Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

International - Page 324

  • Non, nous ne signerons pas la pétition d'Amnesty

    IMPRIMER

    Amnesty voudrait que l'on signe une pétition en faveur des droits sexuels et reproductifs des femmes dans le monde, au nombre desquels l'avortement est clairement mentionné. Espérons que ces prises de position très explicites dissuaderont nos clercs et leurs équipes de pastorale d'ouvrir les églises aux initiatives d'Amnesty, notamment celles qui contribuent au financement de cet organisme par la vente de bougies par exemple...

    Isavelives.be

    lorem

    Signez pour le respect des droits sexuels et reproductifs dans le monde.

    Il y a quelques mois, nous vous proposions de signer une pétition pour le respect des droits sexuels et reproductifs dans le monde. Merci de vous être mobilisés avec Amnesty, votre signature a du pouvoir !

    Malheureusement, depuis, la situation s’aggrave et il y a urgence : le 10 décembre dernier, le Parlement européen a rejeté le rapport sur la "Santé et les droits sexuels et génésiques", porté par l’eurodéputée Edith Estrela. 

    Ce texte proposait des avancées pour les droits des femmes, notamment concernant l’éducation sexuelle, l’avortement et la lutte contre la mortalité maternelle. Il recommandait un accès généralisé à la contraception ainsi qu’à des services d'avortement sûrs, et prônait la lutte contre les inégalités liées au genre.

    Face à ce rejet, mobilisez votre entourage : signez et partagez cette pétition avec le plus grand nombre afin que les droits sexuels et reproductifs de chacun soient respectés dans le monde. ...

  • Un monde sous le signe des inégalités les plus extrêmes

    IMPRIMER

    Un communiqué d'OXFAM, à l'occasion de la tenue du Forum de Davos, met en lumière l'absence de partage des biens entre une toute petite élite et la grande masse de la population mondiale qui crée ces biens :

    DAVOS, en finir avec les inégalités extrêmes

    Aujourd’hui, les 85 plus grandes fortunes au monde possèdent autant que la moitié de la population mondiale. Dans son nouveau rapport « En finir avec les inégalités extrêmes », Oxfam dénonce l’augmentation, depuis le début de la crise économique, des inégalités au profit des personnes les plus riches.

    Publié à la veille du Forum économique mondial qui se tient cette semaine à Davos, ce rapport analyse les conséquences qu’a le creusement des inégalités sur les pays développés et en développement en permettant aux plus riches d’accaparer les processus démocratiques et de mettre en place des politiques qui favorisent leurs intérêts au détriment du reste de la population.

    Quelques chiffres :

    - Près de la moitié des richesses mondiales est entre les mains des 1 % les plus riches, tandis que 99 % de la population mondiale se partagent l'autre moitié. 

    - La richesse des 1 % les plus riches s'élève à 110 trillions de dollars, ce qui représente 65 fois la richesse totale de la moitié la moins riche.

    - L'an dernier, 210 personnes sont devenues milliardaires, rejoignant ainsi un groupe de 1 426 personnes détenant une richesse nette de 5,4 trillions de dollars.

    - La fortune combinée des 10 personnes les plus riches d'Europe dépasse le coût total des mesures de relance mises en œuvre dans l’Union européenne entre 2008 et 2010 (217 milliards d'euros contre 200 milliards d'euros).

    - L'Inde a vu le nombre de ses milliardaires passer de seulement 6 à 61 ces dix dernières années, concentrant environ 250 milliards de dollars entre les mains de quelques dizaines de personnes dans un pays qui compte 1,2 milliard d'habitants.

    Dans son rapport, Oxfam souligne que les inégalités économiques extrêmes et la confiscation du pouvoir politique sont trop souvent interdépendantes. Lorsque les plus riches accaparent les politiques gouvernementales, cela conduit notamment à l'érosion de la gouvernance démocratique, à l'ébranlement de la cohésion sociale et à la disparition des opportunités égales pour tous.

    Si rien n'est fait, cette mise à mal des institutions politiques se poursuivra et les États serviront principalement les intérêts des élites économiques, aux dépens des autres citoyens.

    « Les inégalités économiques extrêmes aggravent d'autres inégalités et ont des conséquences négatives sur l’économie et la réduction de la pauvreté tout en exacerbant les problèmes sociaux. D’un côté, les profits des entreprises, les salaires des dirigeants et les transactions boursières battent chaque jour de nouveaux records, et ne montrent aucun signe de ralentissement, tandis que de l’autre, le chômage et la précarité augmentent », souligne Sébastien Fourmy d’Oxfam France.

    « Sans une véritable action pour réduire ces inégalités, les privilèges et les désavantages se transmettront de génération en génération, comme sous l’Ancien régime. Nous vivrons alors dans un monde où l’égalité des chances ne sera plus qu’un mirage».

    Le rapport d’Oxfam pointe en particulier la déréglementation financière, les systèmes fiscaux biaisés et les règles facilitant l'évasion fiscale, en grande partie responsable des inégalités économiques, ainsi que les mesures d'austérité, les politiques largement défavorables aux femmes et la confiscation des recettes issues du pétrole et de l'extraction minière en général.

    Oxfam insiste sur la nécessité de prendre des décisions plus ambitieuses et plus rapides sur plusieurs points, notamment sur les paradis fiscaux ; sur la mise en place de fiscalité progressive sur les richesses et les revenus ; en encourageant les États à utiliser leurs recettes fiscales pour financer une couverture universelle en matière de soins de santé, d'éducation et de protection sociale ; ou en défendant un salaire minimum vital.

    Oxfam demande également la mise en place d'un objectif global pour mettre fin aux inégalités économiques extrêmes dans tous les pays. Ce point devrait être un élément clé du cadre post-2015, y compris la surveillance constante de la part des richesses allant aux 1 % les plus riches dans chaque pays.

  • Abus sexuels : le Vatican ne fait pas obstacle à la justice

    IMPRIMER

    Le Vatican ne fait pas obstacle à la justice dans les affaires d'abus sexuels sur mineurs

    Radio Vatican

    Entretien - Le Vatican a affirmé jeudi ne pas avoir fait obstacle aux enquêtes judiciaires dans les affaires d'abus sexuels sur mineurs, lors d'une audition par le Comité pour les droits de l'enfant de l'ONU, à Genève. Mgr Silvano Tomasi et Mgr Charles Scicluna, ancien procureur jusqu'à l'an dernier au Vatican sur ces dossiers, ont répondu aux questions des experts.

    L'observateur permanent du Saint-Siège auprès de l'ONU, Mgr Tomasi, a commenté l'accusation centrale portée contre le Saint-Siège par les associations d'anciennes victimes : celle d' « avoir fait obstacle au cours de la justice » contre les prêtres coupables. « Elle me semble être un peu privée de fondement (...) Le Saint-Siège soutient le droit et le devoir de chaque pays à juger les crimes contre les mineurs. La critique assurant qu'il cherche à interférer, à faire obstacle, ne tient pas. Au contraire, on veut qu'il y ait transparence et que la justice suive son cours », a affirmé le prélat.

    Egalement sur Radio Vatican, le père Federico Lombardi, le directeur de la Salle de presse du Saint-Siège, a expliqué les limites des compétences du Saint-Siège en vertu de la Convention entrée en vigueur en 1990. Si le Saint-Siège est bien partie à la convention, « l'Église catholique, en tant que communauté de fidèles catholiques dispersés dans le monde, n'en est en aucune façon partie, et ses membres sont soumis aux législations des Etats dans lesquels ils vivent et opèrent ».

    « Il n'est pas rare, a remarqué le porte-parole du Vatican, que les demandes, quand elles se réfèrent à la problématique des violences sexuelles, semblent présupposer que les évêques et supérieurs religieux agissent comme représentants ou comme délégués du Pape, ce qui est privé de tout fondement ». « Les violences sexuelles en Irlande ou celles commises au sein du mouvement des Légionnaires du Christ ont été des cas pour lesquels les pays où elles se sont produites sont compétents juridiquement », a-t-il ajouté à titre d'exemple.

    Selon le père Lombardi, « le droit canon propre à l'Église catholique est bien distinct des lois civiles des Etats ». « Le Saint-Siège n'est donc pas tenu, en vertu de la convention, à répondre aux demandes d'informations relatives à des enquêtes effectuées sur la base du droit canon ».

    Lire la suite

  • Avortement : le projet de loi espagnol vivement débattu au Parlement européen

    IMPRIMER

    De la synthèse de presse quotidienne de gènéthique.org :

    IVG: le projet de loi espagnol fait débat au Parlement européen

    Les pro-avortements, au premier rang desquels Mme Estrela, député portugaise, en qualifiant le projet de loi espagnol de "régression", de "retour en arrière", "de danger pour l’Europe" ou encore "d’idéologie", n’hésitant pas à dire qu’il "renvoie aux heures les plus noires de l’Europe" selon Mme Berrès député française, ont demandé au Commissaire européen de faire respecter "le droit de choisir", qu’ils avancent comme un droit fondamental de la femme, et de défendre l’Europe de cette menace espagnole. Ils invoquent alors tour à tour,  le "danger" du projet de loi espagnol qui provoquerait le retour aux avortements clandestins dangereux pour la santé des femmes, et la discrimination des femmes fondée sur la richesse.En fin de matinée, le Parlement européen a concentré le débat prévu au sujet de la « Non discrimination dans le cadre de la santé et des droits sexuels et reproductifs – déclaration de la Commission » (rapport Estrela) sur le projet de loi espagnol sur l’avortement.

    Face à ces pressions, les parlementaires pro-vie, ont réagi fortement. M. Carlo Casini, député italien, tout d’abord a rappelé qu’il n’y avait pas un seul document international ou national affirmant que l’être conçu n’est pas un être humain, et que dans ce débat il faut faire respecter "les droits de la femme, et les droits de l’enfant".  Il confirme à ses contradicteurs que tout le monde doit défendre les droits génésiques et sexuels, mais qu’en aucun cas l’avortement fait partie de ces droits. Les autres parlementaires invoquent ensuite la responsabilité des hommes sur le sujet, la décision de la Commission européenne Brüstle c/Greenpeace qui affirme que la vie commence dès la conception, la non compétence de l’Union européenne sur ce sujet ou encore les "arguments anti-européens" que cela engendreraient si l’Europe s’ingérait sur ce sujet. Monsieur Stier, député croate, aura le mot de la fin "Tout ce débat pour un projet de loi espagnol. Il faut accepter que la vie commence par la conception, c’est la science du 20ème siècle qui nous le dit. Ce n’est pas à l’Europe de débattre, mais à l’Espagne. Alors allons-y, vive l’Espagne et défendons le droit à la vie".

    Monsieur Kallas, vice président de la Commission européenne, a déclaré à la fin de ce débat : "la Commission reconnait l’indépendance des Etats sur l’avortement […]  l’Union européenne n’a pas de compétence sur les politiques nationales relatives à l’avortement". Il conclut cependant par une phrase ambigüe : "Mais la Commission souhaite abolir toutes formes de discriminations en matière de soins de santé avec les Etats membres". Qu’entend-il par "soins de santé"? Pour l’heure, la menace du rapport Estrela est écartée et le projet de loi espagnol est préservé.

    Pour en savoir plus sur le projet de loi espagnol, téléchargez ici l’analyse intégrale de Grégor Puppinck, directeur du centre européen pour la loi et la justice (ECLJ)  ou la synthèse de cette analyse.

  • Syrie : un jeune chrétien exécuté et décapité par des djihadistes

    IMPRIMER

    SYRIE - Jeune chrétien tué et décapité par des djihadistes (source : fides.org)

    Homs – Des militants islamistes ont tué et décapité un jeune chrétien, en blessant grièvement un autre. L’épisode, qui a eu lieu le 8 janvier dernier, a été porté à la connaissance de Fides seulement maintenant par un prêtre du Diocèse d’Homs. Les deux hommes, Firas Nader et Fadi Matanius Mattah , se rendaient en voiture d’Homs au village chrétien de Marmarita lorsqu’un groupe de cinq djihadistes armés a intercepté le véhicule et a ouvert le feu. Une fois arrivés à la voiture, les miliciens, constatant que le plus âgé portait une croix au cou l’ont décapité, plantant la croix dans son cœur. Ils se sont ensuite emparés de l’argent et des documents, laissant le plus jeune à terre, blessé, croyant qu’il était mort. Ce dernier, témoin oculaire de la scène, est parvenu par la suite à se mettre à l’abri, arrivant à pieds dans la petite ville d’Almshtaeih, avant d’être évacué sur l’hôpital de Tartous. Des fidèles sont parvenus à récupérer le corps de Fadi Matanius Mattah, le portant à Marmarita où la communauté chrétienne locale endeuillée a exprimé sa profonde indignation.

    Selon un communiqué envoyé à Fides par la Fondation de droit pontifical Aide à l’Eglise en Détresse, la violence à l’encontre les chrétiens de Syrie, suite à la détérioration du scénario sur le terrain, pollué par la présence de milliers de factions islamistes, devient actuellement « l’une des pires persécutions subies par les chrétiens en ce début de troisième millénaire ». Selon les derniers rapports, plus de 600.000 chrétiens – soit un tiers du total des fidèles syriens – ont évacué leur domicile ou trouvé refuge dans les pays limitrophes. Les responsables chrétiens confirment l’exode massif des chrétiens de Syrie, qui pourrait sérieusement compromettre l’avenir des chrétiens au sein de la nation.Ainsi que l’indique l’AED, à Homs, Marmarita et Hamat, la population syrienne, dont de nombreux chrétiens, vit dans une situation de grave gêne et a urgemment besoin de nourriture, de chauffage, d’abris et de médicaments à cause du froid qui aggrave la crise humanitaire créée par le conflit.

  • 180 Etats entretiennent des relations diplomatiques avec le Saint-Siège

    IMPRIMER
    Le Saint-Siège entretient des relations diplomatiques avec 180 Etats
    Et avec de nombreuses organisations internationales

    (Zenit.org) - Actuellement, 180 États entretiennent des relations diplomatiques avec le Saint-Siège ; les dernières établies, avec le Soudan du Sud, datent du 22 février 2013, à travers l’ouverture d’une nonciature apostolique et d’une ambassade. C'est ce qu'indique cette note du Saint-Siège publiée en italien.

    À ces États, il faut ajouter l’Union européenne, l’Ordre souverain militaire de Malte et la Mission, à caractère spécial, de l’État de Palestine.

    En ce qui concerne les Organisations internationales, le Saint-Siège est devenu Observateur extrarégional du Système d’intégration d’Amérique centrale (S.I.C.A.) le 21 janvier 2013 ; il a en outre accrédité le premier Observateur auprès de la Communauté économique des États d’Afrique occidentale (E.C.O.W.A.S.) le 12 décembre 2013.

    82 Chancelleries d’ambassade, dont l’Union européenne et l’Ordre souverain militaire de Malte, ont leur siège à Rome. L’Arménie et le Ghana se sont ajoutés au cours de l’année 2013. La Mission de l’État de Palestine, les Bureaux de la Ligue des États arabes, de l’Organisation internationale pour les migrations et du Haut Commissariat des Nations-Unies pour les réfugiés, ont aussi leur siège à Rome.

    L’année 2013 a vu la signature de deux Accords sur le statut juridique de l’Église catholique, respectivement avec le Cap Vert, le 10 juin, et avec le Tchad, le 16 novembre. Un Accord a été conclu avec la Hongrie, le 21 octobre, modifiant celui du 20 juin 1997, sur le financement des activités de l’Église catholique et sur certaines questions concernant le patrimoine.

  • Le pape dit son horreur devant l'avortement

    IMPRIMER

    Le Pape François s'adresse au Corps diplomatique en ce début 2014

    Radio Vatican

    Le pape François a présenté ses premiers vœux au corps diplomatique ce lundi 13 janvier. Cette cérémonie est toujours l’occasion pour le souverain pontife de dérouler les grandes orientations et les enjeux diplomatiques de son pontificat. De revenir sur les différents conflits en cours dans le monde et certaines situations dramatiques. Rappelons que le Saint-Siège entretient des relations diplomatiques bilatérales avec 180 Etats, dont les derniers en date sont le Soudan du Sud et l’Etat de Palestine.
    Lors de ce discours, le Pape François s'est exprimé en italien et non en français, contrairement à l’usage. En voici, traduit, le texte intégral :
    Excellences, Mesdames et Messieurs,
    C’est désormais une longue et solide tradition qui veut qu’au début de chaque nouvelle année, le Pape rencontre le Corps diplomatique accrédité près le Saint-Siège pour lui offrir ses vœux et échanger quelques réflexions, qui jaillissent surtout de son cœur de pasteur, attentif aux joies et aux souffrances de l’humanité. Et donc, la rencontre d’aujourd’hui est un motif de grande joie. Elle me permet de vous présenter à vous personnellement, à vos familles, aux Autorités et aux peuples que vous représentez mes vœux les plus sincères pour une année 2014 riche de bénédictions et de paix.
    Je remercie avant tout le Doyen Jean-Claude Michel, qui a prêté sa voix au nom de vous tous, pour exprimer l’affection et l’estime qui lient vos Nations au Siège apostolique. Je suis heureux de vous revoir ici, si nombreux, après vous avoir rencontré une première fois, quelques jours après mon élection. Entre temps de nombreux nouveaux Ambassadeurs ont été accrédités, à qui je renouvelle mon souhait de bienvenue, tandis que, parmi ceux qui nous ont quittés, je ne peux pas ne pas mentionner le regretté Ambassadeur Alejandro Valladares Lanza, Doyen du Corps diplomatique pendant plusieurs années, que le Seigneur a rappelé à lui il y a quelques mois.

    Lire la suite

  • François : Les Antilles et Haïti auront leur cardinal

    IMPRIMER

    media_xll_6392425.jpgEn revanche, Bruxelles, la capitale de l’Europe, ou les vénérables patriarcats de Venise et Lisbonne n’en seront pas pourvus : ainsi en a décidé le pape François. Le porte-parole de Monseigneur Léonard a fait part de la réaction de notre archevêque :

    Lu sur le site de « 7sur7 » :

    « L’archevêque Léonard n’est pas déçu de ne pas figurer sur la liste des 16 nouveaux cardinaux qui seront prochainement créés, a déclaré dimanche son porte-parole, Jeroen Moens. Selon ce dernier, c’est une bonne chose que l’Amérique du Sud et l’Afrique soient à l’avenir mieux représentées au sein du collège des cardinaux. « C’est par exemple la première fois que les Antilles et Haïti auront un cardinal », a poursuivi le porte-parole selon qui la nouvelle liste rompt clairement avec la tradition. « Les évêchés de Venise, de Turin ou de Lisbonne n’auront pas non plus de cardinal », a-t-il pointé.

    Le pape François a annoncé dimanche la création, lors d’un consistoire le 22 février prochain, de seize cardinaux électeurs (de moins de 80 ans), dont neuf viennent des pays du Sud et cinq de son continent, l’Amérique Latine. Au total 19 cardinaux seront créés si l’on tient compte des trois cardinaux de plus de 80 ans, qui ne sont donc pas électeurs.

    Parmi ces derniers figure Loris Francesco Capovilla, l’ancien secrétaire privé de Jean XXIII, âgé de … 98 ans, indique la revue catholique Tertio».

    Voir ici  16 nouveaux cardinaux: Mgr Léonard n'est pas déçu

    Interrogé le 21 décembre dernier par la « La Libre Belgique » Monseigneur Léonard répondait notamment comme suit aux questions de Dorian de Meeûs et Christian Laporte :

    "Lors de l’élection du pape François, vous aviez un peu caché votre enthousiasme. Quel est votre regard après 9 mois de pontificat ?

    Il m’était difficile d’être enthousiaste, car c’était le seul des papabili que je ne connaissais pas. Depuis, je ne l’ai croisé que 10 secondes, mais mon regard est un peu différent. J’ai pu aussi lire de très très belles pages dans sa première lettre d'exhortation apostolique Evangelii gaudium . J’ai aussi pu voir la manière avec laquelle il s’adressait aux gens. Il touche leur cœur à travers un langage simple, quotidien.(…)

    "Le Pape convoque un consistoire pour créer de nouveaux cardinaux en février. Comme la Belgique n'a plus de cardinal-électeur depuis que le cardinal Danneels a atteint ses 80 ans, pensez-vous que votre heure va sonner?

    Peut-être...

    "Vous l'espérez?

    Je dirais plutôt "oui" parce que cela paraît se situer dans la ligne d'une tradition pas très longue de seulement un siècle et demi, ce qui n'est pas long dans l'histoire de l'Eglise, vous en conviendrez. Je comprendrais très bien qu'il soit désireux de nommer davantage de cardinaux venant des continents émergents, d'Amérique latine, d'Afrique, d'Asie. Je comprendrais cela parfaitement (…). "

    Plutôt « oui » et ce fut clairement non…

    JPSC

  • François nomme ses cardinaux

    IMPRIMER

    Selon Jean-Marie Guénois dans le « Figaro » de ce jour (extraits) :

    « Ce n'est pas la révolution attendue, mais les seize nouveaux cardinaux électeurs choisis par François et dont il a révélé les noms, dimanche - aucun Français ne figure parmi eux - démontrent la volonté du Pape de donner plus de place aux prélats du Sud dans le sénat de l'Église chargé de conseiller et d'élire le successeur de Pierre. (…)

    Le Pape est souverain en cette matière, ses choix sont donc le reflet de sa politique. La première liste de François était très attendue. Neuf des seize nouveaux cardinaux viennent ainsi de pays non occidentaux: Il y a cinq Latino-Américains (Argentine, Chili, Brésil, Haïti, Nicaragua), deux Africains (Côte d'Ivoire, Burkina Faso) et deux Asiatiques (Corée du Sud et Philippines). Cette proportion n'est pas spectaculaire mais elle a rarement été atteinte.

    Aucun prélat des États-Unis retenu

    François n'a toutefois pas pu faire moins que de nommer quatre Italiens, un Allemand et un Britannique. En revanche, mis à part un Canadien, aucun prélat originaire des États-Unis n'est retenu. Pour ce continent, comme pour cette promotion d'ailleurs, la prime a été donnée à l'Amérique latine.

    Sur les six Européens, quatre sont des nominations «automatiques» en raison des fonctions occupées par ces personnalités - ce sont des «ministres» du Vatican. Ainsi de trois Italiens: le nouveau secrétaire d'État, Mgr Pietro Parolin, Mgr Beniamino Stella, préfet de la congrégation pour le Clergé, Mgr Lorenzo Baldisseri, secrétaire général du synode des Évêques, et du préfet de la congrégation pour la Doctrine de la foi, l'Allemand Mgr Gerhard Ludwig Müller.

    Par ce choix de curie minimaliste - François aurait pu nommer d'autres responsables de dicastères, comme le dominicain français Mgr Jean-Louis Bruguès, archiviste et bibliothécaire de la Sainte Église romaine -, ce pape inaugure une nouvelle voie où le chapeau de cardinal n'est plus nécessairement lié à un poste ministériel au Vatican. L'idée: privilégier les pasteurs de terrain dans le sénat de l'Église.

    Si aucun Français n'a été retenu - Mgr Georges Pontier, archevêque de Marseille, aurait pu l'être -, c'est que François considère que la France est suffisamment représentée avec huit cardinaux, dont quatre électeurs: Tauran, Vingt-Trois, Barbarin, Ricard.(…)

    Ici : Le Pape nomme seize nouveaux cardinaux électeurs

    La Belgique devra se contenter -dans le cadre du Benelux, dit-on- d’être « représentée » au sein du collège des cardinaux électeurs par l’archevêque d’Utrecht, le néerlandais  Willem Eijk : vous connaissez ? Les craintes qu’exprimaient récemment, en privé, des amis de Mgr Léonard étaient donc fondées. Mais, qu’est-ce qui prévaut dans le choix des cardinaux : la géographie ou les qualités personnelles, à moins que ce ne soient les « orientations » du pouvoir en place ? JPSC

    Voir également : http://www.atlantico.fr/decryptage/16-nouveaux-cardinaux-electeurs-que-nominations-francois-signifient-pour-eglise-nicolas-diat-951746.html

  • USA : de plus en plus d'Etats hostiles à l'avortement

    IMPRIMER

    Lu sur LaPresse.ca :

    Un nombre croissant d'États «hostiles» à l'avortement

    L'année dernière, 22 États américains ont adopté 70 mesures restreignant l'accès à l'avortement.

    Un nombre sans précédent d'États américains a adopté au cours des dernières années par voie législative des mesures restrictives qui visent à limiter, parfois considérablement, le droit constitutionnel des femmes à l'avortement.

    Le Guttmacher Institute, centre d'études favorable au libre choix, décrit le phénomène comme un «assaut tous azimuts» pouvant, à terme, mener à une révision des principes énoncés par la Cour suprême il y a 40 ans dans le célèbre jugement Roe contre Wade.

    «C'est absolument inusité. Nous n'avons jamais observé un changement de paradigme d'une telle ampleur sur une aussi courte période de temps», note en entrevue à La Presse une analyste de l'organisation, Elizabeth Nash.

    L'année dernière, souligne-t-elle, 22 États américains ont adopté 70 mesures restreignant l'accès à l'avortement, ce qui porte à 205 le nombre de dispositions de ce type approuvées depuis 2011. Le total est supérieur, en trois ans, à celui observé pour l'ensemble de la décennie s'étalant de 2001 à 2010.

    Au début du millénaire, 13 États étaient considérés comme «hostiles» à l'avortement par le Guttmacher Institute parce que leurs législateurs avaient adopté au moins quatre mesures restrictives majeures. Ils étaient deux fois plus nombreux à répondre à ce critère en 2013.

    Lire la suite

  • 2013 : les cinq meilleurs moments pour le combat pro-vie et pro-famille

    IMPRIMER

    Friday-Fax-Header-French.jpgLes cinq meilleurs évènements C-FAM 2013

    Selon C-FAM, il y a eu tellement d’évènements positifs cette année que nous avons eu bien du mal à faire notre choix. Le voici. 

    1. Le Parlement européen nie l’existence d’un « droit » à l’avortement 

    On ne pourra pas vous reprocher d’avoir pensé que l’Europe est une cause perdue dans le domaine de la protection de la vie et de la famille. C’était le cas jusqu’à l’échec dramatique de la Résolution Estrela sur la santé sexuelle et reproductive. Ce rapport qualifiait l’IVG de « droit de l’homme », niait aux praticiens de santé leur droit à l’objection de conscience, et donnait aux enfants des droits sexuels. Peu nombreux étaient ceux qui se doutaient que cette résolution serait rejetée. Mais le Parlement européen l’a rejeté deux fois en un peu plus d’un mois suite à des objections de la population pro vie européenne. A la place, une résolution a été votée qui reconnaît le droit des Etats à légiférer dans le domaine comme ils l’entendent. A l’époque, nous vous avons montré que les lobbies de l’IVG étaient livides quand ils ont découvert que le Parlement européen n’était pas leur terrain de jeu exclusif.

    2. La renaissance européenne pro-vie et pro-famille

    L’affaire Estrela n’était pas un accident isolé. Nous sommes actuellement témoins d’une renaissance des forces pro vie et pro famille en Europe. Une initiative a été lancée pour mobiliser plus d’un million de personnes pour demander un débat public européen. C’est la deuxième à avoir réussi à mobiliser le nombre de signatures requise. La Commission européenne devra se saisir de la question cette année. La Croatie a récemment banni le mariage des homosexuels par référendum. Des Millions de citoyens français se sont mobilisés contre le mariage gay et l’adoption par les homosexuels dans toutes les plus grandes villes de France. Des millions de citoyens espagnols ont défilé dans les rues de Madrid pour la vie et la famille. Enfin, les députés européens de l’OSCE on rejeté une proposition dangereuse sur l’homosexualité et les droits de l’homme.

    Lire la suite

  • L'Eglise et le droit à l'immigration

    IMPRIMER

    La délicate question de l'accueil des personnes qui se présentent en masse aux frontières de l'Europe en taraude plus d'un. Quelle attitude prendre pour concilier à la fois l'accueil du plus pauvre venu d'ailleurs et le souci de ne pas se laisser submerger par des flux migratoires incontrôlés? Dans son message pour la journée du migrant et du réfugié (2011), le pape Benoît XVI, se faisant l'écho de ses prédécesseurs, évoquait cette délicate question (source) :

    Le vénérable Jean-Paul II, à l'occasion de cette même journée célébrée en 2001, souligna que «[le bien commun universel] englobe toute la famille des peuples, au-dessus de tout égoïsme nationaliste. C'est dans ce contexte qu'il faut considérer le droit à émigrer. L'Eglise reconnaît ce droit à tout homme, sous son double aspect: possibilité de sortir de son pays et possibilité d'entrer dans un autre pays à la recherche de meilleures conditions de vie» (Message pour la Journée mondiale des migrations 2001, n. 3; cf. Jean XXIII, Enc. Mater et Magistra, n. 30; Paul VI, Enc.Octogesima adveniens, n. 17). Dans le même temps, les Etats ont le droit de réglementer les flux migratoires et de défendre leurs frontières, en garantissant toujours le respect dû à la dignité de chaque personne humaine. En outre, les immigrés ont le devoir de s'intégrer dans le pays d'accueil, en respectant ses lois et l'identité nationale. «Il faudra alors concilier l'accueil qui est dû à tous les êtres humains, spécialement aux indigents, avec l'évaluation des conditions indispensables à une vie digne et pacifique pour les habitants originaires du pays et pour ceux qui viennent les rejoindre» (Jean-Paul II, Message pour la Journée mondiale de la paix 2001, n. 13).