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Foi - Page 836

  • Un regard qui fait miséricorde et qui choisit

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    Le Salon Beige donne des informations intéressantes qu'il a récoltées ur divers sites concernant la devise du nouveau pape "miserando atque eligendo" dont l'origine serait à chercher dans un commentaire de Bède le Vénérable à propos de la vocation de Matthieu.

    "Jésus vit un homme assis au bureau de la douane; son nom était Matthieu. « Suis-moi », lui dit-il. Il le vit non pas tant avec les yeux du corps qu’avec le regard intérieur de sa miséricorde... Il vit le publicain, et parce qu’il le vit d’un regard qui prend pitié et qui choisit ["Miserando atque eligendo"], il lui dit : «Suis-moi», c'est-à-dire imite-moi. En lui demandant de le suivre, il invitait moins à marcher derrière lui qu’à vivre comme lui ; car celui qui déclare demeurer dans le Christ doit marcher dans la voie où lui, Jésus, a marché.... Matthieu se leva et le suivit.

    C'est ici : l'origine-de-la-devise-du-pape-françois-miserando-atque-eligendo.html

  • A propos d'une amie "benoitphile à 100%"

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    Nous avons très souvent apprécié le travail de grande ampleur accompli par une fidèle amie sur le site intitulé "Benoît-et-moi" voué à la défense et à l'illustration du pontificat de Benoît XVI.

    Récemment, un article paru sur notre blog et intitulé "Conclave, les loups sont aux aguets" y a été repris in extenso mais assorti de réserves. Ainsi, dit notre amie, "je ne pense pas que le prochain pape sera soumis aux mêmes attaques que Benoît XVI". Or, il n'a pas fallu attendre bien longtemps pour voir le pape, élu mercredi soir, être aussitôt la cible d'une attaque en règle, l'accusant de collusion avec la dictature de Videla. Et ce n'est très certainement qu'un début.

    Il fallait s'y attendre et nous nous y attendions; c'est le contraire qui aurait été étonnant. Le déchaînement contre l'Eglise va crescendo depuis de nombreuses années et cela ne cessera pas. Nous sommes déjà, ou nous sommes près d'y être, dans une phase apocalyptique d'affrontement entre les disciples du Christ et ses adversaires. Il ne s'agit donc pas d'un acharnement contre un pape en raison de sa personnalité particulière mais bien contre celui qui est le Vicaire du Christ, peu importe qu'il s'appelle Wojtyla, Ratzinger ou Bergoglio (et rétrospectivement Pacelli).

    Nous espérons donc que le travail entrepris pour défendre le pape précédent contre les attaques incessantes de la meute sera poursuivi sous le nouveau pontificat, y compris par notre amie qui est si vaillante dans ce combat. Je suis persuadé que le pontife devenu émérite ne l'en dissuaderait pas.

  • Messe d'action de grâce nationale en Belgique pour le pape François

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    392861_622788944405162_544208094_n.jpg

    Ce mardi 19 mars 2013, une messe nationale d’action de grâce sera célébrée à la Cathédrale des Sts Michel et Gudule, à 19h00. Y participeront les évêques de Belgique et les Nonces apostoliques accrédités auprès de la Belgique et de l‘Union Européenne.

    Les prêtres qui souhaitent concélébrer sont invités à apporter leur aube et une étole blanche (sacristie dans la chapelle Notre-Dame à gauche du chœur).

    Le communiqué des évêques de Belgique

    Les évêques de Belgique ont appris avec émotion et avec joie l’élection du cardinal Bergoglio, archévêque de Buenos Aires et Président de la Conférence épiscopale de l’Argentine. Le conclave, d’à peine deux jours, a montré que les cardinaux électeurs ont rapidement choisi le successeur du pape émérite Benoît XVI.

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  • Confesser le Christ, le Messie, le Fils de Dieu

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    Evangile du jour : Jean 7, 2.10.25-30

    La fête juive des Tentes approchait. Lorsque les frères de Jésus furent montés à Jérusalem pour la fête, il y monta lui aussi, non pas ostensiblement, mais en secret.

    Quelques habitants de Jérusalem disaient alors : « N'est-ce pas lui qu'on cherche à faire mourir ? Le voilà qui parle ouvertement, et personne ne lui dit rien ! Les chefs du peuple auraient-ils vraiment reconnu que c'est lui le Messie ? Mais lui, nous savons d'où il est. Or, lorsque le Messie viendra, personne ne saura d'où il est. » Jésus, qui enseignait dans le Temple, s'écria : « Vous me connaissez ? Et vous savez d'où je suis ? Je ne suis pas venu de moi-même : mais celui qui m'a envoyé dit la vérité, lui que vous ne connaissez pas. Moi, je le connais parce que je viens d'auprès de lui, et c'est lui qui m'a envoyé. »

    On cherchait à l'arrêter, mais personne ne mit la main sur lui parce que son heure n'était pas encore venue.

    Homélie du Père Joseph-Marie Verlinde (Homélies.fr(Archive 2009)

    La structure de cette péricope est complexe ; nous proposons comme angle d’approche, une interprétation symbolique des déplacements effectués par les divers acteurs. La première partie traite en effet d’un voyage géographique - de Galilée à Jérusalem - entrepris pas de nombreux personnages ; dans la seconde, il n’est question que de Jésus, et d’un mouvement à partir de ses origines, connues ou inconnues.

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  • François annonce la couleur

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    Premier sermon du pape, hier à la Sixtine, avec les cardinaux (traduction par nos soins) :

    Dans ces trois lectures, je vois qu'il y a quelque chose de semblable : la dynamique. Dans la première lecture, la dynamique lorsqu’on est en chemin ; dans la deuxième lecture, la dynamique lorsque l'on édifie l'Eglise ; dans le troisième, dans l'Évangile, la dynamique  lorsque l’on confesse. Marcher, édifier, confesser.

    Etre en chemin. « Maison de Jacob, venez, marchons dans la lumière du Seigneur » (Isaïe, 2,5). Il s'agit de la première chose que Dieu dit à Abraham : marche en ma présence et sois irréprochable. Etre en chemin : notre vie est un chemin et lorsque nous nous arrêtons, cela ne va pas. Toujours marcher, en présence de l'Éternel, à la lumière de l'Éternel, en cherchant à vivre de façon irréprochable comme Dieu l’a demandé à Abraham, lors de sa promesse.

    Édifier. Édifier l'Eglise. On parle de pierres ; les pierres ont de la consistance; mais des pierres vives, des pierres ointes par l'Esprit Saint. Édifier l'Eglise, l'Epouse du Christ, sur cette pierre angulaire qui est le Seigneur Lui-même. Voici une autre dynamique de nos vies : édifier.

    Troisièmement, confesser. Nous pouvons marcher tant que nous voulons, nous pouvons construire un tas de choses, mais si nous ne confessons pas Jésus Christ, cela ne va pas. Nous deviendrons une pieuse ONG, mais pas l'Eglise, Epouse du Seigneur. Quand on n’est  pas en chemin, on s’arrête. Lorsqu’on ne construit pas sur le roc, que se passe-t-il ? Il arrive ce qui arrive aux enfants sur la plage quand ils construisent des châteaux de sable ; tout s’écroule, et perd toute consistance. Quand on ne confesse pas Jésus Christ, cela me rappelle la phrase de Léon Bloy: « Qui ne prie pas le Seigneur, invoque le diable ». Lorsque l’on ne confesse pas Jésus Christ, on confesse la mondanité du diable, la mondanité du démon.

    Marcher, édifier-construire, confesser. Mais la chose n'est pas si facile, parce que lorsqu’on est en chemin, lorsqu’on construit, lorsqu’on confesse, des secousses se produisent parfois, il se produit des mouvements qui ne sont pas à proprement parler des mouvements de marche : ce sont des mouvements qui nous tirent en arrière.

    Cet Évangile se poursuit avec une situation particulière. Le même Pierre qui a confessé sa foi en Jésus Christ, lui dit : Tu es le Christ, le fils du Dieu vivant. Je te suis, mais ne parlons pas de la Croix. Ce n'est pas à propos. Je te suis avec une autre possibilité : sans la Croix. Mais quand nous marchons sans la Croix, lorsque nous construisons sans la Croix, et que nous confessons un Christ sans Croix, nous ne sommes pas des disciples du Seigneur : nous sommes des mondains, que nous soyons évêques, prêtres, cardinaux, papes, mais pas des disciples du Seigneur.

    Je voudrais que tous, après ces jours de grâce, nous ayons le courage, le courage à proprement parler, de marcher en présence du Seigneur, avec la Croix du Seigneur ; pour construire l'Eglise sur le sang du Seigneur qui est versé sur la Croix ; et de confesser la seule gloire : le Christ crucifié. Et si l'Eglise avancera.

    Je souhaite à chacun d'entre nous que l'Esprit Saint, par la prière de la Madone, notre Mère, nous accorde cette grâce: marcher, édifier, confesser Jésus Christ crucifié. Ainsi soit-il.

  • Quand un François pourrait en cacher un autre

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    Superbe commentaire de l'abbé Guillaume de Tanoüarn à propos de l'avènement de Benoît, et qui dit, beaucoup mieux que je n'ai pu le faire hier, combien ce pape pourrait nous surprendre :

    Un François peut en cacher un autre

    Ainsi donc le pape François a-t-il déjoué tous les pronostics, parvenant au Souverain pontificat à 76 ans, alors qu'il n'y était pas parvenu (ou qu'il y avait renoncé ?) à 68... lors du précédent conclave, dans lequel il s'était trouvé opposé à Benoît XVI. Pas un vaticaniste ne donnait un kopeck sur son nom. Il y aurait eu un bon coup à faire chez les bookmakers... Dommage ! Reste, malgré la visite de rigueur aujourd'hui à son prédécesseur, que cette élection apparaît comme un échec personnel pour Benoît XVI. Il suffisait, mercredi, de voir la tête de Mgr Marini, grand ordonnateur des cérémonies ratzinguériennes qui a deux reprises essuya un refus ostensible du nouveau pape, pour sentir que le vent avait tourné Place Saint-Pierre. C'est sans doute aussi ce que voulait nous dire le goéland, obstinément vissé à la cheminée de la Sixtine, comme s'il attendait la croisée des vents.
     
  • Le premier pèlerinage du pape François

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    unknown-artist-salus-populi-romani-protectoress-of-the-roman-people-15th-century.jpgPremière visite du pape François : Marie, Salut du Peuple Romain

    Arrivée surprise à Sainte-Marie Majeure

    Rome, 14 mars 2013 (Zenit.orgAnne Kurian

    Le pape François, élu au conclave hier, 13 mars 2013 au soir, comem 266e pape, a réservé sa première visite pour la Vierge Marie, en la basilique de Rome de Sainte-Marie-Majeure, ce jeudi 14 mars au matin, au premier jour de son pontificat. Il était accompagné par le préfet de la Maison pontificale, Mgr Georg Gänswein et par le vice-préfet Mgr Leonardo Sapienza.

     Une visite qu’il avait annoncée hier lors de son premier discours, de la loggia des bénédictions de la basilique vaticane, mais qui a créé la surprise ce matin : « tôt », selon Radio Vatican, le pape est arrivé sous le regard ébahis des enfants sur le chemin de l’école et des romains qui partaient au travail. 

    Le pape François est resté environ une demi-heure en prière à l'autel de la basilique de la Vierge Marie.

    « Nous nous reverrons rapidement : demain je veux aller prier la Vierge pour qu’Elle protège Rome tout entière », avait-il expliqué hier en concluant son premier face-à-face avec la foule en liesse.

    La basilique papale de Sainte-Marie-Majeure, sur la colline de l'Esquilin, non loin de la gare de Termini, est l'une des quatre basiliques majeures de Rome - avec Saint-Pierre, Saint-Jean, et Saint-Paul - que le nouveau pape doit traditionnellement visiter: cela appartient aux rites de son "installation".

    Mais cette visite, "privée" aura touché les Romains: la basilique abrite l'antique icône de Marie vénérée sous le vocable de "Salut du Peuple Romain" (Salus Populi Romani). 

    Cette icône de la Vierge à l'Enfant est de grandes dimensions et peinte sur un support de cèdre. Elle fait l'objet d'une dévotion particulière au moins depuis le XIIIe siècle, et elle se trouve dans la Chapelle Pauline (ou Borghese) de la basilique.

  • Je vous connais, vous n'avez pas en vous l'amour de Dieu

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    Evangile du jour : Jean, 5, 31-47

    Jésus disait aux juifs : « Si je me rendais ce témoignage à moi-même, mon témoignage ne serait pas vrai ; il y a quelqu'un d'autre qui me rend témoignage, et je sais que le témoignage qu'il me rend est vrai.
    « Vous avez envoyé une délégation auprès de Jean Baptiste, et il a rendu témoignage à la vérité. Moi, je n'ai pas à recevoir le témoignage d'un homme, mais je parle ainsi pour que vous soyez sauvés. Jean était la lampe qui brûle et qui éclaire, et vous avez accepté de vous réjouir un moment à sa lumière.
    « Mais j'ai pour moi un témoignage plus grand que celui de Jean : ce sont les œuvres que le Père m'a données à accomplir ; ces œuvres, je les fais, et elles témoignent que le Père m'a envoyé. Et le Père qui m'a envoyé, c'est lui qui m'a rendu témoignage. Vous n'avez jamais écouté sa voix, vous n'avez jamais vu sa face, et sa parole ne demeure pas en vous, puisque vous ne croyez pas en moi, l'envoyé du Père. Vous scrutez les Écritures parce que vous pensez trouver en elles la vie éternelle ; or, ce sont elles qui me rendent témoignage, et vous ne voulez pas venir à moi pour avoir la vie !
    La gloire, je ne la reçois pas des hommes ; d'ailleurs je vous connais : vous n'avez pas en vous l'amour de Dieu.
    « Moi, je suis venu au nom de mon Père, et vous ne me recevez pas ; si un autre vient en son propre nom, celui-là, vous le recevrez ! Comment pourriez-vous croire, vous qui recevez votre gloire les uns des autres, et qui ne cherchez pas la gloire qui vient du Dieu unique ! Ne pensez pas que c'est moi qui vous accuserai devant le Père. Votre accusateur, c'est Moïse, en qui vous avez mis votre espérance. Si vous croyiez en Moïse, vous croiriez aussi en moi, car c'est de moi qu'il a parlé dans l'Écriture. Mais si vous ne croyez pas ce qu'il a écrit, comment croirez-vous ce que je dis ? »

  • François : les premières morsures

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    Je me demandais quels seraient les premiers coups de crocs par lesquels on tâcherait, dès son élection, d’atteindre le nouveau pape. La réponse n’a pas tardé à venir : on l’attaque dès aujourd'hui sur « son passé trouble ». En fait, rien de précis ni de consistant, mais une accusation vague d’être lié à une Eglise argentine qui serait coupable de collusion avec la dictature des généraux. Cette accusation est déjà relayée par la RTBF ce matin avec, à l'appui, l'interview d’une activiste argentine présente sur le sol belge. Au procès de l’Eglise, tous les témoins sont les bienvenus, qu’on se le dise. Cela rappelle un autre procès où tout fut mis en œuvre pour aboutir à la crucifixion du condamné. Mais effectivement, souligne Sandro Magister :

    ...dans les terribles années soixante-dix, alors que la dictature faisait rage et que certains de ses confrères étaient prêts à prendre les armes et à appliquer les leçons de Marx, il s’opposa énergiquement à cette dérive, en tant que provincial de la Compagnie de Jésus en Argentine.

    Mais il y a d’autres coups de dents venant d’ailleurs. De certains « tradis » par exemple qui ne veulent lire les évènements qu’à travers leurs préoccupations de chapelles et que cette élection inquiète parce que le cardinal Bergoglio n’aurait pas fait montre de beaucoup d’empressement à mettre en application le décret « Summorum Pontificum » relatif à la célébration de la messe d’avant-concile. Et voilà déjà, de leur part, matière à suspicion. 

    Pour ma part, je trouve cette élection surprenante, intéressante et passionnante...

    Je ne vais pas m’étendre sur la surprise qui a déjà été largement soulignée par tous les commentateurs. En effet, ce cardinal ne figurait pas vraiment parmi les papabili les plus probables et l’on pensait généralement que son heure était passée depuis qu’on lui avait préféré Ratzinger au précédent conclave.

    Intéressant. Pour la première fois, il s’agit d’un pape jésuite. Effectivement, les jésuites sont censés, sauf exception, décliner les fonctions épiscopales. Voir un « compagnon », disciple d’Ignace, hissé sur le trône de Pierre, c’est une nouveauté mais c’est sans doute aussi tout un programme. Le peu que je sais sur la spiritualité ignatienne me fait espérer le meilleur. La pierre d'angle de celle-ci est le fameux principe et fondement des Exercices spirituels :

    L’homme est créé pour louer, révérer et servir Dieu notre Seigneur 

    et par là sauver son âme, 
    et les autres choses sur la face de la terre sont créées pour l’homme
    et pour l’aider dans la poursuite de la fin pour laquelle il est créé.

    C’est effectivement tout un programme que d’orienter la gouvernance de l’Eglise dans une telle optique. Un autre trait qui caractérise (ou devrait caractériser) la spiritualité jésuite est l’obéissance et l’on peut penser que cette attitude d’obéissance inconditionnelle au Christ et à l'Esprit s’écrira en filigrane dans le pontificat à venir. On sait aussi les exigences d’approfondissement intellectuel que comporte la formation d’un jésuite et qui ne s’arrêtent jamais après sa profession. Cela laisse augurer de la qualité de l’enseignement que François nous délivrera, dans la ligne de celui auquel le pape théologien qui vient de se retirer nous a habitués.

    Intéressant aussi parce qu’il a choisi de s’appeler François (inutile de préciser « premier » puisqu’il n’y en a pas eu d’autres). Or, François est probablement le saint qui s’est le plus identifié à la personne du Christ. D'abord par une pratique radicale de la pauvreté. Le cardinal Bergoglio avait, à Buenos Aires répudié le train de vie des prélats et mettait son point d’honneur à circuler en bus ou en métro, à faire ses courses lui-même, à vivre dans la simplicité. Sandro Magister insiste sur son radicalisme évangélique :

    C’est un pasteur à la doctrine solide et au réalisme concret. Aux Argentins il a voulu donner beaucoup plus que du pain. Il les a invités à reprendre aussi en main le catéchisme. Celui des dix commandements et des béatitudes. "Le chemin de Jésus, c’est cela", disait-il. Et ceux qui suivent Jésus comprennent que "fouler aux pieds la dignité d’une femme, d’un homme, d’un enfant, d’une personne âgée, est un péché grave qui crie vengeance au ciel", et ils décident de ne plus le faire.

    Comment va-t-il à présent conjuguer ces exigences avec les contraintes de l’appareil romain ? Sera-t-il pape « autrement » ? Quelles surprises ce "pape franciscain" succédant à un "pape bénédictin" nous réserve-t-il ? Les réponses sont à venir.

    Intéressant encore parce que ce pasteur qui a exercé ses responsabilités dans un pays chrétien se retrouve à présent au cœur d’une Europe qui a répudié son héritage chrétien, livrée à une idéologie libérale qui donne à l’individu tous les droits. Comment va-t-il faire face à cette confrontation, lui qui a déjà marqué très clairement son opposition à l’égard de toutes les dérives éthiques et sociétales (avortement, euthanasie, mariages homosexuels, etc.) ? Là aussi, la suite nous le dira.

    En tout cas, l’attitude qui convient le mieux aujourd’hui consiste à accueillir dans la confiance, l’espérance et la prière, celui que l’Esprit a choisi de nous donner et à prier pour qu’il nous confirme dans la foi en ces temps troubles.

    "Simon, Simon, voici que Satan vous a réclamés pour vous passer au crible comme le froment. Mais moi, j’ai prié pour toi, afin que ta foi ne défaille point ; et toi, quand tu seras revenu, affermis tes frères." (Evangile selon Saint Luc , chap 22)

    YW

  • Que savons-nous de François ?

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    Présentation par  une agence de presse internationale : http://www.lalibre.be/


    Sur Zenit.org :

    Le cardinal Jorge Maria Bergoglio, archevêque émérite de Buenos Aires et ancien primat d'Argentine, a été élu pape après 5 tours de scrutin ce 13 mars 2013 par 115 cardinaux réunis en conclave depuis mardi 12 mars, en la chapelle Sixtine. Il a pris le nom de François.

    Il a, à plusieurs reprises, invité à défendre la vie humaine de sa conception jusqu'à sa fin naturelle, notamment en 2009, à l'occasion de la fête de saint Raimondo Nonnato, invoqué par les femmes enceintes, celles qui souhaitent une grossesse ou qui vivent une grossesse difficile.

    C'est ce qu'a rapporté L'Osservatore Romano dans son édition du 2 septembre. A cette occasion, le cardinal a célébré la messe avec les « messagers de la vie » - ceux qui sont engagés à répandre une culture de vie en distribuant dans les maisons des images de saint Raimondo Nonnato - réunis pour une rencontre sur le thème « Unis à Jésus, nous demeurons dans l'amour ».

    Dans son homélie, le cardinal Bergoglio a exhorté ces « messagers » à témoigner personnellement de l'amour pour la vie dans la bataille contre la « culture de la mort ». Et il les a encouragés à défendre la vie de sa conception jusqu'à son terme naturel.

    Mais promouvoir vraiment la culture de la vie signifie aussi soutenir l'existence de ces enfants conçus, dans toutes les phases de leur enfance, rapporte encore L'Osservatore Romano. Il faut veiller à ce que « les enfants grandissent sainement, soient suffisamment nourris, reçoivent une bonne éducation fondée sur de solides principes moraux », a ajouté le cardinal.

    Pour le haut prélat, chaque enfant doit être « accompagné pour toute la vie », même dans « la douleur, dans la maladie, dans des hôpitaux propres » où le personnel assiste scrupuleusement les petits patients avec tendresse. Voilà la « culture de vie » soutenue tant et tant de fois par Jean-Paul II et aujourd'hui par Benoît XVI.

    « C'est une bataille à soutenir contre les nombreux attentats à la vie humaine, contre la diffusion de la culture de mort ». Une bataille, qui doit être soutenue aussi pour les personnes âgées, qui sont la « sagesse de la vie », et quand la vie humaine est proche de s'éteindre. Cela, évidemment, demande des dévouements et du sacrifice, a poursuivi le Primat d'Argentine en affirmant que si « la vie est belle » on ne peut pas pour autant « éliminer les difficultés ».

    « Nous ne pouvons pas embrasser la culture de la vie si nous ne mettons pas nos racines en Jésus, si nous ne sommes pas unis à lui comme le sarment de la vigne au tronc », a-t-il poursuivi. « Parce que Jésus est le patron de la vie. Il s'est défini comme le chemin, la vérité et la vie. Ce n'est qu'avec Jésus que nous pouvons répandre cette ardeur, que nous pouvons avoir cette ferveur pour proclamer le message de la vie ».

    Jeanne Smits - de son côté - titre : Bergoglio : un pape pro-vie et pro-famille de choc! et offre une première moisson d'informations :

    Plusieurs articles sur lui ici.

    Sur la force et la nécessité du baptême, dans un monde déchristianisé : sur le blog de Sandro Magister.

    Mais Golias le déteste.

  • Notre nouveau pape : François

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    benedicto-xvi-bergoglio-1024x512.jpgNous avons un pape; il a donné sa première bénédiction à la loggia de Saint-Pierre;  

    Il s'appelle François et il s'agit du cardinal Jorge Mario Bergoglio né le 17 décembre 1936. Un jésuite argentin, archevêque de Buenos Aires. Ce sera donc le premier pape jésuite en même temps que le premier pape venu d'Outre-Atlantique. Une personnalité qui devrait nous réserver des surprises, assez "inclassable" même si ses positions éthiques sont très affirmées, soucieux de simplicité comme on a pu le constater lors de cette première apparition.

    Jean-Paul II le nomme évêque auxiliaire de Buenos Aires le 20 mai 1992, puis coadjuteur du même diocèse le 3 juin 1997. À la mort du cardinal Antonio Quarracino, il devient archevêque du diocèse de la capitale.

    Il est aussi l’évêque ordinaire des fidèles de rite oriental. Au sein de la Curie romaine, il est membre de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements, de la Congrégation pour le clergé, de la Congrégation pour les Instituts de vie consacrée et les Sociétés de vie apostolique, du Conseil pontifical pour la famille et de la Commission pontificale pour l’Amérique latine.

    Apportons-lui le soutien de notre prière.

  • Fumée blanche : suivre les évènements sur KTO

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    en cliquant sur ce lien : http://playtv.fr/television/kto/