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International - Page 218

  • USA : la Caroline du Sud et le Texas légifèrent pour protéger les bébés survivant à un avortement

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    USA : DEUX ETATS LÉGIFÈRENT POUR PROTÉGER LES BÉBÉS SURVIVANT À UN AVORTEMENT

    sur genethique.org

    Aux Etats-Unis, lundi et mardi dernier, la Chambre des représentants, puis le Sénat de la Caroline du Nord ont voté un projet de loi imposant aux médecins et infirmières de soigner les bébés nés vivants après un avortement tardif, comme tout nouveau-né, sous peine de sanctions pénales.

    Un porte-parole du gouverneur démocrate Roy Cooper, a critiqué la mesure. Ce qui laisse à penser que le gouverneur pourrait opposer son veto à la loi. Pourtant, les républicains, favorables à cette mesure, ont déclaré que cela dépassait le cadre de l'avortement puisqu’il s’agit de protéger un bébé né vivant.

    Au Texas, la semaine dernière, un projet de loi semblable intitulé the Texas Born Alive Protection Act,destiné à « renforcer les protections accordées aux bébés qui survivent à un avortement », a été approuvé par 93 voix contre 1 à la Chambre des représentants, et par 21 voix contre 10 au Sénat.

    Pour aller plus loin :

  • Semaine Sainte et Notre-Dame de Paris : Le service public de la transcendance

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    Iborra.jpgLe Jeudi Saint, l'abbé Eric Iborra a prononcé en l'église Saint-Eugène-Sainte Cécile de Paris un vibrant sermon reliant les événements à Notre-Dame de Paris à la Semaine Sainte.  « Nous ne pouvons en rester à notre tristesse, rappelle ainsi l'abbé Iborra, nous sommes stimulés par l’espérance théologale ».Lu sur le site web du bimensuel « L’Homme Nouveau » :

    "Nous voici rassemblés ce soir pour commémorer le dernier repas du Seigneur avec ses disciples. Ce repas, qui est aussi celui de sa Pâques, de son passage sacrificiel vers le Père. Ce repas où il manifeste déjà le plus grand amour dont il comble ceux dont il veut faire ses frères en s’abaissant à leur laver les pieds, lui le Maître et Seigneur. Ce repas, enfin, où il fait des onze les ministres qui devront réitérer le sacrifice du Vendredi Saint sous la forme du pain et du vin du Jeudi Saint. Onze, puisque Judas s’en est allé, lui, le symbole de tant de serviteurs indignes à venir tout au long de l’histoire de l’Église.

    En commémorant ce soir l’institution de l’Eucharistie, nous commémorons aussi, en effet, l’institution du sacerdoce. La tradition liturgique a voulu, en ce jour, qu’il soit mis en relief en réunissant tout le clergé autour de l’évêque à l’occasion de la bénédiction des huiles saintes dans l’église-mère du diocèse. C’est d’ailleurs S. Jean de Latran, la cathédrale de Rome, qui est l’église stationnale de la messein cena Domini. Chaque eucharistie célébrée ne peut l’être qu’en lien de charité avec l’évêque car, disait S. Cyprien de Carthage au 3e siècle, ubi episcopus, ibi ecclesia : là où est l’évêque, là est l’Église. Et pourtant c’est à S. Sulpice que le clergé parisien s’est retrouvé hier soir pour la messe chrismale, puisque l’église-mère du diocèse n’était plus que ruine fumante.

    Permettez-moi ce soir de vous partager quelques réflexions nées de la rencontre de cet événement avec notre Semaine Sainte. Cet événement qui a causé une émotion sans pareille et cela bien au-delà du double cercle des catholiques et des Parisiens. Émotion causée bien sûr par la brutalité du sinistre et le caractère apocalyptique de l’incendie qui a ravagé la charpente, abattu la flèche et fait croire un moment à l’effondrement prochain de tout l’édifice. En contemplant la carcasse de la cathédrale le lendemain, du pont des Tournelles, je me suis rappelé que j’y avais été ordonné prêtre il y a bientôt trente ans...

    L'homme reste finalement petit

    La première réflexion que je voudrais partager est celle-ci : au XXIe siècle, l’homme soit-disant augmenté, riche en technologie de toute sorte, reste finalement très petit face aux éléments en furie. Il a fallu, vous le savez, une quinzaine d’heures à un demi-millier de pompiers pour circonscrire cet incendie de fin du monde. Nous avons vu se déchaîner un combat terrifiant entre les quatre éléments cosmiques : le feu, attisé par l’air, opposé à la pierre des voûtes et à l’eau que les hommes tiraient du fleuve. Tableau digne de l’antique où les Anciens auraient vu l’expression de la colère des dieux.

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  • Sri Lanka : près de 300 morts et 500 blessés

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    Du site de la RTBF :

    Sri Lanka : le bilan des attentats de dimanche grimpe à 290 morts et 500 blessés

    Environ 290 personnes ont été tuées et 500 blessées dans les attentats suicide du dimanche de Pâques au Sri Lanka, selon un nouveau bilan annoncé lundi par la police locale."Le bilan est autour de 290 (morts) et 500 blessés", a déclaré à l'AFP le porte-parole de la police Ruwan Gunasekera.

    24 personnes ont été arrêtées en lien avec cette vague d'attaques, qui n'ont pas été revendiquées à ce stade, a-t-il ajouté. Dimanche, en quelques heures, des bombes ont semé mort et désolation dans quatre hôtels et trois églises, en pleine messe de Pâques, en plusieurs endroits de l'île d'Asie du Sud, qui n'avait pas connu un tel déchaînement de violence depuis la fin de la guerre civile il y a dix ans.

    Huit explosions au total ont frappé dimanche le Sri Lanka. Du Vatican aux États-Unis en passant par l'Inde, ces attentats ont soulevé un émoi mondial. Plusieurs dizaines d'étrangers ont été tués dans ce pays prisé des touristes pour ses plages idylliques et sa nature verdoyante. Leur nombre exact "est difficile à déterminer. Autour de 37 (étrangers) sont morts, sur lesquels 11 ont été identifiés. Certains des corps sont mutilés et il est compliqué de les identifier", a déclaré à l'AFP un responsable des Affaires étrangères.

    La police a annoncé lundi qu'une "bombe artisanale" avait été trouvée tard dimanche sur une route menant vers le principal terminal de l'aéroport de Colombo et qu'elle avait été désamorcée avec succès par les forces aériennes sri-lankaises. L'aéroport reste ouvert sous haute sécurité suite aux attentats. Environ 1,2 million de catholiques vivent au Sri Lanka, un pays de 21 millions d'habitants où les chrétiens représentent 7% de la population, majoritairement bouddhiste (70%). Le pays compte également 12% d'hindous et 10% de musulmans.

    Ce carnage cause-t-il autant d'émoi que l'incendie de Notre-Dame? Tant de morts, tant de blessés déchiquetés par les bombes des assassins... Et ce sont des frères chrétiens qui, comme nous, s'étaient rendus à l'église pour y fêter le Christ ressuscité. Notre coeur est lourd. Savourer la joie pascale dans de telles circonstances n'est pas vraiment évident. 

  • RDC : l'archevêque de Kinshasa encore sévère dans son message de Pâques après les élections

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    Lu sur le site web de la RTBF : 

    Ambongo 5cbcdc299978e253477b2bbb.jpg«L'archevêque de Kinshasa, l'un des voix de l'église catholique très influente en République démocratique du Congo, a estimé que les "récents événements socio-politiques n'ont pas beaucoup réalisé les rêves de notre peuple", dimanche dans son message de Pâques, trois mois après la première alternance à la tête de l'État.

    "Dans notre pays, nous célébrons cette fête dans un contexte où les désespoirs gagnent de plus en plus les cœurs des congolaises et de congolais", a déclaré l'archevêque de Kinshasa, qui conteste le résultat officiel de l'élection du 30 décembre 2018 et la victoire de l'opposant Félix Tshisekedi.

    L'archevêque a récemment déclaré que M. Tshisekedi "a été désigné par l'ancien président" Joseph Kabila, ce qu'affirme et dénonce aussi l'autre opposant Martin Fayulu qui revendique la victoire. "En même temps, nous sentons que nous devons le soutenir", avait ajouté l'archevêque de Kinshasa dans un entretien à Jeune Afrique après une tournée aux États-Unis et en Europe.

    "Il y a quelques temps, les espoirs de tout un peuple ont été brisés et sacrifiés sur l'autel des intérêts et calculs égoïstes de quelques personnes, créant ainsi frustration et découragement", a-t-il détaillé dans son message pascal. "Pire encore, nous constatons que les conditions d'une société de paix et de justice traînent encore à advenir", a-t-il ajouté. "Et les événements socio-politiques de ces derniers jours ne font qu'entretenir un climat d'incertitude pour un lendemain meilleur en RDCongo".

    Les récentes élections au sénat, entachées d'accusation de corruption, ont conforté la majorité parlementaire de l'ex-président Joseph Kabila, de même que l'élection des gouverneurs à la tête de 24 des 26 provinces.

    "Ne laissez pas la haine, le tribalisme, la corruption ainsi que ses effets, la division (...) gagner vos cœurs. Malheureusement, c'est vers cette direction que beaucoup veulent conduire le peuple congolais", a-t-il conclu.

    Le président Tshisekedi a assisté dimanche à la messe de Pâques dans la cathédrale Notre-Dame de Kinshasa en présence de l'ex-archevêque Laurent Monsengwo, une autre voix très critique du régime Kabila. "Que les médiocres dégagent", avait lancé Mgr Monsengwo début janvier 2018 après la répression sanglante d'une première marche catholique anti-Kabila. »

    Ref. RDC : l'archevêque de Kinshasa encore sévère dans son message de Pâques après les élections

    Le Medvedev de Kabila n’a aucune latitude qui lui permettre de faire longtemps illusion, même aux yeux de populations immatures. Combien de temps encore va durer cette supercherie qui ne trompe personne ?

     JPSC

  • Pâques de deuil pour les chrétiens du Sri Lanka

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    Lu sur le site de la Libre :

    Explosions dans des hôtels et églises au Sri Lanka: le bilan s'alourdit à 137 morts

    Au moins 137 personnes, dont neuf étrangers, ont péri dans la série d'explosions qui ont frappé dimanche trois églises et trois hôtels du Sri Lanka, a annoncé une source policière (...).

    On dénombre en outre des centaines de blessés, selon des sources hospitalières.

    Deux déflagrations se sont notamment produites dans l'église Saint-Anthony de Colombo et l'église Saint-Sébastien de Negombo, une localité au nord de la capitale.

    Au moins 160 personnes blessées dans l'explosion de l'église Saint-Anthony ont été admises à l'Hôpital national de Colombo, a déclaré (...) un de ses responsables.

    La police a précisé qu'au total six lieux avaient été le théâtre d'explosion et, dans la capitale, trois hôtels de luxe et une église.

    Au moins une des victimes a péri dans le Cinnamon Grand Hotel de Colombo, situé près de la résidence officielle du Premier ministre, a indiqué (...) un responsable de cet établissement, qui a précisé que l'explosion s'était produite dans un restaurant.

    Outre l'église de Negombo, au nord de Colombo, une troisième église, située à Batticaloa (est), a également été prise pour cible. Un responsable de l'hôpital local a affirmé que 300 personnes avaient été blessées.

    "Attentat contre notre église, s'il vous plaît, venez nous aider si des membres de votre famille s'y trouvent", peut-on lire dans un message en anglais posté sur le compte Facebook de l'église Saint-Sébastien de Katuwapitiya, à Negombo.

    Le Sri Lanka est un pays à majorité bouddhiste, et les catholiques sont estimés à 1,2 million sur une population totale de 21 millions d'habitants.

    Le pays compte environ 70% de bouddhistes, 12% d'hindouistes, 10% de musulmans et 7% de chrétiens.

    Les catholiques sont perçus comme une force unificatrice car on en trouve chez les Tamouls comme chez la majorité cinghalaise.

    Certains chrétiens sont cependant mal vus parce qu'ils soutiennent des enquêtes extérieures sur les crimes de l'armée srilankaise contre les Tamouls pendant la guerre civile qui s'est achevée en 2009.

    Selon les Nations unies, le conflit de 1972 à 2009 a fait de 80.000 à 100.000 morts.

    Vingt ans après Jean Paul II, le pape François avait réalisé une visite dans l'île en janvier 2015 au cours de laquelle il avait célébré une messe devant un million de participants rassemblés à Colombo.

    La police de la capitale, donnant le chiffre d'un million, avait estimé qu'il s'agissait de la foule la plus importante rassemblée lors d'une manifestation publique. Le Vatican avait parlé pour sa part de plus de 500.000 personnes.

    Dans son sermon, le pape avait insisté sur la liberté de croire sans contrainte dans un pays blessé par les tensions ethniques et interreligieuses.

    Avant l'élection de François en mars 2013, le cardinal srilankais Malcolm Ranjith avait été cité comme un candidat possible au pontificat.

  • L'Eglise, le monde et les religions : pour comprendre les mutations substantielles en cours

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    Mutations substantielles

    Editorial (avril) de la de la Revue Catholica (le sommaire du n°143 est ICI) :

    Observations à propos de la Déclaration d’Abu Dhabi. Un processus, s’il est engagé et poursuivi de manière cohérente, ne devient lisible que s’il est examiné dans son ensemble, et sa prolongation dans la durée aide grandement à en identifier correctement le sens général, tout comme il permet de faire le tri entre contradictions, contournement des obstacles et continuité substantielle. De telles distinctions sont d’autant plus nécessaires que les intentions profondes ne coïncident pas forcément avec celles publiquement communiquées à l’origine. Et l’un des aspects principaux de la « réforme » bergoglienne est son manque de clarté. Au départ était annoncé un changement général de mentalité, manifesté par un ensemble de signes relayés par les médias : simplicité du mode de vie, fin des privilèges matériels et des honneurs inutiles des membres de la Curie, gestion rigoureuse des finances, efficacité administrative, miséricorde et ouverture à tous, petits et grands messages reprenant les thèmes à l’ordre du jour des organisations mondiales, comme par exemple l’encyclique Laudato si’. Tous ces efforts ont été largement salués, mais l’approbation unanime a fini par se fissurer.

    Au cours de l’été 2018, la revue de la gauche italienne MicroMega, dirigée par le philosophe Paolo Flores d’Arcais, a consacré un numéro entier autour du thème : « Pouvoir vatican. La révolution feinte du pape Bergoglio », marquant une déception réelle. Principal intervenant, le sociologue Marco Marzano (Université de Bergame) résumait ainsi ce qu’il considérait comme ayant été une construction fantasmée : « Quels sont les éléments qui ont fait qu’un évêque sud-américain à peine connu se soit transformé en une superstar mondiale, vénérée et intouchable ? Quatre acteurs au moins ont concouru à ce résultat : les sommets de l’Église qui, en lisant les signes des temps, ont choisi un pontife “populiste” ; la presse, qui a exalté démesurément et dès le premier jour toute parole, tout geste, toute action du pape argentin ; les catholiques progressistes, qui espèrent toujours que le concile Vatican II sera finalement appliqué ; et enfin la gauche politique et sociale qui, au long de ces années, s’est plusieurs fois mise à genoux devant le jésuite argentin. Et à tout cela il faut ajouter un cinquième acteur : la droite traditionaliste, dont la diabolisation des actes du pape ne fait qu’augmenter considérablement les effets d’un pontificat marqué en réalité par l’immobilisme. »

    Cette déception marquée concernait surtout l’organisation interne de l’administration vaticane, et le style de gouvernement, autoritaire, irrespectueux du droit, opaque et ne répondant jamais aux objections. Pourtant ces critiques ont suscité une réaction, qui n’est pas venue des défenseurs habituels du cours nouveau, mais des extrémistes de l’esprit du concile, en l’espèce ceux de Noi siamo Chiesa – homologue italien de Wir sind KircheNous sommes l’Église, etc. –, dont le « coordinateur national », Vittorio Bellavite, a attaqué les rédacteurs de MicroMega, leurs « préjugés » et leur « laïcisme idéologique stérile » les aveuglant sur la réalité. Sa critique porte sur les quatre premiers points retenus par Marco Marzano, puis il entreprend d’expliquer que le projet bergoglien n’est pas doctrinal mais pastoral, qu’il place au premier plan « l’évangile de la miséricorde, l’évangile du primat de la conscience », que tout cela prend du temps et qu’il convient de mesurer ce qui est fait dans la complexité d’un parcours quinquennal – sexennal désormais – et non sans entrer dans la compréhension subtile de la réalité[1].

    Lire la suite sur le site de la revue Catholica

  • Quand des dissidentes catholiques demandent que le Saint-Siège soit rejeté de l’ONU

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    De Rebecca Oas sur le site C-Fam :

    Des Féministes Frustrées, Dissidentes Catholiques, Demandent que le Saint-Siège soit Rejeté de l’ONU

    NEW YORK, le 22 mars (C-Fam) Des dissidents catholiques et leurs alliés demandent encore une fois à ce que le statut d’observateur du Saint-Siège à l’ONU soit révoqué. Lors d’un événement en marge de la Commission sur le Statut des Femmes (CSW), un groupe d’activistes, se faisant appeler “Catholiques pour les Droits de l’Homme”, a lancé une pétition pour que l’ONU rétrograde le statut du Saint-Siège. C’est le dernier volet en date d’une série d’efforts donquichottesques similaires lancés sporadiquement durant les dernières années, dont aucun n’a abouti.

    Le Saint-Siège est une cible régulière de telles campagnes en raison de son statut unique au sein du système de l’ONU, de l’autorité morale qu’il représente et de son historique de maintien d’alliances internationales contre les tentatives de création d’un droit international à l’avortement et contre la redéfinition des genres et de la famille. En attaquant le Saint-Siège, les groupes féministes sceptiques envers toutes les religions ont trouvé une cause commune avec les dissidents au sein de l’Église, tels les “Catholics for Choice” et les promoteurs de l’ordination des femmes. La récente résurgence du scandale des abus sexuels dans l’Église a apporté de l’eau à leur moulin.

    Toutefois, le Saint-Siège a un puissant soutien tant de la part d’individus que d’organisations ou d’états membres de l’ONU. En 1999, des dissidents catholiques pro-avortement avaient demandé que le Saint-Siège soit expulsé de l’ONU. Une déclaration en faveur du Saint-Siège a circulé, collectant plus de 4’000 signatures incluant les plus larges groupes protestants et musulmans du monde. Quand les attaques contre le Saint-Siège ont été renouvelées en 2014, C-Fam a relancé la déclaration lors d’une campagne qui a actuellement récolté plus de 6’800 signatures de groupes et 13’000 d’individus.

    Lors de l’événement CSW en parallèle, les orateurs incluaient un représentant des “Catholics for Choice” et une activiste de l’ordination des femmes.

    Le professeur Mary Ann Case a dit que les raisons principales de pourquoi le Vatican s’oppose aux “droits des femmes”, à la reconnaissance des orientations sexuelles et de l’identité de genre en tant que catégories de droits, sont les développements qui eurent lieu après 1965, lorsque le Concile Vatican II prit fin. En fait, les positions de l’Église sur l’avortement et la complémentarité des rôles masculins et féminins furent réitérées en réponse à de nouvelles formes d’opposition, qui n’ont cessé de croître durant le dernier demi-siècle.

    Dans son rapport sur le Saint-Siège à l’ONU, les “Catholiques pour les Droits de l’Homme” font remarquer que le Saint-Siège n’a ni signé, ni ratifié le traité de l’ONU contre toutes les formes de discrimination à l’encontre des femmes. Ils ont conjecturé que la raison était que “l’idéologie théologique du Saint-Siège était incompatible avec les buts du traité”. Tout au long du rapport, le groupe de “catholiques” dissidents affiche une plus grande déférence envers les documents de l’ONU qu’envers ceux de l’Église dont ils se réclament. Ceci inclut les avis non contraignants des membres du traité, tels que le Comité sur les Droits de l’Enfant, qui outrepasse son mandat en critiquant le Saint-Siège pour ses positions sur l’avortement et l’homosexualité.

    Lorsqu’il a été invité à s’exprimer sur la pétition contre le Saint-Siège, un porte-parole de l’ONU a dit que c’était aux états-membres de décider du statut d’observateur du Vatican.

    Traduction: Christophe Emery

  • Asia Bibi : toujours prisonnière au Pakistan ?

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    Du site m.dw.com :

    Asia Bibi: toujours «prisonnière» au Pakistan?
     
    Asia Bibi, une chrétienne qui a passé près de 10 ans dans le quartier des condamnés à mort pour blasphèmes, a été acquittée par le tribunal suprême du Pakistan en janvier. Mais Asia Bibi n'est toujours pas une personne libre et on ignore où elle se trouve.

    En janvier, le plus haut tribunal du Pakistan a confirmé sa décision d'octobre 2018 d'acquitter Asia Bibi, une femme catholique appauvrie, d'accusations de blasphème. Asia Bibi, une mère de cinq enfants, a été arrêtée en juin 2009 après que ses voisins se soient plaints qu'elle ait fait des remarques désobligeantes à propos du prophète Mahomet et de l'islam. Un an plus tard, Asia Bibi avait été condamnée à mort malgré la forte opposition de groupes nationaux et internationaux de défense des droits de l'homme.

  • Pâques amères en Chine : comment Pékin sort grand vainqueur de la partie contre Rome

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    De Sandro Magister (Settimo Cielo) en traduction française sur diakonos.be :

    Pâques amères en Chine. Pékin sort grand vainqueur de la partie contre Rome

    Voici aussi comment le régime chinois applique son accord avec le Saint-Siège.  Avec un bulldozer escorté par la police (photo) qui rase au sol le 4 avril les bâtiments d’une paroisse de Qianyang, ceux-ci abritaient à l’étage une salle pour la messe et au rez-de-chaussée un dispensaire gratuit pour les pauvres géré par des religieuses.

    La seule faute du curé et des deux mille fidèles de cette paroisse « clandestine » est la même que celle du diocèse auquel ils appartiennent, celui de Fengxiang, dans le Shaanxi, le seul diocèse de toute la Chine dans lequel aucun baptisé, de l’évêque du dernier des fidèles, n’a jusqu’à présent accepté de s’inscrire à l’Association patriotique des catholiques chinois, le principal instrument par lequel le régime garde l’Eglise à sa botte au nom de son « indépendance » avec Rome et que Benoît XVI avait défini comme étant « inconciliable » avec la doctrine catholique, dans la lettre de 2007 aux catholiques chinois qui a été déclarée comme étant toujours valide par son successeur.

    Mais il ne s’agit pas seulement de la destruction matérielle de ce bâtiment comme de tant d’autres de l’Église catholique. Ce qui est plus grave, c’est l’étouffement programmé de cette grande portion d’Église qui n’est pas officiellement reconnue par le gouvernement chinois mais qui ne veut pas céder au chantage de n’être admis dans la légalité que s’ils acceptent de s’inscrire à l’Association patriotique.

    Le cas du diocèse de Mindong, dans le Fujan, est peut-être le plus instructif pour comprendre comment les autorités de Pékin mettent en pratique l’accord secret signé le 22 septembre dernier avec le Saint-Siège.

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  • Dans le monde, il y a aujourd'hui plus de grands-parents que de petits-enfants

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    Du site "Pour une école libre au Québec" :

    Le monde a maintenant plus de grands-parents que de petits-enfants

    Pour la première fois dans l’histoire, il y a plus de personnes âgées dans le monde que de jeunes enfants, selon les Nations Unies.

    Selon un récent rapport de l’ONU, le nombre de personnes de plus de 65 ans dépassait celui des moins de 5 ans à la fin de 2018.

    Il y a aujourd’hui environ 705 millions de personnes de plus de 65 ans sur la planète, tandis que les 0-4 ans sont environ 680 millions.

     Les tendances actuelles indiquent une disparité croissante entre les plus âgés et les plus jeunes d’ici 2050 — il y aura deux personnes de plus de 65 ans pour chaque enfant de 0 à 4 ans.

    Cet écart grandissant symbolise une tendance que les démographes suivent depuis des décennies : dans la plupart des pays, nous vivons tous plus longtemps et nous ne faisons pas assez d’enfants.

    « Il y aura très peu d’enfants et beaucoup de gens de plus de 65 ans, ce qui rend très difficile la survie de la société au niveau mondial », a déclaré à la BBC Christopher Murray, directeur de l’Institute for Health Metrics and Evaluation à l’Université de Washington.

    L’universitaire est également l’auteur d’un article paru en 2018, dans lequel il suggère que près de la moitié des pays du monde est confronté à un « un effondrement de la natalité », ce qui signifie qu’il n’y a pas assez d’enfants pour maintenir une population suffisante.

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  • Ne laissez pas tomber les chrétiens d'Orient !

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    D'Emmanuel Galiero sur le site du Figaro :

    Mgr Najeeb, archevêque de Mossoul: «Ne laissez pas tomber les Chrétiens d'Orient»

    Présent lors de l'inauguration de l'institut culturel franco-irakien par la région Ile-de-France et l'ambassade de France, lundi à Mossoul, l'archevêque Michaeel Najeeb a accordé un entretien au Figaro.

    De notre envoyé spécial à Mossoul (Irak)

    Quelle est la portée de l'institut culturel franco-irakien pour votre pays?

    C'est un jour particulier pour la France et pour l'Irak, et spécifiquement pour Mossoul. L'université de Mossoul, où est installé l'institut culturel, est un lieu de savoir, de connaissance et d'ouverture. Ouvrir ce lieu aujourd'hui, après le départ de Daech, est une occasion très importante pour la France de marquer sa présence en Irak par un haut lieu culturel dans une ville martyre. Mossoul a beaucoup souffert de l'emprise de Daech, durant quatre ans, mais cette empreinte de la France laissée à travers la culture est une façon de combattre Daech. Il est très important de lutter contre la violence par la connaissance. Depuis deux mois, le discours que j'essaye de tenir comme archevêque de Mossoul, alors que je suis moi-même natif de cette ville, est de bâtir des ponts entre les religions et les gens cultivés pour construire l'avenir.

    Pourquoi aviez-vous fui Mossoul avec des livres?

    Dix jours avant l'entrée de Daech dans la plaine de Ninive, j'ai eu le sentiment qu'un danger allait nous frapper. Un danger menaçant les hommes et les livres. Mais on ne peut pas sauver un arbre sans sauver ses racines. Et pour moi, les racines sont notre culture: les manuscrits, les archives, les correspondances... Tout cet héritage que nous avons reçu depuis 2000 ans, celui de nos ancêtres dont fait partie la langue araméenne, est aujourd'hui sain et sauf, à Erbil. Ce sauvetage in extremis, ce trésor, est désormais au service du monde entier.

    L'espérance est grande aujourd'hui mais quels défis reste-t-il à relever?

    Il est difficile de prévoir l'avenir pour l'ensemble de l'Irak. Je crois que cela est entre les mains des grandes puissances. Le jeu est délicat car de grands pays essayent de se tailler une part de gâteau. Mais nous, nous essayons de préserver l'unité du peuple irakien car la diversité est dans la complémentarité. Il faut dépasser le sectarisme qui existe entre les fractions, religieuses ou ethniques. Il faut défendre la citoyenneté. Elle existe en Irak. Je suis très optimiste à condition que nous puissions tous travailler main dans la main. Il faut aussi cesser d'intervenir dans les affaires internes de l'Irak.

    Comment voyez-vous l'avenir des Chrétiens d'Orient dans la mosaïque religieuse irakienne?

    Il est très important de préserver cette harmonie. Daech n'est pas un extraterrestre. C'est un esprit et une idéologie visant à briser cette harmonie. Personnellement, je vois l'avenir de manière positive si l'on parvient à abattre les remparts dressés entre les êtres humains. En réalité, les difficultés sont encore nombreuses parce que l'esprit de Daech existe encore dans les mentalités. Nombre de Chrétiens essayent de rentrer à Mossoul mais y renoncent parce qu'ils ont peur. Nous n'avons plus une seule église debout. Tout a été anéanti. Comment redémarrer dans ces conditions, quand on sait que son voisin est celui qui nous a dénoncés, pillés et trahis? Il est donc primordial de rebâtir la confiance. Les familles chrétiennes, qui vivent au Kurdistan, attendent la paix à Mossoul pour y revenir. Cela passe par la confiance et la sécurité. Cela impose aussi d'impliquer la loi car aujourd'hui, il n'y a pas d'égalité entre un chrétien, un non chrétien et un musulman. Nous sommes considérés comme des citoyens de seconde zone mais nous avons le droit de vivre ici à l'égal des autres.

    Quel est le message des Chrétiens d'Orient?

    Ne nous laissez pas tomber. Aidez-nous à rebâtir nos maisons, nos églises, nos institutions et nos lois. En Irak, les valeurs de la France que sont la liberté, l'égalité et la fraternité, nous manquent. Il faut nous aider à les apprendre.

  • Des extrémistes hindous s'en prennent violemment à un lycée catholique

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    De Vatican News :

    En Inde, un lycée catholique attaqué par une foule en colère

    En Inde, un lycée catholique a été vandalisé par une foule d’Hindous en colère. L’information est rapportée par l’agence Asianews, photos à l’appui. Les religieuses en charge de l’établissement ont été physiquement prises à partie, et les dégâts matériels se chiffreraient en dizaines de milliers d’euros.

    Tout est parti du suicide d’une des élèves de l’école, une jeune fille de 15 ans, déçue par ses mauvais résultats scolaires, qui s’est donc donné la mort dans son village de Kallakurichi (État du Tamil Nadu). Le lendemain du drame, les parents, accompagnés par quelque 200 personnes, -dont des activistes d’un groupe paramilitaire ultra-nationaliste hindou-, ont fait irruption dans le lycée Little Flower que fréquentait l’élève, s’attaquant violemment à tout l’édifice, saccageant les salles de classe et l’auditorium, détruisant le matériel informatique. Les assaillants n’ont pas épargné la chapelle: l’autel a été frappé à coups de pioche, et la statue de la Vierge Marie, décapitée. Pour  sœur Devasser Mary, la supérieure provinciale des franciscaines du Cœur immaculé de Marie, -communauté en charge du lycée-, la violence qui s’est déchaînée contre l’établissement était «préméditée et organisée»; les religieuses présentes ont également subi l’ire de la foule. Un groupe de femmes a ainsi tenté d’étrangler plusieurs d'entre elles.

    Les dégâts sont estimés à quelque 10 millions de roupies- soit environ 129 000 euros.  Le conseil des évêques du Tamil Nadu a condamné l’incident, exigeant des autorités l’ouverture immédiate d’une enquête, la punition des coupables ainsi que des mesures de protection pour les religieuses et le lycée. «Après l’attaque (…), les criminels sont revenus avec la police, et ont demandé des réparations. Cela est injustifiable», s’insurge sœur Devaseer.

    Le lycée Little Flower a été fondé il y a 74 ans pour les enfants de familles pauvres. Il accueille actuellement 2 150 élèves, dont 117 jeunes filles venant de familles extrêmement démunies, qui logent au sein de l’établissement. Depuis 7 décennies d’existence, le lycée a vu passer dans ses murs plus de 45 000 étudiants, garçons et filles, leur dispensant une formation de qualité, quelles que soient leur origine ethnique ou leurs croyances religieuses.