Bhubaneswar (Agence Fides) – Horreur et indignation règnent au sein de la communauté chrétienne d’Orissa. Deux jeunes chrétiennes de 13 ans ont en effet été violées et l’une d’entre elle tuée. Les deux agressions de groupe ont eu lieu séparément dans le district de Kandhamal voici deux semaines environ mais n’ont été portées à la connaissance de l’Agence Fides que maintenant. Les épisodes ont eu lieu au cours du festival de Dussehara, festivité hindoue qui célèbre la victoire du dieu Rama sur le mal. Selon des sources et des témoignages locaux, les agresseurs sont de jeunes hindouistes, peut-être liés à des groupes extrémistes qui prennent pour cible les jeunes chrétiennes en ce que plus vulnérables. Le district de Kandhamal est connu pour les massacres antichrétiens qui y ont eu lieu en 2008. A ce jour, remarque pour Fides John Dayal, militant chrétien et collaborateur de la Commission Justice et Paix de la Conférence épiscopale de l’Inde, « la panique règne dans les villages chrétiens ainsi qu’un sentiment de dégoût parmi les militants, surtout en ce qui concerne l’attitude peu collaborative de la police ».
Dayal, qui a rencontré les familles des deux victimes, indique à Fides que la première était une élève de VII° (équivalent à la 5ème en France NDT) du village de Dadamaha. Elle s’était rendue au village voisin de Simanbadi pour assister à un yatra (pièce de théâtre NDT). Dans la nuit du 25 au 26 octobre, elle a été agressée par un groupe de jeunes qui l’a violée. La jeune fille a tenté de donner l’alarme mais elle a été ligotée à un arbre et étranglée. Son corps a été retrouvé au bord de la route le lendemain.
La seconde victime, elle aussi âgée de 13 ans, vivait avec ses parents à Bhubaneswar. Le 27 octobre, elle était allée voir les célébrations du Dussehara qui attirent une grande foule. Sur le chemin du retour, elle a été enlevée par six hommes, conduite dans un bois et violée à diverses reprises. Elle a été abandonnée sur place évanouie et retrouvée le lendemain matin. Malgré des plaintes circonstanciées, « la police locale n’a pas bougé. Elle s’est même montrée désobligeante et a entravé l’action des familles » indique Dayal. La jeune fille a été conduite devant la Commission d’Etat pour les droits de l’enfance qui l’a interrogée mais il a été donné peu de poids à ses paroles. La victime, encore en état de choc, a été soumise à un examen médical seulement le 3 novembre soit une semaine après son expérience traumatisante. Ce qui est particulièrement frappant, conclut Dayal, « est le silence des moyens de communication de masse et des autorités à propos de tels cas de violence graves contre les minorités sans défense ». (PA) (Agence Fides 07/11/2012)
International - Page 352
-
Quand des hindouistes agressent, violent et tuent de jeunes chrétiennes
Lien permanent Catégories : Actualité, Eglise, International, Persécutions antichrétiennes 0 commentaire -
Barack Obama, président réélu et croyant décomplexé?
Barack Obama a été réélu président des Etats-Unis dans la nuit de mardi, en remportant l'état charnière de l'Ohio contre son rival républicain Mitt Romney. Le chef de la première puissance économique mondiale, âgé de 51 ans, a toujours cumulé les singularités et les paradoxes. Parmi ses traits caractéristiques : sa foi en Dieu, libre et décomplexée, qui ne ressemble pas à celle de son ex adversaire Mitt Romney. En revanche, elle correspond à une Amérique plus hétérogène que jamais. (…)
Si on devait le prendre au mot, sa foi structure vraiment sa pensée et son action politiques. Dans une interview publiée le 21 août dernier par la Washington National Cathedral Magazine, une revue religieuse, il a déclaré : « Ma foi chrétienne me donne une perspective et une sécurité que je n'aurais pas par d'autres moyens : que je suis aimé et qu'à la fin de la journée, Dieu est aux commandes. » La foi présidentielle relève d'une évidence soulignée notamment par Stephen Mansfield, auteur de La foi de Barack Obama, une des meilleures biographies non hagiographiques du président américain : « Obama, dit-il, considère que sa foi doit influencer la manière de gouverner le pays. Il apporte ainsi des valeurs religieuses dans la sphère politique. » Là réside probablement un des aspects les plus importants – et, en France, un des plus méconnus - du président démocrate. (…) .
Mais quelle est donc cette foi présidentielle ? Obama fait partie des « chrétiens progressistes », un terme qu’il utilise souvent lui-même, ou de la « Religious Left ». Il s’agit d’une catégorie de croyants engagés, parfois pro-life, qu’il ne faut surtout pas confondre avec la « Liberal Left », une faction farouchement antireligieuse au sein du Parti démocrate. Sur le plan confessionnel, Obama est un protestant libéral. C’est un courant spirituel développé à partir du XIXe siècle au sein des Eglises protestantes « historiques » ou « main-line » (comme par exemple l’Eglise réformée de France). Héritier de l’humanisme, reconnu pour son exégèse critique des textes et une certaine remise en cause des dogmes chrétiens, ce libéralisme a produit de grands penseurs comme Reinhold Niebuhr (1892-1971), un des « maîtres spirituels » d'Obama. Comme les protestants main-line en général, les Eglises libérales sont en déclin depuis des décennies.
Tout l’article ici: Barack Obama, président réélu et croyant décomplexé
Bref, un héritier du libéralisme protestant du XIXe siècle. Caractéristiques (entre autres) : il confesse volontiers l'universalité du salut, du fait d'une perception plutôt optimiste de l'homme et de la civilisation ; il critique les régulations orthodoxes des croyances et des pratiques, les appareils ecclésiastiques et leur pouvoir normatif ; il est chaud partisan du dialogue interreligieux, du pluralisme et de la laïcité : en phase avec bien des aspects de l’ « esprit du concile » qui révolutionne l’Eglise catholique elle-même depuis 50 ans. Et même un peu plus. Irréversible ?
-
La détérioration de la société américaine
Grâce à la réelection d'Obama, "le meilleur est à venir" (sic!); d'autres résultats accompagnant le scrutin d'hier permettent de l'appréhender, effectivement:
Sur Le Vif : Cannabis, mariage gay, peine de mort.... Les autres scrutins aux Etats-Unis
Pas moins de 174 référendums et consultations populaires étaient organisés dans 38 Etats du pays, les électeurs étant invités à se prononcer sur des textes applicables à l'intérieur des frontières des Etats ou à un niveau plus local encore (comtés, municipalités, etc.).
La Californie rejette l'abolition de la peine de mort
La Californie a rejeté par voie référendaire l'abolition de la peine de mort, ont annoncé les autorités après le dépouillement de près de trois quarts des bulletins. Le non l'a emporté avec près de 54% des suffrages. (...)
Deux Etats favorables à la consommation récréative de cannabis
Grande première, le Colorado et l'Etat de Washington sont devenus les premiers Etats américains à légaliser la consommation de cannabis à des fins récréatives, avec une confortable avance: 54% pour et 46% contre pour le premier, 55-45 pour le second, selon la chaîne NBC.
De nombreux Etats américains autorisent aujourd'hui la consommation de cannabis à des fins médicales, mais aucun n'avait jusqu'alors étendu la légalisation à la consommation récréative. L'Oregon, un Etat pourtant réputé progressiste, était lui aussi sur la liste des pionniers potentiels mais, selon des estimations provisoires, il n'aurait finalement pas franchi le pas.
Deux Etats, l'Arkansas et le Montana, se sont quant à eux prononcés sur la légalisation de la marijuana à des fins médicales. Le premier l'a rejetée, le second l'a adoptée.
Le mariage gay progresse
Les partisans du mariage homosexuel -sujet qui déchaîne les passions aux Etats-Unis- ont eux aussi trouvé de quoi se réjouir dans les urnes, en plus de la réélection de Barack Obama, qui s'était déclaré favorable en mai dernier aux mariages entre personnes de même sexe.
Le Maryland est en effet devenu le 7e Etat à légaliser le mariage gay et deux autres Etats, le Maine (est) et l'Etat de Washington, semblaient bien partis pour faire de même, selon les premières estimations.
En Floride, les modérés (?) gagnent
Des victoires dans ces Etats porteraient à neuf le nombre d'Etats reconnaissant le mariage gay, déjà en vigueur dans le Connecticut (nord-est), l'Iowa (centre), le Massachusetts (nord-est), le New Hampshire (est), le Vermont (nord-est) et New York, ainsi que dans la capitale fédérale Washington.
En Floride (sud-est), où toute une série de propositions d'inspiration très conservatrice étaient soumises à référendum, les modérés ont finalement remporté la mise, notamment sur le thème de l'avortement.
Les électeurs ont en effet rejeté, à 55%, une proposition qui visait à interdire l'affectation de fonds publics au financement de l'avortement, sauf en cas de viol, d'inceste, ou de danger pour la vie de la mère.
"Le peuple de Floride a envoyé un message très clair: les hommes politiques n'ont pas leur place dans les décisions profondément privées et personnelles des femmes", a déclaré Jennifer Dalven, directrice des affaires familiales de la puissante Association américaine de défense des droits civiques (ACLU).
-
Cinq choses qu'il faut savoir à propos du Président Obama
Fallait-il s'attendre à autre chose qu'à la reconduction du même président des Etats-Unis? Hélas, nos sociétés sont soumises à un processus de détérioration que rien ne semble pouvoir enrayer. La personnalité du président Obama est inquiétante et nous fait penser au charismatique Julien Felsenburgh, ce personnage central du roman prophétique de Robert Hugh Benson intitulé Le Maître de la Terre.
Par ailleurs, on aurait sans doute pu économiser les milliards de dollars qui ont été investis dans cette campagne qui a atteint des niveaux de dépenses électorales faramineux. Ce n'est en tout cas pas cette réélection qui améliorera la situation du respect de la vie aux Etats-Unis et à travers le monde. C'est pourquoi il est opportun de rappeler ces "Cinq choses que tout le monde a besoin de savoir à propos du président Obama " ainsi que l'a fait Lila Rose sur LifeSiteNews)
1. Le président Obama a voté contre le "Born Alive Infants Protection Act", votant à quatre reprises de façon horrible contre la protection des enfants ayant survécu à un avortement et pour les laisser ainsi mourir. Un vote contre cette loi était un vote pour l'infanticide. [ Source ]
(N.B. Aux Etats-Unis, l'administration de M. Bush a ramené l'attention sur le "born- Alive Infants Protection Act" effectif depuis 2002, en demandant aux médecins et aux hôpitaux de faire tous les efforts possibles pour sauver la vie des enfants nés vivants lors d'un avortement. La loi en question établit qu'un foetus qui survit à un avortement n'est plus considéré comme un foetus mais comme une personne ayant le droit de recevoir les soins médicaux et la protection dus à toute personne humaine. - (The New York Times/Etats-Unis 23.4.2005 -Fond Guilé 23.4.2005)
2. Au troisième jour de son premier mandat, le président Obama a abrogé la politique pro-vie dite "de Mexico". En faisant cela, le président Obama a rendu les groupes qui exécutent et promeuvent l'avortement éligibles pour obtenir les fonds américains pour l'aide étrangère.
(N.B. : la "politique de Mexico" exigeait que les ONG bénéficiant des aides américaines certifient qu'elles ne re recourraient pas à l'avortement comme méthode de planning familial avec les fonds obtenus. Elle a été annulée par Clinton en 1993, rétablie par Bush en 2001 avant d'être à nouveau annulée par Obama.)
3. Le financement en faveur du planning familial a fait un bond de 33% à près de 50%. Plus de 487 millions de dollars de financement par le contribuable financent à présent un avortement géant. C'est presque un demi-milliard de dollars que les familles américaines sont obligées de payer en impôts au plus grand pourvoyeur de l'avortement de la nation, Planned Parenthood.
(N.B. Planned Parenthood, l’organisation « pro-choix » la plus puissante et la plus performante des États-Unis (329 445 avortements réalisés en 2010);en 2009-2010, Planned Parenthood a reçu 487,4 millions de dollars de subventions fédérales ! Mit Romney avait affirmé qu'il y mettrait fin)
4. Le président Obama a refusé de signer un budget d'urgence, mettant ainsi le financement de l'armée en péril, jusqu'à ce que le financement de Planned Parenthood soit inclus dans le budget. Cela faisait suite à l'action "Sex trafficking investigation" menée par Live Action, démontrant que Planned Parenthood a aidé et encouragé des sexe-trafiquants de filles mineures. [ Source ]
5. Le président a promu "La Loi sur la protection des patients et les soins abordables (ObamaCare)", ce qui permet de subsidier les «centres de santé communautaires» (Planned Parenthood étant le principal bénéficiaire). En outre, le mandat HHS oblige tous les Américains à financer l'avortement et la contraception, sans aucune exception pour les institutions religieuses ou des particuliers religieux qui y sont farouchement opposés. [ Source ]
Lien permanent Catégories : Actualité, Défense de la Vie, International, Politique, Société 0 commentaire -
Appel de Caritas International pour les victimes de l'ouragan Sandy en Haïti
Appel de Caritas International pour les victimes de l'ouragan Sandy en Haïti
La pénurie alimentaire menace 1,5 million de Haïtiens après le passage de Sandy
Alors que tous les regards étaient tournés sur les conséquences de l’ouragan Sandy aux Etats-Unis, pendant les vacances de Toussaint, il semblerait qu’on avait presque oublié que la tempête avait également fait rage dans les Caraïbes. Pourtant, c’est une nouvelle catastrophe pour Haïti, le pays le plus pauvre de l’hémisphère occidental, qui se remet encore du séisme dévastateur de 2010.
Le Nord de Haïti a été, au début de cette année, affecté par une sécheresse prolongée et par l’ouragan Isaac, en août dernier, ce qui a entrainé de faibles récoltes. Depuis lors,Sandy a anéanti près de 70% des cultures dans une grande partie du pays. Il y aura très peu à récolter durant les mois à venir. Le Sud du pays, en particulier, est en piteux état. La population a essentiellement besoin d’assistance alimentaire pour survivre durant cette période catastrophique.
Près de 1,5 million de personnes souffrent des dégâts occasionnés par Sandy. Les ravages sont considérables : les infrastructures telles que les routes, les moyens de distribution d’eau et d’électricité ont été détruits. De nombreuses personnes sont à nouveau sans abris. Les inondations et le manque d’eau potable entrainent une augmentation du nombre de cas de choléra. Le gouvernement haïtien a officiellement annoncé la situation d’urgence.
« Les ravages sont énormes », témoigne Nha Truc, notre collaboratrice en Haïti. « A cause des récoltes détruites, la nourriture est devenue une denrée rare. Le prix des aliments a flambé ; une chèvre coûte maintenant trois fois le prix. Et s’il y a de la nourriture, il n’est pas toujours possible d’y accéder car les routes et ponts ont été détruits. Nous devons rapidement apporter de l’aide afin d’éradiquer la faim et d’endiguer l’épidémie de choléra. »
Aidez-nous à aider ! Caritas International et la Caritas locale ont besoin de votre aide pour porter secours à 10.000 familles touchées dans le Sud et permettre de mieux résister aux catastrophes futures. En distribuant des colis de vivres, vous luttez à nos côtés contre la faim. Avec des comprimés de purification d’eau, vous vous assurez que les familles vulnérables ne meurent pas du choléra. En distribuant des semences, vous offrez l’espoir aux victimes et une bonne récolte de printemps. Ou encore, avec des microcrédits, vous permettez aux pauvres Haïtiens qui ont tout perdu de pouvoir reconstruire un avenir.
Aidez-nous à aider !
Donnez ce que vous pouvez. Chaque montant compte, qu’il soit petit ou grand.
-
Sandy : Cuba cruellement touchée
AMERIQUE/CUBA - Témoignage dramatique à partir de Santiago de Cuba : « L'ouragan Sandy nous a frappé ici aussi : maisons et églises détruites, carence de nourriture, d'énergie électrique et de téléphone mais personne n'en parle »
Santiago de Cuba (Agence Fides) - Depuis plusieurs jours, les moyens de communication de masse attestent la force dévastatrice de l'ouragan Sandy à l'occasion de son passage sur New York et d'autres villes des Etats-Unis. Bien peu de chose en revanche a été dit sur les dommages causés par l'ouragan en question à Santiago de Cuba (Cuba) et à Haïti (voir Fides 29/10/2012), pays qui ne disposent certes pas des infrastructures et des ressources économiques permettant d'assister les évacués et de lancer la reconstruction. S.Exc. Mgr Luis del Castillo Estrada, S.J., Evêque émérite de Melo, qui, depuis deux ans, est missionnaire à Santiago de Cuba (Cuba), a envoyé à la Conférence épiscopale d'Uruguay et à l'Agence Fides un certain nombre de photographies montrant la terrible situation dans laquelle se trouve la ville ainsi qu'une demande d'aide afin d'apporter une solution aux problèmes les plus urgents de la population et d'assurer la reconstruction des églises, totalement détruites.
Voici la description faite par Mgr Del Castillo : « Santiago est complètement détruite. Toutes les tuiles des toits se sont envolées. Les églises sont détruites. Les arbres déracinés sont tombés sur les maisons ou dans les rues. L'électricité et le téléphone font défaut. La possibilité d'avoir de l'eau est faible et il n'est donc pas possible de cuisiner. La nourriture manque et il n'existe pas de frigos pour conserver le peu qu'il y a. Des bénévoles sont arrivés d'autres provinces afin de rétablir ce qu'ils peuvent. L'état d'âme de la population est incroyable, la phrase qui revient le plus fréquemment est « nous sommes en vie ! ».
J'écris du Melia Hotel, le seul endroit dans la ville où Internet est présent. Nous contactons actuellement tous les anciens élèves du Collège des Jésuites Dolores afin de connaître les besoins les plus urgents. Nous organisons des aides d'urgence en ce qui concerne la nourriture et les médicaments. Ensuite, nous nous occuperons des plafonds et des murs. J'envoie des photos afin de montrer ce qui reste du toit de notre Paroisse de Vista Alegre. De l'église voisine, « Sueño », il ne reste qu'un mur avec le Crucifix. Les autres Paroisses de Saint Vincent, qui sont construites en bois, ont été totalement jetées à terre. Toutes les tuiles du toit de la Paroisse d'El Cristo se sont envolées. La Paroisse d'El Caney n'a plus de toit elle non plus. Maintenant, c'est le temps de la solidarité et de la reconstruction. Dans notre maison, nous avons accueilli deux familles dont les maisons ont été complètement détruites. Les voisins aident à déblayer les débrits et l'on cherche à récupérer ce que l'on peut ». (CE) (Agence Fides 06/11/2012)
-
Et à présent, place aux polyamoureux...
Sur le site "Benoît et moi", notre amie a traduit et mis en ligne un article de la Stampa relatif aux "polyamoureux"
De nouvelles frontières de coexistence commencent à émerger aux États-Unis: les poly-amoureux «officiels»
MARCO TOSATTI - La StampaGo West, my boy, and grow with the Country. Va vers l'ouest, mon garçon, et grandis avec le pays: c'était le mot d'ordre qui a poussé des centaines de milliers d'Américains à traverser les grandes plaines et les montagnes Rocheuses pour coloniser l'Ouest. Il m'est revenu à l'esprit lors de la lecture d'un article dans «Tempi» sur les toujours nouvelles frontières et sur l'émergence prudente des droits des «poly-amoureux».
Le 6 Novembre, en plus du futur président des Etats-Unis, dans le Maine, le Maryland, le Minnesota et dans l'état de Washington se tiendra un référendum sur la confirmation ou le refus de célébrer des mariages homosexuels. Et à Minneapolis, la capitale du Minnesota, la revue «City pages» a publié un article sur les droits des «poly-amoureux», c'est-à-dire les couples qui ont décidé de se transformer en triplets.
«Tempi» écrit: «Un point intéressant des articles de cette semaine était l'idée que les gens poly-amoureux (ainsi que l'on commence à définir la polygamie) ayant des enfants étaient réticents à parler aux médias par crainte de contrôles possibles et de répercussions juridiques. Il est apparu que cela n'est pas du tout vrai».
-
Egypte : une élection qui fait l'unanimité
AFRIQUE/EGYPTE - Réactions enthousiastes des catholiques égyptiens après l'élection du nouveau Patriarche copte orthodoxe
Le Caire (Agence Fides) - L'élection du nouveau Patriarche Tawadros II à la tête de l'Eglise copte orthodoxe suscite des réactions d'exultation et d'enthousiasme dans la communauté catholique égyptienne. « Nous sommes tous très contents » confie à l'Agence Fides S.Exc. Mgr Anba Kirillos William, Evêque copte catholique du Diocèse d'Assiout. Selon l'actuel Vicaire de l'Eglise copte catholique en Egypte, « les trois candidats demeurés en jeu pour succéder au Pape Chénouda étaient tous des personnes dignes. Mais du point de vue des rapports oecuméniques et de la collaboration entre les Eglises chrétiennes, nous espérions l'élection de l'Evêque Tawadros, personne ouverte et équilibrée ». S.Exc. Mgr Anba Kirillos William a pris part, avec les représentants des autres églises, à la cérémonie au cours de laquelle un enfant aux yeux bandés a extrait le nom du nouveau Patriarche et il a été impressionné « par l'atmosphère de prière, de jeûne et de recueillement dans lequel le tout s'est accompli ».
Tawardos (dans le siècle Waqih Sobhi Bakky Suleiman) n'avait pas été le plus voté par le corps électoral chargé de la sélection des trois candidats finaux : il avait totalisé 1.623 voix contre 1.980 à l'Evêque Raphaël, considéré comme plus en continuité avec Chénouda III. Avant de devenir moine puis Evêque auxiliaire de Beheira, il avait suivi des études de pharmacologie, obtenant un équivalent maîtrise et occupé des fonctions qualifiées dans un établissement pharmaceutique d'Etat.
S.Exc. Mgr Adel Zaki, OFM, Evêque de rite latin et Vicaire apostolique d'Alexandrie, est convaincu lui aussi que « parmi les trois candidats, la Providence a choisi une personne modérée, ouverte et cultivée, étrangère à tout intégrisme ». Mgr Zaki raconte à Fides, avec émotion, la minute de prière à l'Esprit Saint qui a précédé l'extraction du nom du candidat : « Nous étions tous suspendus, dans l'attente du choix de Dieu. Nous aussi, avec un coeur ouvert, nous avons prié parce que cette personne représentera en quelque sorte tous les chrétiens d'Egypte ».
Après le long règne de Chénouda III, qui a duré 42 ans, Mgr Zaki espère « que le Seigneur donne une longue vie au Patriarche copte orthodoxe. Il aura besoin du soutien des prières de tous parce qu'il devra affronter une situation délicate, en recueillant un héritage sous de nombreux aspects lourd et contraignant ».
A la cérémonie d'extraction du nom du nouveau Patriarche copte orthodoxe ont également pris part un certain nombre de représentants du Parti des Frères musulmans. Le Président égyptien Mohamed Morsi a été invité à la cérémonie d'intronisation qui sera célébrée le Dimanche 18 novembre. (GV) (Agence Fides 05/11/2012)
-
70.000 chrétiens algériens ?
Nous lisons sur "Algérie Focus" (Amina Boumazza) :
Mgr Paul Desfarges évoque la conversion de nombreux Algériens à la religion chrétienne, «Ils seraient des dizaines d’Algériens à avoir épousé la religion chrétienne durant les deux dernières années», annonce le représentant constantinois du Vatican.
La conversion reste encore un sujet tabou au sein de la société algérienne, la conversion d’un musulman au christianisme reste encore incompréhensible. L’ecclésiastique n’hésite pas à évoquer cette question religieuse en public, qui est un secret de polichinelle.
Pourtant ils sont nombreux à épouser cette religion, « des dizaines ces deux dernières années » et selon Mgr Paul Desfarges, la communauté chrétienne dans le diocèse de Constantine compterait environ 400 fidèles, et reconnaît que l’Est et le Sud de l’Algérie connaissent une croissance significative de la communauté ecclésiastique. Ils seraient 70 000 chrétiens algériens, selon l’Eglise catholique algérienne, dont très peu se rendraient régulièrement à la messe du dimanche.
Ce phénomène de conversion toucherait plusieurs régions en Algérie. Le père Desfarges affirme que la démarche de ces Algériens convertis est bien étudiée, afin qu’ils ne regrettent pas leur choix. «Lorsqu’une personne d’origine musulmane demande le baptême, l’Eglise catholique prend un long temps afin d’effectuer un discernement sérieux», explique le père Desfarges.
-
Les derniers progrès de la christianophobie
L'Observatoire de la Christianophobie veille quotidiennement et nous tient au courant de ces agressions incessantes qui prennent pour cible notre culture chrétienne :
- Texas : signes chrétiens interdits dans un bureau de vote
- Un médecin chrétien indien égorgé par un Pakistanais à Abu Dhabi
- « La publicité la plus blasphématoire de la semaine »…
- Sept arméniens chrétiens enlevés en Syrie
... cependant, il faut rester prudent sur le chapitre des informations et des mauvaises nouvelles, comme le fait remarquer l'abbé Guillaume de Tanoüarn :J’ai fait un mauvais rêve tantôt : je m’étais attardé à la sortie d’une paroisse traditionaliste de la ville, une vieille dame expliquait à quelques jeunes gens que le cardinal avait «interdit à ses prêtres de confesser». C’était bien la marque de cet homme détestable, etc etc. Je lui répondais qu’elle était peut-être mal renseignée, que l’on confessait dans les églises toutes proches, mais elle me disqualifia aussitôt d’un très définitif: «Je crois que vous êtes un provocateur». J’avais raison sur le fond et sur la forme, mais elle gagnait la manche.
Mauvais rêve toujours: sur son blog, un ami s’indignait de ce que la ville d’Amiens débaptisât son marché de Noël. Il voyait dans ce changement une «nouvelle technique de prosélytisme par manipulation syntaxique et sémantique». Et peu importe que l’info soit fausse et que la ville d’Amiens démentisse par voie de presse! L’ami blogueur tenait un bon exemple de «laïcité agressive», il n’allait tout de même pas le gâcher en reconnaissant sa méprise.
Et j’ai bien l’impression de faire souvent ce type de rêve imbécile, où des gens intelligents ayant de bonnes idées en viennent à raconter n’importe quoi – parce que cela correspond à leur désir, et à celui de leur auditoire, ou encore à la crainte de tous. Les Italiens disent «Se non è vero... è bene trovato», et parfois même «Non è vero, ma è bello che tu me lo dica».
Et je voudrais bien me réveiller. -
Nouveaux massacres au Nigeria
Un communiqué de presse d'Amnesty International daté du 1er novembre (on sait que les chrétiens sont les premiers visés par ce groupement islamiste proche d'Al Qaeda) :
Nigeria. Les forces de sécurité hors de contrôle dans la lutte contre le groupe Boko Haram
(Abuja) Les actions brutales des forces de sécurité nigérianes en réponse aux actes de terrorisme perpétrés par Boko Haram ne font que rendre la situation encore plus désespérée, écrit Amnesty International dans un rapport rendu public jeudi 1er novembre.
Ce rapport, intitulé Nigeria: Trapped in the cycle of violence, décrit à la fois les horreurs perpétrées par Boko Haram et les graves violations des droits humains commises, en réaction, par les forces de sécurité. Il est notamment question de disparitions forcées, de torture, d’exécutions extrajudiciaires, d’incendies volontaires de maisons et de détentions sans procès.
« Ce cycle d’attaques et de contre-attaques est marqué par des violences illégales de la part des deux camps, avec des effets dévastateurs pour les droits fondamentaux des personnes piégées au milieu », a déclaré Salil Shetty, secrétaire général d’Amnesty International.
« Des personnes vivent dans un climat de peur et d’insécurité, vulnérables aux attaques de Boko Haram et exposées à des violations des droits humains de la part des forces de sécurité nationales qui devraient au contraire les protéger. »
De graves atteintes aux droits humains ont été perpétrées par Boko Haram, qui a notamment commis des meurtres, incendié des écoles et des églises, mené des attaques contre les locaux de médias et s’en est pris à des journalistes. Le rapport décrit le climat de peur grandissante : la population est trop effrayée pour signaler les crimes et les journalistes n’en parlent pas, craignant pour leur propre sécurité.
Dans le même temps, les opérations de sécurité visant Boko Haram sont conduites sans égard pour les droits humains ou l’état de droit.
Des centaines de personnes accusées d’avoir des liens avec Boko Haram sont arrêtées de façon arbitraire lors d’opérations menées par la Force d’intervention conjointe (un groupe qui rassemble des membres de différents services de forces de sécurité, mis en place par le président nigérian pour restaurer l’ordre dans les zones où Boko Haram est présent), le Service de sécurité de l’État et la police.
De nombreuses personnes sont maintenues en détention pour de longues périodes sans inculpation ni jugement, sans être déférées à une autorité judiciaire et sans la possibilité de consulter un avocat ou d’avoir des contacts avec le monde extérieur. Leurs familles ne sont, en outre, pas correctement averties. Les autorités procèdent à un grand nombre d’exécutions extrajudiciaires.
Un homme a expliqué à Amnesty International que son frère avait été arrêté par les forces de sécurité. Après plusieurs tentatives pour le retrouver, il a finalement vu son cadavre dans un poste de police. « Il y avait [ce qui ressemblait à] des marques de câbles sur son corps, il avait des bleus partout... Le côté droit de sa tête était couvert de contusions. Il avait un air choqué sur le visage. Je ne peux pas l’oublier... Je n’ai pas porté plainte. J’ai peur. »
« Le gouvernement du Nigeria doit prendre des mesures efficaces pour protéger la population contre la campagne menée par Boko Haram pour faire régner la terreur dans le nord et le centre du pays, mais ces mesures doivent rester dans les limites des règles de l’état de droit. Chaque injustice perpétrée au nom de la sécurité ne fait qu’engendrer plus de terrorisme et crée un cercle vicieux de meurtre et de destruction », a déclaré Salil Shetty.
« Ce n’est qu’en faisant toute la lumière sur les faits, en instaurant une obligation de rendre des comptes pour les atteintes commises et en traduisant en justice les responsables que la confiance dans le système judiciaire pourra être restaurée et les droits humains garantis. »
Nota bene :Entre février et juillet 2012, une délégation d’Amnesty International s’est rendue dans les États de Kano et de Borno, ainsi que sur le territoire de la capitale fédérale.
Les chercheurs ont interrogé des victimes d’attaques, des proches de personnes qui ont été tuées, arrêtées ou placées en détention, ainsi que des personnes dont les maisons ont été brûlées. Ils ont également rencontré des ministres occupant des postes clés au sein du gouvernement, des représentants des forces de sécurité, des juges, des enseignants, des journalistes et des avocats.
Malgré leur demande, les chercheurs n’ont pas pu visiter de prison, de poste de police, ni de centre de détention militaire ou dépendant du service de sécurité de l’État. -
Iran : arrestations de chrétiens et condamnations pénales
source : http://fidepost.com/ 1er novembre 2012
La libération du pasteur Youcef Nadarkhani, condamné à mort pour avoir quitté l’islam, le 8 septembre 2012, sous la pression internationale, n’a été qu’une parenthèse dans la politique menée par les autorités iraniennes à l’encontre des chrétiens. Depuis la fin septembre, ce sont des dizaines de fidèles et pasteurs qui ont été arrêtés. Ils rejoignent la vingtaine de chrétiens en prison depuis plusieurs mois. A ce triste bilan, s’ajoute la condamnation de trois ministres du culte et de l’épouse de l’un d’entre eux, détenus depuis décembre 2011, à un an de prison chacun. Ils devraient être libérés dans près de deux mois.
Ce ne sont pas moins de 40 chrétiens, anciennement musulmans, qui ont été arrêtés fin septembre à Shiraz et Cavarz, dans le sud du pays, selon Adyan, un média public, rapporte Farsi Christian News Network, un réseau d’information sur les chrétiens d’Iran. L’opération a été dirigée par le ministère des Informations religieuses, qui est lié aux Renseignements. Cette rafle coïncide avec le procès de cinq chrétiens qui a débuté le 15 octobre. Ils avaient été illégalement arrêtés le 8 février 2012 pendant un culte et depuis privés de leurs droits judiciaires.
Tout le mois d’octobre, les interpellations et placements en détention se sont poursuivis. Le 12, sept autres chrétiens, des fidèles du mouvement « Eglise d’Iran », ont été enfermés à la prison de Shiraz après une descente de la police pendant un service religieux dans la demeure de l’un d’eux. Exactement une semaine plus tard, deux autres chrétiens de la même dénomination ont été arrêtés. Au début du mois, des centaines de chrétiens auraient été interpellés. Cette répression accrue se situe dans un contexte de développement du christianisme, particulièrement à Shiraz. Les autorités tenteraient même de désolidariser les chrétiens par le biais d’accusations injustifiées quant à la doctrine théologique de certains qui les priverait de la qualification de chrétiens. Ils sont enfermés à la « Pelak 100 », une propriété de l’armée équipée de huit salles pour les interrogatoires.Lien permanent Catégories : Actualité, Eglise, Foi, International, Islam, Persécutions antichrétiennes, Politique 0 commentaire