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Foi - Page 761

  • La Croix est toujours sur le chemin chrétien

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    Sur Radio Vatican :

    "Les persécutions sont le chemin de ceux qui veulent suivre Jésus"

    (RV) “La Croix est toujours sur le chemin chrétien”. Telle est l’une des phrases fortes de l’homélie du Pape François ce mardi matin à la Maison Sainte Marthe. Une homélie centrée sur les persécutions des chrétiens dans le monde, à la lumière de l'Evangile de ce mardi, tiré de Saint Marc. Le Pape a rappelé que les martyrs au nom de leur foi sont plus nombreux qu’aux premiers temps de l’Eglise. 

    L’Évangile du jour revient sur la réponse de Jésus à Pierre, quand celui-ci lui affirme : « Voilà que nous avons tout quitté pour te suivre.» Jésus répond : « Amen, je vous le dis : personne n'aura quitté, à cause de moi et de l'Évangile, une maison, des frères, des sœurs, une mère, un père, des enfants ou une terre, sans qu'il reçoive le centuple ». 

    La persécution est le chemin emprunté par le Christ

    Pierre pense peut-être que suivre le Christ est une « belle activité commerciale » a souligné le Pape, quand il parle de « centuple », mais Jésus ajoute que ceux qui ont tout laissé ont reçu beaucoup, y compris les persécutions. « Cette persécution est le gain du chrétien, le chemin de celui qui veut marcher à la suite de Jésus. Ce chemin, c’est Lui qui l’a parcouru, c’est lui qui a été persécuté ! C’est le chemin de l’abaissement.» 

    Le Saint-Père a poursuivi en citant les Béatitudes : « Heureux êtes-vous si l'on vous insulte, si l'on vous persécute et si l'on vous calomnie de toutes manières à cause de moi. » Ces persécutions sont au cœur de la vie des disciples, elles ont commencé très vite après leur prédication, une fois l’Esprit Saint reçu a t-il rappelé. Et nous même dans nos vies de chrétiens nous aurons la persécution.

    Les martyrs d'aujourd'hui 

    Cette persécution, le Pape en a ensuite rappelé la réalité: les diffamations, les arrestations, la mise en prison, la mort. « Nous oublions facilement, mais pensons à tous les chrétiens il y a 60 ans, dans les camps nazis et communistes : ils étaient si nombreux ! Enfermés car ils étaient chrétiens ! » Et le souverain pontife de mettre en garde contre l’oubli : « Cela existe encore et je peux vous dire qu’ il y a plus de martyrs aujourd’hui que dans les premiers temps de l’Eglise ! »

    Le Pape a ainsi fait référence à tous ces chrétiens qui sont condamnés pour le simple fait de posséder une bible, ou qui ne peuvent pas faire un signe de croix. Ce chemin de persécution est ce qui arrive quand nous suivons Jésus a t-il répété. « Pensons à tant de frères et sœurs qui ne peuvent pas prier ensemble, parce qu’ils sont persécutés, parce qu’ils ne peuvent avoir le livre de l’Evangile ou bien une bible a conclu François, pensons aussi à ceux pour qui il est interdit d’aller à la messe. Demandons-nous enfin si nous sommes disposés à porter la Croix comme Jésus, à porter les persécutions pour témoigner de Jésus, comme le font tous ces frères et sœurs humiliés. Penser à cela nous fera du bien à tous ».

  • Le Mercredi des Cendres

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    Evangile du jour : Mt 6, 1-6.16-18

    Comme les disciples s'étaient rassemblés autour de Jésus, sur la montagne, il leur disait : « Si vous voulez vivre comme des justes, évitez d'agir devant les hommes pour vous faire remarquer. Autrement, il n'y a pas de récompense pour vous auprès de votre Père qui est aux cieux. 

    « Ainsi, quand tu fais l'aumône, ne fais pas sonner de la trompette devant toi, comme ceux qui se donnent en spectacle dans les synagogues et dans les rues, pour obtenir la gloire qui vient des hommes. Amen, je vous le déclare : ceux-là ont touché leur récompense. Mais toi, quand tu fais l'aumône, que ta main gauche ignore ce que donne ta main droite, afin que ton aumône reste dans le secret ; ton Père voit ce que tu fais dans le secret : il te le revaudra. 

    « Et quand vous priez, ne soyez pas comme ceux qui se donnent en spectacle : quand ils font leurs prières, ils aiment à se tenir debout dans les synagogues et les carrefours pour bien se montrer aux hommes. Amen, je vous le déclare : ceux-là ont touché leur récompense. Mais toi, quand tu pries, retire-toi au fond de ta maison, ferme la porte, et prie ton Père qui est présent dans le secret ; ton Père voit ce que tu fais dans le secret : il te le revaudra. 

    « Et quand vous jeûnez, ne prenez pas un air abattu, comme ceux qui se donnent en spectacle : ils se composent une mine défaite pour bien montrer aux hommes qu'ils jeûnent. Amen, je vous le déclare : ceux-là ont touché leur récompense. Mais toi, quand tu jeûnes, parfume-toi la tête et lave-toi le visage ; ainsi, ton jeûne ne sera pas connu des hommes, mais seulement de ton Père qui est présent dans le secret ; ton Père voit ce que tu fais dans le secret : il te le revaudra. »

     

    Homélie du Père Joseph-Marie Verlinde (fsJ) - homelies.fr (Archive 2003)

    L'Évangile de ce jour nous plonge d’emblée au cœur de l'exigence de ce temps de carême, en précisant non seulement les actions concrètes qu balisent le chemin de conversion, mais aussi l'attitude intérieure qui convient pour que Dieu puisse agréer nos efforts.

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  • Le message du pape François pour le Carême

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    PREMIER MESSAGE DE CAREME DU PAPE FRANÇOIS

    (VIS). Le message du Pape pour le Carême 2014, intitulé "Il s’est fait pauvre pour nous enrichir par sa pauvreté" (tiré de la Seconde Epître aux Corinthiens), daté du 26 décembre dernier, a été présenté le 4 février. En voici le texte intégral:

    "Chers frères et sœurs, je voudrais vous offrir, à l’occasion du Carême, quelques réflexions qui puissent vous aider dans un chemin personnel et communautaire de conversion. Je m’inspirerai de la formule de saint Paul: Vous connaissez en effet la générosité de notre Seigneur Jésus Christ. Lui qui est riche, il est devenu pauvre à cause de vous, pour que vous deveniez riches par sa pauvreté. L’Apôtre s’adresse aux chrétiens de Corinthe pour les encourager à être généreux vis-à-vis des fidèles de Jérusalem qui étaient dans le besoin. Que nous disent-elles, ces paroles de Paul, à nous chrétiens d’aujourd’hui? Que signifie, pour nous aujourd’hui, cette exhortation à la pauvreté, à une vie pauvre dans un sens évangélique?

    La grâce du Christ. Ces paroles nous disent avant tout quel est le style de Dieu. Dieu ne se révèle pas par les moyens de la puissance et de la richesse du monde, mais par ceux de la faiblesse et la pauvreté: Lui qui est riche, il est devenu pauvre à cause de vous. Le Christ, le Fils éternel de Dieu, qui est l’égal du Père en puissance et en gloire, s’est fait pauvre. Il est descendu parmi nous, il s’est fait proche de chacun de nous, il s’est dépouillé, comme vidé, pour nous devenir semblable en tout. Quel grand mystère que celui de l’Incarnation de Dieu! C’est l’amour divin qui en est la cause, un amour qui est grâce, générosité, désir d’être proche et qui n’hésite pas à se donner, à se sacrifier pour ses créatures bien-aimées. La charité, l’amour, signifient partager en tout le sort du bien-aimé. L’amour rend semblable, il crée une égalité, il abat les murs et les distances. C’est ce qu’a fait Dieu pour nous. Jésus en effet, a travaillé avec des mains d’homme, il a pensé avec une intelligence d’homme, il a agi avec une volonté d’homme, il a aimé avec un cœur d’homme. Né de la Vierge Marie, il est vraiment devenu l’un de nous, en tout semblable à nous, hormis le péché.

    La raison qui a poussé Jésus à se faire pauvre n’est pas la pauvreté en soi mais, dit saint Paul, pour que nous devenions riches par sa pauvreté. Il ne s’agit pas d’un jeu de mots, ni d’une figure de style. Il s’agit au contraire d’une synthèse de la logique de Dieu, de la logique de l’amour, de la logique de l’Incarnation et de la Croix. Dieu n’a pas fait tomber sur nous le salut depuis le haut, comme le ferait celui qui donne en aumône de son superflu avec un piétisme philanthropique. Ce n’est pas cela l’amour du Christ ! Lorsque Jésus descend dans les eaux du Jourdain et se fait baptiser par Jean Baptiste, il ne le fait pas par pénitence, ou parce qu’il a besoin de conversion ; il le fait pour être au milieu des gens, de ceux qui ont besoin du pardon, pour être au milieu de nous, qui sommes pécheurs, et pour se charger du poids de nos péchés. Voilà la voie qu’il a choisie pour nous consoler, pour nous sauver, pour nous libérer de notre misère. Nous sommes frappés par le fait que l’Apôtre nous dise que nous avons été libérés, non pas grâce à la richesse du Christ, mais par sa pauvreté. Pourtant Paul connaît bien la richesse insondable du Christ, établi héritier de toutes choses. Alors quelle est-elle cette pauvreté, grâce à laquelle Jésus nous délivre et nous rend riches? C’est justement sa manière de nous aimer, de se faire proche de nous, tel le Bon Samaritain qui s’approche de l’homme laissé à moitié mort sur le bord de la route. Ce qui nous donne la vraie liberté, le vrai salut, le vrai bonheur, c’est son amour de compassion, de tendresse et de partage. La pauvreté du Christ qui nous enrichit, c’est le fait qu’il ait pris chair, qu’il ait assumé nos faiblesses, nos péchés, en nous communiquant la miséricorde infinie de Dieu. La pauvreté du Christ est la plus grande richesse. Jésus est riche de sa confiance sans limite envers le Père, de pouvoir compter sur Lui à tout moment, en cherchant toujours et seulement la volonté et la gloire du Père. Il est riche comme est riche un enfant qui se sent aimé et qui aime ses parents et ne doute pas un seul instant de leur amour et de leur tendresse. La richesse de Jésus, c’est d’être le Fils. Sa relation unique avec le Père est la prérogative souveraine de ce Messie pauvre. Lorsque Jésus nous invite à porter son joug qui est doux, il nous invite à nous enrichir de cette riche pauvreté et de cette pauvre richesse qui sont les siennes, à partager avec lui son Esprit filial et fraternel, à devenir des fils dans le Fils, des frères dans le Frère Premier-né. Léon Bloy a dit qu’il n’y a qu’une seule tristesse, c’est celle de ne pas être des saints. Nous pourrions également dire qu’il n’y a qu’une seule vraie misère, c’est celle de ne pas vivre en enfants de Dieu et en frères du Christ.

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  • Les intentions de prière du pape pour mars 2014

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    L'intention de prière générale du Saint-Père pour mars est:

    "Pour que les droits et la dignité des femmes soient respectés dans tous les milieux".

    Son intention missionnaire est:

    "Pour que de nombreux jeunes accueillent l'invitation du Seigneur à consacrer leur vie à l'annonce de l'Evangile".

  • Belgique : le Roi a signé la loi sur l'extension de l'euthanasie

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    Dans la « Libre » de ce jour, Christian Laporte, l’incontournable spécialiste du trône et de l’autel estime que le chef de l'Etat a donc parfaitement rempli son rôle constitutionnel "malgré diverses pressions" :

     « C'est fait: le roi Philippe a signé ce dimanche la loi sur l'extension de l'euthanasie aux mineurs. C'était la dernière attendue dans le processus de suivi de la législation depuis son adoption par la Chambre, il y a deux semaines après l'avoir été par le Sénat. Une extension de l'euthanasie voulue et votée par des majorités de rechange comprenant surtout des élus PS, MR, Ecolo-Groen et N-VA mais certainement pas de manière unanime en leur sein puisque d'autres parlementaires de ces partis se sont abstenus ou ont voté contre au nom de la liberté de conscience. Quant au fait que la signature ait été apposée sous la loi quinze jours après son approbation par le chef de l'Etat, il apparaît que c'est un délai tout à fait normal même si, en la matière, il n'existe pas de réelles normes.

    Le chef de l'Etat a donc parfaitement rempli son rôle constitutionnel malgré diverses pressions dont la moindre ne fut pas une pétition de CitizenGO, une fondation catholique espagnole attachée aux valeurs traditionnelles et à la famille de base. Cette dernière l'avait elle-même diffusée à l'initiative d'un couple de catholiques autrichiens, Martin et Gudrun Kluger, les parents d'une famille nombreuse, très engagés dans diverses associations catholiques.

    Leur pétition a recueilli plus de 200.000 signatures principalement à l'étranger où l'on ne connaît évidemment pas tous les tenants et aboutissants de la sanction et de la promulgation royale d'une loi en Belgique. Et où on a visiblement oublié aussi que si au nom de sa conscience, le roi Baudouin n'avait pas voulu signer la loi sur la dépénalisation de l'avortement, il avait en même temps demandé au gouvernement de l'époque de tout mettre en œuvre pour qu'elle soit sanctionnée et promulguée. »

    Réf. Le Roi a signé la loi sur l'extension de l'euthanasie

     Le refus de signature du Roi n’aurait pas empêché la sanction et la promulgation de la loi en usant d’une astuce constitutionnelle. Il aurait, par contre, provoqué une crise mettant en péril le trône et la nation. Un tel geste que Baudouin a pu se permettre en 1990 eût été contreproductif sur toute la ligne aujourd’hui. Au lieu de vouloir sacrifier le roi sur l’autel de leurs convictions, les pétitionnaires doivent mobiliser leurs énergies pour susciter en Belgique un véritable débat de société sur la problématique de l’euthanasie des mineurs (et des autres). Avec 73% d’opinions belges favorables à l’actuelle législation mortifère, ils ne sont pas au bout de leur peine !   JPSC

  • Le passeur de Dieu, un roman du Père Zanotti-Sorkine

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    Le passeur de Dieu

    Présentation de l'éditeur :

    Xavier, trente-deux ans, journaliste à Paris, ne supporte plus la vie qu'il mène. Usé par son rythme trépidant, lassé des amours éphémères, déçu par la médiocrité des liens, vidé de tout élan et ne sachant plus où trouver de la force pour éclairer sa vie, il décide, sur un coup de tête, de passer quelques jours dans un ermitage auprès d'un vieux moine, haut en couleur, à la stature spirituelle et humaine hors du commun. Il s'installe au creux d'un monastère perdu dans la montagne. Partageant la vie de prières et les travaux des moines, il dort dans une cellule et prend un repas par jour. Sa cure de silence est entrecoupée par des conversations à la fois chaleureuses et exigeantes menées souvent par le père supérieur et parfois avec les autres moines dont les différentes personnalités le surprennent, mais moins toutefois que le bonheur qu'ils respirent. À la fin de sa retraite, il remonte à Paris en partie lavé de son mal-être et rencontre une jeune femme. Un voyage initiatique aussi dense qu'inattendu, ponctué de dialogues revigorants, riche de sagesse et de bon sens, plein d'émotion et parfois d'humour où la source du christianisme jaillit comme un leçon de vie.

    Voir également : le-passeur-de-dieu-ou-linvitation-au-ciel-du-pere-zanotti-sorkine

  • Faire confiance à la Providence (8e dimanche du temps ordinaire)

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    Vivre de la Providence

    homélie de l'abbé Christophe Cossement pour le 8e dimanche A, 2 mars 2014

    « Le Seigneur m’a abandonnée, le Seigneur m’a oubliée ». Ce cri du peuple de Dieu devient un jour ou l’autre le nôtre, jaillissant du plus profond de notre détresse. Alors les paroles de Jésus nous arrivent comme une provocation  : ne vous faites pas tant de souci pour votre vie ! Dieu ne fera-t-il pas bien davantage pour vous que pour les oiseaux du ciel qu’il nourrit ou l’herbe des champs qu’il habille ? Dans toutes nos détresses et devant tout ce qui nous menace il nous est donné une présence, celle de Dieu, qui veille.

    Cette présence n’est pas très facile à percevoir, et l’être humain voudrait une assurance plus concrète devant tout ce qui le menace — par exemple la possibilité de ne plus compter aux yeux des autres, ou une maladie grave ; toutes ces situations où nous rejoignons la condition humaine dans sa fragilité, dans le fait d’être « chair » comme dit la Bible. Où trouver une sorte d’assurance vie contre tout ce qui est inquiétant ? Lorsqu’on cherche une assurance plus concrète que l’amour de Dieu et de nos proches, inévitablement on tombe sur l’argent. L’argent comme source de paix et de confort, est-ce plausible ?

    Beaucoup de gens entretiennent un rapport à l’argent où ils sont captifs. S’ils disent que l’argent ne fait pas le bonheur, ils ajoutent aussitôt  : mais il y contribue. Et ainsi, d’une certaine façon, ils placent leur espérance dans l’argent. Or l’argent a sa propre logique, qui engendre la crainte de ne plus en avoir, qui nous engage dans des démarches pour avoir plus d’argent, sans trop regarder si les placements offerts par la banque font prospérer l’économie des hommes ou seulement les marchés financiers. La logique de l’argent est opposée à celle du cœur, et elle ferme le cœur. Elle fait regarder les pauvres non comme des frères mais comme des personnes encombrantes qui en veulent plus ou moins à notre argent. Elle fait fuir dans un travail qui absorbe toute notre énergie et toutes nos capacités relationnelles, de sorte qu’on rentre à la maison avec de quoi bien vivre mais aussi tendu et refermé, exigeant et insatisfait. Promettre le bonheur et rendre insatisfait, entraînant dans une course en avant vers les plaisirs, c’est la logique de l’argent.

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  • BXL, vendredis de Carême : chemin de croix à l'église de La Viale Europe

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  • Fabrice Hadjadj : "il n'y a avait pas plus antichrétien que moi"

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    Philosophe, auteur de pièces de théâtre et écrivain français – Fabrice Hadjadj a reçu l’an dernier le prix « Spiritualités d’aujourd’hui » pour son livre Comment parler de Dieu aujourd’hui : Anti-manuel d'évangélisation; il enseigne également la philosophie au Collège St-Michel (Fribourg). Il se confie à l’Apic à l’occasion du 10e anniversaire de cet Institut qui accueille en ce moment 51 étudiants venus de divers pays européens.

    Lire cette interview sur Apic

  • L'Eglise, des frères qui s'aiment malgré les différences

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    D’Anita Kurian sur le site Zenit.org à propos de la rencontre des évêques amis du Mouvement des Focolari :

    « Le pape a rencontré les évêques amis du mouvement des « Focolari », le 27 février 2014, au Vatican.

    Saluant le thème de leur congrès annuel – « La réciprocité de l’amour entre les disciples du Christ » – qui « rappelle le commandement nouveau donné par Jésus à ses disciples », le pape s’est réjoui de « cette occasion de partage fraternel des expériences spirituelles et pastorales dans la perspective du charisme de l’unité ».

    « La société d’aujourd’hui a grand besoin du témoignage d’un style de vie d’où transparaît la nouveauté donnée par le Seigneur Jésus : des frères qui s’aiment malgré les différences de caractère, de provenance, d’âge… Ce témoignage fait naître le désir d’être impliqués dans la grande parabole de communion qu’est l’Eglise », a-t-il ajouté.

    En effet, a poursuivi le pape, « quand une personne ressent que “la réciprocité de l’amour entre les disciples du Christ” est possible et est capable de transformer la qualité des relations interpersonnelles, elle se sent appelée à découvrir ou à redécouvrir le Christ, elle s’ouvre à la rencontre avec Lui, vivant et à l’oeuvre, elle est encouragée à sortir d’elle-même pour aller vers les autres et répandre l’espérance qu’elle a reçue en don ».

    Citant Jean Paul II dans sa Lettre apostolique Novo millennio ineunte, le pape François a donné pour mission de « faire de l'Église la maison et l'école de la communion » (n. 43) : cela est « fondamental pour l’efficacité de tout engagement dans l’évangélisation », a-t-il insisté.

    « Faire de l'Église la maison et l'école de la communion » révèle « le désir profond du Père que tous ses enfants vivent en frères ; la volonté du cœur du Christ que "tous soient un" (Jn 17,21); le dynamisme de l’Esprit-Saint, sa force d’attraction libre et libératrice ».

    « Cultiver la spiritualité de communion rend capable de vivre le chemin œcuménique et le dialogue interreligieux », a estimé le pape.

    Les remerciant de leur visite, il a souhaité, avant de les bénir, que ce congrès soit « une occasion de grandir dans l’esprit de la collégialité, et de tirer de l’amour réciproque un motif d’encouragement et d’espérance renouvelée ».

    Comme évêques, leur a-t-il rappelé, « vous êtes appelés à apporter à ces rencontres le large souffle de l’Eglise, et à faire bénéficier toute l’Eglise de ce que vous recevez ».

    JPSC

  • Quand le pape évoque la beauté du mariage et ceux qui connaissent l'échec de leur amour

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    Sur Radio Vatican :

    Ne pas condamner ceux qui font l'expérience de l'échec de leur propre amour

    (RV) Derrière la casuistique, il y a toujours un piège dressé contre nous et contre Dieu. C’est ce qu’a affirmé ce vendredi matin le Pape François lors de la messe célébrée en la chapelle de la maison Sainte-Marthe. Le Pape, en commentant l’Évangile du jour, s’est arrêté sur la beauté du mariage et a prévenu qu’il faut accompagner et non pas condamner ceux qui connaissent l’échec de leur propre amour. Il a répété que le Christ est l’époux de l’Église et que donc, on ne peut pas comprendre l’un sans l’autre.

    Les docteurs de la loi cherchent à piéger Jésus pour « lui enlever l’autorité morale ». Le Pape François a pris appui sur l’Évangile du jour pour offrir une catéchèse sur la beauté du mariage. Les pharisiens, a-t-il observé, se présentent chez Jésus avec le problème du divorce. Leur style, a-t-il relevé, est toujours le même : « La casuistique ». Est-ce licite ou pas ? »

    Derrière la casuistique se trouve toujours un piège

    « C’est toujours une petite affaire. Et c’est le piège : derrière la casuistique, derrière la pensée casuistique, il y a toujours un piège. Toujours ! Contre les gens, contre nous et contre Dieu, toujours ! Mais est-ce licite de faire ceci ? Répudier sa propre femme ? Et Jésus répondit, en leur demandant ce que disait la loi et en expliquant pourquoi Moise a établi cette loi ainsi. La référence au Seigneur est tellement belle : 'depuis le début de la création, Dieu les fit homme et femme, pour cela, l’homme quittera son père et sa mère et s’unira à sa femme et ils deviendront une seule chair. Ainsi, ils ne seront plus deux mais une seule chair ' ».

    Le Seigneur, a poursuivi le Pape, « se réfère au chef d’œuvre de la Création » qui sont l’homme et la femme. Et Dieu, a-t-il dit « ne voulait pas seulement l’homme, il le voulait » avec sa « compagne de vie ». C’est un moment poétique, a-t-il observé, lorsque Adam rencontre Ève : « C’est le début de l’amour : allez ensemble dans une seule chair ». Le Seigneur, a-t-il donc répété, « prend toujours cette pensée casuistique et l’amène au début de la révélation ». D’un autre coté, a-t-il expliqué, « ce chef d’œuvre du Seigneur ne s’est pas fini là, pendant les jours de la Création car le Seigneur a choisi cette icône pour expliquer l’amour qu’il porte envers son peuple ». Au point que, a-t-il rappelé, « lorsque le peuple n’est pas fidèle, il lui parle avec des paroles d’amour » :

    Nous devons écouter la douleur de l'échec, et accompagner

    « Le Seigneur prend cet amour du chef d’œuvre de la Création pour expliquer l’amour qu’il porte à son peuple. Et un passage en plus : lorsque Paul a besoin d’expliquer le mystère du Christ, il le fait aussi en rapport, en référence à son épouse : car le Christ est marié, le Christ était marié, il s’était marié avec l’Église, avec son peuple. Comme le Père s’était marié avec le Peuple d’Israël, le Christ épousa son peuple. C’est l’histoire d’amour, c’est l’histoire du chef d’œuvre de la Création ! Et devant ce parcours d’amour, cette icône , la casuistique tombe et devient douleur. Mais quand on laisse son père et sa mère pour s’unir à une femme, ne faire qu’une seule chair et aller de l’avant et que cet amour échoue, nous devons écouter la douleur de l’échec, accompagner ces personnes qui ont subi cet échec de leur propre amour. Ne pas condamner ! Marcher de l’avant avec eux ! Et ne pas faire de casuistique avec leur situation ».

    Le mariage est beau, la famille est belle

    Lorsque quelqu’un lit ceci, « il pense à ce dessin d’amour, à ce chemin d’amour du mariage chrétien, que Dieu a bénit dans le chef d’œuvre de sa Création ». Une « bénédiction- a-t-il averti- qui n’a jamais été enlevée. » Même le péché originel ne l’a pas détruite ! Donc, lorsque quelqu’un pense à cela, « il voit combien l’amour est beau, combien le mariage est beau, combien la famille est belle, combien ce chemin est beau et à quel point nous devons être proches des frères et des sœurs qui dans leur vie, ont subi la disgrâce d’un échec dans l’amour ». Reprenant ainsi Saint-Paul, le Pape François a souligné la beauté « de l’amour que le Christ porte à son épouse, l’Église ! » :

    « Ici aussi nous devons être attentifs à ce que l’amour ne soit pas un échec ! Parler d’un Christ trop célibataire : le Christ a épousé l’Église ! On ne peut pas comprendre le Christ sans l’Église et l’on ne peut pas comprendre l’Église sans le Christ. C’est le grand mystère du chef d’œuvre de la Création. Que le Seigneur nous donne à tous la grâce de le comprendre et la grâce de ne jamais tomber dans ces comportements casuistiques des pharisiens, des docteurs de la loi ».

  • Belgique : les dhimmis veulent discuter

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    De l'abbé Eric de Beukelaer sur son "minisite":

    « Dans mon post précédent, je suggérais que l’enseignement pourrait être le prochain grand chantier porté par le Centre d’Action Laïque (CAL) en Belgique. En entendant l’interview de Pierre Galand ce matin sur la radio Première (RTBF), je me dis que j’ai eu du flair. Au nom d’une salutaire modernisation du système scolaire, le président sortant du Centre d’Action Laïque (CAL) en appelle à – je le cite : « donner un coup de canif dans le pacte scolaire »pour aboutir à un seul réseau – public et sans cours philosophiquement engagés s’entend (cours de religion et de morale laïque, remplacés par des cours de philosophie et de citoyenneté).

    Dans le quotidien « le Soir » de ce jour (p.8), l’enjeu s’élargit avec l’intervention du très laïque député socialiste (et médecin) Philippe Mahoux. Ce dernier propose de faire voter une loi, obligeant les établissements de soins (hôpitaux, maisons de repos) subsidiés par l’état à pratiquer des euthanasies. Je le cite : « Aux élus du peuple de trancher ? Soit. Le fait que, pour être agréés, des hôpitaux ou des maisons de repos doivent effectivement appliquer la loi sera clairement inscrit dans une proposition de loi au programme du PS pour la prochaine législature. C’est une question de respect de droit du patient ».

    Ces deux prises de position ont le mérité de la cohérence : En finir avec un réseau scolaire philosophiquement situé et avec des institutions de soin ayant une éthique particulière. Face à cela, que va faire l’opinion catholique ?

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