 7 novembre dernier, qu’il a officiellement ouvert les festivités du huitième centenaire de l’ordre des Prêcheurs, « présent là-bas depuis des siècles ».

    « Les réfugiés veulent quitter l’Irak »

    La tristesse des Irakiens fuyant les djihadistes de l’État islamique dépasse tout entendement. « J’ai vu en Irak des gens d’une tristesse que l’on ne peut imaginer. Ils ont dû tout abandonner du jour au lendemain. Nos sœurs ont perdu 19 maisons en une nuit. Elles sont parties avec seulement ce qu’elles avaient sur le dos alors qu’elles étaient chez elles. Alors oui, on peut propager de belles images bien romantiques du martyre, mais les chrétiens d’Orient le vivent dans leur chair ! » Frère Louis-Marie confie qu’il a eu besoin de deux mois pour se remettre « émotionnellement et moralement » de sa visite en Irak, soulignant bien qu’ « aucun chrétien n’a perdu la foi ».

    « Le travail des frères et des sœurs sur place est extraordinaire mais on sent que les gens veulent partir », regrette le religieux. « Erbil se situe à 25 km de la ligne de front ; ils savent pertinemment qu’ils ne reviendront jamais chez eux. Les seuls chrétiens qui sont encore dans la ville restent parce qu’ils n’ont pas encore réussi à fuir. »

    « Les chrétiens pakistanais n’ont même pas le temps de prendre conscience de leur courage »

    Le frère Ariño effectue un voyage à l’étranger par an à la rencontre des 100 000 frères, moniales, sœurs et laïcs de l’Ordre, présents sur tous les continents. Il s’est rendu à Lahore, au Pakistan, il y a quelques semaines à peine : « En dix ans, c’était la première visite du promoteur du Rosaire auprès de notre communauté pakistanaise ! ». L’une des situations les plus dangereuses auxquelles le religieux ait été confronté. « Pour circuler, je devais m’habiller en civil et me cacher dans une voiture avec des pare-soleil sur toutes les fenêtres. »

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