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Alors ce n’est que cela, Noël ? Une maison et un jardin pleins de lumières clignotantes, des sapins décorés dans les étalages des magasins, des boules de Noël à profusion et des cadeaux hors de prix qui allègent inutilement le portefeuille, ou des Pères Noël qui grimpent le long des façades et n’ont rien d’autre à dire que « Ho, ho, ho » ?
Non, c’est tellement plus que cela, Noël ! Noël est le jour où nous sommes reconnaissants parce que Jésus, notre Sauveur et Rédempteur, est venu au monde, dans une modeste étable, parmi des gens qui n’avaient pas voix au chapitre dans la société.
Il nous apporte la Bonne Nouvelle, nous dit que Dieu aime tout le monde et veut être présent parmi nous.
C’est pourquoi Église en Détresse s’associe à l’asbl Herbronnen pour diffuser, à travers ces affiches de Noël, le vrai message de Noël. Accrochez-les à vos fenêtres et mettez ainsi l’accent sur la « véritable » essence de la fête de Noël. Commandez vos affiches gratuites ici : http://www.kircheinnot.be/FR/Produit/affiche_de_noel/default.aspx
C’est le titre un peu racoleur du « Figaro ». La formule bien connue : être ensemble pour prier ne veut pas dire prier ensemble. En l’occurrence, cette ligne rouge du « dialogue » interreligieux ne semble toutefois pas avoir été franchie. Voici le commentaire d’Yves Guénois, directeur-adjoint du Figaro, envoyé spécial à Istanbul (JPSC) :
Lepape François a explicitement prié, samedi matin, dans la mosquée bleue d'Istanbul aux côtés du grand muphti. C'est une première. Au même endroit, en 2006,Benoît XVI s'était simplement recueilli. Plutôt discrètement du reste. Au point de soulever une polémique. Certains estimant que le pape allemand avait alors «prié» dans la mosquée. D'autres non parce qu'un chrétien, à fortiori le pape, ne pouvait pas, avançaient-ils, prier ainsi dans un lieu de culte musulman. Prudent, le Vatican avait tranché pour le «recueillement» de Benoit XVI.
C'est sans doute pour éviter l'ambiguïté mais surtout par conviction profonde - François inscrit le «dialogue» avec les autres, et les autres religions, comme une priorité de son pontificat - que le successeur de Benoît XVI, dans la même mosquée, a donc croisé très visiblement les doigts, incliné longuement la tête en fermant profondément les yeux, deux à trois minutes, pour prier à l'évidence . Et pour… signifier qu'il priait. Et ce en direction du mihrab, cette niche cernée de deux colonnes, qui indique la qibla, donc la direction de la ka'ba de la Mecque.
Un geste fort en forme de message qui s'inscrit dans la ligne de ce voyage qui se veut une main tendue à l'islam pour combattre le «fondamentalisme», comme François l'a expliqué,vendredi, à Ankara, au premier jour de sa visite. Elle s'achèvera dimanche, où le pape assistera à la divine liturgie orthodoxe avec le Patriarche Bartholomé.
Quelques instants après cette prière spectaculaire, samedi matin, le Père Federico Lombardi, porte parole du Vatican, s'est empressé de préciser qu'il s'agissait, en fait, d'une «adoration silencieuse». Le Pape, selon Lombardi, ayant d'ailleurs confié à son hôte musulman, «nous devons adorer Dieu».
Cette étape à la mosquée, où aucun discours n'était prévu, devait être l'un des moments forts de son déplacement de trois jours en Turquie. Il le fut mais restera comme un geste fort du pape François. Car il aura osé là ce qu'aucun de ses prédécesseurs n'a jamais fait: prier ouvertement dans une mosquée à côté d'un dignitaire musulman.
Après la grande mosquée de Jérusalem en mai dernier, François visitait pour la seconde fois une mosquée en tant que Pape. Pour Benoît XVI ce fut à Istanbul en 2006. Mais c'est Jean-Paul II qui en 2001 à Damas qui entra pour la première fois comme pape dans la magnifique mosquée des Omeyades.
Lundi 24 novembre le pape a nommé le nouveau Préfet de la Congrégation du Culte Divin. Il s'agit du Cardinal Robert Sarah, originaire de la Guinée Conakry, jusqu'ici président du Conseil Pontifical Cor Unum, et, avant, secrétaire de la Congrégation pour l'Evangélisation des Peuples (Propaganda Fide). Le cardinal Sarah a aussi été protagoniste du récent Synode extraordinaire sur la famille, prenant position contre les propositions du cardinal Kasper en matière d'admission des divorcés remariés à l'Eucharistie. Il remplace le cardinal Antonio Canizares. Afin de comprendre la tâche et les défis qui attendent le cardinal Sarah nous avons demandé l'avis d'un liturgiste connu, don Nicola Bux.
* * *
L'homme qui prie est l'homme par excellence: c'est l'acte suprême d'auto-conscience de la foi. Le culte est l'acte le plus grand qu'il puisse accomplir, car il le relie à son origine, à celui qui est le créateur et le sauveur de l'homme.
Mais le culte catholique souffre actuellement du déséquilibre entre la forme communautaire, qui a crû démesurément après le Concile, et la forme personnelle, annihilée précisément par l'excessif communautarisme qui tue la participation fervente. C'est un des problèmes que le cardinal Sarah, nouveau Préfet de la Congrégation du Culte Divin, devrait affronter. La forme communautaire exprime en effet la communion, qui n'est pas une fusion: l'autre reste un autre, n'est pas absorbé ni diminué, en analogie avec le mystère de la Trinité; un seul Dieu, une seule nature divine, mais trois personnes dans le même temps.
Surtout, le culte sert à faire rencontrer Dieu avec l'homme: c'est sa mission, il sert à introduire l'homme dans la Présence divine: aujourd'hui, en ce temps de déchristianisation, cela n'est plus évident. Présence évoque une chose dont je m'approche, presque à la toucher, mais qui me dépasse, car je suis un pécheur. Alors la réaction de Pierre se déclenche: "Eloigne-toi de moi, car je suis un pécheur". Présence évoque ce qui est "sacré": la liturgie est sacrée, en raison de la Présence divine. Ce "sacré" paraît s'être effondré, emportant aussi l'Eglise dans la crise, comme l'écrivit Benoît XVI.
Ainsi, de nombreux catholiques, surtout les jeunes, s'évadent petit à petit des "liturgies-spectacles" -litur-tainment -les appellent-ils en Amérique, où le prêtre imite le présentateur de la télévision - et s'en vont rechercher le mystère dans le majestueux rite byzantin ou dans le sobre rite romain ancien. De nombreux évêques commencent à s'apercevoir de ce phénomène. C'est un nouveau mouvement liturgique, dans l'actuel passage de génération. Heureux celui qui s'en sera aperçu à temps! De tout cela, la Congrégation pour le Culte Divin doit tenir compte.
Toutefois, cette Congrégation est aussi préposée à la "discipline des sacrements". On touche ici un point sensible, c'est à dire l'indiscipline répandue, le manque de fidélité au rite, qui peut aussi toucher la validité même des sacrements (voir Jean-Paul II, lettre apostolique Vicesimus Quintus Annus, 1988), invalidant à travers la liturgie les droits de Dieu, et aussi des fidèles. Dans la liturgie, le rite sert en effet de médiateur entre la foi et la doctrine: par preces et ritus, affirme la Constitution liturgique Sacrosanctum Concilium (n.48) . La fidélité aux rites et aux textes authentiques de la liturgie est une exigence de la lex orandi qui doit être conforme à la lex credendi. Le rite, enfin, rythme le temps de la musique et structure l'espace de l'art, les rendant capables de communiquer à l'homme le "sacré", c'est pourquoi [la musique et l'art] possèdent une dimension apostolique, missionnaire et apologétique.
Le cardinal Sarah, qui a été secrétaire de Propaganda Fide, le sait bien. ---
(*) Consultant de la Congrégation pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements
"Réveillez le monde !", demande une nouvelle fois le pape François aux personnes consacrées à Dieu dans le célibat pour le Royaume, à l'occasion de l'ouverture, dimanche, 30 novembre, de l'Année de la vie consacrée. Elle s'achèvera le 2 février 2016.
En raison du voyage du pape en Turquie, c'est le cardinal préfet du dicastère romain pour la vie consacrée, le cardinal Joao Braz de Aviz qui présidera la messe d'ouverture, dimanche matin, en la basilique Saint-Pierre. Une veillée de prière est aussi organisée, samedi soir, à 19h, en la basilique Sainte-Marie-Majeure.
Le pape a choisi une "lettre apostolique", de 9 pages (format A 4), pour transmettre ce message à "tous les consacrés", en date du 21 novembre 2014, fête de la Présentation de la Vierge Marie au Temple de Jérusalem. La lettre est publiée par le Vatican aujourd'hui, 28 novembre, en italien.
Le pape indique notamment trois priorités pour la réalisation de la vocation d'une personne consacrée qui se propose de suivre le Christ de plus près en embrassant une vie selon les trois conseils évangélique de pauvreté, chasteté et obéissance: « regarder le passé avec gratitude » - de façon à affermir son identité -; « vivre le présent avec passion », en vivant pleinement l’Evangile dans un esprit de communion; « embrasser l'avenir avec espérance », sans se décourager.
Aux plus jeunes, le pape recommande de ne pas céder à "la tentation des chiffres" et de "l’efficacité". Citant implicitement le pape Benoît XVI, il rappelle que la foi se communique "par attraction": il s'agit donc de savoir transmettre "la joie et le bonheur" de la foi vécue en communauté. C'est cela qui fait grandir l’Eglise. Le pape invite donc au témoignage de "l’amour fraternel", de la "solidarité", du "partage".
Aux communautés, le pape recommande de créer des espaces où se vive "la logique évangélique du don, de la fraternité, de la diversité et de l’amour réciproque".
Enfin, le pape souhaite que cette Année de la vie consacrée soit l’occasion d'une plus grande collaboration entre les différentes communautés dans les domaines du service des pauvres, de l’accueil des réfugiés, de l’initiation à la prière, et l’annonce de l’Evangile.
Dès l'annonce de l'Année de la vie consacrée, il y a un an, le 29 novembre 2013, le pape avait utilisé cette expression de "réveiller le monde": les personnes consacrées « sont des hommes et femmes qui peuvent réveiller le monde », affirmait le pape en recevant les membres de l’Union des supérieurs généraux (USG) au Vatican, soit quelque 120 supérieurs, à l'occasion de leur 82e Assemblée générale.
Le pape leur avait consacré aux trois heures au cours desquelles il a eu un long dialogue « fraternel ». La mission du consacrée est spéciale, disait le pape : « ce sont des hommes et femmes qui peuvent réveiller le monde. La vie consacrée est prophétie ».
Un décret du Grand pénitencier, le cardinal Mauro Piacenza, annonce la concession d'une indulgence plénière - aux conditions habituelles prévues par l'Eglise - pour la participation aux événements organisés à Rome par le dicastère pour al vie consacrée et dans les diocèse, aux jours dédiés à la vie consacrée, par la visite à la cathédrale ou une autre église conventuelle ou d'un monastère contemplatif, à l'occasion de la liturgie des Heures.
Oui, j’avoue : je me confesse. Et pourtant… Chaque fois c’est la même chose : je décide d’y aller, je me fixe une date. La date arrive, je recule la date ; la date re-arrive, je re-recule la date. Mais malgré ce retard, la patience de Dieu finit toujours par m’avoir et je vais me confesser.
J’ai pourtant dressé une liste convaiquante de bonnes raisons pour ne pas me confesser, en voici un extrait :
C’est humiliant,
Je n’aime vraiment pas ça,
Je confesse (presque) toujours les mêmes péchés (sauf parfois quand j’ai le malheur de pécher avec originalité),
Mieux vaut attendre le semaine prochaine, d’ici là j’aurais le temps de faire un examen de conscience un peu plus sérieux (excuse à réitérer chaque lundi matin),
Je n’y trouve même pas la petite compensation psychologique dont certains parlent : se sentir léger en sortant du confessionnal.
Et malgré tout cela, je finis toujours par y aller. Je n’y peux rien, le fond de mon être est saisi par la vérité de l’Évangile : “Il m’a aimé et s’est livré pour moi” (Ga 2, 20). Quoi que je fasse, quoi que j’ai fait, il m’aime. Alors que j’étais sans force c’est alors, au temps fixé, que le Christ est mort pour moi, la preuve que Dieu nous aime, c’est que le Christ, alors que nous étions encore pécheur, est mort pour nous (Cf. Rm 5, 6-8). Il n’y a rien à y faire, il m’aime. Rien à y faire, plus que ma misère, plus que mon humiliation, il y a sa miséricorde, il y a son humilité. Rien à y a faire, il revient sans cesse, me regarde et, se faisant plus petit que moi, me dit “Que veux-tu que je fasse pour toi ?” (Lc 18, 41). Il se ceint d’un linge, se met à mes pieds et me les lave (Cf. Jn 13). C’est Lui qui m’aime, toujours Lui le premier (Cf. 1 Jn 4,10). Il a définitivement donné sa vie pour moi. Alors, à son amour, je cède.
Je lui fait confiance, et lui faisant confiance je me tourne vers l’Église à laquelle il a confié mon salut :
“Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église, et les Portes des Enfers ne tiendront pas contre elle. Je te donnerai les clefs du Royaume des Cieux (…) quoi que tu délies sur la terre, ce sera tenu dans les cieux pour délié.” (Mt 16, 18-19)
Je vais voir le portier à qui furent confiée les clefs et je me confesse.
Non pas parce que ça me fait du bien ou que ça me donne bonne conscience, pas non plus par conformisme, non … pour rien de tout ça.
Simplement parce que j’ai besoin d’être sauvé ; parce que, par la Croix de Jésus, ce portier à le pouvoir de me délier.
Parce que sortant du confessionnal, je me sais pardonné.
Merci Jésus. Merci à tous ceux qui ont donné leur vie pour être portier du Seigneur.
Parfois, la science apporte la preuve que c'est bel et bien à nos risques et périls que nous ignorons les enseignements moraux de l'Église catholique. Lu sur le site « aleteia »
: « Les valeurs prônées par l'Église peuvent parfois nous paraître dures, et même injustes, selon notre éthos contemporain du « vivre et laisser vivre ». Et l'on peut comprendre que beaucoup pensent aujourd'hui que l'Église est en décalage par rapport au monde moderne, que ses enseignements ne sont plus pertinents. Mais la science moderne – que beaucoup pensent être l'antithèse ou même l'ennemie de l'enseignement catholique –confirme en réalité la vérité, la valeur et la pertinence de ce que l'Église enseigne depuis 2 000 ans !
Bien sûr, beaucoup préféreront éviter d'aborder des sujets tels que l'avidité, la luxure, l'orgueil, le contrôle des naissances et la gourmandise. Soulever des questions de morale peut gêner, voire paraître « moralisateur ». Mais si nous nous soucions vraiment du bien-être de nos familles et de nos amis, maintenant et dans l'éternité, ainsi que de l'avenir de la société, quelques conversations honnêtes, au bon moment, sont tout sauf inutiles. Et nous pouvons les enrichir en faisant usage de certaines découvertes de la science que les gens accepteront sans doute aujourd'hui plus facilement comme vérité que les enseignements de Notre Seigneur et de l'Église qu'Il a fondée.
Voici dix exemples qui l'illustrent bien. N'hésitez pas à en faire usage !
On redoutait l’arrivée de Piero Marini, l’ancien cérémoniaire de Jean-Paul II, très critiqué pour ses choix en rupture avec la tradition liturgique, mais c’est le cardinal africain Robert Sarah qui est arrivé. Lu sur le blog « salon beige »
« Hier, le Saint-Père a nommé le cardinal Robert Sarah, nouveau Préfet de la congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements. Le cardinal Sarah, qui vient remplacer le cardinal Canizares, nommé récemment en Espagne, a été archevêque de Conakry et secrétaire de la Congrégation romaine pour l'évangélisation des peuples, puis président du Conseil pontifical Cor Unum.
"La théorie du genre est une idéologie sociologisante occidentale des relations hommes-femmes, qui s'attaque à l'identité sponsale de la personne humaine, à la complémentarité anthropologique entre l'homme et la femme, au mariage, à la maternité et à la paternité, à la famille et à la procréation (...) elle est contraire à la culture africaine et aux vérités humaines éclairées par la Révélation divine en Jésus Christ ».
[L'idéologie du genre] sépare le sexe biologique de l'identité masculine ou féminine en affirmant que celle-ci n'est pas intrinsèque à la personne mais qu'elle est une construction sociale (...) Cette identité peut - et doit - être déconstruite pour permettre à la femme d'accéder à une égalité de pouvoir social avec l'homme et à l'individu de "choisir" son orientation sexuelle (...) les relations hommes-femmes seraient gouvernées par une lutte de pouvoir (...) [Cette] idéologie irréaliste et désincarnée dénie le dessein de Dieu [en affirmant qu'au départ les individus sont] indéterminés [et que] c'est la société qui façonne le genre masculin et féminin au gré des choix changeants de l'individu".
"le prêtre doit être exclusivement un homme de Dieu, un Saint ou un homme qui aspire à la sainteté, quotidiennement adonné à la prière, à l’action de grâce et à la louange, et renonçant à briller dans des domaines où les autres chrétiens n’ont nul besoin de Lui. Le prêtre n’est pas un psychologue, ni un sociologue, ni un anthropologue, ni un chercheur dans les centrales nucléaires, ni un homme politique. C’est un autre Christ ; et je répète : il est vraiment « Ipse Christus, le Christ lui-même », destiné à soutenir et à éclairer les âmes de ses frères et sœurs, à conduire les hommes vers Dieu et à leur ouvrir les trésors spirituels dont ils sont terriblement privés aujourd’hui. Vous êtes prêtres pour révéler le Dieu d’Amour qui s’est manifesté sur la croix et pour susciter, grâce à votre prière, la foi, l’amour et le retour de l’homme pécheur à Dieu.
En effet, nous vivons dans un monde où Dieu est de plus en plus absent et où nous ne savons plus quelles sont nos valeurs et quels sont nos repères. Il n’y a plus de références morales communes. On ne sait plus ce qui est mal et ce qui est bien. Il existe une multitude de points de vue. Aujourd’hui, on appelle blanc ce qu’hier on appelait noir, ou vice versa. Ce qui est grave, ce n’est pas de se tromper ; c’est de transformer l’erreur en règle de vie. Dans ce contexte, comme prêtres, pasteurs et guides du Peuple de Dieu, vous devez avoir la préoccupation constante d’être toujours loyaux envers la Doctrine du Christ. [...]
Si nous avons peur de proclamer la vérité de l’Evangile, si nous avons honte de dénoncer les déviations graves dans le domaine de la morale, si nous nous accommodons à ce monde de relâchement des mœurs et de relativisme religieux et éthique, si nous avons peur de dénoncer énergiquement les lois abominables sur la nouvelle éthique mondiale, sur le mariage, la famille sous toutes ses formes, l’avortement, lois en totale opposition aux lois de la nature et de Dieu, et que les Nations et les cultures occidentales promeuvent et imposent grâce aux mass-média et à leurs puissances économiques, alors les paroles prophétiques d’Ezéchiel tomberont sur nous comme un grave reproche divin [...]
Vous, chers Amis et Serviteurs Bien-aimés de Dieu, aimez à vous asseoir dans le confessionnal pour attendre les âmes qui veulent avouer leurs péchés et désirent humblement revenir dans la Maison paternelle. Célébrez l’Eucharistie avec dignité, ferveur et foi. Celui que ne lutte pas pour prêcher l’Evangile, convertir, protéger, nourrir et conduire le Peuple de Dieu sur la voie de la vérité et de la vie qui est Jésus lui-même, celui qui se tait devant les déviations graves de ce monde, ensorcelé par sa technologie et ses succès scientifiques, s’expose à l’un ou l’autre de ces esclavages qui savent enchainer vos pauvres cœurs : l’esclavage d’une vision exclusivement humaine des choses, esclavage du désir ardent de pouvoir ou de prestige temporel, l’esclavage de la vanité, l’esclavage de l’argent, la servitude de la sensualité."
1. CINQ WEEK-ENDS AVEC MARCEL PÉRÈS, DIRECTEUR DE L’ENSEMBLE ORGANUM ET DU CIRMA (Centre itinérant de recherche sur les musiques anciennes).
A l’abbaye de la Paix-Notre-Dame, Bd d’Avroy, 54, à Liège.
Les deux premiers week-ends seront consacrés à l’œuvre d’ Hildegarde von Bingen:
du vendredi 12 (17h00) au dimanche 14 (18h00) décembre 2014 et du vendredi 23 (17h00) au dimanche 25 (18h00) janvier 2015.
Les trois suivants constitueront un mini-cycle pour restituer les vêpres de l’office primitif de saint Lambert :
du vendredi 12 (17h00) au dimanche 14 juin (18h00) juin 2015 ; du vendredi 4 (17h00) au dimanche 6 (18h00) septembre 2015 ; du vendredi 18 (17h00) au dimanche 20 (18h00) septembre 2015.
Ce dernier week-end se clôturera par le chant des vêpres restituées à l'église du Saint-Sacrement, dans le cadre d’une célébration liturgique organisée le 20 septembre (16h00) pour la Solennité de la fête de saint Lambert, patron de la ville et du diocèse de Liège.
Le droit d’inscription (repas et collations compris) reste inchangé : 100 € par week-end (règlement sur place).
Réduction de 10 % pour : ceux qui s’inscrivent à tout le moins aux trois week-ends consacrés aux vêpres primitives de la fête de saint Lambert ; les religieuses et les religieux ; les jeunes de moins de 33 ans.
Des possibilités de logement à prix modique sont offertes à l’abbaye des Bénédictines et à l’hôtel des acteurs (proche de l’abbaye).
Trente places sont ouvertes par week-end. Les inscriptions peuvent se faire dès à présent . Personnes de contact : Jean-Paul Schyns (académie de chant grégorien) : tel. 04.344.10. 89 (de l’étranger : +32.4.344.10.89) ou email jpschyns@skynet.beou Sœur Petra (abbaye des bénédictines de Liège) email : petra.osb@skynet.be. L’inscription est également possible en ligne sur le site web de l’académie http://www.gregorien.com . Les inscriptions sont ouvertes
Ensemble Organum: florilège:
2. CYCLE DE COURS D’INITIATION AVEC STÉPHAN JUNKER, PROFESSEUR AU CONSERVATOIRE DE VERVIERS
À l’église du Saint-Sacrement, Bd d’Avroy, 132, à Liège
Deux samedis après-midi par mois, du 29 novembre 2014 au 30 mai 2015. Chant d’ensemble : 12 leçons (de 15h à 17h30). Travail individualisé de la voix (supplément facultatif) : 4 leçons (de 17h30 à 18h30). Journée grégorienne de clôture : le samedi 30 mai 2015 (concert à 16 h. et messe chantée à 18h ) avec le concours de la Schola Resupina de Vienne (Autriche), direction : Isabell Köstler. Le thème du cycle sera « le chant romano-franc célèbre Charlemagne († 814). De la réforme carolingienne à l’ars nova. »
Calendrier :
● Les samedis 29 novembre et 20 décembre 2014, 17 et 31 janvier, janvier, 14 et 28 février, 21 et 28 mars, 25 avril, 2 et 16 mai 2015, de 15h à 17h30 ● Le jeudi 28 mai 2015, de 19h30 à 21h30 : répétition générale ● Le samedi 30 mai 2015, de 16h à 18h : concert et messe de clôture avec le concours de la Schola Resupina de Vienne
Ces cours sont ouverts à tous, sans pré-requis, même si une expérience musicale est la bienvenue.
La participation aux frais est fixée comme suit : 33 ans et plus : 105€ ∙ moins de 33 ans : 75€ ∙ réduction pour ceux qui ont déjà participé aux cours de l’académie : -15€ ∙ supplément pour inscription (facultative) à un travail individuel de la voix : 20€.
Les paiements sont reçus au compte IBAN: BE96 2100 6808 9305 BIC : GEBABEBB de l’Académie de Chant grégorien à Bruxelles, avec la mention « cours Liège ». Le paiement d’un acompte de 20€ est requis (avant le 20 novembre 2014).
Renseignements et inscriptions :
● S’adresser à Jean-Paul Schyns, Quai Churchill, 42/7 4020 Liège. Tél. 04.344.10.89 (en cas d’absence, tél portable 0498.33.46.94de Ghislain Lahaye). E-mail : jpschyns@skynet.be. Les inscriptions sont ouvertes
● Informations générales et inscriptions en ligne sur le site de l’académie :http://www.gregorien.com
Office de saint Lambert par l'Ensemble Psallentes (dir. H. Van den Abeele):
les origines du chant grégorien, par un moine de Solesmes:
Alors que la première pierre de Capmissio, nouvelle école d'évangélisation dont il est à l'origine, est posée ce vendredi, le père René-Luc, auteur du best-seller Dieu en plein cœur, revient sur la rencontre avec celle qui a bouleversé sa vie. De Mathilde Rambaud sur le site « aleteia »
Aleteia : Dans votre livre Dieu en plein cœur (Éd. Presses de la Renaissance), vous racontez votre « rencontre » avec Marthe Robin, sur son lit de mort. Dans quel contexte cela s’est-il passé ?
Père René-Luc : J’étais un adolescent d’une quinzaine d’années et je venais tout juste de me convertir. Je participais à une mission d’évangélisation dans un collège à Megève (Haute-Savoie, ndlr), en février 1981. À la fin de cette semaine, sur le chemin du retour, nous avons appris le décès de Marthe Robin et décidé de faire un détour par Châteauneuf-de-Galaure (dans la Drôme, village natal de Marthe Robin, ndlr). Nous y sommes arrivés le lendemain de sa mort, le 7 février. On m’avait dit que cette femme était stigmatisée, mais je ne savais même pas ce que signifiait ce terme et, converti depuis quelques mois seulement, je n’avais jamais entendu parler de Marthe. Mais j’étais un peu intrigué…
Quel souvenir en gardez-vous ?
Nous sommes arrivés dans sa chambre et j’ai été saisi par l’ambiance feutrée et douce de la pièce et du peu de lumière qui filtrait, même après son décès. J’ai alors découvert ce « petit bout de femme »… Elle était assez âgée ! Beaucoup de photos de Marthe la montrent quand elle avait une trentaine d’années, mais quand je l’ai vue elle devait avoir près de 80 ans. Et son visage était si paisible… Son front m’a particulièrement marqué. Il y avait des traces de sang, comme des croutes, pas énormes mais bien visibles. J’étais impressionné.
Que vous a apporté cette rencontre ?
Après avoir quittée Marthe, je me suis mis à la prier et à énormément lire sur sa vie. Je l’ai choisie comme ma petite sœur dans ma vocation sacerdotale. La question de la vocation est en effet arrivée peu après et j’ai mis Marthe « dans le coup ». Comme je le dis dans mon livre Dieu en plein cœur, Marthe doit avoir le pied marin parce que j’ai souvent eu recours à elle quand ma vie tanguait ! Et à chaque fois, j’ai vraiment senti son soutien.
Quel lien avez-vous avec elle aujourd’hui ?
Je la prie toujours comme une petite sœur dans le Ciel et j’ai beaucoup d’amis dans les Foyers de Charité. Je vais régulièrement à Châteauneuf me recueillir dans la chambre de Marthe. Elle fait partie de ma vie, de mon univers. Je suis tellement content de savoir qu’elle est vénérable ! C’est un vrai signe de reconnaissance qui me touche beaucoup.
Vous ouvrirez, en septembre 2015, Capmissio, une nouvelle école d’évangélisation à Montpellier. Comment ce projet est-il né ?
Suite à cette mission d’évangélisation à Megève, le père Daniel-Ange qui était l’un des prêtres de l’équipe, s’est dit que faire intervenir un jeune auprès des jeunes était une idée géniale. J’ai participé à plusieurs missions avec lui entre 1981 et 1984. Il a alors fondé la première école d’évangélisation. Le principe est de dispenser une formation à des jeunes tout en leur donnant la possibilité de s’investir auprès d’autres jeunes. Ceux-ci n’ont pas le temps de se former spirituellement pendant leurs études et le regrettent. L’Église, par ces écoles, répond à ces deux besoins de formation et d'évangélisation. Pendant mes missions, j’ai toujours prié Marthe dans mon cœur. Pour moi, elle est vraiment présente de manière étonnante dans la mise en place de ce projet d’école d’évangélisation à Montpellier.
En quoi cette nouvelle école d’évangélisation sera différente ?
Du 28 au 30 novembre prochains, le pape François va effectuer un voyage apostolique en Turquie, à l’occasion de la fête de saint André (30 novembre), apôtre considéré fondateur de l’Église d’Orient. L’évêque de Rome, comme François aime s’appeler lui-même, a jusqu’ici montré beaucoup de réserve et de prudence dans ses commentaires sur le drame que vivent les chrétiens d’Orient en terre d’Islam. C’est ce que nous rappelle ici Sandro Magister sur le site « chiesa » :
« « Dans quelques jours, le pape François va se rendre en Turquie, c'est-à-dire dans une région où a lieu cette nouvelle guerre mondiale "en morceaux" qu’il voit se répandre dans le monde.
Le califat islamique qui s’est installé tout près de la frontière turque, à cheval sur la Syrie et l'Irak, pulvérise les vieilles frontières géographiques. Il est mondial par nature. "La marche triomphale des moudjahidines arrivera jusqu’à Rome", a proclamé, à la mi-novembre, Abou Bakr al-Baghdadi, le calife.
En Égypte, en Arabie Saoudite, au Yémen, en Algérie et en Libye, pays qui est juste en face des côtes italiennes, des éléments islamiques lui ont fait allégeance. Par son activité dans deux pays voisins, le Nigeria et le Cameroun, Boko Haram a étendu le califat jusqu’à l'Afrique subsaharienne. Et le califat attire de nouveaux adeptes accourus d'Europe et d’Amérique du Nord.
Sur le drapeau noir de cet État islamique nouveau né, on peut lire, écrite en caractères coufiques, la profession de foi : "Il n’existe pas d’autre Dieu qu’Allah et Mahomet est son prophète".
Les chrétiens figurent parmi les nombreuses victimes de cet islam puritain, qui se définit comme le seul vrai et qui veut également faire disparaître ce qu’il considère comme les principales trahisons par rapport à l'islam des origines : l'hérésie chiite, dont l’épicentre est l’Iran, et le modernisme laïcisant de la Turquie de Kemal Atatürk, personnage dont le pape François visitera le mausolée au début de son voyage dans ce pays.
À Racca - la ville de Syrie qui est la capitale de fait du califat et d’où le jésuite Paolo Dall'Oglio a disparu - le nouvel État islamique a imposé au très petit nombre de familles chrétiennes qui ont survécu, 15 contre 1 500 précédemment, la jizya, l’impôt de protection, à hauteur de 535 dollars par an, un montant disproportionné, sous peine de confiscation de leurs maisons et de leurs biens.
A Mossoul il n’y a plus une seule église où la messe soit encore célébrée, ce qui n’était même pas arrivé après l'invasion des Mongols.
Il est impossible de ne pas discerner, dans ces faits, les caractéristiques d’une "guerre de religion" poussée à l’extrême, une guerre faite au nom d’Allah. Il est illusoire de nier l’origine islamique de cette violence théologique sans bornes. Même la "Civiltà Cattolica", revue qui fait l’objet d’un contrôle, l’a écrit, quitte à être ensuite contredite par son tremblant directeur Antonio Spadaro, un jésuite qui prétend être l’interprète de François.
À propos de l'islam, l’Église catholique balbutie et cela est d’autant plus vrai que l’on monte plus haut dans la hiérarchie.