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Foi - Page 763

  • Synode : le pape adresse une lettre aux familles

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    PRESENTATION DE LA LETTRE PAR MGR.PAGLIA

    Cité du Vatican, 25 février 2014 (VIS). Dans sa présentation de la lettre du Pape François aux famille, le Président du Conseil pontifical pour la famille, souligne combien ce thème est présent ces temps-ci à l'esprit comme au coeur de l'Eglise. Et Mgr.Vincenzo Paglia de citer le pèlerinage des familles de l'Année de la foi, la récente rencontre du Pape avec les fiancés et le Consistoire extraordinaire de la semaine dernière, mais aussi le prochain Synode d'octobre et la Rencontre mondiale de septembre 2015.

    Le Saint-Père, écrit-il, entend impliquer les familles du monde dans le sillage du Synode: "La prière est le premier moyen de cette participation. Pour le Pape les familles ne peuvent être de simples sujets d'attention mais participer au mouvement vu que dans l'Eglise elles sont majoritaires, porteuses du sacrement du mariage... On ne saurait oublier que la première diffusion du christianisme se fit par le biais des familles, et cet exemple doit être suivi de nos jours dans le cadre d'une nouvelle phase de la mission évangélisatrice".

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  • La prière pour les nuls – L’adoration : vous allez être transfigurés

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    Un dossier à lire dans l’hebdomadaire « Famille chrétienne » :

    La prière d’adoration est un face-à-face entre l’homme et son Créateur. Cette relation nous transforme, et le monde avec nous. Explications avec Sœur Delphine, qui fait partie du monastère de l’Adoration réparatrice.

    adoration 2334.jpgCliquer ici :

     

    Les fruits de l’adoration

    La prière d’adoration, c’est quoi ?

    Comment adorer Jésus dans l’Eucharistie ?

    Le coin des enfants

     

     

    confession st sacrement432.jpg

  • A devenir fou

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    De notre ami Jean-Pierre Snyers :

                                     A devenir fou

    Excusez-moi de vous dire un « truc »  tout net: si je ne croyais pas en Dieu, je pense que je serais devenu fou. Vous me direz  que je le suis déjà...peut-être, mais ce qui est sûr, c'est que je le serais encore beaucoup plus ; vraiment beaucoup plus. Pourquoi ? Tout simplement parce que quand je prends conscience de toute la souffrance qui existe sur cette terre (tant d'enfants qui meurent de faim, tant de familles endeuillées, tant de malades incurables, tant de pauvres rejetés, tant de citoyens opprimés et, pourquoi ne pas le dire aussi, tant d'animaux qui sont maltraités), eh bien j'en viens à la conclusion que la vie est un cri. Ah, certes, il y en a qui sont heureux, mais peut-on être heureux en sachant que tant d'autres ne le sont pas ? Un jour, Quelqu'un a dit : « Tout ce que vous faites aux plus petits, c'est à Moi que vous le faites ». Superbe ! Oui, mais, quand je fais le bilan de ma vie, qu'ai-je fait de cette  parole ? On me dira : même si tu vends tous tes biens pour les donner aux pauvres, tu n'apporteras jamais qu'une goutte d'eau dans l'océan. Hélas, c'est vrai. Même si je ne suis pas dispensé d'apporter cette goutte d'eau, je sais, comme chacun, que je n'arriverai jamais à extirper la souffrance de ce monde.  Dès lors, quoi ? Se flinguer ? Se tirer une balle dans le ciboulot ? Eh bien, si j'étais athée, je pense que je le ferais. Seulement, je ne le suis pas. Je crois en un Dieu qui un jour, dans l'éternité, réparera toutes les souffrances et les injustices. Je crois que les humains les plus oubliés et les plus  malchanceux sur cette terre seront enfin pleinement heureux et,  (même si d'aucuns hausseront les épaules) qu'il me sera donné de retrouver  mes chiens, mes chats, mes poules, mes lapins et tous les animaux de la création, dans un univers où tout sera transfiguré dans l'Eternel Amour. Cependant, en attendant ce jour, une question me taraude : qu'ai-je fait et que ferai-je demain pour soulager la souffrance ?

    Jean-Pierre Snyers - http://jpsnyers.blogspot.be/

  • Au monastère maronite Saint-Charbel de Bois-Seigneur-Isaac

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    Copie de oraison et eucharistie .jpg

  • Consistoire sur la famille : le récit du cardinal Ricard

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    Pour « Famille Chrétienne », Jean-Marie Dumont a interviewé le cardinal Jean-Pierre Ricard, archevêque de Bordeaux :

    A Rome, le Consistoire extraordinaire qui réunissait à Rome quelque 150 cardinaux autour du thème de la famille vient de se terminer. Le récit du cardinal Jean-Pierre Ricard, archevêque de Bordeaux. Le Consistoire s’est ouvert jeudi matin : quelle impression gardez-vous de ces premiers moments ?

     Le pape était à l’entrée de l’aula pour nous accueillir, nous serrer la main... C’est le style François ! Nous étions environ 150 cardinaux, avec à la fois des électeurs et des cardinaux de plus de 80 ans. Le pape a prononcé quelques mots d’introduction soulignant l’importance de la famille comme cellule de base de la société. Il a déclaré que la famille était aujourd’hui malmenée et qu’il fallait annoncer le message d’espérance de l’Eglise sur la famille, de façon constante, courageusement.

    Les cardinaux ont ensuite pris la parole …

    La première matinée a été occupée presque intégralement par une longue conférence sur la bonne nouvelle de la famille donnée par le cardinal Walter Kasper. Une conférence en deux temps, entrecoupée d’une pause café ! C’est une intervention que le pape lui avait demandée, en l’encourageant à poser des questions. C’est ce qu’il a fait, en particulier dans sa dernière partie. Le cardinal a bien rappelé qu’il ne s’agissait pas d’un document magistériel mais qu’il avait simplement pour but d’ouvrir des questions.

    Pouvez-vous nous parler du contenu de cette intervention ?

    Dans la première partie, plutôt classique, le cardinal a repris l’enseignement actuel du magistère sur le mariage : la famille dans l’ordre du créé ; les structures de péché au sein de la famille ; la famille dans l’ordre de la rédemption. C’était clair, précis. Un bon résumé de l’enseignement de l’Eglise. Puis sont venues deux parties plus innovantes : l’une concernait sur la famille comme Eglise domestique, comme lieu où la foi se vit, où l’on apprend à vivre en écoutant l’Evangile. Avec une dimension évangélisatrice. Je pense que creuser ces points et les expliquer pastoralement peut être d’un grand intérêt. Une autre partie concernait les divorcés remariés.

    Quelles pistes de travail le cardinal Kasper a-t-il évoqué à ce sujet ?

    Le cardinal a d’abord rappelé ce que dit l’Eglise, qui souligne l’impossibilité pour les chrétiens mariés à l’Eglise ayant contracté un nouveau mariage civil d’accéder à la pénitence et à la confession. Il a également proposé deux questions pouvant servir de piste de travail : faut-il simplifier les procédures de déclaration en nullité de mariage, qui sont souvent longues et complexes ; peut-on ouvrir un chemin pénitentiel pour des personnes civilement remariées qui remplissent certaines conditions, notamment : regretter l’échec de son premier mariage ; être dans une situation stable ; être dans une situation dont on ne peut pas sortir car des enfants sont nés de la 2e union ; avoir un véritable désir des sacrements, de transmettre la foi à ses enfants, de la porter aux autres ; accepter d’entrer dans un parcours d’accompagnement par l’Eglise, qui prendrait du temps. Il a précisé que cette idée ne concernerait pas la masse mais qu’elle pourrait permettre d’apporter certaines solutions à la diversité des situations.

    D’autres cardinaux ont ensuite pris la parole …

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  • Cardinaux : le pape n'y va pas par quatre chemins

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    De Jean-Marie Guénois sur le Figaro :

    Le pape François passe un « savon » à ses cardinaux

    «Un cardinal entre dans l'Église de Rome, pas dans une cour.» Il faut remonter loin dans l'histoire pour trouver une telle admonestation publique du Pape contre les cardinaux. Et pourtant François l'a fait, dimanche matin, au lendemain de la création de 19 nouveaux cardinaux, lors de son homélie dans la basilique Saint-Pierre, en présence des promus mais aussi de tous les autres cardinaux qui l'ont élu il y a presque un an.

    En s'adressant directement aux cardinaux, les yeux dans les yeux, le Pape a lancé: «Jésus n'est pas venu pour nous enseigner les bonnes manières, des manières de salon! Pour cela, il n'y avait pas besoin qu'il descende du Ciel et meure sur la Croix. Le Christ est venu pour nous sauver, pour nous montrer le chemin, l'unique chemin de sortie des sables mouvants du péché, et ce chemin, c'est la miséricorde. Être saints n'est pas un luxe, c'est nécessaire pour le salut du monde.» Puis il a décliné ce qu'il lui apparaît comme la sainteté d'un cardinal: «La sainteté d'un cardinal consiste vraiment en ce supplément d'oblativité gratuite. Par conséquent, aimons ceux qui nous sont hostiles ; bénissons celui qui dit du mal de nous ; saluons d'un sourire celui qui peut-être ne le mérite pas ; n'aspirons pas à nous faire valoir, mais opposons la douceur à la tyrannie ; oublions les humiliations subies. Laissons-nous toujours guider par l'Esprit du Christ, qui s'est sacrifié lui-même sur la Croix, pour que nous puissions être des “canaux” par lesquels s'écoule sa charité. C'est l'attitude, c'est la conduite d'un cardinal.»

    Aucune ambiguïté

    Enfin, cette charge de François en réponse à cette semaine où les discussions entre cardinaux sur la réforme de l'Église et sur les perspectives concernant les divorcés remariés n'ont pas été tendres: «Le cardinal entre dans l'Église de Rome, il n'entre pas dans une cour. Tous évitons et entraidons-nous pour éviter des habitudes et des comportements de cour: intrigues, bavardages, cercles, favoritismes, préférences. Que notre langage soit celui de l'Évangile, nos attitudes celles des Béatitudes, et notre route celle de la sainteté.»

    Si le Pape, en début d'homélie, avait insisté sur la «docilité» des hommes d'Église et de tous les fidèles à «l'Esprit de Dieu trois fois saint» alors que «nous sommes si différents, si égoïstes et orgueilleux», il a donc conclu son homélie par un appel sans ambiguïté - et étonnant si peu de temps après son élection le 13 mars 2013 - à «l'unité» des cardinaux mais aussi à leur fidélité: «Chers frères cardinaux, restons unis dans le Christ et entre nous! Je vous demande de me demeurer proches, par la prière, le conseil, la collaboration.»

  • Ukraine : dernières nouvelles par Mgr Szyrokoradiuk

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    ACN-20140219-05304-300x199.jpgL’AED (Aide à l’Eglise en Détresse) vient d’avoir au téléphone (20.02.14) Mgr Stanislav Szyrokoradiuk l’évêque auxiliaire du diocèse de rite latin de Kiev – Jitomir. Il décrivait hier comment l’Eglise était présente sur la place Maidan (voir article). Aujourd’hui, face aux violences, l’évêque réitère à nouveau sa demande de prière et donne les dernières nouvelles :

     « 1) Les tentes de la chapelle sur la place Maidan ont brûlé hier soir lors des émeutes (ce n’était pas pour autant une attaque sur les chapelles en tant que tels).

    2 ) La statue de Notre Dame de Fatima, seulement 5 minutes avant que le feu n’éclate, avait été déplacée pour une prière . Ainsi, la statue a été sauvée et est toujours là . « Un signe d’espoir pour nous » a déclaré l’évêque

    3 ) Tous les jours, à 15 heures, le chapelet est récité sur la place.

     4 ) L’évêque explique qu’il est réconfortant de voir la grande solidarité entre les personnes, sans aucune différence faites entre les différentes confessions. Les gens partagent tout (vêtements, couvertures, nourriture), se confortent mutuellement, et se soutiennent spirituellement. Beaucoup donnent aussi de leur sang.

     5 ) La cathédrale Saint-Alexandre a été transformée en une salle d’opération selon l’évêque:  » C’est une église, un hôpital et une salle d’opération en même temps  »

     6 ) Mgr Stanislav Szyrokoradiuk exprime sa reconnaissance pour notre solidarité, et demande à chacun de prier pour la paix en Ukraine.

     Source  UKRAINE : dernières nouvelles par Mgr Szyrokoradiuk Puisse aussi l’Ukraine libre garder la foi, si elle devait s’occidentaliser. JPSC 

  • Un débat est nécessaire sur la place de la raison dans l’Islam

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    Non, ce n’est pas le « vilain » Benoît XVI qui ose ressortir ici son discours de Ratisbonne C’est l’éditorial d’Aymeric Pourbaix dans l’hebdomadaire « Famille chrétienne » de cette semaine :

     « Un débat est nécessaire sur la place de la raison dans l’islam. Samedi 15 février, dans le nord-est du Nigeria, plus de cent personnes ont été massacrées dans un village chrétien. Le lendemain, dans le Sinaï égyptien, un attentat a fait quatre morts, dont trois pèlerins chrétiens sud-coréens… On pourrait ainsi multiplier les exemples d’exactions commises ou revendiquées ces dernières semaines, ces derniers mois, par les épigones de l’internationale islamiste Al Qaïda. 

    Frapper au Mali ou en Irak, déstabi­liser la Centrafrique ou la Syrie : il s’agit à chaque fois d’imposer par la force ledjihad, idéo­logie nourrie et alimentée au sein des pétromonarchies du golfe Persique. 

    La réponse, elle, tarde à s’élaborer de manière globale. La lutte des États contre le terrorisme, bien sûr, plutôt que la violence de représailles populaires : en Centrafrique, l’archevêque de Bangui ne cesse de dire son refus de la haine et de la vengeance. Mais il faudra aussi que cette violence soit condamnée par des voix musulmanes. Et elles sont encore trop rares et trop timides… 

    Oui, il faut respecter et aimer les ­musulmans, qui sont nos frères. Et non, l’islamisme n’est pas le tout de l’islam. Mais il est aussi l’islam, et en l’absence de toute interprétation autorisée et reconnue par tous, il se proclame comme la seule lecture véritable du Coran. 

    C’est ce que traduit le cri d’alarme du patriarche latin de Jérusalem, lors d’un récent colloque en Jordanie : « Ce qui nous unit à l’islam, avec tout ce qu’il comporte comme versets appelant à la fraternité, ne nous protège plus face à un fanatisme aveugle chez certains groupes extrémistes qui ne connaissent aucune miséricorde ». Et Mgr Fouad Twal d’ajouter : « De surcroît, le silence de l’islam modéré et rationnel, mais sans influence aucune sur le cours des événements, nous place devant un état de panique ».

    Ce silence doit désormais être questionné. Sur le terrain d’abord, où le nécessaire dialogue avec les musulmans doit s’accompagner d’un débat sur la place de la raison à côté de la foi, ainsi que sur la liberté de pouvoir changer de religion. Au plan diplomatique enfin, par les plus hautes autorités françaises et européennes, car ces violences sont bien ­souvent commises contre les chrétiens, même si les musulmans en sont également victimes.

    Lors de sa rencontre avec le pape ­François, le chef de l’État a rappelé « l’attachement de la France » à la protection des chrétiens et au libre accès des lieux saints. Il serait temps de mettre ces paroles en pratique. L’Égypte et la Tunisie tentent actuellement de ­desserrer l’étau islamiste qui s’était refermé sur ces deux pays après les révolutions arabes ­avortées. Nous serions coupables de ne pas les aider ».

    Réf. Face à l’islamisme, un devoir de vérité

    A Ratisbonne, l’affirmation décisive de Benoît XVI dans son, argumentation contre la conversion au moyen de la violence est : « ne pas agir selon la raison est contraire à la nature de Dieu ». Pour l’empereur byzantin  Manuel II Paléologue que citait le pape Benoît,ce postulat imprégné de philosophie grecque était évident.

    Pour la doctrine musulmane, en revanche, Dieu est absolument transcendant : sa volonté n’est liée à aucune de nos catégories, fût-ce celle du raisonnable.

    Il n’en fallut pas plus pour déchaîner le monde musulman contre le pape aujourd’hui émérite. Et la clique des athées occidentaux, peu regardante sur les moyens, saisit l'aubaine pour faire chorus avec l’Islam contre le pape : où sont les lumières, où est l’obscurantisme ? JPSC

  • Le double jeu du diable, pour et contre le pape François

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    Un rapport de l'ONU humilie l’Église en glorifiant l'actuel souverain pontife. Qui ne réagit pas et garde le silence même après la légalisation par la Belgique de l'euthanasie des enfants. Les risques de la stratégie du silence adoptée par le pape Bergoglio : une réflexion de Sandro Magister sur son blog  « Chiesa ». Extraits :

    Dans les premières homélies matinales qu’il a prononcées en tant que pape, Jorge Mario Bergoglio mentionnait souvent le diable. Et ce genre de propos plaisait, on trouvait cela touchant.

    Mais un matin, celui du 19 novembre, au lieu de parler du diable, il s’en est pris à la "pensée unique, fruit de la mondanité", qui veut tout soumettre à une "uniformité hégémonique". Une pensée unique, a-t-il poursuivi, qui domine déjà le monde et légalise même "les condamnations à mort", même les " sacrifices humains" à grand renfort de "lois qui les protègent". Et il a cité l’un de ses romans préférés, l'apocalyptique "Le maître de la terre" de Robert H. Benson (…).

    Il n’est pas facile de pénétrer dans la pensée du pape Bergoglio. Ses propos sont comme les tesselles d’une mosaïque dont on ne perçoit pas immédiatement le dessin. Il dit des choses parfois fortes, parfois rudes, mais il ne les dit jamais à un moment où elles pourraient générer un conflit.


    (…) Il n’a pas pris la parole lorsque, tout récemment, en Belgique, l’euthanasie des enfants a été autorisée par la loi. Il est resté à l’écart des millions de citoyens de toutes croyances qui, en France et dans d’autres pays, s’opposent à la dissolution du concept de la famille composée d’un père, d’une mère et d’enfants. Il est resté silencieux après l'affront inouï qu’a constitué le rapport de l'ONU. En se comportant ainsi, il se propose d’émousser les armes de l’ennemi. De le vaincre grâce à l’immense popularité que lui donne sa figure de pasteur de la miséricorde de Dieu.

    Il y a contre l’Église, et pas uniquement en France, une attaque de type jacobin qui vise simplement à la chasser de la société civile. Mais il y a également une attaque plus subtile, qui se donne les apparences d’un accord avec une Église refaite à neuf, mise à jour, en harmonie avec son temps. On trouve aussi cela dans la popularité de François, un pape "comme il n’y en avait jamais eu auparavant", enfin "l’un de nous", fabriqué en réalisant un copier-coller de ses phrases ouvertes, polyvalentes.

    Cette ruse mondaine ne pouvait pas être mise en œuvre contre son prédécesseur, le doux Benoît XVI, qui préférait le combat en terrain découvert, avec le courage du oui qui est un oui et du non qui est un non, "opportune et importune", comme lorsque, à Ratisbonne, il avait dévoilé les racines théologiques du lien entre la foi et la violence dans l'islam, ou encore à propos des questions "non négociables". Voilà pourquoi le monde a été tellement féroce avec lui. Avec François, c’est différent….

     Réf. Le double jeu du diable, pour et contre le pape François

    JPSC 

  • Vatican : Quelle réforme pour l’Église ?

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    Après l’agitation postconciliaire puis les rectifications amorcées dès la fin du règne de Paul VI, un « feed-back » se profile peut-être aujourd’hui…Le blog de journal « L’homme Nouveau » commence la publication d’une analyse de l’abbé Claude Barthe sur le sens des réformes dans l’Eglise. Il est vrai que celui-ci n’est pas univoque comme le montre l’auteur.

    Extraits :

    schonborn4_lbb.jpg" Le 11 décembre 2013, dans la cathédrale de Milan, le cardinal Schönborn, archevêque de Vienne, a longuement traité du « risque de naufrage » de l’Église. La « situation est dramatique, apocalyptique » : le nombre des catholiques ne cesse de baisser ; les églises, pleines il y a un demi-siècle, sont vides aujourd’hui. Situation sans espoir ? Certes pas, disait le cardinal, mais situation qui exige un grand réalisme pour œuvrer à la renaissance véritable d’une évangélisation qui ne se paye pas de mots. Quelle réforme pour l’Église aujourd’hui alors que les rumeurs les plus alarmistes circulent sur la situation de l’Église et que le pape François a réuni les cardinaux dans ce dessein.

     « (…) Le thème de la réforme d’une Église, sainte en elle-même mais composée de pécheurs, date du XIe siècle et de ce que l’on a appelé la réforme grégorienne : redressement de la papauté, de l’épiscopat, du clergé, lutte contre les empiétements des pouvoirs laïcs, de la corruption des clercs, de la simonie.

     (…) La quintessence de la tension de l’Église vers sa propre régénération se trouve ainsi dans les réformes des ordres religieux (parmi bien d’autres, celle du Carmel, au XVIe siècle), avec un retour à l’exigence des Béatitudes, une rénovation spirituelle et disciplinaire, un retrait de la corruption du monde pécheur pour se convertir et pour le convertir (cf. Jn 17, 16 et 18).

    Mais à partir du christianisme des Lumières, dans les pays germaniques, en France, en Italie, le terme de réforme a commencé à s’appliquer aussi à un autre projet, celui d’adaptation des institutions ecclésiastiques au monde environnant, lequel commençait alors à échapper au christianisme. Deux types de réforme, désormais, vont souvent se trouver contraposés, celui traditionnel d’une réforme de revitalisation de l’identité de l’Église, et celui d’une réforme d’ajustement de l’Église à la société nouvelle dans laquelle elle vit. (…)

    Que la réforme de type traditionnel, devenue restauratrice, soit globalement antagonique de l’esprit de la modernité ne veut pas dire qu’elle soit réactionnaire et rétrograde. Les partisans du Syllabus au XIXe siècle ont par exemple formé la matrice du catholicisme social, de même que Pie X et Pie XII ont été des réformateurs au sens classique du terme.

    La réforme au sens nouveau a eu son livre programme avec le célèbre titre du père Yves Congar : Vraie et fausse réforme dans l’Église, paru en 1950 aux éditions du Cerf, qui cristallisait, en France, les attentes des catholiques « de progrès », (…)L’idée du père Congar, qui a été en quelque sorte reprise par Jean XXIII, douze ans plus tard, dans son discours d’ouverture de Vatican II, était de promouvoir une rénovation de l’Église, en évitant de toucher à ce qu’il appelait les « structures », c’est-à-dire aux dogmes et à la constitution hiérarchique, comme l’avait fait malencontreusement Luther dans sa « fausse réforme de l’Église », mais en visant tout de même à une transformation foncière de l’expression de la foi et du culte. Yves Congar prônait une réforme « au niveau de la vie » et une mutation par la « primauté du pastoral ». Il n’est pas douteux que l’interprétation de Vatican II – interprétation qui englobe la préparation, l’évènement conciliaire pris en bloc, et son application – ait été largement influencée par la visée dont Yves Congar était l’un des représentants : une mise à jour en forme de novation.

    On pourrait soutenir que la réponse à Vraie et fausse réforme dans l’Église a été donnée par L’Entretien sur la foi de Joseph Ratzinger, de 1985, livre programme cette fois d’une réforme de restauration de type traditionnel, mais située à l’intérieur du cadre fixé par l’évènement conciliaire. Joseph Ratzinger y assumait, avec tout le poids de son autorité, une orientation réactive à la crise dévastatrice.

    Cette tendance de « rectification » existait déjà sous Paul VI.(…) maisbien plus encore par l’élection de Karol Wojtyla, en 1978, et depuis cette élection par l’orientation globale du pontificat de Jean-Paul II. À cette attitude visant à recadrer « l’esprit du Concile », on a donné le nom de « restauration », qui trouvera son amplitude maximale, même si on peut la juger timide, sous les huit ans de pontificat de Benoît XVI. Qui plus est, le projet ratzinguérien comportait un volet liturgique de très grande portée réformatrice.Mais en 2013 est intervenue la renonciation du pape Ratzinger, ce qui a paru clore cette tentative au sommet. Cela veut-il dire pour autant que le nouveau pontificat, qui s’est présenté comme une mutation par rapport au précédent, s’inscrit dans un retour à une ligne de réforme congardienne ? "

    À suivre…

    Vatican : Quelle réforme pour l’Église ?

    JPSC

  • Confession : le pape tape sur le clou

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    th (1).jpgLors de l'audience du mercredi à la place Saint-Pierre, le Pape François a encouragé les fidèles à fréquenter le sacrement du pardon, la confession: "N’ayez pas peur de la confession", “Ne perdez plus un jour, soyez courageux et allez-y" ,“Quand me suis-je confessé pour la dernière fois ? "

     « Cité du Vatican, 19 février 2014 (VIS). 

    Le Pape François a consacré la catéchèse de l'audience générale tenue Place St.Pierre au sacrement de la pénitence et de la réconciliation: Nous ne pouvons pas, a-t-il dit, "nous administrer le pardon de nos propres péchés. Le pardon ne peut être le fruit de nos efforts car il ne peut venir que de l'Esprit, qui nous enveloppe de la miséricorde et de la grâce qui sourdent perpétuellement des blessures du Crucifié. C'est seulement en nous laissant réconcilier avec Dieu et nos frères dans le Seigneur que nous pouvons trouver la paix véritable". 

    Confession individuelle

    Ce sacrement, a ensuite rappelé le Pape, "est passé d'une forme publique à celle, privée, que nous connaissons. La confession auriculaire ne saurait toutefois faire perdre la valeur ecclésiale du sacrement, qui demeure vitale. En effet la communauté chrétienne est l'espace dans lequel l'Esprit rénove les coeurs dans l'amour de Dieu et des frères, dans lequel il fait de nous tous une chose seule en Jésus-Christ. 

    La honte et l'humilité

    C'est pourquoi il ne suffit pas de demander pardon au Seigneur par nous mêmes, et qu'il est nécessaire de recourir humblement à la confession de nos péchés devant un ministre de l'Eglise". Par ailleurs, "le sacerdoce représentent Dieu et la communauté à la fois. Si quelqu'un pense pouvoir se confesseur directement à Dieu, il devrait savoir que ses péchés ont été commis contre ses frères et contre l'Eglise, auxquels il est nécessaire de demander le pardon, même si on a honte. La honte est bienvenue car elle porte à l'humilité... Le prêtre reçoit la confession avec amour et il pardonne au nom de Dieu. Humainement il est bon de parler avec le frère qu'est le prêtre et lui confier ce qu'on a sur le coeur. »

     Toujours bienvenus

    Se confesser devant Dieu, avec l'Eglise, avec un frère, qu'y a-t-il de meilleur?". Puis le Pape a interpellé l'assemblée en demandant à chacun quand il s'était confessé pour la dernière fois: "Ne perdez plus de temps et vous verrez que Jésus, qui est encore meilleur que les prêtres, vous accueillera avec un grand amour. Soyez courageux et allez vous confesser!... Recourir au sacrement de la réconciliation signifie recevoir une chaleureuse accolade, celle de l'infinie miséricorde du Père... Allons donc tous de l'avant dans cette direction".

    Réf. sur le blog du « Suisse Romain » : Plaidoyer du Pape François pour la confession

    Rappelons aux Liégeois  qu’à Liège-Centre une permanence de confesseurs a été rétablie à l’église Saint-Denis tous les matins du lundi au vendredi(de 10h à 12h, avec la Messe à 11h30) et tous les après-midis du lundi au vendredi (de 15h à 17h). Place Saint-Denis et Rue Cathédrale, 66, 4000 Liège. Citons  aussi l’église du Saint-Sacrement, Boulevard d’Avroy 132 à 4000 Liège, confessions tous les mardis de 17h à 18h45 (avec l’adoration eucharistique de 17h00 à 19h00). JPSC

  • Vous avez dit "humain" ?

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    Ici : http://www.ktotv.com/videos-chretiennes/emissions/academie-catholique-de-france.html

    Un rendez-vous avec l'Académie Catholique de France, chaque lundi à 21h35. En quelques minutes, un membre de cette Académie - fondée en 2009 "pour le rayonnement du savoir et de la foi" - vient parler de son sujet de prédilection, qu'il s'agisse de médecine et de sciences de la vie et de l'univers, de sciences humaines et sociales, de philosophie et de théologie, des arts et des lettres ou encore de droit et de sciences économiques.

    JPSC