Ce 19 mars, on fête saint Joseph. La Belgique est placée sous son patronage. Il y aurait aujourd'hui tant besoin de se tourner vers celui qui fut le protecteur de Jésus et de Marie et de lui confier à nouveau ce malheureux pays en proie à un processus de reniement et d'apostasie sans précédent. Mais qui le fera?
ci-contre : détail de la Présentation au Temple par Fra Angelico (Florence, San Marco)
Evangile au Quotidien donne la signification de cette fête :
Saint Joseph
Époux de la Vierge Marie
Patron de l'Église universelle
(Solennité)
Joseph, issu de la race royale de David, naquit à Bethléem. Il fut d'une condition modeste et gagna son pain comme simple ouvrier. Sa haute dignité se résume en ces mots : « Père nourricier de Jésus ». La Sainte Écriture ne raconte que peu de choses à son sujet. Elle nous dit seulement qu'il était « juste ». Pour la Bible, dire que quelqu'un est juste ou qu'il est saint, c'est exactement la même chose. C'est le titre le plus élogieux qui puisse être donné à un homme. Le juste est celui que sa rectitude, sa droiture, sa soumission et sa fidélité en toutes choses rendent agréable à Dieu. Le grand « juste » de l'Histoire du Salut est Abraham, le grand ancêtre : « Il crut dans la promesse et cela lui fut compté comme justice » (Gn 15, 7).
Joseph s'acquitta fidèlement de son rôle sublime de gardien envers les deux plus grands trésors de Dieu sur la terre, Jésus et Marie. Les heures les plus amères de sa vie sont, sans doute, celles où il lui fallut douter de la fidélité de sa fiancée. Mais c'est justement dans le conflit entre ses droits et ses devoirs qu'il se montra grand. Il était nécessaire que cette souffrance, qui fait partie de l'œuvre rédemptrice, fût supportée en vue d'un grand bien : Joseph est le témoin le moins suspect de la naissance virginale du Rédempteur. Ensuite, dans l'histoire de la Rédemption, Joseph passe modestement au second plan. L'Écriture ne dit même rien de sa mort. Cependant, certaines indications nous font conclure qu'il était déjà mort au moment où commença la vie publique du Sauveur.
Sa vie fut humble et cachée. Il resta aussi humble et caché, pendant des siècles, dans l'histoire de l'Église. Ce n'est que dans les temps modernes que l'Église l'a célébré.
« ROME, le 14 mars 2012 – Parmi les nombreuses critiques adressées à Benoît XVI, il en est une qui a perdu sa valeur depuis qu’il a célébré des vêpres avec Rowan Williams, archevêque de Cantorbéry et primat de la communion anglicane, le soir du 10 mars, au monastère Saint-Grégoire-au-Mont-Caelius, à Rome.(…)
(…) Hier matin, dimanche 11 mars, Mgr Bonfils, administrateur du diocèse d’Ajaccio jusqu’à la prise de possession de Mgr de Germay, s’est rendu dans l’église desservie à Ajaccio, par la FSSPX. Ce n’était pas une simple visite de courtoisie ou de pure diplomatie : Mgr Fellay ne pouvant se rendre à Ajaccio pour un assez long temps, son confrère, Mgr Bonfils, a proposé de son propre mouvement de procéder à la confirmation des 19 candidats à ce sacrement. Le représentant de la FSSPX ne pouvait refuser le sacrement proposé par l’évêque en charge du diocèse, d’autant qu’il l’a, bien entendu, conféré selon le rite traditionnel. Ensuite, Mgr Bonfils a célébré la messe de Saint-Pie-V. (…) Qu’il ait été très simplement et normalement reçu par les fidèles de la FSSPX est aussi très réjouissant (…). Source :
Lu sur Cathobel (extraits) :