Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Foi - Page 972

  • Castellucci : un "malentendu épouvantable" ?

    IMPRIMER

    De la pesanteur à la grâce : compte-rendu de Sur le concept du visage du fils de Dieu

    Tribune libre de Myriam Picard* pour Nouvelles de France

    "J’ai 26 ans, je suis catholique et je sors du Théâtre de la Ville.

    J’en sors troublée, infiniment. J’ai pris une claque dans la gueule. Pas une claque de génie, non. Castellucci n’est ni Claudel ni Dostoïevsky. Il se contente de mettre sous nos yeux une scène, une scène infiniment banale et brutale, quotidienne, atrocement classique et sordide : un fils s’occupe de son père qui se souillera trois fois. C’est tout. Le texte ? Rien du tout, un échange basique qu’un adolescent rédigerait aisément. Le seul intérêt de la pièce : le visage du Christ s’y trouve en permanence, interrogation et réponse silencieuse dans ce face à face du vieillard qui se venge sur Dieu de sa déchéance, et de ce Christ qui porte les stigmates, sur son visage, du péché de cet homme. Merde ou crachats, peu importe : le Christ endosse ce désespoir et cette solitude et prévaut du début à la fin de la pièce..."

    Lire la suite ici : http://www.ndf.fr/

  • Quand la Parole de Dieu finit par devenir parole d'homme

    IMPRIMER

    Ignace, sur le "Temps d'y penser", propose cette réflexion sur les lectures de ce dimanche 30 octobre; l'opportunité de ces propos est évidente dans ces temps où tant de chrétiens - et de catholiques - risquent de s'approprier la Parole de Dieu pour en faire leur propre message ou celui de leurs "chapelles" :

    "Un Père, une Parole, un Peuple de frères

    Trente-et-unième dimanche du temps ordinaire

    Livre de Malachie 1,14b.2,1-2b.8-10.

    Je suis le Grand Roi, dit le Seigneur de l’univers, et mon Nom inspire la crainte parmi les nations. Maintenant, prêtres, à vous cet avertissement : Si vous n’écoutez pas, si vous ne prenez pas à cœur de glorifier mon Nom – déclare le Seigneur de l’univers – j’enverrai sur vous la malédiction, je maudirai les bénédictions que vous prononcerez. Vous vous êtes écartés de la route, vous avez fait de la Loi une occasion de chute pour la multitude, vous avez perverti mon Alliance avec vous, déclare le Seigneur de l’univers. A mon tour je vous ai déconsidérés, abaissés devant tout le peuple, puisque vous n’avez pas suivi mes chemins, mais agi avec partialité en accommodant la Loi. Et nous, le peuple de Dieu, n’avons-nous pas tous un seul Père ? N’est-ce pas un seul Dieu qui nous a créés ? Pourquoi nous trahir les uns les autres, profanant ainsi l’Alliance de nos pères ?

    Lire la suite

  • Manifestations anti-christianophobes : réprouver et condamner ne suffit pas

    IMPRIMER

    Il est trop facile de condamner sans appel les jeunes manifestants qui ont cru devoir défendre leur foi contre des spectacles qui leur paraissent blasphématoires et outrageants à l'égard de la personne du Christ.

    Ne serait-ce pas la tâche des évêques, avant qu'on en arrive là, d'éclairer la lanterne de leurs ouailles en se chargeant (ou en chargeant des gens compétents) de proposer une analyse rigoureuse des contenus des spectacles en question, d'en expliquer la portée et d'indiquer la façon la plus appropriée de réagir à ce type de programmation "culturelle"?

    Faute d'avoir pris les devants et d'avoir prodigué les sages conseils qu'on serait en droit d'attendre des autorités religieuses, on laisse des groupements qualifiés d'extrémistes se charger de mobiliser les catholiques désarçonnés par ces programmations. Et, de fait, ces mouvements enrôlent d'honnêtes gens sous leurs bannières, au risque de compromettre la défense de la foi amalgamée avec des causes contestables, tout en apparaissant comme des idiots bornés.

    Ensuite, on condamne et on dénonce "ex cathedra", lorsque le mal est fait et quand l'opinion publique est matraquée par la presse qui recourt à une terminologie caricaturale pour livrer à la vindicte ces "fondamentalistes", ces "extrémistes", ces "intégristes", etc.

    Et d'autres commentateurs de se draper dans leur bienpensance pharisaïque pour fustiger ces manifestants sans doute mal avisés (mais peut-être bien intentionnés), en se retranchant derrière les propos réprobateurs de l'archevêque de Paris ou de tel évêque coadjuteur qui retrouvent tout à coup l'usage de la parole pour s'en servir du haut de leur balcon...

    Décidément, nous voilà bien mal livrés, et ceux qui devraient veiller sur le troupeau qui leur est confié ne sont pas les derniers responsables de ce grabuge.

  • Monseigneur Rey, un évêque entreprenant et atypique

    IMPRIMER

    Nous trouvons ici ces extraits d'un article de l'Homme Nouveau consacré à l'évêque de Fréjus-Toulon :

    "L’Homme Nouveau a tracé un portrait de Mgr Dominique Rey, évêque actuel du diocèse de Fréjus-Toulon, qui pourrait être nommé prochainement à un poste plus prestigieux :

     Mgr Rey est né à Saint-Étienne en 1952. Il a fait des études très pointues de fiscalité et d’économie (maîtrise en économie politique, doctorat en économie fiscale), et a été inspecteur des finances durant trois ans. II s’est alors orienté vers le sacerdoce et est entré au séminaire de Paris, comme membre de la Communauté de l’Emmanuel, au cours de ce qu’il est convenu de qualifier « les années de plomb ». C’est le couvent des dominicains de la rue du Faubourg-Saint-Honoré qui l’a accueilli, avec d’autres séminaristes de même « profil ». Il obtint une licence de théologie et un diplôme en droit canonique (il obtiendra plus tard un doctorat en Droit canonique) à l’Institut catholique de Paris, et a été ordonné en 1984 par le cardinal Lustiger, pour le diocèse de Paris. D’abord aumônier à Stan (le lycée Stanislas, rue Notre-Dame-des-Champs), il devint ensuite vicaire à Sainte-Marie-des-Batignolles. Puis il quitta Paris de 1986 à 1988, pour devenir supérieur des chapelains de Paray-le-Monial, sanctuaire confié à sa Communauté. Il est ensuite rappelé à Paris, pour devenir curé de la très vivante paroisse de La Trinité, elle aussi confiée à l’Emmanuel, de 1995 à 2000.

    Lire la suite

  • Quand l'oracle de Malèves Sainte-Marie évoque la Toussaint

    IMPRIMER

    C’est une fois de plus Gabriel Ringlet, présenté comme prêtre et écrivain par La Libre, qui est invité à livrer un commentaire intitulé "Toussaint ou Halloween" à propos d’une des fêtes qui rythme le cycle liturgique : la Toussaint.

    Commentaire que La Libre résume elle-même ainsi :

    « Il n’y a pas de laide ou de belle mort. Personne ne sait comment il va l’affronter. Il est très important de rendre la mort présente dans sa vie, quand il fait beau, ou que l’on est en forme. La mort est un appel à être plus vivant ».

    Les trois premières lignes de l’article résument parfaitement la tonalité du temps, et on oserait presque dire aussi l’aveuglement ou même l’absurde :

    Les fêtes de la Toussaint et des morts continuent-elles d’être des moments forts de la société en dépit de sa sécularisation ? Sur le plan quantitatif, non, évidemment. On voit bien, depuis quelques dizaines d’années, un désinvestissement.

    Et à la question de savoir si le rite de la mort a évolué, l’écrivain-prêtre préféré de La Libre, (journal qui fut catholique jusqu’au siècle dernier), il répond : Il a plutôt bien évolué. Du côté catholique, c’est une des plus belles réussites du concile Vatican II. On a quitté l’atmosphère de morbidité, le noir des tentures qui était aussi celui des discours, pour aller vers plus de lumière, plus de légèreté. Et l’écrivain-prêtre de se réjouir de l’évolution du rite de la mort, avec l’attention d’un anthropologue : « Ce qui me paraît très heureux, c’est que le rite évolue aussi du côté de la laïcité. Je trouve que la laïcité s’est mise à investir dans cette dimension anthropologique ».

    Lire la suite

  • A propos de deux spectacles qui font grand bruit dans l’hexagone

    IMPRIMER

    bosch_10.jpgLe point de vue de Gérard Leclerc dans » France Catholique » : « Je me suis beaucoup interrogé, ces jours-ci, à propos de deux pièces de théâtre que certains considèrent comme de purs blasphèmes. Il est difficile de prendre parti soi-même tant qu’on n’a pas vu les pièces en question [et on n’a d’ailleurs pas très envie de les voir]... Les informations recueillies permettent cependant de se faire une première idée. Il me semble d’abord que Roméo Castelluci, l’auteur de Sur le concept du visage de Dieu a transposé sur la scène ses fantasmes sous la forme la plus provocante. Au point qu’on pourrait se demander si son but secret ne serait pas de porter les spectateurs à un état d’exaspération tel qu’ils en viennent à se battre entre eux. (…) Le genre de Golgota picknick paraît différent. Son auteur, Rodrigo Garcia, y affirme de la façon la plus absolue sa haine intégrale du christianisme dont il entend faire, en quelque sorte, la psychanalyse. Ce qu’il déteste par-dessus tout c’est la crucifixion, cette horreur du Golgota que les chrétiens auraient magnifié parce qu’ils y voient leur salut, leur rédemption. Nous sommes, d’après ce qu’on me dit de la représentation du théâtre du Rond-Point des Champs-Elysées, en pleine folie furieuse, dans un déchaînement de règlements de comptes où les sentiments les plus intimes des chrétiens sont foulés au pied.

    Ces deux provocations de nature hétérogène m’incitent plus à la réflexion profonde qu’à la révolte qui serait elle-même violente au risque de se laisser prendre au piège par quelque extrémisme contre-productif. Les chrétiens se sentent provoqués au cœur même de leur conviction la plus enracinée. C’est elle dont il leur faut témoigner dans une totale transparence. à la violence des provocations il leur faut d’abord répondre par l’expression nue de la foi, celle que Benoît XVI veut mettre en honneur pour l’année 2012. »

    Dans ces cas là, le regard du chrétien se tourne d’abord vers le visage du Christ comme l’a si bien vu Jérôme Bosch. dans sa peinture de la passion. La foi catholique n’est pas une idéologie.

  • Jour des morts : quand le silence de Dieu est devenu presqu'une évidence

    IMPRIMER

    "Jour des morts" par Mgr Dubost

    « L’homme sans pouvoir était seul. Le temps de l’enfance était passé, où l’on tendait la main pour saisir une autre main, celle de sa mère, celle de la loi ou celle de Dieu. Certes, on pouvait tendre la main, mais on la tendait dans le vide. Toutes les victimes de ces années-là avaient tendu la main jusqu’à la dernière seconde où elles avaient crié ou prié, sur le gibet, sous la hache, sous la torture. Personne n’avait saisi cette main. Jusque dans mort, elle restait tendue, ouverte, ratatinée, seule. » Missa sine nomine, Calmann-Lévy, 1953

    Ces mots d’Ernst Wiechert, lus dans mon adolescence, sont restés dans ma mémoire. J’y ai pensé souvent. Et bien sûr à Auschwitz, à Dachau, mais aussi lors de morts que je n’ose qualifier d’ordinaire.

    Le monde a-t-il changé ? J’ai l’impression que beaucoup aujourd’hui, même s’ils le désiraient, n’osent plus tendre la main. Ils croient le monde vide et se résignent. S’ils veulent être brûlés et que leurs cendres soient dispersées, c’est pour rejoindre ce vide.

    Le silence de Dieu est devenu presqu’une évidence.

    L’inanité de toutes les promesses de vie, un Credo.

    La Toussaint, le jour des morts sont de discrets appels à résister.

    Il faut entendre dans nos déserts

    Dieu qui est là, présent... Une douce présence,

    une veilleuse qui fait entrevoir - le bonheur - la joie,

    Le caractère divin de notre humanité.

    Mgr Michel Dubost

    Évêque d’Évry - Corbeil-Essonnes

    Le 26 octobre 2011

    http://www.radinrue.com/breve6070.html

  • Débaptisation : l'évêque de Coutances en appel d'une décision du tribunal

    IMPRIMER

    Coutances, le 28 octobre 2011

    Communiqué

    À propos de la décision du Tribunal de Grande Instance de Coutances en date du 6 octobre 2011, les médias ont récemment relaté la décision du Tribunal de Grande Instance de Coutances au sujet d'une demande de désinscription du registre des baptêmes. Le tribunal ordonne à l'association diocésaine de Coutances et Avranches de procéder à l'effacement définitif sur ce registre d'une mention de baptême. Cette décision est motivée par la notion de droit au respect de la vie privée.

    Lire la suite

  • Célébration des défunts à Tourinnes-la-Grosse

    IMPRIMER

    55669195.jpgCe mercredi 2 novembre à 19H00
    en l'église romane

    de Tourinnes-la-Grosse

    (Brabant wallon, près de Hamme-Mille et de Beauvechain),

    l'archevêque de Malines-Bruxelles, Monseigneur André-Joseph Léonard,

    célébrera en latin

    la messe des fidèles défunts.

    La messe sera chantée en grégorien par des membres de l'Académie de Chant grégorien.

    En espérant vous y rencontrer.

  • Halloween vs Toussaint

    IMPRIMER

    "...Halloween est un résidu folklorique de la fête tra­ditionnelle celtique de Samain.

    Une fête d’outre-Atlantique !

                Halloween demeure un déri­vé du syncrétisme américain, une contre-fête servant de relais au matérialisme ambiant ! Il faut méditer sur ce détourne­ment de sens et sur les amal­games opérés entre Samain et Halloween. En effet, la perver­sité du monde moderne réside dans le fait de vanter explicitement Halloween, pour des rai­sons qui appartiennent à un hédonisme pratique, à un ludisme jouisseur et à une transgression de la religion et de la mora­le chrétienne tout en favorisant consciemment ou inconsciemment un satanisme festif. C’est en tout cas, au nom de la réha­bilitation d’une fête « tradition­nelle » que les publicistes et chargés de communication des grandes entreprises revendi­quent leurs marques associées à Halloween. On est pourtant là en présence d’une contrefaçon d’une fête traditionnelle. Il n’est guère étonnant que les manipulateurs de symboles que sont les agents de communication fassent leur sale boulot. Toute l’année, ils lancent des campagnes de publicité en utilisant les termes de jeunesse, de liberté, d’abondance - toutes valeurs traditionnelles inscrites dans tous les grands textes sacrés - mais comprises cette fois-ci dans un sens exclusivement matériel et non plus spirituel. Halloween participe du même processus où l’on se sert d’un vernis identitaire pour une entre­prise de désintégration spirituel­le et culturelle. « Pour la civili­sation celtique, comme d’ailleurs pour les autres civilisations tra­ditionnelles, la société ne peut se construire que sur le Beau, le Bon et le Vrai, toutes valeurs que l’on ne retrouve nullement dans la fête d’Halloween contemporaine », affirme avec raison Tugdual de Kervran, bon spécialiste de la tradition celtique. Il ajoute: « De plus, l’intégrité de la tradition cel­tique s’exprimait dans le sacerdo­ce druidique et uniquement en lui, nous pourrions dire para­phrasant la tradition chrétienne ‘hors du sacerdoce des druides, point de salut !’ (...) S’il a survécu quelques traits celtiques dans la fête d’Halloween, ils ne peuvent qu’être extrêmement altérés par le passage de la tradition celtique à la tradition chrétienne et surtout par le passage d’une réalité spiri­tuelle réservée, quant à sa com­préhension profonde, aux seuls initiés à des réjouissances pro­fanes ne bénéficiant en aucune façon de l’encadrement traditionnel nécessaire »[1)

    Lire la suite

  • Assise III : un événement ramené à ses justes proportions

    IMPRIMER

    Le Figaro de ce matin commente :

    « Vingt cinq ans après l'initiative de Jean-Paul II, Benoît XVI a invité, le 27 octobre, les religions du monde à Assise pour renouveler solennellement leur engagement pour la paix. Après les critiques essuyées à l'intérieur de l'Église catholique, Benoît XVI a accepté de convoquer cette troisième édition à condition que tout risque de syncrétisme - la confusion des religions - soit totalement écarté.

    « Mis à part l'engagement public, en fin d'après-midi près de la basilique Saint-François, des treize grandes traditions religieuses, en faveur de la paix ce sommet religieux ne comportait pas de prière commune (et cet engagement n’en était d’ailleurs pas vraiment une ndlr). Chacun, dans sa tradition, a pu prier de façon individuelle après le repas pris en commun.

    « La nouveauté, voulue par Benoît XVI, a été d'inviter des représentants du monde des «incroyants». Dont Julia Kristeva qui a pris la parole pour défendre la valeur et l'enjeu de ‘l'humanisme’ (« féministe », ajoute « La Croix »…). Un monde des incroyants dont le Pape a d'ailleurs pris en quelque sorte la défense. Benoît XVI est allé jusqu'à justifier le doute des agnostiques - à ne pas confondre avec les athées qui nient totalement l'existence de Dieu - en raison du contre-témoignage souvent donné par ceux qui croient en Dieu. Les agnostiques, dit le Pape, ‘souffrent à cause de l'absence de Dieu’. Ils cherchent ‘ce qui est vrai et bon’ et ne ‘perdent pas l'espérance que la vérité existe’.

    « Plus classique, la réflexion du Pape sur les religions et la violence qui est souvent à la source de la déformation de l'image de Dieu : la violence, a-t-il profondément insisté, n'est pas le seul fait des croyants. Benoît XVI a alors distingué ‘deux typologies’ des ‘nouvelles formes de violence’.

    "Le terrorisme tout d'abord. Et ‘nous savons’ a-t-il précisé, mais sans désigner une religion particulière, que ‘souvent le terrorisme est motivé religieusement et que justement le caractère religieux de ces attaques sert de justification pour la cruauté impitoyable’.(…). La seconde typologie de la violence repose à ses yeux sur ‘une motivation exactement opposée’. C'est ‘la conséquence de l'absence de Dieu : le non à Dieu produit une cruauté et une violence sans mesure’ ». On songe ici à la démonstration du « drame de l’humanisme athée » faite par le Père de Lubac, dans un livre paru en 1944 déjà. Un classique à lire et à relire : il n’a pas pris une ride.

    Mais le pape s’est « surtout   focalisé sur ‘la violence qui devient une chose normale’ dans un monde où une ‘décadence de l'homme - silencieuse donc plus dangereuse’ - conduit à un ‘changement du climat spirituel’. Il l'a ainsi défini: l'adoration de l'argent, de l'avoir et du pouvoir, se révèle être une contre-religion, dans laquelle l'homme ne compte plus mais seulement l'intérêt personnel».

    Un excellent discours que nous avons déjà reproduit sur ce blog :  Le discours du pape à Assise Auparavant un long défilé de responsables religieux « de premier plan » - le dalaï-lama, absent, était excusé - a pris la parole, patiemment écoutée par le Saint-Père.

    Au total, jusqu’ici peu de commentaires dans la grande presse sur cet événement qui avait été ramené à ses justes proportions par le pape lui-même. On peut se réjouir de ce que, cette fois, la manifestation ait été soigneusement balisée pour éviter tout dérapage syncrétiste (comme ce fut malheureusement le cas en 1986, lors de la première édition de ces rencontres, sous le pontificat de Jean-Paul II) tout en demeurant fort… « agnostique » sur l’utilité de ce genre de rassemblement hétéroclite égrenant, avec plus ou moins de bonheur, un  chapelet de discours  de valeur fort inégale. N’est pas Benoît XVI qui veut…

    Tout l’article est ici, sous la signature de Jean-Marie Guénois : Le Figaro - International : Le Pape appelle les religions à œuvrer pour la paix

  • Y a-t-il de bons et de mauvais catholiques ?

    IMPRIMER

    Décidément la programmation d'"oeuvres" franchement antichrétiennes (Golgotha Picnic) ou recourant à d'étranges démonstrations (utilisation d'un immense portrait du Christ (dans "Le visage du Christ") pour en faire la cible de projectiles) n'en finit pas de susciter de nombreuses réactions. Mgr Vingt-Trois a dénoncé "Golgotha Picnic" et a invité les catholiques français à réagir par des moyens pacifiques tels que des courriers adressés aux élus et aux autorités responsables; de son côté, Mgr Podvin, porte-parole des évêques de France, a réprouvé les agissements auxquels on a assisté ces derniers jours du fait de jeunes manifestants protestant contre la pièce de Castellucci.

    Dans une tribune libre, la journaliste Myriam Picard s'exprime ainsi :

    Lire la suite