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Foi - Page 889

  • Jean-Baptiste : un témoignage à la vérite sans compromis

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    Le Caravage, décollation de saint Jean-Baptiste

    « En tant que prophète authentique, Jean rendit témoignage à la vérité sans compromis. Il dénonça les transgressions des commandements de Dieu, même lorsque leurs auteurs en étaient les puissants. Ainsi, lorsqu’il accusa Hérode et Hérodiade d’adultère, il le paya de sa vie, scellant par le martyre son service au Christ qui est la Vérité en personne. Invoquons son intercession, ainsi que celle de la très sainte Vierge Marie, afin que de nos jours également, l’Eglise sache demeurer toujours fidèle au Christ et témoigner avec courage de sa vérité et de son amour pour tous ».

     Benoît XVI

  • Attaques contre des lieux de culte chrétiens au Kenya

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    Nairobi (Agence Fides) - Deuxième jour d'affrontements à Mombasa (Kenya) entre la police et les manifestants qui protestent suite au meurtre d'un prédicateur islamique, Aboud Rogo Mohammed, accusé de recruter des jeunes destinés à combattre en Somalie dans les rangs des Shabaabs.

    « Hier, 27 août, quatre églises de confessions chrétiennes non catholiques ont été incendiées ou saccagées mais si les affrontements devaient se prolonger, des lieux de culte catholiques pourraient eux aussi être touchés » déclare à l'Agence Fides S.Exc. Mgr Boniface Lele, Archevêque de Mombasa. Selon des sources de presse locale, les quatre structures attaquées ont été le Jesus Celebration Centre, le Neno Evangelism Centre, le Ziwani SDA et la Pentecostal Assemblies of God Church.

    Aboud Rogo Mohammed a été tué le 27 août par des inconnus qui ont ouvert le feu alors qu'il se trouvait en voiture avec sa famille. Les manifestants accusent la police d'avoir perpétré à son égard une véritable exécution sommaire. « Je ne pense pas que ces incidents, pour blâmables qu'ils soient, soient susceptibles de mettre en crise les rapports entre chrétiens et musulmans au Kenya » déclare Mgr Lele. « Les personnes impliquées dans ces affrontements constituent en effet une minorité ». (L.M.) (Agence Fides 28/08/2012)

  • Jean-Paul Ier bientôt sur les autels ?

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    Jean-Paul-1-367x500.jpgC'est ce que l'on apprend ici et qui nous réjouit :

    La béatification de Jean Paul Ier, qui n’aura été pape que 33 jours en 1978, pourrait avoir lieu dans les trois ou quatre ans à venir, estime le vice-postulateur de sa cause Giorgo Lise. A l’occasion de l’anniversaire de l’élection d’Albino Luciani comme pape le 26 août 1978, le vice postulateur a estimé que la Congrégation pour les causes des saints pourrait proclamer les « vertus héroïques » de Jean Paul Ier d’ici au 100e anniversaire de sa naissance le 17 octobre 2012. C’est ce qu’il a indiqué à la télévision italienne « TV 2000″,  lorsqu’il était interrogé par la chaîne.

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  • Une confession dont il se souviendra

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    Nous lisons ici :

    Augustin Deney garde précieusement en souvenir sa rencontre en tête-à-tête avec Benoît XVI, le matin du samedi 20 août (2011). Peu avant l’ouverture des JMJ, un tirage au sort est organisé au siège de l’organisation dans la banlieue de Madrid parmi des centaines de jeunes bénévoles pour désigner quatre personnes qui seront confessées par le pape. 

    Augustin, qui souffre d’un handicap visuel l’obligeant à travailler devant un écran adapté, est le benjamin et la coqueluche de toute l’équipe. Lorsque son nom est tiré au sort, les autres volontaires explosent de joie.

    Quelques jours plus tard, il rencontre Benoît XVI dans l’un des confessionnaux en plein air installés dans le jardin du Retiro. « Le sacrement était le même qu’avec n’importe quel autre prêtre. Il n’empêche, c’était très fort. Par ce qui s’est dit et par le contexte. »  Il se remémore à certaines occasions les propos de Benoît XVI, qu’il tient secrets. Sa famille et ses amis lui rappellent aussi régulièrement cette entrevue extraordinaire. « Quand nous rencontrons de nouvelles personnes, mes amis me présentent comme celui “qui a été confessé par le pape” », sourit-il.

    Tout l'article est ici : http://www.la-croix.com/Religion/S-informer/Actualite/Augustin-Desney-marque-par-les-mots-du-pape-_EG_-2012-08-27-846597

  • Marriage Encounter Belgium a 40 ans

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    Le mouvement « Vivre et Aimer » au service des couples et familles depuis 40 ans. 

    A une époque où l’Europe politique et économique suscite des réactions mitigées au sein de la société, elle-même bousculée dans ses valeurs,  le mouvement Vivre et Aimer Belgique (membre de Marriage-Encounter International) répond,  depuis 40 ans, à ces crises par des WE de réflexion, de partage et des rencontres régulières pour couples, prêtres et jeunes.

    Depuis sa création aux Etats-Unis en 1968, des centaines de milliers d’hommes et de femmes à travers le monde entier ont participé à un WE en choisissant de vivre leur relation sous le signe de la communication et du dialogue.

    Quelques chiffres :

    ·         Le premier WE pour couples, prêtres et religieux/religieuses, en Europe a eu lieu en 1972 en Belgique. Depuis,  19000 personnes ont vécu ce WE en Belgique.  

              C’est notre pays qui est à l’origine de son expansion dans les autres pays européens et même au-delà.

    ·         Aujourd’hui, 19 pays d’Europe vivent ce même WE et 90 pays sur l’ensemble des continents.

    ·        De nouveaux WEs ont vu le jour, par exemple en 1978, le WE pour les  fiancés (depuis lors,16500 participants ont vécu ce WE).  Et par la suite, des WEs pour jeunes,  séniors, et, cette année, le 1er WE pour les 

               célibataires,veuves,  veufs, divorcé(e)s.

    ·         En Belgique, plus de 50 WEs par an sont organisés avec près de 2000 participants et 150 animateurs. 

     

    Le samedi 8 septembre de 14 à 22h, à l'Institut Don Bosco, rue des Wallons, à Liège, plus de 300 membres, jeunes, fiancés, couples jeunes et moins jeunes se déplaceront des 4 coins de la Belgique francophone pour fêter ce 40ème anniversaire.
    Enjeux ?

    • Offrir un beau moment de rencontres, de fête et de dialogues à tous ceux qui ont, un jour, participé à un WE.
    • Rappeler ou faire prendre conscience de notre force : Vivre et Aimer propose une réponse, utilisons-là !
    • Montrer notre action auprès des jeunes, des couples, des célibataires, des divorcés, … Par le partage et le dialogue, nous pouvons allez encore plus en avant!

    Opemstraat, 52  3080 Tervuren

    info@vivre-et-aimer.be

    www.vivre-et-aimer.be

  • La rentrée académique au Séminaire de Tournai

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    La rentrée académique aura lieu le mercredi 3 octobre 2012 au Séminaire de Tournai.
    - à 17h, dans l’église du Séminaire, Eucharistie présidée par Mgr Guy Harpigny, au cours de laquelle trois candidats-diacres recevront le lectorat.
    - à 18h30, au grand auditoire, conférence par le Père Philippe Henne, o.p., professeur à la Faculté de Théologie de Lille : « L’utilité des études sur les Pères avec la présentation de deux figures, Clément de Rome et la communauté paroissiale, Grégoire le Grand et l’Eglise dans le monde ».
    - à 19h30, réception
    Chacun est cordialement invité.

    Le frère Philippe Henne est né le 11 septembre 1954 à Ville-sur-Haine, près de Mons. Il a fait ses études secondaires au collège Saint-Vincent de Soignies. Après ses études de philologie romane, il enseigna à l’Institut Sainte-Marie de Quiévrain. Après une année de postulat résidentiel à Froidmont, il commença son noviciat à Fribourg (Suisse) en 1978. Il y étudia la théologie et obtint son diplôme en 1983. Il défendit une thèse de doctorat sur la christologie chez Clément de Rome et dans le Pasteur d‘Hermas en juin 1989. Depuis Depuis 1993, il est professeur à la faculté de théologie de l’Université catholique de Lille.

  • Leuven : Abdij van Park : exposition des oeuvres des soeurs de Bethléem

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    Exposition des oeuvres des moniales de Bethléem d'Opgrimbie, organisée par l'Aide à l'Eglise en Détresse

    17 novembre, à 14:00 – 29 novembre

    Abdij van Park 5, 3001 Leuven
    Kerk in Nood geeft u de kans om kennis te maken met de Monastieke Familie van Bethlehem. Het monasterium in Opgrimbie is een oord van stilte en eenzaamheid waar God aanbeden en verheerlijkt wordt tot heil voor de wereld en waar eenieder welkom is om in stilte en eenzaamheid tot zichzelf te komen en God te ontmoeten in het stille suizen van Zijn Aanwezigheid. De zusters vervaardigen kunstvoorwerpen, waardoor zij getuigen van Gods schoonheid en Zijn onuitsprekelijk Mysterie. Die religieuze beelden, iconen en aardewerk worden u aangeboden in het Wagenhuis van de Abdij van Park van 17 tot 29 november 2012, elke dag van 14.00u-17.00u. De toegang is gratis.

  • Un évêque face à la meute

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    Monseigneur Jousten, évêque de Liège, a expliqué que les clarisses transmettaient un “vrai témoignage chrétien” par leur bonne volonté à accueillir Michelle Martin dans leur couvent. "Un être humain reste un être humain", a ajouté Mgr. Jousten." C'était sur les ondes de la BRF. (source)

    Si la justice belge, qui ne fait qu'appliquer la loi mise en place par les élus de la nation, permet à Michelle Martin de retrouver la liberté, ni vous, ni nous, ni l'Eglise, ni qui que ce soit, n'y pouvons rien. On peut discuter de l'existence et du bien-fondé de telles lois mais le fait est qu'elles existent et que les juges doivent bien s'y conformer. A partir du moment où cette personne, coupable de faits extrêmement graves - que personne ne cherche à nier -, se retrouve en liberté, peut-on reprocher aux soeurs clarisses de lui offrir un gîte? Que voudrait-on? Qu'elle aille loger sous un pont? Il faut rester sérieux. Que ce soient des femmes consacrées à Dieu, dans la prière et le silence, qui s'en chargent ne nous paraît nullement scandaleux. N'est-ce pas aux chrétiens qu'il incombe de témoigner de la miséricorde et de la foi en la Rédemption? N'est-il pas conforme au message de la Bible de croire que le pécheur ne doit pas être identifié à sa faute? Mais il ne s'agit pas d'une logique accessible à des gens qui préféreraient se livrer à un lynchage pour assouvir leur appétit de vengeance et leur désir de faire justice eux-mêmes.

    Il faut donc être courageux pour oser s'exprimer publiquement à ce sujet comme l'a fait Mgr Jousten. Cela nous paraît plus judicieux que de se retrancher dans un discours frileux tenu récemment par un autre prélat belge qui semblait plutôt ouvrir son parapluie en se démarquant de la décision prise par les soeurs de Malonne.

    Si l'on se rend sur le site de Sud Info.be qui publie l'information, et si on a le courage d'y lire les commentaires déposés par les lecteurs en dessous de l'article, on pourra se faire une idée des sentiments qui animent une part importante de la population. L'appétit de vengeance, la haine, la calomnie, l'incitation à la violence, s'y étalent sans aucune pudeur. Les soeurs, l'Eglise, y sont désignées à la vindicte populaire et accusées de collusion avec les crimes commis par la complice de Dutroux. Les faiseurs d'opinion qui ont  si généreusement semé le vent en exploitant à l'envi les abus sexuels commis par des ecclésiatiques peuvent se féliciter à présent de récolter la tempête qui se déchaîne contre les religieuses, contre l'évêque qui leur apporte son soutien, et contre l'Eglise toute entière. Ces pauvres soeurs clarisses deviennent le bouc émissaire idéal permettant à une foule déchainée de se décerner à bon marché des brevets d'innocence en poussant des cris de haine que l'on confond hypocritement avec de l'indignation altruiste.

    C'est ainsi que, il y a deux mille ans, fut conduit au Golgotha un homme qui avait déçu les espoirs d'un peuple rêvant d'un messie conforme à ses attentes. Et quel scandale de voir ce condamné mettre à profit son dernier souffle de vie pour accueillir un criminel crucifié à ses côtés!

  • Pourquoi le pape se rend au Liban

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    L'Aide à l'Eglise en Détresse consacre tout un dossier au Liban à l'occasion de la visite que le pape va y effectuer :

    14-16 SEPTEMBRE 2012 : Pourquoi le Pape va-t-il au Liban?

    Pourquoi le Liban? 
    C’est un pays du Moyen-Orient où il y a à la fois la sécurité (pour l’instant) et les chrétiens.
    Le Liban, terre natale du christianisme, pays voisin de la Palestine où Jésus a séjourné durant sa vie sur terre, accueillera du 14 au 16 septembre prochains, le Pape Benoit XVI. Visite grandement attendue par le peuple chrétien libanais mais également par celui de tout le Proche et Moyen-Orient. La République libanaise annonce que « cette visite confirmera la profondeur des relations historiques qui unissent le Liban au Saint-Siège et permettra de réaffirmer le statut, le rôle et la mission du Liban en tant que témoin pour la liberté et la convivialité ».Ce voyage sera l’occasion, pour Benoit XVI, de signer et de remettre l’Exhortation Apostolique pour le Moyen-Orient. Issue du synode des évêques, organisé par le Saint Père à Rome en octobre 2010 sur le thème de « L’Eglise catholique au Moyen-Orient : communion et témoignage », celle-ci concerne 17 pays dont le Liban, la Syrie, l’Irak, Israël ou encore la Palestine, soit 350 millions de personnes dont 5,5 millions de catholiques parmi les 20 millions de chrétiens. 
    L’Exhortation Apostolique comporte 44 propositions des pères synodaux. Plusieurs points importants, tel que la limitation du phénomène de migration pour consolider la présence des chrétiens dans leurs pays, la poursuite et l’encouragement du dialogue œcuménique et celle du dialogue interreligieux pour le renforcement, ainsi que la recherche d’un avenir commun, et la fondamentalité des relations avec l’islam et le judaïsme. Essentielles, dans la mesure où le Liban est une terre qui réunit l’ensemble des religions et confessions que l’on connait au Proche-Orient et le seul pays de la région où tout individu demeure véritablement libre de choisir sa religion et d’en changer.
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    On y découvrira aussi le programme de la visite pontificale.
    Voir également :
     
  • Retour sur l'incarcération d'une gamine accusée de blasphème au Pakistan

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    C'est l'excellente chroniqueuse des Matinales chrétiennes de La Vie qui revient sur ces évènements pathétiques qui mettent en évidence la situation critique des chrétiens pakistanais victimes du fanatisme de leurs concitoyens islamistes :

    PAKISTAN: L'ACCUSATEUR DE RIMSHA PERSISTE ET SIGNE
    "C'est une fille normale, elle n'a pas de problème de santé mentale. Elle savait ce qu'elle faisait, c'est un geste délibéré pas une erreur... elle n'est pas innocente". C'est ce qu'affirme l'imam de la mosquée voisine de la jeune fille arrêtée pour avoir prétendument brûlé des pages d'un manuel coranique et qui reste la peine de mort ou la prison à vie. Hafiz Mohamed Khalid Chishti confirme par ailleurs que cette affaire s'inscrit dans un contexte de tensions avec les chrétiens à cause des cantiques que l'on entendrait trop fort dans le quartier: "Ces chrétiens nous ont provoqués au cours des derniers mois. Ils n'ont pas cessé leur musique malgré nos nombreux avertissement. Ils ont commis ce crime (le supposé autodafé du livre) afin de nous provoquer encore davantage. Tout ça est arrivé parce que nous n'avons pas mis fin plus tôt à leurs activités anti-musulmanes".
    > Il est très difficile d'en savoir plus sur cette affaire. L'imam dément que la fillette soit atteinte du syndrome de Dawn, ce que certains de ses défenseurs assurent. Le cardinal Jean-Louis Tauran, responsable au Vatican du dialogue interreligieux, insiste sur le seul fait que la jeune fille ne sait "ni lire ni écrire, recueillait les immondices pour vivre, et a ramassé des fragments de ce livre qui se trouvait au milieu des immondices"; que donc elle ne peut être tenue pour responsable d'un acte dont elle ne pouvait imaginer les conséquences. Mais rien sur son état mental. Les avocats de la jeune fille, eux, ont réclamé une expertise médicale pour déterminer son âge: en effet, le procès-verbal policier établit que la jeune fille a 16 ans, ce que la famille et la communauté chrétienne récusent. Mais la chose est extrêmement importante: les conséquences pénales que l'on ait 11 ou 16 ans ne sont pas du tout les mêmes, ni la perception qu'elle a de son propre acte.
    > Comme très souvent au Pakistan dans ces affaires ultrasensibles entre chrétiens et muslmans, l'opacité règne du côté des pouvoirs publics. Les avocats se plaignent de ne pas avoir accès aux procès verbaux, malgré la loi qui les y autorise; de même, selon le porte-parole du All Pakistan Minorities Alliance, ils éprouveraient de grandes difficultés à pouvoir rencontrer leur cliente, et ont fait appel aux autorités du Penjab pour qu'elles interviennent - sans succès pour l'instant. Quant à l'expertise médico-légale qui sera pratiquée, il ne faut guère en attendre des miracles: on se souvient qu'en 2010, Shaziah Shaheen, une jeune chrétienne violée et torturée à mort par son employeur musulman, avait fait l'objet d'une autopsie ayant conclu à une mort accidentelle, alors que son corps était atrocement marqué.
    La presse pakistanaise anglophone rapporte que Rimsha a pu être visitée par un militant chrétien des droits des minorités, Xavier William. Ce dernier décrit la jeune fille comme "traumatisée", et évoque dans les termes suivants la façon dont il a établi un contact avec elle: "Elle a été agressée (par la foule en colère avant son arrestation, NDLR) et est en très mauvais état. Elle a des ecchymoses sur le visage et sur les mains. Elle est à l'isolement à la prison Adiala pour sa sécurité. Elle ne voulait pas établir de contact visuel avec moi. Elle n'a rien dit. Elle n'a pas répondu à mes questions".

    Ici : MATINALE; Pakistan: Rimsha, le symbole sans visage

  • La crise des vocations

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    Un article paru en 2003 dans la revue Kephas, sous la plume de Mgr Martin Viviès, analysait la situation des vocations. Une dizaine d'années plus tard, cette analyse conserve toute sa pertinence. Elle montre notamment que le Concile n'est pas à l'origine de cette crise qui a commencé bien avant. On peut évidemment débattre au sujet du rôle joué par Vatican II et se demander s'il a enrayé cette crise ou, au contraire, contribué à l'aggraver. Extraits :

    L’indice des vocations au sacerdoce est révélateur de l’avenir d’un pays. Un pays peut continuer à croître quant à la proportion interne de baptisés, et ne plus susciter de vocations (cas de l’Irlande). C’est une grave hypothèque sur la capacité d’évangéliser ; c’est non seulement un ressort interne de générosité qui est brisé ou qui ne trouve pas de lieu pour être accueilli, mais c’est une transmission de la foi qui ne se fera pas. Qu’on le veuille ou non, il ne peut pas y avoir d’Église sans prêtres. (...)

    Une considération vaut pour l’Europe uniquement : après avoir commencé à remonter la pente en 1975, une nouvelle crise des vocations intervient à partir de 1986, qui touche surtout les pays anglophones et germanophones. Il paraît symptomatique que cette nouvelle chute soit concomitante à l’instauration de politiques d’assistants pastoraux laïcs, conçus comme étant un clergé à plein titre puisqu’on prétend les faire agir au nom de l’Église. Les cas de la Belgique et de l’Allemagne sont particulièrement flagrants. (...)

    ... la crise (des vocations) démarre pendant la guerre, en France et en Belgique ; elle avait donc commencé bien avant le Concile. (...)

    ... la question des motifs. C’est un terrain beaucoup plus hasardeux, et à propos duquel les sensibilités sont encore très vives, mais on ne peut vivre sans chercher à comprendre.

    Le motif de la crise pourrait être principalement intellectuel, comme si le catholicisme occidental avait douté de lui-même, de son patrimoine, et n’avait plus été capable de le présenter de façon renouvelée, notamment aux nouvelles générations d’étudiants. Dans la hantise de se réconcilier avec toute l’humanité, le clergé abandonnait dans l’après-guerre tout ce qui avait saveur de dogmatisme pour se jeter à corps perdu dans la pastorale.

    Dans les séminaires des années 50, le contenu enseigné ne donnait pas satisfaction, et de toute manière on n’étudiait plus. On pensait ainsi se rapprocher des gens, au risque de devenir insignifiant et étranger à son propre monde, notamment à ceux qui façonnent la culture ambiante. À travers la crise de la théologie du sacerdoce, l’incompréhension de ce que peut être un changement « ontologique » et donc de la notion de « caractère » et de consécration propre au sacerdoce ministériel, toutes rejetées comme une prétention anti-égalitaire, c’est l’image du prêtre qui s’est dégradée, avec la conséquence qu’elle n’attire plus. (...)

  • Un message fort qui retentit encore à nos oreilles

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    Lors de son premier - et unique - message à la Ville et au Monde, le 27 août 1978, Jean-Paul Ier, dont on célèbre le 100ème anniversaire de la naissance, a eu ces mots :

    "Nous invitons avant tout les fils de l'Eglise à prendre de plus en plus conscience de leur responsabilité: "Vous êtes le sel de la terre, vous êtes la lumière du monde" (Mt 5, 13 s.). Surmontant les tensions internes, qui ont pu surgir ça et là, trionphant des tentations qui poussent à se conformer aux goûts et aux usages du monde, tout comme aux chatoiements des applaudissements faciles, unis par l'unique lien de la charité qui doit animer la vie intime de l'Eglise ainsi que les formes extérieures de sa discipline, les fidèles doivent être prêts à rendre témoignage de leur propre foi face au monde : "toujours prêts à la défense contre quiconque vous demande raison de l'espérance qui est en vous" (1Pr 3, 15).

    L'Eglise, dans cet effort commun d'une prise de conscience active et de réponse aux problèmes lancinants du moment, est appelée à donner au monde ce "supplément d'âme" qu'on invoque de toute part et qui seul peut assurer le salut. C'est cela que le monde attend aujourd'hui : il sait bien que la sublime perfection qu'il a atteinte grâce à ses recherches et ses techniques — et dans laquelle il est certes juste de reconnaître l'accomplissement du premier commandement de Dieu : "emplissez la terre et soumettez-la" (Gen 1, 28) a gagné une ligne da faite au delà de laquelle se trouve le vertige de l'abîme ; la tentation de se substituer à Dieu au moyen d'une décision autonome qui fait abstraction des lois morales, porte l'homme moderne au risque de réduire la terre à un désert, la personne à un automate, la communauté fraternelle à une collectivisation planifiée, introduisant souvent la mort là où, au contraire veut naître la vie."