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Foi - Page 838

  • Liège, 14 mars : Le Saint Suaire de Turin, actualité sur une des énigmes les plus passionnantes

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    Le suaire de Turin est vénéré depuis bien longtemps avant l’invention de la photographie. S’agit-il du tissu qui recouvrait le visage du Christ lors de la résurrection ?

    Le premier photographe qui a développé l’image de ce célèbre tissu s’est rendu compte que le négatif représentait le corps et le visage d’un homme ressemblant à Jésus de Nazareth, portant des marques de clous dans les mains, les pieds et le côté !

    Cette énigme est l’une des plus passionnantes de notre époque. Elle divise les scientifiques dont certains ne parviennent pas à démontrer le contraire.

     

    « Le saint Suaire de Turin - actualité sur une des plus passionnantes énigmes de la Science »

    Par l’abbé Philippe Dalleur, spécialiste du sujet, docteur en Sciences Appliquées à l’Université Catholique de Louvain et professeur de philosophie à l’Université Pontificale de la Sainte Croix à ROME

    Jeudi 14 mars, dès 20h15, Presbytère de Saint Jacques, 8 place Saint Jacques, 4000 Liège

     

    Une organisation des groupes adultes et jeunes de la Communauté de l’Emmanuel sur Liège avec la paroisse Saint Jacques.

  • « Je ne vous laisserai pas orphelins » : un hommage à Benoît XVI

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    misa26.jpgAlors que s’est achevé le pontificat de Benoit XVI, le Centre Île de Meuse (Opus Dei) à Liège, nous communique cette tribune de Xavier Echevarria, Evêque, Prélat de l’Opus Dei (photo),  parue sur le site du journal la Croix, le jour même où la renonciation du pape devint effective :

     « Je ne vous laisserai pas orphelins » (Jn, 14,18) dit le Christ aux apôtres. Il leur promit le Saint-Esprit qui, à son tour, ferait d’eux de véritables fils du Père. Je ne vous laisserai pas orphelins : voici les mots qui me viennent à l’esprit au moment où s’achève le pontificat de Benoît XVI. Il ne nous laisse pas orphelins, parce que son magistère est toujours vivant, parce qu’il va nous accompagner par sa prière et par son affection paternelle, parce que sa figure de Bon Pasteur s’affermit de jour en jour et, enfin, parce que le Saint-Esprit continuera de guider son Église avec un nouveau pape.

    La richesse du magistère de Benoît XVI montre son extraordinaire capacité à exprimer des vérités profondes avec des mots simples. Il a tiré profit de l’apparente « éclipse de Dieu » pour nous inviter à redécouvrir le sens de Dieu, Créateur et Rédempteur, qui est toujours à l’œuvre dans notre monde.

    Il nous a fermement rappelé que l’essence même de Dieu est l’amour et que, de ce fait, l’amour est la raison d’être et le chemin de l’homme. En cette Année de la Foi, celui-ci pourra s’appuyer sur les références sûres que sont le Catéchisme de l’Église Catholique et son Compendium, fruits du Concile Vatican II, et pour lesquels le cardinal Ratzinger joua un rôle essentiel. Le Catéchisme de l’Église Catholique nous invite à contempler et à vivre l’Église comme une Communion des Saints dans laquelle aucun baptisé ne se sent étranger et où l’on apprend à exercer la charité dans la vérité.

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  • Le pape à venir

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    Excellent "recadrage" de l'abbé Eric Iborra (sur Liberté politique) :

    Les dernières paroles publiques du bien aimé pape Benoît XVI, prononcées du balcon de la loggia de la résidence pontificale de Castel Gandolfo, étaient aussi pour nous : « Nous allons de l'avant, avec le Seigneur, pour le bien de l'Église et du monde ». « Aller de l'avant », selon ses vœux, c'est maintenant tourner notre regard vers le collège des cardinaux, dont les rencontres prépareront l'ouverture du conclave auxquels seuls les cardinaux électeurs prendront part.

     « ALLER DE L'AVANT », c'est donc attendre la désignation de celui que le Seigneur a choisi pour guider l'Église dans la tumultueuse traversée de ce monde. « Que le Seigneur vous montre celui qui est voulu par lui » disait Benoît XVI aux cardinaux au moment de prendre congé d'eux.

    Qui sera-t-il ? Nous n'en savons rien, mais nous l'attendons dans la foi. Et dans la prière, pour que « pleinement dociles à l'action de l'Esprit Saint », selon les mots du Pape, les cardinaux renoncent à toute vue humaine, trop humaine, de la charge. Pour qu'ils soient libres vis-à-vis du monde de la liberté même du martyr dont le rouge de leur habit est un symbole.

    Benoît XVI les y invitait lors de ses adieux, leur demandant – je le cite – « à grandir encore dans cette unité profonde, en sorte que le collège des cardinaux soit comme un orchestre où les diversités, expression de l'Église universelle, concourent toujours à une concorde et à une harmonie supérieures ». Car il sait que « tout royaume divisé en lui-même sera dévasté ».

    C'est à cette prière pour l'unité que nous sommes invités pendant cette période de vacance du Siège apostolique. C'est dans cet esprit que l’Eglise y ajoute les oraisons Pro eligendo Summo Pontifice à chaque messe jusqu'à l'élection du Souverain Pontife. Car le Seigneur ne nous laissera pas orphelins. Lui-même ne cesse de se rendre visible dans son Église, et en particulier à travers ceux qui représentent la tête de son Corps mystique, les prêtres, le sacerdoce. Et pour que l'unité du Corps soit visiblement manifestée, il a choisi Pierre pour la signifier, Pierre à qui il remet les clefs du Royaume des cieux. Le successeur de Pierre est le signe visible de cette unité nécessaire. Le pape qui sera élu représentera visiblement le chef invisible de l'Église.

    L’Église n’est pas aux ordres du monde

    Qui sera-t-il ? Encore une fois nous n'en savons rien, mais nous nous gardons en tout cas des spéculations de certains médias qui veulent réorganiser l'Église à la manière dont ils poussent les parlements occidentaux à bouleverser la société des hommes.

    Nous nous méfions de ceux qui ne mettent jamais les pieds dans une église mais qui prétendent nous dicter ce que l'Église a à penser, à dire et à faire. Nous nous gardons de ceux qui nous déclarent nous imposer un prélat venu du tiers-monde, mais à condition bien sûr qu'il partage les préjugés libéraux de ceux qui font l'opinion occidentale. Nous nous méfions des donneurs de leçon en modernité chrétienne, car nous ne voulons pas nous dissoudre dans une comprehensiveness à l'anglicane, aussi large d'esprit qu'elle est vide de contenu.

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  • Une parole agissante, capable de transformer nos vies

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    Evangile du jour : Jean, 4, 43-54

    Jésus, après avoir passé deux jours chez les Samaritains, partit pour la Galilée. (Lui-même avait attesté qu'un prophète n'est pas honoré dans son propre pays.) Il arriva donc en Galilée ; les Galiléens lui firent bon accueil, car ils avaient vu tout ce qu'il avait fait à Jérusalem pendant la fête de la Pâque, puisqu'ils étaient allés eux aussi à cette fête. 

    Ainsi donc Jésus revint à Cana en Galilée, où il avait changé l'eau en vin. Or, il y avait un fonctionnaire royal, dont le fils était malade à Capharnaüm. Ayant appris que Jésus arrivait de Judée en Galilée, il alla le trouver ; il lui demandait de descendre à Capharnaüm pour guérir son fils qui était mourant. Jésus lui dit : « Vous ne pourrez donc pas croire à moins d'avoir vu des signes et des prodiges ? » Le fonctionnaire royal lui dit : « Seigneur, descends, avant que mon enfant ne meure ! » Jésus lui répond : «Va, ton fils est vivant. »

    L'homme crut à la parole que Jésus lui avait dite et il partit. Pendant qu'il descendait, ses serviteurs arrivèrent à sa rencontre et lui dirent que son enfant était vivant. Il voulut savoir à quelle heure il s'était trouvé mieux. Ils lui dirent : « C'est hier, au début de l'après-midi, que la fièvre l'a quitté. » Le père se rendit compte que c'était justement l'heure où Jésus lui avait dit : « Ton fils est vivant. » Alors il crut, avec tous les gens de sa maison. 

    Tel est le second signe que Jésus accomplit lorsqu'il revint de Judée en Galilée.

    Homélie du Père Joseph-Marie Verlinde (homélies.fr) (Archive 2009)

    C’est avec le quatrième évangile que nous cheminerons désormais vers Pâques. Nous y entrons au chapitre 4 avec le second signe que Jésus accomplit, et qui se situe, comme le premier, à Cana en Galilée. Jésus est en provenance de Judée et a pris le temps de s’arrêter deux jours en Samarie où il a reçu un bon accueil après la rencontre avec la femme samaritaine au bord du puits de Jacob (Jn 4, 1-42).

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  • Mgr Maroy : « et si la Belgique se penchait sur la RDC ? »

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    Lu sur le site des médias catholiques belges :

    De passage en Belgique, Mgr François-Xavier Maroy, archevêque de Bukavu à l’Est du Congo, souhaite que la Belgique intervienne militairement au Congo. Il pèse à peine ses mots : « Pourquoi ne pas participer à une mission de paix en tant qu’ancien colonisateur ? Que d’autre fait la France au Mali ? »

    Originaire de la capitale du Kivu, Mgr François-Xavier Maroy Rusengo sait bien que le siège d’archevêque de Bukavu qu’il occupe n’est pas des plus stables. Il est déjà le troisième successeur du jésuite Christophe Munzihirwa Mwene Ngabo, assassiné en octobre 1996. Par ailleurs, il a aussi la charge, en tant qu’administrateur, du diocèse d’Uvira, depuis la nomination de Mgr Jean-Pierre Tafunga Mbayo au siège archiépiscopal de Lubumbashi.

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  • Opter pour la radicalité évangélique, ici et maintenant

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    Michel Zanotti-Sorkine a invité, hier à Koekelberg, à opter pour la radicalité évangélique. Il a réfuté les objections habituelles qui nous confortent dans notre tiédeur et qui nous font abaisser l’évangile à notre niveau plutôt que de nous laisser élever par lui en suivant le Christ comme Il nous y invite. Ne s’est-on pas installé dans des accommodements faciles en se retranchant derrière de subtiles distinctions ? Je pense tout particulièrement à cette distinction entre conseils et préceptes évangéliques, les préceptes étant censés régir la vie de tout chrétien tandis que les conseils invitant à la perfection ne s’adresseraient qu’à ceux qui y seraient appelés par vocation particulière. Utile distinction permettant de se donner bonne conscience en ajustant l’évangile à notre médiocrité. Cela me rappelle une vieille amie qui avait toujours à la bouche cette parole facile : « le Bon Dieu n’en demande pas tant ! ». Aujourd’hui, face à une société complètement déboussolée livrée à tous les errements qui la font consentir à l'avortement, à l'euthanasie, à une destruction systématique de la famille, à une propagande homosexualiste insensée, sur fond d’égoïsme individualiste et d’hédonisme matérialiste, nous n’avons d’autre choix que d’opter pour la radicalité évangélique, ici et maintenant. Cela s’applique en priorité au  lien que nous entretenons avec ce que nous avons. Nous nous sommes très bien habitués à vivre cette contradiction entre le fait d’entendre cette invitation au détachement et celui de consacrer beaucoup de temps et d’énergie à ce que nous possédons. Des chrétiens embourgeoisés vivant dans une opulence bien affichée peuvent-ils être des témoins crédibles ? C’est une question extrêmement embarrassante que l’on préfère fuir mais qui est pourtant essentielle. « Il est vraiment très difficile pour ceux qui possèdent des richesses d’entrer dans le Royaume des Cieux » « Peut-être parce que, trop souvent, ce sont nos richesses qui nous possèdent. Peut-être aussi parce qu’elles sont ce que nous n’avons pas partagé avec plus pauvre que nous ; et même si cette radicalité de l’évangile nous déplaît, nous ne pouvons pas la gommer... Peut-être enfin parce que nos richesses nous apprennent à nous suffire par nous-mêmes et ne nous enseignent pas à être dans la position de celui qui reçoit. » (Marie-Noëlle Thabut)

  • Avec Mgr Léonard à Koekelberg ou quand la foi soulève les montagnes...

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    Qui croirait que dans la capitale de ce pays, marqué par le matérialisme et le rejet de ses racines chrétiennes, il suffit que l’archevêque lance une simple invitation pour qu’elle soit aussitôt suivie, avec un grand enthousiasme, par de très nombreuses personnes heureuses de s’engager dans une démarche de conversion ? C’est pourtant ce à quoi l’on a assisté ce samedi après-midi. La basilique de Koekelberg était noire de monde (plus de deux mille personnes) et il a manqué de chaises pour y installer tous les participants. Le thème de ce rassemblement était la conversion du cœur et la guérison du monde, de véritables urgences quand on jette les yeux sur la société d’aujourd’hui.

    En première partie, le Père Zanotti-Sorkine, venu de Marseille pour la circonstance, a exhorté l’assemblée à s’engager dans une réelle conversion du cœur pour qu’il soit habité par l’amour de Dieu et du prochain. La vie du chrétien se devrait d’être axée sur la prière, sur les sacrements et de s’inspirer de la vie et des paroles de Jésus, tout en se confiant à Marie. La foule a applaudi à de nombreuses reprises des paroles fortes invitant à la radicalité et à porter aux hommes d’aujourd’hui le Christ de façon crédible. Il a également insisté sur la nécessité pour les prêtres d’exercer en priorité leur apostolat en étant présents dans leurs églises pour y confesser et célébrer une liturgie digne de ce nom, tandis que les laïcs devraient un peu moins hanter les sacristies pour être davantage dans le monde et y rayonner leur foi.

    En seconde partie, Mgr Léonard a présidé une eucharistie très fervente accompagnée de chants largement empruntés au répertoire du Renouveau charismatique. Souffrant d’une extinction de voix, le primat de Belgique a cependant délivré un message stimulant, susceptible de redynamiser les baptisés. Son homélie commentant la parabole du fils prodigue fut un beau moment de méditation sur l’ampleur de la miséricorde du Père dont l’amour surabonde et relève un fils qui ne voyait en son père qu’un patron et se comportait comme un appointé soucieux de ses seuls droits.

    Cette très belle réussite n’est que le début d’une remobilisation qui devrait déboucher sur de nouvelles propositions. « Maranatha » (« Reviens, Seigneur Jésus ») est le nom qui est donné à cette initiative qui se veut œcuménique (et même, plus tard, ouverte aux autres religions). La première activité annoncée est un grand pèlerinage en Terre Sainte durant l’été prochain mais d’autres convocations devraient suivre et ce blog les relayera avec joie. Cela fait longtemps, sur belgicatho, que l’on aspire à voir nos évêques lancer un tel appel, nous invitant à une démarche exceptionnelle à la hauteur des défis des temps présents et de la gravité d’une situation dont on ne parvient plus à mesurer l’ampleur. On peut espérer (rêver ?) que les évêques des autres diocèses entreront dans cette dynamique et que cette mobilisation sera relayée dans les paroisses. 

  • Cardinal Journet : le pape est le vicaire du Christ, pas de l’Eglise

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    Lu sur le site du bimensuel « L’Homme Nouveau »

    charles-journet-temoin_Small.jpgLe Conclave s'ouvrira mardi 12 mars prochain. Le programme prévoit pour ce premier jour de la réunion des cardinaux qui verra l'élection du prochain pape la messe pro elegendo Pontefice à la basilique Saint-Pierre, célébrée le mardi matin. L'après midi aura lieu l'entrée des cardinaux en conclave. Nous profitons de ces jours qui nous séparent de la joie de connaître le prochain successeur de saint Pierre pour approfondir plusieurs aspects de la théologie touchant au ministère pétrinien. À ce titre, nous publions ci-dessous un court texte du cardinal Journet. 

     «  Simon, fils de Jean, dit le Seigneur, sois le pasteur de mes brebis. Il ne dit pas : de tes brebis. Elles seront toujours à lui. Elles ne changeront pas de maître. Je suis, dit-il encore, le bon pasteur ; je connais mes brebis et mes brebis me connaissent. Il les appelle par leur nom, elles écoutent sa voix, et Il les emmène (Jean, X). Ce sont donc les brebis du Christ, ce ne sont pas ses brebis à lui que paîtra Simon Pierre. C'est au nom du Christ, ce n'est pas en son nom à lui qu'il emmènera. Voilà tout ce qu'on veut rappeler quand on dit que Pierre est le vicaire de Jésus-Christ, puisqu'il est convenu que le pouvoir exercé au nom d'un autre se nomme un pouvoir vicaire.

    Pierre est le vicaire du Christ ; il n'est pas le vicaire de l'Église et de la multitude chrétienne. La juridiction né remonte pas de l'Église jusqu'à lui, elle descend de lui jusqu'à l'Église. Le Christ la lui donne directement et immédiatement, il ne la donne pas d'abord à l'Église avec charge de la lui transmettre (1). Plus encore, il la lui donne antérieurement au choix par l'Église d'une constitution. »

     (1) Le concile du Vatican (Vatican I) dénonce comme contraire à l'Écriture et à la Tradition, l'erreur de ceux qui prétendent « que le primat de juridiction a été donné immédiatement et directement non pas à Pierre, mais à l'Église, et par elle à Pierre son ministre ». Denz., n°1822.

     Extrait de L'Église du Verbe incarné, essai de théologie spéculative, tome 1, deuxième édition corrigée et augmentée, Desclée de Brouwer, 1955, pp.541-542. 

    Ici : Le Pape, vicaire du Christ, non de l'Église 

  • Un amour fugitif comme la brume s'évaporant à la première heure

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    Homélie du jour du Père Joseph-Marie Verlinde (homélies.fr(Archive 2009)

    « Que vais-je te faire, Ephraïm ? Que vais-je te faire, Juda ? Votre amour est fugitif comme la brume du matin, comme la rosée qui s’évapore à la première heure » (Première lecture : Os 6, 1-6). Pourquoi cette plainte du Cœur de Dieu ? Pourquoi ce gémissement impuissant ? Les fils d’Israël ne sont-ils pas pleins de bonnes intentions ? Ne viennent-ils pas d’exprimer la décision de se convertir, de revenir au Seigneur et de chercher sa face ?

    Sans doute, mais leur discours trahit que leur cœur est encore loin de Dieu ; ils ne le connaissent pas vraiment. D’ailleurs ce n’est pas à lui qu’ils s’adressent : il s’agit d’une délibération collective qui parle du Seigneur à la troisième personne.

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  • Le premier vote du conclave aura lieu mardi : rituel et modalités

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    Le rituel du conclave et le premier vote, mardi 12 mars
    Sous la présidence du card. Re

    Anita Bourdin

    ROME, 8 mars 2013 (Zenit.org) - Mardi prochain, 12 mars, les 115 cardinaux électeurs entreront en conclave pour l’élection du Successeur de Pierre. Après les préliminaires ils procèderont à un premier vote.

    Ensuite, chaque jour, 4 scrutins sont prévus : deux le matin et deux l’après midi, ce qui prend du temps, les 115 cardinaux devant déposer à tour de rôle leur bulletin dans l’urne, et attendre ensuite le dépouillement. Et seulemetn deux "fumées", une le matin et une le soir.

    Messe, procession, serment

    Ils célébreront la messe pour l’élection du Pontife romain (pro eligendo romano Pontefice) mardi 12 au matin, à Saint-Pierre.

    Ils se réuniront l’après midi dans la chapelle Pauline d’où partira leur procession, au rythme des litanies des saints : on peut y contempler un tableau de la crucifixion de l’apôtre Pierre.

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  • La transmission : un enjeu déterminant du prochain pontificat

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    Une des constantes du pontificat de Benoît XVI a été son souci de restaurer la transmission. L’Année de la Foi et le dernier synode réuni à Rome en témoignent. Comment, en effet, ne pas être frappé par la déchristianisation qui a fait de l’Europe un véritable désert spirituel en l’espace d’une cinquantaine d’années. Comment ne pas être interpellé par l’effondrement généralisé de la pratique religieuse, des vocations et des différentes formes d’engagement au service de l’Eglise ? En réfléchissant sur l’histoire des religions, on peut constater que la transmission et la prise de relais par les générations suivantes (notamment lors de cérémonies d’initiation) jouent un rôle primordial sans lequel aucune continuité ne peut exister. Or, il faut bien constater que les formes traditionnelles de transmission ont quasiment disparu de façon cruciale en Europe occidentale tout particulièrement.

    Si on réfléchit sur ce qui nous conduit à nous définir comme catholiques dans notre histoire personnelle, on est toujours amené à faire référence à des transmetteurs, personnes ou institutions. Les aînés ont pu encore bénéficier de tout cela qui était alors assuré tour à tour par les enseignants des écoles catholiques, le clergé paroissial, les mouvements de jeunesse et associatifs, et bien évidemment par la famille dont le rôle est irremplaçable. Certains "outils" permettaient à la transmission de bénéficier de supports solides et cohérents parmi lesquels le catéchisme appris par cœur était peut-être l’élément le plus important, mais d’autres aussi comme les bibles en images, par exemple, qui fixaient dans l’imaginaire des évocations qui avaient valeur de repères. Tout cela était « mobilisé » pour préparer l’enfant à franchir le seuil entre l’enfance et l’adolescence et aller vers la vie d’adulte où il prendrait progressivement un relais actif qui le ferait transmetteur à son tour. Les cérémonies de la communion solennelle et de la confirmation, tout comme les promesses formulées dans les mouvements de jeunesse tenaient lieu de « rites d’initiation », actaient la réception du contenu transmis et se révélaient ainsi déterminants dans l’élaboration de l’identité des jeunes croyants. Toute une littérature venait à la rescousse pour étoffer la vie de foi naissante en proposant des modèles auxquels le jeune pouvait s’identifier ; il n’y a qu’à évoquer les collections de vies de saints en images, la bande dessinée d’inspiration chrétienne (le « Don Bosco » de Jijé !), des romans comme les livres du Signe de Piste, etc.

    Les années 60-70 ont constitué un moment de changement radical dans la mentalité occidentale, marquées par le développement fulgurant de la société de consommation et du matérialisme qui l’accompagne immanquablement, mais aussi par une volonté d’innovation et de rupture dont Vatican II pour l’Eglise et Mai 68 pour la société apparaissent comme les moments phares. Tandis qu’une frénésie de réformes s’emparait des responsables de l’éducation, les conduisant à renoncer aux formes traditionnelles de la transmission, une « culture jeune » complètement étrangère à des préoccupations religieuses occupait progressivement le terrain conduisant les nouvelles générations à vivre dans un univers de plus en plus imperméable à la transcendance.

    A tort ou à raison, dans le ressenti collectif des croyants, le Concile est apparu comme une impulsion qui légitimait toutes les remises en question et toutes les prises de distance à l’égard des modes de transmission traditionnels. Il suffit de constater ce qui en est advenu dans les familles, les paroisses, les écoles et les mouvements de jeunesse catholiques. Remarquons que cette « panne de transmission » ne touche pas seulement l’Eglise et la foi mais s’inscrit dans un contexte de crise généralisée de la transmission dans la culture occidentale. Il suffit d’évoquer le monde de l’enseignement où, à côté d’exigences de plus en plus fortes pour les savoirs scientifiques et techniques, l’héritage culturel (histoire, littérature, langues anciennes, arts…) fait les frais de réformes inconsidérées.

    Au milieu de ce naufrage religieux – mais aussi culturel -, l’enseignement de Benoît XVI apparaît comme un effort incessant pour retisser les fils brisés de la transmission, notamment lorsqu’il s’est employé à resituer le dernier concile dans la ligne de la tradition continue de l’Eglise, tout en travaillant à réconcilier avec l’Eglise des groupes plus attachés à cette tradition. Espérons que son successeur sera tout aussi attentif à cette préoccupation et saura poursuivre dans cette direction.   

  • Le Seigneur notre Dieu est l'unique Seigneur

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    Sur homélies.fr, du frère Joseph-Marie Verlinde (Archive 2009) : 

    Le premier des commandements que le Seigneur nous donne, c’est de l’écouter, c'est-à-dire : de tendre l’oreille de notre cœur et de nous faire tout enseignable, de recevoir avec bienveillance sa Parole. Et que nous dit-elle cette Parole ? « Le Seigneur notre Dieu est l’unique Seigneur ». Il n’en est pas d’autre : tous ceux qui prétendent à ce titre « sont des voleurs et des brigands, mais les brebis ne les ont pas écoutés » (Jn 10, 8). Unique est le Bon Berger, et nous le reconnaissons au fait qu’il « se dessaisit de sa vie pour ses brebis ».

    Mais nous sommes sourds, ou plutôt nous refusons d’entendre ; car ce message nous dérange : nous pressentons toute l’exigence qui en découle logiquement : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de tout ton esprit et de toute ta force ». Aussi sommes-nous tentés de dire comme le démon : « Ne me tourmente pas, Jésus », ne vois-tu pas que « je me suis effondré par suite de mes fautes » ? (1ère lect.). N’exige pas de moi des choses impossibles. Toi tu es d’en-haut, mais tu vois bien que je suis d’en-bas, de la terre. Passe ton chemin ; je ferai de mon mieux pour éviter l’enfer, ne m’en demande pas plus…

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