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International - Page 326

  • Banneux, 12 octobre : chapelet international en direct avec le Vatican et 10 sanctuaires

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  • Après Maalula, Sednaya. Jamais la Syrie n'avait connu un telle flambée de fanatisme antichrétien

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    ASIE/SYRIE - Bataille à Sednaya, siège historique de la Chrétienté

    Damas (Agence Fides) – La préoccupation des chrétiens syriens augmente de jour en jour. Après Maalula, village situé au nord de Damas, pris d’assaut par les groupes djihadistes, c’est au tour de Sednaya, un autre village chrétien lui aussi sis au nord de la capitale syrienne, « cœur battant du Christianisme syrien » et siège de nombreux monastères et églises de différentes confessions, par ailleurs lieu de pèlerinage historique, à être en danger. En outre, des attaques ciblées contre les églises se poursuivent, ainsi que Fides a pu l’apprendre. Ainsi, hier, deux églises ont été touchées à Yabroud et Hassakè. « Jamais dans l’histoire de la Syrie nous n’avions enregistré de telles attaques sacrilèges et sectaires. Les syriens ne le feraient jamais. Il s’agit d’attaques menées par des groupes étrangers et ceci constitue un danger pour nous chrétiens. Nous continuons à prier pour la paix, suivant la route tracée par le Pape François » commente, peiné, S.B. Grégoire III Laham, Patriarche d’Antioche des Melkites.

    Selon le récit du Patriarche, hier, aux portes de Sednaya a eu lieu un affrontement armé entre des groupes armés non identifiés qui tentaient de s’infiltrer dans la ville et la population locale. Dans ce cadre, un jeune gréco-catholique a trouvé la mort. La population de Sednaya est terrorisée, se souvenant de ce qui s’est passé à Maalula.
    Entre temps, hier, quatre missiles ont touché l’église catholique Saint Georges de Yabroud, causant de graves dommages à la coupole et au centre catéchétique et pastoral. L’Archevêque melkite, S.Exc. Mgr Jean-Abdo Arbach, s’est rendu sur place afin de constater les dégâts et de réconforter les fidèles apeurés. Au cours de la nuit, selon ce qu’indiquent à Fides des sources locales, une église orthodoxe a été incendiée à Hassakè alors que des groupes islamistes ont profané deux églises de Raqqa voici deux jours, enlevant les croix et les images sacrées. Les chrétiens de Raqqa, explique à Fides Boulos George, prêtre syro orthodoxe, ont été contraints à s’enfuir, surtout en direction d’Hassakè et de Qamishli, étant victimes de « discrimination religieuse ». Dans la zone de Raqqa – où a été enlevé le Père Paolo Dall’Oglio, SI – ont été enregistrés de féroces affrontements entre groupes islamiques. Le prétendu Etat islamique d’Irak et de Syrie combat le mouvement Jubhat al Nosra et des unités de « l’armée libre syrienne ». Selon Boulos George, « il s’agit d’un conflit pour le pouvoir et l’argent ».
    Parlant à Fides, un vétéran de « l’armée libre syrienne » remarque : « Pour nous, il devient impossible de protéger les plus fragiles, tels que les minorités religieuses. En certains lieux, nous voudrions recevoir l’aide également de l’armée régulière parce que nous avons vu des exécutions sommaires barbares ». Selon des sources de Fides, « le but de telles actions à l’encontre des minorités est de leur montrer qu’il leur est impossible de vivre ici et de fragmenter la Syrie selon une base confessionnelle ». (PA) (Agence Fides 28/09/2013)

  • Arabie Saoudite : le grand mufti déclare qu'il est nécessaire de détruire toutes les églises de la région

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    Pour le grand mufti d’Arabie Saoudite, « il est nécessaire de détruire toutes les églises de la région »

    Riyad (Agence Fides) – Le scheik Abdul Aziz bin Abdullah, grand mufti d’Arabie Saoudite – pays allié de l’Occident sur la scène politique mondiale – a déclaré qu’il « est nécessaire de détruire toutes les églises de la région ». Ainsi que cela a été indiqué à Fides, parlant à une délégation provenant du Koweït, Abdul Aziz bin Abdullah a souligné que l’élimination des églises serait en accord avec la règle séculaire selon laquelle l’islam est la seule religion praticable dans la péninsule arabique. Le grand mufti d’Arabie Saoudite est le plus haut responsable religieux du royaume musulman sunnite. Il est également le chef du Conseil suprême des ulémas et du Comité permanent pour l’émission de fatwas (décrets religieux).

    La déclaration du mufti arrive après qu’un parlementaire koweitien, Osama Al-Munawer, ait annoncé le mois dernier sur le réseau social Twitter vouloir présenter un projet de loi visant à interdire la construction de nouvelles églises et lieux de culte non islamiques au Koweït.

    Récemment, à l’occasion de la consécration d’une église catholique aux Emirats Arabes unis, les chrétiens du lieu avaient souhaité « la mise en place de négociations afin de construire une église en Arabie Saoudite » attendu que vivent dans le pays, selon les estimations, entre 3 et 4 millions de chrétiens, tous travailleurs immigrés, qui désirent disposer d’une église. En juin 2013, S.Em. le Cardinal Fernando Filoni, Préfet de la Congrégation pour l’Evangélisation des Peuples, a consacré l’église Saint Antoine, en construction à Abu Dhabi. Au début de cette année, le sultan du Bahreïn avait fait don d’un terrain à la communauté chrétienne en vue de la construction d’une nouvelle église, la Cathédrale Notre-Dame d’Arabie (voir Fides 13/02/2013). (PA) (Agence Fides 28/09/2013)

  • Egypte : le cauchemar des chrétiens de Delga

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    Le cauchemar des chrétiens de Delga (blog copte)

    Durant ces deux derniers mois, les Coptes de Delga ont subi des violences terribles. Cinq églises ont été incendiées et une cinquantaine de maisons de chrétiens pillées depuis que l’armée a renversé Mohammed Morsi le 3 juillet.

    En Egypte, la situation en apparence semble s’être apaisée, en apparence seulement, car c’est dans les villages qu’il faut aller pour voir le degré de haine qui règne dans le pays.

    Les soldats que l’on ne voit pas au Caire, sont en province. Lundi 16 septembre, ils reprenaient le contrôle de Delga, à 300 kilomètres au sud du Caire, tenue depuis un mois par des partisans de Mohamed Morsi qui avaient chassé les policiers de la ville.

    Les soldats et des policiers ont lancé l’assaut à l’aube, ratissé des rues maison par maison et arrêté 56 suspects.

    Delga est une ville de 120.000 habitants où la minorité chrétienne copte est très présente et où elle a subi des violences terribles : cinq églises ont été incendiées et une cinquantaine de maisons de chrétiens pillées depuis que l’armée a renversé Mohammed Morsi le 3 juillet.

    La police et l’armée auront mis plus d’un mois pour « reprendre » la ville que plus de 100 familles coptes, terrorisées par les militants islamistes, ont quitté au cours de ces deux derniers mois.

    Les Coptes, qui représentent quelque 10 des 80 millions d’Egyptiens, avaient déjà subi des violences, jamais de cette envergure. Selon Human Rights Watch, plus de 40 églises ont été attaquées en Egypte depuis un mois. (Via France Inter)

  • C’est la rentrée au Séminaire de la Communauté Saint-Martin !

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    Photo des séminaristes de 1e année de la Communauté Saint-Martin, devant leur futur séminaire d’Evron (Mayenne).

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    Voilà qui devrait faire réfléchir certains pasteurs diocésains dont les séminaires sont durablement vacants. Rendons grâce au Seigneur d’avoir permis à Mgr Guérin de fonder - malgré l'opposition de l'épiscopat français de l'époque - une telle Communauté qui s’applique à recevoir les enseignements de l’Eglise et à les mettre en œuvre.

    Ici: 27/9/2013 

    La Communauté Saint-Martin forme des prêtres pour subvenir aux besoins des diocèses des pays où la pénurie de vocations se fait durablement sentir. Suivez notre regard…

    JPSC

  • L'attentat contre les chrétiens de Peshawar : après l'horreur, l'abomination ?

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    ASIE/PAKISTAN - Après les bombes, de nouvelles atrocités perpétrées contre les chrétiens : les victimes de Peshawar sujettes à des prélèvements d’organes sauvages ? (source)

    Karachi – Après l’attentat à la bombe contre l’église anglicane de Tous les Saints de Peshawar, la situation demeure tendue au sein de la société pakistanaise. Les chrétiens se déclarent « horrifiés » par les rumeurs circulant selon lesquelles les bombes de Peshawar seraient liées au vaste problème du trafic d’organes. C’est ce qu’indiquent à l’Agence Fides un certain nombre de représentants d’ONG au sein de la société civile pakistanaise. Des chacals, probablement du personnel paramédical local, auraient en effet profité du grand nombre de morts et de blessés pour dérober des organes aux victimes et les exploiter dans le cadre du commerce illégal d’organes. « Si cela était vrai, cela voudrait dire qu’il existe des criminels qui spéculent sur la souffrance des victimes chrétiennes d’une manière véritablement blasphématoire et sacrilège » remarque pour Fides le Père Mario Rodrigues, prêtre de Karachi. « Nous demandons à ce que soit menée une enquête sérieuse de la part de la police sur cet aspect qui nous scandalise ».

    Le Pakistan a promulgué une loi réglementant les transplantations d’organes en 2010 de manière à se débarrasser de sa réputation de première destination du « tourisme des greffes » et à mettre fin au trafic illégal d’organes humains sur son territoire. Après l’approbation de la loi, le trafic illégal a subi un ralentissement mais, depuis 2011, de nombreux cas de greffes illégales ont de nouveau émergé. En juillet dernier, aux vues des données faisant état d’un « commerce florissant », la Cour Suprême a émis des directives, demandant aux gouvernements provinciaux de prendre des mesures afin de faire appliquer la loi. Selon des enquêtes de police, 42 structures médicales dédiées aux transplantations illégales d’organes ont été identifiées au Pendjab.

  • Syrie : une fatwa pour dépouiller chrétiens, alaouites et druzes de leurs biens

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    ASIE/SYRIE – Fatwa des ulémas de Damas portant notamment sur la légitimité de la confiscation des biens des chrétiens, des alaouites et des druzes afin d’acheter des armes (fides.org)

    Damas – La vie des minorités religieuses syriennes dans le cadre du conflit est toujours plus difficile, dans la mesure où elles constituent les secteurs les plus vulnérables de la société. Ainsi que l’a appris l’Agence Fides, 36 ulémas – responsables religieux islamiques – de Douma, l’un des plus grands faubourgs de Damas, ont émis une fatwa légitimant la réquisition et l’appropriation de la part de musulmans sunnites de biens, maisons et propriétés appartenant à des chrétiens, à des druzes et à des alaouites ainsi qu’à des membres d’autres minorités religieuses « ne professant pas la religion sunnite du prophète ». La fatwa invite ouvertement à « boycotter et à interrompre toute relation avec les habitants de Damas qui ont trahi les révolutionnaires ou les ont abandonnés ». La fatwa – dont l’Agence Fides a reçu une copie – souligne que les propriétés confisquées seront utilisées en partie « pour acquérir des armes » et en partie pour aider les orphelins, les pauvres, les familles des martyrs et les veuves.

    « Nous demandons à notre peuple de s’attacher à nos traditions islamiques et de fréquenter régulièrement les maisons de Dieu afin de sauvegarder notre âme et la société » conclut le texte des ulémas. Ainsi que cela a été indiqué à Fides, les représentants des différentes églises chrétiennes ont pris connaissance du contenu de la fatwa avec beaucoup de préoccupation, remarquant notamment que des mesures de ce genre ne font qu’« aviver la violence sur base confessionnelle qui meurtrit la société syrienne ».

  • Kénya : attaque terroriste contre une église catholique

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    Au Kenya, attaque terroriste contre une église catholique (Radio Vatican)

    Après la dramatique action terroriste des militants somaliens Shebaab dans le centre commercial Westgate de Nairobi, un nouvel attentat a été perpétré, cette fois contre une église catholique à la frontière avec la Somalie. Le bilan de cette action armée est d’un mort et trois blessés. Il faut également signaler qu’un raid a été mené par un groupe d’hommes armés contre un poste de police au Nord-est du pays. On compte deux morts.

    Dans une interview de notre confrère italien Giancarlo la Vella, don Renato Sacco propose une explication à propos des multiples violences contre la communauté chrétienne. Selon lui "elles sont liées au fait même d’être chrétien. Si le christianisme se réfère à Jésus, poursuivi et giflé avant même d’être mis sur la Croix car il a choisi la voie du dialogue et non celle de la violence et de l’opposition, il est clair que dans une telle situation tout devient plus dangereux pour celui qui choisit la douceur évangélique plutôt que la force. Celui qui use de la force voudrait que celui qu'il a en face de lui utilise également la force et la violence. Cette souffrance a pu être remarquée aussi en Irak et aujourd’hui nous pouvons la constater à divers endroits : du Pakistan à ce petit village de Syrie ou l’on parle encore l’araméen, signe d’une présence chrétienne antique."

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  • Egypte : ces églises que l'on brûle

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    Lu sur le Figaro : À Minya, en Moyenne-Égypte, les islamistes appliquent la politique de l'église brûlée (extraits)

    "...quand les partisans de Morsi sont frappés au Caire, les chrétiens sont frappés en Moyenne et Haute-Égypte - comme des répliques d'un séisme. C'est le 14 août que la réplique est la plus forte, à la mesure du coup porté aux manifestants islamistes: un seul jour, plus de 600 personnes meurent. Et en Moyenne et Haute-Égypte, une trentaine d'églises, des magasins, des établissements chrétiens partent en fumée.

    Un mois après, les fidèles se pressent dans une cour, tout contre Amir Tadros, première église brûlée de Minya. C'est la fin de la messe. Les petits en culottes courtes courent entre les jambes des adultes. On s'échange les nouvelles. Mais on ne s'attarde pas sur le parvis. Un jeune glisse: «Le calme est revenu, mais les tensions restent. La police ne nous protège toujours pas.» Dans le quartier d'Abou Hilal, des manifestants anti-armée se regroupent à nouveau. Ceux-ci sont pacifiques. De toute façon, la ville leur appartient."

    lire tout l'article : minya-en-moyenne-egypte-les-islamistes-appliquent-la-politique-de-l-eglise-brulee.php

  • Laos : des chrétiens menacés d'expulsion à cause de leur foi

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    ASIE/LAOS - Vers l’expulsion de chrétiens d’un district à cause de leur foi (fides.org)

    Vientiane – Les autorités civiles du district d’Atsaphangthong, en province de Savannakhet, ont décidé que les citoyens laotiens chrétiens présents dans différents villages du district devraient renoncer à leur foi sous peine d’être expulsés du territoire du district. Ainsi que l’a appris Fides, la mesure en question a été prise à cause du nombre croissant de conversions au Christianisme dans différents villages. La décision a été rendue publique le 21 septembre dans le cadre d’une réunion officielle des membres des autorités civiles avec la population du village de Huay. A la rencontre, participaient des habitants de toutes les religions. Une fois annoncée la nouvelle, les chrétiens ont rejeté la décision prise, affirmant que leur droit à la liberté religieuse était garanti par la Constitution laotienne et se disant prêts à subit l’expulsion plutôt que d’abjurer la foi chrétienne.

    Une note envoyée à Fides par l’ONG Human Rights Watch for Lao Religious Freedom dénonce l’inobservance de cette norme constitutionnelle, fréquente de la part de fonctionnaires civils locaux et ce dans de nombreux districts des différentes provinces. L’ONG invite le gouvernement laotien à faire respecter la Convention internationale sur les droits civils et politiques, ratifiée parle Laos en 2009. Le droit de professer une foi librement choisie, tout comme celui de manifester publiquement son culte, est confirmé par l’article 16 de la Convention. Le texte condamne toute forme de coercition de la liberté personnelle, y compris la liberté de foi. HRWLRF exhorte le gouvernement du Laos a respecter le droit du peuple laotien à la pleine liberté religieuse, en contrôlant les comportements et les abus des fonctionnaires civils locaux et en protégeant les citoyens laotiens de foi chrétienne.

    Lire également : 

    http://eglasie.mepasie.org/asie-du-sud-est/laos/2013-09-26-les-autorites-des-village-forcent-les-chretiens-a-renier-leur-foi-et-a-ab-revenir-a-l2019animisme-des-anciens-bb

  • Indifférence quasi-générale pour ces chrétiens que l'on massacre

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    Lu sur Boulevard Voltaire : Des chrétiens massacrés dans l’indifférence quasi-générale

    (Fabrice Le Quintrec, Journaliste à Radio France, spécialiste en revue de presse, ancien attaché culturel au Japon.)

    Les filiales et les émules de Al-Qaida dans le monde se sont, le week-end dernier, rappelés à notre bon souvenir. Du fait des élections générales en Allemagne et de l’attaque sanglante d’un centre commercial au Kenya (qui présentaient l’avantage de pouvoir être suivies à la télé), le carnage perpétré à Peshawar, à la sortie d’un office religieux chrétien, a été relégué au troisième, quatrième ou cinquième plan de l’actualité, quand il n’a pas été purement et simplement occulté par les médias.

    Au Proche et au Moyen-Orient, on peut massacrer des chrétiens en toute impunité et dans l’indifférence quasi-générale. Quel homme politique français, quelle grande conscience pétitionnaire a-t-on entendu à la suite de cette tuerie qui en rappelle, hélas, tant d’autres survenues en Égypte, en Syrie, ou en Irak, sans même parler d’une autre région du monde bien placée, elle aussi, dans ce triste palmarès : le Nigeria ?

    Décidément, le combat pour les droits de l’homme et le prix de la vie humaine sont à géométrie variable… Peut-être l’effet de ce que les journalistes appellent parfois la « loi de proximité » : on attache, paraît-il, plus d’importance à ce qui se passe près de chez nous ou à ce qui nous concerne de manière directe, intime. Donc, le sort des deux ou trois millions de chrétiens pakistanais, ce ne serait pas notre problème !

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  • Pakistan : plusieurs dizaines de chrétiens victimes d'attaques suicides à Peshawar

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    Lu sur France 24

    Pakistan : une attaque suicide devant une église fait au moins 78 morts à Peshawar

    Un double attentat suicide a été perpétré devant une église dimanche à Peshawar, au Pakistan, au moment où les fidèles sortaient après la messe. Le bilan provisoire fait état d'au moins 78 morts et cent blessés.

    Le double attentat suicide commis dimanche contre une église de Peshawar, dans le nord-ouest du Pakistan, a fait au moins 78 morts, dont 34 femmes et sept enfants, a annoncé le ministre pakistanais de l'Intérieur.

    "Qui sont ces terroristes qui tuent des femmes et des enfants?", s'est interrogé Chaudhry Nisar Ali Khan, intervenant en direct à la télévision pakistanaise de Peshawar.

    "Six cents personnes se trouvaient dans l'église lorsque l'explosion s'est produite", avait indiqué un peu plus tôt un responsable du gouvernement local à la chaîne de télévision Geo TV.

    Selon la police pakistanaise, l'attentat suicide s'est produit après la messe au moment où les paroissiens commençaient à quitter l'édifice, situé dans un quartier fortement peuplé, proche d'un marché.

    Les chrétiens représentent environ 4 % de la population pakistanaise, estimée à 180 millions d'habitants, et observent une attitude discrète dans un pays, où les activistes islamistes ont fréquemment recours à des attaques à la bombe.

    En 2009, quarante maisons et une église avaient été incendiées par une foule d'un millier de musulmans dans la ville de Gojra dans la province du Pendjab.

    Le pape s'en est ému lors de la rencontre de cet après-midi avec les jeunes Sardes, dénonçant "un choix erroné de haine et de guerre".

    La video :