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Foi - Page 894

  • France: mariage gay, euthanasie… Le cardinal Philippe Barbarin décrypte la prière nationale pour l'Assomption.

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    Lu dans le Figaro aujourd'hui sous la signature de J.-M. Guénois:

    3fe1320e-e56c-11e1-89fb-b88d682d9963-493x328.jpgMercredi, lors de la fête de l'Assomption, une «proposition nationale pour une prière des fidèles», écrite par le cardinal André Vingt-Trois, président de la Conférence des évêques de France, sera reprise dans la plupart des paroisses du pays. Un message fort que décrypte le cardinal Philippe Barbarin, archevêque de Lyon (photo).

    LE FIGARO. - Comme jamais elle ne l'avait encore fait, l'Église catholique lance une prière pour le 15 août qui concerne les dirigeants politiques et économiques, mais qui touche deux thèmes très sensibles que sont le mariage gay et l'euthanasie: cette prière pour la France est-elle politique?

    MGR Philippe BARBARIN. - Politique, ce n'est pas un «gros mot»! La prière a aussi une dimension politique. Mais prier est d'abord un acte spirituel: nous nous tournons vers Dieu avec confiance, en lui demandant son aide pour ceux que nous aimons, spécialement ceux qui vivent une passe difficile. Rien de plus naturel que de prier pour sa famille, pour son pays. Jamais notre prière n'a fait abstraction des questions de la vie sociale, encore moins des souffrances des hommes. On peut dire que notre prière est marquée par les conditions de vie de la société dans laquelle nous nous trouvons. L'exemple le plus récent, ce sont les Roms à Lyon, qui ont une place particulière dans notre prière. Un curé de Villeurbanne qui s'est occupé avec ses paroissiens d'une famille de Roms depuis plus d'un an se réjouit de voir qu'elle vient d'obtenir un visa de séjour, et en même temps il exprime sa souffrance devant l'expulsion de tant d'autres ces jours-ci. Tout cela entre dans notre prière, la nourrit et la transforme chaque jour. Par la prière, nous affirmons surtout que la source ultime du bien n'est pas dans l'autorité politique. Nous prions pour celle-ci, car nous croyons que Dieu veut la bénir et peut lui donner lumière et force pour être vraiment au service de tous.

    Pourtant, certains qui ne partagent pas la culture ou la foi catholique peuvent considérer que cet acte ecclésial ne respecte pas la laïcité.

    La laïcité interdirait la prière? Est-ce cela que vous me demandez? Sommes-nous en tyrannie? Allons-nous soumettre nos rites et nos formulaires au commandement de la «pensée unique»? Dans son discours pour le 70e anniversaire de la rafle du Vél'd'Hiv, le président François Hollande a évoqué la prière que les Juifs font chaque shabbat pour la République, dans les synagogues. Les catholiques le font aussi, en particulier dans la grande prière liturgique du vendredi saint, et cela n'étonne ni ne gêne personne. Oui, nous prions pour les gouvernants et les législateurs, espérant que chacun cherchera d'abord le bien de tout un pays, des générations futures et suivra la voix de sa conscience, plus que la ligne de son parti.

    Mais l'heure est-elle si grave pour que l'Église ose ainsi manier publiquement deux sujets aussi délicats que sont prière et politique et le patronage de la France par la Vierge Marie?

    Oui, l'heure est grave. C'est une rupture de civilisation de vouloir dénaturer le mariage, qui est depuis toujours une réalité merveilleuse et fragile. Il suffit de voir le nombre de fois où l'on interroge Jésus à ce sujet dans l'Évangile. On a reproché à l'Église son silence en d'autres temps. Mais si sa mission première est la prière, et j'espère qu'elle s'en acquitte fidèlement, elle doit parler quels que soient les courants qui traversent l'opinion publique. C'est la dernière consigne que Jésus nous a laissée avant de nous quitter et de nous promettre la force de l'Esprit saint: «Vous serez mes témoins… jusqu'aux extrémités de la terre!»

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  • Quand des anglicans renouent avec Rome

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    Nous lisons ici :

    Rome et les Anglicans

    L’accord entre Rome et Ecône a pour l’instant échoué mais le Vatican a enregistré des succès dans le ralliement aux autorités romaines de nombre d’Anglicans en désaccord avec leur Eglise sur des points comme l’homosexualité et l’ordination des femmes à la prêtrise ou à l’épiscopat. Le troisième ordinariat catholique pour les anglicans voulant entrer en pleine communion avec Rome a ainsi été institué le 15 juin en Australie, a annoncé, le président de la conférence des évêques australiens, Mgr Denis Hart, archevêque de Melbourne. Cet ordinariat suit celui qui a été établi au Royaume-Uni en janvier 2011, et un autre, établi aux Etats-Unis en janvier de cette année. La constitution apostolique «Anglicanorum Coetibus» de Benoît XVI, publiée en 2009, offrait une voie pour permettre à des groupes d’anglicans d’entrer en pleine communion avec l’Eglise catholique grâce à l’établissement d’ordinariats personnels, qui sont un nouveau type de structure canonique, explique l’agence www.zenit.org. Une soixantaine de prêtres anglicans ou d´anciens prêtres de l´Eglise épiscopalienne (anglicane) aux Etats-Unis seront ainsi ordonnés prêtres au service de l´ordinariat catholique de la Chaire de Saint-Pierre, basé à Houston, au Texas. L’ordinariat (équivalent d’un diocèse pouvant recouvrir plusieurs territoires) est destiné à accueillir les anciens évêques, prêtres et fidèles de l’Eglise anglicane et dépend directement du Saint-Siège. Les traditions liturgiques, spirituelles et pastorales de la Communion anglicane peuvent y être maintenues, explique l’agence Apic. Plusieurs communautés anglicanes des Etats-Unis et du Canada ont également fait le pas vers Rome. Le clergé et les fidèles rejoignant Rome sont bien souvent déçus des positions jugées trop libérales de leur Eglise, en particulier de son choix d´ordonner à la prêtrise ou à l´épiscopat non seulement des femmes, mais aussi des homosexuels. Ils n’acceptent pas non plus le fait de bénir des unions homosexuelles. Ce qui est en train de se passer entre l’Eglise catholique et les Anglicans qui la rejoignent est très important. Ces ralliements à l’Eglise catholique marquent aussi une réaction contre des pratiques qui minent les fondements de la tradition ecclésiale et de la loi naturelle. Alors qu’en Ecosse le mariage homosexuel sera légalisé, en Pologne l’Eglise a salué le refus du partenariat homosexuel par le Parlement. Quant au Royaume Uni, il s´est engagé à légaliser le mariage homosexuel d´ici 2015.

  • Assomption : Fêter Marie à Bruxelles

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    FÊTE DE L’ASSOMPTION DE MARIE

    EGLISE DE LA MADELEINE
    225 Avenue de Jette, 1090 Jette

    Le 13 Aout à 16h
    Célébration de Notre Dame de Fatima - Prière du Rosaire
    A 17h, Procession avec la Statue de la Vierge de Fatima dans le quartier du miroir
    A 18h Eucharistie et homélie bilingue par le R.P. COVELIERS

    GROTTE NOTRE-DAME DE LOURDES A JETTE
    Rue Léopold I 296

    PROCESSION AUX FLAMBEAUX à travers les rues de Jette vers la Grotte
    Le 14 août 2012 à 21h
    Départ : Eglise Notre-Dame de Lourdes - Avenue Charles Woeste

    CELEBRATION MARIALE A LA GROTTE
    Le 15 août à 15h
    Célébrant : Benoît Hauzeur, recteur
    Thème : la prière de l'Ave Maria

  • Jakob Gapp : un religieux martyr sous le nazisme

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    Source : wikipedia

    Jakob Gapp naquit en 1897 à Wattens dans le Tyrol autrichien, dernier d'une famille ouvrière de sept enfants. En 1915, il s'engagea dans l'infanterie et sera blessé sur le front italien et décoré. Fait prisonnier, il ne sera libéré qu'en 1919.

    En 1920 il intègra le noviciat des Marianistes et prononça ses vœux définitifs en France, à Antony. Il fut ensuite envoyé au Séminaire marianiste international de Fribourg (Suisse) où il sera ordonné prêtre, en 1930. Il retourna ensuite en Autriche, à Graz, pour y exercer son ministère. Il se dévoua à ses élèves, aux familles pauvres et aux chômeurs.

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  • Le pain de l'homme intérieur exige que l'on ait faim

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    Pour croire en la divinité de Jésus, il faut avoir faim de la Parole de Dieu (source)

    Avant la prière de l’Angélus de ce dimanche, le Pape a affirmé que ceux qui doutent de la divinité de Jésus s’opposent à l’œuvre de Dieu. Commentant le sixième chapitre de l’Evangile selon Saint Jean, Benoît XVI a expliqué que dans la pensée juive, le pain du ciel qui nourrit Israël, c’est la Loi, la Parole de Dieu. Le peuple hébreu, qui avait reçu la Torah, pensait que ce qui le distinguait des autres peuples de la terre c’était la possibilité de connaître la volonté de Dieu et de suivre le droit chemin. Dans l’Évangile de ce dimanche, Jésus affirme qu’il est lui-même la nourriture qui donne la vie éternelle, la Parole de Dieu incarnée. Grâce à lui, l’homme peut se nourrir de la volonté de Dieu qui oriente et soutient son existence.

    Mais comment croire à un pain qui défie la mort ? Citant Saint Augustin, le Pape a souligné que si les Juifs qui écoutent Jésus ne le comprennent pas c’est « parce que le pain de l’homme intérieur exige qu’on ait faim ». Nous devons alors nous demander si nous avons faim de la parole de Dieu, faim de connaître le sens authentique de la vie. Pour croire en Jésus, il faut être attiré par Dieu le Père et l’écouter. Nous pouvons alors trouver le chemin de la vie, de la justice, de la vérité et de l’amour.

  • J.O. : une photo émouvante

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    Meseret_Defar_of_Ethiopia_wins_gold_in_the_Womens_5000m_Final_Credit_Alexander_Hassenstein_Getty_Images_Sport_Getty_Images_CNA_US_Catholic_News_8_10_12.jpgDaniel Hamiche présente "une magnifique photo vue sur CNA":

    "L’agence américaine Catholic News Agency a publié hier une superbe photo prise le 10 août aux Jeux Olympiques de Londres. (...)

    C’est la photo très émouvante de Meseret Defar, une coureuse de fond orthodoxe éthiopienne qui a gagné hier la médaille d’or du 5 000 m. On avait remarqué que sur la ligne de départ, Meseret Defar s’était signée avant le lancement de la course. Ce qu’on ne savait pas, c’est qu’elle portait sous son maillot une image de la Vierge Marie et de l’Enfant-Jésus. Après sa victoire, c’est en pleurs qu’elle a montré au public réuni dans le stade olympique, puis elle l’a regardée avec intensité tout en priant avec ferveur. Cette image qui aurait du faire le tour du monde… Vous comprendrez pourquoi il n’en a rien été…

    Source : Catholic News Agency

  • Quand des Kosovars musulmans reviennent à la foi catholique

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    Nous découvrons cela ICI et nous vous y renvoyons, ayant déjà reçu des avertisements pour avoir relayé des dépêches d'une agence de presse particulièrement sourcilleuse...

  • Les chemins de Saint-Jacques de Compostelle : une foule comme au moyen âge

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    Dans « La Libre », sous la plume de Christophe Lamfalussy (extraits) :

    compostelle-pelerins602.jpg(…) Tous les observateurs et familiers du "Camino" le constatent : la part des jeunes augmente dans ces pèlerins qui convergent toute l’année vers Saint-Jacques-de-Compostelle. "Cet été", nous dit Francine Gaffard, une ancienne pèlerine qui tient un gîte d’étapes à Figeac, "j’ai vu passer plus de jeunes que de gens âgés. De nombreux pèlerins ne disent pas pourquoi ils sont partis mais on sent une prise de conscience personnelle qui n’existait pas auparavant" (…).

    Le "Chemin", comme on dit simplement, en voit passer, de ces jeunes venus de tous les coins de l’Europe, à la recherche d’une plus grande profondeur. Sophie, une jeune Parisienne BCBG, s’est lancée cet été après avoir terminé un boulot d’intérimaire. Régine a passé une semaine sur le chemin après avoir perdu son emploi de caissière. Matthijs, un Hollandais multilingue, avait aussi perdu son travail. Stéphane est lui aussi parti après avoir été jeté dehors de son travail. "Je voulais me vider la tête, trouver un sens à la vie et amortir le choc", dit-il. "Mes deux filles suivent mon itinéraire avec des épingles sur une carte."

    Adeline Rucquoi, historienne et présidente de l’Association française des amis de Saint-Jacques, estime que 30 à 40 % des jeunes entreprennent le chemin avec un but religieux mais que la majorité ne sait pas pourquoi ils partent. Cette randonnée parfois épuisante serait en quelque sorte un révélateur plus que l’aboutissement de convictions. "Quand ils partent, ils ne savent pas", dit-elle. "Et puis, le chemin fait son travail. Petit à petit, ils se rendent compte qu’ils cherchaient autre chose."

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  • Fêtez Marie à Liège

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    EGLISE DU SAINT-SACREMENT
    Boulevard d’Avroy, 132 à Liège
     

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    MERCREDI 15 AOÛT 2012 À 10 HEURES 

    MESSE DE LA

    FÊTE DE L’ASSOMPTION DE LA SAINTE VIERGE

    Célébrée selon le missel de 1962

    Évangile du Magnificat (Luc, 1, 41-50) 

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    Propre grégorien de la messe « Signum Magnum »

    Kyriale IX « Cum Iubilo »

    Motets à Notre-Dame : œuvres de Pergolèse, Mozart  et Schubert

     

    par la Schola du Saint-Sacrement

    Solistes, Micheline Viellevoye (soprano) et Patricia Moulan (alto),

    membres du chœur universitaire de Liège 

    A l’orgue, Patrick Wilwerth, professeur au conservatoire de Verviers

     

    Web : http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com

    E mail sursumcorda@skynet.be

    Tél. 04.344.10.89

  • Comment va la messe ?

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    Lu sur le « Forum Catholique » cette opinion de Jean Madiran  journaliste et essayiste réputé dans les milieux traditionalistes :

    « Parmi toutes les « crises » qui prolifèrent dans notre dislocation générale des institutions, des idées et des mœurs, la crise de la messe dans l’Eglise n’est pas terminée, contrairement à ce que beaucoup supposent. 

    C’est donc fort opportunément, en ce moment d’incertitude prolongée, que l’abbé Paul Aulagnier vient d’en dresser un « état des lieux ». Il est l’une des autorités historiques, intellectuelles et militantes les plus qualifiées sur la question, il en a une longue expérience. Une fois de plus il nous donne un vigoureux ouvrage qui devrait être lu dans toutes les paroisses de France (et même dans quelques monastères) :La réforme liturgique de Benoît XVI (un volume de centre vingt-quatre pages aux Editions Godefroy de Bouillon). 

    Qu’il demeure une lourde incertitude sur le proche avenir de la liturgie catholique, rien ne le manifeste aussi clairement que l’attitude du Souverain Pontife. On connaît son ardente vénération, d’ailleurs publiquement exprimée et fortement argumentée pour la messe traditionnelle. Depuis qu’il est pape, il ne l’a plus célébrée en public. Pas une seule fois. Pas même pour la fête liturgique de saint Pie V qui vient chaque année la réclamer. 

     Pourquoi donc une telle abstention ? 

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  • L'Irlande perd ses repères religieux

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    Nous lisons ICI :

    Les Irlandais perdent leur foi plus vite que les autres

    Un sondage réalisé par l'institut Red C à l'échelle de la planète est arrivé à la conclusion qu'après le Vietnam, l'Irlande est le pays à avoir connu le plus net abandon de la religion parmi ces citoyens. Parmi les Irlandais interrogés, 47 % se sont dits "religieux", alors qu'ils étaient 69 % en 2005.

    L'Irlande deviendrait également un des dix pays les plus athées, avec 10 % des personnes interrogées se déclarant "athéies convaincus", contre 3 % en 2005. Autre enseignement de ce sondage, selon Red C : plus la personne interrogée est riche, moins elle est religieuse.

    Comment expliquer cette désaffection en masse ? Le Belfast Telegraph rappelle que la crise économique qui a balayé le pays, l'absence de leadership politique et les scandales de pédophilie qui font régulièrement trembler l'Eglise y sont pour beaucoup.

    Un porte-parole de l'Eglise a immédiatement nuancé ces chiffres. Il a d'abord rappelé que la foi "ne se mesure pas avec des chiffres", et a rappelé que selon le dernier recensement de la population en 2011, 84 % de la population se considérait comme catholique, et seuls 5 % affirmaient ne pas avoir de religion.

    Il a également critiqué le formulation du sondage, qui demandait aux personnes si elles se considéraient comme "religieuse", "pas religieuse" ou "athée". L'institut a lui-même reconnu que la nature de la question a pu fausser les résultats, d'autant qu'il n'a été réalisé, en Irlande, que sur un échantillon de 1 000 personnes.

    Il n'empêcher ques les autorités religieuses ne l'ont pas ignoré. L'archevêque de Dublin, Diarmuid Martin, n'a pas commenté les chiffres, mais a reconnu que "l'Eglise catholique ne pouvait pas simplement espérer que la foi va être automatiquement transmise de génération à génération". En février, un sondage du groupe Amarach montrait déjà que les Irlandais étaient majoritairement en désaccord avec plusieurs positions défendues par l'Eglise, comme le droit pour les femmes de devenir prêtres ou le droit pour les prêtres de se marier.

    La situation n'est pas très différente chez nous. Ne faudrait-il pas que des initiatives de grande ampleur soient lancées pour enrayer cette déchristianisation? Un synode y suffira-t-il?

  • Débaptisation : quelles conséquences ?

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    Gros plan : Les conséquences religieuses de la débaptisation (Radio Vatican)

    Au début de l’année une bataille juridique avait opposé le diocèse de Coutances en France à un libre-penseur, René Lebouvier, militant depuis 2001, pour s'être débaptisé, c’est-à-dire pour que son nom soit définitivement rayé du registre de baptême dans lequel il figurait depuis près de 70 ans. L’évêque du lieu, Mgr Lalanne, avait fait appel de la décision du Tribunal qui le sommait de rayer le nom du plaignant du registre au nom des principes garantissant la vie privée. Ils seraient environ un millier en France à demander chaque année la débaptisation, une manière pour beaucoup de se dissocier des prises de position de l’Église sur le préservatif, la contraception ou l’homosexualité. Quelles sont les conséquences religieuses de cette démarche ? La mention du baptême constitue-t-elle effectivement une atteinte à la vie privée ? Manuella Affejee avait posé la question à Bernard Callebat, professeur de droit civil et de droit canon, vice-doyen de la faculté de droit canonique de Toulouse RealAudioMP3