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Foi - Page 891

  • Les deux formes du rite romain éditées ensemble dans un même ouvrage

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    Dans le cadre du cinquantième anniversaire de la Constitution Veterum Sapientia, sur l’emploi et la préservation du latin dans l’Église (constitution promulguée le 22 février 1962 par Jean XXIII, et signée par lui sur l’autel de Saint-Pierre, pour montrer toute l’importance qu’il lui accordait), le Pontificium Institutum Altioris Latinitatis de l’Université Pontificale salésienne a eu la bonne idée de regrouper dans un même volume l’ordo missæ de 1970 (forme ordinaire de la messe) et celui de 1962 (forme extraordinaire de la messe). Édité par les éditions Messaggero (Padoue), cet ouvrage, intitulé Eucharisticum Mysterium, présente le texte latin en face du texte italien. En ouverture de ce livre figure une introduction de Monseigneur Guido Marini, Maître des Célébrations liturgiques pontificales, sur laquelle le site Paix Liturgique attire l’attention de ses lecteurs :

    LE TEXTE DE MONSEIGNEUR MARINI

    2010 a marqué l’anniversaire de deux anniversaires importants : les 40 ans de la promulgation du Missel de Paul VI (1970) et les 440 ans de celle du Missel de saint Pie V (1570). Comme on le sait, par le Motu Proprio Summorum Pontificum du 7 juillet 2007, Benoît XVI a établi qu’existent, sous certaines conditions, deux modalités de célébration de l’Eucharistie : la forme ordinaire (celle de Paul VI) et la forme extraordinaire (celle de saint Pie V, selon le Missel promulgué en 1962 par le Bienheureux Jean XXIII).

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  • La Louvière, 31 août : "Qui a envie d'être aimé ?"

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    qui-a-envie-d-etre-aime-2.jpgSOURCE

    Le film « Qui a envie d’être aimé ? » sera projeté le vendredi 31 août à 20h à l’église Saint-Joseph de La Louvière, dans le cadre d’une soirée de rencontre et de détente des catéchistes du diocèse de Tournai.

    C’est le Service Diocésain de la Catéchèse et de l’Initiation chrétienne qui organise cette soirée à l’aube de la nouvelle année catéchétique.

    « Tous les deux ans, nous proposons une rencontre de catéchèse », rappelle Patrick Mory, responsable adjoint du service. C’est ainsi qu’en septembre 2011, le frère Patrick Prétot était intervenu à la collégiale Ste-Waudru de Mons sur le thème des relations entre catéchèse et liturgie.

    Ici, le contexte est différent : « La soirée du 31 août est une première. Partant du constat qu’il y a différentes façons d’approcher la foi, nous l’avons conçue davantage comme une rencontre de détente, autour du bel outil que constitue le cinéma. Ce film d’Anne Giafferi, tiré du roman Catholique anonyme, de Thierry Bizot, pose la question de la conversion chez les adultes et aborde les interrogations qui tournent autour. On se trouve ici face à la rencontre de Dieu, qui bouleverse celui qui en fait l’expérience. »

    L’invitation à cette soirée est lancée largement à toute personne liée de près ou de loin à la catéchèse : animateur/trice en pastorale, catéchiste, parent accompagnateur, prêtre, diacre… Mgr Harpigny sera présent et la projection sera suivie d’un échange et du verre de l’amitié.

    Rendez-vous le vendredi 31 août à 20h à l’église Saint-Joseph, place Maugrétout à La Louvière. Entrée libre.

    Infos : 069 64 62 49 ou patrick.mory@evechetournai.be

  • Vatican II vu par Joseph Comblin

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    Sur le site de NSAE ("Nous sommes aussi l'Eglise"), le texte suivant vient d'être mis en ligne. Rédigé par Joseph Comblin (décédé en 2011), il reflète de façon approfondie le point de vue de ceux qui se considèrent comme "l'aile marchante" de l'Eglise, en opposition avec ceux qu'ils considèrent comme "conservateurs" et/ou rétrogrades. La façon dont ils lisent l'évènement Vatican II et dont ils en retracent l'historique n'est évidemment pas sans intérêt car elle met en lumière les raisons pour lesquelles ils revendiquent tout naturellement l'héritage du Concile. Après une telle lecture, il semble assez clair que cet héritage est difficilement compatible avec l'approche officielle d'une "herméneutique de la continuité". Comment le prochain Synode va-t-il venir à bout de cette contradiction ?

    Vatican II : cinquante ans après

    par José Comblin (1923-2011)*

    1. Avant le Concile

    La majorité des évêques qui arrivèrent au Concile Vatican II ne comprenaient pas pourquoi et dans quel but ils avaient été convoqués. Ils n’avaient pas de projets. Ils pensaient comme les fonctionnaires de la Curie que le Pape seul pouvait tout décider et qu’il n’était pas nécessaire de convoquer un concile. Mais il y avait une minorité très consciente des problèmes dans le peuple catholique, surtout dans les pays intellectuellement et pastoralement plus développés. Là on avait vécu les épisodes dramatiques de l’opposition entre les préoccupations des prêtres davantage mêlés au monde contemporain et l’administration vaticane. On savait ce dont on avait souffert durant le pontificat de Pie XII qui s’opposait à toutes les réformes souhaitées par beaucoup. Tous ceux qui recherchaient une insertion de l’église dans le monde contemporain, produit par le développement des sciences, de la technologie et de la nouvelle économie aussi bien que par l’esprit démocratique, se sentaient opprimés. Il y avait une élite d’évêques et de cardinaux qui étaient très conscients des réformes nécessaires et qui voulurent profiter de la chance providentiellement offerte par Jean XXII. La Curie n’acceptait pas les idées du nouveau pape et beaucoup d’évêques étaient déconcertés, parce que le modèle de Pape qu’offrait Jean XXIII était tellement différent de celui que l’on croyait obligatoire depuis Pie IX.

    Les commissions préparatoires du Concile étaient clairement conservatrices, et, à cause de cela, les perspectives des théologiens et des experts amenés par les évêques plus conscients étaient assez pessimistes. Mais il y eut le discours d’ouverture de Jean XXIII, qui rompit résolument avec la tradition des Papes antérieurs. Jean XXIII annonça que le Concile n’était pas réuni pour faire de nouvelles condamnations d’hérésie, comme c’était l’habitude. Il dit qu’il s’agissait de présenter au monde un autre visage de l’église, qui la rendrait plus compréhensible de ses contemporains. La majorité des évêques ne comprit rien, et pensa que le Pape n’avait rien dit puisqu’il n’avait mentionné aucune hérésie. Pour le Pape, il ne s’agissait pas d’augmenter le nombre de dogmes, mais davantage de parler au monde moderne en un langage qu’il puisse comprendre. Une minorité éclairée comprit le message et sentit qu’elle aurait l’appui du Pape dans sa lutte contre la Curie.

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  • Scènes de chasse en Wallonie

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    belgique-dutroux-nonnes.jpgLu sur le site du « Nouvel Observateur »

    « En Wallonie profonde, une petite communauté de religieuses a offert une deuxième chance à la complice de Marc Dutroux (le tueur en série pédophile), condamnée à trente ans de prison pour complicité d’enlèvement d’enfants et promise à une libération sous conditions à la fin du mois. Depuis, leur vie est un enfer.

    La scène dure sept secondes très exactement. Sept secondes au milieu d’un déluge de vociférations. Le 31 juillet, à 19h30, le JT de la RTBF consacre son édition spéciale à la libération conditionnelle de Michelle Martin, qui vient d’être rendue publique.

    L’émoi est énorme. Sur le plateau, un ancien président de tribunal de première Iistance, Christian Panier, tient le rôle du pédagogue venu expliquer la décision du tribunal d’application des peines aux téléspectateurs. Entre deux questions, il glisse :

    « Pour ma part, je trouve extrêmement touchant, dans les circonstances actuelles, de voir ces vieilles religieuses prêtes à accueillir madame Martin. »

    Sept secondes. Ce fut une des rares, sinon la seule, marque de sympathie à l’égard des onze sœurs clarisses, qui ont plongé la tête la première dans une tourmente médiatico-judiciaire sans fin. Ce dimanche après-midi, une manifestation organisée à Bruxelles par le père d’une victime de Marc Dutroux a encore rassemblé quelque 5000 personnes.

    La une de Sud presse du 1er août 2012 

    La petite communauté des clarisses de Malonne, qui vit retirée dans la campagne namuroise selon les vœux de contemplation et de pauvreté propres à la congrégation, a été brutalement tirée de son existence discrète : dès le lendemain de l’annonce, Sudpresse, le quotidien le plus lu en Belgique francophone, publie à la une la photo des sœurs, extraite d’un site catholique. Le titre :

    « Voici les nouvelles amies de Michelle Martin. »

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  • De l'islam au christianisme

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    Du doute à la joie, de l’islam au christianisme

    source : France Catholique

    Mohamed Rahouma, né en Égypte en 1950, occupait le poste de doyen d’une faculté d’études islamiques à Menieh, dans le Delta du Nil. En 2002, réfugié aux Etats-Unis, il raconte toutes les étapes d’une vie qui va le conduire de l’islam au christianisme. Ce livre* vient d’être traduit et a été publié en juin [1].

    Encore un livre sur ce thème ?

    Oui, en ce sens qu’on y retrouve les mêmes et pénibles cheminements [2] : Conversion : risques et puis... quel accueil ? que dans des livres bien connus [3]. Non, à cause de l’originalité et de la richesse de ces "confessions" : vécu personnel et familial bien sûr, mais aussi expériences professionnelles et politiques liées à un haut niveau de responsabilités universitaires. Le chapitre intitulé "l’Arabie saoudite, terre des chagrins" est particulièrement roboratif, qui raconte trois années passées dans ce pays en réponse à une invitation officielle pour aller enseigner à l’université de Ryad.

    Amour, paix intérieure, liberté, joie…

    Ce sont les principales réponses auxquelles l’auteur aboutit. Il les explicite dans un post-scriptum particulièrement intéressant, écrit en juin 2011. Rappelons que, du fait de son cursus professionnel, il sait de quoi il parle.

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  • Beauraing: une année pour fêter la Vierge au Coeur d'Or

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    Sur Radio vatican :

    Une année pour fêter la Vierge de Beauraing

    Création de routes de pèlerinage, festival de musique et de danse chrétiens, prières nombreuses… Le 22 août, sera lancé une grande année jubilaire au sanctuaire de Beauraing, près de Namur, en Belgique. La Vierge Marie y est apparue en 1932 à cinq enfants du village, plus de trente fois. Elle s’est montrée avec un cœur en or et leur a demandé de prier et de faire de ce lieu un pèlerinage.

    L’Abbé Christophe Rouard, vice-recteur du sanctuaire de Beauraing et professeur de philosophie au Séminaire de Namur, explique le sens de ce jubilé et la façon dont le message de la Vierge concerne le monde actuel. Ses propos sont recueillis par Solange Pinilla RealAudioMP3

  • Russes orthodoxes et Polonais catholiques : un tournant important

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    C'est Sandro Magister qui le souligne :

    Russie et Pologne, orthodoxes et catholiques. Le message du tournant:

    Il a été signé à Varsovie par le patriarche de Moscou et le président des évêques de Pologne. Afin de créer un chemin commun après des siècles d'hostilité. En voici le texte intégral. Avec le commentaire du pape Benoît XVI

    Les correspondances en provenance de Russie au milieu du mois d’août ont été monopolisées par le procès des Pussy Riots, ces trois jeunes femmes coupables d’avoir raillé le président Poutine et chanté des phrases contre Dieu et contre l’Église à la cathédrale de Moscou.

    Mais, au même moment, il s’est produit à l'Est de l'Europe "un événement important qui suscite l’espoir pour l’avenir".

    C’est en ces termes que Benoît XVI a défini, dimanche dernier lors de l'Angélus, la déclaration commune qui a été signée le vendredi 17 août, au château royal de Varsovie, par Kirill, le patriarche de Moscou et de toute la Russie, et par l’archevêque Józef Michalik, président de la conférence des évêques de Pologne.

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  • Notre fatigue

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    Et demain ?

    Demain, quel sera le nouveau motif d’un ixième buzz médiatique mettant en cause l’Eglise, le pape, Mgr Untel ou l’abbé Machin ?

    Demain, quelle sera la nouvelle « révélation » qui alimentera le moulin de nos détracteurs ?

    Demain, quel sera le nouveau fait divers susceptible de déclencher un élan médiatique compassionnel justifiant le recours à l’euthanasie, à l’avortement, à l'adoption par des couples gay, ou que sais-je encore ?

    Demain, quelle sera la nouvelle provocation qui permettra de mobiliser les défenseurs des droits de l’homme pour des causes tordues ?

    Demain, quel sera l’objet de notre prochain émoi ? Quelle nouvelle horreur ?

    Et après-demain ? Et après-après-demain ?

    Et nous ? Serons-nous encore et toujours au créneau pour dénoncer la manœuvre provocatrice, la stratégie subversive, la mobilisation manipulatrice, l'information qui intoxique ? Et jusqu’à quand ? Jusqu’à ce qu’on ne soit plus là pour voir la suite ?

    Ne risque-t-on pas de s’exténuer à ce jeu-là ? Et cela a-t-il encore un sens de se tenir sur le rempart alors que la cité est investie ? De défendre des murs désertés ?

    Tous nos sites, blogues et autres « observatoires », sont-ils condamnés à inventorier quotidiennement les progrès du désastre en cours ? A déjouer les « complots » ? A dénoncer les « coupables » ? Et tout cela pour en arriver à quoi, finalement ? Cela suffira-t-il à remettre le train sur les rails ? A orienter nos contemporains vers le Vrai, le Bien, le Beau ?

    La publication d’un roman intitulé « Le sermon sur la chute de Rome » m’a mis la puce à l’oreille et m’a renvoyé vers saint Augustin, en particulier à ce sermon 296 du 29 juin 411, et au très beau commentaire de Dominique-Marie Dauzet, prémontré de Saint-Martin de Mondaye. Il en ressort que nous ne sommes citoyens d’aucune cité définitive ; toutes sont mortelles. Nous sommes citoyens d’une cité à venir, la vie dans la cité terrestre n’étant qu’une « formule d’attente ».

    « Le monde s'ébranle, c'est le vieil homme qu'on secoue, la chair est sous le pressoir, que l'esprit s'en écoule. (.) - Que dis-tu ? - Ce que je dis ? mais je dis, puisque Rome souffre tant de maux, où sont les mémoires des apôtres ? - Elles y sont, elles y sont bien, mais c'est en toi qu'elles ne sont pas. Puissent-elles être en toi, toi qui parles ainsi, qui déraisonnes ainsi, toi qui, appelé à penser dans l'esprit, raisonnes dans la chair, toi que je vois là : puissent les mémoires des apôtres être en toi (.). »

  • Mauvais, le monde ?

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    De saint Augustin, dans son sermon LXXX :

    Nous vous le disons donc, mes frères, priez autant que vous le pouvez. Les maux se multiplient et Dieu l'a voulu ainsi. Ah! ils ne se multiplieraient pas autant, si les méchants n'étaient pas si nombreux! Les temps sont mauvais, les temps sont difficiles, répète-t-on partout. Vivons bien et les temps seront bons. C'est nous qui faisons le temps; il est tel que nous sommes. Mais que faisons-nous ? Nous ne pouvons amener au bien la masse des hommes. Soyez bons, vous qui m'entendez en si petit nombre ; que le petit nombre des bons supporte le grand nombre des méchants. Ces bons sont le grain, le grain sur l'aire, ils peuvent sur l'aire être mêlés à la paille ce mélange n'aura point lieu sur le grenier. Qu'ils tolèrent ce qui leur déplaît, afin d'arriver à ce qu'ils cherchent.

    Pourquoi nous désoler et accuser Dieu ? Les maux se multiplient dans le monde, pour nous préserver de l'amour du monde. Les grands hommes, les saints et les vrais fidèles ont méprisé le monde dans son éclat; et nous ne saurions le dédaigner dans ses tristesses! Le monde est mauvais, oui il l'est; et on l'aime comme s'il était bon ! Or, qu'est-ce que ce monde mauvais?

    Ce qu'il y a de mauvais; ce m'est ni le ciel ni la terre ni les eaux, ni ce qui s'y trouve renfermé, oiseaux, poissons, végétaux. Tous ces êtres sont bons, et ce sont les hommes mauvais qui rendent mauvais le monde. Néanmoins, comme il est impossible que nous ne rencontrions des hommes mauvais dans tout le cours de cette vie, élevons nos gémissements, je l'ai déjà dit, vers le Seigneur notre Dieu, et supportons le mal pour arriver au bien. Ah! ne blâmons point le Père de famille, car il est bon. C'est lui qui nous porte; ce n'est pas nous qui le portons. Il sait comment gouverner son oeuvre. Fais seulement ce qu'il commande et espère ce qu'il promet.

  • Marie, notre Reine

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    Couronnement_de_Marie_2.jpgLa Royauté de Marie est à l'honneur le 22 août; Pie XII, dans l'encyclique Ad Caeli Reginam, développe ce thème (source : Evangile au Quotidien)

            L'argument principal sur lequel se fonde la dignité royale de Marie, déjà évident dans les textes de la tradition antique et dans la sainte Liturgie, est sans aucun doute sa maternité divine. Dans les Livres Saints, en effet, on affirme du Fils qui sera engendré par la Vierge : « Il sera appelé Fils du Très-Haut et le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David, son père, et il régnera dans la maison de Jacob éternellement et son règne n'aura pas de fin » (Luc. 1, 32, 33) ; en outre, Marie est proclamée « Mère du Seigneur » (Luc 1,43). Il s'en suit logiquement qu'elle-même est Reine, puisqu'elle a donné la vie à un Fils qui, dès l'instant de sa conception, même comme homme, était, à cause de l'union hypostatique de la nature humaine avec le Verbe, Roi et Seigneur de toutes choses. St Jean Damascène a donc raison d'écrire : « Elle est vraiment devenue la Souveraine de toute la création au moment où elle devint Mère du Créateur » (St. Jean Damascène, De fide orthodoxa) et l'Archange Gabriel lui-même peut être appelé le premier héraut de la dignité royale de Marie.

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  • Un cas d’école ?

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    AFRIQUE/ZAMBIE - Opposition des Evêques à la définition de la Zambie comme « nation chrétienne » dans le Préambule constitutionnel

    Lusaka (Agence Fides) - Les Evêques de Zambie souhaitent que l'actuel processus de révision constitutionnelle soit un succès après l'échec des trois précédentes tentatives de rédiger une nouvelle Constitution.
    Dans un document envoyé au Comité technique chargé de rédiger la nouvelle Constitution - document qui est également parvenu à l'Agence Fides - les Evêques présentent un certain nombre de contributions qui, à leur avis, doivent être intégrées dans la nouvelle Charte fondamentale. En premier lieu, ils s'opposent à l'introduction de normes prévoyant la peine de mort et l'avortement.

    « Dans le préambule, la déclaration du fait que la Zambie est une nation chrétienne doit être omise » affirme le document. « Ceci parce que - expliquent les Evêques - un pays ne peut pas pratiquer les valeurs et les préceptes du christianisme au travers d'une simple déclaration. Le principe de la conservation de la séparation entre l'Etat et la Religion ne doit pas être perdu. Si la Zambie est un pays multi religieux, comme le reconnaissait explicitement le préambule de la première esquisse rédigée par le Comité technique, affirmer que la Zambie est une nation chrétienne serait en contradiction avec ce fait ».

    Parmi les autres propositions présentées par la Conférence épiscopale, se trouvent des normes sur la citoyenneté et l'exploitation des ressources naturelles du pays. (L.M.) (Agence Fides 20/08/2012) »

    Ainsi donc, invoquant bien à tort le principe ambigu de la séparation de l’Eglise et de l’Etat, les évêques de Zambie s’opposent à ce que le préambule révisé de la constitution du pays qualifie celui-ci de  chrétien (ce qu’il est certainement devenu très majoritairement).

    Depuis le vote de la Déclaration « Dignitatis humanae » (1965) par le concile Vatican II, l’Eglise n’a eu de cesse, en effet, de faire abolir les dispositions constitutionnelles ou concordataires qui, en Europe ou ailleurs, conféraient au catholicisme le statut de religion d’Etat. A l’ancienne doctrine, qui « tolérait » l’expression publique des autres cultes, elle substitua, comme modèle, la doctrine de l’Eglise libre dans l’Etat libre favorisant le concert pluraliste des religions  -ce qui mériterait d'être discuté s'il devait s'agir d'un "modèle unique".

    Mais dans le cas présent,  il ne s’agissait même pas de conférer à l’Eglise un statut de religion d’Etat : simplement d’affirmer la foi de la nation dans le  préambule (sans valeur juridique contraignante) des lois fondamentales qui la régissent.

    Cette lecture épiscopale du texte conciliaire nous paraît totalement abusive : pourquoi une nation ne pourrait-elle affirmer librement la foi chrétienne dont les principes devraient inspirer son ordre social? La théologie catholique n’a jamais confondu l’Eglise et l’Etat, l’écriture sainte n’est pas la charia et les dix commandements ne contredisent en rien les diverses déclarations ou conventions internationales relatives aux droits de l’homme.

    Décidément oui, un demi-siècle après l’événement, la lecture des points controversés de Vatican II appelle toujours des clarifications magistérielles.

  • Le pape confirme: il ira au Liban

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    “La préparation du voyage du Pape au Liban se poursuit sans incertitudes de la part du Vatican” ; c’est ce qu’a affirmé le père Federico Lombardi. Le directeur du Bureau de presse du Saint-Siège répondait aux questions de l’AFP suite aux craintes exprimées par plusieurs sources sur un éventuel report de ce voyage, en raison des répercussions de la crise syrienne sur le Liban. Pour appuyer ses propos, le père Lombardi a ajouté que la papamobile était déjà partie pour Beyrouth.

    Un voyage qui s'adresse à toute la région

    Benoît XVI est attendu au Liban du 14 au 16 septembre prochains. Il s'agira de son 24e voyage à l’étranger depuis son élection en 2005. Pendant sa visite, il signera l’Exhortation apostolique post-synodale pour le Moyen-Orient. L’Assemblée spéciale pour le Moyen-Orient du synode des évêques s’est tenue au Vatican du 10 au 24 octobre 2010 sur le thème: «L’Eglise catholique au Moyen-Orient: communion et témoignage».
    La Présidence de la République libanaise a affirmé que «cette visite confirmera la profondeur des relations historiques qui unissent le Liban au Saint-Siège et permettra de réaffirmer le statut, le rôle et la mission du Liban en tant que témoins pour la liberté et la convivialité».

    Ici: La préparation du voyage du Pape au Liban se poursuit