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International - Page 219

  • "Christus vivit" ou quand le Pape offre aux jeunes une «balise sur un chemin synodal»

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    D'Adélaïde Patrignani sur Vatican News :

    Christus vivit: le Pape offre aux jeunes une «balise sur un chemin synodal»

    Six mois après le Synode sur “Les jeunes, la foi et le discernement vocationnel”, un de ses fruits majeurs est rendu public ce 2 avril: l’Exhortation apostolique post-synodale Christus vivit («Il vit, le Christ»). Un document que le Pape François avait signé le 25 mars dernier, aux pieds de la Vierge Marie, dans le sanctuaire de la Sainte Maison de Lorette. Dans ce texte divisé en neuf chapitres reprenant les principaux sujets abordés lors du Synode, le Saint-Père s’adresse directement aux jeunes, mais aussi «à tout le peuple de Dieu, à ses pasteurs et à ses fidèles, car la réflexion sur les jeunes et pour les jeunes nous interpelle et nous stimule tous».
     

    Adélaïde Patrignani – Cité du Vatican

    «Il vit, le Christ, notre espérance et il est la plus belle jeunesse de ce monde. Tout ce qu’il touche devient jeune, devient nouveau, se remplit de vie. Les premières paroles que je voudrais adresser à chacun des jeunes chrétiens sont donc: Il vit et il te veut vivant !». Ainsi commence le tout premier des 299 paragraphes de cette Exhortation apostolique post-synodale rédigée et signée par le Saint-Père. Le style du document magistériel est déjà perceptible dans ces quelques phrases: direct, vivifiant, plein d’espérance et jalonné par la personne du Christ. 

    Une exhortation apostolique écrite avec et pour les jeunes

    Le Pape lui-même explique sa démarche concernant la rédaction d’un document qu’il qualifie de «balise sur un chemin synodal». Une lettre écrite «avec affection» et en tenant compte des rencontres passées. «Je me suis laissé inspirer par la richesse des réflexions et des échanges du Synode de l’année passée [du 3 au 28 octobre 2018]. [...] Ainsi, ma parole sera chargée de mille voix de croyants du monde entier qui ont fait parvenir leurs opinions au Synode. Même les jeunes non croyants, qui ont voulu y prendre part par leurs réflexions, ont soulevé des questions qui ont suscité en moi de nouvelles interrogations», reconnaît le Souverain Pontife.

    Pour le fond, le Pape a voulu un texte «qui rappelle certaines convictions de foi et qui, en même temps, encourage à grandir en sainteté et dans l’engagement de sa propre vocation». Et concernant la forme, soit François s’adresse «directement aux jeunes» - le tutoiement est de mise dans la plupart des paragraphes -, soit il propose «des approches plus générales pour le discernement ecclésial», particulièrement utiles pour les pasteurs et les acteurs de la pastorale des jeunes et des vocations.

    Dans le Verbe de Dieu, des trésors de jeunesse

    Après un premier chapitre consacré aux figures marquantes de jeunes dans la Bible, le Pape attire l’attention de ses lecteurs sur «Jésus-Christ, toujours jeune», dont les aspects de la vie constitue une inépuisable source d’inspiration. «Cela implique qu’il faut mûrir dans la relation avec le Père, conscient d’être membre de la famille et du peuple, se disposer à être comblé de l’Esprit et à être conduit [...]. Rien de cela ne devrait être ignoré dans la pastorale des jeunes, pour qu’on ne crée pas des projets qui isolent les jeunes de la famille et du monde, ou qui les transforment en une minorité sélectionnée et préservée de toute contagion. Nous avons plutôt besoin de projets qui les fortifient, les accompagnent et les lancent vers la rencontre avec les autres, vers le service généreux, vers la mission», conseille également le Saint-Père. «Il est très important de contempler le Jésus jeune que nous montrent les Évangiles, car il a été vraiment l’un de vous, et en lui on peut reconnaître beaucoup de caractéristiques des cœurs jeunes», poursuit-il.

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  • Quand le jour baisse sur l’Eglise catholique…

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    Sur le site web « Pro Liturgia » :

    Sarah le jour baisse ob_08de29_5bfba909-bb73-4651-a196-ba891908020e.jpeg

    Quelques petites vidéos dans lesquelles le cardinal Sarah, à l’occasion de la parution de son dernier livre, rappelle des points fondamentaux:
    ... sur la crise de la foi : cliquer ici
    ... sur la crise de l’Eglise : cliquer ici
    ... sur les raisons du combat à mener : cliquer ici
    ... sur la crise sacerdotale : cliquer ici.
    Le cardinal Sarah sait que la situation est grave; il descend donc dans l’arène pour mener “le bon combat de la foi”.

    Ref.  https://www.proliturgia.org/actua.html

    JPSC

    A lire également l'article de Christophe Geffroy sur le site de La Nef : Un monde à reconstruire

  • François : "Il y a toute l'Europe pour distribuer les migrants"

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    De Jean-Marie Guénois sur le site du Figaro.fr :

    Au Maroc, le pape François soutient les migrants africains en marche vers l'Europe

    Au Maroc, le pape François soutient les migrants africains en marche vers l'Europe

    Le souverain pontife appelle mettre en œuvre «avec rapidité» les engagements du pacte de Marrakech notamment par «l'élargissement de canaux migratoires réguliers».

    De notre envoyé spécial au Maroc

    La première journée du voyage du pape au Maroc aura été marquée par l'appel surprise commun lancé, avec le roi Mohammed VI, pour protéger le «caractère spécifique multireligieux» de Jérusalem, la «ville Sainte». Mais encore plus par un discours presque sans précédent de François, directement adressé «aux migrants», où il a une nouvelle fois tempêté contre «l'indifférence et le silence» car «personne ne peut être indifférent devant cette souffrance». Il ne faut pas «se laisser conditionner par les peurs et par l'ignorance», a-t-il recommandé, et devenir de «vrais compagnons de voyage» des migrants.

    Pape François : «La question des migrants ne se résoudra pas avec des barrières»

    En visite au Maroc, le pape François a plaidé en faveur des migrants africains en marche vers l'Europe ce 30 mars.

    Ils sont nombreux, Africains, en transit au Maroc pour l'Europe. Il leur a parlé, samedi soir, dans un centre de la Caritas (nom international du Secours catholique) à Rabat. Un discours non retransmis par les canaux officiels du pays, alors même qu'il devait l'être, en forme d'encouragement à une «immigration sûre, ordonnée et régulière», dans l'esprit du «pacte de Marrakech» de l'Onu, signé le 10 décembre dernier au Maroc. Cette initiative a toujours été appuyée par le Vatican: le cardinal Pietro Parolin, premier ministre du Saint-Siège, était venu en personne signer ce texte au nom du Pape.

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  • Vérone : la famille traditionnelle en congrès mondial loin des polémiques

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    Du site epochtimes.fr :

    Italie: la famille traditionnelle en congrès mondial loin des polémiques

    La famille traditionnelle poursuit samedi à Vérone, dans le nord-est de l’Italie, son 13e congrès mondial, loin des polémiques qui entourent cette réunion de militants ultra-conservateurs, anti-avortement et défenseurs d’un modèle familial basé sur un mari et une femme.

    « L’avortement, il faut l’appeler par son nom: l’assassinat d’un enfant dans l’utérus », a lancé Massimo Gandolfi, président du « Family Day » en Italie, qui rassemble diverses associations opposées aux unions homosexuelles, avant d’entrer vendredi dans la grande salle de réunions de ce congrès, 13e du genre, interdit à la presse.Inauguré en 1997 par l’Américain Brian Brown, président de l’Organisation internationale de la famille, ce congrès mondial réunit chaque année depuis 2012 les défenseurs de la famille traditionnelle, militants anti-avortement ou contre le mariage entre homosexuels.

    Son credo: « affirmer, célébrer et défendre la famille naturelle comme seule unité fondamentale et durable de la société ».« Nous sommes ici pour parler des problèmes de la famille, de la beauté, du mariage, de crise démographique », a expliqué vendredi soir M. Brown, en s’efforçant d’apaiser les polémiques entourant ce rassemblement, vivement critiqué par les mouvements féministes qui ont appelé à une grande manifestation samedi à Vérone, la ville de « Roméo et Juliette ».

    Un petit fœtus en plastique, entouré d’un ruban portant une inscription dénonçant l’avortement, faisait partie des « cadeaux » remis aux participants. Une initiative dénoncée comme « monstrueuse » par la militante féministe et ancienne président de la Chambre des députés italiens, Laura Boldrini. Les précédentes éditions ont eu lieu l’an dernier en Moldavie, sous le patronage du président moldave Igor Dodon, présent à Vérone, et en 2017 à Budapest avec la participation du Premier ministre hongrois, Viktor Orban.

    Le choix de l’Italie cette année a toutefois fait des vagues dans la péninsule, y compris au sein même du gouvernement. Sous la pression, la présidence du Conseil des ministres a retiré son patronage, accordé néanmoins par le ministère de la Famille, dirigé par Lorenzo Fontana, membre de la Ligue (extrême droite) et ardent défenseur de la famille traditionnelle. Et si Matteo Salvini, le patron de la Ligue et homme fort du gouvernement, est attendu samedi à Vérone pour apporter son soutien aux familles « composées d’un papa et d’une maman », son allié gouvernemental Luigi Di Maio a clairement pris ses distances.

    « La vision défendue par ce congrès à Vérone est une vision du monde appartenant substantiellement au Moyen Âge, qui considère la femme comme soumise », a déclaré M. Di Maio, chef de file du Mouvement 5 Etoiles (M5S, antisystème) au quotidien La Repubblica publié vendredi. Au nombre des participants cette année figurent, outre le président moldave, la ministre ultra-conservatrice hongroise de la Famille, Katalin Novak, ou un dirigeant de l’Eglise orthodoxe russe, Dmitri Smirnov.

    Cette année, les thèmes retenus pour les débats qui se poursuivront jusqu’à dimanche sont centrés sur « la beauté du mariage », les « droits des enfants »« la femme dans l’Histoire », la « croissance et le déclin démographique » ainsi que la « défense légale de la vie ».

  • Les enjeux du voyage du pape au Maroc

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    Du site Aleteia.org :

    Migrants, dialogue interreligieux et chrétiens : les enjeux du voyage du pape au Maroc

    Le pape François effectue un voyage apostolique au Maroc les 30 et 31 mars 2019. Toute express cette visite soit-elle, elle devrait être l’occasion pour le souverain pontife de revenir sur des enjeux qui lui sont chers.

    Comme l’a souligné Alessandro Gisotti, directeur ad interim du Bureau de presse du Saint-Siège, le 28 mars, le voyage est orienté par trois axes : les migrants, le dialogue interreligieux et le soutien à la communauté catholique locale. Ces trois thèmes se retrouveront au long des différentes étapes de ce déplacement de moins de 36 heures.

    De fait, les migrants sont la principale raison à ce voyage. L’évêque de Rome a lui-même expliqué qu’il avait désiré se rendre à Marrakech pour la signature des pactes des Nations unies pour des migrations sûres. Un désir avancé par le Vatican, qui n’avait pas abouti car il aurait été malvenu de se rendre dans un pays pour une conférence internationale sans passer par la capitale ni saluer la communauté locale.

    Ce voyage au Maroc est donc un signe de remerciement au pays d’avoir accueilli cette conférence sur un sujet qui lui tient particulièrement à cœur. D’autant que sur ses instructions, le Saint-Siège s’est largement impliqué dans les négociations autour de ces pactes. De plus, le Maroc est un pays particulièrement concerné par les migrations, étant désormais sur le trajet des principales routes migratoires depuis l’Afrique subsaharienne jusqu’à l’Europe.

    Condamnation du prosélytisme envers les musulmans

    Ce déplacement est aussi le premier depuis celui à Abou Dabi, marqué par la signature du document sur la « fraternité humaine » entre le chef de l’Église catholique et le grand imam de la mosquée-université al-Azhar, plus haute autorité du monde sunnite. Pays où 99% de la population est musulmane, le Maroc constitue un bon « test » après ce document. En ce sens, la visite du souverain pontife — aux côtés du roi du Maroc, « commandeur des croyants » — dans un centre de formation pour imams sera particulièrement significative.

    « Chacun jouit de la liberté de croyance, de pensée, d’expression et d’action », affirme notamment le document sur la « fraternité humaine ». Le voyage au Maroc pourrait être l’occasion de voir si le pays compte rester à cette noble intention ou s’il compte l’appliquer réellement. En effet, si l’apostasie de l’islam n’est pas interdite, les convertis au christianisme sont particulièrement surveillés et souffrent de vexations de la part des autorités.

    De même, le Code pénal marocain punit de six mois à trois ans d’emprisonnement et de 200 à 500 dirhams (20 à 50 euros) d’amende « quiconque emploie des moyens de séduction dans le but d’ébranler la foi d’un musulman ou de le convertir à une autre religion » (article 220). Les arrestations de chrétiens pour prosélytisme ne sont ainsi pas rares dans le royaume chérifien.

    Saluer le dynamisme des chrétiens

    Ces chrétiens sont justement la troisième raison de la visite du souverain pontife. Comme dans quasiment tous ses déplacements hors d’Italie — à l’exception remarquée de la visite au Parlement européen de Strasbourg (France) en 2014 — le chef de l’Église catholique vient aussi à la rencontre de ses ouailles.

    Il viendra ainsi saluer leur dynamisme malgré leur petit nombre, en visitant deux structures ecclésiales : une de soutien aux migrants, une d’accompagnement des populations rurales. De plus, le successeur de Pierre célébrera une messe à laquelle sont attendues environ 10.000 personnes, ce qui représente à peu près la moitié de la communauté catholique locale.

  • RDC : l'Eglise est le principal contre-pouvoir

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    D'Odon de Cacqueray sur le site de l'Homme Nouveau :

    L'Eglise au Congo : principal contre-pouvoir

    Entretien avec Mgr Ambongo, archevêque de Kinshasa, RDC.

    L'Eglise au Congo : principal contre-pouvoir
    Mgr Fridolin Ambongo ©AED

    Le 1er novembre 2018, Mgr Fridolin Ambongo devenait archevêque de Kinshasa en République Démocratique du Congo. Depuis la fin du mandat de Joseph Kabila, l’ancien président du pays, en décembre 2016, le pays est en proie à de fortes tensions et des conflits violents entre les soutiens du gouvernement et le peuple. 

    L’année dernière, des élections ont pu se dérouler. Après de très forts soupçons de fraude, c’est Félix Tshilombo Bizimungu wa Kanambe qui a été élu. Une réalité qui n’est pas satisfaisante, mais avec laquelle il faut composer selon Mgr Ambongo. En France pour la onzième Nuit des témoins organisée par l’Aide à l’Église en Détresse, nous l’avons rencontré. 

    Quelle est la situation politique au Congo ? 

    Mgr Fridolin Ambongo : La situation actuelle c’est la gestion post électorale, nous avons eu des élections à la fin du mois de décembre, le 30, qui a vraiment mobilisé la population. Le peuple s’est exprimé et a montré une volonté de changement, pourtant il s’est retrouvé avec un président qu’il n’a pas élu. 

    D’un côté nous disons que cette situation reflète ce que nous appelons « le déni de la Vérité », ce déni est mauvais, nous le dénonçons. Il y a un manque de considération pour le peuple qui s’est exprimé. En même temps nous disons, la fonction présidentielle est occupée, nous devons faire avec. 

    C’est tout l’enjeu aujourd’hui, comment faire avec un président qui n’a pas été élu, qui a été désigné par son prédécesseur (Joseph Kabila qui a été rejeté par le peuple). Joseph Kabila a d’ailleurs réussi à tout verrouiller. Il a désigné aussi des parlementaires, de telle sorte qu’il a aujourd’hui le contrôle sur le parlement. Comme la constitution stipule que le Premier ministre est issu du parti majoritaire, il aura aussi le contrôle du parlement.  

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  • Le grand livre politique du cardinal Sarah

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    De Guillaume de Thieulloy sur le site "les 4 vérités" :

    Cardinal Sarah : un grand livre politique

    J’ai beaucoup d’admiration pour le cardinal Sarah, originaire de la Guinée française. Je me promettais donc, en ouvrant son dernier livre, un bon moment capable d’élever l’âme. De ce point de vue, je n’ai pas été déçu, mais j’ai été surpris de constater à quel point ce livre était aussi un grand livre politique.

    C’est de cet aspect que je voudrais parler ici.

    Que le cardinal ne soit pas très « politiquement correct » était déjà clair. J’avais naguère été frappé par un livre – paru alors même que la société française pataugeait en plein psychodrame sur l’identité – où l’auteur disait sa reconnaissance à la France pour lui avoir appris à dire « nos ancêtres les Gaulois » – lui donnant par là même accès à sa riche culture.

    Dans son dernier livre, le cardinal n’est pas plus adepte de la langue de bois ni des inepties médiatiques à la mode.

    La première chose que je retiens de cet ouvrage, sur le plan politique, c’est une profonde défiance pour le mondialisme – c’est-à-dire cette idéologie qui voudrait faire des nations et des civilisations des survivances archaïques, des hommes des êtres interchangeables, et des frontières des ennemis à combattre.

    Pour le cardinal Sarah, au contraire, bien connaître notre identité, bien maîtriser nos frontières est la condition de tout échange pacifique entre des personnes humaines.

    Logiquement, il a donc des mots très durs contre l’immigration incontrôlée. Il la critique d’un double point de vue. Comme fils de l’Afrique souffrant de voir la jeunesse de son continent l’abandonner et comme fils de la civilisation européenne souffrant de voir l’Europe devenir une sorte de « no man’s land », sans identité ni culture.

    Au mondialisme, à l’invasion migratoire, il oppose une sorte d’écologie des civilisations où la diversité des cultures humaines apparaît comme une richesse (voulue par Dieu lui-même) et non comme un handicap.

    À la suite de Benoît XVI, il place le débat très haut, ciblant prioritairement la crise culturelle et identitaire de l’Occident.

    « L’Occident ne sait plus qui il est, parce qu’il ne sait plus et ne veut pas savoir qui l’a façonné. Cette autoasphyxie conduit naturellement à une décadence qui ouvre la voie à de nouvelles civilisations barbares, écrit-il. »

    Le grand prélat désigne sans ambages le totalitarisme islamique comme un ennemi. Mais il insiste aussi sur le fait que l’Occident est menacé également par le totalitarisme nihiliste. D’ailleurs, nihilisme et islamisme se nourrissent l’un l’autre.

    Plus remarquable encore, le cardinal Sarah invite à ne pas croire que la démocratie libérale soit l’horizon indépassable de la pensée comme disait Sartre du communisme.

    Je note enfin une condamnation appuyée de la répression macronienne contre les gilets jaunes. Emmanuel Macron est d’ailleurs ciblé plusieurs fois comme symbole du dirigeant mondialiste, indifférent à son peuple et à sa culture et soumis aux puissances d’argent. Dans le même temps, le cardinal loue les « populistes » européens comme Matteo Salvini et Viktor Orban pour leur courage à défendre leurs peuples.

    En bref, voici un livre d’une remarquable hauteur de vue, capable de réveiller les Européens pour qu’ils défendent enfin leur civilisation si nécessaire au monde !

  • La rencontre entre le pape et Xi Jinping n'a pas eu lieu : un échec cuisant pour la Secrétairerie d'État

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    Nous avions relayé sur belgicatho cette note publiée par les Missions Etrangères de Paris annonçant une probable rencontre entre le président chinois et le pape; il n'en a rien été comme le souligne le site "Benoît et moi" :

    Vatican-Chine: l'affront de Xi Jinping à François

    De passage à Rome, le président chinois n'a pas répondu à l'invitation du Pape. C'est un échec cuisant pour la diplomatie vaticane (26/3/2019)

    XI JINPING SNOBE OUVERTEMENT BERGOGLIO

    Campari & De Maistre  (24 mars 2019) Traduction de "Benoît et moi" :

    De nombreux journalistes ont longuement écrit qu'à l'occasion de la visite du président chinois en Italie, Bergoglio et son entourage se sont déclarés «disposés à rencontrer Xi». Des sources de la presse disent qu'être disposés signifie en fait que la diplomatie du Vatican a tout fait pour qu'il y ait une photo du Pape avec le dictateur athée, mais nada. Pour Parolin, en campagne électorale pré-conclave, c'est un camouflet. Concrètement, nous disent des sources anonymes, le Vatican s'est prosterné de toutes les façons possibles mais n'a reçu que des affronts! 

    La postérité verra la photo de Xi Jinping avec Di Maio [actuel ministre "Cinq étoiles" du travail] mais pas avec Papa Francesco !!!!

    Voici ce qu'écrivait Il Corriere della Sera il y a quelques jours.

    Titre: Le président chinois en Italie : pour le Pape, un refus serait un échec. 

    "Chapeau": Le refus de Xi Jinping, en visite dans notre pays depuis le 21 mars, de rendre visite à Bergoglio au Vatican renforcerait les courants qui, au sein du Saint-Siège, se sont toujours méfiés de l'accord secret et provisoire avec la Chine. 

    Texte: (...) C'est pourquoi, comme le Corriere l'avait anticipé, François souhaite fortement la rencontre. Il a beaucoup investi dans l'ouverture de la voie chinoise, au prix de l'accusation de «vendre» les catholiques chinois dans la clandestinité sur l'autel d'une entente: une critique derrière laquelle on peut aussi voir la méfiance des Etats-Unis, irritée par la stratégie de François. Mais Xi rencontre une résistance symétrique et opposée dans la nomenklatura du Parti communiste chinois, perplexe à l'idée de légitimer les accords provisoires conclus avec le Vatican. Et, du moins pour l'instant, il semble que ces perplexités soient toujours d'actualité.

    Dans la pratique, nous croyons comprendre que les Chinois ont un minimum de pudeur. Etant donné qu'ils emprisonnent et persécutent les chrétiens, ils se demandent pourquoi ils devraient rencontrer leur chef! Ils ne se moquent pas des gens, eux.

    La rencontre n'a donc pas eu lieu (...). Un échec cuisant pour la Secrétairerie d'État...

  • L’Église congolaise a payé cher l’alternance démocratique

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    De Marie Malzac sur le site du quotidien La Croix :

    Mgr Fridolin Ambongo : « L’Église congolaise a payé cher l’alternance démocratique »

    Défenseur de longue date du peuple contre l’oppression politique en République démocratique du Congo, l’archevêque installé en novembre 2018 est de passage en France pour la Nuit des témoins, organisée par l’Aide à l’Église en détresse (1).

    Il en appelle à la communauté internationale pour lutter contre l’influence persistante de Joseph Kabila.

     

    La Croix : Après 17 ans de règne de Joseph Kabila, son opposant Félix Tshisekedi est aujourd’hui le président du Congo. Pourquoi les évêques congolais considèrent-ils sa victoire comme peu crédible ?

    Mgr Fridolin Ambongo : Le peuple a longtemps attendu l’alternance politique et s’est battu pour cela. L’accord de la Saint-Sylvestre a été signé entre l’opposition et Joseph Kabila le 31 décembre 2016, sous l’égide de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco). Ce texte prévoyait la mise en place d’une transition politique jusqu’à la tenue des prochaines élections présidentielle, législatives et communales en 2017.

    À lire aussi : Le combat de l’Église de RD-Congo pour la « vérité des urnes » 

    Finalement, les élections n’ont pas eu lieu à la date prévue. Après les évêques, ce sont les laïcs qui se sont levés. De décembre 2017 à février 2018, le Comité laïc de coordination (CLC) a organisé de grandes mobilisations pour demander l’alternance démocratique. Il y a eu des morts, des lieux de culte ont été saccagés, des prêtres humiliés. L’Église a payé le prix fort pour que des élections puissent avoir lieu.

    Finalement, en décembre, le peuple a voté en faveur d’une rupture avec le régime de Kabila. Hélas, le scrutin a été entaché par la tricherie. D’après ce qu’ont rapporté les 40 000 observateurs déployés par l’Église catholique pour l’élection, Martin Fayulu, un autre opposant de l’ancien président, a recueilli 60 % des suffrages. Mais c’est Félix Tshisekedi qui a été déclaré officiellement vainqueur, car Kabila a œuvré en ce sens. L’issue finale de l’élection demeure une grande frustration pour le peuple.

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  • Le développement des migrations contribue à la fragilité des pays d’accueil comme de ceux de départ

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    De Matthieu Baumier sur le site de la Nef :

    La migration génère la migration

    Economiste britannique de renom, professeur à Oxford, Paul Collier lance un pavé dans la mare en publiant Exodus, un livre important sur l’immigration et le multiculturalisme. Présentation.

    L’économiste d’Oxford Paul Collier donne un ouvrage majeur, avec cet Exodus paru en 2013 dans le monde anglo-saxon. Pour ce qui est dit dans les pages dudit ouvrage mais aussi, car il est de gauche et familialement issu de l’immigration, ces deux derniers aspects étant indiqués dans son attachante introduction : « Il s’appelle Karl Hellenschmidt et me fait face alors que j’écris ces lignes. Au moment où il pose pour cette photographie, il n’est plus un jeune immigrant sans le sou mais un homme en costume, marié à une Anglaise et père de six enfants. […] Il ne sait pas encore que sa famille, bientôt, sera brisée par le racisme anti-immigrés de la Première Guerre mondiale. »

    Une étude fondée en science

    Suit un essai fondé scientifiquement, au sens des sciences humaines, sur un nombre impressionnant d’études et de résultats de recherches publiés par des économistes, des sociologues, des historiens, un ouvrage dont le propos renverse à la fois les a priori et les tabous relatifs aux migrations, comme l’idée que les migrations auraient pour fonction d’empêcher les populations européennes de vieillir ou celle qui prétend que nos économies ont un besoin pressant de migrants, idées qui sont les raisons principales des politiques européennes d’ouverture aux migrations – et donc des drames de 2015. On l’accusera, en France du moins, de jouer la partition du « rouge-brun ». C’est l’usage, détestable bien entendu. Reste que Paul Collier, né Paul Hellenschmidt, sait de quoi il parle, tant parce qu’il connaît ce qu’être né dans une famille immigrée et faire partie de la diaspora signifie ; mais aussi du fait de la scientificité de son travail. Au regard de la doxa en vogue cela décoiffe.

    Pourquoi ? Paul Collier met cette doxa à mal, à l’aide de travaux qui ne peuvent être menés dans une France qui se veut multiculturelle tout en refusant de regarder le caractère ethnique des populations qui la composent, de crainte de réalités dérangeantes et que l’on préfère soigneusement masquer. Ce sont justement ces réalités que Collier fait apparaître, non par xénophobie, racisme, etc., mais par simple souci de précision. N’oublions pas qu’il est professeur d’économie à Oxford. Il a aussi été directeur de recherche sur le développement de la Banque mondiale. Les réalités présentées répondent ainsi à un souci de clarté. L’axe principal de son étude est économique, ne délaissant cependant pas les aspects sociétaux de la question migratoire.

    Ce que montre Collier ? D’abord, que le creusement d’inégalités gigantesques, quoique niées par des libéraux outranciers prétendant que la richesse ruissellerait sur le monde pauvre, accélère les flux migratoires, accentue les difficultés des relations internationales et menace l’équilibre de nos propres sociétés. C’est son point de départ.

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  • Madrid : des milliers de personnes ont marché pour la Vie

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    De ACIPRENSA :

    Des milliers de personnes participent à grande manifestation « Oui à la vie » en Espagne

    Des milliers de personnes ont participé à la manifestation 'Oui à la vie' tenue à Madrid (Espagne) qui a lieu chaque année à l'occasion de la Journée internationale de la vie.

    Une grande vague verte, la couleur distinctive de cette marche, a inondé la rue Serrano à Madrid pour atteindre le centre à la Puerta de Alcalá, où était installée une grande scène où plusieurs témoignages ont été donnés.

    Cette grande manifestation a été présente Teodoro García Egea, secrétaire général du Parti populaire, qui a déclaré que « aujourd'hui devraient être unis tous les partis politiques défendant la vie et l'avenir de l'Espagne ». (...)

    Mónica López Barahona, présidente de la Fondation Jérôme Lejeune en Espagne, a expliqué qu'elle participait à la marche pour "aider toutes les personnes à naître et en particulier celles qui, dans le ventre de leur mère, peuvent être diagnostiquées du syndrome de Down, puisque malheureusement en Espagne, 90% d’entre elles sont avortées. "

    "Nous voulons lancer un grand Oui à la vie pour tout le monde et en particulier pour ceux qui ont le syndrome de Down, car ils peuvent être heureux. mener une vie décente et rendre la famille dans laquelle ils sont nés très heureuse. Ils ont beaucoup à apporter à la société ", a déclaré Lopez Barahona à ACI Prensa.

    La présidente de la Fondation Jérôme Lejeune a également qualifié la société actuelle de "schizophrène" dans la mesure où "d'une part, elle met fin à la vie des enfants atteints du syndrome de Down et d'autre part, elle apporte une aide précieuse aux entreprises qui les embauchent. Mais pour participer à leur insertion dans le travail, nous devons d'abord les laisser naître ".

    "En Espagne, nous accumulons plus de 100 000 avortements par an et nous voulons savoir qu'il y a beaucoup de gens qui ne sont pas d'accord avec ce massacre. Nous vous demandons donc de stimuler les politiques d'adoption et d'accueil et qu'il existe un réel soutien pour maternité, pour les grossesses en difficulté ", a souligné le président de la Fondation Jérôme Lejeune.

    À la fin de la marche, on a lu un manifeste dans lequel il était rappelé que "toute vie humaine est précieuse, unique et irremplaçable et qu’elle a une dignité qui ne perd pas avec l’âge, la maladie ou des circonstances défavorables". Sont rejetées "les techniques qui détruisent, manipulent et négocient des vies humaines à tout moment de leur existence".

    Ils ont également assuré leur intention de "démasquer la culture de la mort; sa stratégie idéologique et structurelle, ses euphémismes et ses mensonges." (...)

  • Argentine : plus de 2 millions de personnes mobilisées pour la Vie

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    La Marche pour la Vie en Argentine a rassemblé plus de 2 millions de personnes

    ACIPRENSA (traduction rapide)

    Samedi, la Marche pour la vie en Argentine a rassemblé plus de 2 millions de personnes à travers le pays pour défendre la vie de l'enfant à naître et de sa mère, après le débat qui a eu lieu en 2018 au Congrès national où l'on a débattu de la légalisation de l'avortement.

    Selon le comité organisateur, le nombre à Buenos Aires s'élevait à 300 000 personnes et à plus de 2 millions 500 000 personnes réparties dans 210 villes du pays, telles que Tucumán, Córdoba, Paraná (Entre Rios), San Luis, Catamarca, Rosario, Reconquista ( Santa Fe), La Rioja, Santa Rosa (La Pampa) et Salta, entre autres. 

    Il s'agit de la première Marche pour la vie en 2019 en Argentine, associée à la célébration de la Journée de l'enfant à naître du 25 mars. En 2018, environ 3 millions d'Argentins ont assisté à celle de mai.

    À Buenos Aires, la mobilisation de ce samedi a commencé à 14 heures. de Plaza Italia à la faculté de droit, près de laquelle a été installée la scène principale, où plusieurs conférenciers, médecins et éducateurs pro-vie se sont présentés pour porter une série de plaintes aux autorités.

    Alejandro Geyer, organisateur de la Marche, est apparu sur scène et a expliqué que cette année, le défilé avait été organisé pour trois raisons principales: "Le droit de tous de naître, le droit des familles d'éduquer leurs enfants sans idéologie fondée sur le sexe et la nécessité de prendre conscience que, dans notre pays, en particulier en cette année électorale, nous définissons l’avenir du pays, de la famille et de millions de jeunes enfants à naître. "

    "C'est pourquoi nous disons non à l'avortement!" s'est-il exclamé. (...)

    Avant la marche, l’organisation Unidad Provida avait indiqué que l’ensemble du mouvement en faveur de la vie exigeait "l’élaboration de politiques publiques globales visant à accompagner les femmes en situation de vulnérabilité, ainsi que la promotion et le développement des enfants en danger."

    (...) D'autres demandes visaient au respect du droit à la vie pour le prochain débat sur la réforme du Code pénal, afin d'élaborer des politiques publiques visant à prévenir les avortements clandestins et légaux, à promouvoir une éducation sexuelle complète (ESI) sans idéologie fondée sur le sexe, à améliorer le système d'adoption et la prise en charge des mères vulnérables et la lutte contre les abus sexuels.