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Foi - Page 764

  • A l’Université de Liège : Mgr Delville a ouvert un nouveau cycle de lunchs débats sur le rôle de l’humanisme chrétien dans la société.

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    DSCF0380 (1).JPGLe nouvel évêque de Liège, Monseigneur Jean-Pierre Delville, a inauguré un nouveau cycle de lunchs débats à l’Université de Liège. Le cycle est organisé par le groupe « éthique sociale » de l’Union des étudiants catholiques, sur le thème « Humanisme chrétien, Travail et Société ».

    La conférence de Mgr Delville était intitulée « l’humanisme dans l’engagement social de l’Eglise, hier et aujourd’hui ».  Docteur en Philosophe (UCL), théologien (Université grégorienne à Rome) et musicien (prix d’orgue du Conservatoire royal de Liège), Mgr Delville est aussi licencié en histoire de l’Université de Liège.  Au moment de sa nomination épiscopale (31 mai 2013), il était professeur ordinaire à l’Université catholique de Louvain, où il enseigna l’histoire du christianisme.

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     « Deus caritas est » : C’est le lien de l’amour qui constitue l’unicité de Dieu  dans l’altérité des personnes trinitaires. À la suite de saint Jean, Benoît XVI, dans sa première encyclique, a développé les conséquences cette affirmation, avec beaucoup d'intelligence et de fraîcheur d’âme.

    De là résulte que l’autre, dans la foi, est toujours pour nous le visage de Dieu, même s’il est parfois bien défiguré.

    Jésus est formel. Au jour du jugement, lorsque toutes les nations seront rassemblées devant lui, il dira à ceux qui sont à sa droite : «  j’avais faim, et vous m’avez donné à manger ; j’avais soif, et vous m’avez donné à boire ; j’étais un étranger, et vous m’avez accueilli ; j’étais nu, et vous m’avez habillé ; j’étais malade, et vous m’avez visité ; j’étais en prison, et vous êtes venus jusqu’à moi : chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces petits qui sont mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait » Et aux autres : « Allez-vous-en loin de moi, maudits, dans le feu éternel préparé pour le démon et ses anges » (cfr  Matthieu, 25, 31-46)

    De cette Parole, qui émaille aussi sous d’autres formes tous les textes évangéliques, procède une double démarche : l’amour inconditionnel des pauvres, quels qu’ils soient, et la recherche de la pauvreté spirituelle qui purifie l’âme. Au fil de son histoire, même peuplée par tous les vices des cercles de l’enfer de Dante, la chrétienté l’a toujours su et exalté cet idéal. C’est ce que nous rappelle d’abord l’orateur. 

    Mais, au XVIIIe siècle, dans la société occidentale, a pris naissance un profond bouleversement de la condition humaine issu de ce que Paul Hazard a appelé « la crise de la conscience européenne » : la révolution des lumières philosophiques et celle de l’industrialisation qui s’en suivirent ont introduit  dans la vie sociale une rupture inédite, exaltant la liberté de l’homme pour mieux l’asservir. Aux idéologies contradictoires qui l’expriment et ambitionnent de tenir  lieu de religion à l’ère du progrès industriel et technique, l’Eglise a opposé une doctrine sociale tirée de l’Evangile. Monseigneur Delville nous montre en quoi il ne s’agit pas d’une idéologie de plus.

    JPSC

     On lira ci-dessous la transcription in extenso de l’enregistrement de sa conférence (les intertitres sont de notre fait) :

     

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  • Le secret de Padre Pio

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    le-secret-de-padre-pio_article_large.jpgLe secret de Padre Pio

    Auteur : Antonio Socci
    Editeur : TEQUI
    Paru en : juin 2013
       
       

    Prix :

    22 €

     
     
    Présentation de l'éditeur :
    Résumé :
    Le 13 mai 1981, Ali Agca tire sur Jean-Paul II. C’est un excellent tireur et pourtant cet assassinat échoue. Le tueur turc révèle alors : « (...) à côté de moi, il y avait une sœur qui, à un certain moment, m’a pris le bras droit, c’est pourquoi je n’ai pu continuer à tirer. Autrement, j’aurais tué le Pape. »
    Antonio Socci, en lisant ces mots, est saisi : qui est cette sœur ? Il mène alors l’enquête et remonte à sœur Rita, fille spirituelle de Padre Pio. Comment obtint-elle le « salut » d’un grand pape ? Quel sens donner aux nombreux charismes de Padre Pio (1887-1968) - miracles, guérisons, conversions d’ennemis de l’Église, stigmates - et à ceux de ses fils spirituels, qui rayonnent maintenant dans le monde entier ? 
    Ce livre nous ouvre à la réalité spirituelle où toute contribution invisible, telle que la prière, la confiance en Dieu, le sacrifice, etc., a une répercussion dans le monde visible, pouvant avoir un impact historique et une valeur rédemptrice. 
    Cet ouvrage est un reportage vivant et bouleversant sur celui qui a ému l’Église universelle durant trois générations, arrachant au Ciel des grâces innombrables pour les souffrants et pour l’Église. Nourri de témoignages, de révélations des disciples de Padre Pio, il est une référence incontournable pour s’approcher du mystère de la souffrance, qui peut devenir signe authentique de l’amour vrai, comme nous l’a rappelé récemment le Pape François. 
    Aujourd’hui encore, Padre Pio agit, intercède. Il poursuit sa mission, rendant visibles l’amour et la gloire du Christ toujours victorieux du mal.  
    L’auteur 
    Antonio Socci est un journaliste catholique italien, originaire de Sienne. Il travaille aujourd’hui pour la Rai (radiotélévision italienne) et dirige l’École supérieure de journalisme de Pérouse. Il a publié de nombreux ouvrages, dont I segreti di Karol Wojtyla (Les secrets de Karol Wojtyla, Rizzoli). Son ouvrage Il segreto di Padre Pio s’est vendu à 50 000 exemplaires en Italie.  
  • Synode sur la famille : l’Eglise d’Allemagne tire la première

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    Sur le site web de « France Catholique, le P. Murray explique :

    La Troisième Assemblée Générale Extraordinaire du Synode des Évêques se tiendra à Rome du 5 au 18 octobre avec à l’ordre du jour : les défis de la pastorale pour la famille dans le contexte de l’évangélisation. Le Bureau du Synode au Vatican a établi un document préparatoire avec une série de questions relatives aux efforts de l’Église pour la promotion des doctrines et pratiques — et aux différents défis à relever.

    Le 3 février la Conférence Épiscopale Allemande a publié une synthèse des réponses proposées à ces questions par les vingt-sept diocèses d’Allemagne et vingt associations ou institutions catholiques notoires. (Dommage, nous n’en avons pas la liste, ce qui aurait pu alimenter le débat.) Conclusions guère agréables, ou, en fait, plutôt inquiétantes.

    Voici un échantillon des remarques émises dans cette synthèse. [J’ai ajouté mes commentaires entre crochets].

    Les déclarations de l’Église [N.B. déclarations, pas enseignements] sur les relations sexuelles avant le mariage, l’homosexualité, les divorcés remariés, le contrôle des naissances ne sont, paradoxalement, pratiquement pas acceptées, si ce n’est purement et simplement rejetées dans une grande majorité des cas. La plupart des baptisés ne sont pas au courant de l’expression "Loi naturelle". Ainsi, la Loi naturelle est à peine établie ou détaillée au sein de l’Église, et donc délibérément ignorée car historiquement dépassée et incompatible avec l’éthique moderne. En particulier, il y a une vive critique d’un étroit déterminisme biologique — s’appuyant sur un aspect de la "Loi Naturelle" ["guillemets" agressifs] car elle ne rend pas justice à la compréhension chrétienne de l’homme. Presque tous les couples souhaitant se marier à l’Église ont déjà vécu ensemble, souvent plusieurs années (estimation : entre 90 et 100%)... En vue de la nature définitive du lien du mariage [d’autres réponses laissent entendre que cette notion est largement repoussée en Allemagne], et, conscients qu’un mariage raté entraîne une profonde crise dans l’existence, nombreux sont ceux qui, en fait, trouvent que se marier avant d’avoir vécu ensemble est une preuve d’inconscience [vivre dans le péché serait un antidote à l’échec du mariage].

    Lire la suite sur le site de France Catholique : Mauvaises nouvelles d’Allemagne

    Le Père Murray est curé de la paroisse de la Sainte Famille à New-York. Il est docteur en droit canon.

    A quoi servent les questionnaires diffusés dans une opinion publique dont on connait par avance les réponses sur des matières qui ne relèvent nullement de sa compétence ? Il ne faut pas être grand clerc pour le deviner.

    JPSC

  • Malines-Bruxelles : les trois premières ordinations diaconales de la Fraternité des Saints Apôtres

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    unnamed.jpgunnamed.jpgLe 14 février 2014, en la fête des saints Cyrille et Méthode, la Fraternité des Saints Apôtres, inspirée par le Père Zanotti-Sorkine, curé de la paroisse des Réformés à Marseille, et reconnue par Monseigneur Léonard le 7 avril 2013, a connu un évènement important dans sa jeune histoire : l'ordination diaconale, en la Basilique du Sacré-Coeur à Koekelberg, des trois premiers frères de la Fraternité. Entouré d'une vingtaine de prêtres et de nombreux fidèles, Monseigneur Léonard a ordonné diacres en vue du sacerdoce Damien Bernier, Carmelo Prima et Jérémie Schaub. C'est une grande joie pour le diocèse de Malines-Bruxelles auquel ils sont maintenant rattachés ad vitam aeternam !

  • Euthanasie : « l’effet cliquet » belge

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    Une analyse d’Antoine Pasquier dans l’hebdomadaire français  « Famille chrétienne » :

    «  La précipitation parlementaire belge sur l'euthanasie des enfants aurait-elle pu être stoppée par ses propres instigateurs, au moins par prudence ? Non, car elle est commandée par une vision idéologique de la manière dont il convient de mourir. À moins d’un réveil salutaire des citoyens belges.

    Les parlementaires outre-quiévrain auront déjoué tous les pronostics.  Après les récentes mises en cause du système de contrôle des euthanasies pratiquées en Belgique, on aurait pu penser que les sénateurs et les députés belges prendraient le temps de s’interroger sur la pertinence d’un élargissement de la loi de 2002 aux mineurs. Les critiques émanant de professionnels, de juristes, d’autorités religieuses et même de certains parlementaires auraient pu être décortiquées, analysées, battues en brèche ou entendues, approfondies au sein d’une mission d’enquête ou reprises pour nourrir un vrai débat public. Il n’en fut rien.

    L’approche des élections législatives fédérales, le 25 mai, pouvait aussi laisser supposer un report du projet de loi à la prochaine législature. Par prudence. Par bon sens. Il n’en fut rien.

    Au cours des discussions engagées au Sénat en décembre, puis à la Chambre des représentants en janvier, on aurait pu imaginer un complément de débat ou d’apport extérieur à la réflexion des parlementaires. Il n’en fut rien.

    Les demandes en ce sens ont toutes été refusées, même celles suggérant d’entendre les autorités religieuses, parlant pourtant d’une seule et même voix.

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  • Belgique : une première mondiale

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    images (16).jpgHier, jeudi 13 février 2014, les députés fédéraux belges ont fait plus fort que leurs homologues néerlandais : la Belgique étend la loi sur l’euthanasie aux mineurs, sans limite d’âge. 

    Et les partisans de la culture de mort qui, selon les sondages, rallient 73% d’opinions favorables dans la population n’en resteront sans doute pas là: les résistances, dans les milieux politiques, professionnels et religieux directement concernés, ont été timides, souvent tardives et inefficaces, à l’image des rassemblements de fidèles, plus symboliques que massifs, organisés in extremis par l’Eglise catholique dans deux diocèses (sur huit).

    Votée dans les deux chambres du parlement par une majorité différente de celle qui compose le gouvernement fédéral, la proposition de loi n’attend plus que la signature du Roi qui la sanctionne (acte législatif) et la promulgue (acte exécutif). Il est improbable qu’un des partis de la coalition  au pouvoir émette un veto pour faire chuter le gouvernement sur cette question, apparemment peu rentable sur le plan politique.

    Comme a dit un jour le président du Conseil européen, Hermann Van Rompuy, à propos de la prohibition de l’avortement : « pour changer la loi, il faut d’abord changer les mœurs ». Peut-être (elles sont aussi en relation dialectique) et, de toute façon, on en est loin : pour s’en convaincre, il suffit de mesurer le chemin parcouru par la Belgique dans la spirale qui l’emporte depuis vingt ans. Et ce n'est sans doute pas fini. Le journal français « La Croix » fait justement observer ce matin, sous la signature de Raphaëlle d'Yvoire (Bruxelles):

     « D’AUTRES EXTENSIONS À PRÉVOIR :

    En février 2013, à l’aube des débats sur l’extension aux mineurs, les sénateurs socialistes avaient en réalité déposé 13 propositions de loi pour affiner le dispositif. Objectif ? Proposer l’obligation pour un médecin qui refuserait de pratiquer une euthanasie de l’indiquer « dans les sept jours » et d’adresser alors son patient à un confrère, faciliter la procédure de « demande anticipée », et la rendre valable sans limitation de durée, améliorer "la formation" et "l’information" des médecins et du personnel soignant, notamment par la création d’un centre d’expertise par province. Enfin, étudier la possibilité de prendre en compte le cas des personnes atteintes d’Alzheimer ou d’autres maladies mentales dégénératives. Pour l’heure, seule l’ouverture aux mineurs a trouvé consensus, mais l’euthanasie comme « option en fin de vie » fait inexorablement son chemin dans l’opinion publique belge ». Réf. La Belgique étend l’euthanasie aux mineurs, sans limite d’âge.

    Le « meilleur des mondes » de la nouvelle religion séculière roule sur un boulevard dans le plat pays. Irréversible ?

    JPSC

    Lire également : Trop jeune pour conduire, assez vieux pour décider de sa mort

  • Liège, 26 février : veillée de prière avec Louis et Zélie Martin

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    Le reliquaire des parents de sainte Thérèse de Lisieux, les bienheureux Louis et Zélie Martin, sera l'hôte de l'église Saint-Nicolas (Outremeuse) le mercredi 26 février prochain.

    C'est une occasion unique de découvrir sous un autre angle, à travers les joies et les peines de la famille Martin (ils ont perdu 4 enfants en bas âge; Zélie est morte d'un cancer du sein à 46 ans; Louis a dû être interné à la fin de sa vie) les beautés et les difficultés des couples et des familles d'aujourd'hui.

    Venez découvrir leur vie ainsi que la puissance de leur intercession. "Les saints sont nos intercesseurs, parce qu'ils nous comprennent." Sûr que Louis et Zélie Martin peuvent comprendre vos difficultés, vos inquiétudes, vos espérances aujourd'hui !

    Abbé Jean Pierre Pire

     

    Pour tout renseignement:
    Secrétariat Doyenné Liège Rive Droite
    Rue Jean d'Outremeuse, 61
    4020 - Liège
    04 343 26 35

     

    17h00 : Accueil du reliquaire

    17h10 : Chapelet médité

    17h30 : Vêpres

    18h00 : Eucharistie

    19h00 : Diaporama

    19h45 : Conférence par le Père Francis Goossens : Un couple pour les couples d’aujourd’hui

    20h45 : Complies

    21h00 : Prière libre

    (avec sacrement de réconciliation)

    22h30 : Fin

  • François Hollande, la France et les Catholiques

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    Ref:

    LES MARDIS DES BERNARDINS
    François Hollande, la France et les catholiques

    Diffusé le 28/01/2014 / Durée 52 mn

    Pour la première fois depuis son élection, François Hollande s'est rendu au Vatican le 24 janvier. Le président de la République et sa délégation ont été reçus au Palais apostolique par le Pape François. Cette brève visite a été décidée récemment. Quelle est la portée d'une telle rencontre ? Après avoir réduit le dialogue au strict minimum sur les questions de société et laisser un développer un certain laïcisme au niveau de l'Etat, s'agit-il d'une évolution dans la ligne du président Hollande vis-à-vis des religions, et en particulier de l'Eglise catholique en France ? Retour sur cet évènement à l'approche des échéances électorales et après un début de quinquennat tendu. Avec la participation de : Jean-Pierre Mignard, avocat, membre du Conseil national du Parti Socialiste et co-directeur de la rédaction de Témoignage Chrétien ; Jean-Frédéric Poisson, président du Parti Chrétien Démocrate et député des Yvelines ; Razzy Hammadi, Député PS de Seine-Saint-Denis ; Samuel Pruvot, journaliste et auteur de François Hollande, Dieu et la République (Salvator). Table-ronde animée par Hadrien Lecoeur.

    JPSC

  • Désacralisation de l’église Sainte-Catherine à Bruxelles : le dernier mot appartient à Monseigneur Léonard…

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    Lu sur le site des médias catholiques belges :

    Fermée depuis deux ans, l’église Sainte-Catherine, l’une des églises emblématiques deBxl,_Eglise_Sainte-Catherine.JPG Bruxelles,  va connaître une nouvelle affectation. Pour cela, un appel à idées pour son nouvel aménagement et sa future exploitation vient d’être lancé par la ville de Bruxelles.

     « C’est Alain Courtois, échevin en charge des cultes, qui a présenté à la presse, cet après-midi, « la boîte à idées » mise en place par la ville de Bruxelles en vue de la réaffectation de l’église Sainte-Catherine. Cette démarche entend ainsi susciter une grande diversité de projets (tout sauf un projet religieux…) pour « offrir une seconde vie au bâtiment qui puisse contribuer à la dynamique du quartier, notamment en l’animant et en l’ouvrant au public ». Outre les architectes, les entrepreneurs, les promoteurs… rompus à l’exercice, des établissements scolaires, des associations locales, des groupes d’habitants, des usagers du quartier et, de manière générale, toute personne morale intéressée pour déposer un projet pourra le faire, d’autant que la participation à cet appel est gratuite. Les propositions doivent comporter une proposition générale, plus ou moins élaborée, pour l’affectation du lieu et une proposition d’aménagement intérieur de l’église et de ses différentes parties. Elles devront être « d’une grande qualité architecturale afin d’assurer la pérennité et la mise en valeur des caractéristiques patrimoniales du lieu par la conservation de ses éléments architecturaux », précise la ville de Bruxelles.

     Projet à remettre avant le 12 mai

    Les idées formulées par les participants doivent être rentrées pour le 12 mai 2014 au plus tard. Ensuite, un jury sera en charge d’examiner tous ces projets. Il  rassemblera une quinzaine de personnes (dont des membres de l’archidiocèse) et sera présidé par Peter de Caluwe, le directeur de la Monnaie.
    Depuis presque quatre ans maintenant, les projections quant au devenir de l’église Sainte-Catherine vont bon train. Une chose est cependant certaine, l’église sera entièrement désacralisée. Pas le moindre espoir donc de voir une petite chapelle être aménagée dans la nouvelle affectation. La rupture sera totale. Le projet final de réaffectation de l’édifice devra cependant recevoir l’aval de l’évêché. Si accord il y a entre la Ville, la fabrique d’église et l’évêché, Mgr Léonard, seule personne habilitée, décidera alors de la désacralisation de l’église.

    Les amis de Sainte-Catherine ne désarment pas

    Cette façon de faire n’est pas du goût de l’asbl « Les amis de Sainte-Catherine » qui estime que l’on a mis « la charrue avant les bœufs » puisqu’aucun acte de désacralisation n’a été encore signé… « Il est étonnant de voir la ville de Bruxelles prendre ainsi les devants et penser à un avenir qui serait tout sauf religieux », explique Véronique Hargot-Deltenre, membre de cette association. Elle voit ici un mépris total des 8.000 signataires de la pétition qu’avait lancée l’asbl qui par ailleurs envisage un recours à Rome si l’acte de désacralisation devait être signé. De son côté, le vicariat de Bruxelles regrette bien évidemment de ne pouvoir sauver cet édifice en tant qu’église, mais le chanoine Tony Frison, vicaire épiscopal auxiliaire, rappelle qu’il n’y avait pas d’alternative.

    Réf.Une boîte à idées pour la réaffectation de l’église Sainte-Catherine

    ob_81fae9_ne-desacralisons-pas-nos-eglises-flyer-page-1 (1).pngUn symptôme de plus du haut mal qui l’affecte : l’Eglise catholique belge poursuit inexorablement son déclin depuis la clôture du Concile Vatican II, dont elle fut, parait-il, l’un des  fers de lance…

     

     

    Quel avenir pour nos églises ? Une actualité urgente ! Une réflexion interpellante. Commande par email sur : désacralisations.stop@gmail.compaiement de 17,50 EUR (15,00 EUR + 2,50 EUR frs de port) sur le compte EVA à 1120 Bruxelles IBAN : BE23 0014 1269 7791 - BIC : GEBABEBB

     

    JPSC

  • François : redécouvrir le mystère de la présence de Dieu dans la messe

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    « Vivre le mystère de la présence de Dieu dans la Messe »

    (Radio Vatican) Redécouvrir le sens du sacré, le mystère de la présence de Dieu dans la Messe: c’est l’invitation du Pape François durant la célébration eucharistique présidée ce lundi matin en la Maison Sainte Marthe au Vatican.

    La première Lecture du jour parle d’une théophanie de Dieu à l’époque du roi Salomon. Le Seigneur descend comme une nuée sur le Temple, qui est alors rempli de la gloire de Dieu. Le Seigneur, commente le Pape, parle à son Peuple de diverses manières : à travers les prophètes, les prêtres, l’Ecriture Sainte. Mais avec les théophanies il parle d’une autre manière, « différente de la Parole : c’est une autre présence, plus proche, sans médiation. C’est Sa présence ». «Cela, ajoute le Pape, arrive lors de la célébration liturgique. La célébration liturgique n’est pas un acte social, ce n’est pas une réunion de croyants pour prier ensemble. C’est autre chose. Dans la liturgie, Dieu est présent », mais c’est une présence plus proche. Dans la Messe en effet, « la présence du Seigneur est réelle, tout à fait réelle » :

    On ne va pas « entendre » la messe, on y participe

    « Quand nous célébrons la Messe, nous ne sommes pas en train d’organiser une représentation de la Dernière Cène : non ce n’est pas une représentation. C’est autre chose : c’est véritablement la Dernière Cène. On vit une fois encore vraiment la Passion et la mort rédemptrice du Seigneur. C’est une théophanie : le Seigneur est présent sur l’autel pour être offert au Père pour le salut du monde. Et nous avons parfois l’habitude de dire : ‘ Il faut que j’aille entendre la Messe ‘. Mais on ‘ne va pas entendre la Messe, on y participe ‘, on participe à ce théophanie, à ce mystère de la présence du Seigneur parmi nous ».

    La crèche, le chemin de croix, sont des représentations, a alors expliqué le Pape, la Messe par contre « est une commémoration réelle, càd une théophanie : Dieu s’approche, il est avec nous, et nous participons au mystère de la Rédemption ». Malheureusement, a souligné le Pape, souvent nous regardons notre montre à la Messe, « nous comptons les minutes » : « ce n’est vraiment l’attitude requise par la liturgie : la liturgie est temps de Dieu et espace de Dieu, et nous devons nous mettre là dans ce temps de Dieu, dans l’espace de Dieu et non pas regarder notre montre » :

    Venir à la Messe à Sainte Marthe ne fait pas partie du circuit touristique

    « La liturgie c’est entrer dans le mystère de Dieu, se laisser porter au mystère et être dans le mystère. Par exemple, je suis certain que tous vous venez ici pour entrer dans le mystère ; cependant quelqu’un parmi vous pense peut-être : ‘Je dois aller à la Messe à Sainte Marthe parce que durant le séjour touristique à Rome il faut aller rendre visite au Pape à Sainte Marthe . Tous les matins, c’est un endroit touristique, non ? (le Pape rit). Vous tous venez ici, mais nous nous réunissons ici pour entrer dans le mystère: c’est cela la liturgie. C’est le temple de Dieu, c’est l’espace de Dieu, c’est la nuée de Dieu qui nous enveloppe tous ».

    Le Pape évoque un souvenir d’enfance, lors de la préparation à la Première Communion. Un chant indiquait que l’autel était gardé par les anges pour donner « le sens de la gloire de Dieu, de l’espace de Dieu, du temps de Dieu ». Et durant les répétitions, on disait aux enfants : ‘Vous savez, ces hosties ne sont pas celles que vous recevrez. Celles-ci ne valent rien, parce qu’il y aura après la consécration ! ». Ainsi, conclut le Pape, « célébrer la liturgie c’est avoir cette disponibilité à entrer dans le mystère de Dieu », dans son espace, dans son temps, et se confier « à ce mystère » :

    Prier chez soi est une chose, la Messe une autre

    « Demandons alors au Seigneur aujourd’hui de nous donner à tous ce ‘sens du sacré ‘, ce sens qui nous fait comprendre qu’une chose est de prier chez soi, prier à l’église, prier le chapelet, prier avec de belles prières, faire le Chemin de Croix, lire la Bible…une autre chose est de participer à la célébration eucharistique. Car là nous entrons dans le mystère de Dieu, sur ce chemin que nous ne pouvons contrôler. Seulement Lui l’Unique, Lui la gloire, Lui le pouvoir, Lui le tout. Demandons cette grâce : que le Seigneur nous enseigne à entrer dans le mystère de Dieu ».

  • Liège : 500 fidèles autour de leur évêque pour prier à l'occasion du vote de la loi sur l'euthanasie des mineurs

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    Euthanasie : plus de cinq cents Liégeois réunis en prière à la Cathédrale de Liège ce mardi 11 février

    Pour cette journée de jeûne et de prière, Mgr Delville, évêque de Liège, a choisi le 11 février, Journée mondiale des Malades, qui est également la fête de Notre-Dame de Lourdes et le jour de la cinquième apparition de la Vierge des Pauvres à Banneux, où Marie indiqua à la jeune voyante, Mariette Beco : Je suis venue soulager la souffrance.

     

    Il a voulu cette journée pour éveiller les consciences et provoquer un ultime débat public au moment où notre pays risque de se donner une législation étendant la possibilité de l’euthanasie à des personnes mineures.

    Mgr Delville a présidé une veillée de prière à la Cathédrale de Liège, à laquelle plus de cinq cents personnes ont participé. La Parole de Dieu, des chants, des lectures, du silence ont nourri et fortifié en elles la confiance et l’espérance.

     

    Dans son homélie, Mgr Delville a rappelé le danger que cette loi représenterait : Au lieu de stimuler la solidarité autour de la personne malade ou fragile, on risque d’engendrer la méfiance et le rejet, les discussions dans fin et les disputes. On euthanasie la solidarité ! Enfin, avec ce type de loi sur l’euthanasie, on en arrive à changer la notion même de dignité humaine. Celle-ci dépendrait désormais non de la nature humaine, mais de l’évaluation que l’on fait de cette dignité, par un jugement purement subjectif, couvert par les mots « liberté de choix ».

     

    En conclusion, il a invité l’assemblée à manifester encore plus de compassion et de solidarité aux personnes souffrantes, ainsi qu’à ceux qui les accompagnent, et d’apporter ainsi à notre société un témoignage concret du renouveau issu de la foi : (…) penchons-nous sur le corps de Jésus, qui souffre aujourd’hui dans les enfants malades et en fin de vie, dans les autres malades et les personnes fragiles ; prions pour eux ; (…) vivons la solidarité avec ceux qui soignent dans les hôpitaux, les médecins, les infirmières, le personnel, et avec les familles qui accompagnent les malades. Nous découvrirons ainsi, comme les femmes de l’évangile, la force de vie et de renouveau que notre foi apporte à la société.

     

    D’autre part, les fidèles ont été invités à prier à cette intention dans toutes les paroisses du diocèse de Liège durant les célébrations des derniers WE et plusieurs paroisses ou regroupements de paroisses (Unités pastorales, doyennés) ont également organisé un temps de prière localement, s’unissant ainsi à la démarche souhaitée par Mgr Delville, et dans le même esprit que d’autres veillées organisées dans notre pays.

  • Famille : un synode pour dissiper un immense quiproquo entre le monde et l'Eglise ?

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    Synode sur la famille : l’essentiel du pape François

    Par Alex et Maud Lauriot-Prévost, sur Liberté politique

    Pourquoi le pape François s’est-il donc donné comme priorité, à peine six mois après son élection, de convoquer à Rome son premier synode extraordinaire des évêques, qui aura lieu en octobre prochain sur le thème des « Défis pastoraux de la famille dans le contexte de l'évangélisation » ? Une question légitime quand on sait que le style du pape le conduit à aller droit à l’essentiel, et de revenir à « l’urgence d’une première annonce : Jésus t’a sauvé ».

    LE PAPE FRANÇOIS est habité par un très grand zèle missionnaire auquel il veut associer toute l’Église. À cette fin, il s’investit auprès de tous : il stimule les courageux, il réveille les endormis, il bouscule l’entre-soi ecclésial, il dénonce la mondanité et le cléricalisme, il vilipende les tièdes ou les pisse-vinaigre qui « contredisent l’Évangile et ne sont plus habités par la joie de croire et d’évangéliser ».

    Il veut entraîner pasteurs et baptisés dans une mission bien au-delà des cercles ecclésiaux, dans le but « d’annoncer l’Évangile de manière attractive et convaincante » à tous ceux que la pastorale missionnaire néglige sans doute bien souvent : les non-croyants et non-pratiquants, les périphéries existentielles, les pauvres et les blessés de la vie, …

    Lire la suite sur Liberté Politique