Chers frères et sœurs,
Responsables et Représentants des Églises et des Communautés ecclésiales et des Religions du monde,
Chers amis,
Vingt-cinq années se sont écoulées depuis que le bienheureux Pape Jean-Paul II a invité pour la première fois des représentants des religions du monde à Assise pour une prière pour la paix. Que s’est-il passé depuis ? Où en est aujourd’hui la cause de la paix ?
Alors la grande menace pour la paix dans le monde venait de la division de la planète en deux blocs s’opposant entre eux. Le symbole visible de cette division était le mur de Berlin qui, passant au milieu de la ville, traçait la frontière entre deux mondes.
En 1989, trois années après Assise, le mur est tombé – sans effusion de sang. Subitement, les énormes arsenaux, qui étaient derrière le mur, n’avaient plus aucune signification. Ils avaient perdu leur capacité de terroriser. La volonté des peuples d’être libres était plus forte que les arsenaux de la violence. La question des causes de ce renversement est complexe et ne peut trouver une réponse dans de simples formules. Mais à côté des faits économiques et politiques, la cause la plus profonde de cet événement est de caractère spirituel : derrière le pouvoir matériel il n’y avait plus aucune conviction spirituelle.
Foi - Page 973
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Le discours du pape à Assise
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De la mort à la Vie
La fête de la Toussaint est celle de toutes les âmes sanctifiées qu’après la mort Jésus récapitule en Lui, jusqu’à ce que viennent les cieux nouveaux et la terre nouvelle du monde eschatologique: à la célébration de cette foi est aussi intimement liée la commémoration des défunts qui a lieu le lendemain.
Comment accueillir ce mystère de la mort qui frappe toutes les formes éphémères de ce monde? Le site du magazine "la Vie" nous invite aujourd’hui à y réfléchir. (lire la suite)
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Le "Visage du Christ" : quand Jacques de Guillebon nous interpelle
Le blog "Le soupirail et les vitraux" publie un texte provocateur de Jacques de Guillebon au sujet du "Visage du Christ"; ce texte, avec ses outrances, remet violemment en cause nos conceptions bourgeoises de l'art :
"Jacques de Guillebon, journaliste indépendant qui vient de publier un beau petit livre sur Frédéric Ozanam, La Cause des pauvres, nous envoie ce texte passionné, à paraître également sur Culture Mag. Après Claudel, avec la verve que ses lecteurs lui connaissent, il appelle les chrétiens à renoncer au désir d'un art bourgeois rassurant et poli, pour écouter, dans les tourments du temps, les "voix libératrices" qui nous bousculent :
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Comment construire un royaume de paix dont le Christ soit le Roi ?
Au cours de l'audience du mercredi d'hier, le pape a, sans équivoque, fait de l'évangélisation la condition de l'édification de la paix dans le monde :
"Mais comment pouvons-nous construire ce royaume de paix dont le Christ est le roi? Le commandement qu’Il laisse à ses apôtres et, à travers eux, à nous tous est: «Allez donc, de toutes nations faites des disciples... Et voici que je suis avec vous pour toujours jusqu'à la fin du monde» (Mt 28, 19). Comme Jésus, les messagers de paix de son royaume doivent se mettre en marche, doivent répondre à son invitation. Ils doivent partir, mais pas avec la puissance de la guerre ou avec la force du pouvoir. Dans le passage de l’Evangile que nous avons écouté, Jésus envoie soixante-douze disciples à la grande moisson qu’est le monde, en les invitant à prier le Maître de la moisson pour que les ouvriers ne manquent jamais à sa moisson (cf. Lc 10, 1-3); cependant il ne les envoie pas avec des moyens puissants, mais bien «comme des agneaux au milieu des loups» (v. 3), sans bourse, besace, ni sandales (cf. v. 4). Saint Jean Chrysostome, dans l’une de ses homélies, commente: «Tant que nous serons des agneaux, nous vaincrons et, même si nous sommes entourés par de nombreux loups, nous réussiront à les vaincre. Mais si nous devenons des loups, nous serons vaincus, car nous serons privés de l’aide du pasteur» (Homélie 33, 1: PG 57, 389). Les chrétiens ne doivent jamais céder à la tentation de devenir des loups parmi les loups; ce n’est pas avec le pouvoir, avec la force, avec la violence que le royaume de paix du Christ s’étend, mais avec le don de soi, avec l’amour porté à l’extrême, même à l’égard de ses ennemis. Jésus ne vainc pas le monde avec la force des armes, mais avec la force de la Croix, qui est la véritable garantie de la victoire. Et cela a pour conséquence pour celui qui veut être un disciple du Seigneur, son envoyé, d’être également prêt à la passion et au martyre, à perdre sa vie pour Lui, afin que dans le monde triomphent le bien, l’amour, la paix. Telle est la condition pour pouvoir dire, en entrant dans chaque réalité: «Paix à cette maison!» (Lc 10, 5).
Voir l'intégralité de ce texte important ici : http://www.zenit.org/article-29322?l=french
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La rencontre d'Assise : des éclaircissements opportuns
Sur chiesa.espresso.repubblica.it/, Sandro Magister remet les pendules à l'heure en rappelant les objectifs de la rencontre d'Assise tels que Benoît XVI les a définis pour éviter toute confusion, tout relativisme, tout syncrétisme. C'est assez différent de l'esprit dans lequel, ici et là, certains se sont crus obligés, à cette occasion, d'organiser des manifestations interreligieuses sans prendre les précautions nécessaires pour éviter de tomber dans ces pièges (confusion, relativisme, syncrétisme).
Nous vous renvoyons aux deux notes successives que ce vaticaniste compétent et autorisé a mises en ligne (cliquer sur les titres en gras) :
- Assise bis. Mais revu et corrigé : L'invitation a été adressée aussi aux non-croyants et la prière se fera dans le secret des chambres. Ce sont les deux nouveautés de la nouvelle édition de ce meeting. En arrière-plan: l'année de la foi et le martyre des chrétiens dans le monde...
- La vérité à propos d'Assise. Un inédit de Benoît XVI : "Je ferai tout ce que je pourrai pour qu'une interprétation syncrétiste ou relativiste de l’événement soit impossible". Dans une lettre adressée par le pape à un pasteur luthérien, le véritable motif de la convocation à la rencontre.
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Réaffecter ou élargir l’affectation des bâtiments du culte ?
Ce jeudi 27 octobre un projet de réaffectation de l’église Sainte-Foy à Liège sera présenté, à titre informatif, au Comité de quartier de Saint-Léonard de la métropole wallonne. Selon l’organiste Serge Schoonbroodt, promoteur de ce projet, il s’agirait de transformer cette église en un lieu « de rencontre, de culture et de foi » et de mixité communautaire où chacun respecte la pensée de l'autre.
Voici l’exposé des motifs de ce projet :
« Liège compte de nombreuses églises, la plupart toujours en activité, d'autres désacralisées, certaines abandonnées. Force est de constater que la fréquentation des églises par les fidèles est en diminution constante. Depuis longtemps on se pose la question de l'utilisation future de certains de ces lieux. La question se pose surtout pour des églises au caractère patrimonial mineur, à l'architecture moins remarquable, qui n'attirent l'attention ni des autorités publiques ni du grand public.
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Pourquoi je crois au christianisme ?
G.K. Chesterton, dans "Orthodoxie", répond de la façon suivante :
La doctrine catholique et sa discipline sont peut-être des murs ; mais elles sont les murs d’une aire de jeux !
Si on me demande, de façon purement abstraite, pourquoi je crois au christianisme, je ne peux que répondre : “J’y crois pour la même raison qu’un agnostique intelligent ne croit pas au christianisme” : j’y crois plutôt rationnellement, sur la base d’une preuve. Mais la preuve dans mon cas, comme pour notre agnostique intelligent, n’est pas réellement dans telle ou telle démonstration : c’est plutôt une énorme accumulation de petits faits allant tous dans le même sens. On ne doit pas blâmer l’homme du monde parce que ses objections au christianisme ne sont que des détails et ou parce qu’elles sont parcellaires : c’est précisément ces mêmes preuves parcellaires qui arrivent à convaincre l’esprit. Je veux dire qu’ un homme peut être moins bien convaincu d’une philosophie par quatre livres que par un livre, une bataille, un paysage et un vieil ami. Le fait que ces choses sont de nature différente renforce l’importance du fait qu’elles désignent toutes la même conclusion. Maintenant, pour lui faire justice, le non chrétien moderne d’éducation moyenne s’est presque toujours forgé une opinion à partir de ces expériences vagues mais vivantes. Je peux simplement dire que mes preuves de la véracité du christianisme sont de la même trempe que celles qui sont contre lui : vivantes et variées. Mais lorsque que je regarde ces vérité anti-chrétiennes variées, je découvre tout simplement qu’aucune d’elles n’est vraie : j’ai découvert que la véritable direction de tous ces faits part en sens opposé. -
Le 26 octobre 1440 : l'exécution de Gilles de Rais
Pourquoi relever aujourd'hui cet évènement historique plutôt qu'un autre? Peut-être parce qu'il nous livre quelque chose d'intéressant sur le sentiment religieux qui environne cette exécution :
"Gilles réitère son repentir le 26 octobre. Il se confesse et communie dans une tenue. Le jour de son exécution, à 9 heures, une foule nombreuse attend sur le parvis de la Cathédrale Saint-Pierre. Munis de cierges, parents et amis des petites victimes, paysans et inconnus sont là, taisant leur colère et leur
désir de vengeance, faisant acte d'humilité en chantant le De Profundis. Autant de gestes classiques pour un homme ou une femme du XVème siècle.Le cortège est conduit par Jehan de Malestroi, suivi de Jean V, Pierre de L’Hospital, les juges puis les trois condamnés. Sur la prairie de Biesse sont dressés trois gibets et trois bûchers. La tribune est recouverte d'une draperie noire et blanche, frappée des armes de Bretagne. Y prennent place le duc, l’évêque de Nantes, le chancelier, le président de Bretagne et les Juges.
Alors que la foule entonne des cantiques, Gilles se dirige vers le bûcher en encourageant ses deux compagnons, "leur disant qu'ils fussent forts et vertueux contre les tentations dyaboliques (…) qu'ils eussent telle ardeur et amour de Dieu (…) qu’ils ne craignissent en rien la mort (...) et qu'ils
dévoient bien désirer estre hors de ce monde, où n'y avoit que misère, pour aller en gloire perdurable."Laissons Jean de Touscheronde, secrétaire de Pierre de l'Hospital, rapporter les derniers instants de l'exécution : "Gilles de Rais mourut dans ce repentir. Et avant que le feu n'eût ouvert son corps et ses entrailles, il en fut tiré et le corps fut placé dans un cercueil et porté dans l'église des Carmes de Nantes où il fut enseveli. Et aussitôt Henriet et Poitou furent pendus et brûlés, de telle sorte qu'ils furent réduits en poudre. Et ils eurent beaucoup de contrition et de regrets de leurs méfaits, et dans cette contrition et ce regret, ils persévérèrent jusqu'à la fin."
source : http://leblogdebrunochiron.hautetfort.com/media/02/02/768545160.pdf
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Cabale anti-Léonard : Monseigneur Jousten a revu sa copie
Le site du diocèse de Liège a mis en ligne une version modifiée de la réponse que Monseigneur Jousten nous avait fait parvenir et que nous avions reproduite, ...et commentée (http://www.belgicatho.be).
Voici cette nouvelle version amendée (qui, comme on le constate, est adressée "aux chrétiens du diocèse de Liège" sans la moindre mention de notre blog, malgré l'information parue sur info.catho.be):
Aux chrétiens du diocèse de Liège
Lire, relire… puis commenter
Dans Pastoralia, le mensuel de l’archidiocèse, Mgr Léonard a publié quatre articles sur le sacrement du mariage. Il y a peu, les médias ont commenté de manière très critique quelques phrases de l’article consacré au « problème des divorcés remariés ». Voici le passage incriminé : Comme tous les autres baptisés, les divorcés remariés peuvent donc et même doivent participer à la vie de l’Église sous ses divers aspects. Ils ne sont en aucune manière excommuniés! Ils éviteront cependant de solliciter des tâches qui les mettraient en position délicate de porte-à-faux, comme l’enseignement de la religion, par exemple, ou la direction d’une école catholique.
Les réactions que j’ai reçues de la part d’enseignants et même de jeunes confirmands m’ont amené à lire attentivement cet article. Je suis touché par deux constatations. D’un côté, Mgr Léonard explique à tous, de manière très claire et accessible, la position de l’Église catholique par rapport à la communion eucharistique et au sacrement de réconciliation. L’auteur précise bien qu’il s’agit là d’un point de vue « objectif » et que l’Église ne juge pas les personnes : Dieu n’est pas prisonnier des sacrements de son amour. D’un autre côté, Mgr Léonard fait preuve de beaucoup de compréhension, de douceur et d’amour pour les divorcés remariés. Il a consacré un petit ouvrage à ces frères et sœurs dans l’Église dont le titre est : L’Église vous aime. J’ai rarement lu une contribution qui, en quelques pages, explique aussi bien l’attitude de l’Église catholique et la situation des divorcés remariés au sein de l’Église, Peuple de Dieu.
Commentant l’article, le journal a tronqué son contenu et déformé son intention. C’est regrettable. Certains médias ont repris cette présentation (sans lire et se préoccuper du texte original). Je déplore vivement une telle manière d’informer, car l’effet a été néfaste dans le grand public.
Mgr Léonard s’adresse aux divorcés remariés pour leur expliquer la position de l’Église. Il ne vise pas les divorcés. Ensuite, il ne s’adresse pas aux divorcés remariés qui sont déjà professeurs de religion ou directeurs d’une école (catholique). Il veut faire réfléchir ceux et celles qui voudraient solliciter ou pourraient être sollicités pour une telle mission.
La levée de boucliers provoquée par le commentaire du message de Mgr Léonard confirme que la situation des divorcés remariés est une question sensible et récurrente au sein de l’Église. Elle est une croix pour le Pape, les évêques et tous les pasteurs, personne ne voit comment s’en décharger et ne se croit autorisé de s’en défaire. Il est important de présenter objectivement la position de l’Église.
À plus forte raison aurons-nous à cœur de rencontrer, avec douceur et bienveillance, ceux et celles qui très souvent sont blessés et éprouvés par l’échec de leur premier mariage.
+ Aloys Jousten
Il n'échappera pas au lecteur attentif que cette nouvelle version du message de l'évêque de Liège ne comporte plus les passages litigieux que nous avions relevés dans notre commentaire, notamment celui où il prenait ses distances à l'égard de la formulation de Monseigneur Léonard : "À mon humble avis, l’auteur (Mgr Léonard) aurait mieux fait de ne pas citer les deux groupes, car d’autres sont aussi concernés. Dès lors, il vaut mieux se limiter à des considérations générales.", ou encore cette surprenante affirmation : "l’amour de Dieu passe les limites des signes (humains) que sont les sacrements".
Dès lors, cette version revue et corrigée recueille notre adhésion. Que notre blog ne soit pas mentionné n'a guère d'importance. Seul le résultat compte et nous nous réjouissons de voir publier cette nouvelle version à l'égard de laquelle nous n'avons plus de commentaires à formuler.
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Fuir l'étroitesse d'esprit...
Il y a un danger qui guette tout particulièrement celles et ceux qui se font les champions d'une Eglise agressée ou d'une orthodoxie menacée. Celui d'une attitude crispée, volontiers intolérante, et pour tout dire, mesquine.
Les artistes du Moyen Age ne se gênaient pas pour caricaturer des clercs et même les faire figurer en enfer au tympan des cathédrales; combien de stalles ne sont pas décorées de figures grimaçantes, de moines bedonnants, qui devraient scandaliser nos "âmes pieuses" désireuses de limiter l'art chrétien à des représentations mièvres et édifiantes. Sous Jules II, combien se seraient émus de voir Michel Ange, réputé homosexuel, peindre des corps dénudés sur le plafond de la Sixtine!
Aujourd'hui, il est vrai, des gens qui ne partagent pas notre foi peuvent se saisir de symboles ou de figures religieuses et les instrumentaliser pour faire passer des messages que ne comprennent pas toujours ceux qui en font une lecture assez primaire. Cela suscite alors des manifestations, des mobilisations, des actes de violence même qui ne sont pas toujours appropriés et qui font passer les chrétiens pour des fanatiques au même titre que les islamistes mobilisés contre les figurations caricaturales du prophète.
Il ne s'agit pas de nier la réalité d'une culture anti-chrétienne fréquemment dénoncée ici, mais il nous faut faire preuve d'intelligence et d'esprit de finesse dans notre façon de réagir. Je crains bien que ce ne soit pas la manière de certaines associations dont l'action nous paraît contre-productive.
Voir aussi : http://www.belgicatho.be/
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25 octobre : anniversaire de la dédicace des églises dont on ignore la date de consécration
Une curieuse fête, un peu comme une "Toussaint" des églises qu'on ne fête pas les autres jours de l'année. C'est l'occasion, sur missel.free.fr, de mettre en ligne cette belle homélie de saint Augustin "pour une dédicace" (Sermon CCCXXXVI) dont nous vous conseillons la lecture:
"La solennité qui nous réunit est la dédicace d'une maison de prière. La maison de nos prières, nous y sommes ; la maison de Dieu, c'est nous-mêmes. Si la maison de Dieu, c'est nous-mêmes, nous sommes construits en ce monde, pour être consacrés à la fin du monde. L'édifice, ou plutôt sa construction, se fait dans la peine ; la dédicace se fait dans la joie..."
lire la suite ici : http://missel.free.fr/
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"Nous qui espérons ce que nous ne voyons pas, nous l'attendons avec persévérance"
L'Epître du jour : Lettre de saint Paul Apôtre aux Romains 8,18-25.
" Frères, j’estime qu’il n’y a pas de commune mesure entre les souffrances du temps présent et la gloire que Dieu va bientôt révéler en nous. En effet, la création aspire de toutes ses forces à voir cette révélation des fils de Dieu. Car la création a été livrée au pouvoir du néant, non parce qu'elle l'a voulu, mais à cause de celui qui l'a livrée à ce pouvoir. Pourtant, elle a gardé l'espérance d'être, elle aussi, libérée de l'esclavage, de la dégradation inévitable, pour connaître la liberté, la gloire des enfants de Dieu. Nous le savons bien, la création tout entière crie sa souffrance, elle passe par les douleurs d'un enfantement qui dure encore. Et elle n'est pas seule. Nous aussi, nous crions en nous-mêmes notre souffrance ; nous avons commencé par recevoir le Saint-Esprit, mais nous attendons notre adoption et la délivrance de notre corps. Car nous avons été sauvés, mais c'est en espérance ; voir ce qu'on espère, ce n'est plus espérer : ce que l'on voit, comment peut-on l'espérer encore ? Mais nous, qui espérons ce que nous ne voyons pas, nous l'attendons avec persévérance."