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Foi - Page 888

  • Baptême : une initiative de l'Eglise de Belgique sur le net

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    A l'heure où l'on évoque fréquemment les débaptisations, un site vient d'être ouvert sur le net qui devrait permettre au tout venant de découvrir ce qu'est le baptême et d'y accéder. En voici l'introduction :

    Peut-être songez-vous à en savoir un peu plus sur le baptême. Peut-être souhaitez-vous recevoir ce sacrement. Quel que soit votre âge, c’est possible...

    Comme hier sur les chemins de Palestine, Jésus partage le chemin des hommes et interpelle l’un ou l’autre pour qu’ils deviennent ses amis : ainsi Matthieu, assis à sa table de travail (Mt 9,9), André, occupé à la pêche (Mc 1,16) ou Bartimée, enfoncé dans la misère de sa cécité (Mc 10,49) ou tant d’autres que le Christ croise sur sa route. Chaque aventure est unique ; chaque histoire est sainte. Parce qu’elle est la vôtre, à nulle autre pareille et que vous la construisez en totale liberté et puis parce que Dieu s’y invite, s’y propose : il frappe doucement à la porte d’un cœur et attend qu’on lui ouvre… « Voici, dit Dieu, je me tiens à la porte et je frappe ; si quelqu’un entend ma voix et ouvre, j’entrerai chez lui et nous mangerons ensemble, moi avec lui et lui avec moi. » (Apoc 3,20)

    Cet appel en vous est peut-être déjà très clair ou bien le vivez-vous comme une profonde mais mystérieuse impression : un quelque chose d’étrange vous habite et vous travaille… Quoiqu’il en soit, vous ressentez le besoin d’aller plus loin car vous saisissez au plus secret de vous-même que quelque chose de déterminant, de décisif pour votre vie est en train de se jouer là.

    Dans cette clarification, l’Église peut vous aider. Autour de vous, de nombreux croyants, prêtres ou laïcs, partagent cette expérience fondamentale où s’enracine leur foi. Ils peuvent jouer pour vous le rôle de « frères ainés » : ils ont peut-être une longueur d’avance sur le chemin d’être chrétiens mais ils ne sont pas au bout de la route ; eux aussi sont des chercheurs de Dieu ; ils marcheront avec vous si vous le désirez ! Vers le baptême peut-être … s’il vous plaît … s’il plaît à Dieu !

    En consultant ce site, vous en saurez un peu plus !

  • Notre folie

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    L'épître de ce jour :

    Première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 1,17-25.

    Frères, le Christ ne m'a pas envoyé pour baptiser, mais pour annoncer l'Évangile, et sans avoir recours à la sagesse du langage humain, ce qui viderait de son sens la croix du Christ.
    Car le langage de la croix est folie pour ceux qui vont vers leur perte, mais pour ceux qui vont vers leur salut, pour nous, il est puissance de Dieu.
    L'Écriture dit en effet : La sagesse des sages, je la mènerai à sa perte, et je rejetterai l'intelligence des intelligents.
    Que reste-t-il donc des sages ? Que reste-t-il des scribes ou des raisonneurs d'ici-bas ? La sagesse du monde, Dieu ne l'a-t-il pas rendue folle ?
    Puisque le monde, avec toute sa sagesse, n'a pas su reconnaître Dieu à travers les œuvres de la sagesse de Dieu, il a plu à Dieu de sauver les croyants par cette folie qu'est la proclamation de l'Évangile.
    Alors que les Juifs réclament les signes du Messie, et que le monde grec recherche une sagesse,
    nous, nous proclamons un Messie crucifié, scandale pour les Juifs, folie pour les peuples païens.
    Mais pour ceux que Dieu appelle, qu'ils soient Juifs ou Grecs, ce Messie est puissance de Dieu et sagesse de Dieu.
    Car la folie de Dieu est plus sage que l'homme, et la faiblesse de Dieu est plus forte que l'homme. (EAQ)

  • Du « Point » sur l’affaire Martin

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    Pour à la fois défendre les clarisses et dire leur soutien aux familles de victimes les évêques de Belgique se sont exprimés par la voix de leur porte-parole, le père jésuite Tommy Scholtès, dans les termes prophétiques que voici : les évêques assurent "comprendre la douleur des parents des victimes et des victimes elles-mêmes". Le communiqué ajoute:  "Ils ont pris connaissance de l’arrêt de la Cour de Cassation et ils respectent cette décision. Suite à une demande de la Justice, les Clarisses ont accepté l’accueil d’une personne remise en libération conditionnelle qui souhaite se reconstruire".

    Quand un athée proclamé vole au secours des Clarisses dans l’hebdomadaire « Le Point »,  cela donne ceci (extraits) :

    Charité chrétienne

    (…) Entre les déplorables carences de la justice belge et la grandeur morale des parents des petites martyres, il reste encore à comprendre - et je peux dire là, en âme et conscience, justifier - ce qui motive, en toute logique, les soeurs du couvent des Clarisses de Malonne, paisible bourgade située non loin de la ville de Namur, à accueillir aussi généreusement, peut-être à leurs risques et périls, une Michelle Martin, la femme la plus honnie du royaume, qui, sans leur providentiel secours, ne saurait où aller ni à quel saint (c'est le cas de le dire) se vouer, risquant même de se faire lyncher par une foule assoiffée de vengeance, à partir du moment où, soudain livrée ainsi à la rue, cette libération met sa vie, paradoxalement, en danger.

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  • L'Année de la Foi avec la revue "Transmettre"

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    couv144.jpgAu sommaire du n°144 de "Transmettre" (Rentrée 2012)

    SOMMAIRE

    DOSSIER : ANNEE DE LA FOI / LE CREDO (1) : LA SAINTE TRINITE

    • Je crois en Dieu, le Père, le Fils et le Saint-Esprit
    • La Trinité, mystère d'amour.
    • La Trinité expliquée aux enfants.
    • L'icône de la Trinité de Roublev (+ coloriage).

    CARNET DE PRIERES : Prières du matin

    MON EVANGILE EN 3D : Guérison de l'aveugle Bartimée.

    LA QUESTION D'ELODIE : A propos de la prière du matin.

    ESPRIT DE FAMILLE : L'ordre

    EDUCATION : Eduquer pour le bonheur.

    L'EGLISE EN MARCHE : L'Eglise face à de nouveaux périls.

  • Aller sur les pas du Père Damien

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    Viens et vois... sur les pas du Père Damien

    Tu as entre 17 et 35 ans ? Pars avec nous à la découverte du Père Damien, du 7 au 9 septembre 2012.

    Ce missionnaire belge a choisi de rejoindre les lépreux que la société hawaïenne de son temps parquait sur l’île de Molokaï où ils n'avaient plus qu'à mourir abandonnés de tous. L'unique désir du Père Damien en partant vivre au milieu d'eux était de leur rendre dignité et espérance. Il le fera pendant seize ans, avant de mourir lui-même de la lèpre. Une vie bouleversante, qui s’est laissée saisir par le Christ.

    Au programme du week-end : marche (12km), enseignements, partages, célébrations, visites (Tremelo & Louvain). Nous serons accompagnés par l'Abbé Jean Pierre Pire.

    Si l'aventure te tente, ne tarde pas car nous ne pourrons pas accepter plus de 38 personnes !!!

    Contact : Elisa Di Pietro - 0477/13.61.64 - elisadipietro777@hotmail.com  / Tiziana Svaldo Lanero - 0492/85.01.01 - tizianasvaldolanero@libero.it

    Horaire : Début : 07/09/2012 à 18:00; Fin : 09/09/2012 à 20:00

    Lieu principal : Tremelo & Louvain, Pater Damiaanstraat, 3120 Tremelo - Belgique

  • Avec la vérité, il n'y a pas de compromis qui tienne

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    La catéchèse de Benoît XVI du mercredi 29 août, à l'occasion de la mémoire du martyre de Jean-Baptiste :

    Chers frères et sœurs,

    En ce dernier mercredi du mois d’août, nous fêtons la mémoire liturgique du martyre de saint Jean-Baptiste, le précurseur de Jésus. Dans le calendrier romain, il est l’unique saint dont on célèbre et la naissance, le 24 juin, et la mort venue par le martyre. La fête de ce jour est une mémoire qui remonte à la dédicace d’une crypte de Sébaste, en Samarie, où l’on vénère la tête du saint depuis la moitié du IVème siècle. Ce culte s’est ensuite étendu jusqu’à Jérusalem, dans les Eglises d’orient et à Rome, sous le titre de « Décollation de saint Jean-Baptiste ». Dans le martyrologe romain, on fait allusion à une seconde découverte de la précieuse relique transportée, pour l’occasion, dans l’église de Saint-Silvestre à Campo Marzio, à Rome.

    Ces quelques repères historiques nous aident à comprendre à quel point la vénération de saint Jean-Baptiste est ancienne et profonde. Dans les évangiles, son rôle par rapport à Jésus apparaît très nettement. Saint Luc, en particulier, raconte sa naissance, sa vie dans le désert, sa prédication, et saint Marc nous parle de sa mort dramatique dans l’Evangile d’aujourd’hui. Jean-Baptiste initie sa prédication sous l’empereur Tibère, en 27-28 après Jésus-Christ, et l’invitation très claire qu’il adresse à la foule accourue pour l’écouter est de préparer le chemin pour accueillir le Seigneur, de rendre droits les sentiers tordus de sa propre vie à travers une conversion du cœur radicale (cf. Luc 3, 4). Pourtant le Baptiste ne se limite pas à prêcher la pénitence et la conversion mais, en reconnaissant que Jésus est « l’Agneau de Dieu » venu pour enlever le péché du monde (Jean 1, 29), il a la profonde humilité de montrer en Jésus le véritable Envoyé de Dieu, en se mettant de côté pour que le Christ puisse grandir, être écouté et suivi. Dans un acte ultime, le Baptiste témoigne par son sang de sa fidélité aux commandements de Dieu, sans céder ni reculer, en accomplissant jusqu’au bout sa mission. Dans ses homélies, saint Bède, moine du IXème siècle, dit ceci : Saint Jean a donné sa vie pour [le Christ], même si on ne lui a pas ordonné de renier Jésus Christ, on lui a ordonné de taire la vérité (cf. Homélies 23 : CCL 122, 354). Et il n’a pas tu la vérité et c’est ainsi qu’il est mort pour le Christ qui est la Vérité. C’est justement par amour de la vérité qu’il ne s’est pas abaissé en se compromettant et qu’il n’a pas eu peur d’adresser des paroles fortes à celui qui s’était éloigné des voies de Dieu.

    Nous voyons cette grande figure, cette force passionnée, cette résistance contre les puissants. Et nous nous demandons : d’où vient cette vie, cette intériorité si forte, si droite, si cohérente, dépensée si totalement pour Dieu et pour préparer un chemin à Jésus ? La réponse est simple : de son rapport avec Dieu, de la prière, qui est le fil conducteur de toute son existence. Jean est le don divin longtemps invoqué par ses parents, Zacharie et Elisabeth (cf. Lc 1, 13) ; c’est un don grand, humainement inespéré, parce que tous deux étaient avancés en âge et qu’Elisabeth était stérile (cf. Lc 1, 7) ; mais rien n’est impossible à Dieu (cf. Lc 1, 36). L’annonce de cette naissance se produit justement dans le lieu de la prière, dans le temple de Jérusalem, et elle arrive quand c’est à Zacharie que revient le grand privilège d’entrer dans le lieu le plus sacré du temple pour présenter à Dieu l’offrande de l’encens (cf. Lc 1, 8-20). Même la naissance du Baptiste est marquée par la prière : le chant de joie, de louange et d’action de grâces que Zacharie élève vers le Seigneur et que nous chantons tous les matins aux laudes, le « Benedictus », exalte l’action de Dieu dans l’histoire et indique de manière prophétique la mission de son fils, Jean : précéder le Fils de Dieu fait chair pour lui préparer un chemin (cf. Lc 1, 67-79). Toute l’existence du précurseur de Jésus est alimentée par ce rapport à Dieu, en particulier la période passée dans des régions désertes (cf. Lc 1, 80) ; les régions désertes qui sont le lieu de la tentation, mais aussi le lieu où l’homme sent sa pauvreté parce qu’il est privé de soutiens et de sécurités matérielles, et il comprend que l’unique point de référence solide qui lui reste est Dieu lui-même. Mais Jean-Baptiste n’est pas seulement un homme de prière, du contact permanent avec Dieu, il est aussi un guide dans cette relation. Lorsqu’il rapporte la prière que Jésus enseigne à ses disciples, le « Notre Père », l’évangéliste Luc note que la demande est formulée par les disciples avec ces mots : « Seigneur, apprends-nous à prier, comme Jean l’a appris à ses disciples » (Lc 11, 1).   

    Chers frères et sœurs, célébrer le martyre de saint Jean-Baptiste nous rappelle à nous, chrétiens d’aujourd’hui, qu’on ne peut pas s’abaisser à des compromis avec l’amour du Christ, avec sa parole, avec la vérité. La vérité est vérité, il n’y a pas de compromis possible. La vie chrétienne exige, pour ainsi dire, le « martyre » de la fidélité quotidienne à l’évangile, c’est-à-dire le courage de laisser le Christ grandir en nous afin qu’il puisse orienter nos pensées et nos actions. Mais ceci ne peut se réaliser dans notre vie que si notre relation à Dieu est solide. La prière n’est pas du temps perdu, elle ne vole pas de la place à nos activités, pas même à nos activités apostoliques ; c’est exactement le contraire : si nous sommes capables d’avoir une vie de prière fidèle, constante, confiante, alors Dieu lui-même nous donnera la capacité et la force de mener une vie heureuse et sereine, pour surmonter les difficultés et lui rendre courageusement témoignage. Que saint Jean-Baptiste intercède pour nous, afin que nous sachions toujours préserver le primat de Dieu dans notre vie. Merci.

    source : zenit.org

  • Les traditionalistes fidèles à Rome célébreront la messe dans la basilique Saint-Pierre le 3 novembre prochain

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    Les promoteurs de la forme extraordinaire du rite romain organisent un rassemblement à Rome le 3 novembre prochain. Le site web « TradiNews » reproduit une interview de leur porte-parole publiée par le journal français « Présent » :

     — Thomas Murphy, vous êtes le porte-parole officiel du Cœtus internationalis pro Summorum Pontificum : quel est l’objectif de ce comité ?

    — Le Cœtus Internationalis rassemble différents groupes de fidèles qui œuvrent chacun avec leur propre style à la promotion du motu proprio Summorum Pontificum. Faire travailler ensemble ces groupes et les unir dans la charité est notre première action. Notre objet, c’est l’organisation d’un pèlerinage à Rome lors du week-end de Toussaint.

    Nous profitons de l’Année de la Foi et du cinquième anniversaire de Summorum Pontificum pour inviter les associations, les groupes et les mouvements de fidèles d’Europe et du Monde entier à se joindre à nous à Rome pour exprimer leur soutien au Saint-Père et le remercier pour sa « Magna Carta » libérant la liturgie grégorienne. Nous lançons un appel à tous les fidèles pour affirmer ensemble notre foi catholique et notre fidélité au Souverain Pontife ainsi que pour exprimer notre conviction que la liturgie traditionnelle latine est un instrument parfaitement adapté à la Nouvelle Evangélisation, notamment par son attrait sur la jeunesse et son universalité.

    Pour ce faire, le pèlerinage aura comme point d’orgue la célébration d’une messe pontificale selon la forme extraordinaire du rite romain le samedi 3 novembre, à 10 heures, en la basilique Saint-Pierre, le cœur battant du catholicisme.  

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  • Le « Ratzinger Schülkreis » se réunira autour de Benoît XVI du 30 août au 3 septembre

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    Lu sur le "Salon beige", sous la plume de Michel Janva:

    Le traditionnel séminaire d’été des anciens élèves de Benoît XVI, réunis dans le "Ratzinger Schülerkreis", se tiendra 30 août au 3 septembre à Castel Gandolfo. Il aura pour thème "Résultats et questions œcuméniques dans le dialogue avec le luthéranisme et l’anglicanisme".

    Le rapprochement est en effet bien engagé avec la branche traditionnaliste de la Communion anglicane (création d'ordinariats, retour de paroisses et de religieuses dans l'Eglise, approbation de textes liturgiques...). Par ailleurs, des Luthériens veulent aussi se rapprocher de Rome. En Suède, un pasteur s'est converti.

    Cette 36e édition, toujours à huis clos, réunira notamment le cardinal-archevêque de Vienne, Mgr Christoph Schönborn, l’évêque auxiliaire de Hambourg, Mgr Hans-Jochen Jaschke, le secrétaire du Conseil pontifical de la culture, Mgr Barthélémy Adoukonou, ainsi que des professeurs, des prêtres, des religieux, des religieuses et des laïcs. Ce sont tous des anciens élèves du professeur Joseph Ratzinger.

    Les intervenants au cours des journées d’étude seront l’évêque de l’Eglise luthérienne allemande Ulrich Wilckens, le professeur Theodor Dieter, depuis 1997 directeur de l’Institut pour la recherche œcuménique de Strasbourg, et l’évêque catholique du diocèse de Lausanne, Genève et Fribourg, Mgr Charles Morerod (qui avait suivi le dialogue avec la Fraternité Saint Pie X). Le cardinal Kurt Koch, président du Conseil pontifical pour la promotion de l’unité des chrétiens, participera également.

     

    Ici :  Résultats du dialogue avec le luthéranisme et l’anglicanisme

  • Affaire Martin: “je suis leur chef, donc je les suis”

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    pict_441948.gifLe 28 août, la justice belge a confirmé la décision de libérer l'ex-femme et complice de Marc Dutroux. Le soir même, elle est arrivée, sous les injures du public, au couvent des clarisses à Malonne près de Namur, où elle fera sa réinsertion sociale.

    Selon l’agence Belga, relayée par « La Libre » , tous les éditorialistes des journaux flamands  « expriment leur compassion pour le combat difficile qu'ont mené les proches des victimes de Marc Dutroux..

    Ils ont par contre la dent dure contre le "populisme" qui a prévalu ces derniers jours dans la sphère politique. "Il est amer de voir à quel point le monde politique ne se comporte pas de manière adulte par rapport aux décisions de son propre appareil judiciaire", juge De Morgen, qui qualifie le populisme de "dangereux".

    "Au lieu d'aller affronter la tempête et expliquer l'affaire Martin à la population, les hommes politiques n'en ont que pour 'l'adaptation de la loi', de sorte que 'ce type de monstres' ne puisse plus être libéré."

    Le Standaard qualifie également d'"indigne" ce "surf sur les vagues de l'émotion populaire". "Le cas de Michelle Martin montre que seul l'instrument imparfait qu'est la Justice nous sépare de l'arbitraire et de la vengeance pure et simple. Pour maintenir ce mince mur de séparation, nous devons accepter des jours comme ceux-ci. Aussi dur que ce soit."

    La Gazet van Antwerpen fustige aussi la tendance à suivre l'opinion publique de nombreux hommes politiques, même si le journal appelle à l'action. "Ils (les hommes politiques) feraient mieux de prendre collectivement leurs responsabilités et d'adapter la loi Lejeune, de telle sorte qu'aucun cas Martin-bis ne soit possible."

    Het Nieuwsblad n'est pas tendre avec la Justice. "Il y a seize ans, la Justice a montré un visage inhumain et une imperméabilité au monde qui frisait l'incompétence. Il faut se demander si cela s'est amélioré en profondeur." Le journal pointe surtout le manque de préparation et d'accompagnement des victimes. Mais il insiste aussi sur l'importance de l'Etat de droit et s'en prend à l'attitude inconséquente de certains hommes politiques.

    Enfin, De Standaard et Het Laatste Nieuws prennent encore la défense des Clarisses. "Les soeurs suivent le cheminement chrétien qu'elles ont choisi. Elles offrent une porte de sortie à quelqu'un qui n'avait nulle part ailleurs où aller, à une femme avec un passé mais pas d'avenir", juge Het Laatste Nieuws. "Elles méritent pour cela compréhension et respect, pas des menaces. Si des nonnes sont menacées dans un lieu de paix, où va le monde ?"

    Ici : Michelle Martin: les journaux flamands critiquent le "populisme" des politiques  

  • Le numéro 1524 de l'Homme Nouveau

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    Au sommaire du numéro 1524 daté du 1er septembre 2012 :

    Dossier : La spiritualité orientale

    Notre époque ressemble à bien des égards aux premiers siècles chrétiens. Les Pères de l'Église nous livrent une source spirituelle.

    Actualités

    Vatican : La sage gouvernance de Benoît XVI.

    Bioéthique : Une victoire mitigée.

    L'Appel d'Alain Tasso pour les chrétiens du Liban : À l'approche de la visite du Pape au Liban, l'écrivain franco-libanais Alain Tasso lance un appel pour le renouveau de l'Église au Proche-Orient.

    Des sandwiches qui dérangent aux USA : L'affaire Chick-fil-A dénote une volonté de lutter contre ceux qui osent défendre le mariage.

    La prévention du suicide, une des priorités de santé publique.

    Culture

    Alexandre Vialatte, un Auvergnat irréfutable.

    Figure spirituelle

    Sainte Jeanne Jugan, amie et Petite Sœur des Pauvres.

    Magistère

    Saint Dominique, un homme de prière avant tout.

    Tribune

    Le cardinal Zen, une force au service du Christ.

    Disponible à la boutique de l'Homme Nouveau :
    Journal n°1524 du 01-09-2012

  • L'itinéraire de Thibaut

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    Nous "empruntons" aux "Jeunes cathos" ce témoignage intitulé : "Le dialogue et la conversion"

    L’association Coexister propose aux jeunes d’explorer toutes les dimensions de l’interreligieux : le dialogue, la solidarité, la sensibilisation, la formation et les voyages. Thibaut, responsable du programme de dialogue interreligieux de Coexister, témoigne sur l’importance du dialogue pour lui.

    Il y a de multiples raisons pour lesquelles des personnes s’engagent dans le dialogue inter-religieux : cela peut être par goût pour le contact humain, par attrait pour l’exotisme, pour redécouvrir sa propre foi à travers l’effet miroir d’un regard extérieur, pour apprendre d’avantage de celle des autres, ou encore pour promouvoir la connaissance et le respect mutuel.

    Il y a quatre ans à peine, les questions religieuses m’étaient étrangères, n’ayant pas été baptisé enfant ni reçu d’éducation religieuse. Alors étudiant en Droit Public, j’ai été amené à étudier le Droit Islamique dans le cadre d’un cours sur les Grands Systèmes juridiques contemporains.  Cela m’incita à discuter avec mes amis musulmans pour en savoir d’avantage. J’ai donc étudié, approfondi mes connaissances juridiques en Droit Islamique, puis ait dépassé peu à peu ce sujet pour étudier les penseurs de l’Islam (notamment le courant Mutazilite) et la mystique musulmane. Contrairement à ce qu’on aurait pu croire à ce moment là, je n’ai jamais été dans une démarche de conversion à l’Islam : je développais le désir d’en savoir plus, de mieux connaître mon prochain, de mieux appréhender les enjeux sociétaux liés au fait musulman.

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  • Quand un évêque prend la peine d'expliquer le catéchisme

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    FIC69255HAB40.jpgPour l'année de la foi : "Le catéchisme expliqué"

    (Prix : 19,90 €; 2012; Editeur : Artège, 376 pages.)
     
    Présentation de l'éditeur

    L'Église vit pour transmette la Bonne Nouvelle du Royaume de Dieu, pour faire connaître et aimer le Christ, pour inviter les hommes et les femmes de tous les pays et de toutes les générations à marcher à la suite du Christ. C’est sa principale raison d’être. Dans cette vocation essentielle de l’Église, le ministère épiscopal comporte une responsabilité propre : transmettre la foi.

    Cet ouvrage nous est donné comme une réponse paternelle de Monseigneur Raymond Centène à l’appel de sa propre devise épiscopale « Pour que la génération à venir Le connaisse ».

    Il cherche à éclairer, fortifier et soutenir tous ceux qui partagent et partageront la sollicitude de son cœur d’évêque. Il nous donne ici une présentation complète et lumineuse de la foi catholique, accessible à tous.

    Ces entretiens sur le Catéchisme de l’Église catholique offrent, sous forme de question/réponse, un guide indispensable pour découvrir ou revivre les piliers de la foi.

    L'auteur :

    Raymond Centène, né en 1958 à Banyuls-sur-Mer, est évêque de Vannes depuis 2005. Docteur en droit et diplômé de l'Université pontificale grégorienne, il est, depuis le début de son ministère, particulièrement préoccupé par les questions de catéchèse et par la transmission de la foi aux plus jeunes.