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Foi - Page 659

  • Le pape en Suède : à la demande des catholiques, il ajoute la célébration d’une messe à son programme.

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    Lu sur le site de Radio Vatican :

    anniversaire réforme.jpg«  (RV) À l’approche de son prochain voyage en Suède, le Pape François s’est confié au père Antonio Spadaro sj, directeur de la revue jésuite Civiltà cattolica, et à son confrère suédois Ulf Johnsson, de la revue culturelle suédoise Signum. Le Saint-Père y évoque, entre autres, ses attentes sur ce voyage, son rapport au luthéranisme, sa conception du dialogue œcuménique, et des diverses formes qu’il peut prendre.

    La parole-clé de ce voyage est «rapprochement». François veut insister sur le «témoignage œcuménique». «Marcher ensemble, ne pas rester enfermés dans des perspectives rigides, car celles-ci ne portent en elles aucune possibilité de réforme». L’idée de réforme justement : selon le Pape, c’est une chose que l’Église catholique peut apprendre de la tradition luthérienne, avec les Écritures. Le «processus de réforme» est fondamental, pour le Pape qui rappelle que l’Église est «semper reformanda», toujours à réformer.

    Interrogé sur les meilleurs moyens de promouvoir l’unité des chrétiens, François affirme que le débat théologique doit continuer, malgré les difficultés. C’est un chemin qu’il faut nécessairement parcourir, et qui donne de vrais résultats. Et le Pape de citer en exemple la Déclaration commune sur la Justification, signée entre catholiques et luthériens en 1999.

    Mais François insiste surtout sur la prière commune et les œuvres de miséricorde. Travailler ensemble au service des pauvres, des malades, des prisonniers est une forme efficace de dialogue, observe-t-il, avant de rappeler encore l’importance de l’œcuménisme du sang. L’œcuménisme est donc sans conteste le fil-conducteur de ce voyage en Suède, l’un des pays les plus sécularisés d’Europe, mais où s’épanouit pourtant une petite communauté catholique, remarquable par son cosmopolitisme et son dynamisme. C’est également envers cette communauté que le Pape effectuera un geste pastoral de rapprochement, en célébrant la messe de la Toussaint, dans la matinée du 1er novembre, au stade de Malmö.

    Cette messe n'était pas prévue dans le programme à l'origine, compte tenu de la visée essentiellement œcuménique de ce voyage, mais le Pape a modifié son agenda en réponse à une demande très forte de la part des catholiques locaux. Ce sera la première fois, depuis le début de son pontificat, que le Pape François célèbre la Toussaint hors de Rome. »

    Ref. Le Pape s'exprime dans "La Civiltà Cattolica" sur les enjeux de son voyage en Suède

     JPSC

  • Namur : la paroisse orthodoxe roumaine a créé un site internet dédié à la prière continuelle

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    Lu sur orthodoxie.com :

    La paroisse orthodoxe roumaine de Namur a créé un site internet dédié à la prière continuelle

    Un site dédié à la prière continuelle a été créé par le père Ciprian Gradinaru, recteur de la paroisse orthodoxe roumaine de Tous-les-Saints à Vedrin (Belgique). Le site donne des indications sur la « la veillée de la prière», à savoir une chaîne de prière de toute la nuit que le père Ciprian a proposée « à ses fils spirituels pour les aider dans leurs efforts de s’approcher du Christ et les uns des autres ». Cette « chaîne de prière » est inspirée d’exemples historiques comme celui du monastère des « acémètes » (« ceux qui ne dorment jamais », en grec) à Constantinople, où des groupes de moines se succédaient à l’église de telle façon que la prière n’y cessait jamais ou encore, plus récemment, des détenus des prisons communistes en Roumanie, qui se « relayaient » dans la prière : lorsque le dernier de la chambrée finissait la prière, il tapait dans le mur de la cellule voisine jusqu’à ce qu’on lui réponde et confirme que la prière était reprise par l’autre cellule. Guidé notamment par ces exemples, le père Ciprian a constitué auprès de ses paroissiens qui le souhaitaient des « chaînes de prière ». « Concrètement, en commençant de 22 heures jusqu’à 7 heures du matin, une heure à la fois, un membre de la communauté à tour de rôle, prie pendant une heure (bien entendu, chacun chez soi) de la façon qu’il le souhaite, particulièrement avec la prière de Jésus, les psaumes, les prières de l’Église ou celles de son propre cœur. Il prie pour lui-même, sa famille en Christ, pour ceux dont il sait qu’ils souffrent de manière grave ou chronique, etc. Lorsque l’un finit son heure de prière et va dormir, un autre se réveille et veille à ce que la prière ne s’éteigne pas, que la chaîne de la prière ne s’interrompe pas » est-il mentionné sur le site. Toujours selon le site, disponible en roumain, français et anglais, « cette initiative de prière a déjà commencé à porter ses fruits dans de nombreux endroits en Roumanie et à l’étranger, avec la bénédiction de nos pères spirituels et de plusieurs évêques ».

    Source

  • Ce week-end : grand rassemblement des routiers scouts d'Europe à Vézelay

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    http://vezelay.scouts-europe.org/

  • Les disciples, tous, bien que différents, coexistaient, surmontant les difficultés...

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    Evangile au Quotidien proposait ce matin ce texte de Benoît XVI en commentaire du jour pour la fête des saints Simon et Jude :

    L'unité des Douze, l'unité de l'Église

          Nous considérons ensemble les apôtres Simon le Cananéen et Jude (Thaddée) — qu'il ne faut pas confondre avec Judas Iscariote — non seulement parce que dans les listes des Douze ils sont toujours cités l'un à côté de l'autre (cf. Mt 10,4; Mc 3,18; Lc 6,15; Ac 1,13) mais aussi parce que les renseignements les concernant ne sont pas nombreux, à part le fait que le canon du Nouveau Testament conserve une lettre attribuée à Jude.

          Simon reçoit une épithète qui varie dans les quatre listes : tandis que Matthieu et Marc le qualifient de « Cananéen », Luc au contraire l'appelle « zélote ». En réalité, les deux qualificatifs sont équivalents, car ils signifient la même chose. En hébreu, en effet, le verbe « kana » veut dire « être jaloux, passionné »... Il est donc bien possible que ce Simon, s'il n'appartient pas proprement au mouvement nationaliste des zélotes, ait été au moins caractérisé par un zèle ardent pour l'identité juive, donc pour Dieu, pour son peuple et pour la loi divine. S'il en est bien ainsi, Simon se situe aux antipodes de Matthieu qui, au contraire, en tant que publicain, exerçait une activité considérée comme totalement impure. Un signe évident que Jésus appelle ses disciples et collaborateurs dans les couches sociales et religieuses les plus diverses, sans aucun a priori. Ce qui l'intéresse, ce sont les personnes et non les catégories sociales ou les étiquettes !

          Et ce qui est beau, c'est que dans le groupe de ses disciples, tous, bien que différents, coexistaient, surmontant les difficultés que l'on peut imaginer : c'était Jésus lui-même qui était, en effet, la raison de leur cohésion dans laquelle tous se retrouvaient unis. Cela constitue clairement une leçon pour nous, souvent enclins à souligner les différences et peut-être les oppositions, oubliant que, en Jésus Christ, nous est donnée la force pour concilier nos conflits. Gardons aussi à l'esprit que le groupe des Douze est la préfiguration de l'Église, en laquelle doivent trouver place tous les charismes, tous les peuples et races, toutes les qualités humaines, qui trouvent leur composition et leur unité dans la communion avec Jésus.

    Audience générale du 11/10/2006 (trad. DC 2368, p. 1003 © copyright Libreria Editrice Vaticana)

  • Le sort peu enviable des chrétiens en Inde

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    Des propos recueillis par Laurence Desjoyaux sur le site de l'hebdomadaire La Vie :

    En Inde, les chrétiens victimes de violences larvées et de discriminations

    De passage à Paris à l’invitation de l’AED (Aide à l'Église en détresse), Mgr Sarat Chandra Nayak, évêque de Berhampur, dans l’État de l’Orissa (Inde), dénonce les discriminations dont sont victimes les catholiques de son diocèse.

    En 2008, les violences contre les chrétiens ont fait une centaine de morts et surtout des milliers de déplacés dans la région de l’Orissa où se trouve votre diocèse. Quelle est la situation aujourd’hui ?

    Mon diocèse n’a pas été le plus touché par cette vague de violence dans la région de l’Orissa, et pourtant, quatre personnes ont été tuées et environ 400 maisons ont été détruites. Les fondamentalistes hindous du groupe paramilitaire RSS qui sont responsables de ces exactions n’ont pas été jugés. Dans la paroisse de Muniguda, l’église et le presbytère ont été détruit et une vidéo a même circulé montrant un homme en train de démolir la croix, mais aucune suite n’a été donnée à cet acte. Les chrétiens ont été obligés de fuir, ils ont vécu pendant des mois dans des camps, mais ils n’ont pas renoncé à leur foi. Depuis 2008, nous n’avons heureusement pas été victimes d’un tel déchaînement de violence car les fondamentalistes ont compris que cela attirait l’attention internationale et obligeait le gouvernement à agir. Nous faisons face à une violence plus subtile et plus diffuse. Ils ont changé de technique, ils mènent des attaques individuelles puis disent que ce n’est pas eux.

    Au-delà de cette violence larvée, vos fidèles sont victimes de discriminations…

    Dans mon diocèse, il y a 120.000 chrétiens et parmi eux 70.000 catholiques. Tous sont des Dalits, ils appartiennent à la plus basse caste en Inde. Ils sont particulièrement pauvres, vivants principalement dans des zones de montagne. Je dois parfois marcher plus de deux heures pour aller leur rendre visite. Le processus de développement y est très lent. Depuis la Constitution de 1950, les Dalits sont particulièrement soutenus par le gouvernement en raison de leur plus grande pauvreté. Mais voilà, les Dalits chrétiens et musulmans ont été exclus de cet article de la Constitution par une clause spéciale. Ils vivent donc une double discrimination. Ce sont des citoyens de seconde classe. Nous luttons contre cela car c’est notre droit constitutionnel d’être traité à l’égal des autres. Depuis 60 ans, nous luttons par tous les moyens démocratiques, puis par tous les moyens légaux, pour faire abolir cette clause. Un dossier a été déposé en 2004 devant la Cour suprême d’Inde, la plus haute juridiction, mais jusqu’à présent, il n’a pas été étudié.

    Qu’a changé pour vous l’arrivée de Narendra Modi, issu du BJP, un parti qui s’est nourri des thèses fondamentalistes du RSS, comme Premier ministre ?

    L’objectif de Narendra Modi est clairement de faire de l’Inde une nation hindou. Le modèle défendu c’est : « une nation, une culture, une religion ». Bien sûr, il essaye de faire cela de façon subtile. En ce moment, il y a un projet de loi sur l’éducation. L’objectif est de ramener toutes les décisions concernant, entre autres, les programmes scolaires, au niveau du gouvernement central. Or le comité qui décide de ces programmes est noyauté par des fondamentalistes qui remplacent des académiciens reconnus. Le but est de changer l’histoire de l’Inde enseignée aux enfants et de faire partout rentrer l’idéologie hindou. De même s’est développé tout un réseau d’école publiques où est inculqué cette idéologie dans nos villages. C’est très dangereux car les élèves y sont vraiment soumis à un lavage de cerveau anti minorités. Pour lutter contre cela, nous essayons de proposer une éducation de qualité, proche des gens – pour cela nous avons ouvert deux écoles dans les montagnes – et surtout dont la scolarité n’est pas trop chère.

    Après les événements de 2008 et dans ce contexte de pression permanente, chrétiens et hindous peuvent-ils continuer à vivre ensemble ?

    C’est un vrai défi. Après 2008, la confiance la plus élémentaire entre humains a été détruite. Des personnes que vous pensiez être des amis sont venus vous tuer… Pour rebâtir ces liens rompus, nous avons mis en place dans de nombreux villages des « peace building program »,sorte de conseils locaux pour la paix. Cela évite que les différents entre personnes dégénèrent en conflits entre communautés. Récemment, par exemple, pour une raison que j’ignore, un élève chrétien a frappé son professeur, un hindou. C’est très mal, mais le motif n’était surtout pas religieux ! Pourtant, la tension a commencé à monter, les étudiants hindou voulant se venger sur les étudiants chrétiens. Le comité local a permis d’éviter que cela dégénère. c’est la preuve que la violence n’a pas toujours le dernier mot.

  • Liège Ardennes - Fête familiale de HolyWins 2016 - vive la sainteté plutôt que les araignées

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    unnamed.jpgLa Toussaint approche et nous vous invitons à venir fêter avec les enfants :

    HOLYWINS 2016
    les Saints vainqueurs, avec nous dans la joie !
    Et mieux vaut une bonne soupe au potiron que de vilaines araignées qui font peur.

    Nous vous donnons rendez-vous ce samedi 29 octobre à 15h dans le village de Samrée
    pour une belle balade type "chasse aux trésors", à la découverte d'un grand Saint. 

    Les plus jeunes peuvent venir déguisés en Saint s'ils le souhaitent.
    Nous terminerons vers 18h après avoir partagé un goûter dans la convivialité.

    L'adresse du jour:
    Samrée 11r à 6982 Samrée (suivez le fléchage)
    Sortie Baraque de Fraiture, dans un endroit exceptionnel !
    Plan d’accès : https://goo.gl/maps/KXSwVoMyUv62

    Pour plus d'infos: 0496/633.474, Anne-France

    Pourriez-vous apporter un petit goûter à partager ?
    Le team préparera du chocolat chaud pour tous.

    Dans la joie de partager ce beau moment ensemble en manifestant notre espérance chrétienne.

    Evènement facebook : https://www.facebook.com/events/905203556278024/

    Une initiative de la Communauté de l’Emmanuel à Liège

    unnamed (1).jpg unnamed (2).jpg

  • Le pape à ses compagnons jésuites : "Marchons en nous faisant tout à tous et en cherchant à en aider quelques-uns"

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    De zenit.org (Constance Roques) :

    La marche de la Compagnie de Jésus, pour la consolation du monde

    Discours du pape François à la 36ème Congrégation générale (traduction complète)

    « Marcher! », c’est l’invitation du pape François aux jésuites du monde, mais il précise ce que cela signifie: pour saint Igance de Loyola, « c’est un « profit » et un progrès, c’est aller de l’avant, c’est faire quelque chose en faveur des autres », et c’est « un chemin vers Dieu ». Et rien de triomphaliste dans cette humble marche avec Dieu et avec les hommes: « Marchons en nous faisant tout à tous et en cherchant à en aider quelques-uns. »

    Le pape François s’est rendu à la Curie généralice de la Compagnie de Jésus, à deux pas du Vatican, où il a pris part à la réunion de la 36ème Congrégation générale des jésuites et à la prière avec tous les participants, ce lundi matin 24 octobre 2016.

    Après un bref mot d’accueil du nouveau Préposé général, le père Arturo Sosa Abascal, le pape a prononcé un discours.

    Il a mis ses pas dans les pas de ses prédécesseurs: Paul VI, Jean-Paul II et Benoît XVI, tout en puisant aux sources: saint Ignace, Nadal, saint Pierre Favre… pour indiquer le chemin du « progrès ».

    « Le progrès  n’est pas individualiste, il est commun », affirme notamment le pape et « le progrès est en toute chose » et ‘il n’est pas élitiste ».  On le discerne parce qu’il fait « davantage de bien ».

    Il a appelé la Compagnie de Jésus à progresser dans un « service de la joie et de la consolation spirituelle », « enraciné dans la prière ». A progresser dans la compassion pour le Christ en croix et pour les souffrants, en « se laissant émouvoir par le Seigneur mis en croix, lui en personne et lui présent dans tous nos frères qui souffrent – la grande majorité de l’humanité ! »: « Le père Arrupe disait que là où il y a de la douleur, il y a la Compagnie. »

    A progresser dans l’expérience de la miséricorde. Le pape a évoqué le Jubilé et il a en quelque sorte commenté sa devise « miserando atque eligendo »: « Le Seigneur, qui nous regarde avec miséricorde et nous choisit, nous envoie pour faire parvenir avec toute son efficacité la même miséricorde aux plus pauvres, aux pécheurs, à ceux qui sont écartés et crucifiés dans le monde actuel, qui souffrent de l’injustice et de la violence. C’est seulement si nous faisons l’expérience de cette force qui guérit dans le vif de nos propres plaies, comme personnes et comme corps [communauté] que nous perdrons la peur de nous laisser émouvoir par l’immensité des souffrances de nos frères et que nous nous lancerons pour marcher patiemment avec notre peuple, apprenant d’eux la meilleure manière de les aider et de les servir ».

    Il a consacré la troisième section de son discours à la progression dans le « sentir avec l’Eglise »: « Il est toujours possible de faire un pas supplémentaire dans l’accomplissement du bien de bon cœur, en sentant avec l’Église, comme dit Ignace. »

    Le pape a conclu en évoquant Notre Dame de la Strada – Notre Dame de la Route – dont l’icône est vénérée en l’église romaine du Gesù, pour lui confier cette marche de la Compagnie de Jésus: « Confions-lui notre « façon de procéder » pour qu’elle soit ecclésiale, inculturée, pauvre, servante, libre de toute ambition mondaine. Demandons à Notre Mère de guider et d’accompagner chaque jésuite avec la portion du fidèle peuple de Dieu auquel il a été envoyé, sur ces routes de la consolation, de la compassion et du discernement. »

    Voici notre traduction complète du discours du pape François.

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  • Les rigides ne connaissent pas la liberté des enfants de Dieu

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    De Radio Vatican :

    Pape François : les rigides ne connaissent pas la liberté des enfants de Dieu

    (RV) Dans l’Évangile du jour, Jésus guérit une femme le jour du sabbat, provoquant l’indignation du chef de la Synagogue parce que, dit-il, la Loi du Seigneur a été violée. «Il n’est pas facile, a commenté le Pape, de cheminer dans la Loi du Seigneur», c’est «une grâce que nous devons demander». Jésus l’accuse d’être hypocrite, une parole qu’il répète «tant de fois aux rigides, à ceux qui ont une attitude de rigidité dans l’accomplissement de la loi», qui n’ont pas la liberté des enfants, qui sont «esclaves de la Loi». Pourtant, «la Loi n’a pas été faite pour nous rendre esclaves, mais pour nous rendre libres, pour nous rendre enfants». «Derrière la rigidité il y a une autre chose, toujours ! C’est pour cela que Jésus dit : hypocrites !».

    «Derrière la rigidité, il y a quelque chose de caché dans la vie d’une personne. La rigidité n’est pas un don de Dieu. La douceur, oui, la bonté, oui, la bienveillance, oui, le pardon, oui. Mais la rigidité, non ! Derrière la rigidité il y a toujours quelque chose de caché, dans de nombreux cas une double vie, mais il y a aussi quelque chose d’une maladie. Combien souffrent les rigides : quand ils sont sincères et se rendent compte de cela, ils souffrent ! Parce qu’ils ne réussissent pas à avoir la liberté des enfants de Dieu, il ne savent pas comment on chemine dans la Loi du Seigneur, et ne sont pas bienheureux. Et ils souffrent tellement ! Ils semblent bons, parce qu’ils suivent la Loi. Mais derrière, il y a quelque chose qui ne les rend pas bons : ils sont mauvais, hypocrites, ou ils sont malades. Ils souffrent !»

    Le Pape François a rappelé la parabole de l’Enfant prodigue, dans laquelle le fils aîné, qui s’était toujours bien comporté, s’indigne avec le père parce qu’il accueille avec joie le fils cadet, dissolu, mais revenu à la maison en s’étant repenti. Cette attitude, a expliqué le Pape, fait voir ce qu’il y a derrière une certaine bonté : «la superbe de se croire juste».

    «Derrière cette façon de faire le bien, il y a de la superbe». Le fils cadet«savait qu’il avait un père, et dans le moment le plus sombre de sa vie il est allé vers le père». Le fils aîné «comprenait seulement du père qu’il était le patron, mais ne l’avait jamais ressenti comme un père. Il était un rigide : il cheminait dans la Loi avec rigidité. L’autre a laissé la Loi à part, il s’en est allé sans la Loi, contre la Loi, mais à un certain point il a pensé au père et il est revenu. Et il a eu le pardon. Il n’est pas facile de cheminer dans la Loi du Seigneur sans tomber dans la rigidité.»

    Et le Pape a conclu l’homélie avec cette prière : «Prions le Seigneur, prions pour nos frères et pour nos sœurs qui croient que cheminer dans la Loi du Seigneur, c’est devenir rigides. Que le Seigneur leur fasse sentir que Lui est Père, et que ce qui lui plait, c’est la miséricorde, la tendresse, la bonté, la douceur, l’humilité. Et qu’à tous il nous enseigne à cheminer dans la Loi du Seigneur, avec cette attitude.»

  • Le pharisien et le publicain : prédication du Père Michel-Marie Zanotti-Sorkine pour le 30e dimanche du temps ordinaire

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    Prédication du père Michel-Marie Zanotti-Sorkine (Lc 18, 9-14) pour le 30e dimanche du temps ordinaire (archive du 27 octobre 2013).

    http://www.delamoureneclats.fr / http://www.unfeusurlaterre.org

    Évangile : Parabole du pharisien et du publicain (Luc 18, 9-14)

    Jésus dit une parabole pour certains hommes qui étaient convaincus d'être justes et qui méprisaient tous les autres : « Deux hommes montèrent au Temple pour prier. L'un était pharisien, et l'autre, publicain. Le pharisien se tenait là et priait en lui-même : 'Mon Dieu, je te rends grâce parce que je ne suis pas comme les autres hommes : voleurs, injustes, adultères, ou encore comme ce publicain. Je jeûne deux fois par semaine et je verse le dixième de tout ce que je gagne.' Le publicain, lui, se tenait à distance et n'osait même pas lever les yeux vers le ciel ; mais il se frappait la poitrine, en disant : 'Mon Dieu, prends pitié du pécheur que je suis !' Quand ce dernier rentra chez lui, c'est lui, je vous le déclare, qui était devenu juste, et non pas l'autre. Qui s'élève sera abaissé ; qui s'abaisse sera élevé. »

  • Quand Jean-Pierre Snyers dialogue avec un "curé moderniste"

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    Dialogue avec un curé moderniste

    La "Messe" vient de se terminer. Non loin des banderoles, des multiples dessins et des ballons qui ornent son église, Monsieur le curé peut se consacrer à sa tâche principale: celle de serrer la pince de ses paroissiens (comme il l'avait déjà fait longuement avant le supposé "Agnus Dei" que je n'ai pas vraiment entendu).

    Arrivé auprès de lui, je lui dit:

    - Tiens, la liturgie vient de changer?".

    - Pourquoi?, me répondit-il?

    - Simplement parce la semaine dernière dans une autre église, j'en ai entendu une autre.

    - Et alors?

    - Ben, j'aimerai juste savoir laquelle est la bonne. A supposer qu'il y en ait une, bien sûr.

    - Il n'y en pas. Chaque prêtre fait un peu comme il l'entend.

    - Ah! Donc les curés peuvent modifier la liturgie selon leur goût?

    - Ben, je crois bien. La preuve, c'est que l' évêque nous laisse faire et ne dit jamais rien là-dessus!

    - Et sur le fait que vous ne portez pas de chasuble et que vous vous baladez complètement en civil, non plus?

    - Non plus! D'ailleurs, avant d'être évêque, il ne portait même pas une petite croix!

    - Comme je le vois,  les temps ont changé!

    - Et comment! Heureusement qu'il y a eu le Concile!

    - Hum...Tiens, tout à l'heure dans votre homélie, vous avez dit qu'il ne faut pas prendre à la lettre les miracles, et la résurrection...

    - Absolument! L'important c'est le symbole.

    - Et du salut éternel des âmes, vous ne vous en préoccupez pas?

    - Jamais! La seule chose importante c'est de bâtir une société plus juste, multiculturelle et fraternelle!

    - Oui, mais quand saint Paul écrit qu'il faut se convertir pour être sauvé dans l'au-delà...

    - Allons, allons! Même le Pape ne dit plus cela!

    - Hum... comme je le constate, le christianisme n'est plus ce qu'il était... Et les dogmes?

    - Les quoi? Enfin, monsieur, on n'est plus au Moyen Age! D'ailleurs, des trucs comme le Credo, il serait grand temps qu'on les change!  

    - Oui, je vois où vous voulez en venir.... Finalement, peu importe sa religion, l'important c'est le dialogue et de croire en l'amour...

    - C'est exactement cela! Vous avez parfaitement compris!

    - M'ouais... Par contre, je ne suis pas sûr que vous, vous avez réellement compris ce que j'ai compris... Allez, Monsieur le curé, bon dimanche et... Non, pas à la prochaine... Finalement, je me dis que je tiens vraiment à garder la foi. Non, mais!....

    Jean-Pierre Snyers, 4190, Ferrières, Belgique Adresse blog: jpsnyers.blogspot.com.

  • Evangéliser ? Les réflexions de notre ami Jean-Pierre Snyers

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    Faut-il évangéliser?

    Suite à ma petite réflexion sur l'existence de Dieu, par laquelle j'ai tenté de montrer que la raison rejoint la révélation faite à Moïse: "Je suis celui qui suis" (c'est à dire: l'Etre), j'aimerais proposer de réfléchir sur le fait de savoir s'il est possible d'en dire davantage au sujet de Dieu (qui est Celui qui est), et s'il vaut la peine, dans le cas de l'affirmative, de la faire connaître.

    Bon. Donc, rationnellement parlant, il est possible d'en arriver à la conclusion que Dieu est. Quoi encore? Qu'Il est ambivalent. Car, en regardant le créé, nous constatons que celui-ci est à la fois bon et mauvais. Certes, la trajectoire de l'univers dans le sens d'une complexité de plus en plus grande (de l'amibe à Einstein, il y a quand même une sérieuse évolution), l'amour dont sont capables les êtres humains et la beauté d'une fleur ou d'un papillon, nous amènent à croire que Dieu serait effectivement bon.

    Cependant, la loi de l'extermination des faibles par les forts, les cataclysmes naturels ou la maladie et la mort, inviteraient à penser le contraire. Face à ces deux constatations, une conclusion semble logique: le Créateur du monde n'est, ni entièrement bon, ni entièrement mauvais.

    A partir de là, impossible d'en savoir plus. Impossible, sauf si cet Etre  a pris l'initiative de se communiquer à l'homme à travers une Parole. Si oui, laquelle? Beaucoup de religions en seraient dépositaires. Donc, étant donné qu'elles se contredisent sur les points fondamentaux, il reste à discerner celle qui correspondrait le plus à ce qui nous est révélé par la raison et à ce qui, tout en étant digne d'un Dieu, pourrait rejoindre les trois questions fondamentales de l'homme: "D'où venons-nous? Qui sommes-nous? Où allons-nous?". Certains diront: "C'est celle-ci!".

    D'accord, mais pour l'affirmer, encore faut-il avoir des arguments solides qui puissent démontrer qu'elle le serait. On le voit, dans le cas où on considère que le christianisme serait celle-là, l'apologétique est plus que nécessaire. Je ne vais pas passer en revue tout ce qui indique que la foi chrétienne est crédible, en énumérant toutes les raisons d'y croire. Assez de livres abordent ce sujet. 

    Je me limiterai donc à me demander si, dans le cas où elle le serait (crédible) il vaut la peine oui, ou non, de la faire connaître à nos semblables. Une constatation: les apôtres l'ont fait à temps et à contretemps. Pourquoi? Parce qu'ils pensaient que, le Christ s'étant présenté, non pas comme étant une vérité plurielle, mais comme étant l'unique vérité et le seul chemin vers le Père, il faut se convertir à Lui pour accéder dans l'au-delà au Paradis.

    Comme on le voit, cette prédication apostolique n'a strictement rien à voir avec une vision humaniste qui, en faisant abstraction de toutes les différences entre les croyances, viserait à bâtir une société plus juste et plus fraternelle, dans laquelle finalement, tout homme de bonne volonté, peu importe sa religion, se retrouverait. Par exemple, un dialogue inter-religieux qui viserait pas la conversion au christianisme en vue du salut de l'âme, serait profondément infidèle à ce qu'ont demandé le Christ et les apôtres. Si dès le commencement de l'ère chrétienne, on avait considéré qu'il ne s'agit que de croire en l'amour, en une fraternité universelle, tout en laissant s'infiltrer toutes les hérésies qui menaçaient de détruire la foi apostolique, il ne serait resté du christianisme que quelques valeurs partagées par le plus grand nombre.

    Dès lors, un un mot comme en cent, il importe de soumettre sans cesse, nos propres convictions sur ce que doit être la foi chrétienne et l'Eglise, à ce que les apôtres ont fait et dit. Et si on ne le fait pas, si on fait passer une idéologie avant ce qu'un saint Paul nous affirme clairement, inévitablement, on trahit le Message laissé par l'Ecriture.

    Ce n'est pas le tout d'avoir des convictions. Encore faut-il que nous nous interrogions sur le fait de savoir si celles-ci ne ratent pas l'essentiel; si elles sont fidèles à l'esprit du monde ou à la Prédication apostolique.  Et c'est précisément sur ce fait que je me demande si aujourd'hui, l'Evangile qui nous est présenté est encore celui que nous trouvons dans les versets 1 à 5 du chapitre 15 de la première épître de saint Paul aux Corinthiens. Et s'il ne l'est pas, alors s'applique ce mot qu'il écrit dans son épître aux Galates (1, 9): "Si quelqu'un vous annonce un évangile s'écartant de celui que vous avez reçu, qu'il soit anathème!".

    Jean-Pierre Snyers, 4190 Ferrières, Belgique. Adresse blog:jpsnyers.blogspot.com  

  • Un nouveau livre consacré à Marie, Mère de miséricorde à Beauraing

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    Du site du Diocèse de Namur (C.B.) :

    couverture-fioretti-e1473345486639.jpgMarie, Mère de miséricorde à Beauraing, un livre signé de l'abbé Christophe Rouard

    Ecrire, chez l'abbé Christophe Rouard, c'est tout simplement un besoin. Besoin d'investiguer, de mener des recherches. D'ici quelques jours, il publie aux éditions Fidélité, Marie, Mère de miséricorde à Beauraing. Il a (re)lu les témoignages de ceux et celles venus dans la cité mariale et qui y ont reçu des grâces. Ils sont le point de départ de cette nouvelle publication. Chaque témoignage est accompagné d'un texte qui nous replonge dans la Bible et d'une prière. Une véritable catéchèse d'aujourd'hui.

    Marie, Mère de miséricorde à Beauraing débute par un mea culpa celui de l'abbé Christophe Rouard, vice-recteur de ces sanctuaires. Il reçonnaît “avoir mis une certaine distance avec la piété populaire.''Dans l'introduction de cette nouvelle publication, il écrit encore: ''Non seulement j'ai jugé cette piété, mais en plus je suis passé à côté de Dieu, sans le voir. Dieu est là, dans les Sanctuaires, et il y agit d'une matière comparable à la façon dont il a agi pour les grands personnages bibliques.''

    D'où l'idée de consacrer un livre à ces hommes et à ces femmes qui, au fil des années sont venus se confier à la Vierge, la prier, lui demander d'intervenir dans leur vie... De véritables récits qui touchent la famille, la naissance, le travail, les enfants.... Des témoignages d'une profondeur, d'une intensité inouïe qui devraient en toucher plus d'un.

    Les bénéficiaires de ces grâces reçues ont en effet tenu à témoigner, à écrire leur récit dans les registres installés aux sanctuaires. L'abbé Rouard les a feuilletés avec beaucoup d'émotion. Tout comme d'ailleurs les cahiers qui regorgent d'intentions de prière.

    Ce que l'auteur apprécie avant tout, c'est la qualité théologique de ces récits. ''On voit que les miracles qui sont racontés dans la Bible continuent à se vivre aujourd'hui. Dieu est très actif. C'est la réponse au scepticisme de certains, à leurs erreurs. On m'a fait croire que les miracles ont été les plus nombreux au temps de Jésus avant de diminuer. En fait, croire cela c'est s'aveugler sur la réalité, ne pas prendre en compte ce qui se passe dans les sanctuaires.''

    Secrets dévoilés

    Ces récits sont accompagnés d'une réflexion qui ramène à la Bible. Il y a encore, pour chacun, une prière écrite, elle aussi par l'abbé Rouard. Un livre composé d'une vingtaine de fioretti et qui a incontestablement un but pastoral.

    Ce livre dévoile quelques secrets encore. On pensait pourtant que tout avait été dit, écrit sur la cité mariale. Les révélations touchent les familles des enfants qui ont été les témoins des apparitions de la Vierge. On y lit que les époux Voisin avaient bien des difficultés à fonder une famille. Après une neuvaine à Notre-Dame de Bonsecours et un pèlerinage, Mme Bonvoisin a eu trois enfants. Fernande, Albert et Gilbert ont vu la Vierge. Et puis un témoignage encore celui de celle qui n'était encore qu'une adolescente lorsqu'elle a croisé la route de Michel Fourniret. Celui-ci avait tenté de l'enlever à Ciney. Son récit précis aura permis d'interpeller cet homme qui a répondu de sept homicides, de viols commis entre 1987 et 2003. Profondément croyante, elle avait prié Notre-Dame Beauraing jusqu'à ce qu'elle réussisse à sortir de la camionnette où elle était enfermée.

    Dans la préface, Mgr Vancottem écrit: ''Ce petit livre est une invitation à faire pèlerinage à Beauraing, à remercier Marie pour tant de grâces reçues et à nous confier à sa maternelle protection.''

    Marie, Mère de miséricorde à Beauraing sort le 21 octobre prochain et sera vendu 13,50€